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Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA

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MessageSujet: Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA EmptyMer 25 Mar - 14:25


Houston, we have a problem 2
Jorden & Olivia
Et dire que quelques heures avant, je me trouvais dehors, dans le hall du bâtiment, en train de vouloir rebrousser chemin pour rentrer me cacher sous ma couette. Pour une raison de panique totale, je ne me sentais pas apte de passer quoi que ce soit comme exam ce matin-là. J'avais peur de ne pas réussir, d'avoir une bulle, de ne pas être assez préparée pour ça. Rentrée chez moi, aller chez le médecin, se faire faire une fausse prescription médicale pour justifier cette absence était une idée qui m'était venue en tête. On dit que la première pensée est la bonne, visiblement ce n'est pas faut. La prochaine fois, j'en tiendrais rigueur, et ne me fierais qu'à mon instinct. Je n'ai jamais aimé les ascenseurs, ils sont si imprévisibles qu'on ne peut leur accorder une entière confiance. Rien que de savoir que je suis suspendue dans le vide à l'aide de vulgaires capables de fer, ne me plaît pas du tout. À chaque fois qu'il s'arrête à un étage, la petite secousse qu'il produit juste avant de se stopper me donne l'impression qu'il s'élance dans le vide et mon cœur se crispe en même temps que ma respiration. C'est la raison pour là quelle, je prends généralement les escaliers, et que je repousse le moment de monter dans cette machine seulement quand il est vraiment nécessaire. Visiblement, j'aurai dû prendre les escaliers. Mes idées développées sur ce sujet sont visiblement et comme je m'y attends bien développées et justifiées. Preuve en image. Toujours coincés entre ces cloisons, je sentais le stress monter en moi et me paralyser sur place. Contrairement à Jorden, je n'étais pas aussi calme que lui, au contraire, j'avais envie de me mettre à crier sans même réfléchir. Agir de la sorte, ne m'aurait pas vraiment aidé, et aurait rappelé ma présence à l'individu qui se trouvait devant moi. À chaque fois qu'il s'arrête à un étage, la petite secousse qu'il produit juste avant de se stopper me donne l'impression qu'il s'élance dans le vide et mon cœur se crispe en même temps que ma respiration. Je ne tenais même plus à passer ce foutu oral, ça prévoyait rien de bon tout ça. Commencer une journée avec une panne d'ascenseur ne donne pas vraiment envie de voir la suite des événements. Ça ne présageait rien de bon pour la suite, et donne un avertissement. J'étais partagée entre deux avis : je voulais que l'ascenseur redémarre le plus rapidement possible pour enfin sortir de là, et en même temps, je voulais qu'il reste sur place pour repousser mon rendez-vous d'au moins une journée. Je me faisais pitié, comment je pouvais penser d'une telle façon, c'était irrationnel. Une seule pensée devrait m'envahir : sortir d'ici illico presto. Les lumières de la cabine étaient toujours éteintes, nous laissant seule avec la lumière de mon portable. Comme si ça ne suffisait pas, il fallait que les lumières disparaissent. C'était la cerise sur le gâteau. je voulais que l'ascenseur redémarre le plus rapidement possible pour enfin sortir de là, et en même temps, je voulais qu'il reste sur place pour repousser mon rendez-vous d'au moins une journée. Promis, je ne comptais pas y aller. J'en avais même pas eu l'occasion de le faire, puisque j'étais arrivée trop en retard pour pouvoir passer.


J'avais l'impression que nous étions là depuis une heure, alors que ça ne faisait même pas deux minutes. Le temps passait au ralenti, et m rendait encore plus nerveuse qu'avant. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre étaient le rythme et le soufflement de nos respirations. Encore appuyée contre la paroi du fond, me tenant toujours à la barre d'une main, je sentais que je commençais ç perdre patience. Comment Jorden pouvait-il rester aussi serin ? Le temps passait au ralenti, et m rendait encore plus nerveuse qu'avant. Je n'étais pas autant convaincu que lui, je pensais même qu'il allait redescendre en pleine vitesse. J'étais pessimiste sur la suite des événements, mais tout ça me rappelait vaguement un film d'horreur que j'avais vu il y a peu de temps avec mes amis. Ce n'était pas beau à voir et la fin était déroutante, je ne voulais pas finir comme ça. « Ça fait déjà cinq minutes qu'on est coincée, si ça ne redémarre pas dans peu de temps, on appelle les techniciens. » On n'allait pas rester planté là pendant cent sept ans non plus, à un moment donné, il fallait prendre le taureau par les cornes. Je me fichais que Jorden soit optimiste pour la suite, j'en avais marre d'être là et de ce silence pesant. Cela faisait longtemps que lui et moi ne nous étions pas vus, et la dernière fois ça ne c'était pas forcément bien passé. Depuis notre séparation, non que dis-je même déjà bien avant, il y avait entre nous une forte tension, des engueulades et des coups bas constants. Chacun avait une part de responsabilité dans nos désaccords et notre séparation. J'avais lancé cette suite d'événements, j'avais conscience d'en être responsable. Est-ce que je regrette mon habitude ? Hm oui et non. « Ça fait déjà cinq minutes qu'on est coincée, si ça ne redémarre pas dans peu de temps, on appelle les techniciens. Sur le moment, je m'en voulais, mais ça a été son tour, je me suis dit que ça n'allait pas se passer comme ça. S'il voulait jouer avec moi, j'allais en faire autant avec lui. Tout ça remontait à longtemps, et j'étais lasse de cette tension qu'il y avait entre nous deux. Jorden n'avait pas eu une vie facile par la suite, et pour une raison que j'ignore encore ça me faisait de la peine. Il était temps de mettre cartes sur table et d'arrêter de se fuir comme la peste. Mon regard qui regardait depuis le départ l'indicateur du niveau de l'ascenseur, s'était posé sur celui qui avait fait partie de ma vie. Je lâchais la barre pour me frotter le visage d'une main, et me préparer à une chose inhabituelle.  « Excuses-moi. » Voilà que je venais de m'excuser auprès de Jorden, je ne voulais pas qu'il me pardonne, mais qu'il sache que j'étais désolée d'avoir agi comme tel dans le passé. Je n'avais pas utilisé le bon terme, mais un désolée aurait été trop sec et incorrecte. Si on été piégé dans un espace restreint, alors il était bon d'apaiser les choses. Le silence régnait toujours. « Pour ... enfin tu sais. »
Olivia Summer Fitzgerald faire ses excuses, c'était une première, et il ne fallait pas en demande plus.


Emi Burton
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MessageSujet: Re: Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA EmptyMer 25 Mar - 23:20


Certes il y avait pire dans la vie que d’être coincé dans un ascenseur, y compris coincé avec son ex. Pour être honnête, Jorden avait l’impression de se trouver dans une situation digne d’un scénario pour une comédie romantique d’Hollywood. Le type se retrouve enfermé dans un espace clôt avec une fille qu’il a aimé, et voilà qu’ils se retrouvent quelques heures plus tard à faire la parlotte dans le plus grand des calmes comme si le passé avait été effacé par le simple fait d’être bloqués ensemble. Sauf que pour le coup, Jorden n’était pas persuadé que la fin de cette aventure serait aussi joyeuse. Aux dernières nouvelles, Olivia était encore plutôt remontée contre lui. De son côté, il avait tourné la page depuis tellement longtemps qu’il n’en avait plus grand chose à foutre. Et puis Marni lui avait fait bien plus de mal qu’Olivia. Un divorce ça vous fait relativiser. Sa séparation avec Liv’ avait été pénible, comme souvent dans le cas d’une rupture, mais il ne pouvait pas comparer les deux. Il était bel et bien amoureux de Marni et elle l’avait abandonné comme une vieille chaussette, ce n’était pas très glorieux. En fait, c’était même carrément pitoyable. Elle lui avait brisé le coeur, coeur qu’il n’était même pas sûr d’avoir jusque là, et ç’avait été la pire période de sa vie. Avec Olivia, ils avaient fait ça comme des pros, c’est-à-dire en se crachant bien à la gueule l’un de l’autre, en se déchirant à merveille mutuellement et en prenant grand soin de détruire et de réduire à néant la relation qu’ils avaient mis du temps à construire. À l’époque, c’était un peu la base pour Jorden, un jeu comme un autre. Eux, ils s’étaient aimés pour mieux se détruire. À aucun moment il n’avait envisagé épouser Olivia, leur relation n’avait jamais eu d’avenir, pas de son côté en tout cas. C’était un truc de jeunes, il n’y avait rien de sérieux. Le plaisir avait été le ciment de leur couple, mais quand le plaisir a foutu le camp le reste a suivi, fin de l’histoire. Franchement pas de quoi en faire un fromage. Des histoires de ce genre-là, des tas de gens en possèdent. Ça vous marque sur le coup, mais avec le temps la rancune s’efface et votre ex devient un simple souvenir qui traverse parfois votre esprit mais n’occupe plus toutes vos pensées. Jorden pensait encore à Marni tous les jours. Un peu moins qu’avant, certes, mais tous les jours quand même. Pour autant, il n’était pas ravi non plus d’être bloqué dans ce fichu ascenseur avec Olivia. Il ne la détestait pas, mais il avait un peu peur qu’elle ne profite de l’instant pour lui faire une scène. En plus, elle n’avait pas l’air de bien vivre le fait d’être enfermée, bloquée entre deux étages et suspendue dans les airs. Il ne manquerait plus qu’elle lui fasse une crise de claustrophobie et il aurait tout gagné! « C’est rien cinq minutes. Une fois je suis resté bloqué trois heures. » Et encore, il était gentil, il ne lui parlait pas de la fois où il avait passé une demi-journée complète dans une cabine parce que le courant avait été coupé dans toute la ville. C’était en Italie en plus. Il avait passé des heures à essayer de comprendre les trois italiens qui l’accompagnaient, que des hommes de surcroit. Ç’avait été l’horreur même si à présent il en riait volontiers. « Je te dis pas ça pour te faire paniquer, hein. Mais faut que tu te prépares à devoir partager le même air que moi, au cas où ça repart pas dans les minutes qui viennent… » C’était sympa de sa part, non? Pas une once d’agressivité ou de malice dans sa voix. Bien sûr, une petite partie de lui avait envie de l’embêter, la provocation c’était un peu une sale manie dans la famille Rosenbach. Un truc contre lequel on a du mal à lutter, un guilty pleasure en puissance. Ils n’y peuvent rien, c’est génétique. Faire chier son monde, c’est tout un art et dans ce domaine là non seulement Jorden avait de la pratique mais en plus c’était inné. Il ne dit plus rien pendant quelques instants. Le silence se fit alors dans l’ascenseur plongé dans le noir. Ils étaient à peine éclairés par la lumière du téléphone d’Olivia. Il lui aurait bien dit de ne pas gâcher sa batterie pour obtenir un résultat aussi inutile, mais apparemment ça lui tenait à coeur. Peut-être avait-elle peur du noir? Ou peut-être avait-elle peur de lui dans le noir… Hummm. Allez savoir! Alors que Jorden commençait à se perdre dans le fil de sa pensée, pas inquiet pour un sou, la voix de la jeune femme s’éleva à nouveau et il fut surpris de l’entendre présenter des excuses. « Non, je ne sais pas. » Il la taquinait. Évidemment qu’il savait de quoi elle parlait, mais ce n’était pas marrant s’il ne la faisait pas galérer un peu. Et puis quitte à être bloqué ici des heures, autant s’amuser. « Tu t’excuses pour quoi exactement? » feignant un intérêt sincère, il se tourna vers Olivia, bien qu’il ait du mal à voir son visage avec le manque de lumière.
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MessageSujet: Re: Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA EmptyJeu 26 Mar - 22:23


Houston, we have a problem 2
Jorden & Olivia
Comme par hasard Jorden revenait de son long voyage et voilà qu'on se retrouvait coincé, avec personne à nos côtés pour rendre les choses moins pesantes qu'elle ne l'étaient. J'avais toujours pensé qu'aucun d'entre nous ne viendrait vers l'autre, parce qu'on a tous les deux une fierté à tenir, et qu'on ne se rabaisse pas aussi simplement que ça. Malheureusement quand tu partages ton aire avec cette personne et que peut-être il ne te reste que quelques heures à vivre alors les choses changent. Tu ne vois plus tout ça de la même façon. Non, parce que si je devais mourir des les minutes à venir, je préférais dire des choses gentilles et ne pas avoir mauvaise conscience lors du moment fatidique, et si au passage il pouvait mettre sa vie entre parenthèse pour sauver la mienne, et bien je ne dis pas non, je dis mille fois oui. Excusez-moi de dire ça, mais je tenais et je tiens toujours à ma vie. Et puis, il y avait longtemps qu'on était plus ensemble. Je ne me souvenais plus vraiment à quand cela remontait, preuve que ça ne m'importait pas vraiment, ça me passait même carrément au dessus de la tête. Si j'avais été aussi chiante, et que je faisais tout pour le pousser lui aussi à bout, c'était tout simplement parce que je voulais avoir le dernier mot. Je ne voulais pas être la fille brisée en mille morceaux, mais celle qui n'avait peur de rien. Je n'avais pas peur de le pousser dans ses retranchements, c'était œil pour œil, et dent pour dent. On avait la même façon de faire, c'était un jeu dangereux qu'on savait très bien mener à bout. Alors que je commençais à paniquer au bout de cinq minutes, voilà qu'il venait me rassurer en me disant que ce n'était rien comparé à son expérience. J'aurai bien voulu qu'il garde tout ça pour lui, parce qu'il ne me rassurait pas vraiment, ça me faisait encore flipper. A ces paroles j'avais eu le réflexe de regarder ma montre, pour bien me mettre en tête l'heure qu'il était et vérifier quelle heure il serait dans trois heure. Non, je n'en croyais pas un mot, je ne pouvais pas rester coincée dans un ascenseur pendant trois heure. C'est un malade ce type ! Je me demandais comment il faisait pour rester aussi serin dans une telle situation. « Trois heures ... » J'avais dit ça d'une toute petite voix, en chuchotant. J'espérais qu'il me fasse une blague, qu'il voulait me faire encore plus paniquer. Mais je me souviens qu'il semblait tout à fait sérieux dans ses paroles. Comment pouvait-il l'être ? Non, je voulais qu'il se tourne et qu'il me dise : s'est une blague, je rigole. Mon teint avait viré au blanc. Déjà que mon visage ne prenait pas vraiment de couleur, mais là il semblait livide. Jamais je ne pensais pouvoir tenir trois heure, déjà une demie heure ça me semblait ultra long, mais multiplié par six, je n'en revenais pas. Il disait qu'il ne voulait pas me faire paniquer, mais il l'avait fait d'une manière ou d'une autre. Je m'en fichais de partager l'air avec lui, ça aurait pu être un SDF ou une super-star ça m'aurait fait le même effet, je pensais bien trop faut fait que l'ascenseur pouvait redescendre à tout moment. Je ne pensais qu'à ça et au fait qu'on était plongé dans le noir. Mes petits soucis de tension avec lui me passait carrément au dessus de la tête à côté des soucis qu'on avait à ce moment-là. « Trop tard ... » Je n'avais pas pris la peine de lui dire que je m'en fichais de devoir partager l'air avec lui, et que la seule chose qui m'importait était de sortir de là au plus vite. Visiblement, il était peu optimiste sur nos chances de sortir dans les minutes qui allaient suivre. J'aurai aimé qu'il le soit véritablement et qu'il me dise que ça allait encore durer deux trois minutes, ou alors me dire que quelqu'un était en train d'essayer de relancer la machine. J'avais dis sur un ton doux et faible, peut-être même qu'il ne m'avait pas entendu lui dire ses paroles.

Alors que j'avais pris sur moi pour lui présenter mes excuses qui auraient dû se faire il y a déjà longtemps, il avait dit ne pas savoir pourquoi je le faisais. Il jouait avec moi, je ne voyais pas autre chose. De quoi d'autre avais-je besoin de venir lui présenter des excuses à part sur ma conduite ? Rien du tout. J'avais alors arrêté de me mordre les lèvres sous l'emprise de la panique, et d'avoir un regard vide. J'avais penché ma tête légèrement sur le côté et avait affiché un regard sérieux qui voulait dire qu'il se fichait de moi. Je pouvais bien faire toutes les expressions que je voulais, jamais il ne pouvait déchiffrer la tête que j'affichais. Il m'avait demandé des explications sur mes excuses, et c'était alors tourné pour me faire face. Il voulait vraiment m'embêter, peut-être qu'il faisait ça pour nous changer les idées et rendre les choses moins pesantes. Il abusait de ma gentille du moment, il ne fallait pas non plus en abuser de trop. Si les lumières étaient allumées, alors je l'aurais poussé au niveau de l'épaule, comme je l'ai toujours fait quand il me taquinait. « N'abuse pas, tu sais très bien de quoi je parle. » Je lâchais la rambarde pour croiser les bras toujours le portable à la main. Lui, je ne comptais pas le ranger, ô non, je tenais bien à ne pas finir dans le noir pour ça. Le moment où je serais complètement dans le noir ça devait être quand ma batterie serait vide. Bloqués dans un ascenseur en plus d'être le noir, voilà, c'était la total. « Ce n'est pas parce que je suis en panique que je vais rentrer dans ton petit jeu. Tu vois très bien de quoi je parle Jorden. » J'avais dit ça d'une façon toujours douce, je ne voulais pas qu'il pense que je commençais à m'énerver. Ce n'était pas le cas, j'avais même souri sans m'en rendre compte. Ce n'était un par large sourire, mais celui d'un coin de bouche.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA EmptyJeu 26 Mar - 23:55


« Relax Max’! C’est juste une panne d’ascenseur. On ne va pas crever. » lâcha-t-il alors qu’il sentait bien que sa remarque précédente n’avait pas eu d’autre effet que d’inquiéter un peu plus Olivia. Il fallait vraiment qu’elle se détende. Dans quel monde vivait-elle pour n’être jamais restée coincée dans une cabine d’ascenseur? Pas le même que Jorden visiblement. Ou peut-être était-ce lui qui avait la poisse avec ces trucs-là et qui se trouvait sans cesse au mauvais endroit au mauvais moment. M’enfin tout de même, du haut de ses vingt quatre ans Olivia avait déjà bien dû être bloquée une fois ou deux, non? « C’est ta première fois? » Il ne voulait pas se montrer insensible à son angoisse, au contraire, mais il avait du mal à voir en quoi cela était particulièrement inquiétant. Ce n’était pas non plus comme si l’apocalypse les attendait au dehors. Ils finiraient bien par en sortir un jour, ce n’était pas comme si personne ne remarquerait qu’un ascenseur de l’université était en panne, surtout avec la tonne de paresseux qui l’utilisent chaque jour au lieu de prendre les escaliers et de se muscler les mollets. Tiens d’ailleurs, dans la catégorie « Tout le monde s’en fout » je demande l’info inutile du jour! À ce qu’il parait si on monte les marches sur la pointe des pieds et deux par deux, on peut perdre jusqu’à vingt calories par étage. Jorden avait lu ça dans le Cosmopolitan du mois dernier. Hé, il faut bien s’occuper comme on peut dans la salle d’attente du médecin. « Je te dis que ça m’arrive souvent et je suis encore là, tu vois il n’y a pas de soucis à se faire. » Il haussa un sourcil, ce qu’elle ne pouvait pas voir dans l’obscurité. « Enfin, sauf si les câbles lâchent et que la cabine chute jusqu’en bas avec nous à l’intérieur… Là je garantis pas que nous nous en sortions parfaitement intactes. Mais bon, faudrait être sacrément malchanceux. » Il eut un petit rire ironique. « Au fait, c’est pas aujourd’hui vendredi 13? » À nouveau ce petit rire qui se fit entendre dans la cabine d’ascenseur. Il ne devrait pas, mais jouer avec les nerfs d’Olivia avait toujours été sa faiblesse. Il ne pouvait pas s’en empêcher, déjà lorsqu’ils étaient ensemble. « C’est bon, je plaisante. » poursuivit-il avant d’aller enfoncer ses mains au fond de ses poches. Lui-même avait ses propres angoisses, il n’aurait pas aimé qu’Olivia s’en serve contre lui si la situation avait été différente. Franchement ce n’était pas très gentil de la taquiner ainsi, surtout qu’il s’agissait sans doute de la plus longue conversation qu’ils avaient entretenu depuis leur rupture. Et encore! À l’époque leur relation s’était achevée sur une multitude d’engueulades composées essentiellement de cris incompréhensifs et de verres brisés. Une vraie conversion, ils n’en avait pas eu une seule depuis des lustres. C’était d’ailleurs tellement loin qu’il n’en avait aucun souvenir. Par contre, il se souvenait avec délice du sex appeal d’Olivia quand elle était hors d’elle, plus énervée que jamais… Ah bon sang! Voilà qui était un agréable souvenir. Ce qu’elle était attirante quand elle lui criait dessus avec son flot de reproches! Il s’en rappelait comme si c’était hier. D’ailleurs combien de fois avaient-ils recollé les morceaux avec une bonne vieille partie de jambes en l’air après une grosse engueulade? Beaucoup trop pour pouvoir les compter, voilà combien! « Si je peux faire quoi que ce soit pour te détendre, dis-le moi. » ajouta-t-il avec une pointe de séduction dans la voix. Il ne perdait jamais une occasion de se montrer charmant, pas même avec une ex. Justement, après quelques instants d’un silence plus ou moins gênant, Olivia se mit à lui sortir des excuses. « Peut-être bien que je sais ou peut-être que je n’ai pas l’esprit assez perspicace pour comprendre… Va savoir! » Il avait envie de l’entendre répéter qu’elle était désolée, et si elle pouvait finir sa phrase ce serait parfait. « Et puis d’abord, on ne s’excuse pas soi-même, ce n’est pas très poli. » Pourquoi diable ne pouvait-il pas simplement fermer sa gueule et accepter les excuses qui avaient sans doute écorchaient la bouche de la jolie blonde. La connaissant, si elle le disait c’est qu’elle le pensait vraiment, mais étant donné le comportement de Jorden elle regretterait sans doute cette main tendue qu’elle venait de lui offrir. « Par exemple, moi je pourrais dire: « Olivia, je te prie de bien vouloir m’excuser pour mon comportement de gros con égoïste et pour la manière dont notre relation s’est terminée ». C’est facile, tu vois?» C’était aussi et surtout un moyen pour lui de lui présenter des excuses à son tour. Après tout, ils avaient chacun leur part de responsabilité dans l’histoire. « Ceci étant dit, ça remonte à tellement loin tout ça que je pense qu’il y a prescription. Je suis pas sûr qu’on ait encore besoin de se dire pardon, tu crois pas? » Il retira ses mains de ses poches et alla en poser une sur l’épaule de la jeune femme. « Nous étions jeunes et insouciants. C’est tout. Maintenant on est un peu plus vieux, toi t’es légèrement plus canon qu’avant et moi… Et bien moi je suis toujours aussi con en fait, mais je me soigne.» Il eut un nouveau rire qui ne dura que quelques secondes. Il pensait chacun des mots qu’il venait de prononcer, et si elle avait bien écouté, elle avait sans doute entendu l’espèce de compliment qu’il venait de lui faire.
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Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Empty
MessageSujet: Re: Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA EmptyVen 27 Mar - 19:59


Houston, we have a problem 2
Jorden & Olivia
Comment je pouvais me relaxer dans une t-elle situation ? Personne n'avait le contrôle des événements, et ça me terrifiait. Des petits accidents, il en arrive tous les jours, merci, je suis au courant. Mais un accident anodin peut très vite devenir grave. Alors Jorden pouvait rester zen, mais je n'allais certainement pas en faire autant. J'en étais incapable de toute façon. Je n'avais même pas envie de lui répondre, ça réflexion ne m'avait pas du tout plu, mais j'avais préféré garder ça pour moi. Machinalement, je m'étais mise à me mordre l'intérieur de mes lèvres, comme je le fais à chaque fois quand quelque chose ne me plaît pas. Il sait que j'ai cette manie, mais l'obscurité cachait le fait que je perdais vite patience. Je n'ai jamais été très douée pour prendre sur moi. Ça dure cinq, dix minutes, et après ça éclate. « Bingo ! Je n'ai jamais aimé ces machines, elles sont imprévisibles. » Comme si ça arrivait à tout le monde de rester coincé dans un ascenseur. La probabilité devait être faible, même infime, je dirais. « La preuve. » avais-je dit sur un ton plutôt lasse. Je me serais bien passé de cette expérience, et faire encore partie de cette population qui n'a pas eu le malheureux de vivre cette situation. J'espérais que ce soit la première et la dernière fois. Je m'étonnais un peu que Jorden reste calme, j'aurai pensé que ça l'aurait agacé et qu'il aurait dès le début commencé à appuyer sur tous boutons. S'il n'était pas là, et que je ne me trouvais pas au fond de la cabine, mais juste devant les portes, s'est ce que j'aurais fait. Ça n'aurait rien arrangé, mais machinalement, j'aurai fait ça pour avoir bonne conscience et me dire qu'au moins je ne serais pas restée les bras croisés en attendant le déluge. Et voilà qu'il avait commencé à me raconter des horreurs pas possibles et à rire à sa propre blague. S'il n'allait pas mourir dans une chute d'ascenseur, il était fort probable qu'il y laisse quand même ça peau dans cette panne. Je n'étais pas d'humeur à rigoler sur des choses comme ça, étant donné que c'était le scénario que j'avais en tête. « Ahahah, tu es toujours aussi drôle. » J'avais envie de lui taper dans l'épaule, comme j'avais l'habitude de la faire pas le passé quand il se prenait à me taquiner. Seulement, il avait raison sur une chose, on était bien un vendredi 13, et j'espérai fortement que d'autres mésaventures ne nous arrivent pas. « J'espère bien que tu plaisantes, car s'il nous arrive quoi que ce soit je te tiendrai personnellement responsable d'en avoir parlé à haute voix. » J'avais souri tout en secouant la tête. Je n'étais pas superstitieuse, même dans les moments les plus pesants. Je pense que les choses arrivent quoi qu'il arrive et que personne ne peut les contrôler. Ce n'est pas un vendredi 13, un chat noir, une échelle, un miroir brisé qui va me dire que ma journée va être pire que les autres. Il nous arrive des pépins quotidiennement, sauf qu'on ne les prend pas tous tant à cœur. Il y avait longtemps que je n'avais pas ''rigole'' avec lui. Si longtemps que je ne me souvenais même pas de quand datait la dernière fois. Cela remontait à des années bien entendu, mais c'est certainement l'un de ses bons moments passés avec lui que j'ai oublié au profit des mauvais que j'aurai préféré supprimer. Pour une raison que je ne peux expliquer, j'avais enlevé tous très bons souvenirs en sa compagnie pour ne garder que ceux destructeurs. C'était probablement la façon de me protéger et de me dire que je n'avais rien à regretter sur le moment. J'étais convaincue d'avoir eu des bons instants avec lui, même des très bons au début de notre relation. Il n'était pas question d'amour, mais d'une complicité particulière. Je ne me souvenais même plus de ce qui m'avait attiré chez lui. Son caractère, sa gueule d'ange ? Je crois que c'était un tout, mais j'étais loin d'être sure. Et voilà qu'il me parlait avec sa voix de séducteur. C'était tout de même gentil venant de lui de me dire qu'il était là pour moi, mais ça m'avait fait rire. « J'en prends note. » Là, j'aurai pu me passer de lui dire ça, et de me pincer les lèvres au passage. J'étais heureuse qu'il ne voie pas ma tête à ce moment-là, je méritais juste de me donner des baffes. Même après des années sa foutu façon de parler avait toujours un peu effet sur moi. Voilà que je me souvenais ce qui m'avait plu chez lui : sa voix.

Alors que mes excuses m'avaient arraché la langue, il était en train de me faire un monologue sur le fait qu'il était peut-être au courant ou peut-être pas. Non, mais, il voulait vraiment jouer avec mes nerfs. Il savait très bien que je savais qu'il savait -phrase peu correcte- de quoi je lui parlais. Je ne voulais pas m'étendre sur le sujet, mais juste lui dire que j'étais désolée sur ça. Je ne voyais pas la nécessité de lui rappeler tout ce qui avait été mal, il savait tout ce que j'avais fait, il était là pour en subir les conséquences. « Merci, pour ce cours de politesse, j'en avais cruellement besoin visiblement. » avais-je dit sur un ton sec. Désolée, mais là, je ne pouvais pas ne rien dire. Je venais de faire des excuses, alors que j'en étais pas obligé, même pas du tout, et voilà comment il les prenait. Non, ça ne passait pas cette réflexion. Je l'avais même encore en travers de la gorge, jusqu'au point que ça me titillait les neurones. Bien que je m'étais dit que j'allais prendre sur moi, je sentais que ça allait vite partir en sucette. J'avais un taux de saturation très peu élevé, et en une phrase, il avait réussi à étreindre ce niveau. Alors qu'il faisait un exemple de comment j'aurais dû m'y prendre, il faisait passer un semblant de message, à sa façon, il faisait des excuses. Je n'étais pas d'humeur à les accepter de si bonnes manières. « Et moi, je dirai sans faire de chichi :  « Merci Jorden, ça n'a pas dû être facile de t'excuser, et je les accepte cordialement. » » J'avais passé ma langue sur mes dents, et regardé le sol. Je ne voulais pas être trop méchante dans mes dires puisque lui aussi venait de faire ses ''excuses''. Je n'ai jamais aimé sa façon de tout savoir sur tout, ça m'a même toujours énervé au plus profond de moi. Mais il avait raison sur une chose. Cela remontait à tellement loin tout ça, mais j'avais besoin de dire ces petits mots fort rares. Je les pensais vraiment, et il y a longtemps que j'aurai dû les faire. Il avait posé sa main sur mon épaule, et mon regard avait quitté le sol pour le regarder droit dans les yeux. « Peut-être que tout ça remonte à loin, mais elles sont sincères. Alors prescription ou pas, il y a longtemps que j'aurai dû te le faire. » J'étais convaincu de ce que je disais, et c'était certainement le seul moment pour les lui présenter. « Légèrement plus canon ? Tu rigoles ? Ça se voit qu'on est dans le noir, tes yeux te jouent des tours. » Un petit rire, c'était échappé de ma bouche alors que je lui souriais. Il m'avait fait un compliment sans même que je lui demande quoi que ce soit. Sans même s'en rendre compte, il était moins con qu'avant. Jamais il n'aurait fait ça auparavant. « Peut-être pas aussi con qu'avant. Y a encore des progrès à faire, mais tu es sur la bonne voie, je pense. » Je ne pouvais faire un compliment absolu, là, j'en étais totalement incapable. Il ne fallait pas trop m'en demander non plus. Finalement, ce n'était pas si affreux que ça d'être enfermé avec lui. Je pensais qu'il y aurait eu un blanc pendant tout le long et qu'on se serait snobé comme on avait l'habitude de faire.

Emi Burton
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