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we survived nuclear seasons. ( lysa )

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MessageSujet: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyJeu 2 Avr - 20:53

"I can feel it, inside of her soul"
When you go please don’t leave your love in the sun my heart would melt away in the night with your twisted tongue when you drop the bomb I'm blown away cause I, refuse to hide in the page of the story I, come out the box I won’t say I’m sorry we in the nuclear seasons, in the shelter I survived this road we in the nuclear seasons, summer lovin' in the backseat gone now I'm facing this on my own 'cause you tasted the blast and it shook your bones I'm a warrior all alone, in the field of lies, I won’t go home cause I, didn’t burn my skin in the blaze of glory, I, come out your hands I won’t say I’m sorry. charli xcx.


Il était là. Son sourire, ses yeux rieurs, ses petites fossettes qui faisaient craquer les filles. Son envie de la serrer dans ses bras, son désir de ravager son corps durant la nuit durant, ses pulsions d'hommes amoureux jaloux. Xavier regardait les filles comme des bonbons, mais il la regardait elle comme son trésor. Précieux, rare et irremplaçable. Son regard était happé par le siens, ses bras retrouvaient directement leur emplacement au creux de ses hanches. Lysa était enfin avec lui et il n'attendait plus rien de la vie. Du moins, à part un bon salaire, une belle carrière, des enfants, une maison qui dépasserait celle de Zadig, Roman et Isay, ainsi que Aiden. Bref, il voulait le beurre, l'argent du beurre, la crémière et la ferme, ainsi que le pré avec les vaches pour le lait. Il voulait tout, toujours tout. Encore et encore plus. Son plus grand défaut. Son envie de tout, tout de suite, tout et encore plus. Lysa le lui reprochait souvent, quand son petit appartement qu'il avait depuis près d'un an avait une avalanche de console, des bouquins, de travaux à cause de la cuisine qui était refaite tous les mois. Bref, il devait y avoir du changement. Surtout depuis que Milena avait du partir en hôpital psychiatrique à cause de petits soucis. Xavier, ce grand jeune homme de vingt-cinq ans qui était assez indépendant financièrement, surtout depuis son travail chez GQ et Abercrombie. Le début de l'année deux mille quinze avait été dur pour lui. Ainsi que pour sa désormais petite amie. Leur bébé, le précieux petit bébé qu'ils avaient conçus à deux et qui avait été la cause de nombreuses disputes. Durant quelques mois, il y avait eut un lien entre eux, une connexion. Car malgré les disputes, les doutes, les questions, Xavier et Lysa s'aiment. Encore aujourd'hui, lorsque tard dans la nuit, ils se blottissent l'un contre l'autre, ils savent que ce n'est pas le vent froid qui les parcourt qui est l'origine de leur besoin de tendresse, d'attention. C'est ce petit bébé, fragile. La perte a fait Xavier péter un plomb. Littéralement. Cure de désintoxication pour le russe. Depuis la rentrée, il avait fait en sorte de garder le sourire et la tête haute mais ce qu'il faut savoir c'est que le jeune homme n'a jamais été détaché de la drogue. La cocaïne, il en prend tout le temps en soirée, c'est son carburateur, mais en dehors aussi. Examens, stress, problèmes psychologiques, personnels. Il a accumulé énormément de chose dans sa jolie petite tête et son seul moyen de tout laisser partir était de tracer une ligne sur la table de cette poudre blanche au goût sucrée et doux. Il n'a jamais rien dit à personne et même Lysa ne l'a jamais su, mais son addiction s'est amplifiée au cours du temps. Il a essayé d'arrêter quand il a appris la grossesse de Lysa mais il n'a jamais su arrêter. Après la fausse couche, il a passé trois mois en cure de désintoxication et a rechuté une seule fois. Une seule et unique rechute car la douleur était trop forte. Il n'était pas encore avec Lysa, leur relation était un bel échec et sa mère, Alicia, celle qui l'a élevé comme son propre fils alors qu'il n'était que le bâtard que son père avait eut avec une prostituée dans les rues de Moscou. Et pourtant, elle a toujours été la personne la plus importante dans sa vie. Quand il était adolescent et venait de découvrir sa bipolarité, elle le calmait d'un geste de la main, d'un baiser sur le front, d'une caresse sur la joue. Lysa connaissait ses gestes à présent et avait prit le relais. Il n'empêche, durant le mois qui a suivit, Xavier a suivit son traitement à la lettre et a apprit à contrôler les pulsions qui le dirigeait auparavant. Son psychiatre a été d'une grande aide, sa mère, son père, Lysa, ses cousins, sa famille, son entourage. Il a réussi à s'en sortir et à présent, dans cet immense salon encore vide de meubles, il faisait face à la femme qui avait été la cause, l'origine, la solution, le trésor derrière tout un tas de problèmes et de doutes, de remise en question et de colère, mais aussi d'amour et d'amitié. « Bon, faut qu'on arrive à finir la chambre avant ce soir si on veut pouvoir dormir dans un lit, tu ne penses pas ? » Et bien d'autres choses encore bien sur. Lui déposant un léger baiser sur le front, il partit vers le camion qui contenait la plupart de ses affaires à lui, possédant son propre appartement et ne supportant pas de vivre avec les meubles de quelqu'un d'autre. Il avait essayé durant cette année à alterner entre sa chambre à la confrérie omega et son appartement, il n'avait juste pas réussi. Il se remémorait chaque jour qu'il n'était qu'un raté et ses crises là bas étaient plus soutenu, régulière. En habitant avec Milena, il arrivait à se calmer plus souvent. L'un comme l'autre dans leur folie destructrice, s'aidait comme des frères et sœurs, se calant dans leur canapé en cuir noir, un verre de vin rouge dans la main, et un bon film devant lequel se perdre pendant des heures. Parfois, Xavier trouvait Milena dans son lit, en attente d'un câlin amical, une simple embrassade dans laquelle lui comme elle trouverait un peu de réconfort. Milena n'avait jamais suspecté l'addiction de Xavier, cachant bien sa drogue et les petits signes de manques quand il s'était forcé à ne plus en prendre durant un mois. A épisode régulier, il s'était presque guéri jusqu'à retombé dans sa maladie, mentale et physique. Ce mois là, il perdit son bébé. Ses mauvaises pensées dans un coin de sa tête, il essaya de monter un lourd carton dans la chambre de la maison. Une simple maison à deux étage, les murs blancs attendant un peu de couleur. Le carton posé, le lit à peine monter, il regarda le chantier en face de lui qui attendait qu'un bel homme s'en charge. Lysa dans la mansarde de la porte, son petit corps frêle et fragile appuyé dans le cadre blanc. Xavier n'arrivait pas à croire qu'ils étaient enfin ensemble et pourtant. « Tu sais qu'il faut qu'on s'y mette pour le lit si on veut pouvoir y dormir ce soir. Mon appartement en ville est vide à l'heure actuel. » dit-il en la regardant avec des yeux unissant douceur et luxure. Elle savait très bien que ce n'était pas qu'une nuit de sommeil qui l'attendait si le lit était monté avant la tombée de la nuit. Douche, cuisine, chambre – les trois que comptaient la maison – tout allait y passer. Xavier était peut-être en couple dorénavant mais il n'avait pas perdu ce qui faisait de lui ce gars dont toutes les filles se vantaient d'avoir eut dans leur lit. « Viens ici, j'ai un secret à te dire. » l'amadoua-t-il avec une voix douce. Les yeux de Xavier la dévorait presque du regard, impatient de sentir ses lèvres sur les siennes. Lysa avait beau connaître Xavier par cœur, son côté romantique et amoureux, elle ne connaissait pas. Quelques mois qu'ils étaient ensemble, de nombreuses nuits partagés, de la passion et de la douceur, et pourtant, il arrivait encore à la surprendre. Son côté doux et amoureux, cette lumière au fond de ses yeux qui laissait entendre que le jour ne perdait sa couleur qu'à ses côtés car il préférait la regarder elle que de voir le jour se lever. De sa bipolarité venait une folie des grandeurs, que ce soit dans sa vie ou dans ses sentiments. Il voyait tout en grand et les sentiments qu'il avait pour elle étaient extrapolés au delà de son imagination.
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyMer 29 Avr - 10:04

"I can feel it, inside of her soul"
When you go please don’t leave your love in the sun my heart would melt away in the night with your twisted tongue when you drop the bomb I'm blown away cause I, refuse to hide in the page of the story I, come out the box I won’t say I’m sorry we in the nuclear seasons, in the shelter I survived this road we in the nuclear seasons, summer lovin' in the backseat gone now I'm facing this on my own 'cause you tasted the blast and it shook your bones I'm a warrior all alone, in the field of lies, I won’t go home cause I, didn’t burn my skin in the blaze of glory, I, come out your hands I won’t say I’m sorry. charli xcx.


Il y a des choses faites pour être changés dans une vie. Des actes, actions, événements qui surviennent pour une raison bien précise et qui, nous aiderons à avancer d'une façon ou d'une autre. Chaque épreuve, chaque acte douloureux nous aideront d'une manière ou d'une autre à avancer et évoluer dans notre vie. Seule dans l'énorme pièce vide qui leurs servira probablement de salon par la suite, notre belle Lysa fixe un point invisible au travers de la grande baie vitré d'où se déverse délicieusement les rayons doux et chaleureux du soleil de printemps. Depuis plusieurs semaines désormais, elle a tendance à se perdre dans ce genre de contemplation. Elle qui n'a pas pour habitudes de réfléchir trop longtemps à un même sujet pour respecter son état d'esprit « antis prise de tête » ; la voilà aujourd'hui à sentir une seule et même pensée infecter et contaminer ses pensées. Comme une maladie incurable, tel un virus, les remords et autres regrets ne cessent de la hanter. Machinalement et sans qu'elle ne s'en rende forcément compte, ses pieds la portent sur le petit banc en pierre ornant le jardin de tulipes, pour lequel la danseuse avait eu un véritable coup de coeur. Le soleil tape sur sa peau rosé et se reflète dans ses cheveux couleur or. Dans son dos, elle sent la chaleur familière des rayons de la boule de feu jaune mélangés aux caresses douce d'un léger vent de saison. Sa main, tremblante se pose sur la surface de pierre rugueuse et froide du banc. Elle s'y assoit, remontant au passage les pans de son long gilet en laine le long de ses hanches. Elle aimerait réussir à passer au-delà de ses peurs et ses angoisses, elle aimerait réussir à chasser les idées noires de ses pensées. Elle aimerait surtout réussir à exprimer ce qu'elle ressent réellement, réussir à extérioriser sa joie et son bonheur d'enfin partager sa vie avec Xavier. Celui qu'elle a attendu pendant plusieurs années. Celui dons elle était amoureuse, pour qui elle a eu un véritable coup de coeur sans jamais réussir à se l'avouer entièrement. Alors qu'elle subit jalousie et critiques des autres filles depuis de nombreuses années, lui voilà désormais une excellente raison de délier les langues et faire baver les vipères. Le jeune homme a toujours eu pour réputation de mettre de nombreuses femmes dans son lit, bien avant de n'être amoureux de Lysa il avait enchaîné les conquêtes, fortifiant sa réputation de fils à papa accro à la luxure et aux belles femmes. Celles qui ne lui tapaient pas dans l'oeil, quant à elle ne pouvait que jalouser la seule et unique femme qui partage sa vie depuis des années dans le rôle de meilleure amie : Lysa elle-même. De la jalousie mal placé qui a quelques fois rendu folle la jeune blonde qui ne demandait, à l'époque, que de passer du bon temps avec le jeune garçon. Aujourd'hui, et à force de patience, on lui a enfin accordé une véritable raison d'être jalouse de sa petite personne. Visiblement elle est la seule et unique femme à avoir pu conquérir le coeur du joli blond. Petit à petit, et bien qu'elle pensait être la seule à connaître la véritable personnalité de Xavier, Lysa a appris que l'on peut être totalement différent avec une même personne lorsque la relation en elle-même s'en trouve changé. En effet, le Xavier qui lui faisait face en tant que meilleur ami n’a rien à voir avec celui qu’elle connaît désormais en tant que fiancé. Son côté amoureux et romantique n’avais jamais sauté aux yeux de la jolie blonde jusque-là et cela l’impressionne toujours de le voir sous ce nouvel angle. Toujours assise sur son banc en pierre, elle fixe un nouveau point invisible sur le sol. Machinalement, une main se porte à son ventre. Un ventre qui aurait dû être arrondit. Un ventre qui devrait contenir la vie. Seulement voilà, nul n’est censé ignorer la fausse couche spectaculaire de l’Italienne il y a quelques semaines de cela lors de son dernier bal de promos à l’université. Sans doute une façon de clôturer, un peu tragiquement, ses années d’études supérieures. Une perte qui a fragilisé son mental, ainsi que son moral déjà bien chancelant. Cela dit, et contre toute attente, cette perte n’a pas fragilisé le couple qu’elle forme avec Xavier. Au contraire même, bien qu’il voulait garder l’enfant il a réagi de la plus douce et meilleure façon possible. Du moins aux yeux de la blonde. Il est là, toujours prêt à la soutenir et la rassurer. Un comportement qu'elle ne peut qu'apprécier malgré ses propres doutes personnels. Une chose est sûre ; bien que ce fut compliqué, elle est aujourd'hui sur et certaines de ses sentiments envers le fils Cavendish et inversement... Au loin, et le sortant de ses pensées les plus profondes ; Lysa entend Xavier s'énerver et passer ses nerfs sur de malheureux cartons qui ne lui ont, très certainement, rien fais ! Un sourire gêné aux lèvres, elle se dirige vers le dit bruit croissant au passage ses bras musclés contre son abdomen. Dans la pièce designer comme leur futur chambre à coucher, Xavier commence à s'impatienter. Amusée, Lysa lui adresse un large sourire, son impatience le fait toujours aussi rire. Pour certaines choses, Xavier Cavendish sait se montrer adulte et responsable, pour d'autres il reprend ses petites habitudes d'enfant pourri gâté, une éducation aux antipodes de celle de Lysa. Cela dit, elle ne peut pas le blâmer étant donné son cercle familiale assez particulier.. « On va s'y mettre, t'impatiente pas. » lui dit-elle, s'armant de sa légendaire douceur. Elle se penche pour ouvrir un cartons et retiens une grimace lorsqu'elle sent la douleur fantôme de son ventre. « Au pire tu sais, une couverture et quelques coussins par terre cela fera totalement l'affaire » face à un Xavier qui commence à s'agacer, elle ne peut que s'armer de son charme et d'une de ses plus grandes qualités : l'humour. Depuis plusieurs années, elle a appris à gérer les crises du jeune homme, elle sait comment le calmer et contrairement à avant elle n'en a plus peur. Un coussin en main, elle s'approche de beau blond, répondant à sa demande. Elle s'embrasse alors tendrement, oubliant pour quels temps ses doutes et ses peurs...
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyVen 1 Mai - 20:07

Une maison. Une famille. Un avenir. Xavier avait réussi à avoir deux sur trois. Son avenir était là, il se voyait continuer sa route, ouvrir son propre laboratoire ou cabinet, être reconnu, apprendre à être lui, et non pas une sorte de farce dont le monde pouvait se moquer. Sa maison, il l'avait. Première parmi un nombre d'autre qui ne va cesser d'augmenter. Il se voyait bien avoir un appartement à Paris , un penthouse à New York, un loft à Vegas et une villa à la plage de Rio. Sa famille ? Il y travaillait encore. Lysa était celle qu'il voulait, celle qu'il voulait voir porter ses enfants et les aimer avec elle au delà de l'imaginable. Mais pour le moment, ils devaient affronter leur démon. Comme tout un chacun. Le russe n'arrivait pas à comprendre comment son père avait pu tromper sa mère un nombre incalculable de fois la journée, rentrer le soir et lui dire « je t'aime » sans aucuns soucis. Il ne se voyait avec personne d'autre. Son corps et son cœur appartenaient à la blonde, depuis un bon moment déjà. Il rentrait le soir avec cette peur au ventre de la voir partie et partait le matin avec l'angoisse du soir. Irrationnel, incompréhensible. Son psychiatre lui disait qu'il avait un soucis de confiance. Que ce soit en lui, ou envers les autres. En même temps, durant plus de vingt ans, l'homme qui se disait son père avait menti à sa famille entière, laissant son fils flotter dans un flou total et sa femme vivre dans un mensonge. Xavier avait réussi à s'en sortir pourtant. Mais son passé et son éducation le suivaient à la trace, le laissant dans ce bourbier de mensonge sanglants et vraiment pas beau. Ses origines, ils les connaissaient à présent. Mais le dire était une toute autre affaire. Pour le moment, il n'y avait que Lysa qui était au courant et juste car ce soir là, il était beaucoup trop sous l'influence de la drogue et de l'alcool pour mettre un filtre à son débit de parole. Dans la chambre principale de la maison, ses cheveux dans un désordre sexy et son esprit ailleurs, il essayait de monter le foutu meuble qui servirait de lit à sa belle et lui pour la nuit. Ses talents de bricoleurs étaient à revoir pourtant. Des gémissements et des grognements impatients répondaient à ses efforts minables de construire quelques choses avec ces foutus visses et des petits bouts de caoutchoucs bleus et rouges. En voyant pourtant sa petite amie dans le cadre de la porte, il essaya de reprendre bonne figure et passa une main dans ses cheveux en batailles afin d'y mettre un peu d'ordre. C'était peine perdue. Elle vient l'aider et se baisse pour lui ouvrir un carton. Elle essaye de cacher la grimace de douleur mais Xavier le voit. Il s'inquiète. Beaucoup. Mais aborder le sujet à présent serait malvenu, surtout vu les circonstances. Ils démarrent une nouvelle vie alors il vaudrait mieux laisser l'ancienne au placard, la laisser tracer sa route. « Hors de question que l'on dorme à terre, Blondie. Et puis quoi encore ? T'as déjà vu un Cavendish dormir à terre ? » Il rit de sa remarque lui même car il se souvient très bien d'un soir où il avait trop abusé sur la bouteille et s'était retrouvé allonger sur le tapis de sa chambre d'adolescent à Londres car trop bourré pour atteindre le dudit lit. Ou un jour quand Lysa avait eu besoin de lui et il s'était attardé dans la maison de la blonde un peu trop tard. Ne voulant pas le risquer à sortir seul aussi tard le soir, elle lui avait sommé de dormir chez elle. Seul le tapis était disponible. Son sourire se plaqua sur les lèvres roses de la jeune femme avec plaisir, laissant ce doux souvenir d'une vie antérieur se faner dans son esprit. Ce Pierre-Xavier était d'un autre temps, d'une autre époque. Il n'était plus ce jeune homme qui sortait de chez lui avec déjà une bonne avance sur tout le monde. Il était un jeune chercheur contre l’Alzheimer et la bipolarité dans un grand laboratoire pharmaceutique. Il n'était plus le mec volage que toutes les filles de l'université se faisait sur la banquette arrière d'une Lamborghini. Il était le petit ami de Lysa Dickens et fier de l'être. Xavier avait changé ? Non. Pas d'un poil. Le Xavier célibataire était celui qui ne se fout de rien. Le Xavier en couple et amoureux était différent. Plus lui. Moins en apparence et plus en réalité. Lysa était souvent surprise de son comportement, son attitude, ses manières. C'est seulement que le jeune homme n'avait jamais été dans ce genre de situation, où il n'y a pas que lui qui compte mais aussi l'autre, elle. Alors oui, Xavier était différent, mais il n'avait pas changé. Il montrait juste une autre partie de lui, une partie que seul une personne ou deux au monde pouvait voir. Les lèvres sucrées de la jeune femme le tentait tellement qu'il ne put s'en détacher avant un bon moment, alors que le souffle lui manquait cruellement. Il aurait pu rester ainsi toute sa vie durant. Se détachant lentement d'elle, il posa sa main sur elle et l'installa confortablement au milieu du bazar qui régnait en maître autours de lui entre ses jambes. Le dos de la jeune femme se fondait parfaitement sur son torse dur et ferme. Il encercla la jeune femme de ses deux bras musclés, sa tête posée sur son épaule. Il aimait quand ils étaient ainsi, calmes, sereins, persuadés qu'ils le seront encore pour un moment. « Si une personne m'avait dit que l'on serait ensemble aujourd'hui, je l'aurais frappé. » Et il ne rigolait pas. Il y a un an, ils étaient dans une bataille pour une confiance perdue par sa faute, pour des sentiments inavoués et inavouables, pour des histoires qu'ils semblaient si futiles à présent, si insignifiantes. Entre Eileen, Grace, Charlotte et Briséis, des femmes qui ont fait obstacles à leur réunion et pourtant qui avait une place assez particulières dans la vie du jeune homme, il y avait de quoi se dire qu'il n'aurait pas cru un mot de ce qu'on lui aurait dit. Pourtant, sa mère le lui a dit. Alicia. Elle lui avait promis qu'un jour, il trouverait chaussure à son pied, une personne qui saurait lui rendre la part d'amour qu'il avait à offrir et dont personne ne voulait car trop difficile à gérer. Trop difficile à comprendre. « Assez parler de ça. Il est encore tôt, on pourrait profiter de chaque pièce de la maison à inaugurer ou parler de la douleur au ventre que tu as à chaque fois que tu veux te baisse pour prendre quelque chose ? » Il avait sans doute une dose immense de romantisme dans son cœur, mais son manque de tact et sa franchise des plus horripilantes étaient toujours aussi présente.
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyLun 11 Mai - 13:56


Lysa et Xavier - we survived nuclear seasons. C'est un silence de mort qui s'abat sur la pièce. Elle touchait là à l'un de ses plus beaux rêve et pourtant, elle ne peut ressentir autant de joie qu'elle le devrait. Ses prunelles claires tourné vers Xavier, elle tente de faire bonne figure tâchant d'oublier ses douleurs et ses angoisses. Lysa avait pleinement conscience de sa situation et du blocage qui s'en découlait. Elle sait à quelle point elle a dû façonner son caractère pour s'adapter à celui du beau blond. Elle sait qu'elle n'est, désormais plus que l'ombre d'elle-même , l'ombre de Xavier. Mais elle ne le regrette pas, elle s'est ouverte à lui. Elle lui à donner son coeur, accompagné de son âme. Il a, sans en être conscient, les pleins pouvoirs sur elle. En amour, Lysa n'est qu'une petite fille. Elle s'offre, glissant insidieusement son destin dans les mains du jeune homme qui aura la chance de partager sa vie. L'aînée de la famille Dickens n'as jamais connue l'amour ; elle a toujours refusé de se livrer car elle savait à quel point elle ne serait plus maitre d'elle-même à partir du moment où un homme aurait l'emprise sur son coeur. Elle disait chercher le prince charmant, mais elle avait tout simplement peur que l'on ne lui fasse trop de mal. Son coeur à déjà était meurtri par le passé.Piétiner et salit par une famille qui n'était que poudre aux yeux et apparences, mais également par Soren ; premier amour de notre danseuse et accessoirement cousin de Xavier Cavendish. Ils avaient vécu ensemble une des plus profonde et longue relation que la jolie blonde n'est jamais connue. Parfois, elle se demande encore comment serait sa vie s'il n'avait pas eu peur de la perdre à cause de la distance. Peut-être qu'elle serait encore avec le cousin du Cavendish et qu'elle n'aurait, par conséquent, jamais remarqué qu'à côté d'eux se trouvait un jeune garçon secrètement fous amoureux. Peut-être qu'au lieu d'avoir elle-même le coeur endommager, elle aurait piétiner celui du blond sans même s'en rendre compte. En amour, ont dit souvent que l'on porte des eulliéres ou bien encore que ce sentiment rend aveugle. Si ce fut son cas à l'époque où elle était encore dans le monde des bisounours, lorsqu'elle était encore la Lysa naïve et fragile ; c'est loin d'être son cas désormais. Son caractère, à la fois effacé face à Xavier mais renforcer grâce à leur relation ne peut qu'en témoigner. Elle a évolué, connue des situations et des épreuves douloureuse qu'elle ne pouvait traverser seule sans en finir complètement anéantis et perdue. Lysa aurait pu mal tourner, elle aurait pu profiter de sa "notoriété" pour qu'on l'a laisse tranquille à l'université. Elle aurait pu suivre le même chemin que sa mère et courir après l'argent pour en gagner toujours et encore plus mais ce n'est, pour elle, aucunement motivant. Elle, elle préfère de loin élever sa carrière. Elle voudrait pouvoir remonter sur les parquets de danse. Que l'on acclame son nom et qu'il soit de nouveau connu pour autre chose que pour ses histoires de famille. Lysa est talentueuse. C'est l'une des meilleure danseuse de son école. Ou du moins, elle l'était. Sa cicatrice et ses élancements à l'abdomen l'empêche de se remettre pleinement à la danse. Lorsqu'elle avait appris pour sa grossesse, elle ne voulait pas aller jusqu'au bout d'une part car elle n'était nullement prête à donner la vie et à assumer chaque responsabilité qui vas avec. Mais également pour un choix plus personnel : un choix de carrière. Combien de fois est-ce qu'elle a rêver de devenir une grande danseuse et de partager sa passion avec un public attentif et tout autant passionné qu'elle. Avoir de l'ambition, c'est l'une des qualités que lui a apporter Xavier. Lui-même qui ne fait que rêver et voir toujours plus grand, parfois même au grand désarroi de Lysa qui se trouve être un peu plus terre-à-terre que lui. Souvent, il lui parle de maison, de vacances et puis de famille. Souvent il s'emballe sur ce que serait leurs vies une fois mariés d'ici quelques années et bien souvent Lysa ne peux que sourire devant ses plans, bien qu'au fond d'elle ses plus grosses angoisses ressortent à chaque fois qu'un sujet de ce genre est abordé. Elle ne sait pas se projeter. Du moins, elle ne le sait plus. Avec le temps, elle s'est bridé. Elle a trouvé une façon de se protéger et de ne pas être de nouveau surprise ou bien déçue par la vie. Lysa fait confiance à Xavier, mais elle n'a aucunement confiance en ce que la vie lui réserve. Ils ont traversé beaucoup d'épreuves en peu de temps. Des épreuves qui les ont forger et rapprochés. De douloureux épisodes dons ils ont réussi à sortir pour se trouver une fin heureuse. Mais des épreuves qui ne sont peut-être pas entièrement derrière eux. Devenue méfiante, elle prèfère s'abstenir de tous plans sur la comètes. Cela ne veut pourtant pas dire qu'elle n'est pas amoureuse de Xavier et heureuse du tournant de leur relation ; elle a tout simplement appris à ne plus rien laisser paraître. Leur relation, aussi belle que tumultueuse n'a jamais été simple. Lysa Mailys-Rose Dickens et Pierre-Xavier Cavendish, longtemps appelé les "amants maudits" lorsqu'ils étaient à l'université, se sont considérés comme de simple meilleurs amis pendant de nombreuses années alors que tout le monde autour d'eux les croyaient et voyaient déjà fous amoureux l'un de l'autre. Souvent l'ont disait d'eux qu'ils étaient fait l'un pour l'autre mais qu'ils n'en avaient pas encore conscience. Et puis, lorsque le jeune Russe à disparut de la circulation sans donner une seule nouvelle, ni appels, ni sms, ni lettre alors que Lysa traversait elle-même une très longue et dure période, elle s'est alors rendu compte à qu'elle point il avait une importance capitale dans sa vie et dans son coeur.Elle se souvient parfaitement du tumultes de sentiment qu'elle avait alors ressenti en le voyant réapparaître le soir du bal de fin d'année scolaire en Juin dernier. Elle aurait pu le tuer, mais elle aurait surtout pu lui sauter au cou oubliant les centaines de gens autour d'eux. Joie, tristesse, fierté mal placé s'était mélangé en elle ce soir-là. A tel point qu'elle avait dû boire encore et encore pour oublier toute ses choses qui montaient en elle et lui faisait extrêmement peur. Elle se souvient également avoir vomi sur les chaussures de son petit ami, douce vengeance pour l'avoir abandonné de la sorte. Première vraie disputes qui leur a également permis de se dévoiler réellement leurs sentiments. Cela aurait pu passer et être le point de départ de leur histoire d'amour. Mais ce ne fut rien d'autre qu'un faux départ, des souvenirs dont désormais ils peuvent rire mais qui à l'époque ne faisait que chambouler et perturber Lysa. Il y a également eu la fois où, alors qu'elle tentait de contenir Xavier dans l'un de ses crises d'angoisse, elle avait appris pour sa petite aventure en compagnie de la riche héritière des Rosenbach. Elle l'avait alors planté là, à gérer sa crise, tout en refusant de lui adresser la parole durant plusieurs jours. A l'instar de la fois où il avait disparue sans laisser de trace, il avait alors ressentie l'étrange sensation qu'est de se faire tout bonnement abandonner et cette fois, par sa propre faute. Ignorant ses appels, c'est une semaine plus tard qu'il est venu la retrouver dans l'appartement qu'elle partagé à l'époque avec un colocataire Irlandais. Sentiments dévoilés, ils ont discuté avant de céder à une pulsion mal placé qui les a ensuite amenés à une des plus douleureuses épreuve de leur vie. Elle se souvient, aussi distinctement qu'elle voit les branches d'arbres remués par la fenêtre de son nouvel appartement ; de l'odeur et dû toucher délicat de la peau de Xavier sur la sienne. A l'époque, elle s'avouerait ce contact avec délectation. Mémorisant, par la vue mais également le doigter chaque parcelle de peau du jeune homme. Aujourd'hui c'est comme si leurs corps répondait à un appel passé sur onde radio. Souvent, ils n'ont qu'à s'effleurer le bras, plongé leurs regards dans celui de l'autre pour se comprendre et laisser leurs corps se remplir de désir. Un désir consumé encore et encore qui a conduit Lysa à prendre les mesures nécessaires lorsqu'elle a constater un léger retard dans ses menstruations. Elle désirait avorter, sans jamais avoir dévoilés les véritables raisons de cette envie au futur ex papa. Xavier quant à lui, c'était montré plus qu'enthousiaste à l'annonce de cette grossesse. Ce qui avait conforté Lysa dans son idée d'avorter ou au mieux abandonner l'enfant une fois la grossesse mise à terme. Ils en ont longuement discutés, pesant le pour et le contre, Lysa se laissant pratiquement convaincre par les paroles rassurantes de son amant. La nature semblait en avoir décidé autrement cela dit, puisque c'est le soir de Noël qu'elle subit une fausse couche provoquée par le stress et le déni, foutant en l'air au passage l'une de ses plus belles robes du soir. Pourtant peu superficielle, ce fut un véritable crève coeur pour la belle blonde de devoir jeter la robe en satin après l'avoir envoyé à quatre teinturiers différents. Jamais elle n'aurait cru que du sang pouvait autant tâché. « Il faut dire que j'ai eu pas mal de concurrentes ses dernières années » elle lui répond du tac au tac, encore pleine d'amertume d'avoir croisés des femmes comme Eileen, Grace, Charlotte ou encore Briseïs -l'une de ses plus proches amies -faire obstacle leur relation et foutant en l'air au passage, le peu de confiance qu'elle accordée au beau blond à l'époque. « Mais elle ne sont peut-être pas aussi doué que moi pour certaine chose » se collant à son torse tout en adoptant son air le plus coquin, elle balance ses cheveux en arrière de façon sexy avant de ne déposer plusieurs baissés dans le cou, dénudé du garçon. Elle se décolle alors, non sans garder ses yeux bleus plongé dans ceux de Xavier. Lysa n'a jamais été le genre de fille à aguicher les hommes. Elle n'a jamais eu besoin d'employé la drague avec un garçon mais elle sait qu'elle peux se lâcher en compagnie de Xavier, il l'a connait que trop bien pour savoir qu'elle ne fait que plaisanter et dévier quelques peu le sujet de sa petite personne. Elle s'éloigne de nouveau en entendant les paroles de Xavier, mal à l'aise. Son abdomen est séparé de celui de Xavier par quelques centimètres seulement, à tel point qu'en plongeant son regard dans le siens elle a l'impression de loucher. « Je préfère largement que l'on monte le lit et qu'on inaugure les pièces plutôt que de parler de ce genre de détails insignifiants » Elle sourit et glisse ses longs doigts dans les poches arrières du jean de Xavier. Elle le tire vers elle avant de déposer sa tête contre sa clavicule gauche. Bien sûr que non, ce n'est pas un détail insignifiant. Les douleurs devraient déjà avoir disparue depuis le temps et il est tout à fait normal que le jeune garçon s'inquiète de la voir ainsi, surtout que- bien qu'il tâche de le cacher- il se sent entièrement responsable de cet accident. « Alors, on se monte le lit ou l'on continue à se regarder dans le blanc des yeux ?! » elle s'accorde une moue boudeuse, fidèle à elle-même, prête à le faire céder à ses envies et désirs. En retraçant le film de leur histoire, elle a réussi à débloquer un petit quelque chose chez elle qui fait qu'elle peux de nouveau se montrer heureuse d'être enfin arrivé à avoir Xavier Cavendish rien que pour elle. Consciente que n'importe quels nanas à San Francisco est actuellement en train de la maudire silencieusement, elle dépose ses lèvres pulpeuses sur celles tout aussi douce et pleines de Xavier, lui volant plusieurs baisers au passage et l'empêchant pendants quelques longues secondes de lui répondre.

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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyMar 12 Mai - 22:31

Can you be my nightingale?
Sing to me
I know you're there
You could be my sanity
Bring me peace
Sing me to sleep
Say you'll be my nightingale

I don't know what I'd do without you
Your words are like a whisper cutting through
As long as you are with me here tonight
I'm good


~

Lysa a changé. Xavier a changé. Le monde a changé. Famille, amis, connaissance. Il n'y a pas de continuité, mais une évolution simple et banale dans les vies de ceux qui cherchent le bonheur. Pas le bonheur parfait, celui qui est digne des contes de fées et qui est éphémère. Non. Le bonheur simple, celui dont ne voit pas les conséquences sur la vie mais dont un accro remet tout en question. Xavier avait pourtant réussi à avoir un équilibre, cet équilibre précaire et fragile sur lequel reposait un poids énorme. Il se sentait enfin heureux. Simplement heureux. Il n'avait pas peur d'être défenestré par sa propre existence. Son cœur n'était pas en train de se réparer doucement avant d'être brusquement brisé encore et encore. Un cycle infini, une suite infernale de rejet, d'abandon, de blessures. Sa peau hâlé profitait des rayons du soleil sans le brûler à cause du manque dans ses veines. Il était bien. Enfin. Son passé, son futur, son présent. Il voyait tout d'un œil différent. Le garçon apeuré qui avait peur de parler à son père était loin. Le petit chétif dans la cours de l'école ne pleurait plus dans les bras de sa maîtresse. L'adolescent de quatorze ans qui s’envoie en l'air avec sa professeur de français. Le connard qui prenait la virginité de la plupart des filles de son école. L'enfoiré qui se bat derrière les bars à Londres. L'idiot qui provoque les dealers de drogues après les cours. Le fou qui ose défier son père pour son infidélité au risque de s'en prendre une. Le jeune homme qui part sans dire un mot sa meilleure amie. Il en a fait des erreurs. Il a enduré des douleurs intenses et dont la plupart des personnes ayant un demi siècle à leur actif n'ont pas imaginé, mais il est devenu fermé, cloîtré dans sa douleur. Il a refusé de l'aide. Refusé une main tendue qui ne cherchait qu'à tenir la sienne dans une épreuve difficile et douloureuse. Quand il a fait son overdose suite à la fausse couche de Lysa, lui laissant juste le temps de se remettre physiquement, il n'a pensé qu'à lui. Il s'est laissé tombé. Ce n'est pas elle qu'il abandonnait, ce n'était pas la vie qu'il laissait filé. C'est lui qu'il abandonné, son corps, son cœur, son âme. Il laissait derrière lui tout ce qui faisait qu'il était Xavier Cavendish, tout ce qui faisait son identité. Son passé, il le jetait aussi dessus de la manche. Il ne voulait, à ce moment là, plus rien à voir avec ce petit garçon qui a enduré des douleurs et des peines énormes pour un âge si jeune. Cette partie de lui, ce passé qu'il traîne comme un fardeau pire que la mort, il ne sait pas quoi faire avec. Il le hante, lui absorbe sa force vitale et le laisse tel un détritus sur le bas côté de la route. Il est son propre ennemie, sa propre faiblesse. Son attitude autodestructrice est de son propre fait. Il ne peut blâmer quelqu'un pour le pousser à prendre les décisions. Depuis qu'il partage sa vie avec la blonde, il ne peut s'empêcher d'attendre le moment où il ferait tout capoter, où son bonheur éclatera en mille morceau, où la maison qu'ils emménagent présentement sera vide ou remplie de hurlements dus à leur dispute. Il attend ce moment presque avec impatience car il sait qu'il va arriver. Xavier est ainsi, tout sauf optimiste. Joueur, rieur, blagueur, ancien toxico, potentiellement alcoolique, et amoureux d'une belle blonde. Mais par dessus tout, autodestructeur. Son entourage ne résistait pas longtemps à l'aura sombre qui l'entourait. Malgré son sourire digne d'une publicité, malgré ses yeux brillants, malgré son corps athlétique, il détruisait par sa présence, par son comportement et son attitude. Il n'arrivait simplement pas à baisser la garde, à mettre sous silence un instinct primaire. A part quand elle était là. Quand Lysa était à côté de lui, plus rien n'avait d'importance. Son passé, son futur. Rien n'était important. Il savait que parfois, on le remarquait plus, car il est de cette exubérance naturelle qui fait qu'on le voit avant tout. Que parfois, Lysa passait inaperçu par sa timidité et sa discrétion. Parfois, elle se sentait un peu mal, et n'arrivait pas à trouver un juste milieu, un équilibre. Mais Xavier essayait malgré tout à la mettre en avant, à lui laisser la scène pour elle, à la laisser danser devant les yeux admiratifs d'une foule hypnotisé par ses mouvements amples et gracieux. Lysa était la femme derrière l'homme la plupart du temps. Xavier avait bien l'intention d'inverser ce proverbe, de montrer sa femme avant lui même. Il avait fait son temps. La période universitaire où les femmes se jetaient à ses pieds était passée. Bien entendu, il était toujours aussi attirant, il avait toujours ce charme russe qui attirait les yeux plus que le cœur, mais il faisait attention à bien montrer son appartenance à une petite blonde aux yeux bleus qui avait capturé son cœur depuis bien des années. Qui avait pris son corps un soir pluvieux dans des draps qui ne connaîtrait qu'elle. Xavier voyait la blonde comme une sauveuse, une battante. Elle avait survécu à un scandale avec le plus de grâce possible, elle avait réussit à lui pardonner un nombre incalculable de faute, elle l'avait sauvée de lui même, l'avait entraînée dans sa lumière. Son cœur pur n'était pas intéressé et c'est ce qui le rendait heureux au plus haut point. Son père avait beau lui rappeler les nombreuses anciennes petites amies qu'il avait rapporté à la maison qui ne cherchait qu'un mariage de convenance pour avoir une part du pactole à leur divorce, il savait que Lysa n'était pas de ce genre. Elle était honnête, honorable, gentille, simple. Un bonheur simple. C'est ce qu'elle voulait avec une belle carrière de danseuse qu'il saurait supporté jusqu'à la fin. Si elle n'essayait pas de dévier la conversation bien entendu. « Il n'y a eu qu'une gagnante, et il y a toujours eu qu'une seule et unique gagnante. » Les nombreuses femmes qui avaient partagé un lit avec Xavier ne se comptait pas sur les doigts d'une main. Il fallait plutôt un tableau pour cela. Un compte que le russe-anglais avait perdu au bout de la quinzième. Son tableau de chasse était suffisamment remplis, comptant la nouvelle copine d'un de ses meilleurs amis, pour qu'il le remplisse encore un peu. D'ailleurs, il n'en avait strictement pas envie. Il était déjà bien assez comblé avec la blonde qui avait décidé de se la jouer sexy. « Ah bon. Montre moi alors ... » Facile de retirer l'attention d'un mec. Jouer un peu des hanches, balancer vos cheveux en mode I'm the boss, et embrasser son cou. Sur et certain qu'il en perdra les mots et ne saura même plus pourquoi il parlait avant ça. Mais Lysa n'était pas du genre à draguer, à aguicher. Elle le faisait quand les circonstances s'y prêtait mais pas autrement. Elle n'était pas le genre de filles à aguicher un homme pour le plaisir. Elle le faisait par envie, pour son désir et celui de son partenaire. Et parfois parce qu'elle ne voulait pas parler et préférait une toute activité qui les occuperaient pendant des heures. « Lysa, je sais que tu veux changer de sujet hein. Me prend pas pour un idiot. » Après réflexion, il se reprit, surtout en sentant les mains de Lysa dans ses poches arrières. Alala, la petite blonde savait s'y prendre mieux que la plupart des filles qui avaient tenté de s'attirer une nuit avec l'anglais. Il la laisse faire. Il la laisse profiter de lui. Il profite de cette attention, de ses baisers chauds, de son petit corps pressé contre le sien qui répond sans aucuns problèmes. La bouche de Xavier est emprisonné par celle de la blonde. Sa main dans ses longs cheveux, il berce sa tête avec délicatesse et tendresse. La faisant monter sur ses genoux à califourchon, il entoure son visage de ses grandes mains fortes, appréciant au maximum ce moment de pause où ils sont ensemble, deux personnes folles amoureuses l'une de l'autre et sans aucuns doutes sur l'autre mais sur eux même. Il se sépare à contre cœur des lèvres de Lysa pour y replonger, encore et encore. Il aime le contact entre leurs lèvres. Cette douceur qu'elle lui transmet par ses baisers. Ce n'est jamais brutal, bestial entre eux. Bien sur, parfois c'est plus sauvage que d'autres, mais toujours dans une tendresse sauvage, pas bestiale. Ils se contemplent durant des minutes entières avant de sauter l'un sur l'autre, se laissant emporter par leur envie réciproque. « On va finir par ne pas avoir de lit ce soir en fait. » qu'il dit entre deux baisers. Posant sa bouche épuisée contre le cou pâle de Lysa, il reprend son souffle en déposant quelques baisers entre deux. « Et puis, il y a cette conversation que tu évites à tout prix aussi. » Là, c'est foutu. Si il pensait qu'il allait avoir une nuit de baptême de chaque pièce de la maison, c'était raté. La distance qu'il y avait entre s'installa d'un coup, même si leurs corps étaient encore assez proches l'un de l'autre. « Je sais que tu ne veux pas en parler, mais je pense à ça souvent. De plus, je suppose que c'est assez handicapant quand tu veux danser. » Il ne voulait pas la priver de son rêve, de son but ultime. Depuis la première minute de leur rencontre, il savait que Lysa vivait pour sa passion. La danse la rendait libre, totalement et complètement libre. Elle dansait comme elle respirait, avec grâce et un naturel inconscient. Son petit boulot dans la boite de nuit et à l'école de danse ne suffiront bientôt plus pour la danseuse née qu'elle est. « Je ne veux pas que notre … que ton rêve soit compromis par … par ce que c'est passé. » Il n'arrivait pas à dire ces mots. Notre bébé. Deux petits mots qui sont morts depuis un petit moment maintenant mais dont la douleur se faisait toujours ressentir. Il avait demandé à un docteur ce que les douleurs qu'elle ressentait pouvait être du. La seule explication logique était une douleur fantôme, un vestige du passé qu'elle refusait d'abandonner. Et il ne savait pas comment l'aider car lui-même avait visiblement sa part à faire. Un couple est censé s'aider mutuellement, mais quand les deux sont cassés au delà du réparable, que peuvent-ils faire pour se relever ? « Lysa, regarde moi. Tu sais que je ne t'en veux pas. D'ailleurs, si quelqu'un devait être à blâmer, c'est moi. Mais je ne supporte pas de te voir souffrir. Ne serait-ce qu'un petit peu. » Il la cale entre ses jambes, la laissant se reposer sur son dos, lui offrant ce cocon qu'il espère avoir un jour avec elle. « Tu sais ce qu'on pourrait faire ? Appeler une entreprise pour monter tous ces meubles. C'est pas l'argent qui manque, et j'en ai marre de me prendre des coups de marteaux sur les doigts. » Il prend Lysa dans ses bras, la serre contre lui. Cette position est plus réconfortante pour lui que pour elle car de cette façon, il prend toute la chaleur qu'elle dégage, toute la douceur qu'elle émane. Il arrive à la protéger aussi. La protéger d'un monde qui leur veut du mal, d'un monde qui n'a pas su accueillir un jeune homme il y a vingt-quatre ans de cela, et qui ne sait pas comment il arrivera à surmonter cette douleur cuisante qui a fait place dans son cœur ce jour de bal. « En plus, j'ai des idées qui me viennent à l'esprit et qui ne sont pas négociables. » Il reprend possession de ses lèvres, lentement, doucement. Avec une délicatesse qui lui est étranger. Quand son téléphone sonne avec le nom de Briséïs et une photo de la brune avec le russe, les bras du Xavier autours d'elle. Mauvais timing.
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyJeu 21 Mai - 18:55


Lysa et Xavier - we survived nuclear seasons. Le long bras de celui qui fut tour à tour, meilleur ami, amant puis petit ami dans la vie de Lysa entoure son corps frêle et tremblant. Comme ont le fait pour bercer un enfant. C'est d'ailleurs, quelques fois, la sensation qu'elle éprouve en la présence de Xavier. Elle vit dans son ombre. Parfois même par procuration de son suces et de sa carrière. Elle ne vit que pour lui, s'oubliant bien trop souvent. Sacrifiant sa propre part de bonheur pour savourer celle du Russe. Même si elle profite du cocon que Xavier lui procure, elle rêve parfois de plus de liberté, d'indépendance. Xavier l'étouffe. Bien qu'elle se garde de le montrer ou de le faire ressentir. Jamais elle ne veut le voir souffrir et ce, même si elle doit elle-même brider quelques aspects de sa personnalité. De nature assez solitaire et indépendante, Lysa à toujours aimer bouger, se dépenser et voyager. Plus jeune, elle attendait avec impatience les voyages programmés par ses parents. Et si leurs rapports ne s'étaient pas dégradés, elle suivrait sans doute encore leurs traces à l'heure qu'il est. Mais voilà, à partir du moment ou sa vie à fusionner avec celle de Xavier, elle est devenue pile poil ce qui l'a rebuter le plus chez sa mère : la femme parfaite. Au contraire de Madame Dickens, Lysa a tout de même une activité. Bien qu'elle ne se présente pratiquement plus à son poste, elle est tout de même salarié à mi-temps dans une boite, où elle aime danser et où elle passe de très bons moments. Mais cette vie, devenue routine, comment quelques peu à la lasser. Certes, ils viennent juste de s'installer et sont tout de même ce que l'on peut appeler un jeune couple. Et pourtant, ils sont déjà dans une routine qui pourrait déranger Lysa. A vrai dire, même si c’était douloureux et fastidieux à vivre, elle préférait presque lorsque le jeune homme était instable. Lorsqu'elle avait peur de voir leurs vies basculer du jour au lendemain. Xavier à toujours sa part d'ombre. Cette part qui a attiré Lysa autant qu'elle l'avait apeuré. Finalement, c'est ce petit truc en plus qui pimentait leur relation. Sous ses airs, elle aime le danger et aimerais chambouler les habitudes. Au premier abords, on pourrait croire qu'il est facile de ranger Lysa dans une case, de l'emprisonner dans un des tiroirs de la société. Mais à y voir de plus près, on découvre finalement une jeune femme bien plus complexe, bien plus cérébrales qu'il n'y parait. Certes, il lui arrive de céder à des pulsions et d'agir sans avoir réfléchis aux conséquences, comme lorsqu'elle à sautait le pas avec Xavier par exemple. Cette nuit pluvieuse, où elle voulait simplement que leur disputes cesse. Tout simplement pouvoir se glisser dans ses bras et ne plus avoir à se justifier ou s'expliquer. Elle voulait que les choses soient simples. Mais la plupart du temps, Lysa n'est pas ainsi ; Elle étudie, analyse, réfléchis et pense encore et encore. En compagnie de Xavier, elle apprit qu'il ne servait à rien d'analyser ses faits et gestes, il est bien trop instable et complexes pour elle. Si semblables et différent à la fois. Dans leurs cas, on ne peut pas dire si ce sont les opposer qui s'attirent ou bien le contraire. Une chose est sûr, ils se complètent et elle arrive a le tempérer, autant que lui arrive à calmer ses angoisses. « Xavier Cavendish...» commence-t-elle alors, tout en plongeant son regard clair dans celui de son petit ami. Elle est sérieuse et le sujet commence à l'énerver. Il le sait, Xavier la connaît mieux qu'elle-même ne se connaît. « Je ne veux pas en parler, je crois que c'est assez clair comme ça » enchaine-t-elle alors sans cillé la moindre seconde. Cette douleur qu'elle ressent au fond d'elle n'est pas que physique et Xavier ne pourra jamais la comprendre. Ni même l'aider à se soigner. C'est à Lysa de faire tout le travail, seulement elle a besoin de temps pour cela. Xavier ne semble pas le comprendre, ou du moins, il semble avoir besoin de temps lui aussi pour arriver à laisser Lysa se reconstruire elle-même. Suite au drame qui est survenu dans leurs vies quelques mois auparavant, ils ont tous les deux étaient anéantis et se sont promis de s'en sortir à deux, soudés jusqu'au bout. Seulement, aujourd'hui Lysa à besoin de se porter seule. C'est elle qui a senti la poche se décoller de son utérus pour être ensuite évacué en partie sur sa robe de bal. C'est elle qui aujourd'hui, ressent un vide immense dans tout son coeur. Comme si on lui avait enlevé une partie d'elle-même...Pour ne pas s'énerver, elle se contente alors de sourire au Russe. « Tout vas bien, cesse de t'en faire pour moi. Je ne suis pas en sucre. » Elle dépose alors un baiser sur le nez en pointe de Xavier et s'apprête à se relever pour attraper son propre téléphone portable, à l'instant même ou celui du blond vient à s'illuminer. Son coeur s'emballe, son ventre la tire et ses démons la rattrapent en voyant le visage de Briseïs sur l'écran. La colère qu'elle tentait de contenir jusque là semble à deux doigts d'exploser en elle. Elle serre les lèvres pour ne pas laisser les mots dépasser ses pensées. Si bien que ses commissures virent très vite au blanc. D'un regard, elle interroge Xavier. Attendant une réponse plausible de sa part avant de décider si cela vaut le coup qu'elle reste dans la pièce à se disputer ou s'il vaudrait mieux qu'elle ne s'éloigne et laisse la pression retomber. Après tout, ils étaient amis depuis longtemps cela peut être normal qu'elle prenne des nouvelles. Mais Lysa est bien trop jalouse pour penser de manière rationnelle. Sur ce coup, Xavier à intérêt à avoir une excuse en béton. Et inutile de préciser qu'il n'aura certainement pas son baptême de pièce, Lysa n'en a plus la moindre envie...
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptyJeu 4 Juin - 17:02

I came with good intentions but I will do it with bad ones

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Affirmer avec certitude qu'il vivait les meilleurs mois de sa vie n'était pas difficile. Dire qu'il y avait des accrocs à un quotidien désormais bien rodé non plus. Mais dire qu'il sentait tous les jours la distance que Lysa mettait entre eux par contre était ardu. Il savait qu'il y avait bon nombres de choses qu'elle ne lui avouait pas, qu'elle hésitait à partager ou encore qu'elle gardait précieusement dans son cœur afin de ne pas l'inquiéter, ou tout simplement parce qu'elle n'avait pas envie de le lui dire. Xavier n'aimait pas ça. Il se sentait exclus. Et pour un jeune homme qui a été abandonné à sa naissance, c'était une chose difficile à accepter. Il sentait cette distance et la haïssait du plus profond de son cœur. Il aurait voulu franchir cette distance, traverser ce pont, briser les chaînes qui l'entravaient pour retrouver cette complicité hors du commun qu'il avait avec Lysa. Pas ce semblant d'intimité et ces sourires qui voulaient dire de ne pas tenter une approche subtile. De toute façon, la subtilité était un concept inconnu, étranger, pour l'anglais. Son visage était pourtant souriant et pleins de vies quand il voyait celui de la blonde. Leur relation lui convenait et il n'y avait pas un jour où il se levait avec l'envie de prendre une ligne de coke ou un verre d'alcool, ou encore à plonger encore une fois dans les bras d'une femme qui ne lui avait rien demandé. Non. Maintenant, il se levait avec l'envie irrépressible d'embrasser sa petite amie, avec le désir de construire une vie. Il devenait ce cliché de mec amoureux. Et il détestait ça parfois. Il aurait aimé sentir l'ivresse de l'aventure, la tempête de conflits. Parfois, il avait la nostalgie de l'époque où leur couple n'était qu'un rêve inconscient. Mais souvent, il constatait sa chance d'avoir enfin une stabilité dans sa vie et remettait son cerveau à sa place. Xavier avait ce côté autodestructeur, ce côté sombre qui s'éclairait pourtant si souvent quand Lysa le remettait à sa place, ce côté inquiétant qui disparaissait sous ses sourires. Mais aussi puissante que l'emprise de l'italienne pouvait avoir sur lui, aussi forte qu'elle puisse être, elle ne pouvait pas tout enlever, tout changer. Souvent on lui disait qu'il avait changé mais qu'il avait encore plus changé sa petite amie. Avant, Lysa était la danseuse que l'on allait voir à ses spectacles, c'était elle la fille que l'on voulait avoir mais qui était trop réservé pour qu'on ose l'approcher, trop belle pour le croire, qui attirait le regard comme une étoile dans le ciel qui brille de milles feu. A présent, on le voyait lui d'abord et elle après. Cette situation, il ne le voyait pas forcément. Et surtout, il ne comprenait pas le mal. Oui, il prenait de la place, mais sa possessivité maladive vis-à-vis de la blonde pensait pour lui. Il ne voulait pas que les hommes la regardent comme avant, il ne voulait pas qu'on la désire comme lui pouvait le faire. Possessif et excessif, il y a eu des jours où elle a du le retenir par la seule force de ses petits bras pour qu'il ne saute pas tel un loup enragé sur un jeune homme qui avait fait un commentaire obscène sur elle. Lysa arrivait peu souvent à le calmer de sa possessivité mais elle arrivait à apaiser les doutes qu'il avait qu'elle ne le quitterait un jour pour un de ses hommes à la santé mentale intacte. Car là était tout le problème. Xavier doutait. Toujours. Encore. Il était bipolaire, et par conséquent, instable mentalement. Il n'y avait aucunes certitudes que le jeune homme allait pouvoir vivre toute sa vie sans faire encore plus de vagues qu'il n'en avait déjà fait. Colérique et violent, qu'est-ce qui promettait une vie saine et parfaite pour la jeune femme ? Qui pouvait lui promettre qu'un jour il ne perdrait pas son calme et s'en prendrait à elle sans raison apparente ? Il était dangereux. Autant pour lui que pour les autres. Et ça, était sa plus grande peur. Son plus grand secret. Sa confiance en lui était inexistante ou très limité. A l'époque où il consommait des quantités industrielles de cocaïne, son self contrôle était absent totalement. Il s'emportait avec un mot, frappait avec un geste, cassait avec une expression. Mais c'était fini. Du moins, pour le moment, il contrôlait ses excès de colère et prenait régulièrement ses médicaments. Il n'avait jamais dit à Lysa quand il cessait de les prendre quand ils n'étaient qu'amis. Alors, il savait parfaitement que si une rechute se faisait sentir, elle n'aurait pas la moindre idée de sa chute. Xavier, ce gars qui a un côté si secret et qui pourtant s'ouvre au monde avec un beau sourire et un regard pétillant. « D'accord, je n'insiste pas. Mais sache que ça m’inquiète quand même. » Et beaucoup. Leur histoire si imparfaite mais parfaite dans des moments, n'avait donné que des dommages collatéraux incompréhensibles. Une perte d'un bébé, un passage en cure de désintoxication, une blessure dont elle ne guérira sans doute jamais, un risque de rechute présent tous les jours. Il suffisait d'une erreur, d'un seul obstacle trop difficile à contourner ou à franchir pour que Xavier replonge. Sa fragilité mentale rendait sa convalescence de la cure très difficile. Et voir Lysa se fermer à lui le rendait fou. « Je sais que tu n'es pas en sucre. Mais je ne suis pas non plus un simple petit ami, on a traversé beaucoup trop de choses pour que tu ne puisses ne serait-ce qu'essayer de me mettre à l'écart. » Vexé ? Oui, il l'était. Il savait énormément de choses sur Lysa, et surtout son côté buté à ne pas dire quand quelque chose ne va pas, à ne pas dire quand elle s'inquiète, quand elle a mal, afin de n'inquiéter personne. Surtout lui. Elle veut sans doute le protéger, pensant qu'il a déjà bien trop de problèmes pour l'inquiéter avec les siens. Mais bien entendu, quand une situation n'est déjà pas assez tendue, il faut qu'un autre soucis vienne prendre le dessus. Briséïs, amie de toujours du jeune homme, meilleure amie depuis le début de sa vie d'adulte, réapparaît dans sa vie à cet instant exact. Ils étaient contact régulier, elle n'hésitait pas à l'appeler, mais Lysa ne le voyait jamais. Simplement parce qu'en général, elle n'était pas là. Mais chaque semaine, elle appelait. Chaque semaine, elle lui demandait où se trouvait cette chère Lysa. Et chaque semaine, elle lui rappelait qu'il n'avait pas intérêt à foirer avec elle parce qu'elle n'avait pas envie de ramasser les morceaux de son cœur trop fragile. Lysa entre ses jambes, il répondit avec un calme factice. « Briséïs, c'est pas vraiment le moment là. » Il soutenait le regard de la blonde. Il voyait l'envie qu'elle avait de prendre le téléphone des mains du russe et de le balancer à travers la pièce. « Elle est là c'est ça ? » La brune cherchait à mettre la pagaille. Du Briséïs tout craché. « Oui, et j'aimerais raccrocher avant d'avoir une guerre nucléaire sur les bras. » « Dis lui bonjour de ma part, je t'appelle ce soir. » Il soupira à ses derniers mots. Magnifique, il fallait qu'il s’éclipse ce soir pour avoir Briséïs au téléphone. « Oui oui, à ce soir. » Merde. Boulette. Il raccrocha et attendit la réaction de Lysa. Elle n'était pas partante pour baptiser la pièce, cela se voyait comme un clown dans un magasin de porcelaine. « Un câlin ? »
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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptySam 6 Juin - 18:40


Lysa et Xavier - we survived nuclear seasons.Dans une confusion de sentiments, Lysa sent son corps et son esprit s'éloigner considérablement de Xavier. Jalousie, manque de confiance en soit, traumatismes passés ; tans de choses qui se mélangent et se bousculent dans la tête de Lysa. Inconsciemment, elle s'est toujours sentie inférieure vis-à-vis de Briseïs, la savoir encore et toujours aussi proche, sinon plus, de Xavier n'est absolument pas fait pour la rassurer. Tout au long de sa vie, elle a été considéré comme la meilleure. Numéro un dans tout ce qu'elle entreprenait mais également auprès des garçons, elle n'a jamais connus de véritables concurrences et elle doit bien avouer que cette situation ne lui plait réellement pas. Lysa aimerait que son petit ami arrive à assumer son rôle jusqu'au bout, elle aimerait qu'il coupe les ponts avec la brune -malgré leur forte amitié- de lui-même et pour préserver celle qu'il dit aimer. Mais elle n'est plus aussi naïve qu'auparavant; Elle a également appris qu'un homme ne résonnera jamais comme une fille peut le faire. Ainsi, si elle-même voit un geste d'irrespect dans les actes et paroles de Xavier en ce moment même, le jeune homme lui ne le voit pas forcément du même oeil. De nature tout de même compréhensible et ne souhaitant pas se prendre la tête, la belle danseuse a souvent laissé son petit ami faire comme bon lui semble, laissant passé et pardonnant beaucoup d'actes que d'autres n'auraient pas acceptées à sa place. S'éloignant du jeune blond, Lysa croise les bras sur sa poitrine, laissant quelques mètres de distances entre eux. D'une oreille attentive, elle écoute la conversation. Après tout, autant resté sur ses gardes. Bien qu'elle ne laisse jamais rien passer de ses émotions, elle ne peut contrôler celle qui monte rapidement en elle en ce moment même ; la jalousie. Fusillant Xavier du regard, elle est à deux doigts d'aller arracher le téléphone des grosses mains de son homme. La rappeller ce soir ? comme s'il n'avait pas d'autres priorités en ce premier jour dans leur nouvelle demeure. Sentant ses tempes tambouriner dans son crâne, elle s'adosse contre un des murs beiges de la pièce et se masse le coup pour faire retomber la pression. « Tu me passeras ton téléphone, j'appelle le traiteur pour mon repas de ce soir » C'est tout à fait volontairement qu'elle lui demande son téléphone au lieu de prendre le sien et cela l'est tout autant qu'elle précise passer une seule commande. Si Xavier veut appeler la jolie brune, il ne le fera pas en présence de Lysa et ne partagera certainement pas son repas avec elle. Peste sur les bords ?! c'est peu dire. La jalousie peut rendre Lysa extrêmement méchante. « Si tu ne voulais pas de réflexions, autant refuser de l'appeler précisément le soir où je voudrais partager certains moments avec toi » rétorque-t-elle alors du tac au tac en voyant l'expression du jeune homme face à elle. La jalousie lui fait parfois perdre toute logique. Il s'agit là de son inconscient qui prend le dessus, ses émotions qui surpassent ses paroles sans qu'elle ne puisse avoir le moindre contrôle sur les choses. Parfois, il lui arrive de ne pas être aussi patiente qu'auparavant. Depuis les événements survenus dans sa vie ses derniers temps, elle a perdu certaines qualités qui faisaient partis de sa personnalité avant cela. Ainsi, il lui arrive d'avoir des coups de sang comme en ce moment même. Des énervements qu'elle regrettera quelques minutes plus tard et qu'elle trouvera absolument ridicule une fois les émotions descendus. Il ne faut pas croire, malgré ses allures de princesse qui ne laisse rien paraiîre, elle a un énorme coeur et se laisse très souvent dicter par ses émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Un regard se voulant dure posé sur Xavier, ses mains autour de sa nuque, elle soupire un grand coup pour signifier -au cas où les choses n'étaient pas encore assez clairs jusque là- à quel point elle est fatiguée par cette situation. « Tu sais, j'ai parfois l'impression que le plus dur n'est pas encore derrière nous » Elle dramatise bien évidemment. Le jeune couple à vécue bien plus d'épreuves pour en être raisonnable. Ils ont vécue ce qu'ils ont jusque là considérer comme le pire ; cela dit, l'intuition de Lysa lui souffle que ce n'était qu'un léger avant gout. Aussi amère soit-il, le pire reste à venir.

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MessageSujet: Re: we survived nuclear seasons. ( lysa ) we survived nuclear seasons. ( lysa ) EmptySam 29 Aoû - 23:34

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