Drame dans une petite vie LIBRE

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Comment y croire. Comment y croire, quand ça nous arrive à nous? On voit ça dans les films, à la télévision, aux bulletins télé, mais quand ça nous arrive, on ne veut pas y penser, on ne veut pas le croire, on ne veut tout simplement pas. Pourtant, c'est arrivé à Sherry. Sa mère était morte hier, dans une prise d'otages, dans une banque, dans son quartier, dans sa ville.... Sherry n'avait pas pleuré. Non, pas encore. Elle était trop sous le choc pour croire quoi que ce soit... Faut dire que c'est difficile à avaler comme nouvelle, mais elle ne rescentait aucune émotion. Elle n'y croyait pas. Si elle avait assistée à la mort de sa mère, elle y aurait sûrement plus cru, puisqu'elle l'aurait vu. La première place que Sherry avait pensé aller, c'était au Karen's café, commander un bon café fort, s'asseoir et penser à tout ça. Elle avait pensé à aller en boîte, mais elle savait qu'elle finirait la soirée au lit avec un mec, et elle n'avait pas trop la tête à ça...

*Flash Back *

21h45. La banque fermait dans 15 minutes, mais Mme McGonagan n'avait plus aucun sous en poche, puisque son mari avait ammené par erreur son porte monnaie au travail. Comme la femme qui travaillait à la banque était une bonne amie de Mme McGonagan, elle lui demanderait de lui prêter 5$ et lui remettrait sous peu. Elle entra dans la banque et vit tout de suite la femme. Elle lui sourit et se dirigea vers elle.

« Salut, Julia, comment vas-tu? »

Julia et Mme McGonagan, Maria, étaient amies depuis la petite école. Elles avaient vécus leur première peine d'amour ensemble, leur premier coup de foudre, leur premier job, leur premier tout. Elles avaient été séparées à l'âge adulte, lorsque Maria avait eu Sherry et que son mari et elle s'étaient séparés. Elle avait ensuite retrouvé Julia qui l'avait consolé, et lui avait présenté un de ses meilleurs amis. Trois ans plus tard, Maria était remariée avec cet homme.

Avant même que Julia n'ait eu le temps de répondre, un homme à cagoule entra dans la banque. Maria su tout de suite qu'elle aurait des problèmes.

« Parfait, dit l'homme. Vous êtes deux, je vais faire ça tranquille. Toi, la banquière, tu me donnes l'argent. Et toi, tu bouges pas.»

Mais Maria n'écouta pas. Elle s'enfuit en courant vers la sortie, et glissa sur une flaque d'eau. Julia venait de laver les planchers. Le voleur alla vers elle, lui pointa le fusil contre sa tempe. Maria était terrorisée.

« Ne me tues pas...»

Ce fût ses derniers mots.

*FIN DU FLASH BACK*

Sherry revint à la réalité. Une boule se forma dans sa gorge.

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Voilà maintenant trois jours que Jude se languissait sur un canapé à la mousse jaunie par le temps et trouée par les cigarettes écrasées dessus. Ce canapé, c'était celui de sa chambre. Celui sur lequel elle perfectionnait son muscle du pouce en zappant les chaînes de télévision dont les programmes étaient tout aussi intéressants que l'élection de Mister Chicken dans un compté perdu américain. Sa rentrée de vacances étaient carrément rasoire. Elle aurait mieux fait de rester quelques jours de plus avec ses frères. Elle se serait amusée. Même quand ils s'ennuyaient tous les trois (ou cinq plutôt, étant donné qu'ils avaient leurs compagnons chez eux), ils arrivaient quand même à passer le temps en parlant et riant. Cela lui manquait déja, pourtant elle ne les avait quitté que soixante-douze heures auparanvant. Et comme socialement parlant, ça n'était pas le top non plus, elle décida de sortir. Et puis zut hein, cette télé commençait vraiment à lui pomper l'air et lui réduire les neurones en particules inexistantes. Elle éteignit alors la boîte noire de l'ennui irrémédiable et partit dans se préparer dans la salle de bain. Elle prit une douche fraîche qui la fit voyager dans ses souvenirs. Elle fut extirpée de ces souvenirs quand soudain, il n'y eut plus d'eau chaude, et que la shampoing qu'elle s'était frotté sur la tête avait coulé dans ses yeux. Sa journée allait vraiment être meilleure. Lorsque l'eau chaude fut remise (ou une fois qu'elle fut revenue seule, allez savoir), elle termina sa douche. Jude aurait peut-être mieux fait de ne pas bouger de son canapé, à l'heure qu'il est, elle aurait eu les yeux qui piquent à cause de la télévision, et non à cause de ce foutu shampoing à l'huile d'abricot! D'où ça venait ça, d'ailleurs, de faire des shampoing à base d'huile...? Bref. Jude s'habilla avec les premières fringues qui lui tombèrent sous la main. Ca allait encore, ça n'était pas si catastrophique. Son tee-shirt était bleu avec une étoile rouge et son jean, en bootcut et marron. Ca lui donnait un style... Ensuite, elle enfila ses chaussures, se maquilla et se parfuma comme elle savait si bien le faire. Puis elle sortit de la chambre, direction, la ville.
Arrivée là-bas, en taxi, elle demanda au chauffeur de l'arrêter au Karen's Cafe. Elle n'y était jamais allée, mais ce serait l'occasion de le faire. Lorsqu'elle y entra, une certaine ambiance indescriptible lui sauta au visage. Elle s'installa à une table et une serveuse vint lui faire commande. Jude demanda une légère bière. Elle pouvait bien s'octroyer ce petit plaisir, non? Puis, elle scruta la pièce du regard. Il y avait deux personnes assises derrière elle qui discutaient vivement. Jude aurait pu écouter leur conversation mais ça ne l'interessait pas. Où était l'infime intérêt d'écouter ce que disent les gens quand ce n'est pas à vous que la discussion est destinée? Et devant elle, une jeune femme de son âge sûrement. Elle était blonde et avait les traits lourds. Elle semblait déconfite, d'où la lourdeur des traits. Mais exposer une conclusion serait de mauvais goût, ça cela ne la regardait pas non plus. D'ailleurs, la jeune femme ne semblait pas regarder, elle, mais plutôt partie dans ses pensées parce que son regard était vide de sens. Il ne montrait pas d'intérêt particulier, pour une chose particulière. S'occupant d'elle-même, Jude remercia la serveuse qui lui avait apporté sa commande. C'était tout de même étrange d'être dans cet état là, se disait Jude, repartie à l'examen de la blonde. N'empêche elle espérait ne pas se faire repérer, parce que de quoi aurait-elle l'air à reluquer (dans le sens mélioratif, bien sûr) une jeune blonde à l'air boulversé? En plus, Jude avait presqu'envie d'aller la voir, pour une raison inconnue, mais c'était du Jude tout craché...

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Sherry n'était pas folle, en plus, elle reperrait tout et partout. Elle avait ce genre de don pour savoir qui la regardait ou qui parlait dans son dos. Et elle était loin de ne pas avoir reperré cette fille qui la fixait, mine de rien. Sherry savait bien qu'elle voulait sûrement venir lui parler ou un truc du genre... Disons qu'en ce moment Sherry n'avait pas trop la tête à faire de nouvelles conaissances. Mais elle savait que de toute façon, la fille persisterait à venir lui parler, elle la sentait dans ce genre.

« Viens t'asseoir. »

Elle attendit de voir si la fille viendrait. En attendant, elle la regarda plus attentivement. Elle avait l'air d'un genre en particulier.... Mais Sherry était bien placée pour savoir qu'un ne jugeait pas par les apparences, surtout avec elle. Elle avait plutôt l'air de la petite fille sage, mais on repassera pour cette constatation.

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[ Sherry.. c'est 10 lignes COMPLÈTES MINIMUM. ]

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Je savais pas, avant c'était 7.. Désolée..

» Petite Course?(Libre)
» petite rencontre xD [Libre]
» Petite séance de Gymnastique[libre]
» Petite Heure de Libre } Charly
» Petite soirée tranquille dans un bar convival [PV]

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