I am not an angel-guard, but I can try being yours ft. Anastasia R. Moskvine

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I am not an angel-guard, but I can try

being yours.

La vie nocturne de San Francisco était très éclectique : des boîtes de nuit avec des DJs d'envergure internationale au quartier SoMa, des bouges à Chinatown, des cafés à North Beach et du piano bar dans le quartier Castro. Pour tout cocktail sérieux, faire une tournée des bars était l'idéal. Le centre étant assez calme, sauf autour d'Union Square où Ruby Skye proposait des soirées en boîte de grande classe et Redwood Room des boissons. Dans le quartier Mission vous trouviez de la bière excellente, comme chez Zeitgeist. La plupart des bars fermaient néanmoins aux environs de deux heures du matin. La nuit s'achevait calmement sur une San Francisco à peine agitée. D'ordinaire si bruyantes et actives, les rues de la grande ville semblaient atteinte d'un sommeil profond. Les remous de la foule étudiante d'ordinaire si assourdissants s'étaient dispersés tel un long fleuve tranquille aux fil des heures. Rien ni personne ne rodait à l'extérieur si ce n'était quelques tardifs. Pas un chat prêt à vous effrayer à l'ombre d'une ruelle ni même l'habituel ringard bien rempli hurlant à tue-tête la défaite de l'équipe de football américain une bouteille de vodka en main. Seul le silence semblait régner en maître des lieux. Cependant quelques établissements aux enseignes clignotantes poursuivaient encore leur combat contre Morphée avec une clientèle refusant d'adresser la salutation à divers plaisirs nocturnes. Un calme si inhabituel pour les fêtards habitués des ambiances mouvementées. Les teintes bleu nocturne du ciel laissaient entrevoir les premiers signes de l'aube, à peine perceptible. Quatre heures sonnèrent, l'heure à laquelle une barmaid éteignait les flashs lumineux d'un bar au complexe boîte de nuit.

En pleine saison estivale les divertissements ne manquaient pas. Alcool, fête et rock n'roll pour tout résumer. La copulation s'ajoutait de même à cette courte liste bien qu'en réalité plus longue. Cependant Amanda ne se préoccupait pas des multiples affaires menées par les jeunes côtoyant le bar. L'intérêt propre ne s'y trouvait pas et la nature de la jeune femme n'était pas des moindres égoïstes. Le haut de la fourchette de ce type de personnalité lui était assigné sans objections. L'argent récolté par la petite affaire la préoccupait davantage que les effluves de vodka qui abrutissaient l'esprit des étudiants. Du moment que le videur engagé – un grand black aux airs de Terry Crews - faisait le boulot pour virer ceux dépassant les bornes, le nez de la brune n'allait pas flairer ce micmac. De plus le travail affluait derrière le comptoir et le temps de jouer à la nourrice avec des enfants ne lui était pas accordé. Cocktails, bières, pastis ainsi qu'autres mélanges flous requéraient une dextérité étonnante pour enchaîner à la seconde où les commandes arrivaient. La fatigue sur les épaules Amanda apercevait l'impressionnante positivité des événements du service passé. Avec grande surprise elle et l'acolyte – un serveur embauché depuis plusieurs mois - notèrent qu'aucun incident du genre, ceux qu'impliquaient les grandes et ultimes soirées de l'été, n'avait été à déploré. Une bonne chose lorsqu'on connaissait la réputation du bar de la jeune femme comme l'un des meilleurs de la ville malgré l'activité récente de l'établissement.

Enfin peu importait lorsque le dernier tour de clé s'effectua, fermant automatiquement la porte arrière du bar. La barmaid ne songeait alors qu'à rejoindre les draps soyeux de la maison achetée plusieurs mois auparavant. Lors d'un troisième déménagement depuis qu'elle avait posé les pieds à San Francisco. Période lointaine à présent. Amanda vivait à quelques avenues du bar, cette proximité étant un réel avantage. Néanmoins cette nuit-là l'australienne emprunta un des chemins le moins court pour rentrer à son domicile. Sans raison une étrange envie la poussait à faire un détour comme si l'instinct le lui dictait. Quelques minutes plus tard, à l'angle du rue, des petits bruits étouffés lui parvinrent. Accordant tout d'abord peu d'attention à ce qu'elle entendait, l'ex agent de renseignement ne s'arrêta pas sur la lancée la guidant tout droit chez elle. Plus la brune avançait, plus la proximité de ce qui brisait le silence parvenait à son ouïe. Cependant un nouveau bruit, un cri plus précisément la stoppa net, alertant chacun des cinq sens bel et bien existant que possède l'être humain. Encore un angle de rue et une vision dans l'ombre lui fit automatiquement tourner les talons.

No..non, non et non ! Ce n'est pas mon problème, clamèrent les pensées de la jeune femme.

Dans la petite ruelle, deux silhouettes étaient présentes. L'une plus imposante que l'autre. Par conclusion une victime et un agresseur. Aux sons des plaintes elle jugea qu'il s'agissait d'une jeune fille. Amanda n'était pas du genre à jouer les héroïne au secours de la veuve et de l'orphelin, encore moins parce qu'une adolescente sûrement saoule était en train de se faire agresser par un gars peu scrupuleux. C'était de la faute du manque d’intelligence de cette gamine. Rien que de la faute de cette dernière et il était hors de question que la jeune femme déclenche une petite bagarre avec l'individu. D'autant plus qu'elle n'avait même pas un couteau de poche bien que l'ancienne agent de la C.I.A savait se défendre sans cela. Les talons pivotant de nouveau, la barmaid grinça des dents.

Et puis merde, pesta-t-elle en son for intérieur partant quand même à la rescousse de la jeune inconnue.

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Anastasia & Amanda

C'était la fin de l'été moment que j'appréciais généralement car j'allais retrouver des activités ce qui me changerait un peu de mes habitudes qui étaient vraiment chiantes ces derniers temps. Je ne savais pas trop quoi faire ce soir, me commander des pizzas et voir un téléfilm à deux balles ? Ou aller prendre un verre ? Finalement j'avais penché pour la seconde option. Adrian allait bientôt revenir et ça me rendait vraiment nerveuse, je ne savais pas comment allait se passer nos retrouvailles, comme si nous étions des amis, ou des amants ou aucun des deux ? Je m'habillais d'une simple robe, et j'avais opté pour un maquillage un peu plus tape à l’œil que d'habitude. La boite en question semblait tout à fait respectable et la musique m'entraîner tout se passer pour que je passe une bonne soirée pour une fois. L'alcool coulait à flots et pourtant je ne buvais pas comme une alcoolique. Juste un verre ou deux, et plutôt de vin. Un jeune homme se presser à côté de moi et nous passions plutôt une bonne soirée. Au fil des heures je me sentais un peu bizarre. Ma tête tournée comme si on m'avait mit quelque chose dans mon verre. J'avais envie de vomir, et j'avais mal à la tête. Mon esprit se tourmentait et je commençais à voir de plus en plus flou. Qu'est ce qui se passait ? J'avais besoin de prendre l'air, besoin de sortir de cette boîte. Une fois dehors je ne remarquais pas que l'homme en question me suivait. Je marchais comme je le pouvais, les jambes toutes engourdies. Finalement mes jambes lâchaient mon corps si fragile, l'homme en question me rattrapait, je ne pensais pas un instant à ce qu'il allait me faire, j'étais complètement hors de contrôle, mon corps n'agissait pas sous l'ordre de mon cerveau. L'homme me relevait, et me plaquait contre un mur. Je le poussais comme je le pouvais mais son corps se pressait contre le mien. Plus je le repoussais, plus il se collait à moi. Je ne savais pas comment faire pour m'en sortir. Alors ma seule défense était de hurler à l'aide comme je le pouvais. Il posait sa main sur ma bouche, et sans réfléchir avec la force que je pouvais je lui mordais ses doigts. Je hurlais comme je pouvais, un moment donné il lâchait la pression qu'il exerçait sur moi. Et je commençais à courir, malgré que je sois complètement droguée. Je n'arrivais plus rien à voir, et quand je pensais tomber sur un poteau, ce n'était qu'une jeune femme sur laquelle je m'appuyais. Je clignais des yeux pour essayer de mieux la distinguer dans la pénombre. Quelques secondes après je reconnaissais ce visage parmi le noir complet dans lequel la nuit nous plongeait.. Le souffle court, je lui disais en balbutiant :

Amanda, je crois qu'on m'a drogué...

Et sans que je puisse contrôler quoique soit, je tombais de mes jambes qui ne pouvaient plus me tenir. J'allais perdre connaissance, je le savais, mon corps tremblait, la sueur commençait à se propager partout dans mon corps. Je n'arrivais même plus à ouvrir, mes yeux. Les graviers froids dans lequel j'étais allongée, ne me réveillait même pas. Je voulais me relever mais plus j'essayais plus j'étais faible. J'entendais l'homme se rapprochait de nous, mais je ne comprenais pas ce qu'il disait. Les mots se déformaient un à un. Qu'est ce que j'avais mérité pour qu'on me drogue ainsi ?

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Nom de Dieu on ne lui avait pas donné la retraite pour s'occuper des cas comme ça. Mais au moins, est-ce qu'on la lui avait offerte pour quelque chose d'autre que des événements antérieurs dérangeants ? Toujours équipée d'un colt, fabriqué dans le passé sur mesure pour la brigade d'agent secret du territoire américain à laquelle elle appartenait, Amanda pointa gentiment l'arme, préalablement sortie d'une cachette corporelle, en direction de l'agresseur. Une façon comme une autre de le faire fuir, après tout il s'agissait des États-Unis. Il n'y avait aucune loi interdisant le port d'arme à feu, c'était tout le contraire.

Dans un premier temps l'individu se montra craintif face au petit bijou pointé en avant de lui. Juste le temps de desserrer la pression qu'il exerçait sur la victime pour que cette dernière parvienne à courir jusqu'à la barmaid.

« Ça t'apprendras à boire comme un trou tard le soir. Tu finiras plus tôt ton saoulage désormais. » grinça-t-elle d'un ton dénonciateur de l'inconscience commise par la jeune femme affalée au sol.

Un manque de compassion apparent bien qu'en réalité il en était tout autre à l'intérieur de l'ancienne agent, déterminée à conserver un taux élevé de sang-froid. Amanda était simplement désolée pour l'adolescente presque alcoolique aperçu à de nombreuses reprises au bar et avec qui il lui était arrivé de discuter brièvement. Un détail désagréable lui était apparu quelques secondes plus tôt lorsque l'étudiante avait évoqué le mot détestable de la drogue. On était parvenu à droguer quelqu'un dans l' Ygdrazyl à travers les boissons servies et préparées. La jeune femme détestait ce genre de situation même si cela était courant dans divers bars de San Francisco.

Néanmoins un autre souci déporta l'intention de l'ancien agent du corps frêle et sans force étalé sur les graviers. L'homme semblait apparemment ne pas avoir comprit le premier avertissement. Amanda grinça des dents enchantée par les heures supplémentaires de boulot qu'il lui infligeait, en toute ironie. L'arme en main, le charabia de l'homme incompréhensible, la barmaid le laissa se rapprocher jusqu'une certaine distance avant de tirer une balle au sol juste devant les pieds de la cible. Un simple tir dissuasif.

« Comme tu peux le voir, je tire plutôt bien alors à ta place je décamperais tout aussi rapidement que la prochaine balle, qui elle ne viendra pas juste effleurer tes pieds. »

Dix minutes plus tard, une fois débarrasser de l'imbécile Amanda hissait la jeune femme inconsciente à l'arrière du pick-up afin de l'emmener chez elle. Il lui fallut une seconde dizaine de minutes pour parvenir directement chez elle ainsi que d'en sortir l'étudiante pour l'allonger sur le divan du salon. Entre temps plusieurs heures s'étaient écoulées avant que cette dernière ne se tortille. Un verre d'eau tendu vers elle, Amanda tentait de la tirer de son sommeil prolongé.

« Hé ! Réveille-toi la belle au bois dormant, il est midi passé. »

Pendant ce temps, la barmaid avait eu tout le loisir de ruminer sur cet incident. On avait drogué la petite, et elle n'avait rien vu, ni même soupçonné.

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» this is what makes us girls. (anastasia)
» « DESTRUCTION » • feat Anastasia.
» Anastasia & Solenn - russian girls power
» Toute vérité n'est pas bonne à entendre. ~ Anastasia
» T'es à moi pour l'après-midi et même plus [Anastasia]

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