De retour de vacances ? [Olga x Sterling]

Invité

22h30. Je venais de sortir de chez les Gammas, et je me dirigeais vers un endroit que je n'aurais jamais pensé fréquenter : la laverie.

Dixten n'avait pas été là de la semaine, et je devais avouer que ça avait fait quelques dégâts. La chambre était dans un bordel monstre, et un tas de vêtements s'était fait petit à petit au pied de mon lit.

Réalisant qu'il allait bientôt revenir, et que j'allais me faire sacrément engueuler si je ne faisais rien, j'avais rapidement rangé la chambre, avant de ramasser mes fringues pour les amener à la laverie.

Vu l'heure, il n'y aurait personne, et ça tombait bien. Il allait probablement me falloir une nuit pour comprendre le système de la machine à laver. Sans parler du tri du linge. D'habitude, Dixten ( ou quelqu'un d'autre ), le faisait pour moi. Mais là, je ne pourrais compter que sur moi-même.

J'ai poussé la porte de la laverie. La lune diffusait une légère lumière sur la pièce, et je n'eus donc pas besoin d'allumer. Comme je m'y étais attendu, il n'y avait personne. Et des tas de machine à laver.

C'est en me penchant au dessus de l'une de ses machines que je me suis aperçu que la tâche allait être plus rude que je ne l'avais imaginée. Il y avait des tas de boutons, et je ne comprenais absolument rien. Mais bon, ça ne devait pas être si compliqué que ça.

Finalement, après un petit quart d'heure à m'être énervé sur le triage de mes fringues, puis sur le fonctionnement des machines, j'avais fini par mettre en route trois machines, qui contenaient mes affaires. Encore deux heures à attendre, et je serai débarassé de cette corvée.

Je me suis posté face à la baie vitrée, avant d'allumer une cigarette, pour faire passer le temps. Deux heures, ça allait vraiment être long.

Invité

Olga était debout, dans sa chambre, entrain d'observer la pile de linge qui s'entassait au pied de son lit. Elle n'avait vraiment pas envie de faire une machine maintenant, mais elle avait besoin de son uniforme des Cheerleaders pour le lendemain et elle devait bien l'avouer, son armoire commençait a devenir vide. Oh, elle avait encore des choses a se mettre, mais sachant qu'elle utilisait des fois deux tenue par jour, sa n'allait pas durer longtemps. La jeune femme posa son regard sur les chiffre vert fluo de son réveil... 22h30... Il était un peu tard pour aller faire une machine, mais l'avantage c'est qu'elle ne risquait pas de croiser quelqu'un. Poussant un soupir de résignation, elle prit un panier et mit tout son linge dedans avant de sortir de sa chambre en claquant la porte !

Lorsque Olga poussa la porte de la laverie, elle fut étonner de voir un jeune homme devant la baie vitré. De dos. Il ne l'avait apparemment pas remarqué. Quelques seconde, la blondinette pensa a faire demi-tour et a retourner dans sa chambre, mais elle avait vraiment besoin de son uniforme pour demain. A lui seul, il avait déjà rempli trois machine... elle avait enfin trouver pire qu'elle ! Olga fit de même mais avec seulement deux appareil ! Elle aurait put en faire plus mais elle ne voulait pas avoir l'air de quelqu'un qui vient laver ses vêtements que très rarement. Faire genre elle a l'habitude, même si c'était vraiment pas vrai ! C'est alors que l'odeur du tabac lui monta au nez. Il ne fumait quand même pas ?! Il se gênait pas lui ! Olga toussa pour faire remarquer sa présence.

« Tu pourrais évi... »

. Et c'est a ce moment là que le mec en question se retourna...

FLASH BACK

C'était quelques années auparavant. Olga était partit a l'étranger pour les grandes vacances. Prendre le soleil et bronzer un peu ne lui aurait pas fait de mal. Elle était assise au bar de la plage entrain de siroter une Vodka Pomme vêtue d'un bikini noir tout simple, qu'elle avait acheter sur place ayant oublier le sien, mais qui mettait bien en avant ses forme avec un mini short en jean et des tongs. Elle avait le regard perdu sur les vagues qui venait s'écraser contre le sable lorsque son regard s'était posé sur un jeune homme qui venait en question de sortir de l'eau. Pas mal du tout ! Celui-là, elle n'avait pas l'intention de le laisser filer. C'était l'un des seul mec qui avait attiré son attention depuis le début des vacances. Contrairement a ce que la plupart des filles pense, vacances au soleil ne rime pas forcement avec beau garçons. Ce qui avait d'ailleurs déçu Olga. Vidant son verre d'une traite, elle s'était levé et diriger dans sa direction avec un sourire d'ange sur les lèvres.

« Salut beau brun. C'est quoi ton nom ? »

Oui, a ce moment là, elle n'aurait pas pu voir qu'il était châtain tirant vers le blond vu que c'est cheveux était mouillé. Olga était plutôt directe... même très directe. Et cette fois la ne changeait vraiment pas a son habitude. Pourquoi faire des manière de toute façon ? Elle avait un mois a passer ici, et après elle ne le verrait sûrement plus, alors autant en profiter !

« Je m'appelle Sterling et toi ? »

FIN DU FLASH BACK

Olga s'était arrêter en plein milieu de sa phrase. Sa ne pouvait pas être lui ? Il ne pouvait pas être a Berkeley ? Et apparemment si ! Bizarrement, tout d'un coup, l'odeur de la cigarette ne dérangeait plus du tout la jeune femme. Elle n'aurait jamais cru le revoir un jour. L'étonnement qui se lut sur le visage de miss Mayer disparût aussitôt. Elle avait peut-être bien fait finalement de venir a la laverie ce soir. La soirée s'annonçait de plus en plus intéressante. Un sourire en coin s'afficha sur le visage de la blondinette.

« Sterling... Sa fait longtemps... »

Invité

J'ai regardé l'heure sur mon portable. Si tout se passait bien, je devrais quitter la laverie aux alentours de minuit et demie. Si tout se passait bien... Ce qui n'était pas gagné. Mais bon, soyons optimiste.

J'étais perdu dans mes pensées, lorsqu'une fille s'adressa à moi. Je me suis retourné. Connaissant les filles, elle allait probablement râler parce que j'étais en train de fumer dans la laverie, et que ça dérangeait ses petites narines. C'est donc avec une réplique cinglante toute prête que je me suis retourné vers elle.

Cependant, lorsqu'elle me vit, elle se tût immédiatement. J'ai plissé les yeux. Cette voix, cette silhouette, ce visage... Cette fille. Je l'avais déjà rencontrée, auparavant. Bien avant Berkeley. En vacances, lorsque j'étais dans le Sud de la France. Nous devions avoir quoi ? 16 ans, à l'époque ? Oui, c'était un peu près ça. 16 ou 17 ans.

J'avais eu une relation toute particulière avec Olga, et nos souvenirs communs me revinrent en mémoire. J'eus un petit sourire amusé. Les choses avaient failli bien se passer entre nous. Mais bon, nous avions eu la malchance d'être sans cesse interrompus. Plutôt frustrant.

Le premier souvenir que j'avais d'elle était celui de la plage. Elle était allongée, sur une chaise longue, en train de siroter un cocktail, quand j'étais sorti de l'eau. Elle m'avait appelé, et demandé comment je m'appellais. Nous avions discuté. Puis la chaise longue à côté d'elle s'était libérée, et j'avais mis mes affaires à côté des siennes. Notre relation avait débuté ainsi. Plus le temps passait, plus nous nous rapprochions. Mais jamais nous n'avions pu conclure. Enfin, pas vraiment, en tout cas.

- Tiens, tiens, Olga... Quatre ou cinq ans, si je ne me trompe pas.

La revoir ici me faisait plaisir. Elle n'avait pas vraiment changé. Physiquement, elle était toujours la même. Mais ce n'était plus une ado, et ça se voyait. Et c'était bien, bien plus attirant qu'avant.

Invité

« Tiens, tiens, Olga... Quatre ou cinq ans, si je ne me trompe pas. »

Déjà ?! Olga avait l'impression que sa faisait moins longtemps que ça, mais c'était pourtant le cas. Déjà quatre ans qui s'étaient écoulées depuis leurs vacances commune dans le sud de la France au bord de la Méditerranée. Il n'avait pas tant changé que ça. Même si il avait prit du muscle et avait un peu grandit, c'était toujours le même homme qui se tenait devant elle. Physiquement du moins. Niveau caractère, sûrement que les deux jeunes gens avaient changé plus qu'il le pensait. Mais pour l'instant ce n'est pas ce qui intéressait le plus la jolie blonde. Elle s'était promit la dernière fois que si elle le re-croisait un jour, elle ne le laisserait pas filer. Elle avait l'habitude de toujours avoir ce qu'elle voulait, et elle le voulait lui ! Il y a quatre ans, sa n'avait pas marché, a chaque fois un incident se produisait et ils n'avaient jamais put conclure... Cette fois c'était différent!

« Alors comme ça, tu étudies a Berkeley... Intéressant... »

Ce dernière mot était plus adressée a elle-même qu'au jeune homme. C'était de plus en plus intéressant. Si il étudiait effectivement dans cette université, elle aurait toute l'année pour essayer de le séduire ! Et elle avait également deux heures devant elle en ce moment pour en apprendre d'avantage. Était-il en couple ? Célibataire ? Était-il toujours aussi attiré par elle qu'il y a quelques années ? Plus ? Moins ? Olga avait bien l'intention de mener son enquête, et elle avait tout son temps pour ça ! Ils allaient être seuls tous les deux, en tête-à-tête, pendant cent vingt longues minutes. Et il peut se passer beaucoup de choses en cent vingt minutes. C'était peut-être la dernière personne que la blondinette s'attendait a voir ici, mais elle était bien heureuse de le trouver là. Bon d'accord, le fait qu'il soit entrain de fumer était plutôt un tue-l'amour pour miss Mayer, mais a part ça, elle avait bien l'intention d'en profiter !

« Tu sais que tu est toujours aussi craquant... voir plus ! »

En tout cas, une chose avait pas changer chez Olga: elle était toujours aussi franche. Toujours entrain de dire ce qu'elle pense a tout va. Des fois, sans même réfléchir, les mots sortaient de sa bouche avant de le regretter l'instant d'après. Mais cette fois, elle ne regrettait rien du tout. Sterling figurait désormais dans sa « liste » des mecs qu'elle voulait séduire. Et comme elle obtenait tout le temps ce qu'elle voulait, elle n'allait pas le lâcher. Une fois, Ok ! Deux fois, JAMAIS ! Il lui avait déjà filer entre les doigts alors qu'ils avaient dix-sept ans, depuis Olga s'était amélioré dans l'art de la séduction, et elle allait en faire l'étalage devant le jeune homme. Mais pas pour l'instant, chaque chose en son temps. Elle allait d'abord enquêter un peu. Enfin... « enquêter » était un bien grand mots pour ce qu'elle allait faire. Plutôt poser des questions par-ci par-là l'air de rien.

« Tu raconte quoi depuis le temps ? »

Une question innocente pour absolument rien d'innocent. Soit il répondait comme la plupart des gens « Rien et toi ? » alors que c'est pas vrai, soit il répondait comme une minorité de personne en racontant un peu sa vie depuis quatre ans. Olga espérait qu'il choisirait la deuxième option pour en apprendre un peu plus, mais fallait pas trop espérer. Si lui, il lui avait poser la même question, elle aurait répondu comme tout le monde. Après tout, elle n'aimait pas trop parler de sa vie personnelle. Pour parler d'elle, pas de problème, elle répondait toujours présente, mais pour parler de sa vie privé... disons simplement que c'était un sujet tabou et qu'elle gardait toujours tout pour elle. En même temps, elle n'allait pas lui raconter toute les relation qu'elle avait eu depuis le temps, ils en auraient plus pour deux heures mais plutôt pour deux jours !

Invité

Lorsqu'elle constata que j'étudiais à Berkeley, j'ai hoché la tête. J'étais ici depuis près d'un an et demi, et je me plaisais bien. Je n'avais pas regretté ce choix d'université. Et je le regrettais encore moins maintenant que je voyais qu'Olga traînait dans les mêmes bâtiments que moi. Ça risquait d'être plus qu'intéressant.

S'il y avait bien quelque chose que je détestais, c'était qu'on me retire une «proie» des mains. C'est ce qu'il s'était passé avec Olga. Je l'avais voulue, je l'avais presque eue. Si seulement il n'y avait pas toujours eu un truc pour nous empêcher de concrétiser...

Comme ce jour où la femme de ménage de l'hôtel s'était pointé dans ma chambre. Celle-là, elle nous avait coupé en plein élan... Pour une fois qu'on pensait qu'on allait être tranquille... Même pas !

Olga me fit revenir à la réalité lorsqu'elle me parla de mon physique. Si quelque chose n'avait pas changé en elle, outre son physique, c'était son franc parler. Et ça, c'était un point positif.

- Je pourrais dire la même chose de toi.

Ça commençait bien... On ne s'était pas revu depuis presque quatre ans, mais on était toujours sur la même longueur d'ondes. En même temps, j'aurais menti si j'avais dit le contraire. Olga était devenue encore plus jolie qu'avant.

La première fois que je l'avais rencontrée, elle m'avait tout de suite attirée, tant par son physique que par sa franchise. Visiblement, ça n'avait pas changé. Et me connaissant, l'attirance n'allait en être que plus grande. Je devrais probablement faire preuve de mon plus grand self-control pour éviter de faire mon possible pour la mettre dans mon lit.

J'ai ouvert une fenêtre de la laverie, avant de balancer le mégot. Afin que l'odeur se dissipe peu à peu, je l'ai laissée ouverte, puis j'ai répondu à la question que me posait Olga.

- Comme tu peux le voir, je fume toujours. Les choses n'ont pas changé, et je suis resté fidèle à moi-même. Et toi ?

Invité

Pendant que Sterling ouvrait la fenêtre de la laverie pour jeter son mégot a l'extérieur, il eut aussi la délicatesse de la laisser ouverte pour aérer un peu la salle, Olga méditait sur deux choses très importantes a ses yeux. Sterling était évidement toujours attiré par elle comme elle l'était par lui, mais plus ou moins qu'avant ? Et aussi, une idée de distraction traversa peu a peu dans l'esprit de la jeune femme. Ils avaient deux bonnes heures devant eux voir un peu plus, ils étaient seuls dans une pièce vide, et ils ne s'était pas vus depuis des années... les retrouvailles devaient se passer en beauté ! En espérant que la malédiction qui les avaient frappés quatre ans plus tôt, les empêchant a chaque fois de conclure, c'était dissiper. Parce que plus le temps passait, plus miss Mayer avant envie du beau blond en face d'elle. Olga ne voulait pas être déranger une fois de plus. Elle avait toujours eux le mec qu'elle voulait.... ou presque ! Et Sterling faisait parti des exception, ce qui le rendait encore plus attirant. Elle n'aurait jamais cru que venir faire une machine aurait put être aussi distrayant, et bien elle avait tort ! La réponse du jeune homme la sortit de ses pensées, ce qui lui donna une ouverture pour mettre son plan a exécution, et pour voir par la même occasion si cette attraction qu'elle ressentait était réciproque.

« Je suis également restée fidèle a moi même... »

Pour appuyer sa réponse, Olga se dirigea lentement vers Sterling, lui tournant autour en le regardant de haut en bas d'un regard provocateur et appuyer, un sourire malicieux sur les lèvres. Elle se plaça devant le jeune homme, obliger de lever les yeux pour regarder les siens... étant un peu plus petite que celui-ci. Il était vraiment plus séduisant qu'il y a quatre ans... il avait prit du muscle... il avait l'air de s'être affirmer. Ce qui n'était pas pour déplaire a Olga, bien au contraire ! Elle colla un peu plus son corps contre le sien, très subtilement, frissonnant sous le contact du jeune homme. Et aussi un peu a cause du froid qui s'engouffrait pas la fenêtre, mais ce détail était négligeable. La jolie blonde se mit sur la pointe des pieds, appuyant ses mains contre le torse de Sterling pour se soutenir, jusqu'à ce que ses lèvres soient a quelques millimètres de celles entrouverte de ce-dernier. Juste au moment où elles devaient se toucher, Olga dévia sa trajectoire pour déposer ses lèvres contre le cou de Sterling, déposant des baiser tout le long de la ligne de sa mâchoire jusqu'à arriver pers de son oreille pour s'arrêter et murmurer:

« Alors Mister Sandlide, prêt a reprendre là où l'on s'était arrêté il y a quatre ans ? »

Bien sur, Olga ne le forcerait pas, si il n'en avait pas envie, ce lui donnerai un gros coup dans son amour propre et elle s'en remettrait, mais quelque chose dans l'attitude de Sterling lui disait qu'il en avait autant envie qu'elle. Ou du moins, elle l'espérait. Il n'avait pas repousser jusque là ! Alors pourquoi le ferait-il maintenant ?! Et surtout, Olga espérait que si Sterling était consentant, il n'y aurait cette fois personne qui ne viendrait les déranger, sinon miss Mayer serait bien capable de faire un meurtre ! C'était très frustrant de ce faire surprendre a chaque fois et de ne jamais avoir put conclure ! Et ce soir, Olga avait bien l'intention d'aller jusqu'au bout. Restait plus qu'à savoir si Sterling était aussi de cet avis. Pour cela, Olga continua ses baisers le long de son visage, sur sa joue, jusqu'à arriver a ses lèvres et les presser contre celle du jeune homme, pendant que ses main s'aventurait sous le haut de ce-dernier.

Invité

Vu la façon dont Olga avait dit qu’elle était restée fidèle à elle-même, je compris le sous-entendu. Pour moi, cette phrase, prononcée de cette manière, signifiait que les années avaient peut-être passées, mais son but ( qui était le même que le mien, accessoirement ) , n’avait pas changé. Elle était bien déterminée à finir ce que nous avions commencé. Et ça tombait bien, parce que je n’étais pas prêt de lâcher l’affaire non plus.

Comme pour confirmer mes pensées, Olga se rapprocha doucement de moi, et me tourna autour. Cette situation me fit légèrement sourire. D’habitude, c’était moi qui tournais autour des filles. Mais pour une fois, la situation était inversée. Finalement, elle s’arrêta en face de moi, et me regarda. Sans rien dire, elle se colla davantage à moi, alors que, volontairement, je ne bougeais pas. Je voulais voir jusqu’où elle était capable d’aller.

Ses mains se posèrent sur mon torse, alors que nos lèvres se rapprochèrent dangereusement. Nous étions proches, très proches. Je pouvais sentir son souffle chaud, et ses lèvres effleuraient presque les miennes. Alors que je pensais que nous allions enfin nous embrasser, ses lèvres se posèrent dans mon cou, ce qui me fit légèrement frissonner. Puis elles remontèrent lentement jusqu’à mon oreille, pour me demander si j’étais prêt à reprendre là où on s’était arrêté il y a quatre ans.

J’hésitais. Oh, bien sur, j’étais effectivement prêt à reprendre là où nous nous étions arrêtés il y a quatre ans. Cependant, j’avais très, très envie de la faire languir. Olga était toujours aussi sûre d’elle… Mais dans un sens, c’est aussi ce qui me plaisait, ce qui m’avait attiré chez elle. Mais à quoi ça servirait, de la faire languir ? A rien. Parce que de toute façon, l’issue de cette rencontre serait la même : ils finiraient par se retrouver dans le lit de l’un ou l’autre.

Alors que je réfléchissais sur si je devais, ou non, la faire languir, je sentis les lèvres d’Olga glisser dangereusement le long de ma joue, jusqu’à se poser sur mes lèvres. Ce baiser, à la fois fougueux et passionné, était le résultat d’une longue frustration. Nos langues jouèrent ensemble, alors que je sentais les mains d’Olga passaient sous mon tee-shirt.

Pendant un court instant, je fus tenté d’enlever mon tee-shirt. Mais l’idée de me détacher de ce baiser que j’avais tant attendu m’agaçait. Je laissais donc Olga se débrouiller, tandis que mes mains, qui s’étaient posées sur les joues d’Olga, glissèrent lentement le long de ses courbes féminines. Mes mains s’arrêtèrent et se posèrent dans le creux du dos d’Olga, tout en effleurant sensuellement ses fesses.

J’étais plus prêt que jamais à reprendre là où nous nous étions arrêtés, et à mon avis, Olga l’avait très, très bien compris.

Invité

Même si Olga savait que jusqu'au dernier moment, Sterling pouvait la repousser et mettre fin a ce baiser, elle n'était tout de même pas étonner lorsqu'il y répondit avec une fougue et une fièvre surprenante. En même temps, comprenez les, ça fait près de quatre ans qu'ils attendent ce moment, c'est normal qu'il y ai autant de passion. C'était peut-être aussi pour ça que Olga avait l'impression que le jeune homme embrassait superbement bien, ou alors c'était simplement qu'il avait de l'expérience. A vrai dire, à ce moment précis, elle s'en fichait comme de l'an quarante. Elle ne s'intéressait que au contact des lèvres du jeune homme sur les sienne ainsi que la danse effréné de leur langue et leur corps collé l'un contre l'autre. Miss Mayer savait que si elle voulait débarrasser le beau blond de son vêtement, il faudrait mettre fin a ce baiser, ce qu'elle fit a contre coeur a peine une seconde, le temps de faire passer le tee-shirt par dessus sa tête et de nouveau s'emparer de ses lèvres.

Sterling n'avait pas répondu a la question de la jeune femme murmurer quelques secondes plus tôt a son oreille, pourtant Olga en connaissait la réponse désormais. Tout dans son comportement prouvait qu'il avait autant envie d'elle qu'elle avait envie de lui. Bon d'accord, la laverie n'était pas forcément l'endroit le plus romantique pour des retrouvailles, mais Olga avait tellement attendu ce moment, où elle aurait enfin Sterling a elle sans être déranger, qu'elle s'en fichait pas mal. C'était très frustrant de ne jamais réussir à conclure alors qu'il y a une telle tension sexuelle. Et encore « très » était loin d'être la réalité ! Pendant qu'une des mains de la jeune femme était toujours poser sur le torse nu de Sterling pour garder l'équilibre, l'autre s'aventura derrière la nuque de ce dernier pour l'attirer encore plus a lui. Olga essayait de transmettre toute cette frustration et tout ce désir qu'elle avait pour lui depuis plusieurs années. Elle essayait de lui montrer a quel point elle avait envie de lui.

Les mains de Sterling, qui elles, étaient rester sagement poser sur les joue de Miss Mayer glissèrent lentement le long du corps de la jeune femme, lui provocant des picotement a chaque endroit où Sterling passait ses mains, qui descendirent jusqu'au dessus de ses fesses. Il savait ce faire désirer... mais Olga n'était pas du genre très patiente, surtout quand elle attend quelque chose depuis trop longtemps a son goût. Avec une pression de la main sur le torse du jeune homme, elle le fit reculer jusqu'à qu'il se retrouve coincé entre elle et le mur de derrière. Olga coupa alors le contact de leurs lèvres pour retirer son propre haut qu'elle envoya valser par terre, rejoindre celui de Sterling. La jolie blonde, au lieu d'embrasser de nouveau Sterling, déposa ses lèvres sur une omoplate de ce dernier, déposant de sensuelles baisers entre cette zone et le cou du jeune homme, pendant que ses mains descendait le long de la ligne du nombril de Sterling jusqu'à arriver a son jeans, qu'elle déboutonna d'une main experte sans le lui retirer.

A ce moment précis, il n'y avait plus rien d'autre qui comptait, ni le bruit des machines, ni le fait que quelqu'un pouvait entrer a n'importe quel instant. Il n'y avait plus que Sterling et elle. Et malgré l'air frais qui s'engouffrait dans la pièce avec la fenêtre ouverte, Olga avait l'impression de se trouver dans une chaudière. Son souffle s'accélérait peu a peu que l'excitation la gagnait. Elle perdait petit a petit le contrôle de ses actes et le fil de ses pensées. Elle avait tellement envie de lui que s'en était presque étouffant. Cette fois, sa allait être la bonne, et elle le savait.

Invité

Nous étions étroitement enlacés, lorsqu'Olga se détacha légèrement de moi pour pouvoir retirer mon tee-shirt, et le balancer par terre. La seconde d'après, nos lèvres se retrouvaient à nouveau.

Je sentis une des mains d'Olga se poser sur mon torse, tandis que l'autre passait derrière ma nuque, pour nous rapprocher davantage. Cette étreinte, passionnée, était le témoin de quatre années de frustration.

Je n'avais jamais pensé qu'un jour, je recroiserai Olga. Finalement, on pouvait dire que le destin était bien fait. Et cette rencontre, inattendue, était peut-être, enfin, l'aboutissement de notre relation.

Ces pensées furent confirmées quelques instants plus tard, lorsque les mains d'Olga, posées sur mon torse, me firent reculer jusqu'au mur. A nouveau, elle se détacha de moi pour retirer son haut.

Je n'avais pas imaginé qu'Olga était au moins aussi frustrée et impatiente que moi. Finalement, peut-être que ces quatre années avaient été bénéfiques. Peut-être qu'au final, cette relation n'en serait que meilleure.

Le haut d'Olga alla rejoindre le mien, sur le sol. Puis ses lèvres se posèrent sur mon omoplate, et glissèrent sensuellement jusqu'à mon cou, tandis que je sentais sa main descendre lentement jusqu'à mon jean, pour le déboutonner.

Deux heures. Nous avions, en gros, deux heures. Ça pouvait être long. Mais dans ces conditions, ça risquait d'être vraiment, vraiment très court...

Ma main droite fit doucement glisser la fermeture qui retenait la jupe d'Olga. Quelques instants plus tard, sa jupe se retrouva au sol, et rejoignit nos deux hauts. Je prenais un malin plaisir à faire durer les choses. Mon regard se posa ensuite sur le corps d'Olga, qui n'avait que très peu changé. Elle était toujours aussi jolie, et toujours aussi tentante.

Mes lèvres se posèrent dans son cou, tandis que ma main gauche allait se loger dans le creux de son dos, pour la coller à moi.

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