the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyDim 19 Oct - 23:23

“ - tu m'attendras ?
- c'est un gage ?
- non
- tu verras bien alors ”

.jeux d'enfants.


« Reagan Lennon-Barckley en couple avec Adam Levine ? », « La célèbre rockstar, Reagan Lennon-Barckley aurait été aperçue au bras du séduisant Adam Levine, nouvelle idylle en vue ? », « Celle qu'on annonçait déjà fiancée avec son mystérieux petit ami aurait changé d'avis en s'affichant avec le célèbre chanteur du groupe des Maroon 5 ». D'un revers de la main agacée, Cameron envoie valser tous ces torchons qu'il s'obstine à acheter depuis quelques jours à travers la pièce de son loft. Loft qu'il partage par ailleurs, depuis deux ans maintenant, avec son petite amie, ladite Reagan Lennon-Barckley. Au bord de la crise de nerfs depuis quelques jours maintenant, il se tient la tête entre les mains, réfléchissant à sa situation. Découvrir par la presse people que sa petite amie – et accessoirement la femme de sa vie – le trompe ne fait jamais très plaisir. Et avec le tempérament de feu de Cameron, il était certain qu'il ne resterait pas de marbre face à ces révélations. Depuis quelques jours, il ignore tous les appels de sa petite amie et a même fini par couper son téléphone. Entendre sa voix, il ne le supportera pas, il en est conscient, il se connait un minimum. Tout comme il n'appréciera pas d'entendre les mensonges de sa belle si il lui parle de ce Adam machin dont il n'a que faire. La colère qu'il ressent n'a d'égale que la tristesse qui s'est emparé de lui lorsqu'il a découvert la supercherie. Si au début il n'a pas voulu y croire, éprouvant une confiance aveugle envers sa petite amie, les différents clichés pris et parsemés dans des dizaines de magasines et sur internet lui intimèrent un doute quant à la fidélité de rigueur qui n'a pu s'effacer. Adriel a bien pourtant tenter d'ôter cette idée de la tête de son frère, lui rappelant la gentillesse et la loyauté sans faille de la jolie blonde, mais Cameron n'a pu s'y résoudre. Il demeure persuadé que sa petite amie le trompe allègrement. Après tout, les clichés parlent d'eux-même. Ou presque. Le jeune homme est le premier à être rentré de son voyage d'affaires depuis quelques jours. Etant traducteur pour la grande Constance La Tour Dubois, il est souvent appelé à visiter plusieurs pays. De même pour Reagan qui enchaine les tournées et les promotions de son nouvel album. Cette dernière est censé arriver aujourd'hui chez eux et en temps normal, Cameron serait allé la chercher à l'aéroport, un bouquet de roses à la main. C'est leur rituel à eux et l'américain ne manque jamais à son devoir. Sauf aujourd'hui. Trop en colère et déçu pour aller retrouver sa dulcinée à la sortie de son avion, Cameron préfère se renfermer un peu plus dans sa morosité. Assis depuis quelques minutes sur le rebord du lit conjugal, il contemple une photo de leur couple. Reagan est particulièrement rayonnante sur cette photo et il a toujours aimé la complicité évidente entre eux qui se dégage sur ce cliché. Il caresse de son pouce la photo avant de balancer le cadre contre le mur, qui se fracasse en mille morceaux. Pas content le Cameron. D'un bond, il se lève alors du lit et sort du dressing une immense valise ouverte qu'il dépose sur le lit. Les vêtements s'empilent petit à petit dans ladite valise qu'il compte bien remplir autant qu'il le peut. Trop affairé à pester, grogner et déprimer en vidant son dressing, Cameron n'entend pas la porte du loft s'ouvrir, ni les pas de Reagan la conduisant jusqu'à leur chambre. C'est le bruit de ses bagages tombant au sol qui le fait sursauter. Il jette un regard froid sur sa petite amie. « Tu rentres tôt dis moi ». Ni un bonjour mon amour, ni un baiser après des semaines de séparation. Non, Cameron est bien trop occupé à en vouloir à Reagan et à faire ses bagages pour lui adresser la moindre autre parole gentille ou attendrissante. Si il s'écoutait, Cameron serait entrain de lui offrir la plus belle des scènes de ménage que leur couple n'ai jamais connu. Pour se contrôler, il préfère continuer ses allers-retours entre son dressing et sa valise. « Tu n'es pas avec ton Adam machin Levine ? » question purement rhétorique, parce qu'il s'en tape de la réponse. Il n'a même pas envie de savoir en fait. Il n'adresse aucuns regards à sa petite amie. Cameron ne n'est jamais comporté ainsi avec sa rockstar préférée. Fou amoureux d'elle, jamais il n'avait imaginé que leur histoire prendrait une telle tournure. Persuadé qu'elle est la femme de sa vie, le jeune homme s'est toujours dit qu'il finirait sa vie à ses côtés. Mais aujourd'hui, tout est remis en cause et cette constatation offre un mauvais goût d'amertume au Adams-Eynsford. « Ah bah non suis-je bête, pour être officiellement avec lui il faudrait que tu me quittes d'abord » lâche-t-il, d'une voix sarcastique. Il n'ose pointer ses iris marronnés vers celles de Reagan. Il n'a pas envie d'y lire quoique ce soit, tristesse, soulagement, colère, qu'en sait-il. Il ne sait plus où il en est et ce que Reagan attend de lui ou de leur relation. Si relation il y a encore. Chose dont doute à présent le jeune homme. « Ne t'inquiètes pas pour ça, je prépare déjà mes valises ». Il n'a pas cessé ses allers-retours. Ca lui donne une contenance qui l'empêche de s'écrouler et d'exploser face à sa petite amie. Il a besoin de faire quelque chose, de s'occuper, pour éviter de devoir réellement se confronter à la jeune femme. Et surtout, il tente par tous les moyens de ne pas laisser s'échapper sa colère, qui risquerait d'être fatal pour lui, Reagan et son couple. Il n'a aucune idée de comment va se dénouer cette histoire, mais une chose est certaine, il risque d'y avoir des victimes. Le conte de fée se transforme en véritable cauchemar.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyLun 20 Oct - 22:29

“.You love me ? - Yeah, I do. - 'kay. - That initial anger she had felt turned to sadness, and now it had become something else, almost a dullness of sorts. Even though she was constantly in motion, it seemed as if nothing special ever happened to her anymore. Each day seemed exactly like the last, and she had trouble differentiating among them. But because they didn't see each other very often, their relationship had more ups and downs than either of them had experienced before. Since everything felt right when they were together, everything felt wrong when they weren't.” with reagan lennon-barckley and cameron adams-eynsford


 
“ She buried her face in his shoulder, as he held her.
All she could think about was that she needed him.
She needed his arms around her, needed him to told her
and whisper that they'd find a way to be together. ”


reagan j. lennon-barckley, cameron adams-eynsford ≈ Appel sortant : Cameron Adams-Eynsford. Messagerie. « .Putain ça va me rendre folle. » . C'est trop tard, elle est déjà folle. Folle de passer sur la messagerie à chaque fois. Le pire c'est qu'au début, au moins ça sonnait. Même si Cameron ne lui faisait pas l'honneur de décrocher ( alors qu'il décrochait toujours au bout de la seconde sonnerie, voir la troisième s'il était occupé ), au moins, elle se rassurait en entendant la sonnerie. Mais depuis quelques heures, elle tombait directement sur la messagerie et après s'être fatiguée à laisser une bonne dizaine de messages plus ou moins paniqués, elle en arriva au point de non retour. Elle appelait à présent sans but, sans avoir même l'espoir qu'il puisse prendre ses appels, parce qu'à force, elle s'imagina qu'il lui en voulait, ou bien qu'il était mort. Et Adriel lui affirmait par message que non, il allait très bien et ne comprenait pas pourquoi son frère ne décrochait pas. Elle soupçonna même le frère Eynsford de lui cacher la vérité : il décrochait sans difficulté, seulement pas pour elle. Face à tant de questions, et surtout à la conviction que Cameron mettait pour se faire passer pour mort, elle en perdit les pédales et envoya son téléphone s'encastrer dans l'un des murs du cockpit de l'avion qui la ramenait chez elle, après un long périple à Los Angeles, où elle venait d'enregistrer un duo surprise avec le groupe Maroon 5. Elle débarqua à New York sans téléphone, et sans repère, livrée à elle-même puisque contrairement à ce qu'elle espérait, Cameron ne lui fit pas le bonheur de venir la récupérer. Anxieuse, vexée et chagrinée, elle resta un long moment à l'aéroport à attendre qu'il vienne, sans pour autant avoir la certitude qu'il viendrait. Cachée du reste du monde par la seule barrière  que lui offrait sa paire de lunettes de soleil, elle s'obstina à rester assise sur son banc, les bras croisés, les lèvres pincées et a attendre que ce connard daigne venir la chercher. Parce qu'il devait venir. Là se trouvait leur rituel. Il venait la chercher, elle lâchait toutes ses affaires, se ruait dans ses bras, embrassades, effusions de joies, bonheur de se retrouver, cliché terminé on remballe, retour maison pour une longue séance de câlins. Elle lui laissa le temps d'être en retard, dans son extrême gentillesse. Seulement son publiciste, exaspéré de la voir patienter avec autant d'ardeur, chercha à la raisonner et décida, au bout d'une longue heure, de la mettre dans un taxi sans lui laisser le temps de rebeller ou même négocier. Son cœur se fissura lentement et douloureusement durant le trajet. Cameron n'était donc pas venu la chercher. À peine fut-elle rentrée dans l'appartement qu'elle se sentit déjà de trop, parce qu'en faute. Comme une enfant indisciplinée, prête à recevoir une punition, exceptée qu'elle ne comprenait pas pourquoi et n'avait aucun élément en main pour lui indiquer ce qui pouvait mettre Cameron dans un tel état. Accueillie comme une étrangère dans son propre foyer, son cœur piqua une accélération douloureuse lorsqu'elle pénétra dans la chambre se vidant peu à peu de son contenu. Du moins, du contenu apporté par Cameron qui pliait bagages au lieu de les défaire. « .Et encore, je pensais rentrer plus tôt. Mais j'ai du improviser et prendre un taxi. » darda-t-elle, à la fois amère et honteuse. Honteuse de quoi ? Elle n'avait rien à se reprocher. Du moins, elle avait beau chercher, se creuser la cervelle et relater tout ce qu'elle avait bien pu fait ou dire au cours des dernières semaines pour avoir droit à pareil traitement. « .Enfin, je suppose que je devrais être soulagée de te savoir vivant, vu tous les efforts que t'as mis à pas décrocher le téléphone. » enchaîna-t-elle, toujours plus amère, en venant même à calquer son ton sur celui de Cameron. Sans comprendre ce qu'il pouvait bien faire avec ses valises, c'est en entendant un bruit de glass sous ses chaussures qu'elle remarqua le cadre brisé jonchant le sol tout autour d'elle et la photo d'eux abîmée. Elle se pencha pour la ramasser, un air interdit sur le visage, lorsque le prénom d'Adam sauta dans la conversation, qui n'en était pas tout à fait une. « .Hein ?. » C'est quoi le rapport ? Qu'est-ce qu'il vient foutre là celui-là ? Être avec Adam ? Pourquoi faire ? Elle était avec lui et se moquait éperdument de son ex. Ses aller-retour dans toute la pièce ont vite fait de la rendre folle, ce pourquoi elle tente de se mettre en travers de son chemin plusieurs fois, avant que ses mots ne viennent la heurter de plein fouet. L'idée qu'elle puisse le quitter, même pas pour un autre, mais tout court, lui sembla si idiote, si éloignée qu'elle se contenta de rester bête, et d'en perdre pied. De rester là, hébétée et démunie. « .Cameron, je crois que j'ai mal compris là. T'as dis quoi ?. » l'incita-t-elle à répéter, suspicieuse. Tu as mal compris, il n'a pas dis ça, il sait plus ce qu'il dit, se rassure-t-elle tout en le scrutant. « .Mais qu'est-ce tu fous ? Pourquoi tu fais tes valises. ?  » s'agace-t-elle finalement, en tapant des pieds au sol. Elle se plante à côté de lui, les bras croisés, pensant naïvement que ça suffirait pour attirer son attention, mais visiblement pas. Théâtrale, elle décide de s'asseoir sur sa valise. Aux grands maux, les grands remèdes. Reagan n'a pas le temps de s’appesantir en supplications qui, visiblement, n'auront aucun effet sur lui tant il s'est décidé hermétique à elle. Lui faisant face, assise sur sa valise, elle tente tout pour capter son regard. « .Vas y, essaye de faire ta valise maintenant. » décrète-t-elle, en croisant les bras. « .Je bouge pas de là tant que tu m'auras pas parlé, donc c'est soit tu parles, soit tu te tires à poil. » ajoute-t-elle. Sachant pertinemment de quoi il s'agit, excepté qu'elle ne sait pas ce qui se dit dans la presse et combien ce qui est relaté est un grave mensonge, puisque évidemment elle apprenait à ses dépens à ne pas lire ces tissus de conneries, elle reste silencieuse un moment.   « .Cam'. On a fait qu'enregistrer et bosser sur son prochain album. Je croyais t'avoir donné assez d'élément pour ne pas t'inquiéter. » T'as peut-être tort, songe-t-elle, démunie. « .Tu me fais confiance, pas vrai ?. » quémande-t-elle, d'une petite voix. Visiblement pas, sinon ils seraient déjà en train de se dorloter au fond d'un bon bain chaud. En absence de réponse, son cœur commence à douloureusement s'émietter, au point où chaque seconde lui apporte un poids supplémentaire insupportable. « .Cam'. » qu'elle murmure, tout en glissant sa main droite dans sa nuque, à sa joue, jusqu'à son menton, l'incitant à la regarder. À la regarder elle, et ses grands yeux bleu plein de tourment, ses traits inquiets, et sa moue contrite. « .Allez. » dis que tu me fais confiance.
Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyMer 22 Oct - 21:45

“ Tout va te paraitre dérisoire mais n'abandonne rien. Ne cède rien au désespoir. Utilise tes rêves. Et même s'ils sont cassés, recolle-les. ”

.mathias malzieu.


Cameron ne cesse ses allers-retours depuis quelques minutes, sans accorder le moindre regard à Reagan. La valise se remplie petit à petit d'un tas de vêtements froissés et non pliés. Cameron les jette en vrac sans y prêter la moindre attention. Il s'en tape un peu de ses fringues, juste il a besoin de s'occuper. Mais aussi, déterminé à vraiment prendre la poudre d'escampette, il s'acharne à rassembler la plupart de ses affaires, devant les yeux effarés de sa petite amie. Ladite petite amie qui lui signale qu'elle a du se débrouiller toute seule pour rentrer à leur appartement. Cameron ne réagit même pas à sa remarque. D'un silence de plomb, il ne veut pas accorder la moindre importance à Reagan. C'est de sa faute s'il n'est pas allé la récupérer à l'aéroport pour de tendre retrouvailles, qu'il se dit l'américain. D'habitude, c'était bouquet, calins et compagnie, mais aujourd'hui, le jeune homme n'avait pas eu le cœur à honorer cette tradition. Alors qu'elle s'en prenne à elle-même et qu'elle ne vienne pas le bassiner avec ce genre de reproches. « J'avais peut-être mes raisons pour ne pas te répondre » lâche-t-il, froidement, sans ciller. Des raisons que la jeune femme est censée deviner, puisque c'est à cause de ses agissements si le Adams-Eynsford réagit ainsi. Pourtant, dieu sait que ce n'est pas son genre de faire le mort et de ne pas prendre les appels de sa chère et tendre, mais là, trop c'est trop pour lui. Et puis, il n'est pas un fervent admirateur des règlements de comptes par téléphone et était conscient que si il répondait à Reagan, sa voix n'aurait rien de chaleureuse, ni aucuns mots tendre sortiraient de sa bouche, ce qui affolerait la rockstar. Alors autant passer sous silences ses appels et se parler de vive voix une fois Reagan de retour à la maison. Mais trop contrarié par la situation, Cameron a même du mal à s'expliquer face à sa petite amie. Il balance des sarcasmes et des phrases construites dans le but de piquer la jeune femme. Et puis il la contourne, tandis qu'elle s'efforce de lui barrer le chemin en se postant devant lui. « Tu as très bien compris ce que je viens de dire ». Aucune gentillesse ni une once de patience dans sa voix. Il n'a pas l'intention de répéter sa phrase, d'une part parce que jusqu'à preuve du contraire, Reagan n'a jamais été sourde, et d'autre part, parce que sortir ces mots là de sa bouche une première fois lui a assez broyé le cœur pour s'infliger pareille torture à nouveau. Quitter la Lennon-Barckley, jamais cette idée ne lui était venu à l'esprit. Jamais, jusqu'à aujourd'hui. Et cette possibilité le plonge dans une tristesse qui n'a jamais pu concevoir ni ressenti. Alors non, il ne réitérera pas ses paroles. « Je m'en vais » déclare-t-il, afin de répondre à l'interrogation de Reagan. Qu'est-ce qu'il fait ? Il se casse, c'est aussi simple que cela. Une boule se formant dans sa gorge l'empêche de regarder sa petite amie. Mélange de colère, de désespoir, d'incompréhension aussi. Jamais il n'avait imaginé que leur couple en arriverait là, à ce point de non retour. Si Reagan doute de la volonté de Cameron, lui est déterminé à quitter les lieux, dès ses bagages bouclés. « Reagan descends de là. Je n'ai pas envie de rigoler ». Ni de parler d'ailleurs. Si il y a bien une chose qui l'agace le Cameron, c'est lorsqu'on ne reconnaît pas ses torts. Et il vit avec Reagan depuis assez longtemps pour savoir qu'elle est loin d'être bête et devine qu'elle sait pourquoi le jeune homme est dans un état pareil. Et ça le titille le Adams-Eynsford, ce genre de comportement. Il la regarde croiser ses bras et trôner fièrement, assise sur sa valise déjà bien pleine. Grand bien lui fasse, il en a d'autre de sac de voyage à remplir. « Bien sur. Prends moi pour un con aussi » raille-t-il, amer. Il lève les yeux au ciel histoire de ponctuer un peu plus sa phrase. Il se stoppe face à Reagan, la détaillant quelques instants. Après des semaines de séparation, il n'imaginait pas des retrouvailles de la sorte. Son cœur se serre lorsqu'il croise les prunelles bleutés de sa douce. Il est en fou amoureux et pourtant, à cet instant précis, il n'est plus sur que leur couple soit si fort et résistant comme il le pensait naïvement. Cameron ne réagit pas à l'interrogation de Reagan. Avant il lui faisait aveuglément confiance, mais à l'heure actuelle ? Il doute. Et ce n'est jamais de bonne augure des incertitudes dans un couple. Surtout lorsqu'elle s'attaquent à la confiance. Confiance, ciment dans le couple. Si il n'y en a plus, ce n'est pas la peine de continuer une histoire. Cameron sait qu'ils sont dans une passade critique. Et ça ne le rassure pas. « Lâche moi, je suis pas d'humeur ». Ton glacial, mouvement de recul sec alors que la jeune femme a glissé sa main de la nuque au menton de l'américain. S'il se laisse amadouer par cette belle gueule qu'il aime tant, il est foutu. Et ils n'ont pas réglé leurs histoires donc Cameron ne peut pas se permettre de craquer. Il se passe une main sur le visage, tentant de reprendre ses esprit et de se contenir. Et puis d'un seul coup il craque. « T'oses me dire droit dans les yeux que tu n'as fais qu'enregistrer avec ce connard alors qu'on sait très bien tous les deux que c'est loin d'être la vérité » finit-il par lâcher, pointant un doigt inquisiteur vers sa petite amie. Qu'elle arrête de jouer à celle qui ne comprends pas ce qu'il se passe parce que ça commence vraiment à l'exaspérer le Adams-Eynsford. « Tu me mens en me regardant dans les yeux Reagan. Je sais pas si tu te rends compte ! ». Il en remet une couche, histoire que cette fois, elle comprenne bien ses mots. Epris d'un élan de colère, il tape son pied dans un sac de voyage qui jonche le sol avant d'aller s'appuyer contre la fenêtre et de tourner le dos à Reagan. Il est perdu et il a peur. Peur de perdre celle qu'il aime. Peur de dire au revoir à l'amour de sa vie. Peur d'avoir le cœur brisé. Une nouvelle fois.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyDim 26 Oct - 22:04

 
“.You're in love ?.”
“.Out.”
“.Out of love ?.”
“.I love someone. He doesn't love me.”


« .Non, et je veux que tu le répètes. » ordonna-t-elle d'un ton rageur, inévitablement irritée par tant d'austérité. Refusant de se rendre coupable pour quoi que ce soit qui aurait un rapport avec son ex, Reagan incita Cameron d'un regard intéressé à réitérer ses élucubrations sommaires, cette fois sans prendre de raccourci ni ton ingrat. Là résidait le pire : l'incompréhension. Pourtant elle se le repassait en boucle, le fil de son séjour à Los Angeles. Elle se revoyait enregistrer, composer, faire jouer ses doigts habiles sur sa guitare favorite. Elle se remémorait les conversations glacées et très professionnelles, le café qui avait détendu l'atmosphère, mais pas trop non plus, et les interventions judicieuses d'un Adriel très carré dans le boulot, trop carré pour laisser passer une dispute idiote entre deux de ses artistes phares. Retraçant le fil de ses semaines dans la ville des anges avec un peu plus de minutie à chaque fois qu'elle recommençait de  zéro, rien ne l'incita à penser qu'elle avait pu, à un moment donné, faire défaut à Cameron. Durant ce voyage, ou bien depuis le début de leur relation d'ailleurs. Les fessées posées sur une valise qu'elle refuse de voir plus pleine qu'elle ne l'est déjà, perdue dans ses réflexions, elle est trop soudainement frappée par ses mots et son cœur chute, pour s'éparpiller au sol avec fracas. « .Tu t'en vas ?. » qu'elle répète, à bout de souffle, complètement déboussolée. Loin d'être assez bête pour penser qu'il s'en va pour le travail, elle réalise qu'il s'en va. Comme ça. De son propre chef. Pas parce qu'il a à faire, pas parce qu'il y est obligé, mais bien parce que c'est ce qu'il veut. Mettre de la distance entre elle et lui, comme s'il n'y en avait pas déjà assez. Comme si leur proximité lui était brusquement intolérable. Se sentant trop soudainement rejetée, et de façon bien trop abrupte, elle se mit à paniquer. « .Arrête. Arrête de prendre ce ton avec moi, et de lever les yeux au ciel, et … tout. Arrête. Arrête tout maintenant, lâche tout. » quémande-t-elle, d'une voix haut perchée sur le début, plus comme un murmure sur la fin. Et si jamais il n'avait refusé un contact physique avec elle, la grande première la prend tellement de court qu'elle sent chaque parcelle de son corps se briser en un milliard de poussières.  Elle se frotte les yeux de la pulpe des doigts et tente, en vain, de retrouver un souffle à peu prêt correcte lorsqu'il se met à lui hurler dessus. Chacun de ses mots, chaque accusation la fait culpabiliser pour des choses dont elle n'est évidemment pas coupable. Le fait qu'elle soit célèbre, et que ce soit difficile pour elle d'être dans une relation. Pour elle, et plus particulièrement pour lui. Ça et un tas d'autres choses. Seulement emportée par son éternelle sincérité, elle se met à son tour à hausser d'un ton. Pas au point de crier, mais assez pour se faire entendre. « .Mais c'est la vérité, putain, mais qu'est-ce tu veux de plus ? Hein ? Qu'est-ce que tu veux de plus que la vérité ? Parce que c'est ça la vérité. J'ai rien de plus en magasin. Donc si t'en veux pas bah… je sais pas, je … peux pas te dire plus vrai que ça. » Elle n'est même plus sûre de pouvoir débiter un discours sensé, au point où en est la situation. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle mise sur sa sincérité, et sur l'amour qu'il peut encore lui porter malgré tout, pour raisonner un Cameron borné. « .Oui, je te dis la vérité en te regardant dans les yeux. » répond-t-elle finalement d'un ton plus calme, la gorge nouée, complètement désarmée. Sans le quitter des yeux, elle le regarde se lever et lui faire don, darde sur lui un regard impuissant, comprenant rapidement que tout ce qu'elle pourrait dire se retournerait inévitablement contre elle. « .Tu m'écoutes même plus, en fait. T'en a rien à foutre, t'es bloqué sur tes petites certitudes de merde qui reposent sur que dalle et tu vas pas en démordre. Mais t'as rien Cameron, t'as pas de preuve tangible et tu sais comment j'peux en être aussi sûre ? Parce que tout ça c'est des conneries, j'ai rien fais avec lui de plus que chanter et écrire des chansons, à la limite boire un café, mais c'est tout. » expliqua-t-elle, dans l'espoir ultime qu'il puisse accorder plus de crédit à ses mots qu'à ceux des journaux. « .Je ne mens jamais et tu le sais très bien. » ajoute-t-elle, après quelques secondes de silence pesant. « .Et plus encore, je suis incapable de tromper qui que ce soit. Surtout pas toi. Enfin Cameron, tu rends compte de ce que t'es en train de me cracher à la gueule ? Moi je vais te tromper toi ? Mais t'es malade. » Reagan, la sincérité faite femme. Pas la femme parfaite, mais qui au moins essaye. N'importe qui qui la connaissait même un tout petit peu se serait amusé de la situation, tant l'hypothèse que Reagan puisse tromper quelqu'un, plus encore Cameron qu'elle aimait comme peu de personne était autorisée à aimer dans une vie, était absurde. Qu'il puisse même accorder une importance à ce que racontait la presse à scandale dans le but de se faire un maximum de profit sur son dos, sembla carrément dérisoire, inacceptable. Reagan plaçait leur relation au-dessus de tout, parfois même de sa carrière. Cameron avait une importance capitale pour elle, et elle se rendit rapidement compte que plus que d'être capital, il était vital pour elle. « .Par pitié, dis-moi que tu vas pas me larguer pour ces conneries. » paniqua-t-elle, en repensant à l'éventualité qu'il s'en aille en claquant la porte. Parcourue de frisson, sans s'en rendre compte elle se retrouve à ses côtés et le force d'un geste vif à la regarder.   « .Dis que t'es pas en train de rompre tout court. »  et un pitié lui reste sur le bout des lèvres, prêt à s'échapper. Elle pose ses mains tremblantes sur ses deux joues, et tant pis s'il refuse ses caresses, reste hermétique au moindre de ses gestes. Elle a juste besoin de le toucher, de capter son attention, pour qu'il puisse constater combien l'idée même d'être séparée de lui la terrifiait. « .Cameron, tu peux pas faire ça. » marmonne-t-elle, dans un sanglot qu'elle tente malgré tout de ravaler. Les larmes aux yeux, mais bientôt sur ses joues, elle se mord les lèvres pour pas paraître plus fébrile qu'elle ne l'est en réalité. L'aimer résumait ce qu'elle savait faire de mieux. Qui se préoccupait de sa musique, et de toute le reste, quand ce qu'elle savait faire de mieux se résumait à ''être celle de Cameron''. Et s'il s'en allait, sa vie entière s'écroulait, ce pourquoi elle existait cesserait et il lui faudrait faire autre chose, autre chose de moins bien, de moins palpitant, avec toujours le spectre de Cameron, de leur relation imparfaite, mais passionnée, et la cicatrice brûlante et impossible à soigner qu'il laisserait. « .S'il te plaît. » qu'elle supplie, frôlant le ridicule, mais tant pis. Tant pis, si ça suffisait à lui faire réviser ses intentions, elle pouvait bien se couvrir de ridicule et le faire en public s'il le lui demandait qu'elle le ferait sans la moindre hésitation. « .Je te laisserais partir seulement quand tu diras que tu m'aimes plus. » reprend-t-elle, le souffle haletant. « .C'est la seule raison qui puisse justifier notre séparation. La seule qui soit acceptable. Tous le reste, on peut le résoudre. Mais je peux pas te forcer à m'aimer encore. » Qu'il puisse croire aux rumeurs, se laisser embobiner n'était pas suffisant. Et si elle devait s'épuiser à lui répéter, et à lui prouver que tout ce qui se disait n'était que blasphème, elle le ferait. « .Dis-le et je te laisse partir. » achève-t-elle, ses mains tièdes se rejoignant dans sa nuque, lui laissant tous le loisir de la regarder pleurer à chaudes larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyMar 11 Nov - 13:33

“ You think that you don't deserve something, so you run it”

.vampire diaries.

L'appartement ne ressemble plus au doux cocon que Reagan et lui se sont construit. La tension palpable vient détruire les ondes de douceur et de sérénité présentes auparavant. D'ordinaire, Cameron aime être chez eux. Il ne se sent bien qu'entre ses murs, avec sa chère et tendre qui laisse échapper des notes de guitare enrobant l'appartement d'une douce apesanteur. Depuis Berkeley, il n'y a qu'ici qu'il se sent chez lui et où il apprécie poser ses valises après de longs voyages pour son travail. Mais aujourd'hui, la magie qui se dégage habituellement chez eux a disparu sous les impulsions et les colères de Cameron. Des cris, des piques assaillent de toute part, rendant lugubre et froid un espace normalement rempli de soleil et de joie. « Et moi je n'en ai pas envie ! C'est clair ? ». Ses mots claquent dans l'air. Son regard est froid. Plus aucune malice ni étoile dans ses yeux. On n'y lit que de la colère, du désarroi, de l'incompréhension. Et de la tristesse aussi. Parce qu'au fond, se disputer ainsi avec sa chérie, ça le rend malade le Adams-Eynsford. Si il y a bien une personne qu'il aime plus que tout, c'est bien sa Reagan. Alors chaque mots balancés à sa belle meurtrissent son âme. Mais c'est la colère et la jalousie qui parlent, rendant son jugement subjectif. « Oui je m'en vais Reagan. C'est pour cela que je suis entrain de faire a valise. Ou du moins que j'essaye » déclare-t-il, un soupir las s'échappant de sa voix. Il fait référence à Reagan, assise sur sa valise, tentant par tous les moyens de ne pas le laisser filer. Mais Cameron est connu pour avoir un caractère bien trempé. Lorsqu'il a une idée dans la tête, il ne l'a pas ailleurs, et s'il a décrété qu'il quitte le nid conjugal, ce n'est pas les vingt-cinq kilos tout mouillé de sa petite amie qui va l'en empêcher. Il sait qu'il va trop loin en agissant ainsi, qu'il peut même perdre la chanteuse s'il ne réfléchit pas aux conséquences de son acte. Mais il n'a pas les idées assez claires pour être raisonnable. C'est un passionné le Cameron. Il ne fait jamais les choses à moitié. Soit il aime passionnément, soit il n'aime pas du tout. Soit il est furieux et casse toute la vaisselle qui peut lui passer sous la main, soit pour lui ce n'est pas la peine de se disputer si l'on entend pas ses cris briser le silence oppressant d'une atmosphère glaciale. Cameron s'éloigne de Reagan pour se rapprocher de la fenêtre de leur chambre. Il laisse un silence s'installer, n'accordant aucun regard à la jeune femme. Non pas que cela le révulse de la contempler, mais il se connait, si il se laisse submerger par les iris océans de sa petite amie, il est bien capable de ne pas lui résister bien longtemps. Et ce n'est pas le moment pour être faible qu'il se dit. Sa tête se tourne vers Reagan lorsque son ton monte au créneau aussi. « Non tu as raison, je ne t'écoute plus. Je sais ce que j'ai vu dans les magasines et sur internet. Tu me connais Reagan, tu sais que d'ordinaire, je ne m'arrête pas sur ces torchons. Mais là c'est différent. Tu semblais différente sur ces clichés. Tu étais... rayonnante. Je te jure, ça m'a fait tellement mal au cœur de voir ça. Parce que d'habitude ce sourire éblouissant, tu ne l'offrais qu'à moi » avoue-t-il, tournant à nouveau la tête, contemplant le ciel étoilé. Soutenir le regard de sa petite amie est une épreuve bien trop difficile pour l'américain. Son cœur se serre sous cette confidence. Depuis deux ans qu'il est en couple avec la rockstar, il sait que jamais elle ne le trompera. Il est certain que si elle tombait amoureuse d'un autre, elle le quitterait avant de se mettre avec cette autre personne. Mais ces photos... ces photos lui ont déchiré le cœur, l'âme. Est-ce la distance qu'impose leur métier qui lui retourne le cerveau et lui fait se monter la tête tout seul ? Certainement. Mais ces clichés parlaient d'eux-même. Pas besoin d'avoir fait politechnique pour ressentir le franc sourire qu'offrait Reagan sur ces photos, où elle se tenait en compagnie de son ex petit ami. N'importe quel homme serait alors jaloux. Parce que Cameron, il est conscient de sortir avec un vrai petit bijoux. Et il a tellement peur de la perdre que la paranoïa lui fait tourner les esprits. « Tu ne m'as peut-être pas trompée. Mais ça n'empêche pas que tu puisses avoir des sentiments pour un autre » ajoute-t-il, dans un souffle. Une tristesse le submerge lorsqu'il dit cela. Penser qu'elle puisse en aimer un autre le plonge dans un désarroi que personne n'aurait imaginé. Il a l'impression que son cœur est réduit en miettes. Si elle s'en va pour un autre, ou si elle s'en va tout court, il n'ose même pas y songer. Il ne voit pas son avenir, son futur sans elle. Elle est la seule avec qui il veut faire sa vie, avoir des enfants, se marier. Elle est son tout et sans elle, il n'est plus rien. Reagan le rejoint près de la fenêtre. Si au départ, Cameron s'efforce à ne pas la regarder, la jolie blonde en décide autrement et d'un geste ramène les yeux du jeune homme vers les siens. Son cœur se serre face aux yeux brillants de Reagan. Il a du mal à maintenir le regard, parce qu'il ne supporte pas lorsque sa belle et tendre pleure. Surtout quand ses perles salées ne sont que la réponse à ses frasques à lui. « Honnêtement je ne sais pas Reagan ». Ses iris marronnées parcourent le sol avant de poursuivre. « Je suis un peu perdu » lâche-t-il. Perdu dans ses convictions, perdu dans son amour pour la jeune femme, perdu face au désastre que peut être sa vie si jamais elle doit continuer sans sa petite amie. Cameron pose ses mains sur celles de Reagan, arborant depuis quelques instants ses joues. Il les emprisonne dans les siennes et les retire de ses joues, les gardant tout de même au creux de siennes. « Je... » commence-t-il, suite à la supplication de Reagan. « Je... je ne peux pas te dire ça ». Je ne peux pas te dire que je ne t'aime plus, lorsque je meurs d'amour pour toi, a-t-il envie de lui dire. Les larmes de Reagan transpercent son âme et la déchire, tels des couteaux aiguisés. Il est trop amoureux d'elle pour simplement la contempler pleurer devant lui. Alors il l'attire contre lui et referme ses bras autour d'elle, la serrant contre lui. « Je t'aime Reagan, plus que tout. Je t'aimerais jusqu'à la fin de mes jours. Tu es la femme de ma vie ...». Celle qui comble toutes ses envies, ses désirs. Celle qui illumine son quotidien depuis deux ans maintenant. Celle qui remplit leur vie de joie et d'amour. « Mais je ne suis plus sur d'être celui de la tienne... ». She’s the love of my life. I’d go back to her in a heartbeat.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyMar 25 Nov - 14:27

 
“.You have no idea how closely I wrapped myself around your heart.”


reagan j. lennon-barckley ≈ Nageant avec difficulté dans un véritable cauchemar, Reagan, les mains tremblantes comme si elle était à présent nue sous une tempête de neige, se demanda comment ils pouvaient en être arrivés là. Comme si réviser la situation, et en revoir les moindres détails, pourrait l'aider à arranger un présent et un futur hypothétique qui se dérobaient tous deux sous ses pieds. Réalisant qu'il avait été peut-être trop ambitieux de sa part d'envisager, avec fermeté qui plus est, que sa vie serait comblée du sourire de Cameron et des enfants qu'ils auraient ensemble, Reagan contempla le désastre de leur relation d'un regard larmoyant. Sous bien des aspects, sa célébrité lui était un fardeau gigantesque bien souvent trop lourd à porter pour elle, et elle réalisa combien sa carrière pouvait ruiner toute perspective d'avenir qui ne soit pas professionnel. Que le conte de fée qu'elle espérait depuis toujours, s'envolait en fumée pour les beaux yeux d'une notoriété qu'elle avait désiré ardemment et gagné laborieusement, et dont elle ne voulait plus. Le monde superficiel de la musique ne valait pas sa relation avec Cameron et désespérée qu'il puisse rompre, elle envisagea même de sacrifier sa carrière pour lui. « .Rayo-quoi ? C'est Photoshop, Cameron, Photoshop ! . » s'impatienta-t-elle, flirtant grossièrement avec une crise de nerfs qu'elle peinait de plus en plus à refréner. Elle voulût se mettre en quête de ses précieux journaux où depuis des années, les pires menteurs du pays relataient une existence contrefaite, et exagérée en tout point, qui lui était attribuée, mais n'était définitivement pas sienne. Tout ça pour pouvoir lui prouver qu'un sourire restait un sourire, et qu'il était fou de croire qu'elle pourrait à peine regarder n'importe qui d'autre de la façon dont elle le regardait. « .Tu te souviens qu'il n'y a pas si longtemps que ça, on se moquaient de ces magasines et ce qu'ils pouvaient raconter sur moi ? . » souligna-t-elle, avec les fausses notes qui constituaient sa voix enrouée. En jetant un coup d’œil à leur lit quelques pas plus loin, elle put entendre leurs voix ressurgir du passé et rire à l'unisson les imbécillités sur son compte posées sur papier glacé.  Et s'il lui en fallait plus pour être dépitée, Cameron lui apporta le coup de grâce en s’autoproclamant grand perdant de leur idylle. Elle qui croyait avoir tout entendu se figea net, et laissa délibérément son cœur se contracter trop fort pour que ce soit supportable, la laissant haletante. Elle manqua à plusieurs reprises de lâcher des hoquets d'horreur et de détresse, des « oh mon dieu » et autres « c'est pas possible » pathétiques à crever. Comment pouvait-il, en s'abrutissant à regarder des photos retouchées, en arriver à être autant à côté de la plaque. Et le pire c'est qu'il y croit, à son baratin. Passé le choc, elle ramena ses mains tremblantes (qui auparavant appartenaient aux siennes) et jointes contre ses lèvres et baissa les yeux. Une minute de silence trouva sa place dans la conversation, et même si ce silence était inévitablement trahis par les battements furieux de son palpitant à l'agonie, Reagan trouva dans cette petite minute la force de poursuivre. « .Tu ne peux pas douter de mes sentiments, Cameron. Tu n'as pas le droit » débuta-t-elle, toujours aussi ébranlée et partagée entre l'envie de le faire passer par la fenêtre, et celle de s'effondrer lamentablement. Il ne pouvait pas douter de ses sentiments. Si lui le faisait, maintenant, qui pouvait bien croire en elle ? Son amour pour Cameron était peut-être bien l'une des rares choses qu'elle pouvait clamer authentique dans sa vie et elle ne laisserait ni lui, ni personne d'autre cracher sur les sentiments qu'elle éprouvait à son égard. Pas après tout ce qu'elle avait prouvé, tout ce qu'elle pouvait avoir déclaré et donné pour que leur relation s'épanouisse. « .Tu cherches des excuses. » réalisa-t-elle, d'une petite voix. « .Je n'aime personne d'autre, et tu le sais très bien. Tu cherches juste une excuse pour te tirer. » protesta-t-elle, se laissant gagner à nouveau par une colère de plus en plus incontrôlable. Satanée spontanéité. Avec sa façon de prendre les choses trop à coeur par-dessus le marché, elle en venait à son tour à s'emporter, et à s'énerver autant qu'elle pouvait pleurer (si tant que ce soit humainement possible). Révoltée par ses dernières paroles, le fait qu'il puisse aller trop loin et penser qu'il n'était pas plus important qu'un mec parmi d'autres à ses yeux, ses pieds vinrent frapper le sol. « .Tu l'es. » protesta-t-elle, laissant ses larmes souiller son tee-shirt. « .Tu l'es, allez, tu le sais que tu l'es. Bon sang, mais tu te rends compte de ce que tu dis ?. » qu'elle ajoute,dans la foulée, furieuse qu'il puisse croire en ces inepties et qu'il soit obligée de prouver son amour à un sourd et aveugle. « .Donc tu m'aimes, mais c'est terminé. Merci pour cette implacable logique, Cameron, vraiment. Là on touche le fond. Putain, t'as pas trouvé pire pour me larguer que de renier sur ce que JE ressens pour toi ? Tu crois que tu sais mieux que moi ? Je sais qui j'aime, et qui je n'aime pas, pourquoi c'est si difficile à comprendre pour toi, merde !. » Énervée, heartbroken, sentant qu'elle perdait le contrôle de tout et surtout en larmes, elle s'appliqua alors à le repousser et à s'extraire de son étreinte. « .Ecoute-moi bien, Eynsford. Je t'aime, et tu es mon âme sœur. Personne ne peut me convenir mieux que toi et même si c'est le cas, c'est toi que j'ai choisi. » avoua-t-elle, sûre d'elle. Reagan n'avait pas peur de ses sentiments et moins encore de lire les lignes de son cœur à voix haute. La retenue sentimentale, la peur de s'engager, de se déclarer, n'étaient pour elle que des concepts pour les faibles. Quand elle aime quelqu'un, elle le dit.   « .Et le simple fait que tu puisses croire une seule seconde le contraire … C'est tellement… Je veux dire, qu'est-ce que tu veux de plus ? Qu'est-ce que je peux te dire de plus ? . » Tellement invraisemblablement, presque… offensant. Tous savaient qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, et elle était la première admiratrice de leur couple. Le seul à douter, s'avérait être le second protagoniste et même si elle voulait volontiers essayer, hey, you can't make people love you. « .Si c'est pas suffisant pour toi, très bien, tu peux t'en aller. Parce que j'ai rien d'autre en réserve. Je pourrais te supplier, mais comme tu le dis, tu m'écoutes plus. Je ne peux pas te forcer à me croire quand tu t'obstines à ne pas le vouloir, mais un jour tu réaliseras l'ampleur de ce que tu t'apprêtes à faire. » Et que tu passes à côté de toute l'affection que je peux te donner pour une histoire de sourire et de magasines, manqua-t-elle d'ajouter. Elle décida que pour son bien, parce qu'il était à présent complètement hermétique à elle (qu'elle pense), de s'éloigner et d'aller s'asseoir sur leur lit. Son lit ? Qu'importe. Le regard humide et creusé par tant de peine, les joues tièdes et maquillées d'un rose disgracieux, Reagan se mura dans un silence et se persuada que son seul droit serait celui de pleurer une fois qu'il serait parti seulement. Mais malgré tout ses efforts, elle n'arriva pas à rester silencieuse plus longtemps que deux minutes et lui n'avait toujours pas quitté la pièce. « .Si tu passes cette porte, sache une chose : Je ne te crois pas. Tout ce que tu viens de dire est un gros paquet de mensonges. Si tu m'aimais vraiment, tu resterais. » déclara-t-elle d'une traite, sans lui accorder un regard. « .Tu m'aimes pas Cameron, du moins pas assez. Je pensais que nous vivions quelque chose de vrai et de plus fort que des rumeurs, mais j'avais visiblement tort. C'est pas grave, c'est comme ça. Et maintenant nous ne sommes plus ensemble parce que tu l'as décidé, pas moi. Mais encore une chose... » Entre temps elle s'était levée et était à présent assez proche de lui pour humer son parfum corsé, et si l'envie lui prenait, elle n'avait qu'à relever le regard pour apprécier la proximité de ses lèvres avec les siennes. Trop bouleversée pour l'envisager, elle se contenta de faire valser les plis de son tee-shirt entre ses doigts frémissants. « .Mes sentiments pour toi sont vrais et ne changeront pas. Quoi que tu puisses penser, moi je sais ce qui est vrai et j'espère qu'un jour, tu t'en rendras compte. » Puis réalisant qu'il allait vraiment s'en aller, et qu'il n'y avait rien qui puisse l'en empêcher, même pas elle, elle décida de lâcher son tee-shirt, et de faire un pas de côté pour lui laisser la place de partir. Ce qu'il allait advenir d'elle une fois qu'il aurait passé la porte était donné en pâture à l'imagination, et au destin qui s'annonçait peu glorieux. Elle serait probablement une marionnette démantibulée, robotisée, assez consciente pour survivre, mais certainement pas pour vivre. There is an empty place within me where my heart was once.
Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyLun 8 Déc - 22:02

“ Les gens qui réussissent à s'aimer du premier coup, je me demande comment ils font.
A mon avis, ce doit être bidon. C'est vraiment dur de se comprendre, de s'ajuster, au début. Chacun plaque sur l'autre son petit rêve misérable de bonheur en espérant que le miracle va prendre. Que les deux rêves ne feront qu'un. Ainsi surgissent les malentendus. On prend un mot pour un autre, un baiser pour un autre, un silence pour une communion. Charlatanisme de contes de fées! Il n'y a rien de plus dur que les débuts: deux silences qui s'accordent, deux baisers qui veulent dire la même chose ou même deux soupirs à l'unisson. En fait, tout ça part dans toutes les directions mais on se persuade du contraire. ”

.katherine pancol.


« Il a bon dos photoshop » persifle-t-il, limite dans un marmonnement à peine audible. Mauvaise foi quand tu nous tiens. C'est la première fois que les deux amoureux se querellent ainsi. C'est aussi la première fois que Cameron remet en cause l'amour de sa chère et tendre. Il n'a jamais douté d'elle, jamais. La question ne s'est d'ailleurs jamais posée à lui. Il a toujours été certain de ses sentiments et de ceux de Reagan. Jusqu'à aujourd'hui. Il ne sait pas si c'est la distance qu'impose leurs travails respectifs qui jouent en leur défaveur ou si une certaine paranoïa s'installe chez lui. Parce qu'il l'aime sa Reagan, plus que tout. Mais le doute qui s'est immiscé dans son esprit depuis quelques jours ne parvient plus à se déloger. « Oui je m'en souviens » affirme-t-il. Il se remémore chacun de leurs moments passés ensemble. Chaque fou rire, chaque bataille d'oreiller, chaque films regardés ensemble, il se souvient de tout. De la tenue qu'elle portait la première fois qu'il l'a aperçue, derrière la vitre du studio où elle enregistrait, jusqu'à la dernière musique qu'ils ont écouté ensemble avant qu'ils ne repartent chacun à un point du continent pour leurs jobs. Il n'oublie rien le Cameron, lorsque cela concerne sa chérie ou son couple. Il peut détailler chaque grain de beauté de sa belle, décrire la couleur de ses yeux avec une précision exemplaire, deviner chacune des mimiques de la chanteur. Il la connait sa Reagan, mieux que personne. Et pourtant, à cet instant précis, il n'a pas l'impression de la reconnaître. Ou du moins, c'est lui qui se perd en lui-même à force d'interrogations et de doutes infondés. « C'est peut-être injuste pour toi mais j'ai ce droit là. Plus que n'importe qui. Même si ça te blesse, même si tu ne comprends pas, on a tous le droit de douter. C'est humain ». A vrai dire, Cameron a du mal à se justifier. Comment rendre crédible tel comportement après deux années de bonheur conjugal ? Même l'américain ne sait plus quoi dire pour se défendre. Il se fait des films tout seul et au final c'est son couple qui trinque. Bravo Cameron, bien joué comme d'habitude. T'es tellement persuadé que tu ne vaux rien qu'il faut toujours que tu détruises le peu de bonheur qui t'ai accordé. Sombre idiot. « Rien, tu ne peux rien dire ou faire de plus » déclare-t-il, d'un ton triste. Sa décision est prise depuis de longues minutes et Reagan l'a bien compris. Elle l'a repoussé pour aller se choir sur leur lit conjugal et Cameron n'ose bouger de sa place. Il n'ose même pas la regarder, elle et ses grandes pupilles bleutées habitées de larmes. Non, il ne le supporte pas, de la faire pleurer. Toutes les autres filles qu'il a meurtri par le passé, ça ne le touchait pas plus que cela. Parce qu'elles ne comptaient pas. Pas comme Reagan. « On croit toujours que l'amour peut tout surmonter. Mais ce n'est pas vrai Reagan. Ce n'est que dans les contes de fées que ça se passe ainsi. Et même si j'aime par-dessus tout l'histoire féérique qu'on s'est créés, ça ne suffit pas, parce qu'on est dans la vie réelle ». Il le fait exprès, de parler de conte de fées, comme pour tenter de ramener Reagan sur terre, elle qui a tendance à vivre dans les étoiles, à croire au prince charmant et en tout ces histoires qui les ont fait tant sourire tous les deux. Il est cruel à ce moment-là, parce que c'est ce qu'il a toujours aimé chez la jeune femme, son esprit enfantin qui ne l'a jamais quitté. Tout comme Cameron. Et aujourd'hui, il joue à l'adulte responsable en déclarant cela. Rôle qui ne lui correspond pas.  Il ferme son sac de voyage et le met sur son épaule. Il est appé une dernière fois par sa petite amie, leurs lèvres rapprochées. « J'espère aussi. En attendant, j'ai besoin d'un peu de temps Reagan. Je suis vraiment désolé ». Les trois derniers mots sont susurrés. Reagan s'éloigne pour le laisser quitter la chambre et le cœur au bord des lèvres, Cameron tourne le dos à la femme de sa vie et s'éclipse. Il attend d'être dans l'ascenseur pour laisser sa peine exploser et se laisse glisser contre une des parois de l'ascenseur, les mains sur le visage et pleurant à chaudes larmes. C'est vrai ce que disais papa, dès que ça devient difficile, tu te défiles.

Deux semaines et demi plus tard. Après plusieurs heures de vol et de décalage horaire dans les pattes, Cameron débarque au studio d'enregistrement de son frère Adriel. C'est aussi ici que Reagan enregistre une de ses chansons depuis plusieurs heures maintenant. Il le sait, parce que c'est Adriel qui l'a prévenu qu'elle serait là si monsieur voulait bien daigner venir reconquérir sa petite amie. Parce que oui, Cameron ne peut se résoudre à la considérer comme son 'ex' petite amie. Il a fait la plus grosse erreur de sa vie en partant et il l'a bien saisi. Après son départ de l'appartement, il y a plus de deux semaines en arrière, il est allé passer la nuit chez son frère qui ne s'est pas fait prier pour lui passer le pire des savons. Et le lendemain, suite à une longue négociation avec Constance La Tour Dubois, Cameron a pu bénéficier d'un nouveau voyage professionnel pour deux semaines. Il espérait naïvement que la distance lui permettrait d'oublier la terrible épreuve que vivait son couple – par sa faute qui plus était – mais rien n'avait obtempérer son amour pour Reagan. Chaque recoin de la ville d'Hong Kong lui ravivait un souvenir de sa belle. Il l'a voyait à chaque coin de rue, entendait son rire dans chaque éclat de voix. Elle lui manquait et se languissait de la retrouver. Si toutefois elle voulait encore de lui. Cameron se ramène à l'endroit où se trouve la machine à café, après avoir salué son frère et lui avoir quémandé l'endroit où se trouvait sa dulcinée. Il l'aperçoit, concentrée à choisir la boisson qu'elle va boire. Il la contemple quelques secondes, avant de s'approcher d'elle. « Bonjour » dit-il pour signaler sa présence. Dieu qu'elle est belle, plus belle que jamais. « Je ne sais pas si je te dérange mais je tenais à te voir ». Après plus de deux semaines d'absence et de silence, c'est plutôt culotté de sa part de se pointer ainsi. Il n'est pas à l'abri d'un gifle de la jeune femme ou pire, qu'elle lui impose de déguerpir sur le champs. Cameron est conscient de se risque. Mais il l'aime trop pour ne pas tenter sa chance. « Je voulais te dire que je suis désolé. Désolé d'être parti, désolé d'avoir douté, désolé d'être un véritable idiot ». Ca, c'est rien de le dire. Mais au moins il l'admet, c'est déjà un grand pas pour l'humanité. « Tu me manques Reagan ». Voilà c'est dit. Cameron se passe une main gênée dans les cheveux. Il n'ose pas soutenir le regard de Reagan, de peur de ne plus rien y lire. Ni gentillesse, ni enthousiasme de le voir face à elle, ni amour.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyJeu 11 Déc - 21:55

 
“.Sometimes when people ask me if i'm ok, I just want to turn around and say
' no, I'm not okay. I'm fucking heart-broken.' But instead, I lie to them.
I fake a smile, fake a laugh and maybe one day I will end up convincing myself that I'm ok.
Maybe... ”

Chocolat chaud, thé, ou simple jus d'orange. D'office, elle élimina le thé. Trop soporifique pour elle qui supportait les tisanes à une seule heure de la journée : le soir devant la télé avant d'aller se coucher. Son choix cornélien réduit à deux possibilités, elle se concentra avec tant de passion qu'elle ne remarqua pas le changement d'air, et une arrivée pressée. Et c'est en s'apprêtant à faire glisser sa pièce dans le distributeur pour une commande indéfinie qu'un parfum familier se rappela à elle et l'immobilisa. Grisée, elle resta figée, presque inconsciente, mais toujours debout et la gorge, ainsi que l'estomac nouée pour parfaire le clichée de l'amoureuse pétrifiée, prise sur le vif par son bourreau-briseur de cœur. Son parfum sentait si bon qu'elle se rappela le nombre fois où son nez s'était logé au creux de son cou, et de ses nombreuses étreintes. Elle qui s'obstinait à ne plus dormir dans leur appartement, quitte à privatiser le dernier étage d'un hôtel hors de prix dans le seul but d'éluder tout ce qui pourrait lui rappeler Cameron, de prêt ou de loin. Et si ses efforts s'étaient montrés vains jusqu'à présent, la présence du concerné lui rappela simplement que son cœur en miette frémissait encore tristement dans sa poitrine. Frémissements qu'elle tenta de masquer, tant bien que mal. Elle hésita un moment à l'ignorer purement et simplement, à se détourner et à partir comme s'il n'était pas là, et que rien ne s'était passé. Comme si sa voix ne la faisait plus réagir, mais à quoi bon. Elle pouvait mentir à beaucoup de monde, mais certainement pas à lui. Nerveuse, et probablement l'était-elle trop pour rester lucide et bien se comporter, Reagan lâcha un rire amusé. Un rire jaune et plein d'amertume, rien de très mélodieux et très loin de son habituel rire cristallin. « .Waw. Bonjour ? Bonjour ? Bonjour… Sans déconner. » ironisa-t-elle, ponctuant sa maxime d'un soupir. Le tout sans détacher son regard du distributeur, en attendant désespérément sa commande. Elle regretta amèrement d'avoir refusé son Starbucks à Adriel par flemme quelques minutes plus tôt, puisqu'une petite balade au coin de la rue lui aurait évité ce genre de rencontre dont elle voulait désespérément se passer. Ou bien le voulait-elle vraiment ? Après tout, quoi qu'elle en dise, une seconde à respirer le même air que Cameron était une seconde de gagnée (Pathétique à ce point-là ? Assurément). Elle n'était pas celle qui avait mis fin à leur relation, de fait elle n'était pas celle qui devait se défiler – bien que l'envie fut là. Qui plus est, ils étaient sur son lieu de travail. L'espace d'un instant, elle se demanda s'il ne venait pas seulement rendre visite à son frère et la narguer par la même occasion. Si amoureuse, si psychotique. S'il la dérangeait ? Jamais. Il perturbait seulement son choix à la machine à café, et les battements de son cœur qui signalait déjà la retraite en agitant le drapeau blanc. Poussant un soupir, elle décida que ce serait un jus d'orange et pressa le bouton. « .Pourquoi faire ? Me narguer ? T'assurer que je me suis bien remise de la séparation ? Ça va Cameron, je m'en remettrais si tu me fous la paix. Maintenant tu m'as vue, en train d'hésiter entre un chocolat chaud ou un jus d'orange, c'est fascinant, yipipi hourra. Ta mission est accomplie, c'est cadeau. » répondit-elle d'une traite, ne cachant pas son agacement. Si tôt son verre de jus d'orange dans la main, celui-ci se retrouva au sol, tâchant piteusement la moquette. « .Merde. » maugréa-t-elle, agacée d'être aussi maladroite – et soumise à ses émotions. Trop sincère, trop vraie, Reagan était de ceux qui ne pouvaient que difficilement faire semblant, quand bien même elle ait envie de prétendre que tout allait bien. Mais au contraire, rien n'allait. Il lui manquait trop, tous le temps, et c'était insupportable. Et qu'il soit là n'arrangea rien à la situation. Qui plus est, elle lui en voulait. Peut-être même plus que prévu. Au point où ses excuses ne firent que l'effleurer, voir contre toute logique, la blesser un peu plus. « .Oui, tu es un idiot. Un gros idiot. Le plus gros idiot de toute la planète. » répondit-elle du tac au tac, mignonne, même dans l'adversité. Et si elle s'obstinait à ne pas le regarder depuis son incursion, elle n'eut pas d'autre choix que de planter son regard azuré sur lui, afin de déceler dans son regard la présence ou l'absence de sincérité lorsque celui-ci avoua qu'elle lui manquait. Elle s'imagina être dans l'un de ces énièmes rêves qui la tourmentaient depuis des semaines. Ceux dans lesquels ils ne s'étaient jamais séparés, ou bien où il décidait de revenir vers elle. Peut-être était-ce le cas à présent, peut-être pas. Coincée entre rêve et réalité, Reagan le contempla quelques longues secondes, prête à lui répondre qu'il lui manquait aussi, atrocement même. Mais la douleur était toujours là, lancinante et insupportable, et quoi qu'on dise sur l'inexplicable gentillesse de Reagan Lennon-Barckley, celle-ci avait une limite que la seule présence de Cameron ne tarda pas à lui rappeler. Elle faillit répondre une fois, puis deux, et hésita finalement la bagatelle de quatre fois avant d'arriver à sortir quelque chose de concret, et de tristement vrai. « .Je ne te crois pas. » murmura-t-elle, fixant ses lèvres avec avidité. Elle l'avait prévenu. Une fois qu'il aurait levé le camp, elle ne croirait plus en eux, en lui, en rien. Elle était à présent un automate réglé sur la fréquence boulot, programmée pour être une musicienne, célébrité à ses heures et sourde à ce que son cœur lui dictait. Si elle était auparavant totalement conduite par ce que son cœur lui commandait de faire, la raison avait désormais l'ascendant sur tout le reste. C'est comme ça que ça se passe quand on a le cœur brisé, et que son seul vœux, c'est que ça ne se reproduise jamais. La douleur était trop grande pour elle, si bien qu'elle en venait à l'ignorer, avec plus ou moins de succès. « .Alors, Hong Kong, c'était bien ? T'as vu de belles choses ? C'est plein de chinoises à Hong Kong. » Chinoises, ou japonaises, barf, c'est pareil. Des asiatiques quoi, toutes de la même espèce pour elle. Toutes des pimbêches bridées capables et prêtes à charmer son Cameron. Bien sûr qu'elle savait où il se trouvait. Constance en avait parlé avec Adriel, qui s'était empressé de le lui dire. Boucle bouclée. « .Oh, quelle importance. C'est pas comme si nous étions encore ensemble, après tout. » déclara-t-elle finalement, juste pour le piquer au vif, d'un ton badin qui sonnait creux et tellement faux que c'en était presque risible. Puis elle se souvint avoir déposé quelque chose pour Adriel plus tôt, qu'il devait remettre à son frère s'il le voyait bientôt. « .J'ai quelque chose pour toi. » annonça-t-elle, en reprenant rapidement une large enveloppe posé sur le bureau du messager. Paquet qu'elle tendit à Cameron, l'incitant à le prendre. L'enveloppe contenait la couverture du magasine qu'elle avait trouvé dans leur chambre après son départ, avec en première page une photo d'elle et Cameron retouchée, où la magie d'un ordinateur avait remplacé ce-dernier par son ex petit ami Adam Levine. Puis la photo originale avec lui, pour preuve. La photo, en l'état était la même, excepté que Cameron figurait dessus sur l'originale, et son ex sur la version retouchée et publiée, évidemment. En bonus, elle avait glissé une notice d'utilisation du logiciel Photoshop, pour apporter une touche d'ironie au tout. Parce que Photoshop… il a bon dos. « .Tu me manques aussi. » avoua-t-elle, ou presque. « .C'est ce que je te dirais si nous étions dans un conte de fées, mais nous sommes dans la vie réelle, et ce n'est pas suffisant. »  Elle reprenait délibérément ses mots, afin qu'il puisse en saisir toute la portée, et comprendre combien ils étaient ancrés en elle comme le pire des poisons. Le but n'était pas de le blesser, bien sur que non. Plutôt de lui faire comprendre que la lueur enfantine, la naïveté qui l'avait habité depuis toujours et particulièrement lors de leur histoire s'en était allée. Il ne restait d'elle que quelques morceaux rapiécés, qui tenaient ensemble grâce à une maturité, un sérieux, une lucidité qu'elle s'imposait pour continuer, mais  qui ne lui ressemblait pas. « .Maintenant j'ai du travail, si tu veux bien m'excuser. » décréta-t-elle en se détournant, lorsque les battements de son cœur, qu'elle ignorait précautionneusement depuis son arrivée, se mirent à tambouriner plus fort. Trop fort pour qu'elle puisse les éluder correctement.


Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard EmptyDim 28 Déc - 23:10

“It's taking all the power I have to walk away from you”

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Complètement gauche, Cameron triture ses doigts en guise d'anxiété. S'il appréhende cette entrevue avec Reagan. Assurément. Il connait sa petite amie mieux que personne et elle a beau déborder d'une gentillesse sans faille, elle n'en oublie pas moins d'être stupide et quelque peu rancunière. Et elle a complètement le droit de l'être avec Cameron à ce moment précis. Il est la cause de leur malheur commun. Parce que oui, l'américain n'a jamais jubiler de leur séparation. Il a vainement tenté de noyer son chagrin dans le travail mais un rien le ramenait à sa petite amie. Présente dans chacune de ses pensées, il n'a pas pu se résoudre à rester aussi loin d'elle une journée de plus. Conscient que son retour ne serait pas de tout repos et qu'il ne serait pas accueilli à bras ouverts, il ne s'est pas découragé. On ne laisse pas s'échapper la femme de sa vie. Et aujourd'hui, Cameron compte bien la rattraper. « Ouais je sais. Mon approche est pourri. Des jours que je m'imagine ce moment là et … je n'ai pas trouvé mieux qu'un vulgaire bonjour ». Ca n'a pas été faute de s'imaginer la scène mainte et mainte fois durant deux semaines. Il s'est imaginé de belles répliques à sortir à Reagan et pourquoi pas lui acheter un bouquet composé de ses fleurs préférés ou encore quelques chocolats dont elle raffole tant. Il aurait voulu une belle scène d'amour digne des plus grands films d'amour. Pas un bonjour à deux francs cinquante lâché avec une feinte condescendance. Pathétique mon pauvre Cameron, comme toujours. « Arrête Reagan. Je suis venu te voir parce que j'en avais envie. Pas pour te narguer ou me foutre de toi. Comme si j'en étais capable » précise-t-il. Parce qu'il l'aime trop pour avoir ce genre de comportement avec elle. Qu'elle lui manque tellement qu'il est là, devant elle, comme un idiot de première classe qui n'est plus capable d'émettre des phrases censées. Il voudrait tellement la prendre dans ses bras, happer l'effluve apaisant de son parfum et tout oublier. Oublier leur querelle, leur séparation. Oublier à quel point il rate toujours tout. Oublier qu'il ne sait pas réfléchir avant d'agir. Reagan confirme ses dires. Affirme que oui, c'est un idiot, comme tout le monde n'a cessé de lui rabâcher depuis tant d'années. Dès son plus jeune âge, Cameron s'est vu être rabaissé plus bas que terre par bon nombre de gens, en première position ses parents. La chanteuse a toujours été une de seules à ne pas l'affirmer. En ne voir que le meilleur en lui. Ses plus grandes qualités. L'entendre prononcer ces mots lui broie le cœur. Mais à qui la faute ? A toi Eynsford. Bien joué. « Pourtant je te jure que c'est la vérité. Je n'ai pas cessé de penser à toi pendant ces deux semaines. » avoue-t-il, tentant de capter le regard de la jolie blonde, dans lequel il ne lit plus rien. Si ce n'est de la tristesse et de la rancoeur. Cameron s'y était préparé mais la réalité en pleine gueule, ça fait mal. Il n'est pas sur que ses mots suffisent à convaincre Reagan. Et cette idée le plonge en plein désarroi. « Pleins de chinoises vieilles, moches et ridées. Pas une ne t'arrivait à la cheville ». La voix du jeune homme dégringole. Son assurance a pris la poudre d'escampette, se planquant derrière une peur indescriptible de perdre la jeune femme. Il ne peut pas se résoudre à croire en cette folle ineptie. Il serait bien capable de s'écrouler devant elle. C'est alors que Reagan lui tend une enveloppe. Il s'en empare et l'ouvre, pour tomber sur les fameux clichés. Ceux de la dispute. Il relève les yeux vers Reagan, broyant en même temps le papier au creux de ses mains rugueuses. « Je sais que j'aurai du t'écouter, que j'ai complètement déraillé Reagan. Je n'ai pas besoin de tes preuves pour le comprendre, c'est déjà fait. J'ai pété un câble, je ne sais même pas pourquoi. Surement la faute à nos métiers qui nous éloignent pendant des semaines. Je te jure Reagan, j'ai compris que j'avais fais une grosse erreur en partant. La plus grosse de ma vie. Et que je ferais tout pour que tu me pardonnes. Absolument tout ». Comme manger des fourmis, se coucher sous le train, rouler dans la neige en caleçon, se raser la tête et tout pleins d'autres trucs complètement débiles et loufoques. Mais si elle lui demandait la moindre de ces choses, Cameron serait prêt à le faire. Parce qu'il l'aime trop pour ne pas mettre toutes les chances de son côté afin de la récupérer. « C'est toujours ça de pris... ». Pathétique et vulnérable jusqu'au bout Eynsford. C'est ça d'être borné et têtu et de n'avoir pas écouté ta petite amie. Après tu te contentes de ramasser les miettes qu'elle veut bien t'offrir. « Non Reagan attend s'il te plait ! » dit-il, attrapant la main de la jeune femme fermement. Il la contraint à se retourner vers lui et d'écouter ce qu'il a à dire. Malheureusement pour elle, il ne compte pas la laisser filer aussi aisément. « Il faut que tu me pardonnes parce que sans toi je vais crever moi sinon. Je ne suis rien sans toi, juste un vulgaire pantin qui a tout juste la force de se lever et de se nourrir. Je t'aime tellement que je n'y arriverais pas sans toi ». Elle est la seule qui croit réellement en lui, qui l'encourage encore et toujours, qui l'écoute et lui remonte le moral pendant des heures lorsqu'il n'a plus la force de s'élever tout seul. Si il la perd, c'est tout son monde qui va s'effondrer. « M'en fous, je ne bougerais pas d'ici tant que tu ne m'auras pas dit qu'au moins tu m'aimes encore un peu. Même si tu ne me pardonnes pas tout de suite, dis moi au moins que j'ai pas tout perdu. J'attendrais des heures, des jours s'il le faut. Mais je ne bougerais pas d'ici, comme ça je te verrais tous les jours ». Afin d'appuyer son affirmation, il s'assoit dans le premier fauteuil de canapé qu'il aperçoit, à seulement quelques mètres de Reagan. Il est prêt à dépérir ici si cela est nécessaire, mais il n'y bougera pas tant que son avenir avec Reagan ne brillera pas sous un soleil de plomb. Il a de la patience à revendre. Et de l'amour surtout. Pour sa petite blonde à lui. Et rien qu'à lui.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

“Most of all, I'm sorry I gave up on us hen you never did”
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard Empty

Revenir en haut Aller en bas

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier]
» maybe i played my cards wrong (G.)
» Two men. Two hearts. Two worlds.
» Beating hearts
» thunder in our hearts. (georgia)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-