the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Empty
MessageSujet: Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Houston, we have a problem! •• olivia&jorden EmptyMar 9 Déc - 0:08

Ses cheveux en bataille, et sa petite barbe de trois jours qu’il n’avait pas encore eu le temps de raser, mais à laquelle il avait promis de dire au revoir le soir même, lui donnaient un air négligé en total désaccord avec la tenue soignée qu’il avait enfilé, ses chaussures vernies hors de prix venues tout droit d’Italie et son sac en bandoulière de marque, lui aussi. Mi-clochard, mi-fils à papa, Jorden lui-même s’était attardé quelques secondes devant le miroir ce matin. Malheureusement, il était en retard et s’il était du genre bon vivant, il était aussi un élève assidu. Ses études lui importaient beaucoup, et bien qu’il lui arriva parfois de louper un cours par-ci par-là, il était du genre à se trainer jusqu’à l’université coûte que coûte, gueule de bois ou pas, tenue impeccable ou non. Une fois, il avait même réussi à sortir de son lit, à s’habiller et à conduire sa voiture de sport jusqu’ici avec quarante de fièvre et une gueule proche de celle d’un mort vivant. On avait fini par le convaincre de se rendre à l’infirmerie et il était à peu près certain de n’avoir contaminé personne ce jour-là. Ah les bons souvenirs! Jorden était donc arrivé pile à l’heure pour un énième cours d’économie, un léger sourire vissé sur les lèvres. Si ce sujet était du genre à en faire grimacer plus d’un, lui se réjouissait à chaque fois qu’on lui donnait l’occasion d’étudier la bourse, les chiffres, les flux d’argent et tout ce qui va avec. Vraiment, s’en était presque malsain de voir le plaisir qu’il pouvait prendre à écouter ses professeurs parler. Tapant plus vite que son ombre sur le clavier de son ordinateur, il était rare de le voir décrocher, en dehors peut-être des cours où il assurait sans même avoir à écouter. Jorden aimait bien raconter à ses camarades de classe qu’il était né avec un talent pour l’économie, qu’il avait cela dans le sang et qu’il n’avait qu’un seul homme à remercier pour cela, son cher papa. C’était aussi le genre de niaiserie toute trouvée pour faire fondre les nanas. Dit avec un regard charmeur et sa voix suave, elles ne résistaient jamais bien longtemps au fiston fier de son paternel et déterminé à suivre la même voie que son aîné. L’ambition était apparemment très sexy pour les étudiantes de Berkeley. Son sourire ne l’avait d’ailleurs pas lâché lorsque le cours s’était achevé et qu’il avait entreprit de ranger ses affaires dans son sac. Engageant la conversation avec deux ou trois camarades, sans s’attarder d’avantage, Jorden salua son professeur qui passa à côté de lui et grimpa quatre à quatre les marches de l’amphi pour rejoindre les couloirs du bâtiment Barrows Hall qu’il connaissait bien pour y avoir passé le plus clair de son temps depuis son arrivée à l’université il y a plusieurs années en arrière. Il n’avait pas beaucoup de mal à admettre que Berkeley lui avait manqué. Durant son séjour à Hong Kong, il avait été coupé de ce monde-là pour ne plus se consacrer qu’au monde du travail. Un monde d’adulte où tout est toujours trop sérieux. Certes, il ne s’était pas privé pour s’amuser comme il faut sur son temps libre, mais le reste n’avait pas toujours été une partie de rigolade. Les seuls instants de boulot qui avaient été amusants avaient impliqué Charlotte De La Croix et son charme incontestable, même en Asie. Tout en foulant le sol de Berkeley, Jorden ne pouvait s’empêcher de regarder un peu partout autour de lui, comme s’il cherchait à se familiariser à nouveau avec cet endroit. Il s’y sentait toujours chez lui, rien n’avait changé. Le monde n’avait pas cessé de tourner juste parce qu’il avait pris le large pour quelques mois, non, et c’était sans doute la chose la plus difficile à accepter. Il n’était pourtant pas le pire égocentrique de la famille Rosenbach, mais quelque part c’était toujours étrange de réaliser que la vie aurait pu se poursuivre sans lui. Il avait loupé des choses et même si ça n’avait été que l’histoire de six mois, Jorden avait l’impression d’avoir raté une éternité d’évènements concernant certaines personnes. Globalement, tout le monde semblait ravi de le retrouver, et il était aussi heureux de revoir tout ces visages connus, mais il y avait un petit quelque chose de différent et il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, à son grand désarroi.

Machinalement, il avait marché jusqu’à l’ascenseur le plus proche, avait fait l’appel en appuyant sur le bouton et été rentré dans la cabine lorsque les portes s’étaient ouvertes devant lui. Légèrement la tête ailleurs, il n’avait pas fait attention à la présence qui se trouvait déjà dans l’ascenseur, aussi lorsqu’il releva la tête et constata que son ex-petite-amie se trouvait juste son nez il afficha d’abord un air surpris. Rien de plus normal quand on savait qu’ils ne s’étaient pas croisés depuis très très très […] très longtemps. Franchement, il n’arrivait même pas à se souvenir de la dernière fois où il avait entendu le son de sa voix. À quand remontait le dernier moment où ils avaient été aussi proches l’un de l’autre? Il faut dire que dans le genre espace restreint, on ne pouvait faire que difficilement mieux qu’un ascenseur… Il hésita ensuite entre faire comme s’il ne l’avait pas reconnu et passer pour le plus grand des connards, ce qu’elle devait déjà penser de lui de toute façon, ou la saluer poliment et se comporter en grand garçon. Après quelques secondes de silence qui semblèrent durer un siècle au moins, Jorden articula un petit “Salut Liv’” Liv’… C’était comme ça qu’il l’appelait à l’époque où ils sortaient ensemble. Un surnom tout mignon et tout doux pour une fille qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs et avec qui, il fallait bien l’avouer malgré tout, il n’avait pas été très tendre non plus. C’était de bonne guerre. Elle l’avait trompé, alors il l’avait trompé à son tour et ils s’étaient ainsi renvoyé la balle quelques temps avant d’exploser et de se séparer non sans se donner matière à se haïr l’un et l’autre d’abord. Ça remontait à environ deux ans maintenant, un tout petit peu plus peut-être? Arf. Non, vraiment, il ne s’en souvenait plus. Ce n’était pas longtemps avant sa rencontre avec Marni, pas longtemps avant qu’il ne tombe amoureux pour de vrai et qu’il se retrouve marié quelques mois plus tard. Est-ce qu’Olivia était au courant de tout ça? Son mariage, son divorce, sa fuite à Hong Kong couverte par une mission spéciale donnée par papa Rosenbach…. Avait-elle entendu parler de ces choses-là? Il n’en avait aucune foutue idée et très honnêtement, Jorden n’était même pas sûr de vouloir le savoir.

Ses yeux se posèrent sur le cadran en haut de l’ascenseur, il indiquait le troisième étage. Et alors qu’il sentit la cabine descendre vers le deuxième, une légère secousse les pris tous les deux par surprise avant qu’ils ne soient plongés dans le noir complet. “C’est une blague?” s’entendit-il demander à voix haute. En réalité, il se posait la question à lui-même, mais ça lui avait échappé. “Ça va redémarrer, t’inquiète pas.” ajouta-t-il à l’attention d’Olivia. En réalité, celui qui n’aimait pas particulièrement l’idée de se retrouver coincé dans un ascenseur, c’était bien lui. Mais si en plus de mettre sa claustrophobie à l’épreuve on lui demandait de partager le même air qu’une nana qui avait sans doute toujours des envies de meurtre à son égard, il n’était pas très sûr d’avoir une espérance de survie très longue. Toujours plongés dans le noir, on n’entendait plus que le bruit de leurs respirations. Jorden voulait sortir, il voulait sortir maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Empty
MessageSujet: Re: Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Houston, we have a problem! •• olivia&jorden EmptyDim 11 Jan - 20:14


Houston, we have a problem
jorden & olivia

Aujourd'hui ce n'est pas vraiment une journée particulière mise à part un entretien pour un exam, mais je ne veux pas me l'avouer, j'ai peur que cela me fasse encore plus flipper et qu'au final je reste cachée sous ma grosse couette de lit. Je vais alors faire comme si tout allait bien et que c'était une journée comme une autre : rien d'exceptionnel, c'est un jour banal. Alors je me lève, la tête dans les vapes comme chaque matin -je ne suis pas vraiment quelqu'un du matin- et je me dirige vers la salle de bains pour me faire une petite toilette, me maquiller et me coiffer. J'ai tout un petit train train le matin, et il ne faut pas qu'il soit perturbé, sinon, c'est un mauvais signe. J'hésite encore à me faire une queue-de-cheval ou à me faire un chignon haut. J'ai peur d'en faire trop, mais à la fois, je me dis que je suis quotidiennement comme ça, alors on ne verra pas vraiment de changement. Après tout, je verrais ça plus tard, il vaut mieux que je m'habille avant et qu'ensuite, je me coiffe. Le choix des vêtements va être rapide étant donné que je les ai déjà choisis la veille. Là, j'ai mis beaucoup de temps pour prendre une décision, je ne peux pas vous dire combien de temps, mais je sais que j'ai pas mal ennuyé mes amis avec tout ça. J'ai finalement opté pour un chemisier blanc rentrant dans un pantalon noir, une veste rouge et de hauts talons noirs.

Après avoir fini de me pouponner, et de manger, je suis partie en direction de mon lieu d'entretien. Mon cœur bat très fort, je le sens, mais je ne dois pas y prêter attention, la panique ne doit pas m'envahir, je dois posséder tous mes moyens. Mon sac à main sur mon épaule droite et mon thermos à ma main gauche, j'écoute tranquillement ma musique afin de penser à autre chose. J'ignore le monde qui m'entoure, je suis dans une optique, qui est de me concentrer seulement sur la musique est rien d'autre. Malgré cette envie, je pense surtout à ce qui va se passer par la suite. C'est toujours comme ça, quand tu veux penser à autre chose, on n'y arrive jamais. Bien au contraire, il n'y a que ça qui trotte dans notre tête. Et plus je m'approche du lieu et plus je sens que ça monte en moi. À ce moment-là j'ai juste envie de tout jeter par terre, de faire demi-tour et courir en hurlant -ça fait vraiment pitié d'être comme ça. Enfin, j'arrive à Barrows hall, une fois passée les portes, je m'arrête et regardes ce qui m'entoure. Une vague de chaleur qui s'empare de moi, je commence à vouloir sortir quand je vois Neylan au loin devant moi. Il a le regard noir, il me fait peur en ce moment même, ça me dissuade de partir, je n'ai pas vraiment envie de l'affronter. Je lui fais un sourire et me retourne, dos aux grandes portes. Je souffle un bon coup et marche d'un pas décidé en direction de l'ascenseur. Je dois me rendre au dernier étage et il est hors de question que je monte tout cela par les escaliers -ou comment se dégoûter encore plus de ce rendez-vous. Je pousse quelques personnes afin d'atteindre l'ascenseur et appuie sur le bouton pour qu'il arrive jusqu'à moi. Je n'attends pas longtemps et monte rapidement dedans avant de changer d'avis. À l'intérieur, je suis seule. Les portes se ferment, et je sens que je commence à monter, mon cœur bat encore plus rapidement et la musique ne m'aide pas réellement à le ralentir. Ainsi, j'enlève les écouteurs et les range dans mon sac. Il va falloir que je trouve une autre occupation, quoi que dans même pas cinq minutes, je vais me retrouver juste devant la porte qui mène droit à mon cauchemar. La machine s'arrête au premier étage. Au fond de la cabine, droite comme un I, j'attends que la ou les personnes rentrent. J'espère qu'elles sont plusieurs et qu'elles vont faire tous les étages afin que le temps soient plus long et que le moment tant redouté arrive plus tard. J'ai le regard fixé sur mes pieds. Je ne prête pas attention à ceux qui sont montés, je sais juste qu'une personne me fait dos. Il semblerait qu'un seul homme soit monté dans l'ascenseur. Merde ! « Salut Liv » Pardon ? Interpelée, je lève alors la tête en direction de la personne qui m'avait alors saluée. Même de dos, je le reconnais : Jorden. J'avais oublié qu'il était de retour à l'université, je l'avais presque oublié, mais on sait très bien que tôt ou tard, le passé ressurgit. Je suis fortement étonnée qu'il m'adresse encore la parole, je pensais qu'il ne voulait plus du tout vouloir à faire à moi, comme moi à lui. Les choses changent. Encore étonnée de sa salutation, je mets un peu de temps avant de lui retourner le salut. « Salut ... Jorden » Est-ce que sa présence veut dire que mon entretien pue pour moi ? Flûte ! Je savais, j'aurai dû faire demi-tour, ça présence veut tout dire, je vais tout foirer. Je n'aurai même pas dû me lever, je sens que je vais être humiliée. Franchement y a des jours où l'on ne devrait même pas se lever, et rester toute la journée bien au chaud dans son lit douillé. J'aurai dû mettre ce rendez-vous hier, je le savais, j'aurai dû faire ça.

Brusquement, l'ascenseur se stoppa net entre le deuxième et le troisième étage. Pourquoi ? Pour me montrer une fois de plus que je vais tout bonnement foirer mon entretien, voilà le ciel s'acharne sur moi. Je porte la poisse, ce n'est pas possible, quand est-ce que je vais avoir de la chance. Jamais visiblement. Et s'il commence à descendre, descendre de plus en plus vite, en pleine chute libre ? Mais non ça ne va pas nous arriver. Pas vrai hein ? Je suis trop jeune pour mourir, je n'ai pas encore de véritable emploie, je n'ai pas fini mes études, je ne suis pas habillée pour mourir, je n'ai même pas dit au revoir à ceux que j'aime. Normalement, ce sont les moches qui meurent en premier, et je ne suis pas laide, je suis un canon des îles par pitié, je tiens trop à ma vie. « Ô mon dieu ! » La lumière s'est éteinte, nous laissant seuls dans le noir. J'ai peut-être oublié quelque chose, je suis peureuse, mais par-dessus tout, je déteste le noir. Je ne peux pas regarder dans le noir sans crier. Je me laisse glisser contre la paroi qui est dans mon dos jusqu'à m'accroupir et me mettre la tête dans les bras. Décidément, on veut vraiment me montrer que ce n'est pas mon jour de chance. « C'est une blague ? » Non Jo, ce n'est pas une blague, le sort s'acharne sur nous. Cela fait longtemps, très longtemps qu'on ne s'est pas vu et surtout qu'on ne s'est pas retrouvé que tous les deux dans une même pièce et voilà ce qui nous arrive. On ne joue un mauvais tour, c'est ça ? Ahaah, c'est bon, j'ai bien rigolé maintenant, je veux sortir de là, avec en prime de la lumière s'il vous plaît. Je regrette d'avoir dit que je ne voulais pas passer cet entretien, c'est bon, allez, on veut sortir de là. « Ça va redémarrer, t'inquiète pas. » T'inquiète pas, t'inquiète pas, facile à dire, mais à faire nettement moins. Un, on est dans le noir ; deux, dans un ascenseur quasi dans le vide ; trois, je suis en retard à mon rendez-vous. Comment ne pas s'inquiéter ? J'aimerai bien ne pas m'inquiéter, mais franchement, je n'aime pas trop être dans un espace comme celui-là. « Mouais, ne pas paniquer, ça va vite redémarrer … espérons. » Attends, mais ... ô je suis un génie, mon portable où est-il? Dans mon sac, quelque part par là ... je l'ai. Qu'est-ce qu'on ferait sans cette technologie ? Fonction ... lampe torche. « Voilà qui est mieux. » Je me relève et envoie un message à une amie de classe afin qu'elle prévienne mon professeur du retard que j'ai. On ne va jamais me croire.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Empty
MessageSujet: Re: Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Houston, we have a problem! •• olivia&jorden EmptyVen 20 Mar - 23:23

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Empty
MessageSujet: Re: Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Houston, we have a problem! •• olivia&jorden Empty

Revenir en haut Aller en bas

Houston, we have a problem! •• olivia&jorden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Houston, we have a problem 2 » JORDAN & OLIVIA
» Houston nous avons un probleme [pv]
» You have a serious problem [PV Benedikt] HOT
» Houston, je crois qu'on a un problème...on va devenir parents - Nikolaï J. Duma
» I think we have a problem... (Ambrea & Evan)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-