the great escape
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m a n o n & r o m a n ;; " et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. "

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Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
« - Mais moi je suis bien avec toi... - « Mais moi je suis bien avec toi... » reprit-il d'une voix niaiseuse. J'en ai rien à foutre que tu sois bien avec moi. Moi je voulais que tu sois avec moi, point. Le reste là, tes nuances, ton flou artistique, tes petits arrangements avec ton cul et ta conscience, tu te les gardes pour un autre nigaud. Celui-ci, il a tout rendu. T'en tireras rien de plus à présent et peux laisser tomber l'affaire, princesse... » ;; r & m .♥.



« Roman, t’as vu comme l’université est grande ? Et mon dieu cet appartement est juste magnifique, on a bien fait de le prendre. J’ai tellement hâte d’explorer cette nouvelle ville, cette nouvelle vie, notre nouvelle vie » s’exclama Jordane, ma petite amie, blottie contre moi, sa tête posée sur mon torse. Les yeux rivés sur le mur blanc qui tapissait notre chambre à coucher, je l’écoutais s’extasier sur San Francisco et Berkeley, d’une oreille distraite devais-je bien l’avouer. Oui mais voilà, Roman n’est pas matinal, même à onze heures du matin. Et surtout, Roman n’est pas très grand bavard, surtout au saut du lit. Mais par amour pour Jordane, je me contentais de lui offrir quelques « hum hum » tirant plus sur le grognement que sur une réponse des plus concrètes. « Roman, tu m’écoutes ? ». Merde, je l’attendais celle-là. Non je ne t’écoute pas mon amour, enfin pas vraiment. Non pas que ce que tu dis est inintéressant, juste, d’autres pensées venaient alors submerger, me confrontant à un passé que je croyais enfui, mais qui visiblement, s’évertuait à me rattraper, coûte que coûte. « Oui oui je t’écoute. Moi aussi je suis très content qu’on soit là ». Je lui souriai, d’un sourire se voulant rassurant mais qui s’éclipsa bien vite. La jeune femme ne dit rien, depuis toutes ces années, elle connaissait à me connaitre moi et les rouages qui m’articulaient. Je n’avais jamais été du genre très démonstratif, ni avec elle, ni avec personne, ce n’était pas pour autant que mon cœur ne lui appartenait pas. Juste, j’aimais ma liberté, j’aimais ma passion plus que tout, plus que n’importe quelle autre fille et rien ne me ferait détourner de mon chemin. Je détestais les démonstrations publiques d’affection, je détestais les marques d’affection tout court. Etre pendu au téléphone tous les jours avec l’être aimé ? Très peu pour moi. Je n’étais pas le genre de type à prendre la main en pleine rue, à déclarer son amour dès qu’il en avait l’occasion, ni à offrir des fleurs. Je me moquais éperdument de ces types mettant en scène monts et merveilles pour une demande en mariage. Le mariage, qu’elle drôle de blague. Je m’étais juré de ne jamais faire. Jordane en avait été mise au parfum dès le début de notre relation et elle ne s’en était jamais plainte. Tant mieux pour elle, ou pour moi, qu’en savais-je, de toute manière, je ne comptais pas changer. Bah ouais, on ne change pas une équipe qui gagne teh. J’embrassai ma petite amie sur le sommet du crâne avant de me dégager doucement de son emprise. Dans moins d’une heure, je devais retrouver Vraona, ma cousine, pour un déjeuner en famille. Autant dire qu’il fallait que j’aille me préparer de suite. Je m’assis dans un premier temps sur le bord du lit, mes pieds embrassant le parquet froid de la chambre. Je me passai les deux mains sur mon visage, chassant les dernières traces d’un sommeil encore imprimé sur mon doux minois. Je me levai en passant une main négligée dans mes cheveux ébouriffés, direction la salle de bain. Tandis que l’eau ruisselait sur mon visage, j’entendais Jordane s’activer dans la cuisine. Je fermai les yeux, appréciant la quiétude du moment, la chaleur de l’eau sur ma peau, s’incrustant dans le moindre de mes pores. Je ne bougeai pas, attendant simplement. Qu’est-ce que j’attendais ? Oh probablement rien, juste que le temps fasse ton travail et avance. Je m’accordai quelques pensées envers mon frère, mon jumeau, avant de redéposer un voile d’indifférence sur cette partie de ma vie. Partie que je ne souhaitais pas oublier, mais que je m’évertuais à tenir à l’écart, pas pour pas ça fasse trop mal. Mon frère me manquait chaque jour. Pas par vagues, mais constamment. Un soupir et j’arrêtai l’eau. Une serviette autour de la taille, je finissais de m’inspecter dans la glace de la salle de bain avant d’aller m’habiller. Midi moins le quart, bon j’allais sans doute être en retard. Mon sens de l’orientation me faisant souvent défaut, je prévenais ma cousine d’un simple message de ne pas se presser. « Je vais voir Vraona, à plus tard ». Je claquai la porte, dévalant les escaliers quatre à quatre. Parce que ouais, j’étais rudement content de retrouver ma cousine.

Bras dessous, bras dessus, voilà depuis quelques minutes que Vraona et moi déambulions dans les rues de San Francisco, lunettes de soleil sur le nez, sourire accroché au visage. La famille, c’était sacré, surtout une cousine comme ça. Enfin personnellement, je n’étais ni réunion de famille, ni famille tout court. A part avec trois personnes. Ma mère, mon frère et Vra. Enfin, avec deux personnes maintenant. Le reste, mes grands-parents, mon père, eux j’en avais strictement rien à cirer. Ma famille s’étendait jusque Jordane maintenant, et basta. Et savoir que ma cousine arpentait elle aussi les couloirs de cette prestigieuse université avait facilité mon inscription à Berkeley. Bah ouais, ici je retrouvais ma cousine, j’emménageais avec Jordane et en plus, j’allais suivre des cours plus que passionnants. J’omettais volontairement le doux prénom de Manon, elle aussi vivant ici. M’enfin, moi je le savais, elle par contre, ignorait qu’un fantôme de son adolescence ne tarderait pas à refaire surface incessamment sous peu. « Il faudra que tu me présentes celui qui rend si radieuse ma cousine la plus belle ». Aux joues rosies de Vraona, je compris immédiatement que je venais de toucher en plein dans le mille. Teh, easy de deviner ça, eaaaaasy. Et puis bon, c’était de famile, on ne pouvait pas aisément dire que ma cousine ressemblait à un boudin ou à quelconque crustacé au nom des plus répugnants, so il était évident qu’elle ne devait plus être célibataire. « T’es chiée quand même, t’aurais pu me le dire hein ! ». La mine faussement vexé, je lui assénais un petit coup de hanche, avant de rire. « M’en fous, si il ose te faire du mal, je lui casse la gueule diiiiiirect ». Surprotecteur le Roman ? Oh si peu. Et surtout, très capable de le faire. Vra pouffa de rire, et nous continuions notre balade estivale. J’aimais sentir le soleil caresser ma peau, infiltrant sa chaleur sur l’ensemble de mon être. C’était de ces moments propices à la gaieté ambiante, que je m’évertuais à vivre à fond, tandis que mon jumeau ne le pouvait plus. Contrairement à d’autres qui, à la perte d’un être proche, ne souhaite seulement les rejoindre, embrassant avec une certaine sérénité la mort, moi je me forçais à vivre la part de vie que mon frère n’avait eu la chance de connaitre. Je ne vivais plus pour moi, je vivais pour lui. Je me jouais de la vie, marchant sur le fil de mon inconscience, tantôt un pied dans le vide, tantôt un pied dans mon enfance. Mikael me regardait de là-haut et je n’avais le droit à l’erreur. Un petit dérapage et je pouvais alors tomber du mauvais côté. « Vra, tu veux pas m’emmener jusque l’université ? Il faut que j’aille chez les iotas, voir Constance La Tour Dubois, mais j’ai peur de me paumer en chemin ». Bouh le menteur. Bien sur que non je n’allais pas voir la présidente des iotas, enfin pas celle-là du moins. Je souhaitais plutôt m’entretenir avec l’autre présidente, Manon Petrov-Versier. Ma Manon. Mais mieux valait un petit mensonge plutôt qu’une grande explication du pourquoi du comment je connaissais Manon et surtout pourquoi avais-je envie de la voir. Trop long à expliquer, et pas l’envie surtout. L’idée me trottait dans la tête depuis que nous avions emménagé à San Fancisco avec Jordane, et surtout depuis que j’avais allégrement intégré la confrérie des iotas, les sportifs en tout genre. Confrérie dans laquelle je n’avais pas eu de mal à m’intégrer pour l’instant, au vu des rares fois où j’y avais mis les pieds. « Tiens c’est là, à plus tard mon cousin adoré ». Un clin d’œil et Vra s’éloignait, me laissant quelques secondes pantois devant le bâtiment. Allez voir Manon c’était bien, trouver une raison de ma visite, c’était mieux. Sauf que raison, je ne détenais pas. Oh et puis tant pis, je ferais ça au feeling. J’entrai chez les iotas et rapidement, une cheerleader se proposa de m’accompagner jusqu’aux bureaux des présidentes. Je remercieai la jolie blonde d’un sourire, avant de souffler un bon coup, histoire de me donner un peu de courage et de frapper au bureau de Manon. J’attendis le signal avant d’ouvrir la porte et d’entrer d’abord ma tête avant de laisser mon corps suivre. « Excuse moi de te déranger, je cherche Constance mais visiblement elle n’est pas là, tu ne sais pas où je pourrais la trouver ? » demandai-je à Manon, qui visiblement se demandait ce que je pouvais bien foutre là. Ouais, moi aussi je me le demandais. « Ouais je sais, tu ne devais pas t’attendre à me voir débarquer ici, ça fait pouf, un moment qu’on ne s’est pas vus tous les deux ». Trois ans à peu près. Trois ans sans la moindre once d’une nouvelle, trois ans sans jamais retourner à Paris, trois ans, c’était long. « Ca me fait plaisir de te revoir ». Non déconne. Maintenant complètement rentré dans son bureau, je la détaillais. Elle n’avait pas tant changé en trois ans. Enfin si, elle était plus radieuse que jamais.
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❝ Elle a le charme du diable, il a la force des anges. ❞

Aujourd’hui semblait être une bonne journée, j’en avais l’intime conviction. De bonne humeur, je me surprenais moi-même à être joviale et quelque peu souriante. Manon Petrov-Versier souriait de son plus beau sourire de diablotin, que demande le peuple ? Néanmoins, enjouée ne voulait pas dire ‘gentille à la limite de devenir niaise’ loin de là, enjouée signifiait qu’aujourd’hui mon attitude de chieuse invétérée toucherait son maximum, le top niveau, et bien entendu la personne s’apprêtant à recevoir cette adorable Manon en chair et en os portait le parfait prénom d’Augusto. Mon Augusto Pelizza Da Volpedo. Forcément, qui d’autre. Déambulant telle une hystérique dans le bureau de mon président italien préféré, je ne pris même pas la peine de frapper à la porte, plus de ça entre nous mon Gusgus. « T’es de bonne humeur ? » lançai-je d’une voix stridente, bien décidée à réveiller toute la confrérie epsilon sur mon passage. M’avançant vers ma préférence, lui volant un baiser sur sa joue en signe de bonjour, je constatai qu’Augusto demeurait fidèle à lui-même. « Pourquoi je pose la question, GRINCHEUX ! » Grincheux ou le surnom collant à merveille avec la personnalité du gusgus ici présent. D’ailleurs, merci pour ce regard des plus noirs, tu comptes me tuer à coup de yeux-revolver ou ça va je peux vivre tranquillement? S’il pensait que son regard suffirait à prendre mes jambes à mon cou, il me connaissait mal le loulou. Curieuse, c’est bien connu Manon Petrov-Versier aime se mêler de la vie de son Gusto, je jetai un coup d’œil sur ses occupations du moment. Oh tiens, monsieur réservait ses vacances et en Italie qui plus est. « Je viens avec toi ! » A vrai dire, ce n’était pas une question mais plutôt un ordre. Italie + Augusto + Manon = équation parfaite, la base. « Non ! » grogna-t-il comme à son habitude, toujours levé du pied gauche celui là, toujours. Soupirant, pas contente la Manon, je lui enlevai les prospectus des mains sans aucune gêne ni hésitation. Ce petit con, il allait se payer des vacances de luxe et même pas il ne souhaite que sa crevette ne l’accompagne. Egoïste, t’es chiant ! « Si ! » si si si si, juste par esprit de contradiction je ne lâcherai pas l’affaire. « J’ai dit : NON, qu’est-ce que tu ne comprends pas la dedans ? » deuxième soupir de la journée, je le détaillai de bas en haut avant que mes yeux ne rencontrent le ciel, ce que t’es chiant aujourd’hui Gusgus. Préférant partir, avant que le tonnerre ne gronde, je décidai de couper court à la conversation, tu viendras me voir quand tu seras moins de mauvais poil, autrement dit jamais haha. Ma main posée délicatement sur la poignée de la porte, je me retournai une nouvelle fois vers ma sale brute. « Je m’en fous, je pars avec Constance. Amuse-toi bien tout s-e-u-l ! » pestai-je telle une gamine contrariée comme jamais, insistant bien sur le ‘tout seul’. C’est bien connu, Augusto sans sa Constance et sa Manon, il est ‘tout seul’ le sans ami. Va te faire voir Grincheux, reste donc en compagnie de ta douce amie la solitude, tu m’as énervé pour le restant de la journée.
Pavillon IOTA ► Ma bonne humeur relayée au second plan, j’entrai dans la demeure des rouges telle une princesse entrant dans son royaume de sportifs, pas mal le petit Timéo torse nu d’ailleurs. Privilégiant la dégaine de connasse à la bonne présidente prête à écouter les histoires de ses compères, je traversai le salon la tête haute n’adressant aucun regard à mes iotas. Précisons quand même quelle bonne présidente je demeurais …. quand un italien ne prenait pas la peine de m’agacer. Néanmoins, je pouvais aisément entendre quelques cheerleader bien décidées à tenter leur chance à ‘the voice’ ce qui eut pour effet de me faire sourire inconsciemment. I'm sexy, I'm cute! I'm popular to boot! I'm bitchin', great hair! The boys all love to stare! ♪ Adressant quelques applaudissements sonnant comme du foutage de tête en perspective à ces fausses Céline Dion en puissance, je rejoignis mon bureau de présidente, situé face de celui de ma Constance. D’ailleurs elle est où ma La Tour Dubois ? Pas dans son bureau en tout cas. Gusto m’avait énervé, Constance devait le savoir parce que oui, Manon adore se plaindre c’est bien connu. Exaspérée par la non présence de ma iota favorite, je claquai la porte de mon bureau signifiant qu’il ne fallait en aucun cas déranger la Petrov-Versier. Quitte à rester cloitrer ici, autant donner du mien pour la confrérie et ainsi, compléter toute la paperasse à rendre à cet aimable et adorable Doyen Fredericksen d’ici quelques jours. Seigneur, qu’est-ce qu’on s’en fichait de ces foutus papiers. (…) Plongée dans mon activité très peu passionnante pour ma petite personne, je décidai de m’octroyer une petite pause, prête à aller fouiner dans le frigo et d’y trouver mon bonheur. Rour j’aime la nourriture ! A peine mon stylo en argent rangé correctement dans son étui que quelqu’un frappa à la porte. Dîtes moi que c’est Constanceeeeee, non évidemment que non, Constance ne frappe pas à ma porte. « Entrez ! » Criai-je sans aucune conviction, déjà blasée d’avance de savoir que je devais attendre avant de rejoindre l’homme de ma vie : non pas augusto mais plutôt monsieur frigo. Dear god, était-ce mon estomac qui me jouait des tours, me donnant des hallucinations d’un passé lointain ou était-ce réellement cette bouille d’ange que je reconnaitrai entre mille que j’apercevais ? Stupéfaite, mes iris restaient planter sur lui tentant tant bien que mal de réaliser ce qui se passait dans mon bureau. Prise au dépourvue, la dernière fois que je m’étais retrouvée dans pareil état remontait au jour où j’avais recroisé Adriel sur le porche des epsilons. Décidemment, cette année sonnait comme la saint Manon, toujours plus haute, toujours plus forte en retrouvailles. Le dit premier amour et le chouchou la même année, je pouvais désormais mourir en paix en enfer. Fidèle à moi-même je le détaillai de bas en haut d’un regard inquisiteur, désireuse d’avoir des explications quant à sa venue ici. Il cherche Constance, ben voyons nous sommes deux ce cas là et c’est moi d’abord, mes plaintes avant tout. Décidant de mettre de côté mes états d’âme concernant l’italien, sa douce voix m’envoya trois ans en arrière, mon roman le plus beau et surtout, le meilleur des amants. Je ne pus m’empêcher de sourire repensant à nos tendres moments. Premier sourire de la journée pour toi, enjoy. « Tu cherchais Constance, vraiment ? A peine arrivé que tu me vexerais presque sur ce coup Cohen. » lançai-je d’une petite voix de traitresse, haussant mes sourcils et le regardant faussement mécontente de ses premières paroles à mon égard. T’arrives trois ans après dans mon bureau et tout ce que tu me dis c’est : je cherche Constance. Les hommes, il faut tout leur apprendre. Je le laissai continuer dans sa lancée, prête à écouter le pourquoi du comment, ou que sais-je encore, je désirai juste écouter ses dires. Dis-moi mon joli que tu comptes entrer dans notre prestigieuse université ? Alleluiah le jeu n’en sera que plus délicieux. « Non, surtout pas en fin de période scolaire. » true story. Je ne m’attendais pas à te revoir maintenant, ni jamais d’ailleurs. « Néanmoins cela nous laissera tout le loisir de prendre du bon temps ensemble durant les vacances d’été. » sifflotai-je l’air de rien, jouant quelque peu à la fille naïve alors que mon insinuation semblait claire comme de l’eau de roche. « Surtout, que ça fait pouf un moment que nous avons arrêté notre petit rituel. » prendre du bon temps ensemble s’entend. Décidant de reprendre les mêmes mots que lui ‘ pouf un moment’, un rictus amusé s’échappa de ma bouche. ’Ca fait pouf un moment’, seigneur c’était quoi cette expression ? « Tu vois duquel je parle, inutile de te le rappeler je suppose ?! » conclus-je d’une voix suave mi enjouée/ mi tentatrice. Mon regard de divine séductrice soutenant le sien, mon air d’impériale petite connasse satisfaite de sa petite personne, se colla sur mon visage de poupée maquillée. Appréciant sa dernière remarque, je lui envoyai un sourire sincère, qu’il est mignon mon Roman. « Plaisir partagé même si …. » Manon Petrov-Versier ne donne pas de compliment sans arranger le tout à sa sauce. « je t’aurais probablement mieux apprécié sortant de mon énorme gâteau d’anniversaire. Quitte à attendre trois ans, j’aurais bien attendu quelques jours de plus. » Plus capricieuse tu meurs. Haussant les épaules, je gardai mon sérieux le laissant prendre mes paroles comme il le souhaitait. Blague ou pas blague, à toi de voir Cohen. Idéalisant la scène, je l’imaginais sortant complètement nu de mon gâteau, étant revenu exprès le dix-sept juillet afin de me faire la surprise du siècle. Le plus hot des gâteaux au monde tiens. « Si ce n’est ta contribution pour mon anniversaire, qu’est-ce qui t’amène à Berkeley mon cher Roman ? » Mes prunelles le fixaient tandis que je croisai mes bras contre ma poitrine signifiant que j’étais bel et bien prête à écouter les formidables histoires de Roman. « Ne me dis pas que tu es venu retrouver une jeune demoiselle en quête d’amour, ce serait affreux, je serai dans l’obligation d’en faire mon quatre heure! » En plus j’ai faim. J’analysai sa réaction, essayant de déceler la vérité dans chacun de ses mouvements. Rien, nothing, nada. Décidant de continuer dans mon idée. « A moins que ce ne soit moi, je tolérerai probablement mieux la chose. » Je venais de lui offrir du grand Manon dans toute sa splendeur, sortant l’artillerie lourde de la séduisante petite amie du passé n’ayant pas changée d’un pouce. Lui laissant le temps de réfléchir à une réponse correcte à me donner, exigeante comme je l’étais, s’il me sortait la première possibilité il pouvait d’ores et déjà prendre la fuite et quitter cet endroit. Mes prunelles toujours pas décidées à quitter les sienne, je m’avançai vers lui tel un félin prêt à bondir sur sa proie. « Bonjour Roman. » politesse oblige, je m’approchai de lui une dernière fois, réduisant quelque peu l’espace qui nous séparait et déposai un simple baiser sur sa joue droite en guise de bienvenue et surtout de bonjour. Rouur, de près il était encore plus beau mon Roman.


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