the great escape
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hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv

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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyMar 9 Sep - 15:20

“.Bury all your secrets in my skin. Come away with innocence and leave me with my sins. The air around me still feels like a cage and love is just a camouflage for what resembles rage again. So if you love me let me go and run away before I know. My heart is just too dark to care and I can't destroy what isn't there. Deliver me into my fate. If I'm alone, I cannot hate. I don't deserve to have you. Ooh, my smile was taken long ago.” + feat. nina fitzmartin & wren c. rosenbach


Un paradoxe cette Université. À la fois pleine et vide. Bondée d'étudiants qui se précipitaient dès la sonnerie vers leurs classes suivantes, des amphithéâtres pleins à craquer et finalement, personne. Vers deux heures de l'après-midi, les étudiants s'entassaient dans les bâtiments comme du bétail et Nina, qui profitait à présent d'une longue pause entre deux cours de dessins, se réjouissait de pouvoir gribouiller à l'ombre d'un arbre, seule. Le parc était totalement désert et seul le frottement des feuilles sur le passage du vent anima le tableau qu'elle admirait d'un œil attentif, et dessinait d'une série de gestes délicats. Un rare sourire vint ourler ses lèvres d'une touche de chaleur, alors qu'elle s'imaginait danser une valse gracieuse entre la ribambelle d'arbres qui peuplaient ce parc. Elle rêva d'une robe à volants, blanche évidemment, qu'elle porterait avec tant d'élégance qu'on lui prêterait les allures d'une fée, ou d'un ange et d'un cavalier qui la ferait danser prudemment du bout des doigts. Un garçon beaucoup plus grand qu'elle, aux cheveux clairs, mais pas trop, et élancé. Un garçon qui aurait les traits marqués, mais pas sévère bien au contraire, puisqu'il aurait l'air attentionné – et qu'il le serait, évidemment. Un air peu bête peut-être, mais attentionné. Et un sourire rayonnant qu'aucun des siens ne pourraient jamais égaler. Lorsque enfin elle daigna s'extirper de cette chimère, Nina réalisa que même un peu absente, elle avait tout de même continué son dessin et que celui-ci recopiait avec exactitude ses rêveries. Une ravissante ballerine enfermée dans l'étreinte d'un homme en costume, tous deux s'oubliant au milieu des arbres. Son sourire se mua en une moue à la fois nostalgique et bouleversée, tant et si bien que si elle n'avait pas des années et des années de pratique en terme de sauvegarde des apparences, elle se serait mise à pleurer bêtement là, comme ça. Peter lui manquait à tel point qu'elle en venait à le dessiner. Ou du moins, le souvenir idéalisé de sa relation sommaire et à sens unique avec Peter l'aidait à se persuader que Peter en lui-même lui manquait. Peter ne l'avait jamais aimé. Du moins, pas totalement. En tant qu'ami, pas plus. Et elle non plus. Seulement il était bien le seul pour qui elle avait baissé sa garde, tout ça par pitié, charité, compassion, amitié et elle-même n'arrivait pas à l'admettre. Nina se persuadait qu'elle aimait quelqu'un, alors qu'elle aimait seulement l'idée de l'avoir perdu, et que sa relation avait Peter aurait pu être épique plutôt que d'être vaine. Sa vie sentimentale, aussi maigre et fausse fut-elle, reposait sur une idéalisation grotesque qui lui portait déjà un préjudice considérable. Listen carefully to the sound of your loneliness. Like a heartbeat that drives you mad. In the stillness of remembering what you had, and what you lost sifflota-t-elle d'une petite voix, morose. Trop occupée à s'imaginer un tas de choses toutes plus farfelues les unes que les autres ( Elle ? Danser ? Avec un homme ? Allons donc.), elle ne devina pas une seule seconde la présence d'un invité, venu se mêler assez habilement au paysage pour passer quasiment inaperçu. Il pouvait bien être là depuis quelques secondes, ou bien une bonne heure qu'il n'y aurait eu aucune différence. Nina, lorsqu'elle se concentrait et pénétrait dans ce monde parfait qu'elle s'était elle-même créé, son monde, pouvait devenir quasiment sourde et aveugle à un attentat à la bombe. Il était commun de dire que les artistes, qu'ils soient musiciens, peintres ou dessinateurs, se créaient en quelque sorte une alcôve impénétrable. Un monde à leur image, et que par la présente, ils n'arrivaient à vivre dans la réalité qu'à moitié, n'y trempaient qu'un seul pied sur les deux comme c'était le cas de Nina. Toutefois, même si elle vivait incontestablement dans une bulle, Nina savait aussi se montrer fine observatrice ( une illustratrice ne peut qu'observer les détails, après tout ) et n'eut donc aucun mal à -enfin- comprendre qu'elle n'était plus seule et devait partager son coin de verdure. L'impudent s'approchait à pas feutré, grâce à quoi elle devina qu'il ou elle voulait la surprendre. Pitié pas Kira, se murmura-t-elle à elle-même, peu enchantée à l'idée d'affronter à nouveau le regard de sa jumelle. Kira voudrait tôt ou tard sa confrontation et Nina optait pour le moment pour l'option '' le plus tard sera le mieux '', peu friande des conversations à cœur ouvert… et des conversations tout court. Seulement son visiteur manqua de trébucher sur une racine qu'elle avait repéré non loin de là, et la lourdeur de son pas lui indiqua qu'il s'agissait d'un homme et pas n'importe lequel. « .Tu n'abandonnes jamais, pas vrai ?. » siffla-t-elle, mimant un parfait détachement. Elle s'appliqua à crayonner sa feuille de Canson, avec peut-être plus de vigueur qu'elle ne l'aurait du si elle voulait faire croire que la présence de Wren Rosenbach lui importait peu. Elle poussa un soupir à s'en fendre l'âme et s'obstina à scruter la pointe de son crayon souiller le papier avec avidité. Tout ceci dans le but évident de ne pas à avoir à affronter sa belle gueule, son sourire éclatant et toute la panoplie du garçon charmant dont il savait si bien user et abuser. Tout ce qui le concernait lui était insupportable. De sa façon de rire, à son don particulier pour essayer de la faire rire (et dieu seul sait combien ça devenait difficile pour elle de ne pas rire de ses idioties), en passant par son caractère enfantin et avenant, pour terminer sur son visage, son physique, sa gueule. Il lui rappelait Peter. De loin, de prêt, de biais, à la va-vite, partout, ailleurs, tous le temps. Tout lui inspirait Peter et leurs traits communs incitaient évidemment Nina à le détester d'être juste vivant – sans qu'elle ne veuille sa mort, évidemment. Elle se retenait de rire en sa présence, tout comme elle se retenait de pleurer, bien que l'envie fut là. Elle se retenait de lui sauter au cou et de le prendre dans ses bras, et de le gifler pour l'avoir laissée. Excepté que Wren ne la laissait jamais, il était omniprésent dans sa vie et elle… elle… commençait à confondre ce mec là avec un fantôme du passé. « .Tu es énervant comme garçon. » s'agaça-t-elle, tout en raturant son esquisse. Elle avait cette désagréable impression qu'il la suivait partout, avec peut-être même plus de vigueur qu'une ombre. Pourtant, elle espérait que Peter la suivait chaque jour, à chaque instant, et que lorsqu'elle sentait la brise caresser sa peau, il s'agissait là d'un signe de lui. Peter, ou Wren, physiquement, c'est la même chose, non ? Non, évidemment que non. Pourtant la confusion s'installait insidieusement dans son esprit, comme un vrai poison. Elle en venait à confondre les discussions, à s'imaginer avoir parlé avec Peter la veille alors qu'il s'agissait de Wren la semaine précédente. Perdue. Une seule pensée claire subsistait : elle ne voulait pas lui parler, ni avoir quoi que ce soit à faire avec lui.


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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyJeu 11 Sep - 2:47


OUR RELATIONSHIP IS COMPLICATED BECAUSE I AM EMOTIONNALY RETARDED
"When people say they don't want to get into a relationship, it should never be taken into face value because it is never really the whole truth. It is usually a vast collection of issues and fears and complications, forced to conceal one tiny hope lurking underneath it all: that someday, somebody will come along to discover, accept and understand and strengthen that feeble hope." Marla Miniano  for Nina & Wren


L'avion l'avait déposé la veille au soir à San Francisco, laissant derrière lui une foule de problèmes qu'il espérait maintenant réglé, et surtout une somme d'arrangée qui pouvait lui revenir, il ne lui suffisait qu'à dire amen. Mais voilà bien une chose que Wren Rosenbach ne ferait jamais. De la réputation de son nom, il n'a rien en commun, sinon peut-être une grand ambition, celle de vouloir devenir un des plus footballers américains que le pays ait jamais pu avoir. Mais l'argent, le pouvoir ne sont en rien des choses qu'il envie et qu'il pourrait d'ailleurs obtenir d'un claquement de doigt. Préférant le bus à une Porsche, une montre bon marché à une Rolex, le iota cherche tous les moyens possibles pour échapper à son père et à cette image qui lui colle à la peau. Loin d'être un fils à papa pourri gâté comme peuvent l'être Zadig et Jorden, Wren a toujours vécu dans la modestie la plus totale, reniant son père, ainsi que son héritage. Peut-être qu'un jour il demandera à y toucher, peut-être qu'il cherchera à avoir sa part du gâteau, part qui lui revient de droit. Toujours est-il que ce temps n'est pas venu, et que ce weekend à Las Vegas, au Bellagio n'a pas fait changer d'avis le jeune homme. Pourtant, Dieu sait que sa cousine a tout fait pour le corrompre et que son oncle s'y est essayé aussi. Mais non, il n'a pas cédé, restant fidèle à ses principes, peut importe que cela lui mène à une ruine totale, ou que cela ne l'aide pas à garder les femmes dans sa vie. Parce que s'il y a bien une autre réputation qui le précède, c'est belle et bien celle-ci. Le pauvre Iota de Berkeley incapable de garder une fille plus longtemps que quelques mois dans ses bras. Que ce soit Sara, Lily-Rose ou même encore Davy plus récemment, elles l'ont toutes laissées, le détestant presque, le haïssant voir même. Pourtant, Wren c'est l'exemple même de ce que n'importe quelle femme peut rêver. Assez beau garçon - sans se jeter de fleurs, simplement ce que disent les femmes - gentil, intéressant, cultivé, preux chevalier de ses dames, toujours prêt à répondre présent, non vraiment ils possèdent toutes les qualités pour qu'une femme veuille de lui et surtout daigne bien le garder plus de six mois. Mais finalement, son côté gentil ne le desserve-t-il pas ? C'est ce que pense Harper à force de lui répéter qu'il finira par se faire bouffer tout cru par les femmes dès qu'une entre dans sa vie et qu'il en parle à sa meilleure amie. Bien sur, lorsqu'il a mentionné Maisy, Harper a gardé ses pensées pour elle, ne pouvant décemment pas critiquer sa cousine et dire qu'elle le boufferait aussi tout cru, bien qu'elle n'en pense pas moins. Les pensées de sa meilleure amie ne sont plus un secret pour lui et son avis non plus. Mais who cares ? Pas lui. Il n'en croit pas un mot. Maisy est la douceur incarnée, la crème de la crème, ce petit bout de femme qui le fait chavirer sans vraiment qu'il ne puisse expliquer pourquoi, sans qu'il puisse vraiment chercher plus que ce qu'ils n'ont actuellement. Et finalement, c'est peut-être là la raison du succès de leur relation. Zero prise de tête, une confiance aveugle l'un en l'autre, de l'affection dès que l'autre en a besoin, sans pour autant mettre de nom sur ce qu'ils sont, sans définir cette relation si étonnante. C'est d'ailleurs en sa compagnie qu'il a passé une partie de l'après midi sur les bords du Pacifique, allongés sur une serviette, a profité de la vue - de toutes les vues - a rire de tout et de rien. En cette rentrée, c'était exactement ce dont il avait besoin, surtout après ce weekend agité à Las Vegas. Maisy l'avait d'ailleurs conforté dans ses idées et ses démarches, lui conseillant de continuer à prendre ses distances avec son père et cette famille pourrie jusqu'à la moelle, menteuse pour un rien. Il repense à toute cette discussion en errant dans les jardins de l'Université, ne sachant pas trop s'il va se rendre à la bibliothèque ou s'il va aller courir un peu du côté du Golden Gate. Choix ultime pour lui, même si le sport l'emportera forcément sur le reste, d'autant que la rentrée vient seulement de retentir, autant dire, peu de choses à réviser pour le moment. C'est donc le chemin de la résidence des iotas qu'il prend pour récupérer ses affaires. Son chemin aurait pu se faire sans encombre, directement droit sur le pavillon iota, mais son regard est immanquablement attiré par une chevelure blonde coupée au carré. Ses yeux pourraient détecter cette crinière entre mille, même un million tant elle l'a marqué. Ce n'est pas tous les jours qu'une femme frôle l'hystérie rien qu'à votre vue.  Cela faisait quelques mois maintenant que la scène s'était passée, mais il s'en rappelait comme si c'était hier. Il venait de bousculer cette jeune femme qui n'avait jamais attiré son regard auparavant, qu'il n'avait même jamais croisé, ou sans le remarquer. S'excusant platement du désagrément occasionné, il avait vu le visage de la jeune femme se transformer, devenant hystérique et partant en courant loin de lui. Scène très bizarre, qui a eu le don d'assoir un peu plus cette réputation de pauvre iota esseulé. Après ce jour, c'était comme si elle était partout où il était. Dans les couloirs, dans les jardins de l'université, chez Starbucks, dans les magasins, partout. D'une fille qu'il n'avait jamais vu, il héritait de quelqu'un qu'il voyait partout et qu'il avait désormais envie de connaître. S'en était devenu presque une obsession pour le jeune homme qui ne comprenait pas la réaction de la jeune femme. Peut importe que cela le fasse passer pour un psychopathe ou l'idiot du village, sa réputation était déjà faite et serait difficilement plus terrible qu'elle ne pouvait l'être actuellement. Avec difficulté, il avait fini par se frayer un chemin vers cette jeune femme dénommée Nina, cette jeune sigma qu'il apprenait à connaître sans vraiment connaître quoi que ce soit d'elle, cherchant à deviner son caractère dans ce que laissait paraître ses expressions, parvenant à déceler quelques pensées au travers des regards qu'elle pouvait laisser échapper. C'est à pas feutré qu'il s'avance vers la jeune femme qu'il devine entrain de dessiner. Mais le froissement d'une feuille le trahit et la jeune femme, sans même avoir à se retourner devine de qui il s'agit, ce qui ne l'empêche pas de sourire. « L'abandon ne fait pas parti de mes prérogatives. On m'a toujours appris à aller droit au but et effacer d'un revers de main tout ce qui m'empêche d'aller au bout. Alors non, je n'ai pas prévu d'abandonner, désolé Nina ! » C'est en rigolant qu'il lance ces quelques mots avant de faire face à la jeune femme, c'est quand même plus poli. Sans prendre la peine de lever la tête vers son interlocuteur, elle soupire tout en poursuivant l'esquisse de ce qui ressemble à une ballerine. « Je peux m'assoir à tes côtés que j'observe ton dessin? Merci Nina, tu es d'une gentillesse infini. » Qu'il fredonne à l'égard de la jeune femme, sans la laisser répondre et sans cacher ce sourire qui se dessine sur ses lèvres. La jeune femme ne peut s'empêcher de le qualifier de garçon énervant, ce qui lui arrache un sourire à moitié ironique et triste. « On m'a souvent dit que j'étais beau gosse, trop gentil, voir même naïf, mais jamais énervant. Après tout, ça va peut-être de paire n'est-ce pas? » C'est en haussant les épaules sans vraiment grande conviction qu'il s'adresse à la jeune femme. Ses yeux se perdent sur le dessin de la jeune femme. Son esquisse est à couper le souffle tant les traits sont d'une finesse inouïe et les détails saisissants de réalité. Prenant bien soin de ne pas avoir de contact avec la jeune femme et se redresse droit comme un piquet. « Tu me donneras ton dessin une fois fini? J'aimerai bien l'encadrer et l'afficher dans ma chambre, histoire de rendre jaloux les autres de ton talent ! » Connerie finie, les autres s'en contrefoutent de la jeune femme et de son prétendu talent. Nina, ce n'est même pas la fille hyper connue au vue de sa réputation, juste la fille inaccessible. Et finalement, ce serait peut-être là-dessus qu'il pourrait faire jouer la jalousie des autres. C'est un dessin de Nina, LA Nina Fitzmartin qu'il a d'affiché, lui et pas un autre. Et rien que pour ça, c'est la classe internationale qu'il s'imagine déjà rêver.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyDim 14 Sep - 2:04

Prérogative, wow. Quel prétentieux, songea-t-elle tout en gribouillant une fleur ou deux sur son dessin, histoire de. C'est bien LE truc du mec lourd de base : glisser un mot un peu intelligent dans une phrase, histoire de faire croire qu'on a du vocabulaire en abondance et d'impressionner une jolie minette. Dommage pour lui, Nina n'était pas n'importe quelle jolie minette facilement impressionnable. A peine était-elle jolie, selon les opinions. Et pour noircir un peu plus le tableau, son rire franc fit écho dans sa tête comme une alarme incendie, le genre insupportable et impossible à ignorer. Pourtant il possédait un si joli rire, ce Wren. Le genre dont on se lasse pas, comme une vieille chanson qu'on adore, qu'on a pas écouté depuis bien longtemps et qu'on entend par hasard à la radio. Même la mélodie de son rire avait des notes communes avec celui de Peter et cette triste constatation entama définitivement le morale d'une Nina pourtant résolue à être courageuse. Une Nina lassée de pleurer dans l'ombre, et de prendre l'existence de Wren en plein visage, et en plein cœur.   « . Génial. Je m'en moque de tes inepties. Va donc les raconter à quelqu'un que ça intéresse vraiment. » Tiens… Il semblerait que Nina Fitzmartin soit de bonne humeur aujourd'hui. Elle pestait évidemment sans raison. Du moins sans raison valable, comme d'habitude. En proie à une intense frustration lorsqu'il quémanda une place à ses côtés, ses lèvres s'ourlèrent d'une moue contrariée et sans qu'elle puisse le réprimer, un élan d'aigreur s'empara d'elle toute entière. « .Non, tu ne peux pas t'asseoir. » trancha-t-elle froidement, sans lui adresser ne serait-ce que l'ombre d'un regard.  Évidemment qu'il ne pouvait pas s'asseoir à côté d'elle, puisque personne ne pouvait s’asseoir à côté d'elle. Nina s'appliquait, depuis aussi loin que remonte ses souvenirs, à mettre des barrières entre elle et le reste du monde, du peuple humain au moins. Et le reste du monde avait jusque là respecté ses barrières en la laissant déjeuner seule, rentre chez elle seule, être assise en classe seule, et en la laissant dessiner seule sous un arbre comme c'était à présent le cas. Mais non, Wren, qui selon elle devait se nourrir du malheur des autres et donc le provoquer, persistait pour l'accompagner à chaque instant de ses journées et sans qu'il le sache, lui rappelait que cette vie l'avait déjà bien trop usée.  Qu'elle se forçait à errer dans un monde sans saveur, dans lequel elle ne trouvait plus sa place depuis que Peter s'en était allé. Subsister bêtement plutôt que vivre pleinement. A croire qu'être heureuse s'avérait trop difficile pour cette mélancolique chronique. Sa propre sœur jumelle ne pouvait s'asseoir à côté d'elle, qu'allait-elle donc faire de la compagnie d'un sombre connard qui ressemblait à son ex emporté par la drogue ? L'idée qu'il puisse s'approcher d'elle, voir la toucher, lui donna des palpitations. Qu'allait-elle faire de toute façon ? Elle ne pouvait décemment pas le poignarder à coup de crayon sous prétexte qu'il voulait simplement passer du temps en sa compagnie. Allons Nina, tu ne peux pas lui interdire de s'asseoir là, c'est une place publique. Et son ordre était de toute façon passé à la trappe puisqu'il était déjà confortablement assis à ses côtés, heureux et fier. « .C'est pas possible d'être aussi ... » Borné ? Envahissant ? Con ? Chiant  ? Tout ça à la fois ? Apparemment si. Automatiquement, Nina s'empressa de se lever afin de n'avoir aucun contact physique avec lui. Manquerait plus que ça. Et dans sa précipitation, elle fit tomber son dessin et tout ses crayons au sol. Damn. « .Tu peux pas me foutre la paix ?. » grogna-t-elle, manifestement et irrémédiablement énervée, tout en ramassant ses précieux croquis. « .Tu veux pas que je te file mon prochain devoir de maths pour que tu puisses l'afficher sur ton frigo aussi ? . »  Nina,  toujours d'un indiscutable raffinement. Un devoir de maths rédigé par une sous-douée de son genre lui rapporterait un bon gros F à placarder sur son frigo grâce à un gros aimant de la forme d'un état américain, celui de son choix. « .Arrête d'être niais comme ça, tous le monde s'en tape de mes dessins. » De ses dessins, et de tout le reste. Nina n'était pas importante, pour qui que ce soit et l'acceptait. Elle l'avait fomenté, désirée cette ignorance. Ce manque de réputation, d'informations sur son compte. Aucune fréquentation, donc aucune faiblesse. Loin de tout, Nina avait la conviction que rien ne pourrait plus l'atteindre à présent et se réjouissait de n'être rien de plus qu'une inconnue. Une inconnue surnommée personne. Une inconnue qui refusait d'entrer dans la vie de quelqu'un de plus, et refusant de succomber à toute forme d'attachement, Nina se jura que Wren n'irait pas plus loin que le seuil de l'indifférence. En un sens, elle le protégeait, non ? Elle le protégeait des désillusions et autres déceptions qu'elle provoquait inévitablement. Le temps qu'elle ramasse ses affaires, le silence lui laissa le temps de retrouver toute sa contenance et de poser enfin une question qui lui brûlait les lèvres. « .C'est quoi ton problème ? J'ai pas envie de discuter, ou même de te voir et je suis même pas gentille avec toi et toi tu persistes à essayer.... » Essayer quoi, en fait ? De s'infiltrer dans sa vie ? Le pire c'est que, si c'était bien le cas, il y parvenait très bien le bougre. Omniprésent, ce même lorsqu'il n'était pas là. Lorsqu'elle laissait ses penser voler vers et graviter autour de Peter, elle en revenait irrémédiablement à penser à Wren, à son visage. Le fait que n'importe quel même sensé se serait fait la malle à son premier heurt face à Nina, mais que comme Peter, Wren insistait et demeurait inépuisable malgré ses tentatives de le repousser dans ses retranchements. « .Qu'est-ce que tu veux ? Dis le franchement. » De l'amitié ? Les stocks étaient épuisés. Nina était amie avec Babi et Babi lui suffisait. De l’ambiguïté ? Non, merci. Dans un monde où l'amour demeurait une quête périlleuse, et malgré qu'elle soit une éternelle fleur bleue adoratrice d'histoires épiques, Nina laissait précautionneusement aux autres le soin d'être brisée par le désamour d'un homme. Un homme, ça n'aime jamais vraiment, jamais plus qu'en surface du moins. Sans qu'elle n'arrive à l'admettre, elle rêvait elle aussi de celui qui la ferait changer d'avis, celui qui ferait toute la différence. Mais si Peter n'y était pas arrivé, personne n'y parviendrait. Qu'elle croit. « .Et arrête d'en rire, ou de sourire bêtement à tout ce que je te dis comme ça, je suis très sérieuse et dieu que c'est énervant. » acheva-t-elle, d'un ton las. Arrête d'en rire, de la situation. Arrête de rire pour tout et pour rien, en fait. Les gens comme Wren, qui transpirent en permanence le bonheur et le balance au visage des autres, il n'y avait rien de pire à ses yeux. Elle enferma ses croquis soigneusement dans sa pochette et fit rouler l'un de ses crayons nerveusement, mais tout en finesse, entre ses doigts fins, le tout en attendant une réponse sérieuse et claire. Quoi qu'avec Wren, il fallait s'attendre à des détours, s'il était bien comme elle le pensait : comme Peter.
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MessageSujet: Re: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyDim 21 Sep - 11:32


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Allez comprendre cette irrémédiable attirance entre Wren et Nina. Du moins, c'est comme ça que le jeune homme voit la chose, comme une attirance incompréhensible et surtout inexplicable. Bien sur, il n'est même pas sur que la jeune femme soit attirée par lui, tant il est difficile et compliqué de décrypter le moindre des gestes de celle-ci. Cependant, il ne peut s'empêcher que quelque chose de particulier les unit ou du moins les rassemble. Quoi, il ne sait pas vraiment, mais c'est surement la raison pour laquelle il continue encore et encore, inlassablement à parler à Nina, bien que celle-ci ne cesse de demander qu'il lui foute la paix. Tout ce qu'il demande finalement, c'est de comprendre pourquoi la sigma le regarde avec ses grands yeux tristes, pourquoi parfois ses yeux se perdent dans le vide lorsqu'ils se posent sur lui, et surtout, pourquoi lors de leur première rencontre, elle prit ses jambes à son cou et s'en alla sans crier garder. Tant de mystères, tant d'interrogation qui laisse le iota perdu et surtout profondément intrigué par la jeune femme. Et puis au fond, Nina le fait sourire avec sa carapace qui ne cesse de se fissurer à mesure qu'il s'incruste dans sa vie. Elle répète inlassablement ne pas vouloir de lui à ses côtés mais ne peut s'empêcher de rire à ses blagues et ses conneries. Et le rire de Nina Fitzmartin … Ah, Wren donnerait cher pour entendre ce rire si doux et mélodieux à la fois. Sans avoir aucune arrière pensée sentimentale ou amoureuse, c'est tout simplement agréable de voir une jeune femme si souvent renfermée, sourire et rire à nouveau, et surtout grace lui. Sans parler d'un égo surdimensionné ou quoi que ce soit de ce genre, Wren se sent fier d'être capable de la faire rire, de lui offrir quelques mots qui la font sourire et sortir de ses pensées. Non, décidément, le Rosenbach apprécie beaucoup la Fitzmartin, et semble apprécier sa compagnie, qu'importer le nombre de fois où elle le repousse. « Allez, ça sert à rien de jouer la reine des glaces avec moi. Tu fais la tête pour le moment et dans dix minutes tu rigoleras à mes blagues. T'aimes bien que je t'embête parce que je finis toujours pas t'amuser ! » Peut-être qu'elle rigole non pas de ses blagues mais de lui, de sa connerie, de sa naïveté déplorable. Ce ne serait pas la première fois, certainement pas la dernière. Nina ne serait que la nouvelle d'une longue liste, interminable. Mais au fond, Wren espère vraiment se tromper et se dire que Nina l'apprécie à sa juste valeur, sans pour autant avoir assez de cran pour le reconnaître. Sans demander son avis à la jeune femme, Wren et son derrière divin - de conneries - s'installent à ses côtés pour son plus grand déplaisir. C'est qu'il s'approcherait peut-être même un peu trop près d'elle en plus. Réaction immédiate pour la jeune femme qui se lève et dans le même temps, renverse ses affaires, crayons et croquis. Tout en s'emportant contre lui, Nina ramasse ses biens, mais pas assez vite puisque le jeune homme arrive à intercepter un croquis tombé un peu plus loin, d'une beauté à couper le souffle. « On comprend tu as intégré les sigmas quand on voit ton talent… Vraiment Nina, ce que tu dessines est sublime ! » Il est criant de sincérité et pourtant, il voit bien que la jeune femme ne le croit pas du tout et semble s'en contre foutre comme de la première pluie. « On fait des maths quand on étudie le cinéma? Première nouvelle tiens ! » Il rigole un instant et se prend une belle claque le moment d'après. Arrête de faire ton niais… Des insultes, il en a souvent reçu. Connard, enfoiré, salop, petit con, et pourtant, la pire de toutes c'est bien celle là … Niais. T'es qu'un niais, arrêtes de niaiser … C'est bien là une chose qu'il ne supporte pas, il se sent bien trop rabaissé et humilié par ce simple mot. Autant dire qu'émanant de Nina, cela le touche énormément, et il se renfrogne en un instant. « Ouais, j'avais compris que je suis d'une niaiserie pathétique, merci bien. » Adieu le sourire éclatant et le ton amical et bonjour la tête de six pieds de long et le ton qui claque dans l'air. Se renfrognant encore, il écoute la jeune femme déblatérer son discours, cherchant à comprendre son intérêt pour elle et son instance face à un rejet pourtant féroce. Généralement, la première chose que les gens remarquent au sujet du Rosenbach, c'est son envie d'aider les jeunes femmes à problème. Pas dans un but de se faire apprécier et ensuite de les conquérir ou une quelconque connerie du genre. Non, Wren, c'est bien plus le genre du chevalier servant des temps modernes, cherchant à aider les demoiselles en détresse, d'où sa réputation de gros niais. Cela lui dessert souvent et en même temps, des jeunes femmes, il en a aidé un certain nombre, leur offrant un second souffle, et les aidant du mieux qu'il pouvait, parfois à son détriment, parfois en s'oubliant lui-même. Finalement, elle pose les bases et lui demande clairement ce qu'il veut d'elle, ne comprenant une fois de plus, pas cette insistance de sa part. Mais il ne peut pas lui dire qu'il veut simplement la voir sourire parce qu'elle est bien plus jolie comme ça que lorsqu'elle tire une tronche de six pieds de longs. « Je préfère quand les jolies filles sourient, alors j'essaie de te faire sourire. » Ou en fait si. Il l'a fait, il l'a dit. Et finalement, cette explication vaut peut-être mieux que la simple vérité, celle de comprendre la réaction que la jeune femme a, dès qu'il est dans les parages. Et voilà que la jeune femme résume en une phrase le comportement typique de Wren Rosenbach. Rire ou sourire bêtement dès qu'une fille lui parle comme ça. Oui, ça lui ressemble bien. « Tu préfères que je tire la gueule ? Non ça, c'est ton rôle apparemment. Je préfère rire bêtement, dire des conneries et qu'après on soit deux couillons à rire, c'est nettement plus sympa. » Sortez les violons, Wren Rosenbach le niais et dragueur des bacs à sable est de retour. Pourtant, il n'a même pas envie de draguer Nina. Maisy. Pour le moment, la seule femme qui compte à ses yeux, et ce malgré une relation des plus étranges et complexes, sans étiquettes, c'est Maisy. Il pourrait s'engager avec d'autres filles, découvrir si l'herbe est plus verte ailleurs, mais ce qu'il a avec la béta depuis ces derniers mois lui suffit amplement, surtout après sa relation tumultueuse avec Davy Lancaster. Non, vraiment, il ne cherche même pas à faire les yeux doux à Nina, juste la faire sourire un coup. « Dis, je peux garder ton dessin? Y a quelque chose de … touchant, oui c'est le mot. Vraiment y a un truc avec ce dessin ! » Et pourtant, l'art est loin d'être la tasse de thé du jeune homme, qu'il préfère laisser ça à son connard de paternel. Ce n'est pas faute d'avoir été trainé dans bon nombre de galeries d'arts par sa cousine pour qu'il comprenne enfin l'intérêt - pécuniaire bien entendu - de ces tableaux. Mais non, vraiment, il n'y a jamais rien compris, jusqu'à ce qu'il tombe sur ce dessin. C'est qu'elle réveillerait presque une conscience artistique à Wren la Nina ! Finalement, à force de l'emmerder et donc de passer du temps avec elle, le jeune homme se rend compte que la sigma lui apporte énormément, et ce même involontairement. Voyant que la jeune femme insistait du regard pour avoir une explication digne de ce nom, Wren se lance dans quelques explications hasardeuses et légèrement évasives sur ses véritables motivations. « Franchement ? Tu m'intrigues. T'es juste … une équation à multiples inconnues pour moi que j'ai envie de résoudre. Tout en toi n'est que contradiction quand je suis près de toi et ça m'intrigue parce qu'on ne se connait presque pas. » Il laisse échapper quelques indices sur sa pensée, sur sa vision des choses, sans pour autant y aller de bute en blanc. Mais la jeune femme est loin d'être une idiote et finira bien par comprendre ce que veut dire cet emmerdeur de première. Peut-être alors aurait-il une véritable explication. Une confiance en lui retrouvée, un goût certain pour secourir les jeunes femmes, et même un intérêt pour les arts. Oui, décidément, cette Nina allait être un atout de taille dans la vie de Wren Rosenbach.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyMer 24 Sep - 15:48

Nina, elle tient à son espace. Elle tient à son intimité, à son silence, à son isolement comme un serpent à sa tanière. Comme elle respecte son prochain, elle ordonne qu'on respecte sa vie qui a tout de privé et rien de public. Elle emmerde personne et donc, en toute logique, elle ne demande qu'une chose, une seule : qu'on vienne pas l'emmerde en retour. Ce qu'apparemment Wren ne semblait pas vouloir comprendre, si tant est qu'il soit assez intelligent pour s'y risquer. Parce qu'à ce niveau-là, après des semaines et des semaines, et des tentatives de le repousser hors de ses retranchements qu'elle ne comptait bien, Wren Rosenbach lui revenait en pleine figure comme un boomerang. Ne pouvait-il pas comprendre combien elle exécrait la compagnie, et particulière la sienne pour des raisons particulièrement douloureuses, et qu'elle ne voulait pas s’embarrasser de n'importe quel type de relation qui puisse exister ? Ne pouvait-il pas comprendre que ses petits sourires, sa belle gueule n'avait aucun attrait à ses yeux ? (qu'elle croit, qu'elle se persuade avec plus ou moins de succès). Que sa façon insolente de se pointer à toute heure du jour et de la nuit, armé de toute sa nonchalance et de son humour pénible, c'est insupportable ? En définitive, que pas tous le monde ne peut succomber au charme Rosenbachien ? Nina le scruta d'un air renfrogné, s'imaginant qu'il adorait ça, l'emmerder. Qu'il s'en réjouissait, mieux, se nourrissait de sa détresse. « .Premièrement, c'est la reine des glaces pas la reine des neiges. Et je ne fais pas la reine des neiges. T'es comme les autres c'est ça ? Ça te fait rire ? Imbécile, t'as rien compris. » s'énerva-t-elle, sans pouvoir se contrôler. Imbécile ? Allons, Nina. Peut-être aurait-t-elle pu reconnaître qu'elle allait parfois trop loin, comme c'était le cas à présent et s'excuser platement. Seulement elle détestait qu'on fasse allusion à une quelconque ressemblance avec la reine des neiges, au dessin animé qui s'y rapportait et au personnage auquel elle avait prêté ses traits sans le vouloir vraiment. Cette ressemblance, tant physique que morale, la dérangeait et même si elle affectionnait particulièrement Elsa, pour avoir contribué à sa création, elle n'acceptait pas qu'on puisse les comparer. Nina n'était pas aussi renfermée qu'Elsa. La vérité, c'est qu'elle est bien pire, puisque si Elsa était prisonnière de son pouvoir, Nina demeurait sa propre prisonnière, corps et âme. Et qu'on fasse allusion au célèbre Disney en sa présence lui rappelait combien son problème lui gâchait la vie. « .Tu te trompes, Wren. Tu ne m'amuses pas du tout, et je ne t'apprécie pas. » déclara-t-elle finalement, une fois calmée. Au moins ça, ça a le mérite d'être clair. L'ascenseur émotionnel commençait son service du jour et il lui fallut quelques secondes pour s'extirper de cette colère néfaste qui l'habitait lorsqu'elle ne supportait plus la contrariété. S'appliquant à ranger ses dessins dans sa pochette abîmée, Nina se pinça les lèvres lorsqu'il complimenta ses œuvres. Elle devait être gentille avec lui, puisqu'un compliment sur ses dessins, et sa façon de dessiner, était à ses yeux le plus beau compliment qu'elle puisse recevoir. Si certaines femmes se réjouissaient d'être complimentées sur leur apparence, Nina se régalait de tout commentaire positif porté sur ses esquisses. « .Merci, c'est gentil. » le remercia-t-elle le plus cérémonieusement possible, tout en remettant l'une de ses mèches blonde en ordre derrière son oreille. À cet instant et sans deviner pourquoi, Wren lui apparut comme un gentil gosse. Un mec qui avait besoin d'affection, d'attention et qui était prêt à tout pour en recevoir, quitte à bassiner une fille aussi enthousiaste qu'une vieille dame en route vers l'auspice. Toutefois, si elle se laissa attendrir dans un moment d'absence, Wren se chargea de l'extirper de la réalité d'une maxime erronée. Bien sûr qu'elle étudiait les maths, à quoi s'attendait-il ? Sous prétexte qu'elle étudiait la création de storyboard, elle n'était au plus soumise au contrôle continue ? Idiot. Qui est plus, elle n'étudiait pas le cinéma. Du moins… si … mais non. Le cinéma, le jeu d'acteur, elle s'en moquait éperdument. Le dessin animé, par contre… Pour elle, il s'agissait d'un genre différent, qui même s'il était affilié au cinéma, était à ses yeux injustement dégradé par les blockbuster, les hunger games, twilight et autres imbécillités de ce genre. « .Je n'étud...oh, tu sais quoi ? Je ne vais même pas relever, parce que je n'ai pas envie de discuter avec toi plus longtemps. Tu crois que tu peux alimenter la conversation sans que je ne m'en rende compte ? Je ne suis pas née de la dernière pluie, je la connais la technique, t'es pas le premi... » Paradoxalement, elle se lança dans un tout petit monologue ridicule pour bien lui signifier qu'elle ne veut pas lui parler, logique, et ne s'en rendit compte que trop tard. Wren n'était pas le premier à la piéger de la sorte, à vouloir extirper un dialogue de sa bouche, et à user et abuser des ruses en circulations pour y parvenir. La première étant : l'inciter à parler dessin. « .Rien. » ponctua-t-elle, renfrognée. Et si elle s'insurgeait contre le fait que le dessin soit son point faible, elle remarqua bien assez tôt que Wren en possédait un aussi après avoir osé le mot « niais » dans le dialogue. « .Tiens, j'ai touchée la corde sensible. » commenta-t-elle, presque satisfaite, le contemplant s'agacer d'une œillade aussi discrète que brève. Elle ne comprenait pas pourquoi tant d'insistance, pourquoi s'obstinait-il la vouloir souriante, à la vouloir bavarde et enjouée, alors qu'il ne la connaissait absolument pas. Elle ne voulait de son côté rien de lui, si ce n'est qu'il disparaisse. À moins qu'il ne s'appelle subitement Peter et ne lui prouve sa résurrection, Nina ne voulait rien avoir à faire avec lui. La  douleur et la ressemblance étaient trop forte pour être supportée et même si elle l'avait voulu, jamais elle n'aurait pu faire autrement que d'être elle-même : une jeune femme sur ses gardes. « .Y a pas de jolie fille ici, Don Juan. » maugréa-t-elle, y laissant un soupir agacé au passage. Ah Nina, puisses-tu un jour prendre conscience de ton charme. « .Tu sais, même si je n'y prête pas attention… je sais ce qu'il se dit sur ta famille. » et que chaque Rosenbach revêt à l'occasion un sourire de façade, puant l'hypocrisie. Elle voulut lui signifier que son petit jeu ne prenait pas. Le jeu du mec qui a tout et qui vient jouer le preux chevalier auprès d'une fille qui sortait du tableau par sa discrétion, pour la ronger ensuite. Peut-être n'était-il pas comme ça, peut-être était-il différent. Mais selon les rumeurs, les Rosenbach étaient une famille calibrée sur le vice et l'arrogance. Et Nina ne supportait plus d'être le jouet de ces fils de riches, comme elle pouvait parfois l'être pour James. Qu'il le garde son dessin, dans tous les cas, elle le considérait déjà comme perdu.   « .De toute façon, tu vas tout faire pour le garder et je ne peux pas te toucher, donc j'imagine que je n'ai pas le choix. » souffla-t-elle, tout en haussant les épaules. Il y avait une différence entre ne pas pouvoir le toucher et ne pas vouloir le toucher. Différence que Nina ne faisait plus depuis bien des années, comme elle ne faisait plus la différence entre le bien et le mal. Toute tentative de s'approcher d'elle était directement classée dans le mal, puisque personne ne pourrait jamais vouloir d'elle. Elle s'y appliquait si ardemment et voulait, quémandait cette solitude, cette mise à l'écart. Personne ne pouvait aimer, ou même apprécier une fille comme elle, jamais. Elle ne pouvait pas croire que Wren soit intéressé par elle, et habité par l'envie idiote de la faire sourire. « .Tu bluffes. » avec tes histoires des maths et de contradictions. Finalement, elle poussa un soupir, un énième et se décida à lui proposer un arrangement. « .Écoute, J'ai une sœur… jumelle. Fausse jumelle, en fait. Elle s'appelle Kira. Si tu veux une fille vraiment jolie, accessible et toujours souriante, tu peux aller la voir. Elle sera ravie de te connaître. Elle et toi c'est un peu le même combat. Si tu veux voir une vraie jolie fille avec un vrai beau sourire, c'est elle qu'il faut aller voir. Vraiment. Tu perds ton temps là. Mais fais moi plaisir, tu veux. Ne lui dis pas que tu me connais. » La lâcheté. Le renvoyer vers sa propre sœur, devant qui elle jouait les indifférentes dans le simple but de la protéger et à qui elle n'avait pas adressé la parole directement depuis plus de deux ans. Seulement Kira était beaucoup plus douée au jeu de la sociabilité qu'elle, ce sans conteste. Comme si l'amour, ou l'amitié pouvait être aussi simple et s'échanger entre sœurs.



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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv hey little fighter, soon things will be brighter. ~ pv EmptyMar 21 Oct - 21:40


OUR RELATIONSHIP IS COMPLICATED BECAUSE I AM EMOTIONNALY RETARDED
"When people say they don't want to get into a relationship, it should never be taken into face value because it is never really the whole truth. It is usually a vast collection of issues and fears and complications, forced to conceal one tiny hope lurking underneath it all: that someday, somebody will come along to discover, accept and understand and strengthen that feeble hope." Marla Miniano  for Nina & Wren

Ses récents et éternels déboires amoureux en font état. Wren Rosenbach n'y connait absolument rien aux filles. Pourtant, ce n'est pas faute d'être souvent à leur côté, que ce soit dans les bons comme les mauvais moments. Mais il faut croire que peu importe ce qu'il dira ou fera, Wren se fera rembarré et se plantera en beauté. Preuve en est Nina, qu'il compare à la reine des glaces en rigolant, sous entendant qu'il a simplement envie qu'elle se déride à ses côtés au lieu de rester renfrogner. Rapidement la jeune femme pose la base en annonçant qu'il ne s'agit pas de la reine des glaces mais des neiges. Quèsaco? Reine des neiges, des glaces ? Quelle différence ? Pour lui, il y en a aucune mais il faut croire que Nina ne le voit pas de la même manière. Soupirant, il secoue la tête en écoutant la jeune femme. « Glace ou neige c'est la même chose non ? C'est froid ! Et j'espère bien ne pas être comme tous les autres. J'ai un peu plus d'estime pour les autres que la plupart des mecs. J'espère que tu en as conscience. » Mais Nina n'a pas l'air de s'en rendre compte et le compare à des mecs vulgaires, voyant en la gente féminine de simples morceaux de viandes. Et ça, ça le rend absolument fou. S'il y a bien une chose dont il a toujours été fier, c'est bel et bien ce qu'il voit en les femmes, et l'estime qu'il leur porte. Autant dire que les paroles de la sigma l'emmerde profondément. « Et bien si tu ne m'apprécies pas, ton corps et sa gestuelle n'en disent pas autant. Tu peux croire tout ce que tu veux Nina, mais tu m'apprécies, je suis ce qui se rapproche le plus d'un ami, de quelqu'un qui te fait sourire. » Ce n'est même pas pour être vantard qu'il parle ainsi, c'est simplement qu'il le pense le plus sincèrement du monde. Quand il aperçoit Nina à l'Université, si elle ne se trouve pas avec Jake ou Babi, elle est seule, dans son monde de dessin et de musique. Et quand elle croise le chemin de Wren, elle parvient à un moment ou à un autre, à sourire voir même à rire. Voilà pourquoi Cela fait doucement rire le jeune homme quand il entend Nina dire qu'elle ne l'apprécie pas. C'est faux, tout simplement faux. Mais encore une fois, Wren ne peut pas faire croire à la jeune femme ce qu'elle ne veut pas voir. Tout est entre ses mains, ni plus ni moins. Il préfère écouter la jeune femme, qui s'évertue à dire qu'elle ne veut pas lui parler et qui pourtant, ne peut pas s'empêcher de débiter des paroles, un flot de paroles incessants avant de se rendre compte qu'elle agit exactement à l'opposé de ce qu'elle souhaitait. « Et je ne t'ai forcé à rien … Non, vraiment Nina, si tu veux me parler je suis là, et si tu veux que je me taise, je le ferai aussi. » Même si ça sera dur, il faut bien le reconnaître. Quoi que s'il se pose à côté d'elle, avec un bon livre pendant qu'elle dessine, le moment pourrait être tout aussi agréable et sans avoir besoin de paroles. Voilà une bonne idée. Mais idée qu'il ne mettra pas à contribution quand il entend la jeune femme le traiter de niais. O insulte ultime ! Il est au fond du seau et ne peut s'empêcher de le reprocher à la jeune femme, qui satisfaite le fait remarquer à Wren. « Je ne te connaissais pas aussi méchante. C'est bien, Nina, tu deviens aussi méchante que toutes les autres, well done. » Elle aurait dit ça sur le ton de l'agacement et se serait tue après que Wren lui ai fait remarqué à quel point cela pouvait être vexant, il n'aurait rien dit et aurait passé l'éponge. Mais voir Nina se satisfaire d'avoir appuyé là où ça fait mal, non décidément, ça ne passe pas. S'il y avait une chose qu'il n'aurait jamais cru vrai de la part de Nina, c'était bien ça, c'était bien de la voir avec ce côté méchante. Mais ma foi, tout est possible, et tout le monde peut vous surprendre, en bien ou en mal. Et finalement, il lui avoue qu'il préfère la voir sourire parce qu'une jolie fille, c'est encore plus jolie quand elle sourit. Et encore une fois, cette réponse ne plait pas à Nina et la réciproque est tout aussi vrai. L'un et l'autre s'envoient des remarques qui ne leur plaisent, parfois involontairement, parfois pour appuyer là où ça fait mal. C'est idiot d'agir ainsi, bête de vouloir se faire mal comme ça. Mais il faut croire que l'attaque est parfois la meilleure défense. « Je ne te dirais pas de ne pas croire tout ce qui se dit sur les Rosenbach parce que l'atrocité de leur connerie est bien souvent réelle. Par contre, je te demanderai bien gentiment de ne pas me mettre dans le même panier qu'eux. Si je pouvais ôter ce putain de nom de famille de mon état civil, crois bien que je le ferai. Je n'ai rien, absolument rien à voir avec eux. » A croire qu'en cette magnifique journée, Nina cherche à appuyer là où ça fait mal, cherche à blesser Wren le plus fort possible. Et le pire, c'est qu'elle y parvient à la perfection. Le comparer à ses cousins Rosenbach, dieu sait que c'est bien la pire insulte que Wren peut recevoir. Même se faire traiter de niais est une insulte moindre face à celle là. « Merci bien pour le dessin. Même si c'est par défaut, merci ! » C'est étrange que certaines personnes soient incapables de supporter le toucher, incapable d'accepter cette sensation que certains recherchent en temps normal. Et puis, la jeune femme finit par lui répondre qu'il bluffe, que rien de tout ça n'est vrai. C'est fou comme elle manque de confiance en lui, en tout le monde en fait. Elle est incapable de croire un traitre mot de ce que les gens peuvent lui dire. Alors que Wren lui dise qu'elle est jolie et qu'elle l'intrigue au plus haut point, ça c'est simplement insoutenable et impensable pour elle. Et là, Nina surprend totalement le iota en lui proposant de rencontrer sa sœur, la dépeignant comme quelqu'un de bien plus ouvert qu'elle, plus souriante. Sa première réaction est d'exploser de rire. Littéralement. Il ne sait même pas comment réagir à une telle révélation, ni même ce qu'il pourrait dire. « Nina, sans vouloir te choquer, je m'en contre fous de ta sœur ! Elle est peut-être très jolie, très gentille et tout ce que tu veux, mais je n'ai aucunement envie de sortir avec elle. Et ne te méprends pas, mais je n'ai pas envie de sortir avec toi. Je ne dis pas que tu n'es pas le genre de personnes avec qui je pourrais sortir, simplement quand je disais que tu m'intrigues … c'est toi, ta personnalité, c'est un tout. » Décidément, Wren ne comprend rien aux femmes, rien à leur façon de penser, et a une manière bien particulière de se faire comprendre. Il est … nul à chier, et ne sait pas faire comprendre le vrai fond de sa pensée. Oui Nina lui plait et l'intrigue, mais jamais, ô grand jamais il n'aurait tenté quoi que ce soit avec la jeune femme. Elle est bien trop fragile pour que Wren se lance dans une relation alors même qu'il sait ne pas être capable de s'en lancer dedans. « Nina tu.. Je sais que je m'y prends mal, que je ne dis pas les choses comme il faut, comme je les pense, et je ne veux pas t'induire en erreur. J'ai envie de te connaître, de découvrir ce que tu caches, de comprendre pourquoi tu m'intrigues autant. J'ai envie d'être une épaule sur laquelle tu peux te reposer, sur laquelle tu pourras pleurer. Etre ton ami quoi … » Rien de bien compliqué en soit, mais pour ça, il faut que Nina le laisse entrer dans sa vie, qu'elle le laisse passer outre cette carapace. Mais ça, c'est entre les mains de Nina.

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Adriel Eynsford-Baxter
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