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Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée !

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MessageSujet: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyMer 10 Sep - 15:43


Le désespoir. La peur. Les paupières se fermaient. Les images défilaient. Claires. Nettes. Chacune portait son fardeau. Toutes trainaient l’éclat d’une frayeur peu contrôlable. Les bras rabattus contre son ventre contenaient le mal qui rongeait ses entrailles. La peur au ventre. L’expression n’avait jamais semblé aussi réelle. La dernière fois que les tremblements de son corps avaient été si intenses, Aengus avait tué un homme. Tony. Son ex petit ami avait tenté de la tuer. Depuis, le mal la hantait. On la surveillait. On l’épiait. Elle le savait.

Il entrait la nuit dans sa chambre. Sa présence se ressentait au réveil. Que faire maintenant ? L’homme prenait de plus en plus de place. Au départ, ce n’était qu’une plume noire dans sa boite au lettre, puis une chaque jour, puis des traces sur son miroir, des mots dans la brume, des canettes manquantes dans son frigo, des vêtements sales qui disparaissaient, des silhouettes ancrées dans ses draps à son retour, une odeur inconnue contre son oreiller, des pas dans son dos la nuit, ses cheveux coiffés au petit matin… la liste aurait pu se poursuivre. Le plus inquiétant à présent demeurait les animaux morts abandonnés sur le bord de sa fenêtre, les messages de plus en plus menaçants sur son miroir et les vêtements autrefois volés revenaient dans son armoire, tous déchirés de façon perverse. L’entrejambe semblait être un lieu d’acharnement pour ce fou. La police avait déduit qu’Aengus avait perdu la tête. Après tout, elle sortait d’une agression difficile. Son agresseur avait été arrêté, même si Aengus n’avait pu le reconnaître et affirmer qu’il était coupable.

Aujourd’hui demeurait un jour particulier. Depuis deux mois, un décompte étrange avait commencé sur son miroir. Chaque matin, le nombre descendait d’un et Aengus avait compris à retardement. Maintenant à moins un, elle savait que l’homme ne tarderait pas à se montrer et venir chercher ce qu’il avait toujours voulu : sa vie. Aussi, Aengus avait séduit William Clives. Alors de l’arrestation du meurtrier de Berkeley, il avait utilisé une arme à feu. La blonde avait décidé de la lui voler. Elle représentait sa seule chance de se défendre. Une arme coûtait chère et Aengus n’avait aucun permis. Après avoir séduit le professeur, couché avec et avoir fouiné son appartement, elle était repartie bredouille. Que faire à présent ? Impossible de rentrer chez elle. L’agresseur l’attendrait. Impossible de rejoindre la police. Ils la feraient interner. Impossible de demander l’aide à qui que ce soit. Le désespoir poussa quelques larmes sur ses joues. Sa compagne, la fidèle solitude, aspirait toute idée dans un immense trou noir ; son cœur. Un soupir déchirant outrepassa ses lèvres avant qu’elle ne s’arrête devant la vitrine d’un marchand de journal. Le rideau de fer laissait entrevoir par les quelques trous présents un reflet peu glorieux. Les cheveux en pagaille entouraient son visage épuisé. Les larmes avaient tracé un sillon noir sur ses joues. Les bras fins et maigres retenaient un corps tremblant. Le front tomba contre la grille, abandonnant un regard sur les quelques titres. Peut-être ferait-elle la une demain matin ? Mais un titre accrocha son attention. Les chasseurs de prime. Une interview dans un bar qu’ils semblaient habituellement fréquenter. Peut-être seraient-ils moins scrupuleux que la police, moins idiots aussi. Cette fois, c’était sa dernière chance.

Souhaitant garder le peu d’argent qu’il lui restait pour le chasseur de prime qu’elle trouverait, elle choisit la marche pour rejoindre le bar. Plus de trois heures de marche, l’épuisèrent. Alors qu’elle essuyait ses joues avant d’entrer dans l’étrange bar, elle réalisa être bien loin du canon de beauté. Certes, son bustier léopard accentuait toujours sa poitrine. Sa minijupe recrachait de longues jambes fuselées. Quant aux talons aiguilles, ils avaient malmené une paire de chevilles. Ignorant le regard réprobateur d’une des femmes présentes dans le coin, la gamma avança vers le bar. Seuls deux gars et la femme habitaient les lieux. Visiblement, ce n’était pas un bon jour pour le propriétaire.

« Qu’est-ce que tu fous là, toi ? » Interrogea la femme, presque vexée par la représentation de la femme qu’offrait Aengus. « T’as l’air d’un oisillon tombé du nid. »

« Bonsoir. » Marmonna l’étudiante en entrant la tête dans les épaules.

Plus de force, plus de courage. Seule la peur restait présente. Elle était foutue. Comment faisait-on appelle à un chasseur de prime ? Comment s’assurer qu’ils en étaient bien un ? Que dire ?

« Je… je cherche un chasseur de prime. » Murmura-t-elle sans oser regarder ce grand morceau de femme dans les yeux.

« Qu’est-ce qu’elle a dit la donzelle ? » Reprit la femme, plus proche du camionneur que de la chasseuse de prime.

« Laisse ma cliente tranquille, Becky ! JESSE ! Oh ? JESSE ! Y a une gamine pour toi. » S’écria le barmaid avant de revenir sur Aengus « Qu’est-ce que je te sers ? »

La gamma avait tourné le regard vers l’un des hommes présents dans le bar. Visiblement, il était chasseur de prime. Il avait l’air moins effrayant que l’idée que s’était faite Aengus.

« Une bière… s’il vous plait. »

Elle était loin, très loin, la petite insolence. Qu’importe si elle avait répété son petit discours durant tout le voyage. Maintenant face à la situation, elle ne savait comment prendre les choses. Le pas timide la porta jusqu’à ce fameux Jesse.

« C’est vous le chasseur de prime ? » Interrogea Aengus dans l’attente d’une réponse positive.

Les doigts tremblaient toujours et la douleur des crampes hantant ses muscles ne lui avaient jamais semblé aussi intenses. Peut être allait-elle mourir d’une crise cardiaque au lieu de la main d’un fou furieux ! Qui sait ? La vie pouvait avoir beaucoup d’ironie. Finalement, les fesses de la blonde se posèrent face à l’inconnu.

« Je m’appelle Sin O’Griffin. Tout le monde m’appelle Aengus. »

Elle avait choisi ce nom à l’adolescence et tenait à le garder. Il devait signifier quelque chose, une chose dont elle ne se rappelait plus, malheureusement.
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyJeu 11 Sep - 11:48


         
Aengus Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Qzh87s2 Jesse

         
► Le RP se situe en Mars 2014. Quelques mois avant qu'il ne retrouve Alexandra et décide de venir s'établir à San Francisco, donc avant son accident qui a eu lieu fin Juin 2014.

Ça fait un bout de temps que je ne suis pas venu sur cette côte-ci des États-Unis. San Francisco est une ville où je me rends néanmoins régulièrement puisque c'est la ville où est basée l'agence qui m’emploie. Je ne suis fort heureusement pas obligé d'y venir à chaque fin de mission puisque celles-ci me sont parfois confiées par téléphone ou autre biais, mais disons que je m'y présente au moins une fois de chaque mois.  Pour l'occasion, ça fait un peu plus longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Ça fait du bien de revenir par ici après avoir passé un bon bout de temps tout-à-fait à l’est du pays. La côté ouest, la Californie plus particulièrement est un coin où j'aimerais parfois bien poser mes valises. San Francisco est une ville pleine de charme dont l'ambiance est toute particulière. J'y ai d'ailleurs quelques connaissances ainsi qu'un vieil ami de mon père qui tient un bar dans un quartier pas forcément rassurant mais pas moins attractif. L'établissement a des allures de repaire pour types peu fréquentables mais on s'y sent bien. Enfin pour ma part puisque déjà adolescent, mon père m'y emmenait lorsqu'il venait rendre visite à son pote de longue date. Et tant qu'à être dans le coin, je fais toujours un saut pour aller le saluer et passer un petit moment. Ce bar est un peu comme chez moi depuis le temps que je le connais. Et avec cette foutue semaine qui vient pratiquement de s'écouler, j'ai vraiment besoin de décompresser. Et pour ça, il n'y a pas meilleur endroit.

Il est désormais tard et ça fait un moment que je me tiens au bar, le regard noyé dans mon verre. J’ai beau avoir généralement l'alcool joyeux, ce n'est décidément pas la période en ce moment et je dois être définitivement à cran si j’en crois le peu d'attention que je porte à ce qui se passe autour de moi ainsi qu'à cette fille qui est venue m'aborder et qui s'est vu envoyer sur les roses sans aucun doute de façon légèrement abrupte une heure plus tôt. Même mon meilleur pote qui est venu me retrouver au bar tout-à-l'heure, a été scié de me voir envoyer bouler cette fille sans même lui porter la moindre attention. Moi qui fait tout le contraire d'habitude. Au final, même mon pote est parti plus tôt que prévu face à ma mauvaise humeur. Seuls le gérant du bar et sa femme me connaissent assez bien pour savoir que quand je suis comme ça, il ne vaut mieux pas me parler. Il est pourtant rare que j’adopte ce genre de comportement mais avec toutes les emmerdes qui me tombent sur le coin de la gueule ces derniers temps, j'ai franchement du mal à réagir autrement. Là tout ce que je veux, c'est qu'on me foute la paix. Je veux juste noyer mes soucis dans ce liquide ambré dans lequel je me perds depuis maintenant un bon moment.
Il n'y a bien que lorsque Joe, ami, serveur et gérant du bar, m'interpelle que je daigne relever le regard avec le peu de volonté qu'il me reste.

« JESSE ! Oh ? JESSE ! Y a une gamine pour toi. »

L'air un peu hagard, je lui adresse un regard à moitié paumé et peu intéressé. Il me fait un signe de tête en direction de la fille. Je passe une main sur mon visage, las, avant de tourner les yeux sur la dite demoiselle. Qu'est-ce qu’elle me veut au juste ?! Je la détaille un instant du regard. Elle a l'air paumée mais elle a aussi visiblement l'air d'une prostituée. Enfin du moins, elle a un style qui pourrait y faire songer. Bustier léopard qui n'est pas sans accentuer sa poitrine et mini jupe qui souligne des jambes divines. Toutefois, elle n'a rien de vulgaire en dehors de ça. Elle semble épuisée en plus d'avoir l'air complètement paumée, et a visiblement du mal à tenir l'équilibre sur ses talons aiguilles.
Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'elle traine des emmerdes derrière elle qui vont proprement me gâcher la soirée, voir les jours à venir. Malgré tout, je la laisse venir à ma rencontre.

« C’est vous le chasseur de prime ? »

Je lâche un profond soupir, retourne mon regard en direction de mon verre et acquiesce l'espace de quelques longues secondes plus tard, prenant sur moi pour ne pas l'envoyer bouler. Pourtant, ça me démange de lui dire qu'elle s’est tout simplement trompée de personne et de vite dégager d'ici. J'adresse un regard à Joe l'air de lui dire "merci pour la discrétion mec, la prochaine fois, ferme ta putain de gueule". Il s’est décidément pris pour ma secrétaire. Enfin soit, il n'y a quasiment plus personne à cette heure alors ça va. Au moins, tout le bar n'est pas au courant. Je préfère faire preuve d'une certaine discrétion par rapport à mon boulot. Discrétion dont Joe s'est passé pour une fois.

- C'est quand tu veux ... indiquais-je à la fille. Façon de l'inviter à s'asseoir à mes côtés et parler. Je remarque qu'elle tremble légèrement, tout comme sa voix qui semble peu assurée lorsqu'elle s'adresse alors à moi en se présentant.

« Je m’appelle Sin O’Griffin. Tout le monde m’appelle Aengus. »

Qu'est ce que ça peut me foutre, ai-je envie de lui dire ... . J’ai décidément l'alcool mauvais ce soir. Cette fille est pourtant jolie, tout-à-fait le genre sur lequel j'aurais jeté mon dévolu si je n'avais pas été d'une humeur aussi massacrante, et si on passe à la trappe son look un peu trop léopard à mon goût. Prenant le temps de boire une gorgée, je m'efforce de prendre sur moi et me montrer sociable.

- Tes parents étaient fans d'Ac/Dc ? usais-je ainsi d'ironie tout gentiment en buttant sur le Aengus, tandis qu'un léger sourire en coin prend place sur mes lèvres. Je ne prends pour ma part pas la peine de me présenter, du moins je lui tends juste la main en lui donnant juste mon prénom. Jesse. Mais elle le connait déjà. Qu'est ce qu'une fille comme toi vient faire ici ? Qu'est-ce que tu me veux et d'ailleurs, comment tu m'as trouvé ?


         
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyJeu 11 Sep - 12:53


Il avait l’air bougon, presque ivre. Comment est-ce qu’un homme ivre pourrait l’aider ? Peut-être aurait-elle dû rester chez William le temps d’une nuit. Probablement qu’aucun fou n’aurait osé l’aborder là-bas. Elle aurait gagné un peu de temps. Qu’importe, elle était ici à présent.

Posant ses fesses à côté de l’homme, Aengus eu envie de vomir. L’angoisse montait en flèche. Heureusement, aucune nausée ne perturbait la jeune femme. Elle aurait probablement fait fuir Jesse autrement. Son verre de bière sous le nez, elle ne savait par quel bout s’y prendre. Elle savait pertinemment qu’un chasseur de prime n’avait rien d’un garde du corps ou encore d’un ranger ou un agent de police. Il ne pouvait agir que lorsqu’une prime était mise en jeu. Mais Aengus pourrait se charger de la prime. S’il lui sauvait ses fesses, il aurait le droit de les utiliser. Le marché semblait cru mais la blonde n’avait jamais eu de scrupule à utiliser son corps pour arriver à ses fins. Le peu d’argent qu’elle avait piqué à William ne lui permettrait pas de s’offrir les services d’un homme.

« Je ne crois pas. » Répondit la blonde sans oser rire mais en restant polie.

La situation demeurait bien trop grave pour faire de l’humour. De plus, elle ne connaissait absolument pas AC/DC. D’une part, elle avait perdu la mémoire et d’autre part, elle avait d’autres chats à fouetter. Aussi, elle aurait bien rit si ses parents fervents pratiquants et croyants avaient été fans de ce genre de groupe. Une petite poignée de main mit doucement Aengus en confiance. Au moins, il allait l’écouter. Comment ne pas le faire fuir par la suite ?
Et voilà, Aengus exposait aussi rapidement que possible la menace : l’homme qu’elle sentait derrière elle, les étranges messages, les animaux morts, les vêtements qui disparaissent et reviennent déchiquetés et finalement le fameux compte à rebours. La gamma s’assurait de prendre les détails les plus concrets de l’affaire. Elle ne désirait pas voir le regard du chasseur de prime se changer et la détailler comme la dernière des tarées. La blonde perdait sa mousse au fil du temps. Gâcher une telle bière aurait pu être un scandale mais il ne perturbait personne. En quelques minutes, l’histoire fut rapportée et l’attente d’une réaction de la part de Jesse augmenta la douleur dans la poitrine d’Aengus. Que pensait-il de tout ça ? Probablement qu’elle était folle ! Pourvu qu’il l’aide malgré tout ! Inquiet, le regard de la gamma ne lâchait plus Jesse. Qu’il parle bon sang !

« Vous comprenez ? » Demanda-t-elle pour briser la glace.

Peut être s’interrogeait-il sur ce qu’il gagnerait dans tout ça. Pas de prime, pas d’appel, pas de boulot donc. Il n’était pas mercenaire non plus. De son côté, Joe frottait ses verres pour commencer à les ranger soigneusement alors que la femme s’approchait d’Aengus pour réclamer qu’elle paye sa note. Après tout, avec cette histoire, la gérante commençait à douter de la stabilité d’Aengus. Et si elle ne payait pas, il faudrait la mettre dehors de suite !! Sans réellement prêter attention au regard assassin de la femme, Aengus avança un billet sur la table. Voilà, elle payait son droit à communiquer avec Jesse en paix. Méfiante, la femme s’éloigna vers la caisse pour faire l’appoint. De son côté, la gamma lissait nerveusement sa jupe. Pourquoi est-ce qu’elle ne se sentait absolument pas prise au sérieux. Son passé de toxico ? Elle ne prenait plus rien depuis des mois. Personne ne pouvait s’en doute en la fixant non ? Elle n’avait même plus de marque de coups sur le corps. Elle tentait d’être sage dernièrement. Actuellement, elle réalisait tous les efforts du monde pour ne pas renverser sa bière, dire une bêtise, devenir provocante ou commettre la maladresse qui pousserait Jesse ou le couple de gérants à la mettre dehors. Son don pour attirer les emmerdes lui jouait trop souvent des tours. Aussi, toute l’attention de la blonde serait nécessaire pour convaincre Jesse de l’aider. Malheureusement, le pari ne semblait pas gagner et Jesse ne paraissait pas être le meilleur moyen de résoudre un problème. Il devait trainer un paquet d’ennuis derrière lui et il avait bu. Mais vers qui d’autres pourrait-elle se tourner. Il était sa dernière chance.
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyVen 12 Sep - 19:41


         
Aengus Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Qzh87s2 Jesse

         
Le RP se situe en Mars 2014. Quelques mois avant qu'il ne retrouve Alexandra et décide de venir s'établir à San Francisco, donc avant son accident qui a eu lieu fin Juin 2014.


Décidé à lui laisser une chance de me présenter sa requête, je l'écoute attentivement.

« Vous comprenez ? »

- Non j'capte rien. J'suis con. Adresses-toi à un autre .. sifflais-je en poussant un soupir las.

Je me frotte un instant les yeux puis me pince l'arrête du nez tandis que je réfléchis à ce qu'elle m'a dit.

- Récapitulons. Tu te crois poursuivi par un type qui s’amuse à déchirer tes petites culottes. J'esquisse un petit sourire juste histoire de détendre l'atmosphère. Si elle prend ça très au sérieux, à mes yeux, elle a juste l'air d'une folle. Je ne sais pas si c'est à sa façon de me présenter les choses que je tique ou si je suis juste tellement de mauvaise humeur que je me montre aussi radical. Mais finalement, je ne peux vraisemblablement pas l'expédier comme ça alors qu'elle semble vraiment en proie à un véritable trouble. Il faudra néanmoins que j'aille me renseigner un peu sur elle histoire de ne pas tomber sur une de ces folles qui trouve n'importe quel prétexte farfelu pour pouvoir côtoyer un chasseur de primes.

- Bien. Écoute, il va m'en falloir plus si tu veux que je m'occupe de ton affaire Aengus. T'as gardé les preuves ? Je me tourne un instant vers Joe et lui fait signe de resservir une bière fraîche à la demoiselle. Hey. C’est bon, je m'en occupe. Ma main se pose sur les siennes tandis qu'elles tremblent. Bois un coup, ça te fera du bien. Pour le moment t'es en sécurité, et ce, tant que t'es avec moi.

Quant à la suite, je pense qu’elle ne devrait pas rester seule le temps que je vérifie ses dires.

- T'as de la famille ou des amis chez qui passer la nuit ? Si t'as vraiment quelqu'un aux basques, évites de te retrouver seule et surtout restes pas chez toi le temps qu'on éclaircisse tout ça.

Simple mesure de précaution au cas où ses soupçons s'avèrent véridiques. Mais pour moi, il doit s'agir d'une farce. On verra ça.

- Question. Qu'est-ce que tu foutais dehors à cette heure ? T'es dans un triste état. T'as pour ainsi dire le look retour de baise, chérie ... .

Ouais et moi j'ai le look "tu ferais mieux de fermer ta gueule quand t'as trop bu, Ashron". Étonnant d'ailleurs qu'elle ne soit pas partie. Bon, certes, je ne suis pas couché sur le bar, je sais conserver mon aplomb et mon sérieux mais on voit malgré tout que j'ai quelques verres dans le nez. Quoi qu'il en soit, le temps de terminer mon verre et elle, sa bière, je l'invite à me guider jusqu'à chez elle afin que je constate par moi-même l'état des lieux et les traces laissées par l'individu en question.
Un peu plus tard alors que nous nous mettons en chemin, je me rends compte que je ne lui ai pas posé la question la plus à même de nous éclaircir sur la situation.

- Des ennemis connus, 'Gus ? Que disaient les messages ?

J’ai la tête à l'envers décidément mais plus les minutes défilent et qu'elle m'en apprend, plus je retrouve ma vivacité d'esprit et commence à porter un plus profond intérêt à son affaire. J'aime mon job, on a parfois à faire à des cas passionnants qui ont tôt fait de vous pousser en dehors des limites imposées. Et malgré les quelques réticences que j'ai eu au début et encore à demi présentement, je sens que tout ça peut finalement s'avérer intéressant. J'avais vraiment pas besoin de ça avec la semaine que j’ai passé et les emmerdes que j'ai en ce moment, mais il est parfois difficile de résister à l'attraction d'une affaire de plus. Toutefois, si c'est d'un emmerdement royal, je refilerais le truc à un collègue ou aux flics. Enfin non, pas aux flics vu leurs compétences ... . Si je dois lâcher l'affaire, autant ne pas la laisser entre n'importe quelles mains. Ça sera la moindre des choses que je lui devrais si je laisse tomber.

- Dis ... tu t'es jamais dis que c'était peut-être ton look qui donnait des envies de petites culottes à ce "type" ? la provoquais-je involontairement, ou disons à moitié.


         
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyDim 14 Sep - 22:41


Adresse-toi à un autre, avait-il lâché. Une bombe dans la poitrine n’aurait pu provoquer plus de dégâts. Personne d’autre ne se trouvait dans les parages. Avoir trouvé Jesse réclamait une chance effroyable, inutile d’espérer qu’elle se présente une deuxième fois pour lui permettre de dénicher un autre chasseur ou n’importe quel homme prêt à utiliser la force pour elle.

Si les nouvelles paroles de Jesse trainèrent, de prime abord, un brin d’espoir, il fut rapidement détruit par le sourire amusé de l’homme. Il la prenait pour une folle. Son regard ne trahissait personne. Le récit de la gamma lui avait paru insensé, proche de la démence.

Pourtant, le comportement du chasseur passait du blanc au noir. Tantôt rassurant, tantôt provoquant, il poussait son interlocutrice, peut être pour la forcer à exploser. A la demande des preuves, Aengus redressa un sourcil perplexe. Hormis ses petites culottes déchirées, l’homme avait été prudent. Il avait soigneusement couvert ses traces. Jamais un seul mot, jamais un seul message vocal… Rien qui puisse éveiller les soupçons de la police ou d’un proche. Aux mains contre la sienne, Aengus sursauta. A cette réaction, Jesse sembla calmer le jeu. Boire ? Déjà qu’elle ne parvenait à descendre sa bière…

« Non. J’ai personne. » Admit-elle à demi voix.

Qui pourrait la protéger une soirée ? Kirby et ses trois gamins ? Noah et les quatre suscités ? Rayan devait être occupé avec Dieu seul savait qui à une partie de jambes en l’air, sans compter les capacités du garçon à la prendre pour une demeurée. Sa famille frisait la folie et la renverrait immédiatement chez elle. A vrai dire, elle n’avait pas de réels proches en qui faire confiance ou apte à la protéger. Oui, c’était pitoyable, pensa-t-elle. Pourtant, elle se débrouillait seule depuis bien longtemps.

« Comme vous l’avez dit, je ne peux pas rentrer chez moi. »

Trop dangereux…  Dans le mouvement, Aengus cherchait à calmer les tremblements de son corps. Quand une question censée lui fut posée, le soulagement gagna du terrain. Enfin, il prenait les choses au sérieux. Mais si la réponse qu’elle s’apprêtait à formuler se prépara rapidement dans un coin de sa tête, il ne fut pas prononcé pour autant. Sa tenue appelait au viol. C’était ce qu’il tentait vulgairement de prétendre ? Un sourire arracha une courbe provocante à son visage. Le regard tomba sur le provocateur.

« Vous avez déduit cela comment ? D’instinct ? » Demanda-t-elle dans un regard faussement naïf. Il ne serait pas le premier de la soirée à la lui prendre, sa petite culotte. Mais ce détail, il l’avait déjà grandement deviné. « Une fois cette dernière à l’abri, vous pourrez toujours avoir le loisir de jouer avec ce qu’elle cache. »

La discrétion manquait à l’appel mais elle pariait que le jeune chasseur avait besoin d’un message clair pour comprendre et d’une motivation supplémentaire pour mener à bien cette tâche. Elle n’avait pas le temps de tourner autour du pot ! Il devait l’aider rapidement. La pression devenait intenable. Bien sûr, la seule idée qu’elle avait su lire en lui demeurait celle qu’elle s’imaginait continuellement présente dans l’esprit d’un homme : le sexe. Après tout, ils étaient tous des machines de reproduction. Enfin devant chez elle, il put admirer les lieux. Un immeuble universitaire appuyait le propos d’Aengus. L’effort financier pour se payer un homme pour la protéger, ou comme Jesse, réclamerait le labeur de toute la vie de l’étudiante. Aengus vivait dans une chambre à l’université. En tant que Présidente, elle pourrait prétendre à une chambre plus confortable. Cependant, Aengus ne possédait rien de valeur dans sa chambre. Seul son lit, une armoire et un petit ordinateur occupait l’espace. Ses vêtements s’avéraient peu nombreux : deux pantalons, une jupe, un pull et deux ou trois débardeurs. Une paire de chaussure et exactement six culottes, chaussettes et trois soutiens gorges. Aengus pouvait donc affirmer avec certitude si l’un des précieux vêtements avaient disparu. Une fois dans la chambre, la gamma planta les mains dans ses poches.

« Il laisse des messages dans la salle de bain. » Précisa-t-elle en désignant la petite douche et le miroir au-dessus du lavabo. « Ca se remarque avec la brume sur le miroir. »

La condensation… un mot trop complexe pour la gamma. Aengus laissait l’eau couler pendant des heures avant de parvenir à entrer sous la douche. Elle avait tout le loisir de voir apparaître le message. Sa peur de l’eau lui sauverait peut être la vie.

Seulement, le studio laissait deviner d’autres choses aux yeux d’un être expérimenté. Les médicaments, fournis sous ordonnance, propulseraient n’importe qui au nirvana si la dose prescrite n’était pas respecté. Certains médicaments servaient pour les dépressifs et grands anxieux. En clair, Jesse entrait dans la tanière d’une Junkie ou ex Junkie. En attendant, l’aspect parfaitement propre et trop rangeait montrait le passage en hôpital psychiatrique où l’on apprenait à tout ranger ou simplement un esprit si angoissé qu’il se devait de tout placer dans des cases. Chacun sa façon de se rassurer. Le regard de la blonde se tournait alors vers le chasseur de prime pour l’inspecter de la tête aux pieds. Après tout, elle avait certaines aptitudes qu’un chasseur pourrait trouver utile : repérer une arme bien planquée, semer et suivre certaines personnes, se battre et tirer. Dans le fond, Aengus avait été élevée pour être une guerrière, un bon petit soldat. Néanmoins, avec sa forme physique et son amnésie, elle risquait de perdre la manche. Rien de tel qu’un professionnel pour ce genre de chose. La blonde savait parfaitement que si elle avait déjà tué un homme, ce n’était que par légitime défense, qu’elle avait su le maquiller en accident à la perfection et qu’elle serait parfaitement incapable de tuer un homme de sang froid ou dans le vif de l’action. Elle le savait parce qu’elle avait bêtement tenté de sauver l’homme qu’elle avait tué. Mais verser un peu drogue dans le verre d’un dealer/toxicoman s’avérait plus facile, surtout s’il prenait le volant par la suite avec le tueur pour passager. Elle avait cru mourir avec lui. Romantique non ?
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyLun 15 Sep - 12:32


         
Aengus Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Qzh87s2 Jesse

         
Le RP se situe en Mars 2014. Quelques mois avant qu'il ne retrouve Alexandra et décide de venir s'établir à San Francisco, donc avant son accident qui a eu lieu fin Juin 2014.


Nous voilà sur les lieux. Aengus occupe une chambre de l'université, somme toute sobre et impeccablement rangée. Sans doute trop, il me semble. Dans une chambre de fille, on s'attend à trouver du bordel un peu partout, des collections de chaussures, des accessoires de mode en tout genre mais là tout est propre, nickel, soigneusement rangé, Il ne traine quasiment aucun objet sur les meubles. Ça fait limite aseptisé dans le genre. cela démontre une personnalité très carrée et quelque peu renfermée. Je remarque toutefois en faisant le tour, une boite de comprimés qui me laisse sceptique au vu de son contenu. J'agite bientôt le flacon sous son nez en passant près d'elle.

- Un peu fort comme traitement, j'me trompe ? Il me semble que c’est ce qu'on donne aux personnes en proie à la dépression. Ou alors je confonds avec un autre médicament. Quoi qu'il en soit, ça me donne un indice sur ce que je redoutais au départ et qui semblait s'être dissipé au fil de notre discussion un peu plus tôt. S'il s'agit d'une dingue, je le saurais toutefois rapidement. Et je n'hésiterais pas à la planter là.
Néanmoins, je prends quand même la peine de faire le tour, fouillant par ci par là à la recherche d'indices aussi bien concernant l'intrus en question que sur elle. Il faut aussi connaitre son client. Ça permet d'en apprendre pas mal sur ses habitudes, sur son style de vie entre autre.

« Il laisse des messages dans la salle de bain. Ça se remarque avec la brume sur le miroir. »

- Et qu'est ce qu'ils disent ? Si tu veux que je t'aide, je dois savoir.

C’est un élément important. Je lui ai d'ailleurs demandé un peu plus tôt sans obtenir de réponse précise. Tout comme quand je lui ai demandé si elle avait des ennemis. Mais il va bien falloir qu’elle me réponde si elle veut que je mène ma petite enquête. Je lui repose donc les questions en demandant également où se trouvent les preuves qu'elle m'a dis avoir gardé.

- Dis m'en plus sur toi. Depuis combien de temps tu es ici ? Quel genre d'entourage tu as, qui tu fréquentes ? Si tu as eu des altercations dernièrement ou remontant à plus loin dans le temps même ou que tu as constaté des faits ou des comportements déplacés, douteux, étranges de la part d'inconnus ou de gens que tu connais, ne serait-ce que de personnes que tu croises régulièrement sur le campus ou en ville. Le moindre détail peut être utile. Je ne te demande pas de répondre à tout, tout de suite mais n'hésites pas à écrire tout ce qui te revient au fil des jours qui suivront. Je veux également connaitre tes passe temps, les lieux où tu as l'habitude de te rendre régulièrement.

Je songe à une autre question quant au financement de mes services mais ceci viendra plus tard. Pour le moment, je m'intéresse à son affaire sans chercher à établir le reste. Demain matin, je me rendrais néanmoins auprès de collègues afin de me renseigner sur elle. Son passé peut m'en apprendre beaucoup.
Quoi qu'il en soit, pour le moment, son environnement m'en apprend déjà pas mal.

- Bien. Tu m'as dis tout-à-l'heure que tu ne désirais pas non plus rester ici. Il y a quelqu'un susceptible de t'héberger ?


         
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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptyVen 19 Sep - 22:12


Il touchait à tout. Tout ça l’énervait. Bien sûr, il cherchait des preuves, des indices ou tous autres choses qui pourraient l’aider à mieux comprendre la situation. Lorsque la main de Jesse s’approcha de ses médicaments, le dos d’Aengus se raidit avec violence. Pas touche à ses pilules !! D’un geste sec, elle attrapa l’ensemble des doigts du chasseur pour sagement les faire tourner entre les siens.

« PUTAIN ! » S’écria-t-elle en sentant une montée d’angoisse l’envahir.

Avec précision, elle reposa le tout à sa place. A chaque fois que l’homme touchait quelque chose, Aengus le rangeait à nouveau à l’endroit précis où il l’avait pris. Maniaque de l’ordre, Aengus frisait le ridicule.

« Pourquoi vous mettez le désordre partout ? Vous m’empêchez de réfléchir !!! » Pesta Aengus qui se sentait de plus en plus envahit.

L’ordre demeurait l’unique rempart d’Aengus face à la perdition. Si Jesse entamait de tout mettre en bordel, la blonde ne saurait plus où donner de la tête. C’était tous ses repères qui se faisaient la malle. Oui, même si ce n’était qu’un millimètre, elle tenait à remettre tout en ordre. Ce ne serait jamais assez bien. Soudain, le brun s’attaqua à son tiroir fétiche. Aengus rangeait là les diverses lettres qu’elle avait écrit à James O’Malley. Aussi, elle claqua le tout en évitant de justesse les doigts de Jesse. Aengus ne savait plus comment se retire.

« Il ne va pas se planquer dans mon tiroir hein ?! Vous faite ça juste pour fouiner partout !! Ca suffit. Puisque je vous dis qu’il me suit partout. Pourquoi personne n’écoute ? Pourquoi tout le monde me regarde comme si c’était moi ? C’est lui qui me traque ! C’est pas moi ! Je suis pas folle merde ! Je veux juste qu’il se barre ! »

Et voilà, elle pétait littéralement les plombs. Comment est-ce que Jesse allait la prendre au sérieux, alors qu’elle tournait comme un lion en cage et passait et repassait ses mains dans ses cheveux. Le spectacle n’était pas beau à voir. Mais la pression montait réellement trop haut. Elle n’en pouvait plus. Elle devait supporter tout ça depuis tellement de temps. Maintenant au bout du rouleau, elle cherchait une ouverture et un moyen de s’en sortir. Même ça, elle trouvait plus. Jesse ne la croyait pas. Toutes ses questions le prouvaient. Il allait se foutre d’elle, en profiter, puis se barrer.

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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptySam 20 Sep - 12:31




Aengus Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Qzh87s2 Jesse




Quoi ? Ça t'énerves que je fouille par ci par là ? Accro au rangement ? A en voir tes réactions il est clair que tu as tout de la maniaco dépressive mais en plus de ça, tu m'as l'air d'une chieuse finie. Quand est-ce que tu vas fermer ta gueule et cesser de me déverser tes foutues conneries alors que je te pose pourtant des questions simples ?! T'en as pas marre de répondre à côté ? On croirait que tu le fais exprès. T'es bouchée ? Tu viens me casser les couilles pour faire appel à mes services et t'es pas foutue de te plier à l'enquête que je m'efforce de débuter sans même rien te demander en compensation pour le moment ! Putain ma jolie, normalement je devrais même pas commencer avant qu'on ne mette à plat la question du financement ! Ça me gonfle royalement ! C'est pourtant simple comme principe, je te poses des questions pour mieux déterminer les éléments qui pourraient être pris en compte en me basant sur tes habitudes de vie, ton entourage entre autre et toi, t'es censée simplement y répondre. Yep, en particulier les questions pour lesquelles la réponse devrait te venir de suite comme pour les messages qu'il t'a laissé sur le miroir. Me dis pas que tu t'en rappelles pas ... . Ou alors c'est que t'as inventé tout ça. Car crois-moi, un mec qui te laisse des messages sur le miroir, t'es censé les retenir. Maintenant, si tu restes silencieuse face à mes interrogations et n'est pas décidée à coopérer, va te faire foutre ! Ouais, je suis à moitié beurré mais crois-moi, beurré ou pas, j'aurais eu la même réaction. Il est pourtant rare qu'on me fasse ainsi sortir de mes gonds.

« Pourquoi vous mettez le désordre partout ? Vous m’empêchez de réfléchir !!! »

- C'est ça, réfléchis ... J'ai des doutes sur le succès de la chose ... . Mais soit.

Voilà que tu manques désormais de me coincer les doigts dans le tiroir en le refermant soudain ... sérieux ?! Ashron ... respire et calme toi. Ça me démange pourtant salement de t'en coller une blondie mais je vais me retenir. Je te laisse encore une chance de "réfléchir".

« Il ne va pas se planquer dans mon tiroir hein ?! Vous faite ça juste pour fouiner partout !! Ça suffit. Puisque je vous dis qu’il me suit partout. Pourquoi personne n’écoute ? Pourquoi tout le monde me regarde comme si c’était moi ? C’est lui qui me traque ! C’est pas moi ! Je suis pas folle merde ! Je veux juste qu’il se barre ! »

- Prends moi pour un con putain !!! balançais-je face à ses arguments. Non t'es juste particulièrement récalcitrante et butée. Assez pour moi ... . soupirais-je en tentant de me contenir face à sa crise d'hystérie.

Je ne peux décidément pas mener une enquête si elle n'est pas foutue de répondre à de simples questions et qu'elle me met ainsi des bâtons dans les roues. A la base, je n’ai pas demandé qu'on vienne me les casser à cette heure-ci. Je ne lui dois donc rien. Furibond intérieurement, je décide que je n'ai plus de temps à perdre avec elle. Qu'elle se démerde. Ses réactions ne sont qu'un pure foutage de gueule et je n’ai décidément pas la patience ce soir.
C’est comme ça que je prends la direction de la sortie, bien déterminé à m'éloigner de cette dingue et d’aller me pieuter.


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MessageSujet: Re: Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée ! EmptySam 27 Sep - 22:10


Il partait. Tant mieux ! Sale pervers ! Aengus se doutait qu’il n’aurait pas bougé le petit doigt pour l’aider. Il était venu se payer la tête d’une folle ! Mais elle n’avait rien d’une demeurée ou d’une malade mentale. L’homme existait réellement. Elle le savait.

« Bah, c’est ça ! Comme si je ne remarquais pas que tu payes ma tête ! » Hurla Aengus en lançant sa chaussure contre le dos du chasseur.  Qu’il aille au diable. Elle faire un piège à ce fou qui la traquait et elle prouverait à tout le monde qu’elle avait raison !

En attendant, Jesse était parti. Le campus lui ouvrait grand bras. La confrérie des gammas pouvait se montrer accueillante, à sa façon. Il ne fallait prendre peur devant le look rebel ou sortie de soirée. De son côté, Aengus ressenti l’ensemble de poils de sa nuque se tendre. Un courant d’air provenait de la salle de bain. Sans oser se retourner, le corps tendu à l’extrême, elle serrait entre ses doigts l’unique arme qu’elle avait pu se procurer : un porte-clef conçu spécialement pour le self défense. Il permettait d’utiliser les clefs comme fléau et frapper l’adversaire. Les clefs faisaient particulièrement mal, dentelées, métalliques, elles pouvaient couper sans problème. Le problème fut de savoir s’il était assez près pour être à portée. Si elle pouvait courir jusqu’à la fenêtre, elle pourrait hurler pour appeler de l’aide. Mais honnêtement, Aengus ne comptait plus sur autrui pour l'aider.

« Je sais que tu es là. » Souffla finalement Aengus en prenant une profonde inspiration.

Elle se tourna rapidement sur elle-même. Effectivement, il était là, plus blanc que dans ses souvenirs, plus gros aussi. Il s’était rué sur elle et Aengus n’avait pas eut le temps d’agir. Elle bascula à la renverse sans pour autant lâcher les clefs. Attrapant l’une d’elle, elle vînt en loger une partie dans la joue de l’homme qui grogna avant d’attraper par la gorge. Merde. La blonde avait planté ses pouces dans les orbes oculaires de son agresseur mais l’air commençait à manquer et ses forces s’affaiblissaient. Elle ne voulait pas mourir comme ça.  
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