the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) EmptyLun 8 Sep - 22:40


« Welcome to the jungle we've got fun and games
We got everything you want honey, we know the names
We are the people that can find whatever you may need
If you got the money honey we got your disease.»


31 août 2014 - Las Vegas -  Bellagio.

Les fontaines du Bellagio s’étaient arrêtées une semaine plus tôt, provocant l’incompréhension et le trouble des habitants de Las Vegas. Cette sculpture d’eau était l’un des symboles emblématiques de la cité du vice, elle attirait continuellement une masse insipide de touristes en quête de photos-souvenirs. Interloqués, profondément désenchantés, ils observaient désormais l’eau stagnante avec une déception certaine. Que s’était t’il passé ? Pourquoi les privait-on d’un tel spectacle ? Ils ignoraient que le pouvoir avait récemment changé de main. Kirk Kerkorian, milliardaire à ses heures perdues avait été déchu de son trône en or massif. L’ex-patron du Bellagio avait fuit la ville après une humiliation médiatique de grande ampleur, dans laquelle il avait perdu ses précieuses fonctions. Depuis trois décennies, il promettait la lune aux voyageurs du monde entier, les éblouissaient à coup de spectacles hors de prix, de suites toujours plus luxueuses. Le palace le plus célèbre de Vegas appartenait désormais au clan très fermé et très controversé des Rosenbach. Gaspard et Gregory avaient élaboré un stratagème dans le plus grand secret pour s’emparer de cette poule aux oeufs d’or. Ils n’avaient pas lésiné sur les moyens, faisant appels aux détectives privés les plus compétents du pays afin de mettre en place un dossier extrêmement complet. Aujourd’hui, ils récoltaient les fruits de leurs efforts. Le Bellagio était à eux, et momentanément fermé au public. Les machines à sous multicolores étaient toutes éteintes, les couloirs interminables tous déserts. La réouverture prévue pour Halloween était d’ores et déjà considérée comme l’événement de l’année. Un tourbillon médiatique s’était emparé de l’affaire en quelques jours seulement, le New-York Times, Vanity Fair, Le Monde, le Wall-Street Journal, toute la planète attendait avec une impatience immodérée de voir la nouvelle équipe de Direction en place. Les rumeurs les plus folles circulaient d’un bout à l’autre du pays, les Rosenbach étaient cernés par la presse avide d’informations exclusives. Mais rien ne sortirait d’entre ces murs, car on savait qu’ils avaient un talent particulier pour garder les secrets. Ses talons stratosphériques claquaient sur le sol en marbre, au dernier étage du Bellagio, elle cherchait la suite dans laquelle Zadig avait élu domicile. Les poings serrés elle avançait avec une détermination sans faille, une rage menaçante. Elle aurait du être à la place de son cousin. Elle aurait du posséder, elle aussi, trente pour-cent de ce nouvel empire. Jamais au cours des vingt et une dernières années, elle n’avait ressenti une jalousie aussi dévastatrice à l’égard de Zadig. Elle estimait qu’il était parfaitement injuste qu’on l’ait évincée du projet pour cause d’immaturité et de destruction de maison et pas lui. Il était tout autant responsable qu’elle de la transformation en ruine de la demeure d’Abygail Rosenbach. Sur ordres de leurs parents respectifs, tous avaient été contraints de se réunir afin de mettre en place les derniers détails de la soirée d’inauguration, et d’épauler le nouveau propriétaire : Zadig, vous avez dit Zadig. Quelle association allait être mise à l’honneur ? Quelle marque de champagne fallait t’il servir ? Quel artiste prestigieux pouvait prétendre se produire lors de l’événement ? « Je ne suis pas en retard. Vous êtes en avance, nuance. Ma Rolex est restée sur le fuseau horaire des Caraïbes.» sifflait-elle en poussant la large porte, et en retirant ses lunettes de soleil noires. Bronzage impeccable, sourire carnassier, chevelure dorée par le soleil, Eileen prenait un soin particulier à soigner son entrée avant de s’attarder sur les quatre personnes installées devant elle. Wren, les bras croisés, la mine déconfite comme si on venait de lui annoncer qu’il allait passer les six prochains mois dans le couloir de la mort. Shelley, désespérément élégante dans sa robe de la nouvelle collection Saint Laurent, lui accordait un sourire de façade plus hypocrite que jamais. Zadig, un verre de scotch vingt-ans d’âge à la main, contemplait l’étendue de son nouveau royaume avec une délectation méprisante. Enfin, et contre toute attente Jorden faisait également parti des réjouissances. Appuyé contre un piano brillant, il semblait perdu face à cette ambiance glaciale digne de la Laponie en plein mois de janvier. Elle ne l’avait pas vu depuis plus de six mois, exilé à l’autre bout du globe pour affaires par papa Rosenbach, il en avait visiblement profité pour faire le deuil de son mariage. Le grand retour donc. « Tiens, un revenant. Navrée pour la maison d’Abygaïl, mais tu me diras avec les pensions alimentaires en or massifs qu’elle touche depuis son divorce ça ne devrait pas lui poser trop de problèmes. » concluait t’elle en affichant un large et détestable sourire. Elle n’avait jamais porté la mère de Jorden dans son coeur, pire encore elle l’a considérait comme une profiteuse qui s’était mariée pour l’argent et qui en prime avait eu le culot de mettre au monde un marmot pour assurer son avenir. Abigaïl n’était rien d’autre qu’une prostituée qui avait eu de la chance. « Trêves de plaisanteries, je n’ai pas l’intention de passer le reste de ma journée avec une horde de gens dépressifs, ça risquerait de déteindre sur ma bonne humeur. » Elle fixait longuement Wren qui n’avait foutrement rien à faire ici, si bien qu’elle ne savait même pas pourquoi il s’était donné la peine de venir. Peut-être pour contenter son oncle Gaspard. Peut-être pour régler une bonne fois pour toute l’histoire avec Shelley avec les principaux protagonistes. « Aussi, évitons de nous attarder sur la prise de poids conséquente de Shelley pendant ces vacances, et sur la satisfaction trop peu dissimulée, à mon goût, de Zadig. Ce n’est qu’une question de semaines avant que papa ne modifie les termes du contrat. » D’un geste rapide, elle s’emparait du verre de Zadig et s’installait sur le fauteuil Louis XV à proximité de Jorden. « C’est quand même un plaisir de te revoir. Tu reviens à San Francisco avec nous ? » demandait t’elle en attrapant sa main, preuve que parfois elle pouvait être douce. Malgré toutes les histoires qui déchiraient la famille, Jorden restait son unique frère et elle tenait énormément à lui, même si, elle ne le montrait que très rarement. Dans les pires moments, elle le savait présent. Contrairement à beaucoup d’autres, Jorden était une personne de confiance. Parmi les Rosenbach, c’était lui qui méritait le plus la palme de la sincérité. Jorden était aux antipodes de Zadig mais possédait la même détermination. Il agissait dans l’ombre et frappait au bon moment, redoutable. D’une traite, elle vidait le fond de scotch ambré, et cherchait avec un once de défi le regard de Zadig. « La possession du pouvoir te rend encore plus séduisant, Zadig. Regarde Wren, tu devrais prendre exemple. » n’étant toujours pas à court de petites gentillesses savamment placées, elle poursuivait sur sa lancée. « Lorsque tu seras décidé à tourner la page, soit aimable et fait le nous savoir. Ton père est un connard absolu qui t’a caché l’existence de Shelley, Ok. Mais nous n’y sommes pour rien. » lançait t’elle afin d’animer le débat. Elle aurait pu lui dire la vérité avant, elle ou Jorden, ou même Zadig, mais ils n’avaient rien dit pendant toutes ces années. Ils avaient gardé le silence à l’un comme à l’autre. Un trio démoniaque. « Puis soyons honnêtes, comment tu comptes t’y prendre pour m’ignorer éternellement ? » Elle haussait les sourcils, Eileen était partout, alors, à moins que Wren ne décide de poursuivre ses études sur un autre continent, il serait amené à croiser sa délicieuse cousine tous les jours, d’autant plus qu’il vivait sous le même toit qu’eux. « Hum, Shelley ta nouvelle voiture est arrivée, elle est dans l’allée. Le gardien m’a prévenu ce matin. » Shelley désireuse de débuter l’année scolaire en beauté s’était offert un petit bolide. L’auto l’attendait sagement à San Francisco dans la demeure somptueuse où ils allaient tous retourner demain, pour le meilleur et surtout pour le pire.
 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: Re: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) EmptyJeu 11 Sep - 5:08


Après six mois d'absence, Jorden avait atterri la veille à Miami. Il avait retrouvé sa mère et la ville qui l'avait vu grandir. Ça faisait sincèrement du bien de se poser tranquillement sur la plage et de profiter des derniers jours d'été avant la reprise des cours à Berkeley et le retour à la réalité. Le semestre passé à Hong Kong n'avait pas été des vacances, Jorden avait dû travailler et prouver à son père qu'il était bel et bien un héritier digne de confiance. Tout s'était merveilleusement bien passé et le projet dont il avait été investi partait sur de très bonnes bases. Restait maintenant à laisser la magie Gregory Rosenbach opérer pour savoir si le tout serait réalisable dans un futur plus ou moins proche. Jorden était serein à ce sujet, il avait fait sa part du boulot maintenant c'était à son père de gérer. L'affaire était, comme qui dirait, pratiquement dans le sac. En plus d'avoir bien bossé, il avait renoué avec un style de vie à son goût. Franchement, il rentrait aux Etats-Unis en pleine forme et dans un état d'esprit globalement très bon. Plus déterminé que jamais à montrer à sa famille qu'il était tout aussi légitime que n'importe quel autre enfant Rosenbach, et que non, il n'était absolument pas question pour lui d'abandonner la course au pouvoir, Jorden avait quitté Miami aux aurores avec un large sourire dessiné sur les lèvres. À peine vingt quatre heures depuis qu'il avait remis les pieds en Floride et voilà déjà qu'il s'envolait à nouveau pour une autre destination, et pas des moindres. Les retrouvailles avec sa "môman adorée" passées, il était désormais attendu de pied ferme à Las Vegas, son deuxième chez lui. C'était Gregory qui lui avait demandé de venir, et à son père, Jorden ne disait jamais non. Apparemment c'était un truc de famille, une petite réunion avant la rentrée. Il avait raté un paquet de trucs depuis son départ et même si bien sûr il avait eu le téléphone et le wifi à Hong Kong, on ne pouvait pas dire qu'il avait souvent pris la peine de contacter qui que ce soit. Le but de se voyage, en dehors des affaires, avait été de changer d'air et de se remettre un peu sur pied. Oui, Jorden-Kol Rosenbach n'était pas infaillible et oui, Marni avait été son talon d'Achille, mais tout ça c'était de l'histoire ancienne à présent. Il était parvenu à oublier sa désormais ex-femme, ou du moins à ne plus y penser de manière obsessionnelle comme ça avait pu être le cas au début. Il était passé à autre chose, tout simplement. S'il y avait bien quelque chose à tirer de cet échec cuisant qu'avait été son mariage, c'était qu'il en était sorti plus fort encore, plus mature aussi. Quoiqu'il ne fallait pas trop déconner non plus, Jorden avait bien vite retrouvé ses bonnes vielles habitudes de garçon célibataire, de gros flambeur et de bon vivant. Mais tout de même, il avait bien retenu la leçon et les histoires de couple étaient désormais terminées pour lui, pour un bon moment au moins. Qu'on ne lui parle pas de sentiments et autre besoin de se stabiliser dans une relation sérieuses au risque de le voir prendre ses jambes à son cou pour fuir loin, très loin. Sérieusement, rien que d'y penser il avait la nausée. Tout ça pour dire que Jorden était d'attaque pour les petites retrouvailles en famille, mais qu'il n'était pas tout à fait à la page concernant la vie de chacun. Son père lui avait brièvement parlé de l'exploit réalisé par lui-même et son frère Gaspard, c'est-à-dire s'emparer du Bellagio. Jorden était resté sans voix à l'autre bout du fil. Il s'attendait toujours à tout avec son père, mais là il avait été drôlement surpris et épaté. Épaté, surtout. Il avait aussi ressenti une pointe de fierté d'être le fils de cet homme-là. Ceci dit, il avait vite déchanté en apprenant la suite de l'histoire. Zadig avait eu droit à sa part du gâteau dans l'affaire tandis que les autres n'obtenaient que des miettes, et encore, rien du tout aurait été une meilleure description. C'était un scandale! Un véritable scandale! Et il avait entrepris de l'expliquer à son paternel quand celui-ci déclara qu'il avait un rendez-vous important et qu'ils en reparleraient plus tard. Jorden savait très bien ce que cela signifiait. Ils n'en reparleraient sans doute pas et même s'ils le faisaient ce serait sans doute une conversation à sens unique durant laquelle son père lui expliquerait le pourquoi du comment la décision avait été prise et était indiscutable. Tout de même, il n'en démordait pas, c'était parfaitement injuste. Lui qui pensait avoir fait plaisir à son père en se montrant brillant à Hong Kong, il se sentait presque trahi. Mais soit, il fallait faire avec pour le moment. Aussi, lorsqu'il se retrouva dans une suite de Las Vegas, entouré de ses cousins Zadig et Wren, ainsi que de sa cousine Shelley, Jorden ne fit aucun commentaire sur l'agacement profond qu'il éprouvait face à à la nouvelle. Il s'était foutu dans un coin, accoudé sur un piano, attendant patiemment l'arrivée d'Eileen - en retard, évidemment - le tout sans avoir prononcé un seul mot. Ce n'était pas tant qu'il ne voulait pas parler, non, mais l'ambiance qui régnait dans la pièce était glaciale et il n'était pas très bien sûr de savoir pourquoi. Ok, il y avait toujours eu des tentions dans la famille, mais là il avait l'impression que quelque chose de vraiment sérieux s'était déroulé durant son absence, quelque chose dont personne n'avait pris la peine de le mettre au courant. Et merde. Il observa Shelley du coin de l'oeil, il s'entendait plutôt bien avec elle d'ordinaire, mais quelque chose lui disait que ce n'était vraiment pas le moment pour engager une conversation. Personne ne lui demandait comment s'était passé son voyage, pas de grande effusion de joie à l'idée de le revoir, pas d'embrassade, rien. Il n'était même pas vexé, non. Jorden avait plus ou moins l'habitude, et puis il avait autre chose à faire que de s'embarrasser de ce genre de détail.

Quelques instants plus tard, alors qu'il s'était mis à taper du pied pour battre le rythme, légèrement impatient de voir Eileen franchir le pas de la porte pour enfin pouvoir crever l'abcès et faire ce pour quoi ils étaient réunis ici. Sa demi-soeur ne les fit pas attendre d'avantage. Elle était rayonnante, toujours aussi jolie, toujours aussi bien sapée, toujours avec son petit air de peste. C'était comme s'ils ne s'étaient jamais quitté! Jorden leva les yeux au ciel en l'entendant dire qu'elle n'était pas en retard. Première nouvelle, elle rentrait des Caraïbes. Madame s'était sans doute octroyée des vacances après un été à … Qu'avait-elle fait tout l'été, déjà? Il n'en avait aucune foutue idée. N'empêche qu'il était un tantinet reconnaissant envers elle de venir briser le silence pesant qui avait régné dans la pièce, depuis son arrivé du moins. Après avoir retiré ses lunettes et affiché son bronzage parfait aux yeux de tous, elle s'adressa à lui en premier. Tiens donc! Évidemment, ce fut pour faire un commentaire concernant l'incident qui était arrivé dans la maison de sa mère. Cette dernière avait été la victime d'Eileen et Zadig, et Jorden ne manqua d'ailleurs pas de profiter de l'occasion pour fusiller son cousin du regard. “Les remords que tu sembles éprouver me vont droit au coeur, soeurette.” avait-il lâché avec ironie. Elle était navrée? Mais bien sûr! La remarque concernant la pension alimentaire que touchait sa mère était bien la preuve qu'elle se foutait royalement de sa gueule. Sincèrement intéressé, il demanda: “Ravi de te revoir, d'ailleurs. Dis-moi, quelle a été la punition pour ça?” Non, il n'était absolument pas au courant du fait qu'Eileen aussi, aurait dû recevoir trente pour cent du Bellagio. D'ailleurs, ça valait peut-être mieux, parce qu'il n'aurait vraiment pas compris pourquoi leur père lui aurait donné trente pour cent à elle et pas à lui. Et voilà qui lui aurait donné une deuxième bonne raison de se plaindre et d'aller taper du poing sur la table, ou dans ce cas précis, sur le bureau de Gregory. “Ravi de tous vous revoir.” ajouta-t-il, puisqu'après tout c'était première fois depuis tout à l'heure qu'il avait l'occasion de prononcer quelques mots. Une fois de plus, il ne put que saluer la franchise de sa demi-soeur qui n'y allait pas de main morte avec aucun d'entre eux. Lorsqu'elle mentionna la prise de poids de Shelley, Jorden observa sa cousine à nouveau et secoua la tête devant la mesquinerie d'Eileen. N'empêche qu'à l'écouter, il réalisa qu'une part de lui été ravi de la revoir et de constater qu'elle n'avait pas profité des six derniers mois pour changer. Elle parla ensuite de contrat et de termes à modifier, ce qui troubla un peu Jorden. Mais il n'eut pas le temps d'additionner deux plus deux, ni de poser la moindre question car déjà, Eileen avait pris place dans un fauteuil près de là où il se tenait et elle lui demanda s'il revenait à San Francisco avec eux. Il se redressa un peu, la laissa attraper sa main et eut un léger sourire presque attendri. “Je me doutais bien que je t'avais manqué.” Il lui fit un clin d'oeil avant d'ajouter à l'attention de tous: “Je vais peut-être en décevoir certains, mais oui, je reviens à San Francisco avec vous.” Il observa chacune des personnes présentes dans la pièce et offrit à toutes un petit air narquois. Il laissa ensuite la jeune femme poursuivre sur sa lancée et s'attaquer aux deux autres garçons de la famille Rosenbach. Elle mentionna le fait que Wren et Shelley savaient tout du petit secret que tout le monde avait pourtant si soigneusement gardé durant toutes ces années, et Jorden perdit son sourire qui se transforma en grimace. Il n'était pas là quand le fameux secret avait explosé au visage des deux intéressés et c'était tant mieux. Il ne fit aucun commentaire à ce sujet, préférant même se faire tout petit. Il ne tenait pas particulièrement à y être mêlé et même s'il avait contribué, lui aussi, à conserver le secret, il espérait que Wren et Shelley ne lui en voulaient pas trop. Après tout, on ne lui avait pas donné le choix. L'espoir fait vivre, pas vrai? Lui, il en avait beaucoup pour oser penser que peut-être, ses cousins ne lui en tiendraient pas rigueur. Eileen poursuivit, toujours, et Jorden tourna la tête vers Wren pour tenter de voir si ce dernier émettait une quelconque réaction. Enfin, il souffla un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu en entendant que Shelley avait reçu une nouvelle voiture. Il s'en foutait bien de savoir ce genre de chose, ce n'était pas le problème, mais il avait la désagréable impression de devoir construire un puzzle avec de nombreuses pièces manquantes. Aussi, un peu agacé, il s'éloigna du piano pour aller se servir un verre de scotch, l'oreille bien tendue au cas où quelqu'un d'autre qu'Eileen souhaiterait intervenir dans la conversation. Voilà qui promettait d'être un moment intéressant et fort enrichissant pour lui qui avait manqué, semblait-il, beaucoup trop de choses. Like they always say, it feels good to be home.
Revenir en haut Aller en bas
Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
prénom, pseudo : Fanny
date d'inscription : 23/06/2012
nombre de messages : 10100
disponibilité rp : open; Nina(x2)
avatar : Shiloh Fernandez

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: Re: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) EmptyMer 17 Sep - 18:35


THAT'S WHAT PEOPLE DO WHO LOVE YOU

“My dear young cousin, if there's one thing I've learned over the eons, it's that you can't give up on your family, no matter how tempting they make it.” Rick Riordan  for Rosenbachs & Wren

30 Août 2014. Son esprit est ailleurs. Peut-être a-t-il continué le chemin dans l'avion, peut-être n'est-il pas descendu en même temps que Wren à Las Vegas et s'est envolé pour une destination non pas plus paradisiaque mais plus relaxante. Après tout, tout son corps entier cherchait à faire demi-tour depuis qu'il avait posé un pied dans la ville des pêchés.  Alors se dire que son esprit est ailleurs, ça n'a rien de surprenant. C'est d'ailleurs avec un étonnement qu'il a dit oui à ce soudain voyage. Il y a quelques jours, il s'attendait à passer sa fin de mois d'août en compagnie de Maisy, à lézarder sur la plage sans se préoccuper de toutes les conneries qui pouvaient l'entourer. Mais c'était sans compter un message de Gregory, son oncle Rosenbach, peut-être bien l'un des seuls pour qui il a un profond respect. Ce dernier n'était pas rentré dans les détails, se contentant de lui dire que sa famille avait besoin de lui, et que peut importe son aversion pour son père et pour le nom Rosenbach, il se devait être là, tant le moment était important. Ayant beaucoup de mal à dire non à ce cher Gregory, les bagages du jeune iota avaient été vite fait bien faits avant d'être enfermés dans la soute à bagage. Classe économique, compagnie low-cost, tout pour éviter de montrer un quelconque attachement à l'argent. De part son nom, il aurait pu emprunter le jet privé de la famille, mais s'en était hors de question pour ce vrai-faux Rosenbach. Ca n'aurait tenu qu'à lui, Wren aurait très certainement pris le train pour faire le chemin de Berkeley jusqu'à Las Vegas. Mais le message assez urgent de Gregory l'avait convaincu d'employer un moyen plus rapide que le train. Durant toute sa vie il a cherché à fuir son nom, à cacher ses origines et son héritage, en y parvenant malgré tout avec difficulté. Mais à Las Vegas, là où les Rosenbach règnent en maître et possèdent la ville entière, c'était peine perdue. Aussi, à peine un pied posé sur le tarmac de l'aéroport, qu'une voiture l'attendait pour l'emmener au Bellagio Hôtel, qui dans ses souvenirs, n'appartenait pas aux Rosenbach. Mais après tout, qu'est-ce qu'il en savait vraiment de toutes les propriétés Rosenbach? Pas grand-chose c'est vrai. Tel un prince héritier, Wren s'était retrouvé propulsé dans une vie et surtout un style de vie qu'il a toujours rechigné à avoir, même lorsqu'Eileen était encore la prunelle de ses yeux. Se faisant le plus discret possible, le jeune Rosenbach s'était enfermé dans sa chambre pendant la première journée. Son ventre ayant gargouillé vers les coups de seize heure, ses pas l'avaient guidés vers le Restaurant du Bellagio, vide à en faire palir les restaurateurs. En voyant le regard presque apeuré du service de cuisine, le jeune homme avait fait demi-tour sans demander son reste et avait fait appel au room-service, sans avoir à croiser qui que ce soit d'autre. Film à la télé, lecture au coin de la fenêtre avec une vue sur la cité des pêchés - plutôt calme en journée - et bien sur quelques messages à ses deux favorites Maisy et Harper, le tout en écoutant le dernier album de U2, voilà le quotidien de la journée de Wren, enfermé dans cette chambre d'hôtel. Mais la journée arrive à son terme en même temps que les lumières et l'agitation de la ville commencent à s'éveiller. Cette fin de journée pourrait signifier une partie de poker, un blackjack, ou simplement un cinéma. Mais soyons honnête, Wren n'a que faire de tout ça, tout ce qu'il souhaite, c'est être à des kilomètres de toute cette agitation et retrouver le calme de sa chambre du pavillon iota - qu'il a ré-intégré depuis la révélation de Shelley -. Sachant que le lendemain une longue journée se profile, la plus sage des décisions est de partir se coucher avec un petit film, ce que Wren exécute presque immédiatement.
31 Août 2014. Le réveil est rude, et la pression de cette journée qui s'annonce l'est tout autant. Se retrouver enfermé avec tous les types de comportements qui l'horripilent le plus dans ce monde stresse Wren à un point incommensurable, peut importe qu'ils soient de son sang ou non. Jusqu'à présent, la seule qui trouvait grâce à ses yeux, même en ayant le pire comportement du monde était Eileen. Mais après la tournure des derniers évènements des mois passés, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient, entre autre le lien si particulier qui unissait Wren et Eileen. Bien sur, la jeune femme a toujours énormément d'importance pour le jeune homme et il ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose, cela va sans dire. Cependant, il lui est difficilement possible de rester enfermé dans une pièce en sa compagnie sans avoir l'envie de hurler tout un tas d'ineptie à la tronche de sa cousine, anciennement prunelle de ses yeux. Ses pas le mènent droit sur la suite royale où il imagine que tout le monde l'attend mais … surprise, personne n'est encore présent dans la pièce. Ce n'est pas plus mal qu'il pense, ça lui laisse un peu plus de temps pour se préparer à cette rencontre Rosenbach un peu trop chargé pour lui. Mais tour à tour, Jorden, Zadig et Shelley passent le pas de la porte, le premier faisant un signe de tête à Wren, le second ne daignant même pas le regarder et la troisième, lui adressant un léger sourire timide. Peut-être ne s'était-elle pas remise de l'incident du bonfire où Wren avait du la sauver d'un fou. Wren le répond simplement d'un signe de tête, sans ouvrir qu'à un seul instant quelque chose ne sorte de sa bouche. Pas commode le iota aujourd'hui. Mais pour lui, le pire est à venir, le pire c'est Eileen et ses remarques acerbes alors qu'elle devrait simplement pour une fois, fermer sa grande bouche et attendre que les choses se tassent. Et voilà que la Princesse de Vegas fait son entrée, perchée sur des talons de taille astronomique, sans perdre un seul instant de sa superbe. Il doit bien l'admettre, il n'y a qu'elle qui soit capable de faire une telle entrée tout en gardant classe et équilibre. Les premières remarques de la jeune femme fusent à mesure que ses talons martèlent le sol de la suite royale. Et bien comme ça, la base est posée, ils savent sur quel pied danser. Bien sur, les paroles concernant les dépressifs visent explicitement Wren, qui le sait parfaitement mais n'en a que faire. Lorsqu'il n'est pas avec cette famille de timbré, il est parfaitement équilibré et heureux. Rosenbach, effet dépressif et antalgique chez le jeune homme. Et voilà que la première attaque pointe son nez, sous la forme d'une comparaison entre le Rosenbastard aka Zadig et Wren, entre les deux qui ne peuvent absolument pas se sentir. Nice job Eileen. « Si tu crois que c'est en étant une véritable garce que je vais oublier et passer à autre chose, c'est que décidément tu me connais très mal Eileen.» Et voilà qu'elle pose les pieds dans le plat, en faisant des tonnes sur son père et sur son attitude  à son égard, mentionnant le mensonge, histoire d'enfoncer le clou une fois de plus. Décidément, Eileen sait appuyer là où ça fait mal. Dommage pour elle, qui risque de découvrir qu'après tant de temps passé à ses côtés, Wren a appris à faire de même. « S'il y a bien un truc sur lequel j'étais absolument sur à ton sujet, c'est que tu ne fais rien comme les autres et que tu n'es pas un mouton, une suiveuse mais une leadeur. Il faut croire que je me suis trompée à ton sujet. Tu n'es pas mieux que les autres, juste prête à suivre les ordres sans broncher. » Qu'il lâche avec un dédain non dissimulé, tout en attendant attentivement la suite de la phrase de sa cousine. Se croyant le centre du monde, Eileen ne peut s'empêcher de lui faire remarquer qu'il ne pourra pas l'ignorer continuellement. Grande erreur. Quand Wren veut quelque chose, il y parvient toujours, certains traits de caractère des Rosenbach il paraît. Alors s'il ne souhaite pas voir Eileen, well … il y parviendra. « Ne plus vivre avec toi et ne pas te voir en cours aide grandement à t'ignorer. Preuve, je ne t'ai pas vu de l'été, grand bien me fasse. » C'est qu'il deviendrait presque méchant le iota, lui d'habitude si docile et si conciliant.  Et voilà qu'une autre bonne nouvelle s'annonce, Jorden revient à Berkeley. Et un Rosenbach de plus, un ! Il se met à penser que c'est une chance qu'il ait à quitter la maison lorsqu'il voit l'arrivée de Jorden, tout en se ravisant. Jorden ne lui a jamais rien fait hormis lui cacher sa sœur, et en soit, ils n'ont jamais été proche, finalement, ça ne le touche pas autant, et ce n'est pas un mal qu'il revienne à San Francisco. Contradictoire le Wren, contradictoire. « Ils arrivent quand Gaspard et Gregory? On ne va peut-être pas attendre trois plombes avant d'entendre leur grande nouvelle. Non pas que je n'aime pas attendre, mais je préfèrerai faire d'autres choses que poiroter dans une chambre. » Ronchon, dieu qu'il peut être ronchon dès qu'il est entouré de cette famille. A renier tant ce sang, il finit par se perdre lui-même …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: Re: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) EmptyVen 3 Oct - 16:59

Il se pavane gaiement dans les couloirs dorés du Bellagio, humant un air floral dont il s'estime propriétaire d'une imposante partie. La tête haute, les cheveux hirsutes, sourire mesquin aux lèvres, il fracasse un silence timide du rythme de ses pas, exhibe le hâle ensoleillé de sa peau, fleur colorée de ses dernières semaines de vacances au creux délicieux de du Dubaï. Grand corps pétri de muscle, il arbore un sévère costume Armani, dossiers sous le bras, avec cette dégaine cruellement virile de l'homme d'affaire trop pressé. Il progresse au milieu de cet hôtel que le clan Rosenbach s'est approprié en un joli tour de main, il félicite ses paires de leur ingéniosité en silence, se félicite lui-même d'être le fils inéspéré d'un requin des affaires. Bravo Zadig, t'es bien tombé qu'il se dit en souriant. Ce genre de sourire béat mais fier, un peu extatique, à vous en faire verdire de jalousie les petites gens. Il pousse la porte de la salle de réunion, premier arrivé de cette troupe de vautours racornis, se laisser tomber dans un fauteuil de cuir en soupirant. Il aspire, expire, vivote d'un air tout empreint de sa puante satisfaction. Il s'humecte les lèvres, consulte le cadran argenté de sa montre, avec cette tranquilité volubile, sans jamais laisser paraître son agacement quant à l'attente. Il n'attend pas, il siège, nuance. La grande silhouette de son cousin se détache d'un arrière-plan soigneusement immobile. Jorden, revenu des morts, s'élance vers lui avec un aplomb crâne qu'il connaît bien au monde dans lequel ils évoluent. « Tiens donc, Jorden. » il lui sourit, manifeste une sympathie doucereuse à l'égard de la figure lisse du récent disparu. « De nouveau parmi nous ?.. Bonne nouvelle. » il esquisse une légère moue, son visage se plisse d'une certaine ironie face au nouveau venu. Zadig méprise en bonne et dues formes sans autre forme de procès. Il claque des doigts. « Georgia, un whisky pour mon ami. » il adresse un rictus discret à Jorden, laisse le long corps malingre de l'employée lui servir un épais fond de single malt, un Adberg Galileo, alcool écossais valant une petite fortune. Regard entendu, il l'intime à boire alors que lui reste la gorge sèche, préférant garder une image de futur directeur modèle. Tous savait qui était sous le masque mais il soignait tout de même le portrait. Il laisse son invité se délecter des sirupeux dont il le rince en guettant un mouvement de la porte. Wren arrive, escorté d'un insupportable valet en veston rouge chargé de surveiller l'entrée des enfants Rosenbach. « Wren ! » il s'écrie, un grand sourire collé aux lèvres. L'éternel insatisfait, incapable de le voir en peinture, mais en bonne chieur qu'il était, Zadig le saluait avec tout l'enthousiasme grossièrement feint qu'il l'estimait mériter. « Je ne te dirais pas que c'est un plaisir de te revoir, je ne me sens pas d'humeur à mentir aujourd'hui. » grand sourire carnassier du fauve titillant une proie, il s'enfonce plus amplement dans son fauteuil en soupirant, les yeux braqués vers ces deux corps gonflés de colère qui lui font face, l'un attablé à son scotch, l'autre debout, tout fulminant comme ce gars de la ville savait l'être. « Tenez Georgia, servez donc aussi un verre à mon deuxième invité. » au détour d'un grand sourire aussi mauvais qu'agaçant, il lui fit découvrir sa dentition blanche reluisante sous l'élairage artificiel. « Alors dis-nous, Wren, quel est ton programme d'aujourd'hui ? Premièrement, faire la gueule, on a compris, merci. Deuxièmement, des projets ? Des idées constructives, peut-être ? A moins que non, tu sois toujours disposé à bouder comme un gosse ? » il devina au regrad de l'autre qu'il tapait juste, la tension ne faisait que croître. Qu'on soit bien clair : Zadig n'avait pas demandé que tous ces empotés viennent piétiner les tapis impeccables du Bellagio, il n'avait pas demandé d'aide, avait seulement agi sous les ordres de Gaspard et Grégory qui s'étaient empressés de lui demander de réunir les hértiers Rosenbach pour organiser la soirée d'ouverture. Gerbant, comme plan. Devant la mine déconfite de son cousin, il leva les mains, faussement innocent. « Ok, ok, fais la gueule si tu veux, impressionnes-nous, je suis impatiente de voir combien de temps tu peux tenir comme ça. » il le considéra à nouveau, les sourcils froncés, vexé de voir cette drôle d'hostilité que son cousin s'appliquait vertueusement à faire planer dans la pièce. Ils étaient durs commes de rocs, prostrés sur leurs chaises à enserrer de leurs doigts leur verre de whisky, ils formaient un parfait triangle équilatéral silencieux, immobile, enfermés dans leur solitude. Les gonds de la porte grincèrent à l'arrivée d'une Eileen aussi dorée que ses cheveux qui se pavanait, hissée comme d'habitude sur ses talons qui rythmait un silence studieux. Il lui décocha un large sourire amusé. « Ma très chère cousine. » ironie quand tu nous tiens. Il s'humecta rapidement les lèvres, laissa le domestique prendre le manteau de la troisième de cette sombre ronde et se rassit, impassible. Remarques déversées, petits piques acerbes glissés au creux de l'oreille, toute pleine de cette désinvolture volubile qu'elle avait proprension à porter à même la peau. L'odeur musquée de cette grande dame enveloppa les autres de la pièce et on ne sentit plus qu'Eileen pendant un instant, dans cet antre du bon goût et des querelles familiales. Long soupir versé, elle distillait son poison oralement, distribuant ses répliques à qui voulait bien l'entendre mais ciblant toujours son tir. Apparition dans les minutes qui suivirent d'une Shelley acariâtre, aussi boudeuse qu'elle savait l'être, qui progressait dans le salon sans envie, dénuée de tout enthousiasme, le regard vague, évitant soigneusement le profil renfrogné de son demi-frère, cet espèce d'hirsute impoli aux lèvres serrées qui croisait les bras sur le torse en attendant que sa colère se tasse. Impossible, bien sûr. Mais Zadig était, pour une fois, disposé à assister calmement à cette fureur générale, puisqu'il était resté on ne peut plus évasif sur ses positions, n'avait pas pris part à cette engueulade bâclée qu'ils avaient joué en son absence. Zadig sourit en regardant ce tableau de famille bien atypique. Leur génération était, en définitif, la plus houleuse, et ils s'en tenaient fiers et continuaient pompeusement leurs manèges. « Bien. Shelley, bonjour. Maintenant que nous sommes au complet, j'aimerai ne pas perdre de temps, si vous le voulez bien. Non pas que je répudie ma propre ma famille mais on sera tous d'accord pour dire que cette ambiance n'est pas... idéale. Alors finissons-en, qu'on puisse tous retourner à nos occupations sans avoir à continuer de se regarder dans le blanc des yeux. » il marqua une légère pause, observa son auditoire, guetta une objection, un petit commentaire bien senti. « Bon. Vous n'êtes pas sans savoir que la soirée d'ouverture est prévue pour Halloween, d'ici là, Gaspard et Grégory compte sur nous tous pour organiser la soirée. Bien sûr, faire dans la demi-mesure n'est pas dans le tempérament des Rosenbach, je pense tout le monde au courant ici. Des idées ? » il avait débité d'un air distrait, de sa figure d'homme d'affaire overbooked trop chargé pour se concentrer réellement sur ce sur quoi il parlementait. Il les fixa tous un par un, s'attarda sur sa cousine, savourant douceuresement sa victoire, avant de retourner à la contemplation passive du mur du fond. Il attendait, sans patience aucune, juste sa volonté d'en finir avec des rendez-vous familiaux agacés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: Re: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) EmptySam 15 Nov - 23:35

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty
MessageSujet: Re: welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach) Empty

Revenir en haut Aller en bas

welcome to the jungle it gets worse here every day - (rosenbach)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» welcome to the jungle [ REMY ]
» « My heart is beating like a jungle drum...{L U C I A}
» EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1
» Jorden-Kol Rosenbach — 12 Janvier
» Jorden-Kol Rosenbach ▬ 415-002-845

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-