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Do U want to kill me ?

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MessageSujet: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyDim 6 Juil - 12:21

Picture perfect memories Scattered all around the floor Reaching for the phone Cause I can't fight it anymore And I wonder if I ever cross your mind For me, it happens all the time.
Silver&Luke

La Grèce, la Grèce, la Grèce. Ce n’est pas la première fois que j’y met les pieds c’est vrai, mais je n’avais pas de plan en tête la dernière fois à part écumer les boîtes, et croiser le chemin de filles qui finiraient dans ma chambre d’hôtel. Enfin j’aurais très bien put faire la même chose ici, même si on pense que je ne suis pas seul dans ma chambre, et que je n’ai envie d’avoir aucun spectateur pendant mes ébats ça limite beaucoup ce qu’on peut faire. Cependant je ne suis pas là pour ça. Disons que je suis en filature. C’est sans doute exagérer de dire filature, je cherche juste quelqu’un que je n’ai pas vu depuis un certain temps, environ 3 ans. A vrai dire j’ai dut pas mal investiguer pour arriver jusqu’ici.
Tout a commencé après la mort de ma sœur, terrer dans la douleur de perdre quelqu’un qui m’étais cher, je me suis raccroché à quelqu’un d’autre que j’avais réellement apprécié, et pour qui –je n’ai pas honte de le dire- j’avais réellement éprouvé des sentiments, ce qui n’est pas forcément facile pour moi. Je ne fais pas confiance, d’ailleurs cette même fille a brisé cette confiance que j’avais placée en elle en 1 an de relation, en me mentant. J’aime pas qu’on me mente, ou qu’on dissimule. En sois je dois avouer que c’était un peu l’arroseur arrosé, mais moi-même je ne mens pas, même si j’ai tout un tas d’autres combines. Enfin voilà vu l’ambiance à Paris, j’ai décidé de partir pour Berkeley où je savais que cette fille était –c’est facile de faire des investigations avec les réseaux sociaux, personne n’a plus vraiment de secret pour le monde. En juin je me suis donc inscrit pour la fac. Ca n’a pas été très compliqué : entre mon père –le réalisateur-, l’argent de ma famille, et donc mon argent en à moi, et le cursus que j’avais déjà fait à Paris… Même si mes notes n’ont jamais été excellente, j’ai rapidement reçu un appel pour me dire que j’étais accepté et que je pouvais même arrivé pour poser mes affaires dans la chambre de la confrérie d’accueil et participer aux activités d’été organisé par la fac. Exactement ce dont j’avais besoin, d’ailleurs quoi trouver de mieux pour se faire une place ? Ou plutôt LA place dans la fac.

Je suis exactement à Santorin… Silver est arrivé bien après moi, à vrai dire je savais qu’elle était au Camp Rivendel grâce à certaines personnes que j’ai rencontrées à la fac. Et je savais qu’après elle partait en Grèce. Alors je suis partie en Grèce. Franchement ce n’est pas pour me déplaire, au contraire. J’ai rapidement sut qu’elle était arrivée grâce à une sorte d’appel qui est fait à l’hôtel où nous sommes. Et puis après c’était tout aussi facile de savoir où elle allait, après tout on est tous sur le même étage à l’hôtel. Rassurez vous je ne suis pas un psychopathe.  Et même si je me suis fait tout petit pour ne pas qu’elle me remarque, je ne suis pas un pervers qui la suit depuis des années. C’est juste que je suis incapable de trouver comment faire pour l’aborder.
Enfin au bout d’une semaine passée à la plage avec un petit groupe de gens qui j’avais rencontré en arrivant, j’ai décidé de passer à l’attaque. Enfin façon de parler, je doute que j’arrive à faire quoi que se soit. Oui, c’est un jour à marquer dans les annales, sur le calendrier, d’une croix blanche, enfin bref vous l’aurez compris : je ne doute pas de moi. Je ne sais pas ce que c’est de ne pas avoir confiance en moi. J’ai toujours confiance en moi, c’est ce qui fait que je suis moi.

Je déambule dans les rues, seul, regardant le paysage, lunettes de soleil sur le nez. Pour l’occasion j’ai un bermuda, et un tee shirt. Je fais dans le simple, surtout en vacances.
Je reconnais une silhouette assise en terrasse. Un sourire se dessine sur mon visage. Ca fait 3 ans que je ne l’ai pas vu en chaire et en os, mais elle a l’air toujours la même. Du moins de dos. Sans attendre plus longtemps, je décide de faire la chose la plus simple, je m’avance jusqu’à cette terrasse et m’assois sur la chaise en face de celle de la jeune femme. Je retire mes lunettes et les prends dans ma main.
« Salut Silver. »
J’ai parlé en Français, ça me ferait trop bizarre de parler avec elle en anglais, même si pour moi ça n’a jamais été un problème grâce à ma mère. Je ne sais pas vraiment comment elle va réagir, d’ailleurs je ne m’attend pas à avoir un grand succès.

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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyMer 9 Juil - 20:40

Do U want to kill me ?


Silver&Luke


Le soleil brûle ma rétine bleuté et je fronce de nouveau les sourcils. J'ai oublié mes lunettes de soleil à l'hôtel et bien évidemment, il était inconcevable que je perde du temps à y retourner. Me voila en Grèce. Ce n'était pas du tout le programme. J'avais pensé passé la majorité de mon été au camp Rivendell et finir par faire une virée à Amsterdam pour rendre une visite à mon père. J'aurais sûrement été rejoint par mes parents adoptifs à Paris et accessoirement grands-parents puisque je n'avais pas l'intention de remettre les pieds dans la capitale française. Et pourtant, mes plans étaient partis en déroute lorsque j'avais compris que je ne pouvais décemment pas considérer Isay comme mon frère. J'avais essayé pourtant mais il était impossible pour moi de m'y faire. De ne pas avoir des pensées qui contredisaient parfaitement nos liens de parentés. Alors j'étais partie, le laissant s'occuper de ses propres démons, à commencer par Valentina. Et maintenant que nous étions frères et soeurs du moins soit-disant, comment m'expliquer que je sentais une pointe de jalousie pointer le bout de son nez à chaque fois qu'il s'approchait d'elle ? Peut-être parce qu'avant je me fichais bien de leur lien, Isay était tout à moi, de toutes les manières possibles et inimaginables. Je n'avais pas de limites, aucun fléau qui aurait pu me retenir hormis les innombrables idées saugrenues que l'on pouvait avoir et nous amenait sans cesse dans un mur. On s'y écrasait, se bousculait au passage et puis une fois qu'on s'était enfin relevé, on repartait en courant. Mais il me semblait que plus rien ne semblerait comme avant. Je ne pouvais pas rester près de lui à m'imaginer que nous avions du sang en commun tant que je n'avais fait aucun test pour le prouver. Alors j'étais partie en Grèce parce que la chaleur du pays, malgré ma préférence pour le froid, me serait sûrement bénéfique. L'humeur souvent morose je mettais de suite dirigée vers le port à mon arrivée, pour filmer les petits bateaux de pêcheurs d'où dépassait de chaque mat, un drapeau du pays dans lequel nous nous trouvions. Et c'était magnifique. Les collines débordaient de ces petites maisons blanches aux volets bleus pendant que certaines faisaient contrastes dans le paysage en arborant des coloris plus pâles mais bien moins homogènes. Le tout était magnifique. Assez pour que je ne puisse détacher mon regard de ce paysage avant un nombre impressionnant de minutes. Mais la chaleur m'avait ramené à la réalité. J'étais une fille du nord. J'aimais l'été, comme presque tout le monde et pourtant moi ce que je préférais, c'était les rafales de vent qui vous frigorifiait le visage, venait engourdir vos mains et les flocons de neige qui venaient ensuite parsemer chaque recoin que l'on pensait connaître par coeur. Du moins, jusqu'à ce que cette épaisseur blanche digne des plus beaux contes, viennent changer la vision que l'on pouvait en avoir. Mais je n'allais pas râler sur ma condition et après un certain temps à tourner dans les petites rues pour apprécier ma solitude retrouvée depuis que j'avais quitté le camp et m'enivrer des nombreuses senteurs inconnus qui embaumaient les allées, j'avais décidé de me laisser guider vers ce petit café très plaisant, au milieu d'une immense place qui trônait au centre de la ville. Et bien évidemment, j'avais allumé mon ordinateur ainsi que ma caméra que j'avais branché à l'écran pour faire défiler les nombreuses prises que j'avais pu faire depuis mon arrivée. Mais certaines vidéos venaient d'ailleurs. Du camp, d'avant, des images de moi avec Pablo à Rome, d'Isay le jour de son retour à San Francisco ... Perdue dans mes pensées je n'avais pas vu de suite la personne qui avait pris place face à moi. J'étais si concentrée face à mon écran que je n'avais pas relevé la tête lorsque ses yeux s'était mis à fixer mon visage comme s'il tentait d'y décerner les traces du passé. Mais sa voix, elle m'avait fait réalisé qui était en face de moi en l'espace d'une seconde. Je sursautais. Car je n'aurais jamais imaginer pareil jour. C'était ma hantise, depuis mon départ de Paris. Que je le retrouve. Et il était à présent en face de moi. Je dévisage longuement Luke, incrédule, la bouche entre-ouverte, paniquée, le coeur battant la chamade, mes mains devenant moite devant cette vision de lui face à moi. Ma gorge se serre, c'est comme vivre son pire cauchemar qu'on aurait ressassé tant de temps et qu'à présent que c'est fait, on ne se rappel plus de la meilleure version pour y faire face et que l'on s'était imaginé avec délice. Plus aucune idée ne passait dans mon cerveau, tout était vide. J'étais vide. J'avance ma main peu assurée vers l'écran de mon ordi pour le rabattre enfin, doucement, bien trop doucement, sans cesser de fixer Luke face à moi. On dirait un animal effrayé qui tenterait de faire diversion pour s'enfuir à toute jambe dès que possible. Cette fois-ci le prédateur c'est lui et je redeviens celle qui s'était brisée quelques années plus tôt. Qu'est-ce que tu fais là ?! Ma voix est mal assurée et partit dans les aigües malgré le ton confiant que j'avais voulu me donner en redorant mon courage. C'était raté.

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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyMer 9 Juil - 23:32

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Je dois avoir des tendances sadomasochistes en fait... Ou presque. J'ai du mal à croire que j'ai vraiment fait ça, sans doute un des pires actes égoïstes que j'ai fait dans ma vie. Imposer ma présence à Silver alors qu'à cause de moi elle a sans doute passé un des pires moments de sa vie. Ca m'étonnerait sincèrement qu'elle ait oublié l'épisode du bal, ce jour d'humiliation publique... Pour moi à ce moment là c'était très mérité, d'ailleurs encore aujourd'hui quand j'y repense, après le mensonge qu'elle nous avait servi à tous, on peut dire qu'elle l'avait cherché, même si c'était cruel de notre part à tous de lui avoir infligé ça. Qui n'est pas cruel ? Enfin je suppose que je ne dois pas commencer la conversation comme ça. Non, je préfère un banal : Salut Silver.
Au début elle semblait ne pas m'avoir remarqué, et je vous avouerais que je pensais qu'elle m'avait vu mais qu'elle faisait exprès de ne pas lever les yeux vers moi pour me faire comprendre que je devais partir le plus vite possible... Cependant non ce n'était pas ça, puisque quand elle lève les yeux vers moi elle semble... Horrifiée. Et d'après le sursaut je devine que ce n'était pas prémédité...
J'ai réellement l'impression de lui faire peur. Est ce que mon physique à tant changer que ça depuis la dernière fois que l'on s'est vu ? Pourtant j'aurais juré qu'elle me trouvait à son goût à l'époque... trêve de plaisanterie. Je sais très bien pourquoi elle fait cette tête là. Je suppose que c'est la tête que toute personne normale ferait en voyant quelqu'un qui lui a causé tellement de tord. Je sens que je vais avoir beaucoup de mal à rattraper tous les événements passés qui ont put causer du tord à Silver. Enfin ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion, maintenant c'est trop tard de toute façon pour revenir en arrière, rien que le fait que j'ai fait tout ce chemin pour la retrouver atteste bien que je me suis déjà posé ses questions.
Et d'ailleurs Silver me pose une question à laquelle je me suis déjà entraîner à répondre...
« Avant je t'aurais dit que je passais par là, et que j'ai vu une jolie fille donc je me suis arrêter pour la « saluer »... Maintenant je te dis que je suis là parce que je voulais te voir. »
Honnête comme réponse, en même temps c'est la stricte vérité, et vu pourquoi je suis là, je n'ai pas envie de passer par quatre chemins. Enfin je n'ai pas plus envie de lui faire peur. Mais ça ça semble plutôt mal engagé... Ca tire sur le psychopathe de base si je lui dis que j'ai cherché et suivit sa trace jusqu'à Berkeley... Surtout que je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Bien sûr je sais quoi répondre aux questions de base, et j'avoue que la première était une question vraiment facile, mais qu'est qui va advenir ensuite quand les choses seront plus précises ? Je ne sais pas ce que je suis prêt à lui révéler, et pourtant... Enfin je suppose que y'a une grande part d'impulsivité dans tout ça de toute façon. Est ce qu'elle sera prêt à écouter c'est autre chose.

Je sais qu'il faut que je continue à parler, pour tenter de la retenir. Contrairement à elle qui a perdu son sang froid quand elle a posé les yeux sur moi je reste assez stoïque. J'ai l'habitude de dissimuler, c'est devenu un automatisme avec le temps, ça n'a jamais vraiment changé. Silver en l'occurence je la trouve différente. Elle est toujours aussi belle, ça c'est une certitude, mais elle a l'air moins solide qu'avant. Quand je dis avant, c'était la période où nous étions ensemble. Grâce à ma sœur, j'ai réalisé que bien après que la fille avec qui j'étais sorti pendant 1 an avait bien changé pendant ce laps de temps. Au début ma sœur l'aimait bien parce qu'elle était différente, et à la fin tout ce qu'elle me disait c'était qu'elle était devenue comme les autres : une garce insipide. Je suppose que je ne suis pas étranger à tout ça, la différence c'est que maintenant je m'en rends compte dans la mesure des choses. Peut être que d'être séparé du monde qui est le miens, n'aura pas été un mal pour Silver... Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non.
« Je suis à Berkeley moi aussi. »
En espérant qu'elle ne fasse pas une attaque cardiaque en apprenant ça, ni qu'elle me mette la moindre gifle. Je la mériterais sans doute, mais de là à l'accepter...
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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyJeu 10 Juil - 23:20

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Silver&Luke


J'ai bien du mal à reprendre contenance. Mais il le faut absolument. C'est la dernière personne à qui j'aimerais montrer mes faiblesses. Les hommes. A cause de lui. Parce que j'étais tombée amoureuse pour la première fois en le voyant et que j'avais été meurtrie plus que n'importe quelle fille n'aurait dû l'être lors de son premier amour. Mais ça avait été le cas et l'effet avait été assez terrifiant pour que je ne daigne plus m'intéresser aux hommes hormis Isay. Avant Luke il y avait eu Garett mais dorénavant nous étions qu'amis. Il avait été aussi ma première fois et j'étais aujourd'hui redevable envers moi-même pour ne pas m'être laissé piégé à plonger dans les bras de Luke. D'autant plus que Levy m'avait avertit avoir surprit une conversation du jeune parisien avec ses amis à une soirée où il s'étendait sur le fait que je ne le laissais pas accéder au fruit défendu. La Silver elle semblait la plus grande garce de l'école et pourtant elle avait certaines valeurs qui n'avaient pas été au goût de tous. Mais je n'avais pas cru Levy à l'époque. Je n'aurais cru personne qui aurait pu dénigrer l'homme que j'aimais, qui me montrait une toute autre vision de la vie, qui m'avait intégré dans son monde, dans leur monde et m'avait montré le revers d'une vie à jouir de l'opulence dans laquelle les avait plongé dès jeune leurs parents. Je les suivait dans toute leur folie. Qu'aurais-je pu faire d'autre de toute manière ? La fortune de ma famille d'accueil était à ma disposition en quantité illimitée à l'époque. D'ailleurs, à ce moment-là, je ne comprenais pas pourquoi ils me donnaient autant sans jamais rien me demander. Comme s'ils me devaient quelque chose. Aujourd'hui je savais très bien pourquoi ils avaient agit ainsi mais moi, à Paris, je n'y avais pas trop pensé. J'avais sauté sur l'occasion pour me refaire une garde robe. Des amis de créateurs, des sacs Chanel, une Fiat 500 offert par mes parents adoptifs. Tout ça pour être comme eux. Etais-je vraiment devenue comme ces filles avec qui Luke traînait sans cesse ? Ils étaient tous adulés mais il était le roi de cette petite tribu. Je ne savais pas si j'avais voulu me mentir, essayer de cacher la souffrance que m'avais causé le fait d'être arraché au bras de mes parents. Le fait d'être rentré après plusieurs mois sur les routes avec Garett ou encore ces nombreuses semaines aux côtés d'Isay en Croatie après l'abandon de ma mère. Peut-être qu'un fois rentrée à Amsterdam, devoir être arraché du cocon familial avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Mon cerveau avait craqué. Quelque chose s'était brisé. Peut-être que pour continuer à avancer, j'avais trouvé cette excuse pour oublier. J'avais voulu devenir quelqu'un d'autre. Je l'avais fait à merveille mais après tout, quand on étudie le cinéma, on est souvent, aussi bon derrière que devant la caméra alors ce n'était pas vraiment un miracle. Mais j'avais vraiment aimé Luke. Jusqu'à un point où à présent, je ne pouvais plus réfléchir calmement face à lui quand bien même, d'autres dans ma situation l'auraient assené de répliques cinglantes, jonchés d'insultes en tout genre. Son compliment me déroute totalement. J'ai envie de lui coller ma main en pleine figure mais ce qu'il ajoute ensuite me met en déroute total. Je ne me sens pas bien. Du tout même. J'aurais du prendre plus de médicaments. Surdoser comme je le fais si bien d'habitude. C'était une grave erreur de penser que je n'attirais plus les drames depuis mon arrivée à Berkeley. J'espère que tu plaisantes là ?! Je suis crispée. Assez pour commencer à sentir des crampes venir se glisser au sein de mes articulations. Et là il ouvre de nouveau la bouche. Mon visage se décompose en une grimace d'effroi. C'est comme si la foudre venait de s'abattre sur mon corps. Il fait sûrement 40 degrés et pourtant j'ai la chair de poule. Des frissons parcourt mon dos. Je ne peux en entendre d'avantage. Je me lève d'un bond et commence à prendre les affaires éparpiller sur la table pour les fourrer dans mon sac à la va vite. Mes mains tremblent. Puis je m'arrête soudain pour le regarder, du haut de mon désarrois. Mais pourquoi ?! T'es pas sérieux si ?! Je te jure que tu ne vas pas y aller. Non ! Son visage est impassible, il ne plaisante pas, la réalité s'écrase à ma figure comme un mur en béton. Si t'es venu pour prendre plaisir à me faire du mal une seconde fois sache que tu n'y arriveras pas. Ha bon ? Parce que ça semble très réussit pourtant. Je prend toutes mes affaires et tourne alors les talons pour m'éloigner de cette vision, de lui, de ses paroles. De tout ce qu'elles signifient et là je laisse tout glisser sur la place. Merde. Je récupère quelques feuilles à la va vite en tâtonnant le sol mais ma vision est troublée. Ce n'est pas normal qu'il arrive à me bouleverser autant au bout de temps de temps. Je ne suis pas si insensible que je ne veux bien le montrer. Il n'y avait que moi qui le savait mais à croire que je l'avais oublié pendant un temps ...

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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyVen 11 Juil - 0:01

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Silver&Luke

Ce n'est pas la crise de joie que j'espérais... Non, j'espérais pas de crise de joie c'est une sombre blague, disons que je mon but c'est juste d'éviter la crise tout cours. Comme je ne sais pas vraiment comment prendre le problème je pense que ne pas passer par 4 chemins est une bonne idée. C'est une peu comme quand il faut arracher un pansement, il faut faire ça d'un coup sec, après ça va tout de suite mieux même si sur le coup ça brûle et ça fait mal. J'ai l'impression que cette métaphore s'applique tout à fait à la situation que je suis entrain de vivre avec Silver, et j'espère que pour elle ça ne sera que ça : la douleur de ressasser le passé une dernière fois en me voyant, pour passer à quelque chose de plus joyeux, et enfin aller de l'avant. Hum... Je deviendrais presque utopiste. J'aime que les choses aillent dans le sens que je veux, et diriger de sorte à parvenir à mes fins. Depuis le décès de ma sœur j'aurais au moins appris que ce n'est pas toujours possible. Faisant partie d'une classe à qui on ne refuse jamais rien par peur, cupidité, ou stupidité ça dépend. D'ailleurs le différent avec Silver vient de là. Elle nous a menti à tous sur son rang dans la société. Je suis assez partisan du fait que quand on ne vient pas du même monde on ne peut pas se comprendre, c'est assez vérifié d'ailleurs, et je ne pense pas que ça soit un problème d'égo. Non réellement c'est un problème de centre d’intérêt, les gens qui ont de l'argent ne font pas les mêmes activités que ceux qui n'en ont pas c'est facile à réaliser. Enfin toujours est il que je ne suis pas venu jusqu'ici pour ressasser cette histoire vieille de 3 ans. On va en parler, je n'ai aucun doute là dessus, mais le plus tard sera le mieux.
« Non. »
C'est la stricte vérité, je suis bien là pour la voir. Après qu'elle me croit ou pas c'est une autre chose. Bon je peux comprendre qu'au vu de comment se sont passées les choses la dernière fois que l'on s'est vu ça puisse sembler quelque peu étrange... Mais les gens changent.

Je la regarde perdre son sang froid ne sachant pas vraiment quoi faire, même si je me fais du soucis. Je ne pensais pas que les choses se passeraient tout à fait comme ça, encore une fois, je n'aime pas quand je ne gère pas ce qu'il se passe autour de moi et je n'ai pas le moindre contrôle sur Silver -sur personne d'ailleurs à part moi.
Elle fourre toutes ses affaires très rapidement dans son sac. Je la regarde faire, mais si elle part je la suivrait.
« Berkeley est une bonne université pour le cinéma, mais je suppose que tu es au courant de ça... »
Elle ne me laisse pas finir de parler que déjà elle est debout comme une furie et elle prend la direction opposée à celle du café. Docilement je me lève bien décidé à ne pas la lâcher d'une semelle. Pour le moment je ne sais pas ce que je dois faire pour qu'elle m'écoute -m'écoute dire quoi d'ailleurs?-mais je suppose qu'à un moment elle finira par se calmer.
Elle semble énervée, paniquée, furieuse, triste, désarmée... Tout ça en même temps.
Elle me tourne le dos fait quelques pas et toutes ses affaires tombent par terre. En temps que jeune homme bien éduqué je me lance à sa suite pour l'aider à ramasser toutes les feuilles qui sont sur le point de s'envoler. Elle a l'air vraiment troublé... Très bien maintenant je m'en veux pour l'avoir mise dans cet état là... Mais il fallait bien que je me montre à un moment donné non ? Je me sens complètement inutile... Où est passé le bon temps où les femmes n'étaient que des jouets et où je ne me préoccupais pas d'avoir des sentiments pour elles... ? D'ailleurs ça sert à quoi les sentiments ? Juste à se mettre dans de beaux draps au moins problème...
« Silver... ? Ca va? »
Je fronce les sourcils, elle n'a réellement pas l'air dans son assiette. Je me relève une fois les quelques feuilles éparpillées ramassées, et lui tends ma main pour l'aider à se reveler.
« Ecoute... Je ne suis pas venu pour te torturer au contraire. Je voulais juste te voir. »
Bravo Luke, pour un futur réalisateur tu fais de très bon scénario et script ! Il faudrait peut être trouver autre chose à dire à la longue ça deviendrais presque lassant, et flippant.
Je ne sais même pas quelle expression du visage adoptée. En fait si, j'ai celle qui me va comme un gant : l'enfant sage aux allures parfaites sans la moindre éclaboussure. Rehausser d'un demi sourire que je sais par ailleurs ravageur dont j'use et j'abuse... Mais là j'ai plutôt les sourcils froncés, et je suis sans doute un peu plus sérieux et solennel que d'habitude. Cette situation m'échappe complètement,
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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyLun 14 Juil - 2:01

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Silver&Luke


Mes feuilles s'éparpillent sur le sol comme une trainée de poussière. Je ne cesse de tenter de les attraper, elles ne cessent de me glisser entre les doigts. Comme mes idées des plus confuses. Comme les évènements imprévus qui se sont déroulés devant mon regard trouble et d'habitude si intransigeant. Là il était complètement perdu, désemparé. Que sais-je encore. Rien avoir avec l'image qu'on pouvait avoir de moi aujourd'hui. L'image qu'on avait de moi avant Paris. Mais tout ce qui tourne autour de cette période me fait paraître pour quelqu'un qui ne sait pas qui elle est, qui se cherche, qui n'a jamais su poser sa personnalité. Quelqu'un de changeant et qui en devenait quelqu'un de totalement perdue en chemin. Je ne pensais plus l'être, je mettais réparée et retrouvée par la même occasion. Jusqu'à ce que je le retrouve lui. Moi, tout le monde me voyait comme une louve solitaire. Qui chassait seule et pourtant ne pouvait se passer de la compagnie des gens qu'elle aime. Des compagnons de toujours, des personnes fiables qui avaient été là depuis bien avant l'université. Parce que j'avais du mal à me faire de nouvelles connaissances. D'ailleurs, on pouvait les compter sur les doigts d'une main les personnes que j'avais laissé entrer dans ma vie une fois passé les portes de l'université. Je semblais forte, droite, du genre à suivre sa passion jusqu'au bout et à se battre corps et âme pour ses idées. Quelqu'un d'impassible face à toute tyrannie et infamie. Mais j'avais une faiblesse, les hommes. Cette faiblesse s'était développée au moment même où mon histoire s'était finit avec Luke. Je perdais mes moyens dès que l'un d'eux tentaient une approche. Pas de simples inconnus. Non. Eux je les envoyait paitre du haut des grands airs que j'avais gardé de l'époque de Paris. Je semblais complètement hagard dès qu'il s'agissait d'hommes de ma connaissance. Et certaines s'amusaient souvent de cette faiblesse qui transparaissait à travers ma carapace. Un caractère fort qui s'écroulait d'un seul coup lorsqu'un homme me montrait de l'intérêt. Même en tentant de reprendre contenance je semblais toujours un peu gauche face à leurs intentions. La faute à cet homme qui avait piétiné mon coeur et mes rêves candides. Quelqu'un se penche à mes côtés. C'est encore lui. Je soupire, de désespoir. Je sais à présent qu'il est totalement sérieux et qu'il est inscrit. Mais d'un côté l'université est assez grande pour avoir une chance de ne jamais le croiser malgré que je sentirais toujours un poids dans ma poitrine en imaginant qu'il pouvait se trouver à quelques mètres de moi. Mais le pire était de l'imaginer dans mes cours. Les mêmes que moi. Ceux pour lesquels je mettais battue en entrant à Berkeley. Parce qu'il n'y avait que très peu de place. Je mettais démarquée par mon travail exemplaire et mon acharnement à harceler le responsable de ces cours. Mais finalement mes efforts avaient payé pour qu'il m'accepte. Pour Luke ça avait été quoi ? Son pognon qui l'avait aidé à trouver une place dans ces effectifs limités ?! Comment tu veux que j'aille Luke ?! Sa main posée sur mon bras me donne l'envie de tourner de l'oeil mais je me redresse enfin. Il parle sans jamais vraiment s'expliquer. Il débine des phrases qui n'ont aucun sens et il me perd de plus en plus. Le choc laisse place à l'envie de comprendre cette attention soudaine envers ma personne. Qu'est-ce que c'est pour lui ? Un nouveau numéro ? L'envie de tourner une émission sur "j'ai retrouvé mon ex que j'ai humilié en public à un bal de fin d'étude ?". Mais tu t'attendais à quoi à la fin ?! Tu croyais vraiment que ça allait aller en te plantant devant moi comme le pire des abrutis ?! Maintenant que l'incrédulité était passé, la colère faisait place et en général elle était toujours plus violente que ce qu'exigeait la situation parce que c'était ma manière pour moi de combler l'immense crainte qu'il éveillait en moi. La peur est un poids des plus pesants alors je compense. Très bien. Maintenant tu m'as vu. T'es content ?! Je le dévisage longuement. Est-ce même suffisant ? Il m'avait vu au café. très bien. Etait-ce utile de préciser que si ça l'avait été il ne m'aurait pas suivit une fois que je serais partie en trombe sur cette place ? Si tu me disais ce que t'es vraiment venu faire ici hein ? C'est quoi ? Un gag ? Une folle idée que t'as eu toi et tes copains dégénérés ? Je ne mâche pas mes mots. Au moins une chose qui n'a jamais changé chez moi, mon honnêteté à toute épreuve et cette accent à couper au couteau, semblant bien plus prononcé maintenant que mon timbre est monté d'une octave.

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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyMar 15 Juil - 12:55

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Je ne sais pas vraiment comment gérer la situation, j'ai bien des idées, mais pour le moment rien est applicable vu la tête qu'elle fait, et comment elle me parle. Oh bien sûr je pourrais utiliser les moyens habituels, et sans doute qu'avant la fin de la journée j'aurais ce que je veux, si tant est que je sais ce que je veux réellement d'elle. D'ailleurs c'est sans doute pour ça que je ne peux pas me résigner à agir comme je l'ai toujours fait, la culpabilité sans doute. Je suis loin d'un Roméo même si tout porte à croire que j'en suis un... De toute façon avec Silver c'est trop tard pour ça, elle a déjà vu ce dont je suis capable, et je l'ai déjà blessée. Si les autres me voyaient... Ils seraient entrain de me demander ce que je fou à essayer de recoller les morceaux avec une menteuse, et une arriviste. Parce que c'est exactement ce qu'elle a fait en débarquant à Paris, se faire passer pour quelqu'un d'autre. Et en fait je ne saurais pas vraiment quoi répondre à cette question, je ne sais pas très bien ce que je fais là, j'avais envie de la voir ça c'est un fait. Mais surtout parce que je pense beaucoup à elle depuis que ma sœur est morte. Ce n'est pas comme si elles avaient été meilleures amies toutes les deux à un moment donné, bien au contraire, ma sœur avait tendance à ne plus supporter mon ancienne copine, elle me l'avait fait assez comprendre comme ça, me répétant à longueur de temps que j'avais crée un monstre de mes propres mains et ce n'est sans doute pas faux. Enfin là la jeune femme que j'ai devant moi est différente de celle de Paris, elle semble complètement perdue et ne sait pas comment agir avec moi. Au moins on est deux, même si ça me coûte de le reconnaître.
« Je sais pas... »
Être gentil, voilà un truc qui ne me sied guère, et puisque le Luke gentil n'a pas l'air de lui plaire devrais je revenir sur mes pas et oublier mes bonnes intentions ?

Elle ignore mon aide pour se relever et se redresse seule. Son visage arbore une toute autre expression, de la colère. Hum... On fait des progrès. Maintenant je retrouve plus la fille que j'ai connu à Paris.
Après ça tirade, je ne peux que plaider coupable, c'est vrai que c'était idiot de ma part de poser cette question. Je décide donc de ne rien dire, un sourire coupable sur les lèvres disant  « touché ». Je préfère ne rien dire au risque d'en prendre une sur le coin de la figure, et je n'ai pas vraiment envie que Silver soit violente avec moi. Non pas que j'ai peur d'avoir mal, mais je sais très bien que ça ne résoudrait rien du tout. C'est vrai que que j'ai moi même des tendances impulsives, mais pour le moment j'ai suffisamment de recul pour gérer sans m'énerver.
Je la laisse continuer pour le moment toujours en silence, mais en la dévisageant. Je sais que si je continue à me taire ça va mal se passer, tout comme si je continue à arborer mon parfait masque de pierre, mais peut être que c'est un mal pour un bien, de toute façon je ne suis pas capable de changer certain détails de ma personnalité, pas même pour Silver.
Alors quand elle me demande si je suis content, encore une fois je ne réponds pas, de toute façon c'est de la pure rhétorique et je sais qu'elle n'attend pas de réelle réponse. Je passe ma main dans mes cheveux -ce que je fais souvent quand je suis contrarié- et soupire.
Vient ensuite une question à laquelle je peux enfin répondre.
« Non j'ai décidé ça seul. »
Je regarde un instant le sol cherchant quoi rajouter, puis relève les yeux vers elle.
« Enfin presque. Ma sœur y a été pour beaucoup dans ma décision de te retrouver, disons que j'ai compris que j'avais mal agît, et que peut être que j'avais une chance de me rattraper, et de repartir de zéro à un nouvel endroit, avec d'autre gens, mais aussi avec toi. »
Je ne sais pas si elle sait que ma sœur est décédée, je ne pense pas qu'elle soit au courant même si on en a parlé dans la presse. Ca ne m'étonnerait pas qu'elle n'ait plus voulu savoir quoi que ce soit de moi.
J'attends qu'elle réagisse, j'ai été très sincère en disant ça, mais je ne sais pas si ça va suffire. Suffire à la convaincre et à faire passer le message. J'ai du mal à être clair dans mes intentions, parce qu'avouer qu'on a eut tord ce n'est pas facile. En plus je ne suis pas complètement convaincu d'avoir tord... Je n'aurais pas dut agir comme je l'ai fait, mais c'était motivé par un mensonge de sa création à elle.
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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyDim 20 Juil - 21:30

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Je pensais soudain à mon père, à ma soeur qui venait de revenir en Amériques et qui m'avait envoyé un message à mon arrivée en Grèce. Je pensais à tous les drames que ma famille avait connut, à tous ceux que je vivrais encore et bien sûr ceux que j'avais surmontés. Mais il y en avait un qui faisait que ma mémoire était coupée en deux morceaux distincts. Ma vie à Paris était le sujet le plus tabou de mes souvenirs. Même aujourd'hui encore, malgré des manies que je gardais de cette époque, je ne pouvais décemment pas y penser sans sentir une intense brûlure au coeur. J'en souffrais toujours autant. De ce vide, de ce manque que son absence avait provoqué dans ma vie. Heureusement qu'Isay avait été là, qu'il l'était encore aujourd'hui. Heureusement que je pouvais encore compter sur Garett comme à notre toute première rencontre et je remerciais chaque jour un peu plus le fait que, malgré nos immenses différences, Pablo me resterait fidèle sans jamais imaginer m'abandonner une seule fois derrière. Mais Luke lui, il m'avait brisé encore plus que tous auraient pu le faire parce qu'il avait été ma première véritable histoire d'amour. Et elle avait été d'autant plus importante qu'elle avait duré dans le temps. De ce fait, elle avait ravagé tout ce qui était possible de l'être en moi lorsqu'elle s'était éteinte dans un brasier des plus destructeurs. J'en avais bavé, essuyé des remarques acerbes sur mon passage. J'avais dégringolé de haut et on ne faisait que me pousser vers le bas encore et encore alors j'avais pris la fuite parce que c'était la dernière chose qu'il mettait possible de faire pour me préserver de cette humiliation publique. Mais aujourd'hui, il continuait à me rabâcher des paroles que je comprenais pas en vue de notre histoire. Comment pouvait-il s'imaginer avoir seulement le droit de venir m'approcher ? De venir me parler comme si tout allait bien, qu'il ne m'avait pas humilié au bal de promo ce soir là ? Et les autres jours encore lorsqu'il passait devant mon visage avec sa bande de lèches-botte en m'ignorant comme une parfaite inconnue ? Comme si je n'étais rien. Qu'une énergumène de plus dans son paysage terriblement emmerdant. J'avais connu cette vision du monde assez pour que je sache ce qu'il pensait au plus profond de lui-même. Mais qu'il me dise alors qu'il était là pour moi, qu'il voulait que je revienne, qu'il voulait un nouveau départ, que sais-je encore. Je n'y comprenais rien et il était hors de question que l'on continue à se parler comme si de rien n'était. J'étais en colère contre lui et la rage continuait de grandir constamment devant son regard enjôleur. La ferme, la ferme !! Que je me mis à hurler sans ne pouvoir m'arrêter, comme si j'étais devenue complètement tarée. Garder son sang-froid ? Non, ce n'était pas le but de la journée. Le soleil me tapait sur la tête et pourtant j'avais l'impression de trembler de tout mon corps mais j'avais repris contenance. Assez pour tenter de le faire taire. De l'intimer de la fermer une bonne fois pour toute car ses paroles n'avaient aucune cohérence. Oui j'avais connu sa soeur et il était vrai qu'à l'époque l'on s'était très bien entendu. Néanmoins j'avais pensé qu'elle aurait été du même avis que toute la bande à son frère et déclarer que j'avais été un nuisible depuis le début. Rien de plus rien de moins malgré sa gentillesse et son altruisme. Mais après tout, la vie m'avait montré oh combien les gens pouvaient sembler bien différents de ce qu'ils étaient réellement. Alors je ne me démonte pas face aux paroles de Luke. Pourquoi tu me dis tout ça ?! J'en ai rien à faire que ça y est, tu as eu une prise de conscience ou je ne sais quoi. Ta soeur ? Rien à faire de ce qu'elle pense ! T'as vraiment cru que parce que vous l'aviez décidé j'allais revenir et effacer tout en un claquement de doigt ? Tu te mets le doigt dans l'oeil si tu penses sincèrement que j'en ai quelque chose à foutre de ce que tu veux. Je ne me contenais plus. Cette fois-ci les mots sortaient sans aucune interruption, un peu trop rapidement à mon goût mais ils étaient pourtant d'une fluidité qui montrait parfaitement que je pensais chaque parole que je lui lançais en pleine figure. Et je n'allais pas m'arrêter là bien évidemment. Tu veux un nouveau départ ? Très bien. Mais fais le avec quelqu'un d'autre que moi. Je ne veux pas être mêlé à quoi que ce soit qui ai un rapport, même infime, avec toi et ta famille. Je hausse de nouveau un sourcil espérant qu'il saisisse mes propos clairement et finit par sembler bien plus autoritaire à présent. Je ne veux pas faire marche arrière. Chacun de mes mots je les pense comme jamais je n'ai pensé des paroles que j'aurais sortis sous la colère et la peur. Je ne réfléchis même pas à tout ce que signifie sa présence et ses actes. Je m'en fiche éperdument car il m'a fait du mal. Compris ?! Voila, peut-être que comme ça, ce sera évidemment, bien plus clair ...

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MessageSujet: Re: Do U want to kill me ? Do U want to kill me ? EmptyLun 21 Juil - 13:58

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Je me retiens de grimacer, elle n'a que des réactions violentes à mon égard je suppose que c'est normal, mais instinctivement je n'ai pas non plus envie de me laisser marcher sur les pieds sans rien dire. Je me contiens de plus en plus difficilement, parce que je sais d'avance que perdre mon sang froid à mon tour ne fera qu'empirer les choses, et imperceptiblement j'ai l'impression que c'est aussi ce qu'elle cherche à faire. Il faut aussi dire que trouver la bonne conduite à adopter n'est pas simple, je ne peux pas user de mon habituelle froideur, j'ai trop utiliser cette façon là avec Silver, je ne peux pas non plus être trop chaleureux parce qu'elle trouverait encore plus de failles dans mon jeu. S'énerver n'est pas une solution viable, et ne rien faire et ne rien dire ça ne marche pas, la preuve en image. Quoi que c'est bien elle qui me demande avec une rage palpable de la fermer non ?
Je retiens un soupir, et mes épaules s'affaisse un peu. Garde ton sang froid...

Enfin ça devient plus dur quand j'entends la façon dont elle parle de ma sœur. Une ombre passe sur mon visage, et je me renferme un peu. Ca me fait bien plus mal que d'entendre qu'elle s'en fou complètement de moi. Après tout j'avais déjà prévu ça, et ça ne m'étonne pas des masses, au contraire même c'est normal. J'ai assez cogité pour savoir que sa rancoeur est tout à fait mérité et que je n'ai rien à dire pour ma défense. Mais ressasser le passé n'est pas bien utile, parce qu'on sait tout les deux de quoi il parle, après tout nous y étions.
Je la laisse déverser son flot de haine contre moi, sans rien dire, la regardant dans les yeux. Elle en est presque essoufflée, je ne sais pas si ça lui fait du bien ou pas, mais j'ai l'impression en sois, que ça devait sortir à un moment ou à un autre. On ne peut pas avancer tant que le mal n'a pas été évacué, et vu sa réaction j'ai l'impression qu'elle a 3 ans de haine envers moi à évacuer. Encore une fois je me fais patient, et reste muet. Jusqu'à ce qu'elle me demande si j'ai compris. Oui pour avoir compris j'ai compris tout ce qu'elle m'a dit. Après tout ce n'est pas parce que je n'arrive pas à avancer deux paroles cohérentes que mon cerveau ne marche pas, c'est bien parce que je ne suis pas habitué à gérer ce côté là des relations humaines.
Cependant il y a une faille dans ce qu'elle a dit, enfin bien sûr il se trouve qu'elle ne peux pas s'en rendre compte... Elle ne sait pas que ma sœur est morte à première vue, et elle ne sait pas donc que ma famille a complètement explosée depuis. Tant mieux, je vais user de ça à mon avantage, et couper cours à cette haine subite. On ne s'en prend pas à quelqu'un qui vient de perdre sa sœur, et qui part la même occasion à dit au revoir à tout le reste sans le vouloir.
« T'inquiète pas pour ma famille, il n'y en a plus, Lexie est morte il y a 4 mois. Personne ne viendra te déranger, juste moi. »
Je n'ai pas besoin de préciser à Silver qui est Lexie, car elle a connu ma sœur. Je n'ai pas non plus besoin de préciser que ma famille pour moi c'était elle, ma mère n'ayant jamais rien compris au film de sa vie, et mon père n'étant jamais là.
Je suis assez calme, même si je sais que c'est très malhonnête de ma part d'user de ce genre d'argument pour arriver à un revirement de situation. Tant pis à la guerre comme à la guerre.
« C'est quand elle est morte que j'ai compris enfin ce qu'elle avait essayé  de me dire, alors oui je sais que tu ne reviendras pas vers moi en claquement de doigt, mais au moins je sais que je ne te laisse pas indifférente, et ça veut sûrement dire que je peux arriver à être à nouveau proche de toi. »
Debout face à elle j'aimerais adopter une attitude différente que celle que l'atmosphère ambiant m'oblige à avoir... Commencer par la prendre dans mes bras serait bien... Mais ce n'est qu'une douce rêverie.

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