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the evil's comeback

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MessageSujet: the evil's comeback the evil's comeback EmptyLun 16 Juin - 18:59


When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and bereavement, who can tolerate not knowing, not curing, not healing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares.
(c) Bloody Storm


Don't walk behind me; I may not lead. Don't walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me and be my friend . La soirée s'était hum … passée. On ne pouvait pas dire qu'elle s'était bien passée, ni qu'elle s'était mal passée. Elle s'était juste passée. Les quelques heures que je venais de passer me confirmaient une seule chose : Nathaniel est un être formidable. Où serais-je actuellement sans mes frangins ? Je n'ose même pas l'imaginer. Je serais probablement mort, pendu ou d'une balle dans la tête en guise de suicide. Bref, quelque chose de bien moins glamour que l'hôtel luxueux dans lequel je me trouvais actuellement. Peut-être étais-je en train de prendre conscience que ma vie avait encore un sens ? Que peut être un jour j'arriverais à être heureux, chose que je n'avais encore jamais expérimenté. Car mes maux ne datent pas du jour où elle s'est faite descendre. Non, c'est bien plus profond. Un manque d'amour, un manque d'attention. Tout juste un « bonjour » de mes parents le matin en me levant. Bien heureusement, nous avions pris l'habitude de nous serrer les coudes entre enfants Llewelyn-Davies. La faible différence d'âge n'avait fait que renforcer ce lien qui nous unissait. Bon, inutile de préciser que le nombre de fois où j'ai voulu décapiter l'un de mes frangins s'élèvent certainement à plusieurs milliers, mais ce n'était pas ce genre de gamineries qui pouvaient nous éloigner. Depuis que nous étions partis à l'inconnu à l'autre bout du monde, nos liens s'étaient encore renforcés. Et c'était en grande partie à cause de ces liens renforcés que j'avais accepté de venir ici, en Grèce, et que j'avais accepté de me faire surveiller h24 par mon Nathaniel de frère. Je caricature un peu, mais en gros c'était l'idée. Comme tout grand frère qui se respectait, il ne pouvait s'empêcher de mettre le nez dans mes affaires et parfois, quand je le regardais, je voyais un père et non un frère en lui. Si je devais lui reprocher une chose, ce serait ça, le fait qu'il me considère comme un adolescent en pleine révolution plutôt que comme un adulte responsable (ou presque). Alors que je commençais à peine à apprécier mon séjour (toutes proportions gardées), mon regard avait croisé celui de Cassandre ce qui m'avait immédiatement retourné. Elle, moi, cette nuit, ce tatouage. Tout était lié et je ne souhaitais pas que ce vieux souvenir fasse sa réapparition. Pas en public en tout cas. Passant la plupart de la soirée a essayé de l'éviter et a révéler à Nate toute l'histoire sur ma relation avec Scofield, c'est lessivé que je pris le chemin de ma chambre d'hôtel. Trop d'émotions pour moi ce soir. Je souhaitais à tout prix me retrouver seul, je ne voulais pas être dérangé. J'oubliais seulement un détail (important), je partageais ma chambre. Lorsque je poussais la porte de cette dernière, je priais intérieurement pour qu'Autumn ne s'y trouve, pour que je puisse vider le mini bar de ses alcools en toute intimité. Quoi ? Nathaniel venait de me priver pendant des heures de mon scotch quotidien, il fallait bien que je me rattrape, je n'allais pas finir la journée en ayant bu que des mojitos. Je poussais donc la porte et entrais à tâtons dans la chambre, des fois qu'Autumn dormirait déjà. Après un rapide coup d'oeil à travers la porte de sa chambre ouverte, j'en conclus que j'étais seul et allumais la lumière. Stop. Arrêt sur image. Je me secoue la tête, me pince discrètement le bras. Oui, il se tenait bien devant moi. Gaulthier était à 4 mètres de mois. L'une des personnes que je détestais le plus au monde se tenait devant moi. Que faire lorsqu'un tel cas se présente ? Courir chercher un flingue et l'exécuter ? L'insulter et la foutre hors de votre chambre à coup de pieds dans le derrière ? Garder sa dignité et l'accepter ? Je n'avais pas encore tranché entre toutes ces options lorsque je pris la parole. Après tout, peut être que mon ex-meilleur ami n'était que de passage et que ce troisième lit ne lui était pas adressé. « Seigneur, dites moi que je rêve. » Un haussement de sourcils avait accompagné mes paroles. Je commençais à peine à comprendre l'utilité de ce voyage. Peut être que ce dernier allait m'aider à oublier ce que je gardais enfoui au fond de moi depuis tant de mois, depuis tant d'années. Je commençais à prendre se voyage pour une thérapie, pour un nouveau départ. Il marquerait la transition entre une vie malheureuse et une vie, peut être, plus gaie. Cependant mes projets semblaient compromis. Gaulthier venait de réapparaître dans ma vie à ma grande surprise. Lorsque je vis la valise qui trônait non loin de lui, je fus une deuxième fois pris de panique. Il n'était pas là pour la décoration de la chambre, évidemment, mais j'avais fortement espéré le contraire. « Par pitié dis moi que c'est la valise d'Autumn. » Si tu t'attendais à un 'bonjour' ou à ce que je te propose un petit verre, tu dois être déçu mon cher Gaulthier but i don't care, tu te casses ou je t'étripe sur le champ. Marre de garder sentiments et émotions en moi. Je fais cela depuis bien trop longtemps. Cela fait tant d'années que je ne m'autorise rien, tant d'années que je me prive de tout. Les colères en font parti. Rare sont les personnes ayant assisté à l'une d'entre elles. Mais tout cela allait changer, j'étais décidé. Il me scrutait. J'avais bien entendu vent du fait que nous allions étudier dans la même université. Mais au beau milieu de milliers d'étudiants, je n'avais pas paniqué. Il était improbable que je rencontre Gaulthier. Et bien c'était raté : il était bel et bien dans ma chambre d'hôtel en ce moment même. Pour digérer tout cela je pris la direction du mini bar et me servait enfin ce scotch. Double scotch même. Triple … on verra plus tard. « Tu arrives dans ma vie, tu en repars, puis tu reviens … pour repartir très vite n'est-ce pas ? » Ce n'était pas une question, c'était un ordre. Je ne voulais pas de lui ici. Je voulais reprendre ma vie de zéro et il me rappelait de trop mauvais souvenirs. Il était l'archétype de ce que je ne voulais plus dans ma vie. Aller par pitié Engelmann, tire toi d'ici avant que je ne t'assassine. Cassandre, Gaulthier, c'était la soirée des surprises non ? Des mauvaises surprises, of course.

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MessageSujet: Re: the evil's comeback the evil's comeback EmptyMer 9 Juil - 21:03

the evil's comeback Tumblr_mtyaafAJFX1r2b2rao4_250L’été était arrivé à grand pas et j’espérais secrètement que tous mes problèmes s’envoleraient lorsque je pris cet avion pour la Grèce. Malheureusement je savais pertinemment qu’Autumn avait choisi cette option également et que j’allais forcément la croiser quelque part dans l’hôtel où nous résidions. J’étais loin de me douter que nous devrions partager la même chambre, ce qui était signe de cauchemar pour moi. Je l’imaginais déjà dans une tenue des plus affriolantes à me narguer, à me rappeler que j’avais le droit de la regarder ou de la toucher uniquement parce qu’elle l’avait décidé et non parce qu’elle ressentait la moindre chose pour moi. L’important pour elle était de garder le pouvoir, elle ne pouvait simplement pas accepter que j’avais la quelconque emprise sur elle ou sur sa vie. Pourtant ce soir-là sur le toit, lorsque nous avions parlé à cœur ouvert, qu’elle m’avait sauté au cou pour m’embrasser, j’avais bien senti que je ne lui étais pas indifférent, et ce sentiment m’habitait toujours dans le fond. La seule peur réelle qui subsistait était celle d’être comparé à mon très cher cousin qui nous avait quitté il y a peut-être un an. Un mec des plus abjects mais en même temps, qui se ressemble s’assemble comme on dit. Dans l’avion j’étais resté tranquillement à ma place, sirotant un cocktail, lisant le journal, écoutant ma musique, dans l’espoir de ne parler à personne d’autre que la charmante hôtesse qui s’affairait de siège en siège pour s’enquérir de la moindre petite demande des gosses de riches qui réclamaient champagne et caviar. Une fois arrivé sur place, mes lunettes de soleil vinrent se placer naturellement sur le haut de mon nez aquilin. Un brin de soleil venait illuminer la partie droite de visage me laissant imaginer les bons moments que je pourrais passer à dévorer un livre allongé sur un transat près de la piscine. Un serveur serait sans doute là pour m’amener des boissons lorsque j’en sentirais le besoin, tant de luxe et de privilèges auxquels je n’étais pas habitué. Enfin, j’avais commencé à y goûter lorsque je vivais chez mes grands-parents qui avaient femmes de ménage et cuisiniers à disposition à toute heure du jour ou de la nuit. Dépense que je trouvais inutile et aberrante au possible, mais lorsqu’on a grandi de cette façon, il est presque impossible d’imaginer faire le sale boulot soi-même. Avec ce petit boulot de détective que j’arrivais à garder en plus de mes cours, j’avais réussi à économiser assez d’argent pour me payer ces vacances. L’Europe me manquait énormément et la Grèce était un pays qui regorgeait d’histoire et de trésors que j’avais toujours eu envie de découvrir. Evidemment à l’époque où je rêvais de ce pays, une histoire d’amour impossible après une nuit de sexe complètement effacée de ma mémoire n’entrait pas en ligne de compte.

Entrant dans ma chambre d’hôtel, je fus surpris de voir que je devais la partager, je n’avais sans doute pas bien lu ce papier qu’on nous avait donné dans l’avion rapidement peu avant l’atterrissage. Je soupirais tout en posant ma valise sur le tapis qui recouvrait le sol. Je me dirigeais immédiatement vers la salle de bain pour me passer un peu d’eau sur le visage, j’avais grand besoin de me rafraîchir et surtout de dormir. Les cernes qui ornaient désormais le dessous de mes yeux auraient pu faire peur à n’importe quel autochtone du coin. Entendant la porte s’ouvrir, je me décidais enfin à sortir, tout en essuyant mes mains à l’aide d’une des serviettes floquées aux couleurs et nom de l’hôtel. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le visage d’un fantôme de mon passé, Adrian. Il n’avait absolument pas changé, il était toujours le même et me regardait comme si c’était la première fois qu’il me voyait, avec une froideur dans les yeux que je ne lui connaissais pas. J’avais presque oublié que nous nous étions quittés en si mauvais terme à l’époque où nous étions en Angleterre tous les deux. Ah tiens, moi qui pensais que tu me faisais encore la gueule, je vois que j’ai le droit à un accueil des plus chaleureux. Je lui fis un sourire pincé avant de poser la serviette qui se trouvait dans ma main, je le regardais se ruer sur le minibar en riant intérieurement. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il ne m’adressait plus la parole, nous étions amis auparavant jusqu’à ce que je le dénonce pour avoir ramené de l’alcool au pensionnat, ce qui avait donné lieu à son exclusion immédiate, il faut dire que les anglais ne rigolent pas là-dessus. Je vois que tu n’as pas appris ta leçon, je pensais qu’après avoir pris un savon par tes parents tu serais vacciné côté alcool. En même temps je ne peux pas dire que je sois vraiment étonné, tu n’as jamais vraiment pensé avec ton cerveau. Il me provoquait comme si il voulait absolument que je m’énerve, pourtant ma voix restait étrangement calme, je n’étais pas le genre de mec qui cherchait le conflit et encore moins la bagarre, je savais qu’il pourrait sans doute me mettre KO bien vite, j’étais un mec pacifique la plupart du temps, à part lorsque j’avais bu mais ça c’était une autre histoire bien sûr. Ecoute mec, on va devoir partager cette chambre pendant une bonne partie des vacances alors autant mettre les choses à plat directement. Je suis désolé de t’avoir dénoncé à l’époque, j’étais jeune, et surtout je n’appartenais pas à ce monde, il m’a fallu du temps avant de comprendre les rouages d’une école de privilégiés. Si ça peut te soulager, je m’excuse voila. Je lui tendis la main comme pour faire la paix. Je doutais qu’il allait vouloir même m’écouter mais bon j’avais fait ma part du contrat maintenant c’était à lui de voir s’il voulait rester un petit con rancunier, ou s’il avait enfin mûri suffisamment pour me pardonner et aller de l’avant.
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MessageSujet: Re: the evil's comeback the evil's comeback EmptyDim 31 Aoû - 13:09

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