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LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin.

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Keith O. Phillips
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptyJeu 24 Avr - 17:23


Je ne savais pas trop quoi dire.


Les gens sont écrasés les uns contre les autres et pourtant si seuls. ⊹ Quelle idée il avait eu ce Rayan. Une drôle d’idée, mais je l’avais suivi. Je l’avais suivi car je lui faisais confiance. Je sais qu’avec lui rien de bien grave ne peut m’arriver. Juste me retrouver enfermer dans la piscine universitaire pour la nuit. Il avait voulu me sortir un peu. En ayant surement marre de me voir vivre cloitrée chez moi. C’est vrai que je n’étais pas sortie à l’extérieur depuis une bonne semaine, et ça commençait à puer le renfermé dans mon beau chez-moi. Mais au moins ça m’avait permis de retrouver ma belle silhouette. La silhouette de femme que j’avais avant de tomber enceinte. Je m’étais achetée un vélo de maison, et voilà ce que j’avais fais durant tout ce temps à rester chez moi, seule. Ça m’avait permis de me retrouver telle que je m’aimais, mais aussi de ne pas penser à tout ce qui m’était arrivé dernièrement. Rayan en avait eu marre, et m’avait convaincu de le retrouver à la piscine. A une seule condition que je lui avais dit : qu’il n’y ait personne d’autres. Je ne voulais voir personne. Mais encore moins que les autres me voient. Je devais avoir une tête atroce, et je n’étais pas encore totalement prête à me retrouver en maillot de bain devant d’autres personnes. Et pour suivre ma condition, le jeune homme nous avait fait rentrer avant que la piscine se ferme, pour nous cacher et attendre que tout le monde sorte, ainsi qu’après la ronde du gardien. Le gardien qui se préoccupait aussi de la fermeture de l’endroit. Mais comment pouvions-nous ne pas y avoir pensé. Après quelques minutes que le gardien soit passé, je courais vers la porte pour tenter de l’ouvrir. Mais en vain. Je me retournais vers Rayan, qui m’avait suivie dans ma course « Et t’y a pas pensé à ça ? Qu’on serait enfermé ici pour toute la nuit ? » Désespérée, je mis mes deux mains sur ma tête. Bon sang. Ça aurait pu m’arriver avant, mais bien avant. Je ne me sentais plus capable de faire une telle chose : rester toute une nuit dans la piscine universitaire. C’était fait. En regardant mon ami, je lui fis signe d’aller nous changer. On était venu ici pour se baigner non ? Et pour le coup on sera vraiment tout seul. Au moins je sais que je peux sur lui lorsque je veux quelque chose. Une fois dans les vestiaires avec Rayan, j’enlevais ma petite robe, pour me retrouver directement en maillot de bain, et mettre ma serviette autour de mon corps. Je ne me sentais pas totalement à l’aise, même avec seulement le Delta face à moi. Lui, il avait un beau corps. Un Delta pur et dur. Si on oublie le fait qu’il soit bisexuel. Les gens ne le verraient surement plus de la même façon. Mais moi je m’en contrefiche. Il reste le même à mes yeux. Il est tout simplement pas compliqué côté sexe. C’est ce que j’aime me dire à propos des bisexuels : qu’ils sont des gens pas difficiles. Capables d’aimer n’importe qui, quelque ce soit le sexe. « Prêt à te baigner ? » Nous nous dirigions vers la piscine. « Bon, on à que ça à faire ici de toute façon. Toute la nuit. Merci Rayan. » Oh non je n’allais pas l’oublier ce petit détail. J’allais l’embêter avec ça jusqu’à la fin de sa vie. Mais uniquement dans le but de le taquiner, et non lui jeter la pierre. Car tout cela venait d’une bonne intention. Il avait essayé de me faire plaisir. Et enfin, je l’avais suivie aveuglément. J’aurais pu refuser, mais non. Je m’étais prêtée au jeu. Je m’étais cachée avec lui. La faute n’était pas que sur lui.


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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptyLun 5 Mai - 16:56

LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_ml09bfpFNm1qbahz2o8_250 LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_mtx8llBslZ1qbmp7lo1_250
Difficile d'ignorer le fait que la présence de Lubja au sein de la confrérie me manquait terriblement. Si au début, nous n'avions pas été les meilleurs amis au monde, la donne avait bien rapidement changé et aujourd'hui, pas un jour ne passait sans que je ne prenne ne serrait-ce que des nouvelles de la jeune femme. Nombreuses étaient à présent les rumeurs qui circulaient sur notre compte, mais peu importait, il s'agissait là d'un bon point pour mon image suite aux dernières histoires qui ont pu courir et je ne me lasserai jamais de la compagnie de la demoiselle. Que les langues de vipère parlent, pour ce coup, elles ne m'atteindront pas. Pour ce soir, j'ai décidé de me changer les idées, de lui changer les idées. Entre les cours, mon boulot en tant qu'assistant pour celui qui me semble être le plus grand éditeur de tous les temps et les histoires de famille ô combien compliqués, je suis à deux doigts de péter les plombs et j'ai besoin d'un bon remontant. Je sais que je le trouverais en la compagnie de Lubja, qui elle aussi, je le sais, à grand besoin de sortir de ce que j'appelle son trou à rat. Alors j'avais longuement insisté pour que l'on se rende ensemble à la piscine universitaire, histoire de passer un peu de bon temps, sauf que mademoiselle est compliquée, elle voulait que personne ne la voit. Alors quelle autre idée avais-je eu de l'inviter une fois que la nuit serait tombée et que l'extinction des feux aurait sonné. Alors nous nous sommes rendus à la piscine et avions attendu que tout le monde, y compris le gardien soit parti. C'est alors que je pris conscience du tout petit, ridicule, minuscule petit problème que nous aurions pour sortir d'ici. Pas de quoi en faire tout un fromage, si ? Apparemment, si. Lubja est déjà en train de s'acharner avec la porte, dans l'espoir que cette dernière ne vienne à s'ouvrir. Perdu, chérie, nous voilà enfermés pour la nuit. « Bah... non. J'peux pas penser à tout non plus ! », dixit le crack en littérature qui frôle les résultats les plus parfaits et qui a, il semblerait, hérité de tous les neurones dont son frère jumeau est actuellement amputé. « Mais avoue que t'aurais pas pu rêver meilleure soirée. Enfermée avec le beau gosse du campus. Il y en a qui tuerait pour ça. » J'adresse un clin d'œil à Lubja ainsi qu'un sourire de coq vaillamment fier de se mettre en avant. Finalement, je suis la jeune femme jusqu'aux vestiaires où, sans me gêner, je prends mon temps pour admirer sa galbe de rêve. Jusqu'à ce que bien évidemment, elle ne vienne à passer sa serviette autour d'elle. Je garde un grognement pour moi-même avant de retirer mes propres vêtements pour finir dans un maillot... orange avec pleins de palmiers. Bah quoi ? Il est beau mon maillot, on rigole pas ! Cadeau de ma mère adoptive avant mon départ pour San Francisco, histoire que je me fonde dans le décor, ou quelque chose dans le genre. « Mais de rien ! C'est toujours un plaisir de passer d'agréables moments en ta compagnie. » Puis n'oublions pas que le principe d'aller à la piscine, c'est de se baigner, je n'étais pas venu ici pour faire une démonstration de mon jeu au basket à la demoiselle. D'un geste de tête, je l'invite à me suivre jusqu'au bassin, plissant les yeux en direction de l'eau dés lors que nous nous trouvions enfin au bord. « En fait, j'crois qu'il y a un truc dans l'eau, juste là-bas, regarde. » Mon index se tend vers un point quelconque au milieu du bassin. « Tu vois ? Qu'est-c'que c'est ? Oh, on dirait une ancienne Bêta ! » Et sans crier garde, je pousse la demoiselle dans l'eau à l'aide de mes deux bras. La serviette vole avec au passage, mais peu importe, le gamin de quatre ans d'âge mental est de retour. Si d'ordinaire, je peux me montrer froid et peu abordable, il n'en est rien dés lors que je me trouve en la compagnie de personnes que j'apprécie vraiment. J'attends que Lubja sorte la tête de l'eau avant de me jeter à mon tour dans le grand bain, en tentant une pirouette tout à fait... étrange. Allez savoir ce que je comptais faire, moi-même, je ne savais pas dés lors que mes pieds ont quitté le sol et me voilà en train de faire un énorme plat dans la piscine. « On va faire comme s'il ne s'était rien passé. J'ai sauté comme un champion olympique. Et comme un Dieu aussi, mais ça, c'est habituel, même quand j'me ramasse comme une merde. », lâchais-je une fois que j'eus recraché la gorgée d'eau qui s'était malencontreusement infiltrée entre mes lèvres lors de mon saut plus que misérable. « Puisque nous sommes seuls, on pourra en profiter pour se faire un petit bain de minuit quand l'heure viendra, non ? » Taquineur jusqu'au bout, même après une gamelle des plus mémorables. Si déjà, nous sommes seuls, autant en profiter, pas vrai ?
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptySam 24 Mai - 2:33


Je ne savais pas trop quoi dire.


Les gens sont écrasés les uns contre les autres et pourtant si seuls. ⊹ En premier lieu j’avais apprécié l’attention de Rayan, de me faire venir ici après que tout le monde soit partie. Mais c’était sans penser qu’on y serait coincé toute une nuit. J’avais d’autres choses à faire. Enfin non. Mais je n’avais pas forcément l’envie de rester dans une piscine toute la nuit. Et même si j’aimais beaucoup mon Rayan, je ne voulais pas non plus passer tout ce temps avec lui. J’aime me retrouver dans mon lit, seule. Sans avoir à penser à quiconque d’autre. Ne penser qu’à sa propre petite personne. Ce petit moment de solitude que je peux avoir toutes les nuits, je l’aime, et pour rien au monde j’y manquerais. Mais maintenant à cause de Rayan, je ne pourrais pas avoir de moment en solitaire. A moins que je n’aille m’enfermer dans des vestiaires à un quelconque moment. Ça peut être une idée. Etre enfermée quelque part où je suis déjà enfermée. Trop d’enfermement ici. Comme si la prison ne m’avait pas suffi. Je me retrouvais de nouveau enfermée quelque part, contre mon gré. « C’est vrai excuse-moi, tu n’es pas un Alpha mais un Delta. Tu ne penses pas avec ta tête, mais avec ta queue. » Je m’étais un peu emportée là, non ? Mais l’idée d’être enfermée ne me plaisait pas du tout. Et encore moins ce que me dit mon ami. Toutes les paroles qu’il dit me firent me sentir très mal. Enfermée. Tuer. Mais arrêeeetes Rayan. Arrête Rayan. « Non tu veux savoir quoi ? Je préfèrerais être chez moi, dans mon lit, toute seule ! T’as tout faux là ! Je suis pas du tout contente. » Et c’est avec une humeur en feu que je me dirigeais vers les vestiaires, et sur ce petit chemin je me rendis compte que Rayan n’y était pour rien. Il n’avait que fait obéir à mes conditions. Etre seule avec lui. Il n’avait pas fait exprès d’utiliser tous ces mots. D’ailleurs il n’en savait rien de ce qui m’était arrivé durant l’été dernier. « Désolée pour tout à l’heure. Je me suis emportée. Les émotions. » Dans ma serviette, je m’avançais vers lui pour lui déposer un baiser sur sa joue. Il était bien le seul homme avec qui je m’autorisais de tel contact. Le seul en qui j’avais confiance maintenant. J’ai beau tenté de me rapprocher de certains, je n’y arrive pas. Je m’éloigne toujours avec le temps. La confiance n’est pas du tout là. J’ai peur d’eux. De moi. Et enfin de compte je ne sais pas si je n’ai pas confiance en eux, ou en moi. Mais je sais que j’ai confiance en Rayan, et qu’il a confiance en moi. Bien que cela soit vite dit. Non, je n’ai plus confiance en lui. Il ose me montrer je ne sais quoi, juste pour me jeter dans la piscine. Aaaarf, je le déteste celui-là. Mais il faut croire que la vie l’avait puni pour moi, vu le plat qu’il venait de se prendre en voulant me rejoindre dans l’eau. J’explosais de rire. Je ne me gênais pas du tout pour cela. Malheureusement je ne pourrais le dire à personne étant donné que nous ne sommes pas autorisés à être ici. Trop dommage. « T’es vraiment trop nul. Moi-même, en ayant été surprise par toi, j’ai mieux plongé. LA HOOONTE LA HONTE LA HONTE. » Et voilà que je jouais à la petite fille en chantonnant cela « la honte » tout en l’éclaboussant de l’eau de la piscine. Mais je m’arrêtais d’un coup lorsqu’il me proposa un bain de minuit. Non. Jamais. De. La. Vie. « Dans tes rêves Rayan. Si tu veux voir mon corps, t’as qu’à télécharger un film sur le net. » Il savait que je n’étais pas prête. Je l’aurais fait avant. Sans même attendre minuit. Mais c’était avant. D’ailleurs je posais mes deux bras autour de mon corps. Un corps parfait, que j’avais vite retrouvé. Et pourtant, j’avais l’impression d’être encore grosse. « Mais toi tu peux toouuuut enlever. » Je me mis à nager vers lui, pour enfin descendre sous l’eau, et tenter de lui enlever son maillot de bain.


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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptyDim 8 Juin - 17:00

LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_ml09bfpFNm1qbahz2o8_250 LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_mtx8llBslZ1qbmp7lo1_250
Rares étaient les personnes avec qui je tenais à passer un peu de temps en tête, hormis mon frère jumeau, la liste se résumait à Aengus et Arielle, la première étant mon amie d'enfance que je venais de retrouver - voilà la version officielle que j'avais décidé d'instaurer dans son esprit, alors qu'il n'en était rien - et la seconde n'était nul autre que celle avec qui j'avais fait les quatre cent coups chez les lambda et qui se trouvait être ma colocataire à mi-temps à ce jour. Je n'étais nul autre qu'un personnage solitaire, mais également froid dont il était presque impossible de faire fondre les calottes glacières qui emprisonnaient mon cœur et mon âme tout entière. Lubja, depuis quelque temps, s'était ajoutée à cette liste qui se dénombrait sur les doigts d'une seule et unique main. Je l'observais en train de débiter des paroles sans queue ni tête, un souffle serré se coinçant dans ma gorge et mes dents grinçant légèrement dans le but de sonner un avertissement à l'encontre de la brunette. Si Delta, je n'avais pas été, j'aurais très bien pu me retrouver parmi les Alpha, mais mon frère faisant partie de la première confrérie, impossible de ne pas le rejoindre parmi les narcissiques de la confrérie. Si j'aimais me pavaner et jouer avec les femmes, je n'en restais pas moins un être instruit malgré près de vingt-deux années passées en Israël. Étudier avec toujours été une priorité à mes yeux et cela le restait depuis que j'étais arrivé à Berkeley, preuve en était de mes résultats plus que satisfaisant malgré le manque de culture et quelques problèmes linguistiques. « Et Dieu créa la femme afin d'emmerder l'homme. Pitié, qu'on ne leur confie jamais la Terre. », soufflais-je pour moi-même alors qu'elle venait tout juste de râler avant de se rendre au vestiaire. Essayer de faire plaisir aux femmes et elles vous le rendront bien, c'est ça, oui. Je n'ai pas ajouté un mot de plus, de peur d'éveiller ma mauvaise humeur et de transformer cette soirée en film d'horreur. Je n'étais pas réputé pour mon calme irréprochable, véritable boule d'énergie, un rien pouvait me faire sortir de mes gongs. Mieux valait que la bête sauvage reste, profondément, endormie, l'université n'avait guère besoin d'un nouveau drame. J'acceptais cependant ses excuses d'un simple hochement de tête, l'autorisant même à laisser coller ses lèvres sur ma joue, un geste qui était interdit lorsque je me trouvais en public. Pas de câlins, pas de baisers attendrissants ou autre preuve d'affection, hormis en privé, et cela se voyait également être autorisé à certaines personnes. Pour tout dire, même Kenzo n'avait pas vraiment le droit de me faire de câlins, sauf dans des situations vraiment extrêmes. Et encore fallait-il que je sois dans un bon jour. « J'espère que ce n'est pas les hormones qui te travaillent à nouveau et que tu ne caches pas un nouveau peli... polili... bref, un machin-là dans le tiroir. » Un polichinelle, Rayan, mais tout va bien, tu t'en sors pas trop mal dans ce nouveau pays. Évidemment, que j'allais passer l'éponge sur ce qui s'était passé, mais mieux valait ne pas réitérer cet épisode, au quel cas, je risquais de perdre mon sang-froid une bonne fois pour toute. Enfin, il avait suffi de quelques minutes de plus pour que nous nous trouvions à l'eau et me voilà déjà sujet des moqueries de la brunette. Comme si j'en avais besoin, quelle idée d'avoir tenté d'impressionner Lubja, avec elle, tout finissait par se retourner contre moi. « Vas-y, mais rigole pas, j'ai glissé ! », maugréai-je alors qu'elle m'asperger déjà d'eau. Doux grognement d'un loup prêt à attaquer qui se glissa hors de ma bouche. Non, je n'étais pas le genre d'homme pervers qui se devait d'allumer son écran d'ordinateur pour regarder des films pornographiques, à la limite, c'est moi qui les tourne. « Ah non, si t'enlèves rien, je n'enlève rien non plus ! » Trop tard, la demoiselle venait de plonger sous l'eau avec un seul et unique but en tête. J'agrippais le haut de mon maillot de bain, tentant de le maintenir à la place où il se trouvait, mais ce dernier menaçait dangereusement de craquer au vu des attaques incessantes de Lubja. Me voilà donc dans le besoin de lâcher ce bout de tissu et de le voir, impuissant, quitter mon corps. Me mettre à nu n'avait jamais été un problème, expérience de strip-teaseur à la clé, et le terme pudique était également banni de mon vocabulaire depuis bien des années maintenant. « Au pire, quand on a le plus beau corps de toute l'université, on n'a pas grand-chose à cacher. T'évites d'abimer mon short, j'y tiens, il est trop beau... » Pour plus de sécurité, je venais à m'emparer de mon bien et à le jeter au bord de la piscine, me rapprochant finalement de Lubja afin de réduire notre proximité au stade néant. « Alors, mademoiselle s'est décidée à jouer également le jeu ? » Non, je n'allais pas lui retirer son propre maillot de bain comme elle venait de le faire avec le mien, gentleman avant tout dans l'âme.
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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptySam 21 Juin - 15:52


Je ne savais pas trop quoi dire.


Les gens sont écrasés les uns contre les autres et pourtant si seuls. ⊹ Malgré le fait qu’on s’apprécie énormément tous les deux, il n’arrive pas une journée où on ne s’embrouille pas, ou du moins indirectement. C’était comme si on était obligé de se dire des choses, à l’autre, qui blesse. Sans forcément même le savoir. Ou alors il s’agit là tout simplement de nos caractères. A toujours dire ce que l’on pense, sans aucune censure. Oui, je n’avais pas hésité une seule seconde à lui faire part de mes pensées à son sujet. Pour moi il n’était autre qu’un Beta, sans cervelle, comme tous les autres. Un Homme à femme quoi. Je ne creusais pas plus. Et puis à quoi bon ? Etant donné que je l’aime comme il est. Avec ses défauts. De toute façon, lorsqu’on apprécie une personne, on le prend avec ses défauts. On ne l’entre pas dans notre cercle d’amis, en but de lui changer sa personnalité. Mais à croire qu’on se ressemble vraiment bien plus qu’on peut le penser. J’ai été une Espilon, pour enfin venir chez les Betas. On pourrait alors penser que les Etudes, je m’en fous pas mal. Après tout, j’ai l’argent dont j’ai besoin : pas besoin de diplôme pour travailler. Je me marierais à un homme encore plus riche, tout en le trompant. Beaucoup peuvent penser cela, et pourtant c’est très loin de ma personnalité. J’aime mes études. Je les aime tellement, que je vais en devenir professeur. Sympathique la professeure que je vais faire, avec mon passé d’étudiante. L’université ne devrait même pas me prendre. Oui, mais voilà : j’ai un excellent dossier. J’ai toujours été la première de ma classe. J’aurais très bien pu allez chez les Alphas aussi. Mais non. Ils ne m’ont jamais attiré. Trop coincé. Trop de préjugés coincés sur eux. Je ne voulais pas de ça pour mon image. Bien qu’après tout, c’est toujours mieux qu’être : l’ancienne strip-teaseuse et actrice X qui a tué son copain, et qui a accouché d’un enfant mort. Heureusement, tout cet intitulé ne se savait pas de tout le monde. Ouf, je suis sauvé. Il n’y a que moi qui sais tout cela, et c’est déjà bien trop. « Comme si les Hommes ne nous emmerdait pas… » Espèce de macho va ! Je suis devenue ce que je suis à cause des Hommes, et ce sont bien eux qui m’ont cherché les merdes. Pas le contraire. Et au vue de ce que devient le Monde, avec que des Hommes au pouvoir (ou presque), je serais pour le Girls Power. Ca y est, Rayan venait de sortir en moi tout mon féminisme. Il n’allait pas être dans la merde avec moi, durant toute cette soirée. « J’en ai toujours des hormones mon cher Rayan. » Ou c’est tout simplement l’excuse que je recherche pour mon mauvais caractère de tous les jours. On fait du mieux que l’on peut. Enfin, Rayan me fit perdre cette mauvaise humeur en se cassant la gueule dans son plongeon. Bien sûr que oui que ça me faisait rire. Et voilà, je n’ai jamais mon téléphone sur moi aux bons moments. J’aurais dû prendre ce moment en vidéo. Ça aurait fait le buzz ! Et heureusement pour lui, ça allait rester qu’entre nous. Et mince alors. Je voulais l’emmerder avec cette gamelle de l’année. Je l’écoutais essayer de se trouver des excuses, de telle sorte que j’arrête de rire. Mais ça ne marchait pas. Au contraire, ça me faisait encore plus rire. Et je le lui montrais très bien, en le charriant de plus belle. « La hooonte, tu ne sais même pas marché ! T’as glissé ! T’es un groooooos nuuuuul Raaaayaanouuuu ! » Il allait en avoir marre de moi. Je le voyais très bien monter sur le toit de la piscine pour crier à l’aide, pour qu’on nous fasse sortir de la piscine, tellement je le chambre. Bien évidemment, il monterait sur le toit, tout nu. Et là, tout le monde le prendrait en vidéo. Ah, le rêve ! Et ça ne restera qu’un rêve, car apparemment ce n’est pas du tout comme ça que la soirée se va terminer. J’en ai bien peur. J’ai même peur de la tournure de cette soirée. J’en ai peur, et pourtant c’est tout de même moi qui venait d’obliger Mr Clives-Harabo à retirer le seul tissu qui lui restait sur la peau. J’aurais dû éviter. Pourquoi ? Parce que ça allait faire un an que je n’avais pas couché avec un homme, et comme dit plus tôt : j’ai toujours des hormones en moi. Autant le dire clairement : je peux vite fait me retrouver totalement en manque face à Rayan. Bien que ça ne lui déplairait pas, à tous les coups. Je me retrouvais à me mordre les lèvres lorsqu’il se retrouva aussi proche de moi, totalement nu. Non, mais dégage. Je suis presque en train de sentir ton bijou de famille sur moi. Dégoutant. « Ok, d’accord, mais retourne toi avant ! » Je le poussais en même temps, tout en attendant qu’il se retourne. Et enfin lorsque ce fut le cas, je retirais tout mon maillot de bain. Pour enfin, courir dans l’eau, et lui monter sur le dos. Au moins comme ça, je suis certaine qu’il ne me verra pas totalement nue. Ce que je suis intelligente ! « C’est bon maintenant tu m’obéis petit Poney ! » Je le cherchais, encore et toujours. D’ailleurs je rapprochais ma bouche de son oreille, pour lui rajouter « Je t’aurais bien appelé mon beau Étalon, mais ça ne va pas trop avec ce que j’ai vu lorsque t’as retiré ton maillot ! C’est tout petit. Même un Poney, un bébé Poney ça en a un plus grooos. » Bon ok, je mentais un peu. Il était bien fait le Rayan. Il l’avait dit lui-même : il a le plus beau corps de l’université. Et je n’allais pas nier ça.


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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptyMar 1 Juil - 19:30

LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_ml09bfpFNm1qbahz2o8_250 LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_mtx8llBslZ1qbmp7lo1_250
Contrairement aux apparences, je n'avais pas toujours eu ce comportement de macho que tout le monde me connaissait et je n'avais pas toujours eu l'étiquette de l'homme à femmes collé sur le front. Tout c'était déroulé du jour au lendemain. Les filles ne m'avaient jamais grandement intéressé, les hommes non plus, je n'avais été qu'un enfant qui désirait s'amuser et profiter de ce que la vie pouvait lui offrir de bien. Quoi qu'un enfant restait un bien grand terme. Un adolescent, certes, mais déjà un adulte depuis trop d'années. Un père parti bien trop tôt de la maison, seule une mère pour m'élever, autant dire qu'il a fallu rapidement jouer le rôle de l'homme de la famille. Ainsi donc, pas le temps pour les filles, l'amour ou encore le sexe, jusqu'à cette fameuse soirée qui a fait de moi l'être imbuvable qui aimait tant se pavaner tel un Dieu dans les couloirs de Berkeley, et dans chaque recoin de San Francisco en pensant qu'il était le maitre du monde. Cette fille qui avait su me berner en passant plusieurs semaines à me tourner autour et à me faire croire au grand amour et qui au final, nous avait en parti filmé en plein ébat dans le but de prouver à toutes ses petites copines qu'elle avait réussi le pari qu'elles avaient lancé : celui de coucher avec le fils à maman que j'étais. Depuis ce jour, je méprisais les femmes, là était la raison de mon comportement condescendant avec ces dernières. Pas de place pour les sentiments, pas plus pour l'attachement. Elles étaient tour à tour mon nouveau jouet, un plaisir sans fin que de les traiter à l'égal des reines pour mieux les anéantir. Tout ça pour dire que les femmes savaient tout autant emmerder les hommes que l'inverse. Et dis plutôt que t'as tes règles, chérie, ça expliquerait très bien ton humeur de chien. Un nouveau grognement se glisse d'entre mes lèvres. Dernier avertissement, Malhoa de Lima, au prochain coup, je te noie dans la piscine sans le moindre scrupule, et à l'avenir, tu éviteras de piquer au vif l'égo d'un homme. Quoi que la prochaine fois... il n'y en aura pas. Quelle logique. Une fois de plus, je me mets à grogner lorsqu'elle me contraint à me tourner. Cependant, je m'exécute. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour dévêtir une femme, même sans la toucher ? Allez savoir. Je patiente silencieusement, non sans une pointe d'impatience venant à monter en moi tandis que mes mains font quelques cercles dans l'eau, j'observe d'ailleurs ces dernières avec fascination. Oui, on s'occupe comme l'on peut en attendant que madame se décide à ôter les quelques morceaux de tissu recouvrant sa peau. Et soudain, je sens et entends du mouvement dans mon dos, mais il est déjà trop tard pour me retourner, la demoiselle est déjà arrivée à destination. Comme si j'étais un portemanteau pour femme. Attention chérie avec tes ongles, n'abîme pas la peau parfaite de Rayan Clives-Harabo. « Petit Poney ? Et puis, tu t'es pas vue, toi, avec ta crinière de mulet. En plus, t'en as aussi le caractère, c'est parfait ! » C'est quoi ce surnom à la con ? Et d'abord, personne ne me donne de surnoms, que les choses soient claires. Enfin si, je laisse ça au loisir d'une ou deux personnes triées sur le volé, pour le reste, ils ne méritent rien de plus que mon poing entre les deux yeux et un aller simple pour l'hôpital le plus proche au service des soins intensifs. Je fronce sévèrement les sourcils suite à sa réplique. Non, mais je rêve, elle ose parler de mon entre-jambe de la sorte ? Alors là, ça va chier, sachant que je suis loin d'avoir un quelconque problème de ce côté-ci. « Pardon ? T'es sérieuse là ? Tu l'as même pas vu correctement, elle ne tiendrait même pas dans ta bouche. » Subitement, je hausse un sourcil, prenant conscience des paroles qui viennent tout juste de s'éclipser d'entre mes lèvres. Par pitié, ne me dîtes pas que j'ai dit ça... mais visiblement, si. « Bon d'accord, c'était un peu déplacé, mais quand même. Elle en a fait rougir plus d'une. Puis quand on a un p'tit cul, mieux vaut se taire ! », lançais-je tout en jetant une main en arrière, laquelle alla rapidement claquer la fesse gauche de la brunette. Œil pour œil, dent pour dent, honey. Mais il ne fallait pas se leurrer, Lubja avait tout pour plaire, tant vis-à-vis de sa personnalité que physiquement. Si le physique compte beaucoup à mes yeux, le caractère d'une femme tient également un rôle des plus importants à mes yeux, et je ne parle pas de mes conquêtes, mais bien des personnes qui me côtoient au quotidien et que l'on appelle communément des amis. Mes conquêtes peuvent être de véritables garces de compétitions, peu importe, mais mes proches ne le seront que rarement. « Et pourquoi tu me colles tes melons sur la tête ? Si c'est pour m'exciter, ça ne marche pas trop. Autant que je les ai directement sous les yeux. » Le nez dedans, ça serait l'idéal, mais faisons donc taire les pensées peu catholiques qui ne cessent de me traverser l'esprit depuis qu'elle m'avait mise à nu. « Et j'te préviens, j'fais pas le Poney dans l'eau, après j'vais couler. » Mais non, Lubja d'amour, tu n'es pas lourde, juste un peu encombrante. Ou non, un poids-plume n'aurait pas fait grande différence à ce stade. « Les premiers qui arriveront demain matin et qui boiront la tasse auront un arrière-goût de moule. La classe ! » Et vas-y que j'en rajoute encore une couche, histoire de faire envoler ces pensées obscènes de ma tête. Non, je ne coucherais pas avec Lubja ce soir, je tiens trop à elle pour gâcher notre relation, bien que l'envie soit des plus alléchante.
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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptySam 5 Juil - 23:56


Je ne savais pas trop quoi dire.


Les gens sont écrasés les uns contre les autres et pourtant si seuls. ⊹ Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas eu une telle relation avec un homme. Une relation basée que sur de l’amitié, mais dans laquelle je peux être moi-même. Faire de petits sous-entendus un peu obscènes. Mais aussi lui montrer quand je suis énervée. Je sais qu’il lui en faudra beaucoup pour être énervé contre moi. C’est un peu comme ça qu’une relation fonctionne. On pardonne toujours un peu l’autre, lorsqu’il est de mauvaise humeur. Jusqu’à ce que la limite soit dépassée. Heureusement pour moi, ce soir la limite n’avait pas été franchie. Je m’étais calmée avant de ne lui montrer tout mon fond très noir. Et puis, je ne suis pas venue ici pour me disputer avec Rayan. Mais bien passer un bon moment. Et apparemment cela signifie se retrouver tous les deux nus dans la piscine. Quelle idée d’être dans la piscine, tous les deux, seuls. Le soir. L’heure avançant vers les minuits. On n’avait même pas attendu l’heure pour faire ce petit bain de minuit. On s’en fichait. On profitait du moment. Et pour cela, je me déconnectais un peu de tout, pour me décontracter totalement dans cette piscine. Cela me fit sauter sur son dos. Tout en lui insultant un peu son engin. Qui aime bien, châtie bien. « Allez mon petit poney, tais-toi. » A ce moment-là, la chanson du petit poney s’installa dans ma tête. A tourner en boucle. Alors je ne pus m’en empêcher, de la lui chanter. « Mon petit poney, on le bichonne, mon petit poneyyyyyy… » Oui je lui chantais dans les oreilles, mais pas grave : car je chante très bien, mais fort. Le jeu des taquineries avait débuté, et c’était moi qui l’avais commencé. Trop fière. Je m’installais encore un peu mieux sur son dos, de quoi être à l’aise sur ce dos de petit poney. Je posais une main dans ses cheveux, commençant à lui faire une petite coupe de cheveux. Une crête. Il devenait un coq maintenant. Le coq de basse-cour. Je l’entendis alors me dire que son sexe ne tiendrait pas dans ma bouche, ce qui me fit éclater de rire. Ma répartie se fit tout de suite. Sans attendre. « T’as pas remarqué que j’avais une grande gueule ? » et bim, dans tes dents Rayan ! « Donc touuuuut rentre, même du 22 cm, voire plus… ou moins, beaucoup moiiiins, dans ton cas ! » Ah non, là je touchais trop à son égo de garçon. Mais c’est marrant. C’est toujours marrant de dire à un garçon que la sienne est petite. Sauf lorsque c’est vrai. Ça met vraiment mal à l’aise le garçon. Dans ce cas, Rayan n’est pas mal à l’aise, ce qui signifie qu’il en a une bonne. Pourquoi ça me rassure ? Pour cette pensée me fait sourire ? N’importe quoi Lubja, arrêtes de penser à ça. A cette chose de Rayan. Ce n’est pas le moment, et ça ne le sera jamais d’ailleurs. Et d’un coup, je reçus une fessée. Ce qui me fit un peu sursauter. Ooooh, bah voyons Rayan. On ne touche pas, sinon je fais de même avec toi. « Vaut mieux avoir un petit cul qu’un petit zizi… enfin je dis ça, je diiis rien. » Au moins, moi, je n’étais pas complexée de mes fesses. Je ne suis complexée de rien. J’aime mon corps. Mon corps d’avant ma grossesse. Il me faudra un petit peu de temps pour me refaire à mon corps. Même si apparemment j’ai déjà bien récupéré de ma grossesse. Je n’arrive pas à le remarquer, moi. C’est tout simplement mental. Seulement, je ne le montre pas : ce malaise vis-à-vis de mon corps d’après la grossesse. « T’aimerais ça hein ? Voir mes seins ? Vilain va ! » Ca ne te suffit donc pas de sentir mon corps nu contre le tien. Ah les mecs. Jamais satisfait de ce qu’on peut leur donner. Ils en veulent toujours plus. Le beurre, et l’argent du beurre. « Tu ne peux pas couler, t’oublies que t’as mes airbags là ou quoi ? » Charmant Lubja. Il n’y en avait pas un qui rattrapait l’autre. Nous étions tous les deux de gros fous, avec nos idées obscènes, et les gros sous-entendus pervers. Même si Rayan me battait pour le coup. Ah, ce n’est pas un mec pour rien. Ce n’est pas le président des Delta pour rien. Un vrai fou celui-là. « On leur sortira les frites alors, comme ça ils auront la totale ! » Et en parlant de frites, je voulais parler des bouts de polystyrènes qu’on a à la piscine, pour nous aider à la nage. Puis, pourquoi ça s’appelle des frites ? Ah oui, c’est long et fin : comme les frites. Au moins, ils sauront à la mode belge demain. Une petite nage belge. Plutôt sympa non ? Je me mis un peu à sautiller sur le dos de Rayan, tout en lui donnant des petits coups avec mes talons. A croire que je me prenais pour une vraie cavalière. « Allezzz, huuuu. » Et voyant qu’il ne bougeait pas, ah fichu poney, je lui rajoutais « Fais gaffe, si tu n’avances pas, je sors le fouet pour te dresser un peu mieux. » Comme si ça allait vraiment faire bouger Rayan. Non, au contraire. Ça allait le figer encore plus. S’il y a bien un mec non soumis, c’est bien Rayan.  


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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptyDim 27 Juil - 20:22

LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_ml09bfpFNm1qbahz2o8_250 LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. Tumblr_mtx8llBslZ1qbmp7lo1_250
Lubja était à présent déchaînée, et je doute que qui que se soit ne puisse arrêter la machine qui venait tout juste d'être lancée. Mais c'est ainsi que je préférais la voir, rayonnante, agaçante sur les bords, certes, mais joviale. La jeune femme était passée par une épreuve que sans doute toute femme redoutait, une épreuve que ma mère adoptive avait-elle aussi dû traverser. La perte d'un enfant. Je me souvenais parfaitement de ce récit que ma mère m'avait compté, ce fameux jour où j'avais appris que je n'étais pas son fils biologique comme je l'avais toujours cru. Un être à peine né qu'elle l'avait déjà perdu, un être aimé pendant de longs mois qu'elle avait souhaité oublier avec la présence d'un autre. L'histoire de Lubja m'avait rappelé celle évoquait par Sapira, et immédiatement, j'avais ressenti ce besoin de protéger l'ancienne Bêta. Avoir été un soutien pour elle a été une grande priorité pour moi pendant quelque temps. Elle avait broyé tellement de noir au cours des dernières semaines que de la voir sourire, rire et se moquer ouvertement de moi était, malgré tout, un véritable bonheur. Je préférais la voir ainsi plutôt que d'être enfermée dans sa bulle à longueur de temps. « Et bien, j'attends toujours que tu me bichonnes !! » Elle le chante, mais elle n'agit pas ! Comme toutes les femmes, enfin de compte, que des paroles en l'air. Et en plus, elle me casse les oreilles, les tympans prêts à exploser. Oh, tu vas baisser d'un ton ! Je grogne et secoue la tête dans tous les sens possibles et imaginables afin que Lubja ôte au plus vite ses vilaines mains de mes cheveux, mais rien n'y fait, elle est bornée, encore heureux que ma tignasse soit déjà un peu amochée à cause de l'eau. Un sourire de prédateur étire finalement mes lèvres. Une grande gueule, je l'avais compris en l'entendant chanter, mais ce sourire disparait rapidement pour laisser place à un froncement de sourcils. « Dans mon cas ? Oh non, chérie, cette chose est loin d'être petite chez moi. » Je ne prends même pas la mouche pour toutes ces insultes quant à mon entre-jambe, puisque tout ce qu'elle peut dire à ce sujet n'est qu'un tissu de mensonges. « Je ne me sens absolument pas concerné, alors continue tes petites taquineries, elles sont loin de m'atteindre. » S'en suivit un ricanement. Petit zizi, tu parles, il faut arrêter une bonne fois pour toutes de me comparer à tes anciens amants qui devaient être plus que mal bâtis, pour leur part. Voir sa poitrine ? Qui ne le voudrait pas, après tout ? Et puis, je ne reste qu'un homme qui a certains besoins peu catholiques. « Bah, si déjà t'es à poil, autant que j'en profite, non ? » De toute manière, ça finira par arriver, que ce soit maintenant ou dans dix minutes, elle n'aura plus d'impasse possible. Un éclat de rire résonne dans la piscine suite à la réplique de la jeune femme, et je ne peux m'empêcher de la taquiner, une fois de plus. Celle-là, tu ne l'as pas volé, Lubja, pour toutes ces atteintes à ma virilité. « Sûre qu'ils sont assez gros pour nous permettre de flotter ? Parce que, j'ai un doute. » Sourire d'emmerdeur sur les lèvres, il finit par disparaître en entendant parler de frites. Et sur le coup, un gros blanc s'instaure dans mon cerveau, ne saisissant pas vraiment les propos de la jeune femme. Désolé, certaines références m'échappent encore et me donnent bien du fil à retordre dans la vie de tous les jours, et pourtant, ce n'est pas l'intelligence qui me manque. Allez donc passer vingt-et-une années en Israël avant de vous installer en Amérique sur un coup de tête, et voyez le résultat. Je n'insiste pas sur ce sujet, et me concentre sur les coups de talon qu'est en train de m'administrer la jeune femme. Je vous laisse imaginer la gueule de déterré que je tire à cet instant. « Alors vas-y, sors le, ton fouet, histoire que je puisse voir de quoi t'es capable. », m'exclamais-je soudainement avec un sourire de pervers scotché sur les lèvres. « Avoue que t'oserais pas le faire, mauviette, t'aurais trop peur que j'te flanque à l'eau. » Lubja tenant un fouet afin de me faire comprendre la vie... Je n'y crois pas un seul instant ! Sans plus attendre, je pose mes mains sur les avant-bras de la jeune femme, plongeant tête la première dans l'eau afin de la couler, la jetant au passage de mon dos pour nager un peu plus loin. Une fois la surface de l'eau à nouveau atteinte, je me tourne vers l'ancienne Bêta. « Tiens, on dirait que t'as bu la tasse, c'est normal ? Comme quoi, tes airbags ne sont pas assez gonflés. » C'est cadeau, chérie. T'as une poitrine de rêve, je te l'accorde, mais t'as osé t'attaquer à mon atout masculin ! « Et maintenant que t'as plus de petit poney, comment tu fais ? », me moquais-je subitement.
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MessageSujet: Re: LUBYAN ▬ Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. LUBYAN  ▬  Chacun court dans son coin sans s'occuper du voisin. EmptySam 2 Aoû - 8:01


Je ne savais pas trop quoi dire.


Les gens sont écrasés les uns contre les autres et pourtant si seuls. ⊹ Ma personnalité fait que généralement je suis toujours de bonne humeur, à rire, à me moquer gentiment de mes amis. Si je suis heureuse, ça ne peut que rendre les autres heureux. D’ailleurs, je n’ai jamais été bonne pour les réconforts. Je ne donne pas des conseils. Je donne peut-être mon épaule pour que les autres pleurent, mais ensuite je parle tout en disant que des bêtises, pour me faire rire moi-même, et l’autre au passage. Disons que j’ai un rire communicatif, de ce qu’on a pu me dire. Un bonheur communicatif aussi. J’ai même l’habitude d’être heureuse, ou du moins de le paraitre, lorsque je vais mal. Car pour moi, le bonheur ne vient que si on le souhaite et qu’on se comporte comme si. C’est difficile de le faire. De paraitre heureux lorsqu’on ne l’est pas. Mais tout dépend avec qui nous sommes. Par exemple, avec Rayan il m’est difficile de faire ma malheureuse durant toute une soirée. Je n’aime pas pleurer sur les épaules des autres, et parler de mes problèmes. D’ailleurs, je ne sais même plus comment Rayan est au courant de la perte de mon enfant. Je ne suis pas déçue. Cet homme est adorable, et il sait comment me faire sourire. Ce Rayan, personne ne lui arrive aux chevilles. « Eh oh, ce sont les mecs qui doivent bichonner les femmes normalement. Tu devrais le savoir en tant que présidents des Delta. » Qui n’aime pas être bichonné en fin de compte ? Les hommes doivent aimer aussi, même s’ils ne le demandent pas directement. Sauf Rayan qui venait de le faire. Rien que pour la peine, je pouvais peut-être faire un effort, et lui faire plaisir. Au lieu de l’embêter avec toutes mes petites moqueries, et lui gueuler à l’oreille, car oui : je ne chantais pas vraiment. Il ne s’imagine peut-être pas que je sache réellement chanter. Après tout, il fut un temps où je travaillais dans un Cabaret. Danseuse et chanteuse en même temps. On se battait presque pour ma personne. Seulement je n’allais pas lui montrer toutes les cordes à mon arc. Pas encore. « T’es sur que t’as pas des origines chinoises mon chou ? » Et là ce que je venais de dire n’était pas méchant contre lui, mais plutôt pour tous les chinois de notre planète. Excusez-moi mes chers chinois, mais une étude prouve le fait que vous en avez tous un rikiki zizi. Je vous envoie désolés. Jusqu’ici on avait parlé que du membre intime de Rayan. Ou plutôt, je l’avais taquiné à ce sujet. Ca m’avait amusé. N’importe quel homme aurait eu la même réaction que le Delta. Que ce soit les hommes bien membrés où ceux ayant un réel petit kiki. A croire que leur fierté ne tient qu’à ce sexe. Je me mis à soupirer intérieurement dans ma tête : ah les hooommes. On ne peut plus rien faire pour eux. Ils ont tout dans leur zizi. Comme si nous, les femmes, on attendait de tout venant de note poitrine. N’importe quoi. On est bien différents des hommes. Et ça commence déjà par le fait qu’on ne nomme pas nos seins, nous ! C’est quoi cette manie qu’ils ont de donner un nom à leurs bijoux de famille ? « Je comprends que tu veuilles en profiter ce soir… ça ne doit t’arriver que très rarement… d’avoir une femme nue à tes côtés. » C’est bon, je ne m’arrête plus. Je suis lancée. C’est un bon point, même si ça ne fait qu’embêter que Rayan. Je suis désolée mon chou, mais quand je suis heureuse j’aime taquiner mes amis. Puis, tu as tellement une bonne réplique que ça m’amuse encore plus. « Bonne question… Je n’ai jamais testé ! » Puis, de toute façon est ce que je souhaitais vraiment en avoir de gros à tel point qu’ils nous fassent flotter. Ça voudrait dire qu’ils devraient être vraiment gros. Oh mon dieu. Non. Les seins à trop grandes tailles ça n’en devient palus très bon. Je suis dans la moyenne, et j’en suis très heureuse ainsi. Je ne souhaite en aucun cas avoir les plus gros seins au monde. Ma taille me convient parfaitement. Même si cela ne m’aide pas à ne pas me faire noyer par Rayan. Arrrf, ce débile m’a eu. Il a réussi à me faire sortir de son dos au moment où je ne m’y attendais le moins. Ma tête hors de l’eau, je toussais, pour reprendre de l’air, et me remettre de l’eau que j’avais pu boire. Je regardais Rayan, avec un regard noir. Méchant. Je te déteste. Je passais mes mains dans mes cheveux, pour ne pas paraitre trop moche dans cette tenue. Une fois ma respiration reprise, je lui dis « Bah je boude. » Je lui tirais la langue, pour ensuite me diriger à l’autre bout la piscine. Le plus loin possible de lui. A croire que les femmes sont vraiment les seules à bouder aussi facilement. Mais surtout à s’en servir dès que l’occasion se montre. Je n’y peux rien : je n’avais rien d’autre à dire, du coup j’usais de cela. Après tout, nous savons toutes que les hommes en général n’aiment pas nous voir bouder. J’espérais ne pas être tombée sur le seul mec qui s’en fichait. Parce que oui, je m’étais éloignée de lui, mais au fond, j’espérais qu’il vienne vers moi. Ne me laissant pas là toute seule. Oh, il n’oserait pas. Si ? Je faisais mine de ne pas le regarder, lui tournant le dos. Mais en fait, je jetais quelques regards dans la vitre de la piscine, où je pouvais l’apercevoir, voir ce qu’il faisait. Allez viiiiiens. « Ils n’étaient pas assez gonflés, certes, mais tu n’as pas aidé pour. Tu sais il faut que tu poses ta bouche sur mes seins pour qu’ils gonflent et soient utilisés comme airbag. » C’est une invitation Lubja ? Mais je croyais que tu boudais ? Oui, c’est vrai ! Mais je suis nulle pour ça. Le silence entre nous, je n’aimais pas ça. Je me sentais obligée à l’inviter me rejoindre.   


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