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Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony]

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MessageSujet: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyJeu 27 Mar - 22:32


Zayn & Ebony
tu me manques

Cela faisait une semaine que Zayn & Ebony ne se parlaient plus, une semaine dont le jeune gamma avait compté les jours se demandant quand il allait penser à autre chose qu'à elle. C'était lui qui s'était éloigné, c'était lui qui avait décidé de mettre fin à tout ça pensant qu'ils n'arrivaient à se retrouver comme il faut. Il avait raison sur ce point puisque depuis leurs soit disant retrouvailles, il n'avait réussi à remettre leur relation là où elle s'était arrêtée et pour lui c'était inconcevable. C'était tout ou rien, il ne voulait pas ressentir un malaise lorsqu'il était en sa présence car il détestait ça, ce n'était pas possible d'après lui car bony c'était sa base, c'était celle avec qui il pouvait être vrai dans n'importe quelle situation. Il avait perdu cela et ça l'avait brisé.. Oui il était brisé car cette relation était la plus importante, était celle qui avait foi à ses yeux. Mais depuis qu'elle l'avait laissé, qu'elle avait préféré s'éloigner de lui la première fois, c'est comme si ça avait cassé quelque chose entre eux, comme si Zayn avait peur qu'elle le refasse un jour et qu'il souffre comme il avait souffert de son absence durant ces mois. Aujourd'hui c'était lui qui avait pris la décision de s'éloigner d'elle, peut être pour prendre les devants, pour ne pas gâcher les souvenirs qu'il avait avec elle, car ses souvenirs étaient la seule chose qui lui restait d'elle. Ils étaient si précieux à ses yeux.. Et puis il y avait eut Pavel.. Ce Pavel qu'il voyait comme un rival depuis le début, il n'avait jamais voulu se l'avouer mais cela l'avait percuté lorsqu'il avait appris qu'il avait couché avec Ebony. C'est comme si ça lui avait éclairci l'esprit. Depuis le début il était juste jaloux de ce type car il ne voulait pas qu'il prenne sa place dans la vie de bony et pour lui c'est ce qu'il avait fait en couchant avec elle. Leur relation qu'il voyait si précieuse, elle la partageait aussi avec une autre personne, comment accepter cela? Zayn n'avait pu se contenir, il n'avait pu retenir sa tristesse et sa jalousie qui s'était transformée en colère aux yeux de bony. Le jeune homme était juste déçu, lassé de toutes les disputes qu'il pouvait y avoir entre eux, il se disait qu'ils n'avaient eu une minute de répit depuis plusieurs mois et il s'était senti essoufflé. Cette semaine, il avait essayé de se calmer, de ne plus penser aux ennuis que toute cette histoire avec Ebony lui faisaient, et voila qu'il avait revu Rosalia.. A croire qu'elle tombait vraiment bien, pile lorsqu'il voulait voir son esprit partir ailleurs, et cela avait marché mais juste lorsqu'il fut en sa présence.. Lorsqu'il l'avait quitté à la fin de la journée, ses pensées de suite recalées sur Ebony. Cette fille lui manquait et ça en était à lui faire mal. Il repensait aux paroles de Emy, sa meilleure amie, qui était certaine que tout ça était un pur gâchis et que ça ne le rendait que triste de s'éloigner d'elle. Elle n'avait surement pas tord.. mais le fait de s'être senti mal en sa présence l'avait bousculé, il ne s'était jamais senti comme ça.. Seul dans sa chambre, Zayn avait du mal à trouver le sommeil, il avait entendu rentrer Ebony dans sa chambre qui était adjacente à la sienne, elle était seule et n'avait pas tardé à se coucher vus qu'il n'avait plus entendu de bruit rapidement.. Elle était juste à côté, il aimerait tant allé la voir mais après tout ce qu'ils s'étaient dis.. Il regrettait que leurs mots soient parti si loin.. Il finit par s'endormir une heure après mais son sommeil fut agité, il cauchemardait, encore.. Il faisait toujours le même rêve, il y avait Jay et bony, mais le scénario n'était pas le même que celui qu'ils avaient vécu, à la fin bony mourrait, à chaque fois c'était ça et il se réveillait en sursaut.. Cette nuit ne dérogeait pas à la règle, il se retournait dans son lit espérant certainement pouvoir sortir de ce cauchemar qui le torturait avant de finalement se redresser subitement, les goûtes de sueurs perlant sur son front. Le jeune gamma se leva et ouvrit sa fenêtre pour prendre un bol d'air frais mais cela ne le calma pas, il avait besoin de se sentir rassuré, il avait besoin de la voir et de la sentir près de lui.. C'est donc simplement vêtu d'un boxer noir qu'il sortit de sa chambre au milieu de la nuit pour alors s'introduire dans celle de Ebony dont il avait la clef. La lumière de la lune lui montrait la silhouette de la jeune femme sous sa couette, sans se poser de question et n'écoutant que son instant, que ses besoins, le jeune homme s'introduit dans son lit pour alors venir se coller contre elle, la prenant dans ses bras tout en fermant ses yeux. Ce contact lui faisait tellement de bien, elle lui avait tant manqué et voudrait que ce moment ne s'arrête jamais..


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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyDim 30 Mar - 21:50


     
Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible

     
     
Ebony&Zayn ⊹ Toute la semaine n'avait été qu'une succession d'actions inutiles et de banalités assourdissantes. Je n'avais rien fait d'extrême. C'était sûrement la semaine la plus calme de toute ma vie. La plus pitoyable aussi et mon quotidien commençait sérieusement à me décevoir. Je trépignais d'impatience à l'idée de me jouer des autres et d'explorer encore des limites insoupçonnées et pourtant, je ne faisais rien et ne passais pas à l'action comme si ... C'était rouillé. Cassé. Tout à la fois. Toujours est-il qu'en espérant que tout revienne à la normale pour moi, j'avais décidé de suivre ce train train qui ne m'enchantais guère. Je vivais aux impulsions que mon corps avait devant la passion et l'intensité des moments. Dès que quelque chose n'allait pas, j'empirais mes actions, devenais pire. Je mettais fait un nombre de fois incalculable engueulée par Maël et Jayan lorsque j'avais ces périodes en étant pire encore. Lorsque Zayn et moi ne nous parlions pas j'avais été digne de la réputation qu'on m'attribuait. J'avais erré en jouant à tout pour ne surtout pas penser à lui. Alors j'avais enchaîné les soirées, les nuits blanches, avait délaissé mon travail scolaire, avait traîné dans les rues en pleine nuit, défoncée à toutes sortes de substances, à coucher avec le premier inconnu juste pour qu'il ne me fasse plus penser à cet idiot de gamma qui avait tant d'ascendant sur moi. Et puis juste avant que Zayn et moi ne finissions dans les bras l'un de l'autre, je mettais retrouvée derrière les barreaux. Parce que je n'avais pas fuit comme je le faisais souvent, la police. Non. Là, j'avais été insolente et les avais dévoré de mes plus beaux sarcasmes. Comme si je n'avais plus rien à perdre. Comme si je me foutais bien qu'on me foute vraiment en taule une bonne fois pour toute. J'aurais pu avoir de la drogue sur moi ce soir-là que j'en aurais eu pour perpette. Cela faisait déjà un bout de temps que la police de SF tentait tant bien que mal de débusquer les dealers de la ville et ils le savaient de source sûr, les plus gros se trouvaient à l'université. Je faisais partie de ces personnes mais heureusement pour moi, ce soir là, j'avais déjà tout refourgué et avais entre deux consommations, jeté l'argent gagné au pocker. Alors ils n'avaient pas retrouvé de gros pactol sur moi qui aurait pu leur mettre la puce à l'oreille et m'avait poussé en cellule de dégrisement. Et le lendemain c'était mon frère qui était venu me récupérer non sans un beau sermon qui avait eu le don de m'énerver au plus haut point. Mais là ? Rien. Comme si, au lieu de vouloir tout faire pour ne pas penser à Zayn, j'étais vidée de toute force, de toutes émotions, de toutes envies. C'était sûrement pire que de faire les pires conneries au monde. Mais j'étais comme ça. Ma vie ne ressemblait jamais à un tracé plat. Je vivais d'immenses hauts puis de bas mais je ne trouvais jamais ce juste milieu sur lequel planait toutes les personnes qui m'entourais. Cette semaine ? J'étais au fin fond du gouffre. Je vivais une vie normale. Cela en surprenait d'ailleurs pas mal que je n'ouvre pas ma jolie bouche pour venir rabaisser certains lambdas dans les couloirs. Non. Rien du tout, un calme olympien qui inquiétait beaucoup lorsqu'on me connaissait. On pouvait sûrement s'imaginer que c'était le calme avant la tempête mais plus les jours avançaient plus je me disais que ce n'était pas le cas. Cette nuit ne dérogeait pas à la règle. Je mettais forcée à sortir mais en faîtes, une fois une de mes ventes faîtes, je n'avais eu envie de rien. J'étais restée figée devant cette boîte en regardant toutes ces personnes faire la queue dans la file, de grands sourires aux lèvres. Mais aucun ne m'avait donné assez la gerbe pour que je le prenne pour cible dans la soirée. Aucun ne me donnait envie de m'amuser. Alors j'avais décidé de rentrer. Plus tôt que prévu. J'étais passée comme une automate devant la chambre de Zayn et sans y jeter un coup d'oeil, j'étais entrée dans ma chambre avec peine ayant fumé pas mal de joints sur le chemin du retard. J'enlève tant bien que mal ma robe et n'a même plus la force pour enfiler ou me déshabiller plus. Je suis lessivée alors je m'enfile sous la couette ainsi et pense m'endormir d'un coup.
Sauf que ce sont des bras autour de moi qui me réveille. J'ai oublié de tirer les stores et la lune trace un grand rayon dans la pièce si bien que lorsque j'ouvre légèrement les yeux, j'ai l'impression qu'il fait jour. Et pourtant non. Il fait nuit noir dehors. Et puis c'est ma main posée contre ce bras qui m'enlasse qui m'apaise. Drôle de réaction. J'aurais sûrement dû sauter du lit en me demandant qui était cet énergumène mais bizarrement et sûrement à cause de la fatigue et du fait que j'étais mal réveillée, je ne pus m'empêcher de fermer de nouveau les yeux et de glisser mes doigts entre ceux de la personne qui s'était posé contre moi. Je rêvais sûrement. Oui ça devait être un rêve. Il suffisait de sentir le parfum de Zayn que je connaissais si bien pour comprendre que ce n'était clairement pas la réalité. Mais c'était plaisant. De me sentir là, contre son corps, ma main dans la sienne. Mais ça devient de plus en plus réel et comprends enfin que je ne rêve pas. Je me retourne alors pour me retrouver face au corps de Zayn. Je recule vivement et manque de me casser la gueule par terre. Son bras toujours posé sur ma hanche, je le regarde longuement comme si je n'arrivais clairement pas à comprendre la situation. Mais qu'est-ce que tu fous ici ?! Bizarrement je chuchote comme si j'avais peur de réveiller quelqu'un et pourtant j'essaye de montrer ma frustration dans ma voix. Pourtant, lui et moi à moitié nu dans ce lit, ça me rappelle plus qu'un souvenir. Mais aujourd'hui on n'est plus du tout dans la même optique ...


     
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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyMer 2 Avr - 21:29


Zayn & Ebony
tu me manques

Zayn était en manque, comme si on l'avait privé de sa drogue la plus précieuse, et cette drogue se surnommait Ebony, celle qui lui était si proche depuis quelques années maintenant. Ça faisait plus de deux ans qu'ils se connaissaient et pourtant il se rendait compte de plus en plus qu'il ne voyait pas sa vie sans elle, c'était comme si il la connaissait depuis toujours, se demandant comment il avait fait avant sans la connaitre.. Il s'était éloigné volontairement d'elle, se disant que ça lui permettrait d'éclaircir ses idées, de pouvoir avancer, de ne pas stagner dans un malaise qui lui était insupportable avec elle. Il avait senti après leur précédente réconciliation qu'ils ne s'étaient pas totalement retrouvés et ça avait eu le don de le bouffer. Oui, le bouffer, il avait été comme rongé de l'intérieur de ne pas être capable d'être totalement naturel avec la jeune femme alors que c'était la plus importante à ses yeux. Il avait détesté ce sentiment et il avait simplement voulu qu'il prenne fin. Lorsqu'il l'avait quitté à la cathédrale ça avait été un vrai déchirement mais il avait espéré que c'était pour le meilleur d'eux deux. Et peut être qu'il n'avait pas eu tord finalement car il semblait se sentir mieux, cette fois il semblait vraiment avoir toutes les cartes pour retrouver sa bony, celle avec qui il aimait tant passer de temps. Bon il savait aussi que les mots qu'il avait eu avaient été dur et donc qu'elle ne l'accepterait pas ainsi de retour dans sa vie mais il ne lâcherait pas l'affaire car si il venait vraiment à la perdre, il se perdait lui-même et ne serait plus rien. Cette séparation d'une semaine avait été vraiment intenable. Beaucoup penseraient que ce n'est que du cinéma, qu'il fait tout un cinéma, qu'une semaine c'est rien, mais c'est qu'ils n'ont jamais eu une relation aussi forte que celle qui partage avec la jeune femme. Non, ils ne savaient pas et essayaient de réconforter leur frustration. Le jeune homme savait qu'il ne voulait pas perdre ce qu'il avait avec Ebony, il voulait retrouver la totalité de tout ce qu'il n'avait plus eu depuis les derniers mois. Il ne laisserait pas une de ses conneries tout faire foirer. C'est pourquoi, cette nuit, ça avait été comme un signe pour lui, il s'était réveillé en sursaut et avait rejoint la chambre de bony sans toquer, rien, non il faisait comme avant..et s'était glissé sous sa couette pour venir se coller à elle et sentir sa chaleur, son parfum.. A ce moment, il se sentait apaisé et bien. Il avait toujours aimé l'avoir prés de lui, pouvoir la sentir contre lui, savoir qu'elle allait bien et qu'elle n'allait pas partir. Il avait fermé les yeux et profitait du moment présent. Lorsqu'il sentit ses doigts venir s'entrelacer aux siens, un doux sourire vint s'afficher sur son visage. Mais voila qu'elle se retourne face à lui et qu'elle prend peur..reculant d'un coup, manquant presque d'atterrir par terre, le jeune homme avait ouvert les yeux, c'était presque comme si elle l'avait tiré d'un bon rêve. Zayn se redressa légèrement sur son coude, son bras toujours posé sur la hanche de la jeune femme, il la regardait dans les yeux, les traits un peu tirés. Tu me manques bony.. Lui dit-il lui aussi doucement comme pour se mettre sur la même bande qu'elle. Il voulait être franc avec elle, ne pas passer par quatre chemins car il se rendait compte qu'ils avaient fait les idiots jusque là.. Je ne peux pas m'éloigner de toi.. Ajouta t-il en la regardant toujours l'air touché par cette situation, mais encore fallait-il qu'elle lui dise qu'elle non plus ne pouvait pas s'éloigner de lui sinon ça serait un échec total..


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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyDim 6 Avr - 22:52


Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible



Ebony&Zayn ⊹ Combien de fois j'aurais aimé l'entendre me dire ces mots ? Combien de fois je l'avais imaginé traverser cette pièce et me les prononcer quitte à ce qu'il paraisse ridicule devant ma mine ou qu'il se mette à genoux pour me supplier de revenir. Mais là c'était encore plus beau que dans les rêves que j'en faisais, en plein milieu de la nuit, et qui venait sans cesse me réveiller avec le frisson de l'angoisse qui montre que rien n'est réel. Mais rien ne l'est jamais. La vie n'est qu'une déception si on ne fait que se rappeler de nos rêves. Car il nous montre ce que nous voulons voir. Ils sont honnêtes envers nous car même lorsqu'ils nous blessent ils viennent nous montrer ce qu'on aimerait garder cacher. Avec les rêves, il n'y a pas de trucages ou de mensonges. Il n'y a qu'une réalité. Construite par nos souvenirs et nos espérances. La réalité est loin d'être aussi appréciable. Elle est plus vil et sournoise et nous surprend encore plus que ce que l'on aurait pu s'imaginer en plein sommeil. Mais là, je me pose des questions. Lorsque c'est aussi beau que ça, on s'imagine de suite être en train de dormir. Je ne m'imagine pas une seule seconde que ce puisse être réel. Que Zayn ait vraiment dans mon lit, à me prendre dans ses bras, presque nu. Comme un fantasme inavoué qui ne cesse de se répéter. Et en plus, c'est l'un de ces rêves qui semblent si réels qu'on s'y croirait presque. Ce sont les plus délicieux et les plus dangereux. Ceux qui, lorsque vous vous réveillez, vous laisse l'impression pendant encore quelques minutes que c'est bel et bien réel, que vous l'avez vraiment vécu. Et puis vous réalisez. Des fois vous êtes soulagés. Des fois vous n'avez qu'une envie, vous rendormir. Mais je comprend enfin que Zayn est réellement dans mon lit. Il est réellement auprès de moi et je ne peux m'empêcher de me retourner pour l'observer. Il est là, en face de moi. Ses yeux s'ouvrent comme si de rien n'était et je n'ose pas m'éloigner de lui. Je suis toujours mitigée sur la situation puisqu'elle me surprend au plus haut point. Il reprend sur le même ton que j'ai employé des paroles que j'aurais tant aimé qu'il m'apporte bien avant que nous ne nous voyons dans cette cathédrale le soir de la st Valentin. D'abord, je le dévisage, ne bougeant pas une seconde bride. Je le dévisage et tente de comprendre ses paroles ayant été réveillée il y a peine quelques secondes. J'ai l'envie de me rapprocher de lui et d'embrasser ses lèvres pour vivre de nouveau ces nuits où nous n'avions pas besoin de beaucoup de mots pour nous comprendre. Mais cette fois-ci, je ne pouvais pas. Parce qu'alors que j'allais cracher, je me remémorais très clairement les paroles qu'il avait eu. Non je n'étais pas toute blanche dans cette histoire. Oui j'avais fauté. J'avais été plus que cruelle. Une diablesse indomptable qui ne pensait jamais à ses actes et qui ne pensait à aucune conséquence, jamais. Mais il avait été trop dur. J'aurais pourtant réagit de la même manière mais on le savait très bien. C'était moi la fille la plus cruelle entre les deux. Pas le contraire. Alors il m'avait belssé parce que jamais aucun homme n'avait eu de telles propos envers moi. Que ça me fasse du bien ou non, j'avais remis tout en question. Mais était-ce comme moi. Il lançait des paroles sans les penser... Alors je me redresse doucement et m'éloigne de lui et du lit dans lequel il m'a rejoint. Je me tourne vers la fenêtre dont je n'ai pas pris la peine de recouvrir de ses rideaux. La lune trace un croissant parfait dans le ciel et illumine ma silhouette d'une telle splendeur que j'en fermerais les yeux pour protéger mes pupilles endormis. Mes je ne cesse pourtant de le fixer. Tout en gardant le dos tourné vers Zayn. Je lui fais enfin face après deux minutes interminables de silences pesants. Mon visage est défait parce que j'ai perdu toute force depuis notre dernière dispute. Alors pourquoi tu l'as fait ? C'était peut-être une question des plus stupides mais peut-être que la seule chose à répondre était que c'était comme ça. Qu'on s'entre déchirait et que ça continuerait ainsi. Une vague obsession de comprendre ce qu'étais vraiment la passion entre deux êtres finalement ...



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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyLun 14 Avr - 15:55


Zayn & Ebony
tu me manques

Zayn n'avait pas pu rester plus longtemps loin de Ebony, cette fille s'était son aimant, il ne pouvait juste pas la sortir de sa vie, ça n'avait aucun sens. Il avait voulu essayer pour plusieurs raisons mais il se rendait bien compte que ce n'était qu'une très mauvaise idée et qu'il n'arrivait pas à avancer normalement sans elle dans sa vie.. Il l'avait donc rejoins dans son lit, aussi naturellement qu'il l'aurait fait quelques mois auparavant lorsque tout allait à merveilles entre eux. Le jeune gamma avait juste envie de ressentir ce sentiment de bien être avec elle, il voulait juste la paix, que tout revienne à la normal entre eux. Il savait que quelques trucs avaient changé, qu'il ne pourrait pas effacer sa jalousie vis-à-vis de Pavel mais il avait envie de passer outre tout ça, il se disait que maintenant ils étaient quitte, il l'avait abandonné comme elle l'avait fait plus tôt.. Il avait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce sinon ça ne serait pas Zayn et ça tout le monde le savait. Le jeune homme était impulsif et on avait du mal à le contrôler donc lorsqu'on fait quelque chose contre lui, que ça soit maintenant ou plus tard, il sera vous le faire payer.
Ce moment un peu surréaliste mais tellement bon ne dura malheureusement que l'espace de deux minutes, la jeune femme se rendant vite compte qu'un corps étranger était venu se réfugier contre elle dans son lit. Mais même s'il ne s'agissait que de deux minutes, le jeune homme avait profité pleinement du moment et ne regrettait en rien de l'avoir fait. Maintenant était l'heure des explications, Zayn n'était pas d'humeur à se disputer, il voulait juste que tout s'arrange entre eux, il voulait la paix, se sentir de nouveau bien avec elle, être proche avec elle.. Elle s'était éloignée de lui mais pas assez puisque son bras était toujours posé contre un bout de sa peau. Il la regardait avec sincérité, et finit par parler aussi doucement qu'elle comme si il n'avait pas envie de briser la magie de ce moment, comme si il préférait que ses paroles ne soient que rêve et qu'il ne se soit jamais réveillé de contre elle. Il sentait que la jeune femme était prise de court, qu'elle ne s'était en rien attendue à sa venue, surtout de cette manière là, elle avait de quoi être perdu et il ne pouvait pas le lui reprocher. Le silence que lui imposa ensuite bony fut des plus longs, alors qu'elle avait le regard rivé vers l'extérieur, lui ne pouvait s'empêcher de contempler sa silhouette, attendant patiemment le moment où elle serait prête à lui parler. Après deux minutes, son regard se retourna finalement sur lui et il put de nouveau recapter son regard. Il voyait bien qu'elle était lasse de tout ça, et lui aussi en avait assez, il voulait la retrouver, simplement.. Il fut alors au pied du mur lorsqu'elle lui demanda pourquoi elle l'avait fait.. Une question juste mais pas évidente pour une personne comme Zayn qui avait toujours eu du mal à exprimer son ressenti. Il baissa la tête quelques secondes pour peut être essayer de trouver un peu de courage avant de finalement relever doucement son regard vers le sien.. Parce que je sentais que nous nous étions pas retrouvé entièrement et je détestais ça, je pouvais pas supporter le malaise qu'il y avait entre nous. Ça nous ressemblait pas.. Lui déclara t-il dans un premier temps sachant très bien qu'il devrait lui avouer la seconde partie mais c'était peut être un peu plus délicat dans le sens où elle pouvait le prendre mal.. Et aussi.. parce que je voulais que tu ressentes la même chose lorsque tu t'es éloignée de moi.. Lui dit-il en ne quittant son regard, semblant le plus sincère possible, beaucoup d'émotions transperçaient dans son regard. Il voulait juste être franc avec elle, il fallait l'être pour qu'ils puissent repartir du bon pied, ils avaient omis de parler de quelques points importants lors de leur précédente retrouvailles, donc aujourd'hui si ils voulaient enfin se retrouver, ils devaient parler de ce genre de choses difficiles..


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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyLun 21 Avr - 13:40


Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible



Ebony&Zayn ⊹ Il avait raison. On ne s'était pas retrouvé. On n'avait jamais réussit à avoir de nouveau ce qu'on avait réussit à construire après une longues séries de péripéties dans j'étais l'auteur lors de mes envies d'évasion et de cruauté. Mais aujourd'hui tout s'évanouissait lentement et tout ça parce que je me disais que l'on fonçait dans un mur. Zayn avait peut-être eu raison de s'éloigner de moi. Il y avait une époque où je me fichais bien des conséquences de nos actes. Se rapprocher sans cesse pour mieux se détruire, ceder à la passion qui me dévorait à chaque fois que je me trouvais à ses côtés. Rigoler de tout et de rien et se dire que je pouvais le pousser dans les bras d'une autre fille juste pour le plaisir de voir s'il n'allait pas se prendre de bachs. et puis là alors, victorieux, il me lançait un regard. Ce regard qui voulait tout dire pendant qu'il embrassait notre victime à tous les deux. Je lui retournais ce sourire pendant que je le voyais s'éloigner, conquête dans les bras et moi, verre à la main. Et plus ces jeux duraient plus je commençais à ressentir un goût amère dans la bouche. Ce genre de pensées qui ne m'amusaient plus, ce genre d'actions et de plaisirs partagés qui ne l'étaient plus vraiment. On avait changé. En bien ou en mal qu'importe, nous n'étions plus les mêmes qu'avant et aujourd'hui il mettait inconcevable de le pousser dans les bras d'une autre juste pour m'amuser un peu des gens en sa compagnie. C'était ça le problème. On avait perdu le goût du jeu et le plaisir de se jouer des autres ensemble. De faire équipe pour nous divertir encore plus, à un stade avancé. On avait perdu ces idées parce que les sentiments et ce genre de conneries étaient venus se placer entre nous. Comment avait-on fait pour ne pas s'en apercevoir ? Et surtout, pourquoi on avait laissé les choses changer ainsi ? C'était peut-être parce qu'au fond de nous il nous manquerait toujours ce petit quelque chose et qu'on se l'était donné l'un à l'autre sans y faire attention. Sauf que ça nous détruisait à présent. Parce qu'on était pas prêt à aller plus loin. C'était comme les gens dans le couloir de la mort. Ils sont là, ils attendent, ils regardent en arrière puis devant mais ne veulent pas avancer et n'ont aucune envie de revenir en arrière. Alors ils restent comme des cons dans une situation des plus inconfortable qui, certaines fois les enchantent et d'autres fois les terrifient. C'était comme ça que je voulais finir ? Ne jamais savoir sur quel pied danser et le pire, ne jamais pouvoir être maître de ce que je ressentais. De ce que je voyais et vivais parce que mon indécision serait la pire des sentences. Mais ça nous avance à quoi tout ça hein ? T'as cru on allait rester comme avant sans jamais que ça déborde un jour ou l'autre ? Je pense que c'est bon, on a passé un cap. On peut se le dire maintenant. Y en aura toujours un qui sera jaloux de l'autre, toujours un truc qui fera qu'on essayera de se déchirer et de s'entre-tuer. On est comme ça Zayn. On est allé trop loin. Et en jouant ainsi on a tellement poussé que ce sera jamais possible de faire marche arrière. Quoi qu'il arrive, on en souffrira de ça. Ça. Ce qu'il y a entre nous. Cette relation qui n'a ni queue ni tête. Qui ne ressemble à aucune autre. Qui détruit des vies et nous consume de l'intérieur. Qui blessera les gens qu'on aime parce qu'ils sauront dès le début qu'on aura toujours une personne en tête. Qu'ils ne seront jamais l'élu de notre coeur. Qu'ils seront toujours des pions dans notre jeu avec Zayn. Mais tu sais quoi ? Je pense que notre problème c'est qu'on est pas prêt à assumer tout ce que représente cette foutue relation. Est-ce que j'essayais de lui faire comprendre que si on assumait enfin qu'on pouvait se faire du mal, si on assumait enfin que tout ne serait pas toujours rose entre nous on pourrait s'en sortir ? On pourrait alors voir les choses d'un autre angle et avancer d'une meilleure manière ? Que tout ça nous ferait moins souffrir peut-être. Qu'on arrêterait d'être outré par le mal qu'on pourrait se faire parce qu'après tout, c'est ce qu'on avait choisit. En se donnant autant l'un à l'autre. C'était inévitable, on avait choisit de se faire du mal à un moment ou un autre. Mais on avait aussi choisit que ce serait comme ça comme vivrait un vrai bonheur. Et je comprenais parfaitement ce qu'il me disait car j'aurais fait la même chose à sa place montrant bien qu'on était incapable de mesurer nos actes quand il s'agissait de l'un ou de l'autre...



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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyLun 21 Avr - 23:25


Zayn & Ebony
tu me manques

Zayn n'avait plus envie de s'éloigner de Ebony, elle était bien trop importante à ses yeux pour qu'il arrive une seconde de plus à rester loin d'elle. Dés qu'il la sentait loin, dés qu'ils se savaient en froid, il ne se sentait pas bien, comme si on lui avait retirer un élément vital de sa vie. Maintenant qu'il avait la jeune femme dans sa vie, il ne pouvait tout simplement plus sans détacher. Il avait pourtant essayé mais il s'était très vite rendu compte que cela ne pouvait que mener à un échec. Ils n'étaient pas fait pour être loin de l'autre et il espérait que cela soit la même chose du côté de bony. Il savait qu'il ressentait de forts sentiments pour elle mais pourtant avait toujours eu du mal à vraiment se les avouer car il n'avait pas envie d'aller plus, d'aller à l'étape supérieure avec elle. Pourquoi? C'était compliqué à expliquer, même son esprit était embrouillé par tout ce qu'il pouvait penser ou ressentir vis-à-vis de cette femme. Le jeune homme était venu se blottir contre elle parce qu'il en avait ressenti le besoin, parce qu'il avait besoin de sentir sa chaleur, son parfum, elle lui avait tant manqué et ne pouvait s'empêcher sans cesse d'avoir peur pour elle depuis tout ce qui leur était arrivé. Le jeune gamma ne l'avait qu'à peine deux minutes dans ses bras mais cela lui avait donné un avant goût de ce qu'il voulait poursuivre avec elle. Il savait qu'il n'avait aucun droit à s'introduire ainsi dans sa chambre en plein milieu de la nuit alors qu'ils étaient censés ne plus se parler, mais pourtant il s'était donné ce droit car c'était bony.. Il s'était redressé dans le lit pour débuter une conversation des plus sincère avec elle, il n'avait plus envie de passer à côté des mots, non il voulait régler leurs problèmes même s'il savait que pour lui-même cela ne serait pas facile. Ses paroles lui firent du mal puisqu'il savait pertinemment qu'elle avait raison et il sentait donc qu'il était en train de la perdre ou en tout cas de perdre la relation à laquelle il tenait le plus.. Il détestait ce sentiment qui te serrait le cœur parce que t'avais peur que la personne qui se trouvait en face de toi ne te tourne simplement le dos parce que cela serait mieux pour elle.. Il avait peur de tout ça, il n'avait pas envie de la perdre mais en même temps se trouvait définitivement nostalgique de leur ancienne relation. Il savait qu'il ne pouvait pas vivre dans le passé et qu'il fallait avancer mais avec elle, il ne savait pas ce que serait leur prochain mouvement.. Zayn regardait la jeune femme avec ce regard un brin brisé, il ne savait tout simplement plus quoi faire pour les sauver.. Il finit par se redresser complétement pour s'assoir en face d'elle. A assumer comment? Lui demanda t-il à la suite de ses paroles, étant un brin perdu face à ses pensées. A ce moment, le jeune homme avait du mal à connecter les deux bouts, il se repassait ses dernières paroles en boucles dans sa tête.. Tu sais bony..je t'ai entendu ce jour-là.. Lui révéla t-il doucement alors que son regard se baissa vers sa main qui vint attraper la sienne. Il parla bien sûr du moment où elle lui avait dit qu'elle l'aimait alors qu'elle le croyait inconscient.. Il savait pertinemment qu'il fallait qu'ils en parlent de ce moment car c'est en parti cela qui avait tout changé..


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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyMer 23 Avr - 22:56


Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible



Ebony&Zayn ⊹ Ce que j'avais essayé de lui faire comprendre par mes paroles ? Qu'il fallait réaliser qu'on ne serait jamais plus que ces amants maudits. Que de toute manière, les choses resteraient ainsi. Qu'on était allé si loin qu'on ne pouvait plus reculer mais plus avancer non-plus sous peine de détruire réellement tout le bonheur qu'on avait de se retrouver ensemble, sans aucune barrière ni aucune limite. Certaines fois bien sûr, il s'avérait que c'était notre plus grand rempart. C'est aussi ce qui provoquait les pires erreurs envers l'un et l'autre et ce qui venait enterrer sans cesse un peu plus profondément le malaise. Mais c'était aussi ce qui faisait qu'on se sentait libre d'éprouver ce que l'on ressentait pour l'autre parce que justement on était pas prit au piège. Alors on s'autorisait de s'aimer comme on le faisait parce qu'on n'avait aucune entrave, aucune corde autour du cou. Je n'étais pas sûre que je serais restée à ses côtés de cette manière si j'avais dû ne voir que lui, mon regard bloqué par des œillères qui m'auraient tant gêné. Là j'aurais sûrement fuit. Comme je le faisais bien souvent. J'aurais essayé de nous détruire pour qu'il me redonne cette indépendance que j'appréciais tant et qui me faisais tant vivre. Alors certes, cette manière d'être était étrange mais c'était le mieux pour nous. Sauf que récemment, on se comportait comme si on en avait clairement marre. Comme si on voulait plus sans vraiment vouloir atteindre l'étape d'au-dessus. Alors j'essayais de lui faire comprendre. Qu'il allait falloir qu'on assume clairement et à haute voix que ça resterait ainsi et que, malgré nos disputes, on ne pouvait plus se permettre de se déchirer de cette manière à chaque fois que quelque chose clocherait et que la jalousie viendrait s’immiscer entre nous. Certes je n'étais pas dupe. Je savais pertinemment qu'on aurait beaucoup de bas encore parce qu'on était comme ça et c'était de cette manière que j'appréciais notre relation. Ce n'était pas une longue ligne droite mais une ligne faîtes de virages. C'était ce que l'on appelait la passion, la croisée des chemins qui vous fait exploser et vous fait goûter toutes les saveurs d'une telle union comme jamais. Mais on ne pouvait plus se délaisser l'un de l'autre comme on l'avait fait. En se détruisant à tel point qu'on en venait à ne plus se parler pendant autant de temps. Oui, là ça allait me miner, me détruire et nous rendre plus malheureux que ce que notre relation aurait dû. Elle était censée nous faire vibrer, un tonnerre de sensations, c'était orgasmique tous ses sentiments mélangés à l'excitation d'une liberté sans limite et pourtant sans en avoir vraiment. C'était ça que je voulais mais je ne voulais pas non-plus que nos dernières disputes se renouvellent. Bien sûr en le regardant je savais déjà qu'on continuerait à se disputer. Je ne nous voyais pas autrement. On était loin d'aimer les quotidiens plats et sans bavure. Mais pas comme avant. Pas comme ces derniers mois, ce n'était pas possible. Il était clair que je ne pouvais plus me passer de lui. J'avais essayé pourtant mais c'était peine perdue. Maintenant je le savais. Mais j'avais eu de gros doutes. Des doutes sur sa capacité à lui de s'éloigner de moi. Peut-être que j'étais la seule à penser ça. Mais apparemment pas puisqu'il était de nouveau présent dans ma chambre comme si nous étions deux aimants qui s'attiraient inlassablement l'un vers l'autre. Sa question survient et j'avoue ne pas savoir quoi répondre. A quoi m'attendais-je de toute manière ? Il ne devait strictement rien comprendre ce qui allait avec ce que l'on vivait après tout ... C'est assumer ce qu'on est, ce qu'on vit. Je dis pas que je ne viendrais pas te casser la figure deux ou trois fois quand je te verrais dans le lit d'une autre et que je ne viendrais pas en déguerpir une qui sera dans ton lit quand j'aurais fait un cauchemar et que j'aurais besoin que tu me ressortes une panoplie de films d'horreur pour m'aider à me rendormir dans ta piaule. Mais tout ce que je veux c'est ne plus jamais revivre ça. Ce vide béant. Soit on reprend cette espèce de relation bizarre en connaissance de cause, soit il vaut mieux arrêter tout aujourd'hui. Mais moi ces derniers temps ça a été dur. Alors plus jamais. Lui avais-je vraiment dit mes faiblesses ? Oui. Lui avais-je bien expliqué ce que je voulais ? Probablement pas. Mais je n'avais aucune manière de lui dire. Peut-être avait-il compris. Et plus besoin de lui dire reprenons comme des amis. Seulement ça. Non. On savait que c'était impossible et on en parlait même plus de ce foutu mot qu'on appelait l'amitié. Pourtant j'aurais sûrement dû en parler puisque ces dernières paroles vinrent me faire l'effet d'un coup de massue sur la tête. Je me fige. Mon sang se glace et mon regard devient encore plus sombres que d'habitude lorsqu'il se plante dans son regard qui m'interroge sans aucune pression. Je suis paniquée. Comme si je venais d'être prise en flagrant délit de la plus grosse erreur de toute ma vie. Je ne peux plus bouger et je le fixe, comme un animal prit au piège. Quoi faire, fuir ? De ma propre chambre ? Courir aussi vite que possible ? Mais pour aller où, pour quoi faire ?! Ma gorge est tout d'un coup plus sèche, ma voix bien plus hésitante. De... De quoi tu parles ? J'ai eu du mal à sortir ses paroles qui sonnent très faux dans ma bouche qui a pourtant délivré bien plus de mensonges que tous les politiciens du monde réunis. Je détourne le regard pour fixer la porte. Il a bien plus de courage que moi car à cet instant précis j'aimerais me retrouver n'importe où mais pas ici. Son regard me fait comprendre qu'on sait tous les deux de quoi il parle. J'ai essayé de l'oublier mais je ne peux pas. J'étais paniquée. Je ne savais pas quoi dire. Je me suis dit que peut-être t'y croirais et que ça te ferais revenir. Faux, encore faux.



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MessageSujet: Re: Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] Supporter l'éloignement est une chose difficile voir impossible [Ebony] EmptyJeu 24 Avr - 23:08


Zayn & Ebony
tu me manques

Zayn regardait Ebony d'un air perdu, il ne la suivait pas, il ne comprenait pas ce qu'elle entendait par ses paroles, par sa question.. Il voulait juste qu'elle lui explique parce que tout ça avait le don de le dépasser. Il voulait pouvoir lui répondre comme elle le méritait parce qu'il avait envie de faire les choses bien, parce qu'il voulait enfin la retrouver. Le jeune gamma l'écouta donc attentivement lorsqu'elle commença à lui expliquer, celle-ci lui décochant rapidement un petit sourire en coin de lèvres lorsqu'elle parla des autres filles qu'il pouvait avoir dans sa vie mais surtout dans son lit. C'est vrai que le jeune homme n'était pas du genre à être très stable niveau filles, en général il préférait les enchainer, mais parfois il pouvait s'arrêter plus longtemps sur une qui aurait plus retenu son attention, cela voulait dire qu'il ne fallait pas qu'il passe à côté, et alors dans ce cas, il essayait d'avoir une belle relation avec la fille parce qu'il savait que ça en valait la peine. Avec Nikki, ça lui avait fait ça, et pour lui cette fille, cette relation, restait un très bon souvenir même si ils s'étaient à présent perdu de vue, leurs chemins s'étant séparés. Il comprit alors par sa suite que l'éloignement avait été tout aussi difficile pour lui que pour elle et rien de savoir cela, lui faisait un petit pincement au cœur, c'était toujours bon de savoir que l'on comptait pour quelqu'un surtout pour quelqu'un qui est si important pour toi. Mais ses sourcils se froncèrent et son regard s'assombrit lorsqu'elle parla d'arrêter maintenant tout si il n'était pas d'accord avec l'autre option qu'il lui donnait. Elle était sérieuse? Il fut soulagé en entendant sa suite, il n'était pas le seul à ne plus pouvoir revivre cette éloignement.. Je veux reprendre cette relation bizarre..fit-il ne pouvant s'empêcher d'esquisser un léger sourire amusé au mot 'bizarre'.. Ça restera toujours chaotique mais cette fois on ne dépassera pas les limites.. Lui déclara t-il en la regardant dans les yeux, n'ayant plus envie de revivre ce qu'ils avaient vécu ces derniers mois, ça avait été un réel supplice à ne clairement pas renouveler. Il allait donc faire des efforts et essayer de parfois relativiser les choses. Mais voila, il savait que pour tout soit clair, il fallait qu'il lui parle de ses mots qu'il avait entendu à son insu. Elle avait dut les oublier depuis le temps mais lui non, il voulait qu'ils en parlent. Il lui annonça donc cela en essayant d'être subtile car il connaissait bony et il savait que ce n'était clairement pas sa came ce genre de conversation, et lui non plus. Il la sentit alors se figer, paniquer de l'intérieur alors qu'elle devait certainement se demander comment elle allait se sortir de ce passage de la conversation. Il avait pris sa main dans la sienne pour essayer de lui faire comprendre qu'il était là, qu'il n'y avait pas mort d'homme. Mais voila, son premier réflexe était de faire style de ne pas comprendre, il n'était pas étonné mais le jeune homme n'allait pas lâcher l'affaire pour autant, il la regarda d'un air qui voulait tout dire. Il n'était pas dupe et elle savait très bien comment il la connaissait. Il n'avait pas envie de la mettre dans une situation gênante mais il le devait pour le bien de leur relation qu'ils essayaient de relancer. Zayn finit par esquisser un doux sourire sur ses lèvres, un brin amusé par sa dernière excuse, bien trouvé, et tout à fait son genre. Bien sûr il n'y croyait pas mais il ne pouvait attendre de bony à cet instant qu'elle arrive à se confier à lui sur un sujet si délicat.. C'est pourquoi il préféra rejoindre sa barque. Regardant ses doigts venir enlacer les siens, il essaya lui de se confier à elle.. Tu sais bony, tu n'es pas la seule.. Commença t-il par lui dire avant de relever son regard vers elle. Allait-il vraiment le dire? Je t'aime.. Ses mots n'étaient plus sorti depuis quelques années de sa bouche et ça lui faisait tout bizarre de les lui dire, mais il était sincère et il en avait besoin. Mais ce n'est pas pour ça que l'on doit être gêné.. C'est normal que l'on s'apprécie autant tu ne crois pas? Lui déclara t-il en finissant par lui adresser un sourire qui se voulait réconfortant et en même temps apaisé parce qu'il lui avait dit ce qu'il avait sur le cœur et que finalement il n'en avait pas peur..


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