La vie aurait pu être simple et agréable à vivre… Cependant une vie où tout est rose et sans embuches, pourrait être vraiment nulle à vivre. La vie de la jeune femme était pour le moins rocambolesque. Elle n’avait pas hésitée à sauter à pieds joints dans des projets hors normes. En bref, elle s’était donné corps et âme pour son club. Maintenant qu’elle avait touchée le fond, elle n’avait pas le choix de remontée tranquillement la pente. Le soleil avait recommencé à faire chauffe la peau des étudiants qui se promenaient sur le campus. Assise sur la terrasse de son appartement, la jeune femme songeait à la nouvelle vie qu’elle allait vivre. Elle replia ses jambes contre elle. Tout son corps la faisait souffrir. Elle refusait de voir que c’était la fin de son séjour à San Francisco, mais d’un autre côté, elle était soulagée. Elle allait enfin pouvait vivre normalement et elle allait pouvoir se refaire une vie, refaire une image… Il faut quand même rappeler qu’elle avait quittée son Chicago natal relativement jeune, donc personne ne pourrait la juger. Silencieuse, elle fixait l’horizon lorsque son portable sonna. Jamie soupira et l’attrapa. C’était un ami qui lui rappelait qu’elle devait signer quelques papiers à l’université. La belle grogna un peu puis elle se leva avant d’aller à l’intérieur pour se changer.

Jamie avait enfilée une petite robe soleil bleu pâle, laissant ses épaules à découvert. Elle avait laissée ses cheveux longés son dos et elle avait enfilée une paire de semelles compensées. Prenant ses clefs, elle se dirigea vers le garage de l’immeuble et grimpa dans sa décapotable avant de se dirigée vers le campus universitaire. Une fois rendue, elle attrapa ses bouquins qu’elle avait empruntés à la bibliothèque et elle s’y dirigea. Bien qu’elle aurait aimée ne pas être connue, tout le campus savait qui elle était. C’est bien évident, Jamie Monroe, la propriétaire du Burlesque. Une des plus jeunes propriétaires de club de la région! Elle marchait la tête haute, lunettes de soleil sur le nez. Il était hors de question que les gens voient ses petits yeux embués par les larmes. Eh oui, elle avait longuement pleurée en songeant à son départ. Elle s’arrêta sur le porche puis elle prit une longue inspiration avant d’entrée et de se dirigée vers la bibliothécaire. Elle lui remit les livres et attrapa les formulaires qu’elle devait signée et se dirigea vers une table… Enfin c’était celle qui était le plus reculée dans la place. Elle voulait être seule et avoir une certaine intimité.

Perdue dans ses pensées, elle remplissait les papiers sans vraiment se soucier des autres personnes qui l’entouraient. C’est alors qu’elle sursauta. Un jeune homme venait de laisser tomber brusquement son livre sur la table. Elle releva tranquillement les yeux et les posa sur le bel italien face à elle. Un léger sourire s’afficha sur son visage. Elle comprit rapidement ce qu’Alex avait murmuré. Elle posa son stylo et haussa un sourcil. « Je vais bien, merci et toi? » Jamie avait connu Alec grâce à Lysa. Sa meilleure amie… Le seul hic, c’était qu’elle était loin de pensée qu’Alec, c’était un grave problème pour Lysa. Bref, la jeune femme passa une main dans ses cheveux, les repoussant sur le côté. Elle sourit à nouveau puis elle invita l’italien à s’asseoir près d’elle. Après tout, elle n’allait pas lui dire d’aller s’installer ailleurs, sachant que la demoiselle allait bientôt quittée San Francisco, alors vaut mieux profiter de ses derniers moments…

La vie met souvent des personnes sur notre chemin sans que ne le désire réellement. Alec avait croisé le chemin de Jamie, comme ça, par hasard et depuis il n’était pas rare de les voir ensemble. Bon, il faut dire que leurs dernières rencontres remontaient à quelques jours. Assise à cette table, la demoiselle n’avait pas nécessairement envie d’être dérangée. Elle remplissait son dossier pour quitter définitivement l’école et ne pas avoir de problème. Silencieuse, elle répondit à la question du bel italien. Il faut dire que le jeune homme dégageait un énorme sex appeal qui ne laissait pas la jeune femme de glace. Jamie posa son stylo puis elle laissa Alec s’asseoir en face d’elle. Le commentaire qu’il passa fit presque réagir Jamie. Effectivement, il était rare de la voir seule. Elle était toujours accompagnée par sa meilleure amie, Lysa ou par des jeunes hommes. Jamais seule.

La belle soupira puis elle sentit le pied d’Alec frôler le sien. Elle haussa un sourcil puis écouta attentivement son commentaire. D’un geste lent, elle retira ses verres fumés et les rangèrent dans son sac avant de repousse ses cheveux, mettant à découvert ses frêles épaules. Jamie trouva la situation relativement étrange. Il venait encore de rapporter la conversation vers Lysa. Il connaissait, c’était évident… Mais pourquoi semblait-il tant obsédé par elle? « Malheureusement, je n’ai pas eu trop eu le temps de parler à Lysa, avec le déménagement, j’ai un peu la tête ailleurs… » Un léger sourire s’afficha sur le visage fatiguée de la jeune femme. Il faut dire qu’elle dormait peu étant donné la situation. C’était beaucoup de changement dans une vie! Elle venait de vendre son club et maintenant, elle déménageait, loin de tout… Chicago, c’est une belle grande ville, mais bon… C’est une grande ville… Jamie soupira puis elle croisa ses jambes, remontant un peu son pied contre la jambe du jeune homme, un léger sourire aux lèvres. Il parlait de faire des folies, ce qui ne manqua pas d’allumer les idées de la belle.

« Lysa, faire des folies… Et bien, c’est rare d’entendre ça… Dire qu’elle était la petite fille propette… » Jamie sourit puis remonta le haut de sa robe. Après tout, elle n’avait pas de bretelles et si ça continuait, elle allait se retrouver les seins nus. La belle décroissa ses jambes, faisant bien attention de refaire du pied à Alec puis elle se leva, contournant la table. Elle fit glisser ses doigts le long du bras du jeune homme puis elle posa sa main sur son épaule. Jamie s’approcha de son oreille et elle y murmura. « Et toi, tu fais quoi comme folies pour te libéré l’esprit? » Un sourire amusé s’afficha sur le visage de la jeune femme. Délicatement, elle retira sa main de l’épaule d’Alec et se pencha vers son autre oreille, étirant son bras pour prendre un livre sur la table. « La journée est jeune, alors autant en profiter… » Elle posa ses lèvres sur la joue du jeune italien puis attrapa le livre avant de se diriger vers les rangées de bouquins… Qui sait ce que l’avenir nous réserve?

On dira ce que l’on veut, mais je venais d’allumer le feu. J’avais jouée du pied sur Alec et je lui avais même murmurée à l’oreille. C’était un drôle de moment. J’avais pris la peine de prendre son livre, invitant alors le bel italien à me suivre…  Tout ceci, c’était inconscient. Je n’avais pas nécessairement envie d’avoir du sexe ou de l’attiré sexuellement, mais j’avais envie de voir si mon charme fonctionnait encore. Je m’étais dirigée vers une rangée de livre, caressant du bout du doigt la couverture du bouquin que l’italien avait prit. Je marchais dans la rangée, silencieuse et jeta un coup d’œil derrière moi, un léger sourire se dessina sur mon visage. Il m’avait suivit, mon charme opérait donc toujours. Je rangea le livre et sentit alors la main habile d’Alec se posée sur mon postérieur. Un sourire amusé se posa sur mes lèvres. Face à lui, j’écoutais ses paroles. Il avait raison, les folies de chacun pouvaient être similaires, comme elles pouvaient être vraiment différentes… Pour le moment, mes folies ressemblaient étrangement à celles du bel italien. Je sursauta presque lorsque je sentis sa deuxième main se poser sur mon fessier.

Sans même s’y attendre, je me retrouvais dans les airs. Mes jambes se resserrèrent autour de la taille du jeune homme. Je glissa même mes bras autour du cou du jeune homme. Je souris puis me mordilla la lèvre. D’un seul coup, comme ça, il avait attisé un désir en moi. C’était surement l’envie du défi, de l’inconnu! Après tout, on était dans une bibliothèque et je m’apprêtais à surement faire une folie… Lorsque ses lèvres se plaquèrent contre les miennes, j’y pris gout. Il était doux et féroce à la fois, ça réveillait en moi une sorte de plaisir charnel. Son baiser me faisait fondre, j’avais envie de plus, j’avais envie de planer avec lui. J’aimais sa force. J’aimais qu’il prenne le dessus, qu’il soit dominant dans cette situation. La rangée de bouquin qu’il avait choisit était relativement loin dans la bibliothèque, c’était cette rangée que les gens visitaient jamais… Mon derrière venait de buté contre le bureau, d’un geste sec, je repoussa tout se qui s’y trouvait, reculant dessus pour m’y retrouvé assit. Mes mains glissèrent sur le torse d’Alec et je rompis le baiser. « Et tes folies… Elles ressemblent au mienne? » D’une main habile, je retirai son sac et le balança un peu plus loin. « J’espère que toi… Tu vas être à ma hauteur… » Je souris amusée puis glissa mes doigts dans ses cheveux avant de revenir l’embrasser.

Il était face à moi, mes jambes pendaient chaque côté du jeune homme. Je souris puis glissa mes doigts sur sa chemise blanche. Dangereusement, mais surement, je retira doucement le premier bouton de sa boutonnière. Je jouais avec le feu, mais j’avais envie de me bruler les doigts… J’avais envie de gouter à la chair italienne… J’avais envie d’Alec, affreusement envie de lui… Je recula doucement puis je planta on regard bleu dans celui du jeune homme. J’avais envie d’aller plus loin. Amusée, je continua de déboutonné sa chemise, continuant de le défier du regard. Une fois la chemise complètement ouverte, je glissa mes doigts fins sur le torse de l’étudiant. Sa peau était douce et encore plus appétissante. Ma robe avait remontée sur mes cuisses, je viens alors les serrées sur la taille du jeune homme pour me retrouver collée à lui. « Fais moi découvrir le ciel… » Je me mordis la lèvre et haussa un sourcil. J’espère que mes paroles allaient l’allumées assez pour qu’il poursuive sa petite domination…

Même si je ne voulais pas me l’avouer, le charme d’Alec opérait sur moi une certaine magie… En faites, il opérait une certaine force que je ne pouvais pas contrer. Silencieuse, je me laissais allée contre lui. Je le laissais découvrir mes formes généreuses. À vrai dire, j’aime l’emprise qu’il avait sur moi. Bon, nous étions dans une bibliothèque et l’endroit était loin d’être propice aux rapprochements et pourtant, j’avais une envie folle de lui. Je venais repousser ce qui se trouvait sur le bureau avant de m’y asseoir. Je n’avais connu de domination depuis un bon moment déjà. Alec avait tout du mec parfait. Enfin, il représentait la jeunesse italienne et frivole dont tout le monde parlait. Il allait me faire voir l’enfer comme il le disait si bien… L’idée me fit sourire. Je rigola un peu avant de recroiser ma langue avec la sienne.

Lorsque les doigts habiles du jeune homme attaquèrent ma poitrine, j’eu un frisson. Il était vraiment habitué à jouer avec la gente féminine et ça se ressentait. Mes yeux se fermèrent tranquillement, ma tête tomba vers l’arrière, lui donnant libre accès à ma peau légèrement bronzée. Chaque coup de langue, chaque pression qu’il faisait sur ma poitrine me rendait de plus en plus euphorique. Silencieuse, je glissais mes doigts dans les cheveux d’Alec. Au diable la mise en plis, d’une façon ou d’une autre, ils finiraient complètement dépeignés. Mes jambes étaient toujours autant de la taille du jeune homme et je les resserrais de plus en plus. J’étais sous son emprise, sous sa totale possession. Ceci dit, mon corps réagissait au quart de tour. Ma peau était parsemée de frisson et je n’avais qu’une envie, qu’il continue ce qu’il avait entreprit. Alors que je m’y attendais le moins, il mordit la poitrine, m’arrachant un petit cri de plaisir et de douleur à la fois… Cependant, ce petit geste me fit frémir encore plus.

Bien qu’Alec avait prit les rênes de notre petite partie amicale, j’avais envie de lui donner un certain plaisir à son tour. Mes doigts quittèrent sa chevelure pour venir rejoindre le haut de son pantalon. Tranquillement, ils glissèrent jusqu’à la fermeture éclair et j’entrepris de la défaire. Une fois chose faites, je glissa mes doigts dans son pantalon, venant caresser son sexe par-dessus son boxer. Mes yeux cherchèrent les siens et je souris. « Si je dois bruler en enfer… Toi aussi tu le devras… » Je souris puis vient l’embrasser avant de le repousser. Je descendis du bureau et fit descendre son pantalon le long de ses jambes avant de faire la même chose pour son boxer. J’haussa un sourcil face à sa virilité et j’entrepris de lui faire plaisir comme il était normal de faire plaisir à un homme. J’avais tout mon temps et je comptais bien le faire bruler en enfer…