This day you came to me and you apologize

leo ∞ adrian

Code by Silver Lungs

Aujourd'hui c'était une bonne journée de glandouille qui s'annonçait pour notre cher Browning, Leyna n'était pas la de la journée mais lui par contre il comptait bien rester ici toute la journée a ne rien faire d'autre qu'écouter de la musique, aller sur internet, jouer sur son portable et dormir aussi, oui dormir très très longtemps. C'est d'ailleurs ce qu'il fit jusqu'à environ 11h, ce qui était encore assez tôt pour une grasse matinée, voir même beaucoup trop tôt à son goût seulement on venait de sonner à la porte. Pensant que c'était pour sa meilleure amie il cria, assez fort pour qu'on l'entende - à vrai dire la même les voisins on du l'entendre - « Elle est pas là !!! » Mais à peine quelques secondes plus tard le bruit strident retentit à nouveau dans tout l'appart. Bon et bien apparemment ce n'était pas pour Leyna, et ce n'était surement pas le facteur parce que Adrian a déjà essayé et il n'est pas aussi insistant. Han si sa se trouve c'était la police ! Non ils auraient ordonné d'ouvrir si c'était eux non ? Enfin quoi qu'il en soit il devait bel et bien bouger ces jolies petites fesses de son lit, il se leva alors lentement et enfila simplement un jogging, restant torse nu, ben oui si c'est une jolie fille elle pourra voir ces merveilleux abdos. Et puis vu que on sait jamais qui cela pouvait être il se passa aussi un coup d'eau sur la figure pour avoir meilleure mine, une main passé dans ces cheveux c'est finalement cinq minutes après le premier coup de sonnette que Adrian ouvrit la porte. Il fut assez surpris en voyant la tête blonde de Léo, elle semblait encore plus belle que lorsqu'il l'avait vu l'autre jour à ce défilé. D'ailleurs il n'en gardait vraiment pas un bon souvenir, en effet elle c'était permise de l'ignorer et de faire comme si elle ne le connaissait pas. On aurait dit une princesse qui ne voulait pas parler aux gens du bas peuple, il avait vu son petit jeu, et elle lui semblait finalement bien différente de la fille avec qui il jouait lorsqu'il n'était encore qu'un jeune enfant. Certes c'était plutôt normal qu'elle est changé en 16 ans, bien évidemment, mais la personne qu'elle était devenu aujourd'hui ne lui plaisait pas du tout, il se souvient de son regard il y a quelques semaines, elle le regardait de haut, comme si le fait qu'il lui ai adressé la parole soit une insulte. Alors il fut plutôt surpris de la voir sur le palier, il prononça alors un « Oui ? » Interrogatif, et rajouta finalement toujours assez mécontent de ce qui c'était passé la dernière fois « Je peux t'aider ? »

Je m'élance d'une démarche plus que préssée à travers la ville. J'ai besoin d'un échappatoire pour ne plus que ces photographes me suivent. D'habitude j'adore ça. Je souris, leur offre mes plus beaux sourires et ce regard charmeur que seul une fille modelée pour ça depuis son enfance arrive à contrôler parfaitement. Très subtile mélange entre innocence et côté très sexy. Toujours est-il qu'à ce moment précis, je n'avais aucune envie de me donner en spectacle. J'avais défilé la veille pour la marque Victoria Secret et il fallait le dire que cela me donnait encore plus de renommée que j'en avais déjà. Ma mère était aux anges puisque cela faisait de la pub à sa marque dont j'étais l'égérie depuis petite. Cet univers me montais très souvent à la tête. En faîtes je n'avais pas l'impression qu'un jour je pourrais redescendre de mon petit nuage. J'étais une princesse qui, malgré une intelligence très développée pour son âge, avait été éduqué dans le sens à se préoccuper essentiellement d'elle-même, de ses ongles, de ses cheveux, de sa tenue, de ses manières et de ses valeurs. L'image que je montrais de moi était ce qui importait le plus. Alors forcément, bien que je n'étais en rien une garce lorsqu'on me connaissais, on pouvait vite me prendre en grippe avec mes manières de petite fille pourrie gâtée dont le monde ne tournait exclusivement qu'autour d'elle. Ce n'était pas voulu. J'avais été élevé ainsi alors certaines fois, on ne se rend pas compte de ses actions car tout vous est toujours pardonné. Tout le monde vous aime, vous adule. Les héritières dans mon genre, on ne leur refuse jamais rien. On n'en va même à leur pardonner toutes leurs petites erreurs pourvu qu'elles continuent à être aussi désirables à l'écran et sur les podiums. Nos minois font vendre, le reste ce n'est que de la fioriture. Sauf qu'aujourd'hui j'avais fait une boulette et ne m'en étais rendue que quelques temps plus tard. J'étais comme ça. Tellement perchée sur mon nuage d'or que je venais à en oublier le monde qui m'entourais. J'avais clairement des œillères qui m'empêchaient clairement de voir plus loin que le bout de mon nez et prendre conscience que la réalité était bien différente de celle que je vivais chaque jour. Alors lorsqu'Adrian mettait apparu ce matin devant les yeux je n'avais pas réagit. N'avais pas fait attention. En faîtes non, je ne savais même pas ce qui avait pu se passer et j'avouais que je n'avais aucune excuse. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu que j'avais cru à une autre personne. Alors que maintenant, le souvenir semblait très clair. C'était bien lui. Malgré les années qui nous avaient séparé, j'étais sûre qu'il s'agissait bien de mon ami d'enfance. De très longue date. Et je l'avais envoyé paitre comme s'il était transparente. Je n'avais même pas été méchante loin de là. J'étais loin d'être ce genre de personnes froides et sarcastiques néanmoins je l'avais ignoré, complètement obnubilée par ce qu'il se passait autour de moi c'est à dire une attention particulièrement focalisée sur ma personne. Bien, et après tu t'étonnes que les gens pensent que tu es une princesse hautaine, froide et nombriliste ! Je mettais sentie bien conne lorsque j'avais réalisé trop tard mon erreur. Il n'y avait pas erreur maintenant. J'étais presque sûre que c'était lui. Sûrement les traits de son enfance qui transparaissaient à travers sa mine adulte aujourd'hui. Il était charmant. Très charmant. En même temps je me rappelais qu'en primaire, j'étais tombée amoureuse de lui alors c'était peut-être normale que je le trouve à mon goût. Toujours est-il que j'avais joué la connasse de bas étage et que j'avais envie de me rattraper d'autant plus que cela faisait presque 16 ans que nous ne nous étions pas vus. Il suffit que je demande à mon père de trouver l'adresse du jeune homme pour que je l'ai de suite. Il n'habitait pas loin de là où je me trouvais. Quelques stations à pied et le taxi ne me semblait pas préférable. J'avais besoin du trajet à pied pour me demander clairement ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Sérieusement, ça faisait quand même un paquet d'année sans sa présence ! Tant pis, lorsqu'on a été mis sur un pied d'estale toute sa vie, on n'a pas peur que les gens vous repoussent mais j'aurais sûrement dû. Grave erreur de jugement puisqu'au moment où il m'ouvre la porte, je le vois me pénétrer d'un regard froid et sans appel. Ok, je ne m'y attendais pas. Encore une grave erreur de ma part, à quoi tu t'attendais princesse ? Salut Aidan. Ça fait un bail. Youhouhou, sans rire. Je lui souris mais apparemment, il n'a clairement pas envie de m'aider et je me sens m'enfoncer encore plus dans mes talons vertigineux. Ok, on va devoir changer de tactique. Je marchais sur des oeufs. Je suis désolée, je ne t'ai pas reconnu hier soir mais maintenant que je te vois, je me dis que je ne suis pas folle. C'était bien toi. Ok, comme phrase à deux balles on peut mieux faire mais c'était déjà un début...

Adrian n'en revenait toujours pas de la façon dont elle c'était comporté la veille, il avait beau essayé de se dire que après tout après seize ans il avait eu le temps d'oublier comment elle était et que son caractère avait très certainement changé mais non il ne s'habituait pas à cette idée. Elle n'avait même pas fait attention à lui, il n'y en avait que pour elle, pour sa jolie tenue, son maquillage parfait, sa coiffure splendide, elle était le centre de toutes les intentions et apparemment elle adorait ça sauf quand ce fut moi qui l'interpella. Peut être c'était-elle dit que si je venais m'insérer entre elle et tout ces gens qui l'admiraient ils finiraient par partir et alors il n'y aurait plus personne ici pour lui dire à quel point elle était belle c'est cela ? En ouvrant la porte il ne s'attendait vraiment pas à la voir ici et vu qu'il avait toujours en travers de la gorge ce qui c'était passé la veille il le lui fit bien comprendre. En lui demandant si elle avait besoin d'aide en fait il voulait surtout lui demander si elle n'avait pas perdu son chemin car ici en tout cas il n'y avait personne pour l'acclamer de compliments pendant des heures et faire d'elle le centre du monde. Si c'est vraiment ce qu'elle veux elle n'a qu'à se trouver un copain. Bien qu'en fait c'est déjà fort probable qu'elle en est un, parce que bon elle à l'air assez célèbre dans le mannequinat en tout cas. La preuve hier en revenant chez lui il a feuilleter quelques magazines de sa meilleure amie qui était posé sur la table basse et il l'a vu dans au moins deux d'entre eux ce n'était pas rien. Adrian n'est pas un garçon rancunier, la preuve lorsqu'il était encore au lycée un gars avait mit des limaces dans son lit pour lui faire un léger bizutage et quelques semaines plus tard ils étaient devenu inséparable alors c'est pour vous dire. Seulement la non, il n'acceptait vraiment pas la façon dont elle avait agit du moins c'était encore trop frais pour qu'il est eu le temps de laisser refroidir. En l'entendant sortir son excuse un rire nerveux s'échappa de sa bouche alors qu'il ouvrait de grand yeux. Elle se fichait de lui la en faite c'est ça ? Non parce que en tout cas cela y ressemblait fortement et sa croyais moi c'était loin d'arranger quoi que ce soit. « Pas tant que ça en fait la dernière fois c'était hier soir, mais bon disons que tu n'a pas trop eu le temps de me voir, il devait y avoir trop de flash autour de toi » Le brunet ne répondit pas à son sourire, à vrai dire il resta le visage froid lui qui d'habitude et si souriant. Puis il fit finalement un grand sourire qui sonnait extrêmement faux et reprit la parole en prenant une voix sérieuse de présentateur « Et en cette belle matinée nous attribuons le césar du plus gros mensonge de l'année à madame Léo-Alisson Woobleforth ! Bravo, bravo elle le mérite »

J'aurais dû me douter de sa réaction mais j'étais encore trop dans l'idée que tout pouvait mettre pardonner que j'avais encore parlé pour ne rien dire. Evidemment, mes paroles, il les retournait contre moi avec une facilité déconcertante. Non ce n'était absolument pas ce que je voulais. Lui mentir ou lui sortir des excuses minables venant tout droit d'une personne ultra contrôlée par les médias. J'aurais dû lui dire que j'étais désolée mais je n'avais jamais eu à m'excuser de quoi que ce soit. J'avais dû mal avec les relations humaines dès qu'elles sortaient de celles déjà prévues pour moi et mon image mais c'était trop dur de voir à quel point une personne que j'avais tant apprécié petite et avec laquelle j'avais de beaux souvenirs pouvaient avoir été snobé par la petite princesse désinvolte que j'étais devenue. Et moi qui essayait de faire comprendre aux gens que je n'étais pas du tout comme les apparences pouvaient le montrer. Je déteste faire face à mes erreurs parce que ça me montre que je ne suis pas parfaite comme mes parents essaient tant de le faire croire à al presse. Mais j'étais la première à le savoir. Je n'avais rien de la fille parfaite. Pire que ça, j'étais loin d'avoir tous les atoûts pour le reconnaître et alors que je dévisageais d'un regard quelque peu surpris Adrian, je me disais qu'il n'était pas du genre à passer par quatre chemins et surtout, n'était pas le genre à tout me pardonner parce que j'étais riche et du genre à être le fantasme de pas mal d'hommes depuis que j'avais atteint l'âge légal pour se dire qu'on finirait pas en taule avec ce genre de pensées. Toujours est-il que j'étais sur le cul. Pire encore, après ses paroles, un sourire s'installa entre nous et je ne faisais rien pour le diminuer. Merde. Je ne m'attendais pas à ça. Mais à quoi tu t'attendais vraiment après tout ?! A rien. Voila. Quand tout nous est dû, on ne réfléchit pas à grand chose et on s'enfonce quand on essaie de faire les choses à notre manière. Sauf que je voulais être sincère avec Adrian. J'étais vraiment désolée pour mon comportement de la veille et rien que le fait d'être venu ici, prouvait clairement que j'avais des tords à me reprocher et que je voulais tout faire pour les réparer alors même qu'il n'était plus présent dans ma vie depuis des années déjà. Adrian, je suis désolée. J'ai pas vraiment d'excuse mais j'aimerais bien réparer ça. Son visage restait fermé. Il était froid et distant et je me demandais quand il allait clairement me claquer la porte au nez. Pour qu'il m'en veuille à ce point c'est que finalement j'avais aussi compté pour lui et que je lui avais laissé de bons souvenirs en mémoire. Malgré ça, j'avais tout bousillé en l'espace d'une soirée et il était hors de question pour moi de rester sur ce faux pas. Allait-il vraiment accepter mes excuses ou me planter là ? Il avait déjà ce caractère de feu lorsque nous étions enfants et je me disais que c'était un point qu'il n'avait pas changé depuis. Tu me laisses entrer ? Oui parce que je commençais vraiment à me sentir mal à l'aise, là, dehors, à le supplier du regard de rattraper le temps perdu et de parler tous les deux. De tout. De tout ce qu'on avait manqué dans la vie de l'un et de l'autre car pour moi, l'amitié comptait plus que tout. C'était ça qui me montrait la différence entre mon monde et la réalité. Qui me rattachais à une vie dans laquelle je n'avais jamais baigné. Je me sentais normale avec mes vrais amis. Et je ne parlais évidemment pas de tous les gens qui m'entouraient, jeunes héritiers plein aux as avec qui je faisais souvent la fête et sortais partout. Ces personnes là, ce ne sont pas de vrais amis. On s'amuse mais c'est aussi pour rester dans la même classe. Les apparences sont belles, on sauve notre image. Les vrais amis sont ceux sur qui on pourra toujours compter et je savais dès lors qu'Adrian faisait partie de cette catégorie malgré que je semblait avoir tout foutu en l'air en une poignée de seconde.

Adrian lui rit au nez lorsqu'elle lui sortit son excuse tout droit sortit d'un enfant de 4 ans qui ne voudrait pas avouer à sa mère que c'est lui qui a mangé les bonbons. C'était le mensonge le plus minable qu'il n'est jamais entendu, apparemment dans son milieu on ne lui avait pas appris à mentir, cela pourrait pourtant lui être utile, à moins qu'elle soit une fille tellement parfaite qu'elle n'en est pas besoin. Peut être qu'elle n'a jamais rien eu à cacher après tout dans son milieu tout le monde à l'air de l'aimer, tant mieux pour elle si tout ces hypocrites acceptent ces caprices et sa personnalité, ils sont peut être prêt à en faire le sacrifice pour pouvoir être au côtés de la "star" mais le brunet n'en avait surement pas l'intention. Le jeune homme était bien décidé à la laisser croupir la sur le palier, il n'avait aucune envie de lui parler, encore moins une fois qu'elle lui a eu sortit son excuse et pourtant dans un coin de sa tête il ne pouvait s'empêcher de se dire que si elle était venu ici c'est bien qu'elle voulait vraiment s'excuser non ? Après tout si elle avait pris la peine de chercher son adresse et de venir ce matin de bonne heure jusqu'ici ce n'était surement pas juste pour sa bonne conscience. En tout cas c'est ce que pensais l'esprit toujours optimiste d'Adrian. Ces paroles prirent finalement une autre tournure dans sa tête, et celles-ci semblaient cette fois sincère. Le jeune homme savait que s'il refermait la porte et la laissait la, comme ces publicitaires à qui on ouvre même pas la porte il s'en voudrait énormément, elle était venu s'excuser et il se doutait que si aujourd'hui il ne lui pardonnait pas, il n'y aurait certainement pas de seconde chance. Alors il s'écarta légèrement de la porte et fit un signe de la tête pour lui dire qu'elle pouvait rentrer. Une fois fait, il referma la porte et pour la première fois depuis son arrivée il la détailla de haut en bas et manqua d'avoir un malaise en voyant la taille de ces talons et il ne put s'empêcher de dire « Si tu veux tu peux enlever tes talons » Imbécile ! Elle est mannequin alors des talons comme ça elle a surement l'habitude d'en porter, il est même presque sur qu'elle n'a même plus mal au pieds à force, ou bien peut être même qu'elle ne sent plus ces pieds. Il montra alors les magazines posait sur la table d'une main et lui dit « Je t'ai vu dans les magazines, t'as l'air connu »

Non je ne savais absolument pas mentir. Pire que ça, dès qu'il m'arrivait de dire quelque chose qui n'était pas forcément la vérité je me mettais à rougir. Un rose léger mais pétillant qui à chaque fois, me trahissait sur mes intentions et mes pensées. Voila un beau problème pour la poupée blonde que j'étais. Impossible de sortir le moindre petit mensonge puisque tout de suite, tout le monde pouvait le voir. Il était vrai que j'avais bien du mal à cacher mes émotions et sentiments alors évidemment, Adrian avait dû très vite remarquer ce que j'avais vraiment sur le coeur et surtout que je m'enfonçais dans mes bassesses pour essayer de me rattraper. Il m'avait rit au nez et je mettais sentir plus gênée que jamais. Bravo, c'était sûr que je ne ferais jamais de cinéma ! J'essayais de lui lancer un sourire petit et minable qui semblait être destinée à un parent. Effectivemment, j'avais clairement l'impression d'être une enfant qui essayait de cacher ses bêtises et bien évidemment, j'avais bien dû mal à le faire devant le regard haut et froid de la personne qui me faisait face. Allait-il me laisser entrer maintenant que je lui avais demandé ? Je le voyais déjà refermer la porte sur moi et me laisser sur le palier comme une pauvre fille comme les autres. J'espérais pourtant que ce ne soit pas le cas puisque je me serais sentie vraiment mal à l'aise et bien sûr, ce n'était pas le genre de choses dont j'avais l'habitude. Mais je n'avais pas non-plus l'habitude de venir m'excuser pour mes conneries. Pourtant, il valait totalement le coup que je le fasse. Je vis son visage se crispé. Comme s'il réfléchissait aux solutions qu'il avait. Non, ne me ferme pas la porte au nez. Finalement, il semble se dire qu'il n'a pas envie de me laisser là et donc me fais enfin signe d'entrer après un temps qui me semble complètement interminable. Je passe alors le pas de la porte plus timidement que je ne l'aurais fait en tant normale. Il me conseille alors d'enlever mes talons en posant son regard sur mes pieds. Pourtant son regard trahit ses pensées. Oui, il pourrait penser que je suis du genre à ne jamais les lâcher. C'est vrai la plupart du temps. Surtout quand je suis en dehors de chez moi c'est à dire la majorité du temps et pourtant, je suis du genre à porter un gros sweat dès que je suis chez moi et à manger de la pizza avec un verre de vin devant un match alors effectivemment, sa proposition est la bienvenue. Devant lui je n'ai pas besoin de faire mine de quoi que ce soit et je n'ai clairement pas besoin de jouer à la belle toujours parfaite et sans aucun défaut. Des jambes allongées grâce à des talons vertigineux il n'en a que faire. Il m'a connu dès mon plus jeune âge. Je n'ai pas besoin de faire semblant et si je veux lui prouver que je ne suis pas que cette poupée superficielle qu'il peut voir dans les magasines ou à la télé, je préfère accepter son offre. Je lui souris alors. Ça c'est une belle proposition ! Je les retire alors et le regarde longuement avec un petit sourire. Dis moi, tu ne vas pas me proposer que j'enlève autre chose ensuite ? Voila le genre de petites remarques que je sortais dès que je le pouvais pour faire baisser la tension. Mais à ce moment précis je me disais que ce n'était pas le bon moment pour sortir ce genre de remarque. Evidemment, je ne réfléchissais pas beaucoup avant de sortir ce genre de connerie et oubliez l'expression tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Je grimace de ma bourde. J'aurais sûr dû éviter ce genre de remarque mais maintenant c'est dis c'est dis alors pour éviter qu'il ne me prenne pour ce genre de barge qui tourne la page si facilement, je regarde les magasines empilées sur sa table. Disons que ça peut aller, j'ai pas à me plaindre. Malgré mon image, je suis loin de me vantée. Evidemment, tout me souriait en ce moment mais j'étais assez bien placée pour savoir que la roue pouvait tourner à tout moment. Je détourne mes yeux verts pour les poser sur lui et le regarder longuement. J'avouais que ça me faisait bizarre de me retrouver là toute seule avec lui après autant de séparation. J'ai loupé pas mal de trucs. Alors dis moi, qui est le nouveau Adrian ?

Il faut bien dire que en effet elle était une piètre menteuse, ou du moins ces joues qui se mettaient à rosir de plus en plus ne l'aidait pas vraiment pour qu'on la croit. Dans un sens il trouvait presque sa mignon le fait que le mensonge la fasse rougir et pourtant au moment ou elle lui a sortit son excuse croyez moi il trouvait sa tout sauf mignon. Il avait l'impression ou en tout cas il en était presque sur que s'excuser n'était vraiment pas dans ses habitudes, comme si elle ne savait pas faire comme si sa lui écorchait la voix plus qu'autre chose. Mais finalement Adrian a toujours été un gentil garçon et qui plus est on lui a toujours dit que les gens avait le droit à une deuxième chance c'est donc ce qu'il décida de faire, lui offrir une seconde chance. Finalement après l'avoir invité à entrer il ne put s'empêcher de lui proposer d'enlever ces chaussures car il avait mal pour elle bien qu'il était certain que ces pieds devait si souvent être la dedans qu'ils avaient peut être même pris la forme maintenant Il ne put s'empêcher de rire à sa remarque et cela permit de rendre l'atmosphère moins tendu ce qu'il apprécia fortement. Il put finalement voir que finalement elle avait toujours un bon sens de l'humour elle n'était pas seulement une poupée hautaine et sur d'elle « Et bien ta veste probablement mais après je pense que l'on s'arrêtera la » Il y a encore quelques minutes il aurait surement très mal pris une remarque de la sorte et cela ne l'aurait pas fait rire du tout, mais la et bien elle l'avait sortit pile à la minute approprié, c'était exactement ce qu'il leur fallait. Ah bah sa c'est sur elle n'avait pas à se plaindre, elle avait sa photo dans des grands magazines et devait donc avoir beaucoup d'argent et beaucoup d'attention autour d'elle, il était sur qu'elle avait tout ce qu'elle désirait. Même s'il ne s'amuserait pas à le lui dire car il sait très bien que parfois les apparences sont trompeuses et que si sa se trouve elle a un noir secret ou je ne sais pas. Après tout la vie de personne n'est parfaite, il y a toujours une part d'ombre dans le paysage. « Et bien le même qu'il y a 16 ans mais avec plus de poils, et euh plus de style on va dire » Oui d'un coup il se mit à repenser à la façon dont sa mère l'habiller lorsqu'il était enfant, c'était tout simplement immonde, et dire que à l'époque c'était à la mode, il est certain que si aujourd'hui il sortait habillé comme ça même dans une ville aussi tolérante que San Francisco quelqu'un le pousserait sous un bus c'est certain. « Sinon et bien je suis en deuxième année de Master à l'université de Berkeley, j'essaie de devenir scénariste, ouais je suis un peu le prochain écrivain de avatar tu vois :D » Il sourit légèrement et l'invita à s'asseoir sur le canapé avec un sourire avant de baisser la tête et de voir qu'il était toujours torse nu. « Hum assied toi je vais enfiler un T-shirt » C'est donc ce qu'il partit faire et revint moins d'une minute plus tard manquant de déraper sur le parquet puis il lui demanda « Tu veux quelque chose à boire ? A manger ? Je sais pas »

Il m'autorise enfin à passer le pas de sa porte et j'avais être légèrement soulagée par la tournure que prend les évènnements. Je ne peut pourtant pas m'empêcher de me retourner pour jeter un coup d'oeil dans la rue avant d'entrer. Il ne manquerait plus qu'un photographe soit là pour immortaliser le moment. Je suis censée représenter la femme parfaite. Une femme si sexy que tout le monde la voudrait dans son lit et pourtant, une femme chaste au bras d'hommes tous plus fabuleux les uns que les autres. Evidemment, rendre visite à un homme est innocent et pourtant, avec la presse à scnadale quand ils n'ont rien à écrire, ils peuvent dire tout et n'importe quoi sur toutes les photos qu'ils pourraient prendre. Alors je me méfie. Toujours. Magré les démentis que pourraient faire passer mes parents parce que ça les exaspérait que je ne fasse pas attention à l'image qu'ils essaient de préserver autour de moi. C'est triste. Trop de contrôle. Je commence à ne plus en pouvoir. J'entre pourtant après un coup d'oeil derrière moi et décide d'enlever mes chaussures. C'est bien la première fois qu'on me propose ce genre d'extravagances. Mieux encore, il se fiche éperdument de mon allure ce qui fait du bien lorsqu'on sait qu'on intéresse les gens que pour ça. Pourtant derrière, il y avait plus que la top model. Par exemple, je me demandais si les gens savaient que j'étais bilingues dans 6 langues étrangères. Evidemment, quand on est belle mieux vaut ne pas non-plus être intelligente. Je lui fais une allusion coquine et je ne peux m'empêcher de me dire que c'est sûrement légèrement trop tôt pour sortir ce genre de remarque charmeuse et pleine d'ambiguïté. J'avais tellement l'habitude d'être une prédatrice que ça en venait étrange de devoir se contrôler devant un homme aussi mignon que lui. Mais c'était mon ami d'enfance. Une personne qui ne m'avait pour l'instant pas totalement pardonné et je n'avais aucune raison d'essayer de jouer un jeu avec lui. Alors je souris penaude parce que je me sens un peu gênée par ma remarque. Je ne peux pourtant pas m'empêcher de sourire à la sienne. Tant mieux, il ne prend pas les choses mal et s'en amuse même. J'enlève donc ma veste et observe les lieux. Restant modeste, il y avait dans l'endroit où nous nous trouvions, quelque chose de rassurant et de chaleureux. Rien à voir avec les grands manoirs dans lesquels j'avais l'habitude de me poser où encore les immenses chambres d'hôtels dont évidemment, des étages entiers étaient privatisé pour moi et l'équipe qui m'accompagnait. Je lui demande de me parler de lui. De savoir ce qui a changé dans sa vie et il me répond comme si rien de sa vie ne valait le coup d'oeil. Je le dévisage longuement. Lorsque je suis dans mon monde, je n'ai pas la langue dans ma poche. Parce qu'avec lui je me sens bizarrement bien. Comme si je n'avais aucun besoin de cacher mes pensées. Peut-être que je pourrais lui paraître trop franche ou peut-être trop familière. Après tout, cela fait longtemps que nous nous sommes pas vus. Je joue pourtant la carte de l'amitié malgré toutes ces années. T'es devenue très mignon aussi. Finalement j'ai bien fait de reprendre contact ! Rolala Léo. Quand t'es gênée tu t'enfonce. Il me parle alors de ce qu'il attend pour son futur et j'écarquille des yeux. Je l'envie. Moi je ne sais pas quoi faire de ma vie. Je sais que je pourrais sûrement reprendre l'entreprise de ma mère où vivre des années où je pouvais continuer à faire mannequin et pourtant, ce n'est pas vraiment ce que je veux. Je n'ai aucune envie et pourtant, les gens qui étudient pour vivre leur rêve je les envie. Moi je ne sais pas ce que je veux ni ce que je veux faire plus tard. Alors j'avais réfléchit et j'avais un projet depuis peu. Rejoindre ma cousine Aislynn à Berkeley. Parce qu'elle m'avait parlé de leur cursus langues étrangères et que c'était bien l'une des rares choses dont je pouvais me vanter dans ma vie. Je faisais le tour du monde plusieurs fois par an et parlait un certain nombre de langue. A quoi ça pouvait me servir ? Je n'en avais aucune idée mais j'avais envie de partir depuis quelques temps. Evidemment, le fait de l'entendre me dire qu'il était à Berkeley ne put que plus encore me surprendre. A Berkeley ? Je voulais justement m'y inscrire ! Ok c'est une caméra cachée c'est ça ? Je tourne autour de moi comme pour essayer de trouver l'astuce mais rien. On va se retrouver dans la même université. J'avoue que je trouve ça bizarre. Plus encore, comme si le destin voulait nous réunir avant de nous retrouver confronté l'un en face de l'autre dans le même établissement scolaire. Je m'assois alors et regarde enfin son torse nu devant moi. Malgré ce que la convenance aurait voulu, je ne peux m'empêcher de dévisager son corps une minute de trop. Je détourne enfin mon regard. Non mais ça va pas Léo ? Tu veux pas non-plus lui hurler de rester comme ça non ? Mais ça me fait bizarre car Adrian, c'est devenu un homme. Je prendrais bien un verre là. Pour calmer mes ardeurs et toutes ces informations. Bravo maintenant il va croire que t'es une alcolo. Mais l'alcool fait partit de mon milieu. Je suis pompette à chaque fois que je sors, je fais des soirées arrosées très souvent et vide des caisses de champagne entre amis. Voila mon monde. Mais il ne parlait sûrement pas du même genre de boisson, évidemment.

Il lui aurait bien dit vas-y tu peux enlever tout le reste si tu veux car pour être franc elle avait l'air d'avoir un corps des plus magnifique mais premièrement elle l'aurait surement mal pris, deuxièmement il se serait certainement reçu une gifle à moins qu'elle soit très ouverte, et troisièmement de toute manière ce n'était absolument pas son genre. Enfin en fait si il aurait très bien pu sortir ce genre de phrase mais cela aurait été avec humour et rien de plus, mais ici il ne se voyait pas trop dire ça alors qu'il y a quelques instant c'était encore très tendu et qu'il avait presque refusé de la laisser entrer dans son appartement. Il ne put s'empêcher de rire à sa remarque et continua alors en lui rétorquant « Je comprends mieux pourquoi t'es revenu aujourd'hui, en fait hier une fois que tu m'as vu tu t'es dit bon sang ce qu'il est mignon et canon, c'est l'homme de ma vie faut que je le retrouve et que je lui demande de m'épouser » Ouiiii Adrian dans tes rêves bien sur, mais il ne put s'empêcher de rire, avouait que cela aurait quand même était drôle, impossible, mais amusant. « C'est gentil en tout cas et disons que t'es super jolie aussi, mais sa n'a pas beaucoup changé après tout à l'école primaire j'avais le béguin pour toi ce n'es pas pour rien » Non non ce n'était pas une grande révélation qu'il venait de faire, elle savait très bien que lorsqu'ils étaient enfant et bien disons qu'elle aurait put être son amoureuse Il lui parla finalement de ces études, toujours avec un très d'humour à la fin comme il à l'habitude de le faire et lorsqu'elle lui dit alors qu'elle comptait s'inscrire dans cette même université où il est depuis cinq ans un immense sourire se dessina sur son visage. Il était heureux rien qu'en pensant au fait qu'il pourrait la croiser tous les jours dans les couloirs, lui parler, qu'ils pourraient rattraper le temps perdu tout simplement sans qu'il y est toute cette agitation autour d'elle, car malgré le fait qu'elle soit connu, il est persuadé qu'à Berkeley elle finira par passer inaperçu ou du moins plutôt elle se fondera dans la masse comme n'importe qui « Non ! Sérieusement !? Mais c'est génial, et tu veux venir étudier quoi ? » Finalement alors qu'il s'apprêtais à s'asseoir sur le fauteuil à côté d'elle il se rappela qu'il était torse nu et en voyant les yeux de la jeune Woobleforth fixé sur lui il ne put s'empêcher de tourner la tête rapidement, gêné, et de détaler dans sa chambre. Finalement en revenant il lui propose à boire ou à manger comme le ferait n'importe quel personne polit et aussi parce qu'il a horriblement faim mais bon sa c'est tous le temps alors bon. Il fut assez étonné de sa réponse à vrai dire et ne put s'empêcher de regarder sa montre, bon il était 11h45 c'était l'heure de l'apéro non ? « Pas de problème. Je te sers quoi ? Une bière, un martini, autres choses ? Je ne sais pas trop quel genre d'alcoolique tu es » Il espérait qu'elle n'allait pas prendre mal ce qu'il venait de dire, bien sur il rigolait. Il sortit finalement une bière du frigo pour lui en attendant sa réponse et l'ouvrit à l'aide d'un briquet posé sur le comptoir.