L'esprit de Noël, ça apaise les tensions non? [LULLABY]

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L'esprit de Noël...

Premier Noël que je fêtais ici avec ma petite Samantha. J’aurais pu inviter mes parents à venir réveiller mais j’avais préféré passer les fêtes de fin d’années, seul avec mon enfant. Du moins je le pensais. Mais vous connaissez les mères de famille, elles ont toujours raison et le dernier mot qu’elle me prévint qu’elle serait là pour le vingt-cinq décembre ainsi que pour la nouvelle année, accompagnée de mon cher père que je n’avais pas revu depuis des mois et des mois. L’entêtement de ma mère m’avait toujours fait sourire face à mon père qui chaque fois lâchait prise face à la ténacité de sa femme, mais aujourd’hui ce fut mon tour, et cela me fit sourire jaune devais-je avouer. La mission du jour était donc d’aller faire les achats de noël tant la nourriture,-afin de bien les recevoir- ainsi que les cadeaux qui seront emballés sous le sapin. Même si Sam n’était pas encore grande pour comprendre cela le fait de voir tant de décorations et de lumières l’émerveillerait à coup sûr !
Direction le centre commercial, caddie en main et mon petit ange assise dedans, nous marchions dans l’immense galerie marchande a la recherche de présents qui plairaient à tous ce soir-là. J’vais faire quelques emplettes pour la table, nappe et panoplie pour une table bien dressée ainsi que des bougeoirs, pour la magie de Noel. Quelques guirlandes et voilà que nous arrivions vers les boutiques pour tenter de trouver des idées originales à offrir. Certes mon cadis s’était empli à une vitesse fulgurante pour ma petite Samantha, plus que gâtée, d’où une grande peluche bleutée en forme de lapin, tout sourire afin de la mettre dans sa chambre et marquant sa toute première fête de fin d’année.
En sortant de ce magasin pour rejoindre la galerie marchande à la recherche du reste de mes présents, je vis Samantha qui fit tomber son doudou. Quel sacrilège, que me stoppant et le ramassant je me retrouvais nez ç nez avec un visage qui ne m’était pas inconnu. Figé sur cette personne qui n’était autre que Lullaby, ma fille commença à se faire entendre ayant omis de lui tendre son Doudou…ce qui me rappela à l’ordre…C’était étrange de la revoir…depuis la dernière fois…

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L'esprit de Noël...

Les fêtes de Noël approchaient à grand pas et Lullaby Romanova devait encore trouver des cadeaux pour quelques uns de ses proches. Mettant un point d'honneur à trouver le cadeau qui fera plaisir, à ne pas prendre tout et n'importe quoi histoire de dire d'offrir quelque chose, ce n'était pas le premier tour de la demoiselle dans les boutiques, à la recherche désespérée de quelques idées. Probablement allait-elle se lancer dans de la personnalisation d'objet. Ce serait fait main, original et cela viendrait du cœur comme on dit. La demoiselle devait donc acheter le nécessaire. Notamment pour la peluche destinée à la petite Samy, dont elle avait commencé la confection quelques jours auparavant, espérant que le cadeau plairait à la petite et ce même si, avec le père de l'enfant, les choses n'étaient pas au beau fixe. Il avait eut une aventure avec une autre et bien qu'ils n'étaient pas ensemble, bien qu'elle disait ne plus vouloir le voir suite à l'affaire de l'hôpital, la belle ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette douleur qu'il lui avait fait ressentir. D'ailleurs, elle lui avait envoyé un texto à ce sujet.

Faisant ses courses, achetant au passage des provisions pour les jours à venir, la demoiselle entrait dans le rayon jouet lorsqu'une enfant fit tomber son doudou. Sans réfléchir et sans voir le père, la jeune femme s'empressa d'aller vers l'objet et de le ramasser alors que l'enfant pleurer. Il faut bien le dire, en même temps que le paternel de cette petite fille. C'est ainsi qu'en ce jour, la brune se retrouva nez-à-nez avec Daniel, une situation qui lui donnait une irrépressible envie de fuir. Mais comme elle avait la peluche en main, elle la donna à l'enfant, oubliant ses projets de fuite.

"- Tient Samy, ne pleure plus voilà ton doudou. Tu vois ?" la jeune femme prend une voix un peu masculine pour continuer en agitant l'objet. "Coucou Samantha je vais très bien en t'en fais pas. Prend moi dans tes bras, je veux un câlin."

Et l'enfant semble rire des pitreries de l'étudiante de son père qui, une fois la peluche rendue, pose de nouveau les yeux sur l'enseignant, avec qui elle ne se montre pas des plus aimables de par ses paroles qui montrent bien comme elle est pressée de le quitter.

"- Bonne journée professeur Alexander, je ne vous ennuie pas plus longtemps." et puis, elle ajoute un tantinet froide. "Je ne voudrai pas vous mettre en retard, on pourrait vous attendre." Et voilà la belle qui tourne les talons, s'éloignant des deux jeunes gens.

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L'esprit de Noël...

Je n’avais pas envisagé de fêter Noel en grande pompe mais de faire tout de même un petit repas traditionnel, mettre un sapin, des boules et des guirlandes qui habillerait les branches d’arbres avec des lumières scintillant de toute apr. je pensais déjà au regard ahuri de ma petite Samy avant de voir ses rêveries s’effacées par une rencontre inopinée. Inerte et muet, me voici donc face à cette jeune étudiante, qui avait fait bondir mon cœur il y a quelques temps de cela, avant ma rencontre d’avec Kitty. Deux jeunes femmes formidables mais me retrouvant devant elle et repensant au sms je me sentais bien mal à l’aise. Je ne sus si la jeune Alpha avait appris pour ma relation d’un soir et ambiguë, ne sachant réellement comment définir ce qui nous liait avec Kitty -et comment le saurais-t-elle d’ailleurs ?’ Qu’elle s’adressa à ma fille lui redonnant son doudou. Revenant à la réalité, la regardant sans un mot, quel idiot pouvais-je être avant de déceler mes lèvres pour au moins la remercier. Mais elle semblait vouloir partir aussi vite qu’elle venait d’arriver, mon cœur ne fit qu’un bond en ma poitrine que j’agis sans réfléchir sur l’instant.
« Lullaby attendez ! »
Allant à sa rencontre et l’attrapant doucement par le bras avant de le retirer, de peur qu’elle ne puisse croire que je lui voulais du mal comme à l’hôpital ou je m’étais emporté. Je la fis se retrouver face à moi, près du chariot ou se trouvait Samantha, ‘amusant avec sa peluche préférée.
« S’il te plait… »
Puis j’entendis ces derniers mots. Pourquoi disait-elle cela ? Savait-elle pour Kitty et moi ? Avions-nous été vus ? Mais comment ? Puisque je ne lui avais rien dit concernant ceci.
« Je peux savoir ce qui se passe ?
Dis-je tout en fronçant les sourcils tentant de comprendre comment les choses avaient pu mal tournées entre nous. Et pourquoi elle insinuait qu’on m’attendait sagement quelque part. M’accusait-elle d’une chose dont elle ne savait rien ?
« Je sais bien que tout ceci ne semble pas avoir de sens, mais …je suis désolé d’avoir été un idiot. Je n’ai jamais souhaité mal me comporter avec vous…Et plus j’essaie de réparer mes erreurs et plus vous ne cessez de me faire culpabiliser. Alors que dois-je faire pour récupérer votre amitié ? »
J’étais désemparé mais allait-elle voir que je ne supportais cette situation de « je m’approche, tu me fuis « ou inversement. Irions-nous dans la même direction un jour ?
C'était étrange je ressentais ce même sentiment que lorsque j'étais en compagnie de Kitty au sens inverse. Ces deux femmes comptaient énormément pour moi. Toutes deux avaient une place importante pour moi, m'ayant fait remonter la pente en tant qu'homme. Comment faire pour ne pas succomber à l'une comme à l’autre. Le cœur battant pour chacune d'elle. Kitty avait toujours représenté mon passé de mon enfance à aujourd'hui et Lullaby avait marqué mon arrivée ici, ma nouvelle vie jusqu’à maintenant. Elles me rendaient fou...

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Alors que la jeune femme cherche à fuir les lieux et le jeune homme, ce dernier au contraire cherche à la retenir, l'appelle. Rapidement d'ailleurs sa main se pose sur le bras de la demoiselle et se retire aussitôt. Comme si il craignait que, après l'épisode de l'hôpital, la demoiselle n'interprète mal son geste. Et il la tutoie même pour la suplier plus ou moins de rester. De fait la jeune femme se retourne pour lui faire face. Les larmes aux yeux. Il ne se rend pas compte de ce qu'il lui fait subir ? On ne dirait pas. Il demande ce qui ne va pas. Il ose ? La jolie russe a du mal à en croire ses oreilles. Mais elle ne dit rien, ne répond pas, car le jeune homme ne lui laisse pas le temps de parler, enchainant après avoir avoir froncé les sourcils. Et la demoiselle reste sur les fesses de ce qu'elle entend. Comment peut-il prétendre essayer de réparer ses erreurs ? Lullaby a l'impression de virer folle. Il se moque d'elle là, non ? La brune resterait presque bouche-bée. Elle ne sait même plus si elle doit en rire ou en pleurer.

"- Vous... Quoi ? Comment pouvez-vous croire que vous faites des efforts pour réparer vos erreurs ? Comment pouvez-vous m'accuser de vous faire culpabiliser avec ce que vous me faite ? Vous prétendez chercher le pardon ? Je ne savais pas qu'embrasser une autre fille était une bonne méthode pour ça figurez-vous... Que pensiez-vous ? Les élèves de Berkeley ont pour la plupart les moyens de venir faire un tour au bar du palace hôtel. Oui, vous avez êtes vu et les cancans vont très vite. Surtout quand ça concerne un ou des professeurs. Imaginez un instant ce que j'ai put ressentie en apprenant que vous aviez été vus prenant la direction d'une chambre. Nul besoin des racontars pour deviner ce que vous avez put y faire..."[/color] annonce la brune d'un air très triste avant de reprendre. "J'ai vu votre tête le jour où vous m'avez surpris avec Aidan. Alors repensez à ce que vous avez ressentie ce jour là. Imaginez maintenant si vous aviez apprit que je couchais avec lui ?" interroge la jeune femme.

La situation est délicate pour la pauvre demoiselle qui a tant de choses qui pèsent sur son coeur en cet instant. Elle voudrait parler de tout ce qui ne va pas dans sa vie mais la liste est longue. Dans l'immédiat parler de ce qui ne va pas entre le jeune homme et elle est un bon début. Il n'y a pas nombre de choses à dire mais ce ne sont pas des choses simples.

"- Vous... Mon amitié ? Est-ce là... Tout ce que vous avez pour moi ? De l'amitié ?" demande la demoiselle fort peinée qui se sent désespérée en cet instant et cela se lit sur son visage. Elle-même aime tant le jeune homme.. Pourquoi la vie est-elle si injuste ?

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L'esprit de Noël...

Je vis ses yeux s’embuer ne sachant réellement pourquoi, elle se mettait dans pareil état. Elle reprit avec mal la parole, tremblotante presque afin de rétorquer à mes interrogations. Le regard s’élargissant je ne comprenait pas sur le moment ce qu’elle tentait de me faire comprendre et pourquoi elle se mettait dans une telle perdition. Fronçant les sourcils à ses mots, je ne la quittais pas des yeux, une main sur le caddie, m’assurant pour ma petite Samantha qu’elle ne perdrait pas de nouveau son doudou. Mais j’eus bien vite l’explication à sa déception et sa souffrance. Quel idiot avais-je pu être ce fameux soir ; non pas d’avoir partagé ma nuit avec Kitty –chose que je ne regretterais jamais soyez-en certain- mais de ne pas avoir su protéger ma vie privée qui apparemment avait été vu de bien de top de personnes surtout de mes étudiants. Soupirant je pus enfin savoir de quoi i en retournait. Elle venait de marquer un point. Certes la savoir dans les bras et en pleine…action avec le jeune homme que j’avais croisé, se prénommant Aidan, m’aurait fendu le cœur et pourtant…Baissant les armes à l’entendre je me passais une main sur le visage avant de relever les yeux et de les poser de nouveau sur elle. Elle semblait si fragile, si perdue, si démunie…je m’en voulais à moi-même mais pas de ce que j’avais pu faire personnellement avec une autre personne.
« Peu importe ce que vous pensez, mais je suis sincère quand je dis vouloir faire des efforts pour ne plus vous faire souffrir, mais vous me compliquez la tâche. Plus je vous éloigne et plus vous revenez et vice versa…c’est frustrant …Je ne parle pas au point de vue éthique, mais … »
Je me stoppais quand je vis un couple de parent d’élèves, me lançant un sourire presque acquisiteur, les saluant de façon des plus naturelles avant de reporter toute mon attention sur la jeune femme, l’attirant près de moi par le bras afin de rentrer dans cette petite boutique ou y étaient vendus toutes sortes de cadeaux pour cette fin d’année.
« Je suis désolé de vous avoir peinée mais je ne m’excuserais pas d’avoir vécu certaines choses que cela ne plaise ou non, cela n’a rien à voir avec vous ou même nous. Je ne me justifierais nullement de mes actes, cela n’a rien d’une relation amoureuse et puis…à quoi bon vouloir expliquer tout ceci, prenant les choses tellement à cœur. Peut-être n’êtes-vous pas assez mature en la matière pour comprendre certaines choses. Je suis navré pour vous mais je ne peux revenir en arrière et quand bien même se serai le cas, je ne suis pas certain que j’en changerais les choses la concernant. »
LA, désignait cette jeune femme blonde, sensuelle, mon amie de toujours, Kitty.
« Lullaby…si seulement je pouvais apaiser votre rancune et toute cette tristesse je le ferais mais ne me demandez pas l’impossible, je ne suis qu’un homme avec toute sa force mais aussi avec ses faiblesses. Nul n’est parfait et vous non plus si je puis me permettre. »
Faisant référence au fait que d’être gratifiée d’un titre ne faisait pas de cette personne un être irréprochable.
« On a tous des lacunes, des points faibles et Kitty est l’un de ses points ».
Lui faisant entendre et comprendre que Kitty était la seule chose qui pouvait me rendre faible tout en étant des plus importantes personnes de ma vie comme cela avait toujours été le cas.
« Je pourrais jamais renier ce qui nous lie elle et moi à votre plus grand regret et je ne le souhaite pas.je sais que mes mots sont durs mais je préfère la franchise et l’honnêteté qu’à l’hypocrisie et concernant cette amitié…C’est peut-être plus, je n’en sais trop rien, tout nous oppose, nous sommes si différents et pourtant vous avez un tel intérêt dans ma vie. C’est …indescriptible mais je vous apprécie sinon à quoi bon venir à tenter de me faire pardonner ? »
Samantha se mit à pleurer doucement, ce qui m’attira à elle, elle avait une mine fatiguée, toutouillant sa tétine et serrant son doudou contre elle. Lui caressant doucement sa tête aux cheveux clairs, je pus la calmer en un rien de temps, sachant que Morphée de tarderait plus trop à la bercer dans ses bras. Soupirant je reposais les yeux sur Lullaby. Que dire d’autre ? Que je tenais à elle tout en tenant à Kitty, que ces deux femmes se valaient ?

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Au fond ce n'était pas le fait que le jeune homme ait couché avec une autre qui importait et faisait mal à la demoiselle, c'était le fait que jamaid il ne l'avait repoussé en évoquant le fait qu'il aimait une autre femme. Toujours il se retranchait derrière son poste de professeur, l'interdiction de l'étique... Ce qui laissait à penser, de fait, qu'il ne manquait pas d'amour pour elle mais de la permission de l'état. Là, Lullaby avait prit une claque dans la gueule en comprenant que son enseignant ne l'aimait peut-être pas comme elle l'avait pensé et espéré. Probablement avait-il de l'affection pour elle sans quoi il ne prétendrait pas vouloir se rattraper auprès d'elle de l'épisode de l'hôpital, mais certainement pas d'amour véritable.

Alors que tout près d'eux passe un jeune couple, Daniel les salut et entraîne la demoiselle dans une petite boutique où ils seront plus tranquilles pour converser sans craindre d'être vu par certaines personnes. Après tout comme Bee l'avait dit, les potins courraient vite et parfois ces derniers pouvaient faire d'énorme dégâts dans une vie. Cette discussion enregistrement eux n'était rien en rapport à ce que pouvaient parfois déclencher les racontars.

"- Je revenais parce que lorsque vous me repoussiez professeur vous me laissiez toujours à penser que seule l'étique vous interdisait d'être avec moi. Au fond ce n'est pas votre nuit que je vous reproche, c'est d'avoir apprit si violemment que ce n'était pas la loi qui vous faisais me repousser mais votre affection... Amour ? Pour une autre femme. Parce que je pense que vous aimez cette fille à vrai dire, mais je me trompe peut-être, je ne vous crois pas être homme à multiplier les aventures d'une nuit. Surtout pas en sachant qu'une femme vous aime. Peut-être que je vous idéalise je ne sais guère mais c'est ainsi que je vois la chose."

Les mots de l'homme sont un peu dur alors qu'il suppose que la demoiselle manque de maturité pour comprendre certaines choses. Foutaises. Ce n'est pas parce que l'ont comprend que l'on ne peut pas avoir mal. Et c'est exactement ce qu'il se passe pour la demoiselle.

"- Je comprend mais cela ne me fais pas avoir moins mal ne vous y trompez pas. Vous me voyez moins mature que je ne pense l'être. Je ne vous reproche pas cette histoire et je n'ai rien à vous reprocher notez car après tout nous ne sommes pas en couple. Non ce que je vous reproche c'est de ne pas avoir dit plus tôt que vous aimiez une autre femme..." annonce la demoiselle d'un petit air peiné, dépité. "Pour ma rancune, celle que J'avais envers vous à cause de ce qui est arrivé à l’hôpital... John-Thomas l'a apaisé. Pour ma tristesse il n'est pas besoin d'accomplir quoi que ce soit d'impossible. Vous savez bien ce qu'il faut à ma tristesse pour la faire disparaître. Toutefois ce n'est pas parce que vous savez quoi faire que vous devez le faire bien sûr. Comprenez que je ne vous oblige en rien. Ne reste alors que la légère rancune que j'ai par rapport à votre aventure bien que je ne devrai pas l'avoir et je suppose que le temps en aura raison. Je veux bien croire que vous cherchez à vous faire pardonner mais la vérité est que je suis perdue. Je ne sais plus si vous m'aimez ou non. Ce que je sais et dont je suis sûre est que je vous aime. Comme je n'ai jamais aimé personne. N'invoquez pas ma jeunesse et mon peu d'expérience de la vie et des hommes. Je vous aime et je suis sûre de ce que j'éprouve. Tout le monde parlé du grand amour de sa vie. Moi j'ai trouvé le mien. Oh ne riez pas. Car il n'y a rien de drôle à vous aimer. Ne riez pas, ne vous moquez pas de cette assurance,ne dites pas que je suis trop jeune pour savoir car je sais. Et je sais que je sais."

Les derniers mots du professeur ont rendu la jeune femme presque folle. C'est peut-être davantage que de l'amitié. Cette idée comble la brune de bonheur même si ce n'est que du peut-être. Son coeur bat la chamade. Bon dieu. Ce qu'elle peut l'aimer ! Mais il se trompe. Ils ne sont pas si différents qu'il le pense et tout ne les oppose pas. Enfin les choses sont loin d'être simples entre eux mais l'univers entier n'est pas contre eux non plus.

"- Accordez-moi une faveur professeur... Je voudrai... Je voudrai... Je voudrai..."

La jeune femme ne termine pas sa phrase. Comme il n'y a personne dans la boutique, Bee se rapproche de l'homme pour unir leurs lèvres. Doucement, tendrement. Passionnément. Un baiser que l'on ne peut oublier et qui prouve tout l'amour de la princesse pour Daniel.

"- Je vous aime Thomas..." murmure-t-elle en référence à la nuit où il l'a séduite, probablement pour toujours.

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L'esprit de Noël...

J’écoutais les propos de la jeune femme le cœur serré. Je me sentais si faible face à elle. De peur de dire ou faire quelque chose qu’il ne fallait pas. Et pourtant …Je crus mourir sur place. Pourquoi disait-elle cela ? Je fronçais les yeux ne l’interrompant point et attendant pour lui répondre ensuite. Sans un mot je la regardais, elle ‘n’avait pas tort mais pas tout à fait raison non plus.
« Lullaby, j’ai toujours été sincère avec vous et cette autre femme…elle fait partie de mon passé…je ne suis pas du genre à me livrer mais malgré ce qui a pu se produire avec elle, elle reste l’une de mes très bonnes amies et il en sera toujours ainsi. Je n’ai jamais souhaité vous blesser mais parfois la vie fait qu’on rencontre des obstacles. «
Kitty était un obstacle à ma relation d’avec Lullaby bien que celle-ci ne soit pas encore d’actualité, même si mon cœur battait pour la jeune Alpha, car Kitty avait toujours eu une place importante dans ma vie et dans mon cœur et ce à jamais.
« Je tiens énormément à elle mais cela n’a rien à voir avec vous, avec nous… »
Me laissais-je tenter de dire sans avoir pris la peine de réfléchir et à quoi bon d’ailleurs, Je tenais également à Lullaby, cette jeune femme avait un effet sur ma personne je ne pouvais le nier elle me troublait et m’attirait. Comprendrait-elle cela un jour ou l’autre ? Elle semblait comprendre les choses mais n’en était pas moins blessée. J’écarquillais les yeux. Croyait-elle vraiment que je pouvais jouer sur deux tableaux à la fois.
« Ne me suis-je jamais montré sincère avec vous mademoiselle Romanova et pourtant…et pourtant vous doutez toujours de mon honnêteté ?! »
J’en étais abasourdi. Elle me croyait si faux que cela ?! Et pourquoi maintenant parlait-de JT ? Le connaissais telle ? Et qu’avais il dit ou fait ? Et qu’insinuait-elle ? Une once de jalousie me piquait au vif. Elle était si fragile et si forte à la fois….Elle m’impressionnait par sa sincérité à se livrer ainsi. Même moi je n’arrivais pas à un tel exercice ne parlant jamais de mon passé, de mes sentiments, tachant de les faire comprendre sans jamais les prononcer à haute voix. Bien trop blessé par le passé surtout depuis la perte de la mère de Samantha. Elle disait m’aimer mais j’en étais incapable pour ma part, des mots banni à tout jamais en ma bouche. Elle était surprenante en bien des points ! D’une maturité sans limite ! J’avais eu tort, elle était bien plus mature que je ne l’aurais pensé.je n’eus le temps d’ajouter autre chose qu’elle plaque ses lèvres contre les miennes. Une douce saveur avant de la sentir s’écarter doucement de moi. Mon cœur faillit exploser telle une bombe à retardement ! Tentant de reprendre mes esprits et mon souffle tant il est coupé, que ces mots me firent le même effet qu’une flèche me transperçant la poitrine ! Je la contemplais avant de l’attirer à moi, sans me soucier du reste par la main doucement avant de tirer un peu plus fort pour la faire se plaquer contre mon torse, passant une main dans l’une de ses mèches que je remis en place derrière son oreille, sans un mot, ma main descendant lentement le long de sa mâchoire , effleurant sa bouche de mon pouce pour enfin venir y déposer un baiser d’abord affectueux, puis plus appuyé et ensuite plus envoutant. Mon cœur battait à tout rompre ! C’était si délicieux si frissonnant…Puis me détachant d’elle aux légers pleurs de Samantha je me reculais aussi vite que je m’étais approché de la jeune femme pour ne pas attirer l’attention et quitter les lieux.

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Le cœur de Bee bat la chamade, alors que le jeune homme face à elle emploie le mot nous pour parler d’eux. Mais pas comme il a pu le faire auparavant, cette fois c’est différent. Peut-être parce qu’il vient de dire que Kitty était le passé, une bonne amie mais qu’en ce qui les concernait eux, Lullaby et lui, c’était différent. Et vu le ton, c’était différent dans le bon sens de la chose. La jolie russe ne pouvait pas rester de marbre face à une déclaration pareille. Même si elle devait garder une certaine contenance pour… pour quoi au juste ? Il n’y avait personne. Qu’eux. Et la petite Samantha. Perdus dans une boutique.

«- Je… Non… Un peu. Je ne sais plus… je… ne crois pas que je doute… j’ai simplement… eu un moment de…. Faiblesse ? où je ne savais plus qui j’étais ni où j’étais et… en fait ça n’a aucune importance… C’est maintenant qui compte, Daniel…»

De mémoire, c’est la première fois que la demoiselle ose l’appeler par le prénom qu’il porte, le vrai, pas son second prénom sous lequel il s’est présenté lors du gala de charité. Et puis elle finit par l’embrasser. C’est bon. C'est bon d'embrasser la personne que notre coeur aime. Bee le comprend de mieux en mieux au fil de ses baisers avec le jeune homme. Mais déjà la belle amoureuse se sépare de son cher et tendre.

Elle dit l'aimer et lui l'attire contre son torse. En un rien de temps, sans avoir quitté son regard et son coeur battant à vive allure, Lullaby se retrouve contre lui. Si proche que leurs souffles se mêlent presque. Si proches et si seuls au monde. Le voilà qui replace une mèche de la brune avant de caresser lentement sa joue, descendre le long de sa mâchoire... Le pouce s'égare sur les lèvres de la jeune femme. Le baiser enfin. Lullaby n'ose pas y croire. C'est si bon, si doux, si brûlant... Mieux que ce qu'elle s'imaginait. Mieux que tout. Bee ne voulait plus quitter ces lèvres là. Elle avait la sendation d'être née pour ça. Pour ces lèvres, pour ce torse, pour ce bras. Faite pour Daniel avant même d'avoir vu la lumière du jour. Et comme ils se complètent, Daniel est fait pour elle.

Samantha pleure et les levrent se séparent. Ne restent plus qu'un souvenir sur les lèvres de Bee. Agréable souvenir. Et la princesse pourrait croire que tout cela n'a été qu'un rêve. Mais le regard qu'elle échange avec Daniel, leur échange de regard avant qu'il parte, lui confirme que tout cela est bien réel. Et peut-être que désormais plus rien ne sera comme avant. C'est le sentiment qu'elle a.

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