we wish you a merry christmas - sethune (+ special guest : savannah)

Invité

3 000 POUR MA GERTRUDE ET POUR NOS BEBES : SETHUUUUUUUUUUUUNE

« On dira ce qu’on voudra : que c’est beau, les sapins, la neige, les rennes ... mais il fait trop froooooid ! » Seth se plaint du froid polaire qui l’envahit dès qu’il pointe le nez dehors, pour la cent-vingt-cinquième fois depuis son arrivée en Laponie. Seth, June et princesse Savannah reviennent tout juste de promenade, afin de voir le paysage irréel autour de l’hôtel et de prendre quelques clichés souvenirs. Le paysage, parlons-en, ça vaut clairement le déplacement. Tout semble figé dans le temps, prisonnier de la glace et de la neige. La nature omniprésente est à couper le souffle, c’est un retour à l’état sauvage. Into The Wild version grand luxe, parce que l’hôtel est super-cool. Piscine, spa, lits king size, chauffage réglé au maximum, buffet grandiose, animations typiques du pays, de quoi passer un séjour de rêve, dans un lieu magique et légendaire : le pays du père Noël ! Ici, pas de building, pas d’enseignes McDonald’s tout les deux cent mètres, pas de tramways : c’est dépaysant, reposant, relaxant, vivifiant. L’air est tellement pur que Seth a l’impression de s’être fait greffer une troisième poumons durant la nuit, adieu la pollution, les embouteillages et la nature saccagée. La Laponie c’est le Paradis recouvert de glace. « L’année prochaine on ira faire Noël à Bora-Bora ! T’es partante Savannah ? Seth il te fera des cocktails de fruits exotiques et des colliers de fleurs. Puis, tu pourras aller chercher des coquillages avec maman. » dit-il en cherchant un maximum d’arguments convaincants afin de passer les prochaines fêtes dans un endroit tout aussi beau mais beaucoup plus chaud. L’intérêt d’avoir un corps de rêve et de devoir le planquer sous quatre couches de vêtements ? aucun ! C’est Kenzo qui se serait bien moquer de lui s’il l’avait vu affubler de son pull à col roulé avec des motifs de flocons de neige et une écharpe en laine tellement épaisse qu’on ne distingue quasiment plus le bas de son visage. Seth retire ses chaussures et marche d’un pas décidé vers la cheminée afin de trouver un peu de chaleur. Il approche ses mains contre la vitre et les frotte énergiquement. L’air de rien, il se retourne tout de même vers June qui retire doucement sa doudoune tout en guettant sa fille du coin de l’oeil. Maman poule ! « Il faudrait qu’on imprime deux, trois photos pour se faire un album. » clame t’il avec un large sourire convaincu que l’idée va plaire à June. Les albums photo c’est sacré, ça résiste à tout ! De temps en temps sa mère feuillette son album de naissance avec une nostalgie incroyable, comme s’il était né hier. Clairement, Seth veut ressentir ça lui aussi, revoir des photos et revenir en un claquement de doigts à l’endroit où elles ont été prises. Tout revivre et ne jamais oublier. Il le sait au fond de lui, ce voyage en Laponie avec les deux femmes de sa vie sera à jamais gravé dans sa mémoire, et ce, qu’importe ce qui puisse arriver demain. C’est avec un sourire béat qu’il les regarde. Savannah et June. Elles sont parfaites, et il les aime tellement fort. Il s’est attaché à la jeune maman et à sa fille sans s’en rendre compte. Un jour, il était le tombeur de ses dames sur le campus, sacré coureur de jupons professionnel; et le lendemain, il était amoureux d’elle. Il était tombé sous le charme de la BitchyJune. Une histoire de sexe était devenue une histoire de coeur, puis, une histoire de sentiments. Désormais, il ne se voyait plus sans elle. Elle était la seule qui jusqu’ici était parvenue à lui voler son coeur, elle était différente de toutes les autres. Elle était unique, incroyable, épatante, éblouissante, fantastique, attachante, merveilleuse, attentionnée, sauvage. June était sa perfection, et il l’aimait. « Ce soir, il y a un grand buffet dans le restaurant de l’hôtel. Je veux avoir les deux plus belles princesses à mon bras. » Il lance un clin d’oeil à June qui a déjà surement choisi depuis des semaines sa robe parfaite pour la nuit de Noël. Dans tout les cas, elle sera ravissante, il ne s’inquiète pas le moins du monde à ce sujet. Seth avait un costume Dior incroyablement élégant qui l’attendait dans le dressing, simple mais chic. Alors qu’il regarde les flammes bruler dans la cheminée, Savannah galope dans sa direction et s’incruste afin d’avoir une place au chaud. « Ton bonnet, Savannah. Tu sais, il ne neige pas à l’intérieur. » murmure t’il en retirant le bonnet rose bonbon signé Baby-Dior de la gamine. Depuis qu’ils sont arrivés à destination, Savannah nage en plein bonheur. La petite a des étoiles à la place des yeux et s’extasie devant absolument tout ! De la beauté des paysages, en passant par les animaux ou par la décoration de l’hôtel. C’est comme si elle venait d’atterrir dans un nouveau monde. June adore voir sa fille aussi émerveillée , pour la maman un rien suffit, et voir sa fille heureuse est pour elle, un bonheur suprême. Néanmoins, le grand soir c’est toute à l’heure. Le réveillon de Noël : la magie à l’état pur ! et surtout, la venue de l’homme dont tout le monde parle : le père Noël. En Laponie, ils ne se moquent pas de vous et ils mettent les petits plats dans les grands pour en mettre plein la vue aux touristes : traineaux, rennes, lutins, hotte pleine de cadeaux et un type déguisé en père Noël plus vrai que nature, ce qui change des amateurs dans les super-marchés de Frisco. Autre avantage de la Laponie, Seth n’aura pas besoin de revêtir le costume rouge et la barbe assortie pour faire plaisir à Savannah. A San Francisco, il aurait du se coltiner le sale boulot à coups sûrs ! D’ailleurs le Delta Bro doit surement être en train d’ajuster sa barbe pour faire marrer Meleya et son bébé ( l’héritier, Kenzo Junior ). June s’approche alors d’eux, et il l’attrape par le bras avant de déposer un tendre baiser à la commissure de ses lèvres. Il caresse sa joue du bout des doigts avant de plonger ses pupilles dans les siennes. « Je t’aime, June. » lâche t’il dans un murmure, c’est le premier vrai -je t’aime- de Seth. Moment parfait. Instant magique.

Citation :: relecture + mise en page : demain

S'il y avait bien une destination dans le monde que June aimait par-dessus tout, c'était bel et bien la Suède, pays de ses origines, pays de sa mère. Le froid polaire, les grands forêts boréales, Stockholm la ville aux douze îles, le soleil de minuit, autant de choses qui font rêver June, qui lui font garder en tête que c'est bien l'un des plus beaux pays du monde et qu'elle peut être fière d'être suédoise. Alors emmenez dans l'un des pays voisins, en Finlande sa petite famille est un grand plaisir pour elle. C'est bien simple, pour le premier déplacement de Savannah près de son pays natal, June a vu les choses en grand. Après un passage chez ses grands parents maternels, l'epsilon a décidé d'emmener tout le monde en Laponie, à Rovaniemi plus précisément, ville hébergeant le village du père Noel. Petite, ses parents avaient l'habitude de l'y emmener à la période de Noel, la faisant rêver et aimer encore plus cette période. Même en ayant conscience que le gros bonhomme rouge n'existait pas, June restait persuadée que c'était la plus belle période de l'année, et le plus bel endroit du monde. Alors emmener tout le monde dans ce pays magique est pour elle, l'accomplissement de beaucoup de choses et la concrétisation d'une relation solide et durable qu'elle n'aurait jamais imaginé. Bien sur, Seth ronchonne quelque peu avec le froid ambiant, peu habitué à ce genre de température polaire. Un sourire se dessine sur le visage de l'epsilon, qui ne connait que trop bien ce genre de réactions. Tous les touristes réagissent de la même manière par surprise. Ses lèvres viennent se poser à la commissure de ses lèvres, leur petit rituel, leur truc à eux. C'est sa manière à elle de montrer à Seth que tout ce qu'il fait la touche, l'attire, lui donne des papillons dans le ventre. « Et tu sais ce qui va avec le froid? Deux corps qui s'enchainent pour se réchauffer !» qu'elle lui glisse à l'oreille, pour lui faire oublier ce froid qui semble tant le paralyser. Qu'il ne s'inquiète donc pas d'avoir si froid. Une fois à l'hôtel, June va lui montrer comment les suédois ont l'habitude de se réchauffer. Pourtant, la proposition que Seth fait à June sur la prochaine destination de leur vacances la fait sourire. D'une part, l'entendre parler d'un prochain Noel signifie qu'il imagine un futur pour eux, quelque chose sur le long terme, une belle histoire. Cela lui fait un bien fou de se dire qu'elle n'est pas la seule à voir une belle relation pour eux. Et d'autre part, la destination qu'il lui propose la fait déjà rêver. Bora, Bora. C'est romantique par excellence, c'est le luxe et la beauté à perte de vue. Autant dire que c'est le genre de destination que June rêve de visiter, surtout en compagnie de son homme. Savannah se fiche plutôt pas mal de ce que lui dit Seth, étant bien trop absorbée par la neige. « Pouvoir passer un moment en petite tenue avec toi? Tu sais très bien que je suis partante ! Et puis, si je peux offrir une enfance de globe trotteuse à Savannah comme la mienne, tu te doutes bien que je vais le faire ! » Main dans la main, elle laisse sa fille courir dans la neige, croiser un ou deux petits lapins, lui permettant d'avoir un moment en tête à tête avec celui qu'elle aime, et qu'elle pense peut-être être l'Homme de sa vie. Mais ça, seul l'avenir le leur dira. Entrant dans leur chalet, ils se déshabillent, retirant leur couche de vêtements, en particulier Savannah qui possède une couche innombrable de pulls. Il faut dire que sa maman ne lésigne jamais sur les vêtements pour protéger sa fille. Des photos? Seth sait à quel point sa petite amie aime les photos, son instagram et son twitter en sont la preuve. Alors se préparer un album photo est parfaitement dans les cordes de la jeune femme. « Histoire d'avoir plein de souvenirs à rappeler à Savannah dans quelques années ! Et puis on pourra le montrer à Kenzo, histoire de le faire rager de ne pas être parti en voyage, non? » Pour ponctuer le tout, June dégaine son téléphone, approche son visage de celui de son petit ami et prends une photo d'eux deux, en mode selfie. Ce sont ce genre de moments que June raffole, aime par-dessus tout, en simplicité, quelque chose qui leur ressemble. Le delta parle ensuite du réveillon qui se profile devant eux, demandant expressement à avoir deux belles princesses à ses côtés. « Ne t'inquiètes donc pas Joynner veux-tu. J'ai préparé les tenues parfaites pour nous deux, Savannah et moi serons accordées, et autant te prevenir, nous allons t'éblouir. Mais je ne doute pas que tu vas nous éblouir aussi. » Elle l'embrasse doucement, avec amour, pour lui montrer à quel point elle apprécie être à ses côtés. Il finit par s'avancer vers la petite fille qui continue de porter son bonnet sur sa tête, malgré qu'elle se trouve en intérieur. Il n'y a pas à dire, Seth est devenu un beau père idéal, pourrait presque être le père de Savannah tant il est concerné par la petite fille et tout ce qui la touche. Bien sur, la jeune maman ne lui a jamais demandé quoi que ce soit. Le téléphone de l'epsilon sonne, et le nom qui apparait ne lui plait pas beaucoup. Arthur. Le père de Savannah. Le connard qui a largué June pour partir avec l'une de ses amies. Autant dire qu'elle ne le porte pas dans son cœur. « Allo? Tu veux quoi? … Très bien, mais pas plus de dix minutes. Tu ne t'étonneras pas si dans dix minutes je viens lui prendre le téléphone des mains. C'est ça allez. Savannah ma chérie, il y a quelqu'un qui voudrait te parler. » Sa petite fille intriguée trottine vers elle et se saisit du téléphone. Au premier son de voix, elle s'extasie en criant papa, avant de courir dans la chambre et parler en long et en large avec son père. June grognon, se retourne vers son petit ami. « Je n'aime vraiment pas la laisser lui parler, mais je n'ai pas le choix, pas vrai? » Seth se rapproche d'elle, en posant un baiser à la commissure des lèvres de sa petite amie. Leur truc, leur signe. Et pour couronner le tout, Seth prononce les mots fatals, ceux qu'elle attend depuis un moment. Elle se souvient vaguement avoir prononcer un je t'aime lors de l'épreuve des olympiades, mais tout cela est très embué, dans son état d'ébriété était avancé. Le sourire se dessine rapidement sur son visage tant elle est heureuse de l'entendre dire ça. « Savannah ne serait pas dans la pièce d'a côté, je t'aurai sauté dessus littéralement tu sais ! » Elle le taquine, le fait languir un peu, tout comme il l'a fait quelques temps auparavant. « Je t'aime Seth, plus que je n'aurai pu un jour l'imaginer ! » Le baiser qu'elle dépose sur ses lèvres est d'une douceur sans nom. A son contact, elle devient mielleuse, parfois un peu niaise, se déteste même d'être comme ça, mais ne s'en blâme pas pour autant. Ils sont comme deux loups qui se découvrent, qui découvrent tout de l'amour. Certes elle a connu des relations avant, mais jamais d'une telle intensité. « Savannah? Il va falloir que tu raccroches, nous devons te préparer ! Et ne ronchonnes surtout pas. » Espérant bien que sa fille l'écoutera, June imagine déjà comment elle compte se coiffer pour aller avec la robe qu'elle a choisi de porter à leur soirée. « Sur ces belles paroles homme de ma vie, je vais m'éclipser avec Savannah pour au moins une bonne heure. Attends toi à être ébloui, et j'espère bien que tu en feras de même. » Un baiser langoureux d'échangé et June repart en direction de Savannah, lui reprenant presque des mains le téléphone. « A dans une heure Joynner ! »

Spoiler:

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Un sourire complice se dessine sur ses lèvres lorsqu’il entend la proposition indécente de June. Jamais personne ne pourrait trouver meilleure solution qu’elle pour combattre le froid. Encore un peu, il serait capable d’envisager dans un pays polaire et quitter sa Californie natale pour se réchauffer à longueur de journée dans les bras de sa dulcinée. « C’est bon, tu m’as convaincu. » murmure t’il à son tour au creux de l’oreille de L’Epsilon avant de l’attraper par le bras. Etrangement, le froid devient beaucoup plus supportable lorsqu’elle est dans les parages. C’est sûrement de la magie, ou peut-être seulement l’amour; mais quoi qu’il en soit, il se sent pousser des ailes. Il serait capable de faire n’importe quoi juste pour elle. Et pour Savannah aussi. La gamine semble hypnotisée par le paysage, elle gambade dans la neige comme si c’était la toute première fois qu’elle l’a voyait. Seth affiche un sourire béat et main dans la main avec June, ils observent ce petit bout d’insouciance et d’enfance au gout d’éternité. D’un coup, il n’a plus envie de partir. Il voudrait rester ici pendant des années. Voir Savannah grandir, voir ses sentiments pour June évoluer d’avantage. Il se sent bien avec elle, et même si les relations sérieuses sont quelque chose de vraiment nouveau pour lui, il a la certitude que c’est la bonne. Que June est faite pour lui. Que leur histoire était écrite quelque part. Qu’ils étaient depuis toujours destinés à se rencontrer et à s’aimer. « On fera même le tour du monde si tu veux. Mais, oui, évidemment ... on commence par les pays chauds, avec l’océan, la plage et les bikinis. J’étale la crème solaire extrêmement bien. » poursuit t’il avec humour. Seth est un aventurier des temps modernes. Un globe trotteur comme on en fait plus. Quiconque le connait sait que le jeune homme a un gout très prononcé pour les voyages et les découvertes. Il serait capable de se réveiller un matin, de se munir seulement d’un sac à dos et de suivre ses pas sans destination précise. D’ailleurs, c’est ce qu’il a fait juste après le lycée, sa plus belle expérience. Le tour des Etats-Unis pendant plus de deux ans, seul contre le monde. Pas de règles, pas d’obligations, seulement la liberté. Une liberté retrouvée après une enfance et une adolescence dictées par les règles et l’éducation stricte reçue de ses parents. Parce que, les parents de Seth ont des valeurs, et à eux deux, ils représentent parfaitement le stéréotype des vieux embourgeoisés qu’on voit dans les séries ringardes au possible. Sa mère par exemple, est toujours tirée à quatre épingles, elle arbore constamment un tailleur de type Chanel à la couleur pastel infâme, qu’elle rehausse savamment avec des diamants dont elle fait littéralement l’étalage. Son père, véritable requin de l’immobilier n’a jamais eu un faciès particulièrement sympathique non plus. Bourré de préjugés et manières, il se veut inaccessible, sérieux et redoutablement intelligent. Seth est donc aux antipodes de ses parents. Il aurait pu se passionner pour la finance, porter des costumes chics à la Peerson-Barckley, trainer dans les soirées mondaines et apprendre le piano, mais non. Définitivement non. Seth voulait une vie trépidante, enrichissante, semée d’embuches et d’imprévus. C’est gagné, et June, est une récompense de qualité. D’un pas rapide, il suit June vers leur chalet grand luxe et tout confort. Il presque l’impression d’être dans le chalet familial à Aspen. C’est le même bois qui remplace les murs, le même feu qui crépite dans la cheminée, et surtout la même sensation de sécurité qui l’envahit instantanément. « Tu verras que l’année prochaine il va nous piquer notre idée. Je te parie tout ce que tu veux qu’il va vouloir amener Meleya dans ce petit coin de paradis. » lance t’il, convaincu que son Delta Bro trouverait l’idée géniale. Les paysages dépaysants comme celui de la Laponie, ça vaut le détour. Puis, faire des photos il estime que c’est important. Combien de selfies elle lui a forcé à faire depuis qu’ils sont ensemble ? des centaines, des millions. Des photos horribles prises sur le vif également, elle en possède une collection. D’ailleurs, il vaudrait mieux qu’elle en garde certaine pour elle, parce que Seth tient à sa dignité et à sa réputation de beau-gosse. Elle serait capable de lui faire une mauvaise blague un jour, il le sait. June est démoniaque et il imagine tout à fait ce qu’elle serait capable de faire comme montage immonde à l’aide d’un bon logiciel de retouches. Puis, voilà qu’elle dégaine sa machine diabolique et qu’elle pointe l’objectif dans leur direction. Et une photo de plus à punaiser sur le mur de la honte, au pays de la niaiserie. N’empêche qu’il aime ça, mais il ne l’avouera jamais. « Sinon, tu le vis bien d’avoir un petit-ami beaucoup plus photogénique que toi ? » C’est sur cette note taquine qu’il disparait dans la chambre afin de revêtir son plus élégant costume pour la soirée qui s’annonce. Sauf que, problème ! Le téléphone sonne pile au moment où il s’éloigne et il repère immédiatement le timbre de voix agacé qu’elle emploie. Par conséquent, le Delta revient sur ses pas en haussant un sourcil interrogateur. Rapidement il comprend que c’est l’autre là. Arthur. Le père de Savannah. Ou t’es papa, ou t’es ? Pas là. Seth n’a pas la moindre estime pour ce type qui a osé largué June, et sa fille en un claquement de doigts. « Tu veux que je te dise quoi ? Je suis mal placé pour me mêler de ça. C’est son père, tu peux rien faire pour changer ça. » qu’il lance dans un haussement d’épaules. La situation l’agace au plus haut point et il a un mal fou à le dissimuler. Les prochaines vacances ce sera dans un endroit où les communications téléphoniques ne passent pas. Ainsi, pas de Arthur, pas de selfies, et tout le monde sera content. Puis, sans réfléchir mais aussi parce qu’il le pense sincèrement; Seth prononce les mots magiques. Première fille à qui il ouvre son coeur de la sorte et ça fait un bien fou, d’autant plus que les sentiments sont réciproques. Il remarque avec bonheur le sourire de June et les paillettes qui illuminent instantanément ses pupilles. Elle est heureuse, elle nage en plein bonheur et il sait que c’est en parti grâce à lui. « On garde ça précieusement pour plus tard. » se sauter dessus... qu’il sous-entend. Le chalet est grand, plutôt bien insonorisé et la chambre de Savannah est assez loin de la leur, donc théoriquement ils n’auront aucun problème si l’envie de prendre du bon temps à deux se fait ressentir. Il caresse sa joue avec douceur tandis qu’elle lui répète oh combien elle l’aime. A quel point, ses sentiments sont puissants, le tout avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Un baiser qui mériterait un oscar tellement il suinte la perfection. Rien à voir avec tout ceux d’avant. Celui-ci est unique, parfait, indescriptible. « A dans une heure madame Joynner-Hill ! » souffle t’il dans son oreille avec complicité avant de regagner la salle de bains la plus proche. Il est temps de se faire beau pour la grande soirée. Dans une heure, June et Savannah seront éblouissantes. Un trio parfait !

Le téléphone raccroché et reposé sur la table de nuit, un certain soulagement s'affiche sur son visage et s'échappe de ses lèvres. Arthur lui provoque toujours un état de stress certain, l'empêchant d'avoir les idées claires et limpides. Il a beau être le père de sa fille, il n'en reste pas moins un enfoiré de première, qui ne donne aucune envie de lui faire confiance, même avec Savannah. Le regard de la jeune maman se pose sur la mini elle, à la même moue boudeuse. June comprend bien que sa fille est triste de ne pas avoir son papa près d'elle pour Noel. Déjà l'année précédente, elle avait eu un mal fou à expliquer à sa fille où était son père, il avait fallu tout le soutien de Noel pour que la jeune femme tienne le coup dans ce Noel bien triste. « et bien ma chérie, pourquoi cette mine? Tu es au pays du père Noel pour Noel! » Pas de sourire sur le visage de la petite fille, aucune esquisse rien. « Papa t'a dit quelque chose? » Les yeux de sa fille s'emplissent de larmes, brisant le cœur de la jeune maman. Prenant sa fille dans ses bras, June s'assoit sur son lit et essuie le visage de Savannah. « Papa, il veut plus de moi, il s'en va !» La moutarde monte rapidement au nez de June qui s'apprête à se saisir de son téléphone. « Il veut partir chez papi et mamie, et ne plus revenir. Il va avoir une autre comme moi il a dit, et il veut mieux s'en occuper que moi ! »Comment un père peut-il dire ça à sa fille sans la moindre gêne, sans en parler au préalable? « Ma chérie, demain j'appelerai ton père et on en reparlera car je suis sur que tu as mal compris ! En attendant, ce soir, c'est le réveillon, Seth attends à côté que l'on se prépare comme des princesses. On ne peut pas le décevoir n'est-ce pas? » Elle secoue la tête. « Ah non, parce que Seth d'abord c'est plus mon papa que Papa Arthur, alors il ne faut pas le rendre triste. » Un sentiment confus s'empare de la maman, à la fois le bonheur de voir que Seth soit si bien accepté et la tristesse de voir qu'Arthur se fasse remplacer. Mais après tout, tant pis pour lui. La petite fille du haut de ses trois ans passés, file dans la salle de bain après avoir fait un énorme bisou à sa mère, pour prendre sa douche. June quant à elle s'empare de leur tenue, et s'atèle chaussures et accessoires pour qu'en sortant de la chambre, Seth ne soit capable que d'un wouah époustouflé ! Plusieurs dizaines minutes plus tard, après avoir fait patienter le jeune delta, les deux jeunes femmes Martin sortent de la chambre, vêtues de robes bleues ciel assortis, talons Jimmy Choo pour la maman, ballerines baby Dior pour la petite fille. Cheveux relevés en une pony tail pour la maman, chignons fous pour la petite princesse, les femmes Martin sont prêtes pour leur soirée et pour conquérir le cœur de Seth. Mais au vu des derniers mots échangés entre le jeune couple, nul doute que cela est déjà fait. « Nous avons mis notre temps mais je pense que cela en valait la peine non? » Elle vient déposer ses lèvres à la commissure des siennes, leur truc, leur symbole, la seule chose qui les unit aux yeux de tous. Dieu qu'elle aime cet homme. Son cœur pourrait exploser tellement elle tient à lui. Après Arthur, elle n'aurait jamais pensé pouvoir ouvrir son cœur à nouveau, ni même qu'il voudrait s'ouvrir. Il faut croire que Seth était celui qu'elle attendait. Pas Matthias, pas Levy, ni Adrian ou Arthur, mais bien Seth. Maintenant, il est comme une évidence, son évidence à elle. « On y va? »

Savannah assise entre sa mère et son beau père, semble être heureuse comme jamais. Un sourire indescriptible s'étire sur ses lèvres lorsqu'elle voit le spectacle s'animer sous ses yeux. Oublié les problèmes avec son père, plus rien d'autre n'a de valeurs que le père Noel et ses lutins. C'est ce sourire qui confirme à June que tout ce par quoi elle est passée pour en arriver là en valait la peine, peut importe les difficultés que cela aura pu être pour elle. Derrière la petite fille émerveillée, deux mains s'entrecroisent, tout comme les deux âmes à qui elles appartiennent. Le je t'aime avoué plus tôt dans l'après midi a fini par parfaire ce séjour inoubliable. Las Vegas en compagnie de ses deux partenaires de crimes Eileen et Lily-Rose vient d'être relayé au rang du troisième meilleur voyage de sa vie, tant ce moment en Laponie emplit June de joie. Celle-ci prends la place de sa fille et l'installe sur ses genoux. Placée au côté de celui qu'elle juge être l'homme de sa vie, elle pose sa tête sur son épaule et lui souffle un merci rempli de gratitude. Ce n'est pas que pour ce séjour qu'elle le remercie, mais bien pour tout ce qu'il lui a apporté ces derniers mois. Et finalement, elle se dit que ces mois pourraient se convertir en années ou peut-être même en éternité qui sait. Ce sont des choses qu'elle ne peut pas contrôler, qu'elle ne peut pas gérer et qu'elle doit simplement subir, supporter pour que sa vie soit plus simple et plus facile. Jusqu'à présent, ce besoin de vivre au jour le jour lui a toujours réussi, et même si elle a appris un peu plus à penser à son avenir en ayant Savannah, elle n'en reste pas moins quelqu'un de terre à terre, qui a arrêté de faire des projets sur la comète il y a déjà quelques mois. Elle ne sait pas encore ce qu'elle désire pour le futur, alors son esprit ne se concentre que sur le présent. Et ce dernier se résume en deux mots, deux prénoms, Savannah et Seth.
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Debout face à l’imposant miroir de la salle de bain, Seth contemple son reflet avec une certaine pointe de satisfaction. Il a la sensation incroyable de nager en plein bonheur, comme si, soudainement, la vie était devenue un long fleuve tranquille. Il n’a plus peur de l’avenir et des incertitudes qui l’accompagne, parce que désormais il sait qu’elle sera là. June, toujours présente à ses cotés. Il est incapable de concevoir le reste de son existence sans elle et sans princesse Savannah. Depuis qu’ils sont ensemble, il a trouvé un certain équilibré, un bonheur nouveau et insoupçonné. June c’est son moteur, son carburant, celle pour qui il a envie de se battre, celle qui lui donne envie de se lever le matin et de s’activer, celle aussi qui a su le toucher comme aucune autre auparavant. Délicatement, il fait tomber une noix de gel dans sa paume et entreprend de l’appliquer dans ses cheveux. Seth ne veut pas être présentable ce soir, il veut être divin. Il veut être à la hauteur de sa cavalière. Clairement, il y a du travail pour atteindre le niveau d’élégance et de raffinement de June. Allure aristocratique, démarche de reine, gestuelle maitrisée, on l’a croirait sortie d’un conte de Disney tant elle s’obstine à être parfaite en toutes circonstances. Tandis qu’il s’active à paraitre encore plus beau et charmant que d’ordinaire, il entend des paroles qui proviennent de l’autre coté du mur. Dans la chambre voisine June et Savannah ont une conversation pour le moins déstabilisante. Il l’entend prononcer le prénom de cet enfoiré d’Arthur. Le père de Savannah pour qui il n’a pas la moindre considération. Arthur en plus de ne pas être un gars bien, et aussi un mauvais père. Dénué de coeur et de sentiments, il réduit à néant tout les espoirs de sa gamine par téléphone. Seth trouve que c’est cruel, répugnant, et indigne de quelqu’un qui clame être père alors qu’il n’en n’assume pas les responsabilités. June tente de consoler la pauvre petite comme elle peut, mais il sait pertinemment que rien ne pourra effacer les paroles d’Arthur de la mémoire de la petite princesse. Demain elle l’appellera, elle réglera ses comptes avec son ex, il est impatient de voir ça. Il sent la colère bouillir en lui, d’ailleurs s’il n’avait pas été si bien éduqué, il aurait bondit sur le téléphone et aurait dit ses quatre vérités à ce crétin d’Arthur. Mais Seth est diplomatique, protecteur, et parfois, il réfléchit avant d’agir bêtement. Finalement, la géopolitique à peut-être calmée son impulsivité au fil du temps. Quelques mois plus tôt, il aurait été capable de déclencher une véritable guerre, aujourd’hui, il préfère nettement les saveurs d’une vengeance bien étudiée. La conversation se poursuit, alors discrètement, il vient entrouvrir la porte et tend l’oreille afin de n’en rater aucune miette. Dans une autre vie, il était un espion infiltré et chevronné, évidemment. June commence à parler de lui, et Savannah lui donne la réplique. Mignonne comme personne, elle se met à le comparer à son papa, mieux même à le placer bien au dessus dans son estime qu’Arthur. Seth n’y croit pas. Il s’était réellement attaché à cette gamine, mais jamais il n’aurait cru que les choses seraient aussi réciproques. Vraisemblablement, aujourd’hui il fait parti de la fille, il est un papa de substitution, un pilier dans la vie de Savannah. Il se demande si il sera capable d’assumer, de ne pas la décevoir, de se montrer en tout point supérieur à Arthur, et de ne pas faire les mêmes erreurs. Impossible de reculer désormais. Les deux femmes de sa vie sont juste là, et n’attendent que lui. Finalement, il les retrouve dans le séjour une dizaine de minutes après. Il fait mine de ne rien avoir entendu de la conversation, même s’il a bien l’intention de remettre cette histoire sur le tapis d’ici peu. « Dites moi que je rêve ! Vous êtes fantastiques. » Il admire Savannah et June de haut en bas, et constate qu’elles n’ont fait aucune faute de goût. Marques de couturiers français, talons vertigineux, coiffures impeccables. Elles sont encore plus resplendissantes que d’ordinaire, elles illuminent la pièce de leur présence. Mieux que ça, ce soir tout le monde enviera sa place. Elle s’approche délicatement de lui, et dépose un adorable baiser à la commissure de ses lèvres. C’est leur marque de fabrique, et ce depuis la première fois qu’il se sont avoués les choses dans le parc. Il se souvient parfaitement de cette journée, de ce banc, de Savannah qui courait après les oiseaux, de cette vieille dame qui l’a prise pour le père de Savannah sans se douter de ce qu’il adviendrait. La question de June le ramena à la réalité. Etaient ils vraiment forcés d’y aller ? à ce diner. Une réception mondaine de plus ou de moins n’y changerait rien. Ils refusaient que des inconnus puissent avoir le bonheur d’admirer les deux femmes de sa vie et de jalouser sa place. Ils n’avaient besoin de personne pour être heureux et comblés, sinon d’eux trois. « Oui, après vous mes princesses. » se résolu t’il finalement à dire, car il refusait fermement de gâcher la soirée magique de Noël de Savannah. Son plaisir passait après celui de cette copie miniature de June. Mains dans la mains, ils parcouraient un dédales de couloirs, jusqu’à atterrir en plein coeur d’une majestueuse salle de réception. Des sapins décorés d’une multitudes de boules multicolores s’étendaient jusqu’au plafond, et un feu ardent crépitait dans la gigantesque cheminée. On les conduisait jusqu’à leur table. Excentrée, de l’animation du centre de la pièce, elle leur conférait une bulle d’intimité qui suintait l’amour et le bonheur. Assis l’un en face de l’autre, ils comptaient profiter de cet instant volatil mais précieux, les yeux dans les yeux, ils se savaient fait l’un pour l’autre. C’était une évidence qui s’imposait, une vérité outrageuse. « Merci à toi. » susurra t’il finalement pour toute réponse. S’il rendait l’existence de June plus belle, elle avait eu le mérite de le changer littéralement. Il n’était plus cet adolescent intrépide et irréfléchi, en sa présence il devenait meilleur et plus adulte. Ils avaient besoin l’un de l’autre pour avancer, elle était son moteur. Qu’importe combien de temps cela durerait, il était prêt à tuer pour revivre à l’infini des moments pareils.

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» This is an all British Christmas, darling.
» I WISH YOU A MERRY CHRISTMAS ! [libre - Betas]
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we wish you a merry christmas - sethune (+ special guest : savannah)

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