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Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT]

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MessageSujet: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyVen 15 Nov - 18:41

Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  


Aujourd’hui, j’avais quartier libre, ce terme me rappelait lorsque j’étais encore dans les corps de l’armée, au moment de mes permissions. Errant dans les rues de San Francisco mains dans les poches, seul - ma mère étant de passage dans cette grande ville afin de s’y trouver un logement pour être plus proche de sa petite-fille qu’était Samantha – qu’elle avait décidé de passer l’après-midi avec elle. Autant en profiter pour aller faire du lèche-vitrine. Il ne suffit pas d’être une femme pour faire ce genre d’activité, même si pour « elles » c’était tel un sport olympique ! Ce fut comme ci que je fis la rencontre d’une personne qui avait toujours été présente dans ma vie et ce depuis ma plus tendre enfance. Elle n’avait pas changé, toujours ce même regard et ce joli sourire. Kitty Weiss ! Nous avions été dans les mêmes écoles jusqu’au collège avant que je ne parte m’engager dans l’armée afin de servir mon pays et de venir en aides à ceux qui étaient démunis et faible. Des retrouvailles qui avaient été tel un véritable cadeau de Noël avant l’heure ! Pour fêter cela, je l’avais invité à venir partager un tas de souvenirs autour d’un verre pour ensuite pourquoi ne pas prolonger la soirée par un bon repas. J’avais prévenu ma mère que je ne savais à quelle heure je rentrerais, elle semblait ravie de cette nouvelle pensant que je pourrais enfin trouver une gentille jeune femme avec qui partager ma vie. Un sourire esquissé aux lèvres pensant ma génitrice vraiment insupportable parfois.

Invitant donc la jolie blonde à venir boire un verre et dans un lieu non trop sordide, que je l’emmenais au Palace Hôtel, endroit chic de la ville. Allant donc en ces lieux, nous voici assis sur les hauts tabourets de cuir ne pouvant m’empêcher de l’observer. Tant de souvenirs remontèrent à la surface que cela m’embaumait le cœur. En chemin nous avions parlé de tout et de rien à savoir comment ça allait, ce que nous faisions là sans entrer réellement dans mes détails, avant d’avoir lancé cette invitation.
Commandant un cocktail de son choix pour Kitty auprès du barman, je pris à mon tour un whisky avec deux pierres de glace avant d’entamer la conversation.
« Alors, dis-moi ? Que fais-tu à San Francisco ? Te serais-tu perdue ?Pour ma part, je suis heureux de t’avoir retrouvé, tu sais ? »Dis-je avec un sourire aux lèvres, l’air amusé sachant que Kitty avait toujours su ou elle allait dans bien des domaines ! Du moins elle était ainsi au collège. J’vais toujours ce sourire béat ne pouvant le détacher de mon visage. Elle me ramenait rien que par sa présence à des années en arrière. Les amis, la famille, notre passé en commun, notre enfance où j’avais toujours été amoureux d’elle, pensant même se marier ensemble plus jeunes…
J’avais remarqué qu’elle ne portait pas d’alliance, donc elle était célibataire, non ? Elle semblait heureuse, détendue et je l’étais tout autant ! Sa seule présence avait toujours eu le don de m’apaiser ou à l’effet contraire de m’énerver encore plus, car elle avait tout de même un caractère des plus forts et était parfois bien têtue !


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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyDim 17 Nov - 11:32

quand les souvenirs vous transportent
jusqu'au petit matin
Le sourire aux lèvres, les doigts accrochaient à mon téléphone portable. Oui, on peut dire que j'étais un poil stressée. Il faut dire qu'en fin de journée, j'avais rendez-vous avec un fantôme du passé. Moi qui pensait ne plus le voir, le destin est un sacré malin qui aime vous rappeler que vous n'êtes rien sans ses désirs. Plus tôt dans la journée, je ne saurais me souvenir de l'heure exacte, je me souviens simplement avoir été en ville faire quelques courses, donc un peu avant, j'ai retrouvé Daniel. Du moins, si je décris bien les événements, je l'ai bousculé dans ma course vers une belle paire de chaussures, après avoir juré entre mes dents, j'ai levé les yeux pour reconnaître le petit Dany, qui avait grandi. Je vous vois arriver ! Bien sûr qu'il était devenu un bel homme, bourré de charmes et d'allures, une musculature à en faire baver certaines, dont moi, oui ! Sauf, qu'à l'inverse des autres fanatiques de ce genre d'apollon, moi je sais cacher ma joie ! Je l'ai tout de suite reconnu, ce regard pétillant, ce petit sourire naif et discret, je ne me souviens même plus de notre discussion. Juste un appel qui avait tout brisé, une urgence à propos du boulot. Alors que je pensais ne plus le revoir, il me donne rendez-vous dans la soirée dans un bar. Je connaissais l'adresse, et mon simple sourire lui suffit comme réponse.

Le soir arriva, je dois avouer que j'en ai compté les heures qui m'en séparaient. Me voilà en compagnie de Daniel. Pour résumé, c'était mon meilleur ami étant gamine. On est resté longtemps ensemble, on était inséparables, jusqu'à se promettre de finir ensemble quand on sera grands. Les aléas de la vie en voulaient autrement, Daniel a du partir, engager dans l'armée. Moi je suis restée, perdant une partie de moi quelque part. Ca m'a déchiré le coeur, faut dire qu'il en fallait peu à l'époque pour me faire pleurer, j'étais adolescente, et à fleur de peau. J'ai cru au prince charmant, pour moi c'était Daniel. Il est parti, et j'ai compris que les contes de fées c'était juste des bouquins qu'il fallait que j'évite. J'ai rencontré James, et c'était le diable qui venait de m'engrosser. Mère à 16 ans. C'était peut-être quelque chose que je voulais éviter de dire à Dany. Non pas que j'en avais honte, mais je ne voulais pas le décevoir. J'essayerais de rester silencieuse quant à quelques petits secrets. Même si face à ce regard perçant la chose serait compliquée.

Assise à côté de lui au comptoir de ce bar, l'ambiance n'était pas à la grande fête, juste un peu de musique, un verre et un ami. On s'observe, je croise les jambes nues. Je ne peux m'empêcher de sourire et de rire légèrement à cette atmosphère, alors qu'il décide de prendre la parole. « Alors, dis-moi ? Que fais-tu à San Francisco ? Te serais-tu perdue ? Pour ma part, je suis heureux de t’avoir retrouvé, tu sais ? » J'avais le droit à un interrogatoire ! Et voici que la question que je redoutais été posée.  Heureux de me retrouver ? S'il savait que c'était plus que réciproque.

Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir, je pensais pas que ça arriverait après  . . . ton départ. Bha en fait je suis arrivée ici pour tirer les oreilles de mon fugueur de fils.

Le décor planté, lui apprendre que j'étais maman n'était pas une chose simple, comment vais-je lui apprendre que je suis mariée ? Si je ne portais pas mon alliance c'est que j'étais séparée.

Tu n'as pas encore dû découvrir les joies de la paternité, surtout avec un ado' !

Je soupire en souriant, portant mes lèvres à mon verre, sans quitter Dany des yeux. Je voulais connaître sa réaction dans son regard, par politesse il se retiendrait de faire une remarque. Je me pince les lèvres pour les sécher du liquide alcoolisé, le sucre me monte déjà à la tête ? Lui avait pris un whisky, monsieur était donc l'idéal masculin fantasmé par un bon nombre de femmes. Il avait tous pour attirer le regard de la gente féminine, je pouvais le constater rien que dans ce bar. De mon côté, je commençais à être curieuse, j'avais beaucoup de questions à lui poser, c'était un peu ça le problème avec les retrouvailles.

Hum ... Tu vis dans le coin ?



tenue de kitty :D:

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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyJeu 21 Nov - 9:48

Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...


Elle était toujours aussi belle. C’était indéniable ! Et sa façon de se vêtir était des plus classes ! Une superbe femme. Elle avait muri en bien des sens, voilà maintenant pourquoi je me rappelais tant, que plus jeune je pensais qu’elle et moi serions mari et femme. Cela m’étira un sourire tandis que mes yeux se posèrent sur mon verre d’alcool 2cossais. Le meilleur à mon gout. Fort, robuste, délicat à la robe ambrée des plus pures, un goût indéfinissable, une vraie saveur qui envahit ma gorgée histoire de faire passer ces quelques souvenirs plutôt poussés de ma tendre adolescence. Combien de fois aurais-je pu aller vers Kitty et lui dire qu’à l’époque je ressentais certaines choses pour elle ? Ou encore, passer une seule et unique nuit avant de m’engager, comme un point final à ce qui n’avait jamais été entre nous au final ? Non, j’avais préféré de ne pas avoir de remords, de regrets et rester sur une touche plutôt romantique, pensant à ce qu’aurait pu être notre potentiel avenir. Merveilleux, pensais-je ? Mais il en fut autrement…ma vie avait pris un tout autre chemin, celui d’une jeune femme dont j’étais tombé éperdument amoureux et qui m’avait après son « départ soudain » laissé comme cadeau un petit être de quelques mois à peine…La meilleure chose qui me soit arrivée en fait…
La conversation débuta sur un sujet banal, à savoir sa présence en cette ville, loin de chez elle, de chez nous…tout en évoquant le fait d’être ravi de me retrouver en sa présence. Elle semblait tout autant heureuse et tant mieux, cela me rassura, même si elle évoqua quelque peu mon départ…et le fait qu’elle était mère ! Rien de bien étonnant, une si jolie femme devait avoir un mari fort attentionné, aimant…la voyant vivre dans une demeure des plus confortables entourée d’enfants…
«J’avoue être parti dans la précipitation mais l’Armée a toujours été mon rêve, et je pense qu’il faut tout faire pour les réaliser, tu n’es pas d’accord ? Tu as un fils ? ^pourquoi devrais-je être étonné ? « Laissant à supposer qu’elle devait faire le bonheur d’un homme, le père de son fils et de ses autres enfants si toutefois elle en a plusieurs…
« Certes, ce n’est pas faux, enfin sur un point seulement. J’ai une petite fille de quelques mois, un vrai petit ange si tu la voyais. Et crois-moi, je ne suis pas pressé de la voir atteindre l’âge ingrat. »Dis-je avec légèreté. Alors comme ça elle avait un adolescent mais Kitty avait le même âge que moi ! Elle avait du l’avoir juste après mon départ ? Était-ce possible ? Je ne la jugerais nullement ne connaissant pas tous les épisodes de sa vie…Mais cela ne changerait rien au fait qu’elle était toujours la même à mes yeux !
Il y avait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi …bien à ma place. Elle était l’un de mes repères depuis toujours et j’aimais cette sensation de retrouver mes marques, même à des kilomètres de ma ville natale qu’était New-York !
« Et comment ?! Je suis...professeur en langue étrangère à Berkeley. Le Français pour être plus exact. J’ai choisi de changer d’orientation professionnelle…Et toi, dans quel domaine es-tu ? »Tout en levant mon verre aux lèvres regardant devant mi avant de reposer les yeux sur la personne de Kitty. Je ne pouvais pas lui dire de but en blanc que j’avais été face à un ultimatum quelques mois auparavant…Je n’aimais pas parler de cette période de ma vie où j’avais dû laisser mes hommes sur le terrain de combat, pour pouvoir élever ma fille, étant son seul parent…Dieu sait pourtant à quel point j’aurais donné n’importe quoi pour devenir militaire, l’être, -ce que j’avais été d’ailleurs et encore aujourd’hui- et finir en héro en protégeant mon pays…Ce qui ne le serait plus désormais….étant auprès de Samantha ma petite fille.
« J’ai emménagé ici à la fin de la période estivale, pour plus de praticité. »Je ne souhaitais pas non plus m’étaler sur le sujet, mais plutôt profiter de la soirée en charmante compagnie qu’était celle de Kitty, ma vieille amie d’enfance, fraichement retrouvée et qui était en plus de cela un réel délice pour les yeux.
« Tu te souviens quand nous étions plus jeunes ? Nos délires et nos projets farfelus ? Je regrette que cette époque soit révolue, on était insouciant, rêveur, sans le moindre souci, excepté ceux des ados à savoir avec qui on irait au bal de fin d’année ou encore à savoir à qui on plaisait et avec qui on sortirait… »Je levais les yeux et les posais sur elle, la contemplant avec ce sourire toujours aussi sincère et radieux à mes lèvres avant de poursuivre.
« Ce soir, j’ai besoin de replonger dans cette ambiance alors à la nôtre Kitty ! »Sur ce, je levais mon verre de nouveau, trinquant avec le sien et bu pour sentir l’alcool féroce de ma boisson me bruler la gorge tant ma vie de ces derniers temps me semblait presque mélancolique et elle l’était …en dehors de mon enfant…un instant de nostalgie se fit ressentir que mon échine en frissonnait…pendant quelques secondes…avant de reprendre mon air détendu et chaleureux…

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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyDim 24 Nov - 18:56

quand les souvenirs vous transportent
jusqu'au petit matin


« Certes, ce n’est pas faux, enfin sur un point seulement. J’ai une petite fille de quelques mois, un vrai petit ange si tu la voyais. Et crois-moi, je ne suis pas pressé de la voir atteindre l’âge ingrat. » Il était papa. Comment j'ai pu croire à l'inverse ? Un homme comme lui c'était forcément trouvé une petite femme adorable, à son écoute, attentionnée. Du moins il était récemment papa, et j'étais sûre que sa petite ne manquait de rien. Je pouvais le sentir à sa voix, il n'avait pas changé. Un papa en or, et un mari idéal. Voilà à côté de quoi j'étais passée. Mais je ne voulais pas me laisser aller aux regrets, j'avais Sacha. Ma perle à moi, le seul premier homme de ma vie, mon incorrigible adolescent. J'avais toujours le sourire aux lèvres quand je pensais à lui. Et je pouvais remarquer celui de Dany quand il parlait de sa petite.

« Et comment ?! Je suis...professeur en langue étrangère à Berkeley. Le Français pour être plus exact. J’ai choisi de changer d’orientation professionnelle…Et toi, dans quel domaine es-tu ? »
Alors ça ! Jamais j'aurais deviné qu'il était professeur. Je me demandais quel professeur il pouvait être. Parce que de ce côté là, il y a eu l'armée entre temps, alors était-il autoritaire ? L'armée lui avait-elle fait le genre de lavage de cerveau que j'imagine ? Ou avait-il réussi à garder les idées en place ? J'étais curieuse, et effrayée de reconnaitre un autre Dany. Reposant mon verre contre le comptoir, j'avais abusé en en buvant plus de la moitié ; ça avait comme effet de me faire tourner la tête. C'est malin.

Professeur ? Ca m'étonne presque de toi ! Hum . .  Moi, je suis dans le monde de l'art si on peut dire ça. Je suis cinéaste performeuse, et artiste peintre. Si un jour tu as le temps, je te montrerais mon travail. Du moins si ça t'intéresse. J'ai envie de rattraper ce temps de perdu.

J'avais envie de marquer chaque fin de phrases par son prénom, comme pour être sûre que je me trompais pas de personne. Non, Dany était bien à mes côtés. Son regard sur moi, aussi fort que le mien sur lui. C'était ridicule, j'avais l'impression d'être en plein rendez-vous amoureux, un rendez-vous d'adolescents !
« Tu te souviens quand nous étions plus jeunes ? Nos délires et nos projets farfelus ? Je regrette que cette époque soit révolue, on était insouciant, rêveur, sans le moindre souci, excepté ceux des ados à savoir avec qui on irait au bal de fin d’année ou encore à savoir à qui on plaisait et avec qui on sortirait… » Je regrette aussi cette époque. Je le regarde parler, je souris et dépose inconsciemment ma main sur la sienne, posée sur le comptoir. J'avais besoin de renouer avec le passé, avec cette période qui m'était passée entre les doigts, l'adolescence. Je ne l'avais pas savourer, et pourtant dieu sait qu'elle est le pilier de notre vie adulte. Je ne regrettais rien, serait-ce le départ de Dany.
« Ce soir, j’ai besoin de replonger dans cette ambiance alors à la nôtre Kitty ! » Il avait raison, en fait on savait tous les deux pourquoi on était heureux de se revoir. Le passé. Le bon vieux temps.

A nous . .  A notre a-amitié ...

Mon verre presque vide cogne doucement contre le sien, alors que j'en profite pour le finir d'une traite. Lâchant par la même occasion la main du professeur, je repose fermement le verre contre le bois, faisant signe au barman de m'en resservir un. Sur la chaise haute, je me tourne vers Dany, mes jambes croisées vers lui, un coude posé près de mon verre qui se remplit. Je l'observe un instant.

C'est incroyable qu'on se revoit comme ça, par hasard. Je savais que tu allais devenir un bel homme . . Mais franchement ça va au delà de ce que j'imaginais !

Je ris. Je viens de m'entendre parler, alors je me tourne  pour attraper mon verre, espérant qu'il n'ait pas entendu cette phrase, de mauvaise drague il faut le dire. Et puis je pense à quoi moi?! Je suis peut-être séparée, mais mon mari m'attend encore !

Oublies, c'est l'alcool , et sûrement la fatigue. Hum . . . Tu es quel genre de professeur Dany ? Parce qu'au final, tu dois en supporter des adolescents à longueur de journée!

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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyLun 25 Nov - 19:24

Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...


Ma fille était devenue ma seule et unique raison de vivre ; Elle était celle qui m’avait fait devenir ainsi, un nouvel homme, loin des terrains de combat, de l’Armée, mon rayon de soleil, ma vie, mon âme. Quand j’avais appris son existence, j’vais été dépité dans le sens où je ne m’étais pas attendu à une telle chose, puis on ne nait pas père, on le devient au fil du temps, faisant du mieux qu’on le pouvait. Et je pensais ne pas trop mal me débrouiller au final. J’aimais penser à elle, Samantha, parler d’elle et le regarder chaque jour s’épanouir de plus en plus, voyant les traits de son visage changer …La voir sourire, l’entendre babiller…Elle s’élevait à la vie et c’était le plus beau cadeau que je n’avais jamais eu !

Les choses avaient changées, le temps s’était écoulé depuis notre adolescence. Nous étions parents, nous étions dans la vie active.
«Mais pourquoi cela ? Je n’en ai pas l’allure peut-être ? Que pensais-tu que j’étais devenu ? »Tout en la regardant avant de reprendre à son attention « Oui avec plaisir, je serais curieux de te voir à l’œuvre un pinceau en main et pour le reste tu pourras m’expliquer ce qu’il en est. »Je lui lançais un sourire en guise d’approbation. Elle aussi, souhaitait rattraper le temps perdu…Au moins nous étions d’accord sur un point, le temps nous avait séparé et la vie nous faisait nous retrouver. Louper une telle occasion de se replonger dans nos souvenirs aurait été un sacrilège.Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs plus femme, plus irrésistible encore, séduisante comme jamais, que je repris un second verre, toujours double, auprès du barman que je hélais silencieusement. Buvant le verre au trois quart, nos regards se croisant sans cesse, que l’alcool commença à me chauffer de l’intérieur…J’avais également cette même sensation que par le passé. Que rien n’y personne autour de nous ne comptait. Il y aurait pu avoir un tremblement de terre, que je n’en aurais même pas conscience, pensant que peut-être c’était elle, Kitty, qui me faisait trembler ainsi, sous l’effet de l’émotion que je ressentais à être auprès d’elle. Elle m’avait tant manqué au final. Cette chaleur, son touché, sa main sur la mienne, me fit relever les yeux sur elle, que j’en restais presque bouche bée avant de la caresser de mon pouce. Sa peau était si douce, si agréable…je la resserre un peu plus dans la mienne avant de la laisser s’échapper doucement de mon emprise. Mon cœur battait la chamade, allez savoir pourquoi…les souvenirs, sa présence, les sentiments que j’avais eu pour elle, amoureux transit sans jamais avoir osé le lui dire, l’alcool… Un tout qui me faisait presque perdre pied ! Surtout lorsqu'elle posa son regard intense pour ma personne…« Le hasard fait parfois bien les choses, tu ne trouves pas ? »Rétorquais-je avec un large sourire tout en fronçant les sourcils à la suite de ses mots. «Essaierais-tu de me dire que je suis …attirant à tes yeux ? »Je m’étais toujours demandé si elle m’avait aimé un jour de façon plus qu’amicale. Certes au jardin d’enfant on s’était dit qu’un jour se marierait, qu’on vivrait dans une grande et belle maison mais qu’en est-il aujourd’hui de toutes ces paroles ? Un simple et merveilleux souvenir d’enfance ou avec le temps, devant de jeunes gens on avait toujours cette pensée dans un coin de notre tête ? Cela me fit doucement rire et baisser la tête. Alla-t-elle me prendre pour un fou ? Ou encore allait-elle penser que je me moquais d’elle ? Ce n’était nullement le cas, mais je me gardais bien d’évoquer à haute voix, mes pensées…
« Tu es magnifique Kitty »Repris-je après avoir repris mon sérieux. « Ton ami a de la chance de t’avoir à ses côtés, même si d'un autre sens avec ton fichu caractère et ton tempérament de feu, le pauvre doit s’en mordre les doigts ! »Je la taquinais, pour la connaitre par cœur. C’était une battante, une femme forte et ne se laissant nullement marcher sur les pieds ! J’avais toujours apprécié cela chez elle, parmi tant d’autres choses…
«Tu plaisantes ?! Pour le peu qu’on me complimente, autant en profiter. Et à nous deux j’suis certain que l’on fait des jaloux ! « Tout en lançant un clin d’œil, avant d’aller lui déposer un baiser sur la joue non loin de son oreille. Elle sentait si bon, c’était un pur délice que j’aurais pu me laisser aller à mon faire enivrer. Et dans un murmure je pris la peine de lui répondre.
« Je suis un tortionnaire… »Me détachant lentement d’elle mais tout en gardant une certaine proximité –l’alcool faisant désormais effet sur mon corps et mon esprit- que je plongeais un court instant dans la prunelle de ses yeux. «Je suis plutôt sympa comme professeur mais je sais tout autant imposer des limites, qui si elles sont franchies, peuvent amener à des sanctions… »Paroles à double-sens ? Peut-être. Ses fameuses limites que nous n’avions jamais dépassé avec Kitty alors que nous en avions eu des occasions, mais rien ne s’était jamais passé entre nous…Parce que peut-être elle n’en avait jamais eu l’idée, ni même l’envie…
Reprenant ma position initiale sur le haut tabouret, je finis mon verre d’une seule traite. Aussi vite que je m’étais rendu compte que je devais peut-être me taire et ne pas aller sur un terrain glissant avec la jeune femme. Les souvenirs ? C’était bien de se les remémorer, mais sans aller trop loin surtout sous l’emprise de l’alcool…
« Tu as raison, l’alcool ne nous réussit pas, on devrait peut-être s’arrêter de boire, on va finir par ne plus savoir comment on s’appelle … »Non, jamais je ne pourrais oublier son prénom, son visage et tout ce que nous avions partagé. Me levant pour aller me rafraichir je vis que es jambes avaient du mal à soutenir le poids de mon corps. Trop d’alcool en si peu de peu, ajoutez-y la fatigue et des émotions fortes, que tout pouvait basculer…La raison se laissant guider par des ressentis…

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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyDim 1 Déc - 19:42

quand les souvenirs vous transportent
jusqu'au petit matin


«Essaierais-tu de me dire que je suis …attirant à tes yeux ? »
Je ne voulais pas répondre à cette question, il savait bien évidemment la réponse, et ça serait lui lancer des fleurs. Je me contente de lui sourire, toujours plus amusée quand l'heure tourne.
« Tu es magnifique Kitty ». Mince alors. S'il s'y met aussi on est pas sortis. « Ton ami a de la chance de t’avoir à ses côtés, même si d'un autre sens avec ton fichu caractère et ton tempérament de feu, le pauvre doit s’en mordre les doigts ! » Mon ami ? Oula, mais où part-il ? Mais je connais bien cette méthode, je connais tellement Dany maintenant. Même si cela remonte à notre enfance, au fond il n'a pas réellement changé. Il essaie de connaître ma situation amoureuse. Supposant que je sois en couple, pour soit partir dans son sens, et là il a sa réponse que oui je suis en couple, soit je lui dis que ce n'est pas le cas. Mais qu'est ce que j'ai vraiment envie de lui répondre? Je sais qu'il n'attend que ça, que je confirme ou non cette phrase qui sonne comme une question. Mais non, je vais me faire désirée, et ne rien lui dire, simplement vider une fois de plus mon verre.

«Tu plaisantes ?! Pour le peu qu’on me complimente, autant en profiter. Et à nous deux j’suis certain que l’on fait des jaloux !» Nous deux ? Ô oui. J'ai tellement envie de faire rager ces femmes qui l'observe, mais ça doit être l'alcool qui parle. Je devrais pas m'enfiler les verres aussi rapidement. Mais j'ai envie de me sentir à l'aise. De me laisser aller cette soirée, avec cet ami qui m'aura tant manqué. Un ami ? Pourquoi s'approche-t-il si rapidement? La marque chaude qu'il laisse sur ma joue me fait rougir. Je m'en pince les lèvres, les poils de mes bras se dressent quand dans un murmure soufflé à l'oreille, il me déclare : « Je suis un tortionnaire… » Quoi ?
Puis je le sens se détacher, je remonte alors mes yeux dans les siens, je n'avais osé les croiser quand il n'était qu'à quelques centimètres de moi. «Je suis plutôt sympa comme professeur mais je sais tout autant imposer des limites, qui si elles sont franchies, peuvent amener à des sanctions… » J'ai du mal à comprendre le double sens de cette phrase, pourtant j'en suis sûre, il y en a un ! Des sanctions à cause de limites franchies ? Me met-il en garde ? Pourquoi ces sanctions m'attirent au lieu de m'effrayer ? Ce n'est pas bon signe. J'essaie de me concentrer sur le verre qui se remplit en face de moi, mes doigts glissent contre le cristal. J'essaie de me construire une bulle autour de moi, quelques instants, le temps de prendre conscience de certaines choses. Il déclare quelques mots, mais je n'ai pas su comprendre, je le sens se lever de son siège. Encore là je ne réagis pas, du moins j'essaie. Je connais un peu l'endroit, et derrière nous après quelques mètres, il y a le couloir qui mène aux toilettes. C'est là qu'il doit aller. Je compte presque les secondes depuis son départ. Je vide mon ... deuxième ? Troisième verre ? Quatrième verre ?
Ma bulle éclate, j'en ai marre d'essayer. Tout va très vite. Et la seconde qui suit, je pousse vivement la porte qui mène au couloir isolé, y retrouvant mon blondinet que j'attrape par la manche avant de le stopper dans sa marche titubante vers les toilettes pour hommes. Mon autre main profite du moment pour se plaquer contre son torse, le collant facilement contre le mur derrière lui. Dany bourré est réellement facile à bouger, ou même à perturber.

«De quelles limites tu parles ? Quelles sanctions ? Tu crois que tu peux revenir dans ma vie comme ça et tout récupérer ? Tu crois que ça me fait le moindre effet ? »

J'ai l'impression de nous retrouver, vingt ans en arrière. Je n'en peux plus tout simplement, et lui vole un furtif baiser. J'en rougis, me rendant compte de mon erreur. Mais je ne me recule pas, je le teste ? Je joue ? J'en sais rien en fait.

«J'ai pas peur. Alors Dany . . . »Je fais grimper ma main de son torse vers son cou, mon regard suivant le déplacement de celle-ci. Faisant comme lui il y a quelques minutes : rapprocher mon corps du sien, mes lèvres à la hauteur de son oreille, m'aggripant au tissu de sa chemise, en priant pour ne pas qu'il me repousse, en priant pour que je ne regrette pas cet égard de conduite, en priant pour ne pas qu'il surengère le jeu. En priant pour avoir Daniel. «Tu vas me punir comment ?»
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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyLun 2 Déc - 13:24

Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...


J’aimais la taquiner et puis elle me connaissait car au fond je n’avais pas changé tant que cela –même si c’était le cas ayant muri et devenant un homme aujourd’hui- mais en sa compagnie je redevenais celui d’antan…un sourire aux lèvres. Aucun tabou, une discussion entre deux vieux amis, deux amoureux du passé, remontant au temps du bac à sable. J’aurais pu la voir comme une sœur, mais mon cœur plus jeune me guidait vers un tout autre sentiment bien plus fort…Amoureux, je n’en eu que la confirmation lors de mon départ pour l’école militaire. Mais c’était là, l’unique chance de réaliser mon plus grand rêve.
Elle avait préféré ne pas répondre à mes propos concernant sa vie privée, ce qui en disait long. Soit elle était réfractaire et ne préférait nullement étaler sa vie amoureuse, ce qui je pouvais comprendre ou bien alors soit elle avait une relation compliquée avec son bien aimé. Dans les deux cas elle se refusait à m’en dire davantage. Levant également mon verre à chacun des siens, je décidais de rejoindre les toilettes pour hommes afin de me rafraichir, n’ayant plus pour habitude de boire autant, depuis l’arrivée de ma petite Samantha… Six mois déjà …
Marchant dans le couloir menant aux sanitaires, mains dans les poches d’un pas normal pour une personne qui venait à être alcoolisé et parti en pleine réflexion, tant que je le peux encore après tous ses verres que je venais de descendre, ce sourire en coin repensant à Kitty et tout ce que cela me rappelait et me faisait ressentir que soudain je revins à la réalité ! Je me sentis tiré en arrière ou je ne pus que me tourner et ou je vis le visage de Kitty. Je ne compris pas pourquoi elle était là, ce qui se passait, et pourquoi elle me plaquait ainsi contre le mur. Avait-elle peur que je ne tombe face à terre ? Avait-elle peur de rester seule au bar, le temps de mon absence et d’être accostée par des hommes entreprenants ? Je ne sus quoi penser quand soudain elle prit la parole. C’était donc cela qui lui taraudait l’esprit ? Mes propres mots ! Je pouvais percevoir dans son regard, cette petite étincelle qui lui était si fidèle. Elle semblait vouloir me taquiner à son tour ? Jouer ? Qu’à cela ne tienne…Et puis ne pouvant me rester sérieux au vue de mon état, je parlerais sans même tenir compte des retombées. L’œil suspicieux je redressais ma tête la regardant sans bouger de ce mur.
« Et bien apriori oui, sinon pourquoi serais-tu là ? Pourquoi te précipiter à venir me stopper pour réclamer des réponses. Cela t’intrigue-t-il ? »J’avoue qu’il y avait un double-sens mais je n’aurais jamais osé dire les choses ouvertement. D’une parce que je savais me tenir en compagnie d’une jolie femme et de deux, j’étais une personne respectueuse. Mais Kitty avait ce don de me faire perdre le contrôle de moi-même, surtout avec une telle proximité…
«On ne devrait plus jouer à ce jeu-là, Kitty, nous ne sommes plus des enfants et puis… »Tant pis je ne pus me contenir sous l’effet de l’alcool qui prenait possession de mon corps en mes veines…«Je ne crois pas non, j’en suis certain. »Elle était là contre moi, je sentais que son état avait changé, plus curieuse, plus proche, comme la Kitty que j’avais laissé derrière moi à New-York il a maintenant près de quinze ans…Je perdis vite pied lorsque ses lèvres touchèrent les miennes, tel un courant d’air n’ayant pas eu le temps de bien me rendre compte de ce qui se passait entre elle et moi…
« Tu risques de te bruler les ailes ma chère… »Comment résister à sa personne, à ses gestes, son parfum enivrant qui me faisait perdre la tête peu à peu…Fermant un instant les yeux sous cette main qui remontait le long de ma gorge. Avant de me reprendre un tant soit peu, les yeux au plafond, regroupant tout ce qu’il me restait de lucidité. Emprisonnant la main de la jolie blonde et portant mon bras autour de sa taille la stoppant dans son élan de séduction, je me perdis dans la prunelle de ses yeux pendant un instant sans mot dire.
Il m’arrivait d’avoir des aventures, rien de plus, sans rien promettre, d’un consentement mutuel sans aller jusqu’au petit matin, étant libre de toute manière. Mais ici, c’était Kitty, ce n’était pas m’importe quelle femme, je l’avais aimé, mon amour d’enfance, d’adolescence.
« Tu ne devrais pas aller en ce sens Kitty, ne me provoque pas ainsi, c’est déloyal de ta part… « Repensant à ses interrogations je soupirais doucement, non pas d’ennuis mais plus d’envie peut-être. Combien de fois l’avais-je désirée ? Combien de fois avais-je été jaloux qu’elle soit en compagnie d’un autre que moi ? Combien de fois ai-je voulu aller la voir et lui ces fameux mots ? Et combien de fois avais-je pensé à elle et à un avenir ? Mais c’était il y a bien longtemps –du moins le pensais-je –quand à cet instant tout me revins en mémoire, tout se ravivait en moi…Mon émoi, mes ressentis .Je l’écartais doucement de ma personne sans la lâcher du regard…entrouvrant mes lèvres pour laisser passer quelques mots…
« Tu viens d’en franchir une…infime soit-elle. Je risque de ne plus pouvoir me contrôler ensuite, tu le sais ? L’impact que tu as toujours eu sur moi…Et aujourd’hui tu es là, à vouloir jouer avec le feu ? »Je n’avais jamais eu Kitty excepté qu’en simple amie, même si plus jeunes au jardin d’enfant, on disait qu’un jour on se marierait elle et moi, qu’on serait heureux…Mais la vie en avait été autrement. J’étais dans une confusion totale, tentant de réfléchir un minimum même si mon corps commençait à prendre possession de tout mon être. Elle éveillait en moi tout un tas de choses, auxquelles je tentais de résister pour l’instant…
Puis une pensée me vint à l’esprit, qui pourrait stopper tout ceci.
« Que dirait ton ami s’il te voyait, là ? Avec un autre homme ? »J’aurais pu tenter de vivre ce moment qui m’était offert mais j’étais un homme de raison…Et puis cela couperait court à cet élan d’émotions non ? La relâchant peu à peu et libérant sa main même si je gardais cette distance entre nous, tiraillé entre l’envie qu’elle soit là contre ma personne et celle qu’elle parte le plus loin possible afin de ne pas céder à mes pulsions…Quant à la punition, à ce double-sens en cette situation, je ne préférais pas en dire davantage. Ne voulant pas l’inciter à tromper son ami, pensant que la fidélité était une chose primordiale dans un couple…Et puis j’avis cette devise « Ne fait jamais aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse ». Même si c’était la seule et unique chance de passer un moment des plus rapprochés avec la jeune femme…

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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptySam 14 Déc - 14:52

quand les souvenirs vous transportent
jusqu'au petit matin


« Tu risques de te bruler les ailes ma chère… »
Si tu savais la notion que j'avais du danger avec ces grammes d'alcool dans le sang. Mais tu n'as pas du assez boire pour te méfier ainsi des événements. Je sentais sa main se glisser à ma taille. Etait-ce enfin une réponse à mes avances? Malheureusement non, je comprenais que Daniel n'était pas du genre à lâcher prise aussi rapidement. Tout ce petit jeu se transformait presque en un défi, que je me devais d'accomplir. L'avoir. Ne me demandez pas pourquoi, comment, je ne saurais même pas en état de vous répondre dans l'immédiat. Cet homme avait réveillé de lointains et forts souvenirs, de fortes émotions aussi. Et malgré le temps qui s'était passé depuis notre dernière amitié, je ne pouvais me résoudre à l'idée de l'identifier au passé. Dani était tout à l'époque pour moi, un ami, un confident, un frère, un amour. Qu'en était-il pour aujourd'hui ? Je me refusais à croire que ça avait changé, que le temps nous avait changé. Pour moi c'était évident, je ne voulais plus le revoir partir une seconde fois. Je voulais marquer ce soir comme j'aurais voulu le faire il y a plusieurs années. J'aurais voulu qu'il soit mon premier. Pourquoi je pense ainsi ?

« Tu ne devrais pas aller en ce sens Kitty, ne me provoque pas ainsi, c’est déloyal de ta part… » Et tu penses que ce que tu fais n'est pas déloyal einh ? Je n'arrivais pas à aligner les mots pour le lui faire comprendre, je voulais juste rester là, contre lui, lovée contre cet être qui réchauffait mon coeur, et mes sens.
« Tu viens d’en franchir une…infime soit-elle. Je risque de ne plus pouvoir me contrôler ensuite, tu le sais ? L’impact que tu as toujours eu sur moi…Et aujourd’hui tu es là, à vouloir jouer avec le feu ? » Oui. Oui, à tout ça ! Je ne veux pas que tu te contrôles, je veux rattraper le temps, je veux que tu me marques avant de partir à nouveau. Marié ou pas, amoureux ou pas, je m'en moque. Laisse moi profiter de ce temps.

Et puis, il a fallu qu'il parle de mon conjoint. J'avais envie de cracher tout ce que je pensais de celui-ci. Au fond, c'était par intérêt et sûrement par habitude que je suis restée avec cet homme. Aujourd'hui on est séparés, aujourd'hui je cours après le premier homme de ma vie, mon fils. Et aujourd'hui je ne suis plus une femme dont le coeur est pris par un homme. Je me refuse ces chaînes, je me sens libre quand j'ose enfin lever les yeux vers mon blondinet, pour enfin placer les mots que j'avais redouté lui dire :

L'homme qui décidera de mes fréquentations n'est pas encore né... Maintenant si tu veux encore me quitter comme tu l'as fais il y a quinze ans . .  Vas-y . . Pars !

Je n'avais pas compris pourquoi j'étais maintenant animée par cette colère, frustration, non , cette peur qu'il me quitte encore sans se retourner. C'était à moi, de lui faire comprendre la tristesse que j'ai eu quand il a disparu de ma vie ! Je quitte ses bras et tente désespérément de retrouver le chemin vers le bar, ne comprenant pas qu'il fallait tirer la porte et non la pousser, j'appuie encore mes mains contre le bois chaud de celle-ci.  Priant pour ne pas qu'il me voit dans cet état. Mon impuissance me fait presque pleurer.

Je t'en voudrais toujours . .  De m'avoir quittée comme ça . .  Aujourd'hui . .  je suis séparée de mon mari, je peux encore l'appeler ainsi . . Je n'ai pas su aimer un autre homme depuis . .

Je le pense fort en moi, cette fin de phrase. «toi». J'étais seule. Depuis trop de temps, Sacha était parti et c'est à cet instant que j'ai eu peur de tomber. Depuis sa fugue, je réalise que je ne suis pas cette femme forte que je pensais être, je suis faible, j'ai besoin d'amour. Comme chaque humain au final, je suis comme tout le monde oui.







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MessageSujet: Re: Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin... [HOT] Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...  [HOT] EmptyLun 16 Déc - 19:22

Quand les souvenirs vous transportent...jusqu'au petit matin...


Je la mettais en garde, contre elle-même et contre moi. À comment je pourrais réagir face à ses gestes avenants, et ses propos. Que cherchait-elle à faire ? Peut-être rien, si ce n’était que l’alcool qui avait pris possession de son esprit, qu’elle ne savait plus où elle en était. Les retrouvailles du moment, les sensations du passé remontant à la surface, tant d’émotions qui devaient la traverser, car j’étais dans le même état d’elle. Tourmenté, perdu, envieux, et totalement attiré par cette jeune femme que je n’avais jamais pu oublier. Si je n’aurais pas quitté précipitamment New-York à mes 17ans, pour cette école militaire, je suis certain qu’on se serait mis ensemble avec le temps, qu’on aurait vécu une belle histoire d’amour et intense, mais est-ce que cela aurait duré ? Je n’en savais rien et ne le saurais probablement jamais. Alors peut-être avait-il était mieux que les choses se passent ainsi, non ? Elle était là, sans mot dire, me regardant, si proche de ma personne, la stoppant comme je pus mais rien ne semblait l’arrêter…D’où ces paroles à son encontre, son éventuel mari, son regard se changea de telle manière que je sus que je venais de toucher un point sensible. Ses yeux s’embrasaient de toute part, une colère intense ? Ou de la déception je n’en savais rien jusqu’à ce qu’elle détache de moi, avec une vérité sanglante !Je restais là, dans un mutisme pendant quelques secondes, le temps que mon cerveau assimile tout ce qu’elle venait de dire, abasourdi avant de reprendre comme conscience et l’entendant de nouveau me maudire d’une certaine façon. Allant précipitamment vers elle, je l’attrapais presque avec force-sans lui faire le moindre mal- l’obligeant à se tourner vers moi. Et sans savoir pourquoi je me penchais vers elle, l’embrassant doucement et avec la plus grande des tendresses. J’avais rêvé tellement de fois de cet instant et là c’était enfin le cas ! Le cœur battant, ou plus rien ne comptait, je me détachais d’elle, confus et l’obligeant à me regarder dans les yeux, ma main posée sur l’une de ses joues, scrutant ses prunelles.« Je n’ai jamais voulu te faire de mal tu le sais…mais à l’époque je pensais que c’était moi qui se faisait des idées alors que c’était si évident… »Je me livrais également à elle, après tout, n’était-ce pas celle qui me connaissait le mieux et ce depuis toujours ? Je n’avais pas compris sur ces deniers mots, pensant que seul son mari avait été l’unique grand amour de sa vie mais la tête assommée par les verres de whisky de ce soir, que je n’étais pas capable de faire la liaison entre ce qu’elle disait et ma personne. Et la voyant ainsi, j’en avais le cœur serré, elle était énervée, triste, perdue et également dans une mauvaise passe, avec son divorce.« Je suis là maintenant Kitty calme-toi…allez et puis laisse le passé où il est ça vaut mieux… »Je ne cessais de me repasser en boucle ses mots qui eurent l’effet d’une bombe en moi, et cette proximité me rendait totalement fou. Elle était si fragile, si présente, que de la voir ainsi me rendait faible, oui faible de façon que je succombais à son charme. Qu’avant même que je ne rende compte que mes lèvres étaient de nouveau plaquer sur les siennes, je l’entrainais jusqu’à une chambre, celle que j’avais réservé un peu plus tôt au vue de mon état. Sans être bougre et gentleman malgré tout, je l’embrassais avec fougue, intensité et tant d’émotions que j’en refermais la porte de mon pied, la faisant claquer tandis que je retirais ma veste à la hâte, avant de venir me coller contre elle. Mon souffle était lourd de sens, mes mains parcouraient son dos, avant de remonter vers sa nuque, respirant son parfum qui m’enivrait corps et âme ! J’avais tant de choses à lui dire et pourtant rien ne sortait d’entre mes lèvres…Mais je pouvais sentir son envie à poursuivre dans cette direction, je prie le temps de lui ôter chacun de ses vêtements commençant par sa veste également qui rejoignit la mienne à même le sol, me laissant entrevoir ce qui ce cachait sous le tissu de sa robe courte, au haut transparent. Quel homme censé pourrait résister à une telle femme ? J’en étais incapable même si plus jeune je n’avais su faire le premier pas, mais nous étions adultes désormais et les choses avaient changées, évoluées…L’admirant quelque peu, me voici donc à l’emmener délicatement vers le lit à baldaquin, avant de glisser mes mains le long de son corps, lui retirant ses chaussures, l’une après l’autre. Doucement et du bout des doigts, je venais à remonter jusqu’à ses cuisses, sentant mon ardeur s’accroitre. Mon désir aussi grandissait de telle manière que j’en avais le souffle encore plus lourd. L’atmosphère de cette pièce se réchauffait peu à peu…j’aurais pu aller vite, sans la précipitation et le bouleversement des sentiments mais il n’en fut rien je voulais que « notre » première fois soit inoubliables…Mes mains se déplacèrent vers ses flancs pour rejoindre ses douces épaules, allant jusqu’à la fermeture de son vêtement que je défis tout doucement…la défaisant jusqu’à la retrouver en petite tenue devant moi…Je l’admirais telle la huitième merveille du monde, posant mes lèvres de son cou à son épaule, aux hauteurs de sa poitrine commençant à la gouter peu à peu…la découvrant avec lenteur et délectation…allait elle pouvoir subir ce supplice encore longtemps ? Je prenais tout mon temps afin de découvrir cette facette inconnue de sa personne…à mes yeux…



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