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Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway?

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MessageSujet: Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? EmptyMar 15 Oct - 3:23


Migraine était un très faible mot pour décrire la douleur qui agressait ma tête à ce moment-là. Je battais péniblement les paupières dans une tentative désespérée de les habituer à la lumière du jour qui perçait à travers les stores de la chambre, mais c’était peine perdue. Mes yeux refusaient catégoriquement de s’ouvrir parce que mon cerveau ne savait que trop bien que s’il leur permettait une telle action, je serais pris d’une violente nausée. Je n’étais plus un novice en matière de lendemain de veille, je connaissais très bien les réactions de mon corps et il n’était pas nécessaire d’analyser en profondeur la situation pour comprendre que j’avais quelque peu abusé de substances illicites pendant la nuit, pour ne pas dire beaucoup. Chaque fois que je me réveillais dans un état aussi lamentable, j’en venais à la même conclusion : je devais cesser. Sauf que c’était plus facile à dire qu’à faire et je finissais toujours par recommencer. Addiction? Pas vraiment. J’aurais plutôt appelé cela un mauvais choix et une volonté de merde. Pourtant, la migraine n’était pas le seul problème auquel j’étais confronté présentement. Je n’arrivais pas à savoir où j’étais et avec qui. Certes, mon incapacité à ouvrir mes paupières y jouait un rôle, mais ma mémoire me faisait également défaut. Si on m’avait posé la question, j’aurais répondu que les événements de la veille étaient très flous, mais le constat était le suivant : je n’étais pas seul dans ce lit. Un corps chaud et immobile était pressé contre le mien, un corps anormalement costaud, du moins pas ce à quoi j’étais habitué. Peut-être jouait-elle au football américain, c’était très possible. Ses épaules étaient en tout cas plutôt larges, j’aurais même osé dire musclées. Elle devait passer son temps à s’entraîner et sûrement pas de la même façon que cette nuit-là. Quelque chose clochait, mais je n’arrivais pas à dire quoi. J’étais encore trop dans les vapes pour que les connexions nécessaires s’effectuent d’elles-mêmes, mais ça n’allait pas tarder, parce que je sentais que mes yeux seraient bientôt prêts à s’ouvrir. Le doute s’installa enfin lorsque je bougeai la main qui reposait sur le ventre de la dite fille très musclée et que j’y sentis… oh putain. Niveau gravité de « oh putain » celui-là se plaçait bon premier. Soit il s’agissait d’une fille poilue, ce qui déjà était un constat plutôt terrifiant, soit il s’agissait d’un… être humain de sexe… identique au mien. Et ça… c’était pire que le pire des scénarios qui m’étaient venus en tête un peu plus tôt. Il n'en fallut pas plus pour que mes paupières s'ouvrent brusquement et lorsque le flou s'estompa, j'affrontai une vision d'horreur. Une vilaine nausée s'empara de moi et je me reculai vivement, m'asseyant sur le bord du lit pour inhaler le plus d'oxygène possible. J'avais l'impression d'étouffer, la température de cette chambre était élevée et ça ne disait rien de bon sur ce qui avait causé cette soudaine montée de chaleur. Je l'avoue, mon imagination était rudement mise à l'épreuve, toutes les scènes les plus immondes me venaient en tête malgré mes tentatives de les faire cesser. Je finis par me retourner légèrement, posant les yeux sur l'homme étendu dans toute sa splendeur sur le matelas. Je n'étais pas dans ma chambre, ça c'était clair. Aucune trace de mes affaires ou celles de Wren. De ce que je me rappelais de cette soirée, il se pouvait même qu'on ne soit pas dans la chambre de ce type. Je me rappelais très bien d'un matin où j'avais découvert qu'un mec que je n'avais jamais vu de ma vie avait dormi sur le tapis près de l'entrée de notre chambre. Mon colocataire ne le connaissait pas non plus... donc oui, il était très possible de se tromper de chambre, voire de pavillon, après une rude soirée.

« Tu dors? », ma voix était enrouée comme pas possible, ma bouche pâteuse de déshydratation et surtout, la question n'avait aucun sens. Il était évident que cette personne était plongée dans un sommeil encore profond, mais j'aurais vite fait de l'en sortir. Je me sentais souillé et je m'empressai de me lever et de partir à la recherche de mes vêtements. Tout mon corps était douloureux, c'était affreusement pénible de faire même le plus anodin des mouvements, mais l'adrénaline avait pris le dessus. J'étais dans un état de choc et tandis que je ramassais un bas sur le dessus de la lampe posée sur la table de chevet, je marmonnai des insultes à mon endroit. Comment j'avais pu en arriver là? Je ne savais pas encore quoi en penser. Pour l'instant, je m'imaginais le pire. Soit j'avais couché avec ce type, soit une fille était mystérieusement disparue sans laisser de traces. Je priais pour que la deuxième option soit la bonne, ou toute autre qui n'impliquait pas l'acte en lui-même. Ma ceinture était le dernier élément manquant du puzzle, coincée sur une patte de chaise, ce qui en disait long sur qu'importe s'était passé ici. Il y avait eu de l'action, ça c'était certain. Je m'habillai à une vitesse hallucinante et voyant que monsieur ne semblait pas avoir envie de se réveiller, je fis le travail pour lui. J'attrapai un oreiller et le lui envoyai en pleine gueule, risque dont je n'étais pas conscient. J'étais trop obsédé par l'idée d'avoir couché avec lui pour réaliser que le narguer de la sorte ne me placerait pas nécessairement dans une position favorable. Je n'avais même pas pris la peine, en plus, de vérifier de qui il s'agissait. Mieux valait qu'on ne se connaisse pas déjà, ce serait plus facile de faire comme si rien ne s'était passé par la suite, sauf que pour le moment, je ne voulais pas ignorer le fait qu'on m'avait pratiquement violé. Personne ne me ferait avouer que j'ignorais totalement si je n'y avait pas été pour quelque chose moi aussi, j'en étais seulement convaincu et je me tiendrais à cette certitude jusqu'à ce que mort s'en suive. « Tu vis, oui ou merde? Raconte ce qui s'est passé, ça presse. » Ma voix encore un peu usée se voulait autoritaire et défiante, mais la nervosité qui se cachait derrière était presque palpable. Il était évident que je voulais qu'il nie en bloc toutes les horreurs qui se bousculaient dans ma tête, il aurait fallu être sacrément dans les vapes pour ne pas s'en rendre compte. Il ne s'était pas encore redressé et je ne distinguais donc pas son visage. Je restais debout à une distance raisonnable, comme si je craignais de m'approcher trop... en fait c'était exactement cela. « J'espère pour toi que tu m'as rien fait. Ah, putain... » Je grimaçai en portant la main à mon front. On aurait dit qu'on martelait à l'intérieur de ma tête et la nausée me reprit, me forçant à aller m'asseoir sur la chaise la plus près, c'est-à-dire juste à côté du type. Mais si ce n'était pas le lit, c'était déjà moins troublant. « Je me souviens de rien, merde... » Une partie de moi souhaitait qu'il me dise ce qui était réellement arrivé et l'autre ne tenait absolument pas à savoir et voulait juste s'enfuir loin. Une partie de moi avait également envie de l'abattre purement et simplement et l'autre compatissait presque... ouais, non. Cette partie-là était infime, négligeable et négligée. Une chose était certaine, nous étions dans le même bateau, restait à savoir qui terminerait le périple bouffé par des requins. « Faudrait vérifier si y'a un tigre dans la salle de bain... », notai-je d'un ton extrêmement sarcastique, faisant une très mauvaise référence au film The Hangover, que je ne sous-estimerais d'ailleurs plus jamais du reste de mon existence.
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MessageSujet: Re: Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? EmptyVen 25 Oct - 22:05

Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? Tumblr_m5mi3wDlST1qgq578o1_500

Les soirées qui dérivent, j'en ai fait un territoire bien connu au point de ne me sentir à l'aise que dans ces espaces où règnent chaos, abus et oubli de soi. Ce qui est le plus dur - ou le plus amusant - ce n'est pas de se mettre dans l'ambiance, c'est d'en sortir le lendemain. Fumer, boire, danser, dégrader, coucher... et ne pas savoir dans quel état on ressortira le lendemain, ça, c'est la grande vie. Je me prélasse dans les draps d'un ou d'une inconnue comme un grand félin ronronnerait dans un canapé de soie, je me retourne puis je me rendors en oubliant le mal de tête carabiné qui va m'assassiner les neurones encore davantage que les multiples abus auxquels je me suis livré au cours de la nuit. Si je vais en cours aujourd'hui, ce sera pour ronfler copieusement au point de couvrir la voix du prof, et rien d'autre. Je sens à peine une main caresser mon ventre, j'en souris de manière rêveuse, inconscient qu'on me tripote, puis je grogne un peu lorsque je sens le matelas se creuse au rythme de quelqu'un qui bouge. Foutez-moi la paix, et laissez-moi dormir en cuvant tranquillement. L'avantage, c'est de ne sentir aucune odeur répugnante, signe que j'ai bu au point de régurgiter. Au réveil, il n'y a rien de pire. Ravi d'être au milieu d'un rêve qui inclut une jolie jeune femme qui se prélasse sur un piano hors de prix, je ne fais évidemment pas attention à la voix qui tente par tous les moyens de me sortir de ce sommeil relativement profond. Je serre l'oreiller et je commence à me mouvoir d'une manière qui laisse présager que, dans ce rêve, je ne me contente pas que de regarder sagement cette blonde plantureuse qui secoue ses cheveux comme dans une pub pour shampooing, au contraire. J'allais m'attaquer aux préliminaires lorsque je me pris un violent coup au niveau du visage, avec un truc étonnamment doux mais qui me parut peser une tonne sur l'instant. "Bordel, mais c'est quoi ces conneries !!" jurai-je dans mon russe natal peu châtié. En général, quand je commence à parler russe, c'est que ça va barder pour le matricule de tous ceux qui vont faire l'erreur de vouloir me regarder ou, pire encore, de me parler. Je cligne des yeux en passant une main dans mes boucles brunes complètement désordonnées, mais encore pire que d'habitude. J'aperçois un type devant moi qui cherche à se rhabiller tout en râlant des choses que je comprends à moitié. Je ferme les yeux et me laisse retomber sur le matelas en soupirant. "C'qui s'est passé, c'est que tu m'as envoyé un oreiller et j'vais pas tarder à te démonter si tu continues à hurler comme une gonzesse, c'est tout ce que t'as besoin de savoir pour le moment..." Moins qu'une menace, c'est plus le grognement d'un animal endormi qu'autre chose. Voyant qu'il ne s'arrêterait pas de sitôt, je soupire sans lui répondre et j'essaye de me convaincre de me tirer de ce lit... Difficile. Non, finalement, lui dire de sortir pour me laisser de l'espace, ce sera mieux. Je masse mon visage n'importe comment en soufflant et je constate qu'il est venu s'asseoir sur une chaise juste à côté de moi. "Déjà, tu devrais te décoincer un peu. En général, quand je passe une nuit avec un mec, la première chose qu'il fait, c'est de me dire merci." Est-ce que c'est le moment de faire de l'humour ? J'en sais rien, et je m'en balance comme il faut. Je me redresse et finit par m'asseoir au bord du lit... Sans remarquer en premier lieu que je suis entièrement nu. Tiens, il fait froid, tout d'un coup. Je baisse la tête et, en voyant mon entrejambe, je pouffe de rire et me lève sans aucune pudeur pour partir à la recherche de mon boxer. Une fois que j'ai mis la main dessus, je l'enfile et j'attrape également un t-shirt sans regarder si c'est le mien ou celui du mec. J'en profite d'ailleurs pour dévisager l'inconnu, un sourire vient trôner sur mes lèvres. "T'es plutôt mignon, pas mal foutu du tout... S'il s'est rien passé entre nous, c'est que j'devais être moi-même trop défoncé pour... défoncer quoique ce soit d'autre." Seigneur, comme c'est spirituel, Pavel. Très fin. On ne vous a pas dit que les bonnes manières, chez moi, c'est comme le père Noël ? On y croit les six premières années et après, on se rend compte que ce n'est qu'un mythe. Je m'autorise un léger rire rauque qui me fait tousser, probablement à cause des joints que j'ai dû m'enfiler. "Un tigre ? Pourquoi un tigre ?" Dans sa tête, ça doit sûrement être une référence, mais en ce qui me concerne, je ne connais encore rien aux références du monde occidental. Je pars à la recherche d'une bouteille d'eau qui traine dans le secteur puis une fois que j'en tiens une, j'en vide le fond pour m'hydrater un peu et constater l'étendue des dégâts. La chambre est un vrai champ de bataille. À première vue, elle porte les stigmates d'une nuit sacrément agitée, cela ne me surprendrait donc pas qu'il se soit passé quelque chose. Après, reste à savoir si c'est entre lui et moi, ou bien d'autres qui seraient passés avant, j'en sais rien. Je me gratte la tête puis je m'étire. "Bon, on va essayer de résumer calmement car, même si c'est pas un drame non plus, ce serait bien qu'on arrive à boucher les trous... Sans mauvais jeu de mots." ajoutai-je avec un sourire de chieur confondu. Quoi ? J'adore provoquer, quitte à m'attirer des ennuis, j'y peux rien. "Au fait, moi c'est Pavel. Et toi ?"
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MessageSujet: Re: Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? Pavel & Jayson ▬ First of all, where the hell are we anyway? EmptyDim 12 Jan - 22:51

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