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On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish

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MessageSujet: On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish EmptyMer 18 Sep - 16:52

Xavier&Lizzy
La semaine avait été longue. Longue n’est même pas le mot. Terrible. Bon, d’accord, j’exagère peut-être un peu mais j’étais bien contente que la fin de semaine arrive. Entre les entraînements et… Les entraînements, voilà, je n’avais pas tellement eu de temps pour moi. La rentrée étant finalement arrivée, il fallait que je sois au top de la forme pour l’équipe, quand même. Non pas que je doutais de ma place, je pratiquais ce sport depuis tellement longtemps que j’étais convaincue de rester dans l’équipe. Sans compter que je m’entraînais avec tellement d’ardeur et d’effort depuis des années que je faisais partie des joueuses étoiles. Toutefois, par principe, je continuais de botter dans mon ballon tous les jours, m’entraînant seule ou avec des amis. Sinon, je courrais aussi tous les jours, histoire de garder les formes et je m’entraînais régulièrement. Être joueuse de foot, ce n’est pas une passion, c’est un mode de vie. Je m’entraînais quotidiennement, je surveillais aussi ce que je mangeais. Soren fut même un peu surpris au début, alors que je piquai une crise concernant son repas trop lourd en calorie. J’ai fini par manger que l’accompagnement, à savoir une salade. Je dois dire que je plains quand même un peu l’étudiant. Colocataires depuis quelques temps, il a déjà eu la chance d’en voir des vertes et des pas mures avec moi. Bon, il allait bien devoir s’y faire, je ne compte pas changer de colocataire de suite. Il est bien sympa tout de même et c’est assez facile de vivre avec lui. J’ai ma chambre, je peux me laisser traîner comme je le veux – il passe toujours ramasser derrière moi de toute -. On s’entend plutôt bien, on rit beaucoup et il a un humour tout aussi foireux – du moins, presque – que mois. Ouai, c’est chouette.

Le seul truc un peu moche que de vivre hors du campus, c’est justement de devoir se rendre jusqu’à l’appartement. Au moins, ce n’était pas trop loin de l’université, Soren avait sut trouver un bien bel endroit. Arrivant devant ledit endroit, je sorti mes clés. Ou du moins, tentai de sortir mes clés. Cherchant dans mes poches puis dans mon sac, elle demeurait introuvable. « MEEEEEEERDE » m’ecriais-je, tout en subtilité. Je me laissai tomber contre la porte, m’assoyant à même le sol, mon sac négligemment posé à côté de moi. Sortant mon portable, j’envoyai un message à mon colocataire, lui signifiant que je n’avais pas mes clés et qu’il devait donc se magner à rentrer. Il était hors de question que je reste trop longtemps seule, dehors. Ouvrant donc Angry Bird sur mon téléphone, je tentai donc de me divertir un peu, histoire de faire passer le temps. Certains passants me dévisageaient avec incompréhension, je me contentais de leur lancer un regard peu avenant. Oui, j’avais oublié mes clés ? Et après ? Alors que je pestais mentalement contre les passants – oui, c’est même devenu un passe temps – je sentis mon téléphone vibrer dans ma main et une musique en sortir. Je ne décrochai pas à la première sonnerie. Et quoi encore ? Passer pour la fille qui n’a pas d’amie et qui ne fait que ça, attendre que quelqu’un daigne l’appeler ? Non mais, quand même, je vaux plus que ça. Je décrochai donc après quelques secondes, donnant ainsi l’impression à celui qui tentait de me rejoindre que j’avais une vie et que j’étais occupé. Non pas que j’attendais, la mort dans l’âme, devant la porte de mon chez moi en espérant que Soren daigne arriver bientôt. Sérieusement, s’il ne se montrait pas dans les quinze prochaines minutes, je lui faisais la peau.

Décrochant finalement, j’y reconnu une voix familière. « Xaviiiiiiiiiiiiiiiier ! » m’exclamais-je avec entrain, d’une petite voix fluette. « Tu devineras pas quoi ! » le coupais-je avant qu’il n’ait eut le temps de prononcer autre chose dans le combiné. « En fait si, je suis sure que tu peux deviner. Mais j’ai oubliai mes clés. Surprenant hein ? » J’étais passée maître dans l’art de l’autodérision. Je connaissais mes défauts et mieux valait en rire qu’en pleurer, non ? Je l’entendis rire à l’autre bout de la ligne et je poussai une exclamation indignée. « En plus, Soren répond pas à mes messages et ne semblent pas vouloir arrivé » me plaignis-je. Ma vie était terriblement malheureuse, en cet instant. Du moins, jusqu’à ce que Xavier m’annonce que, pour chasser mon ennui, on sortait ce soir. « Sééééééééérieux ?! T’es génial mec ! » Neuf heures trente au Lexington Club. Je raccrochai ensuite, soudainement de meilleure humeur. Après tout, je sortais ce soir. Du moins, si mon superbe colocataire daignait arriver que je puisse me préparer quoi. Parce que, hors de question de sortir en petite short et camisole d’entraînement, ce que je portais généralement lorsque j’allais faire du jogging ou lorsque je faisais un tour en salle de musculation après les cours. Puis je réalisai quelque chose. Mon jeans était dans mon sac. Mes clés étaient dans mes poches de jeans. Ouvrant mon sac précipitamment, je mis, en effet, la main sur mes clés. « Lizzy, t’es vraiment qu’un boulet. Un gros boulet incompétent. » Je déverrouillai la porte puis m’engouffrai dans l’appartement. Je retirai mes chaussures pour ensuite aller à ma chambre et jeter mon sac sans ménagement sur mon lit. Fonçant ensuite à la douche, j’y passai une bonne demi-heure à chanter à tue-tête. Et comme une casserole, s’il vous plait !

Je sortis de la douche, une serviette autour de la poitrine, pour ensuite courir jusqu’à à chambre. Et tomber nez à nez avec mon colocataire. « J’ai pas le teeeeeemps ! » Ou enfin, si, j’avais le temps, il était tout juste sept heures, mais bon, je n’allais pas me taper la discussion alors que je n’étais toujours pas vêtu. Je revêtis un jeans serré et un chandail rouge qui dévoilait l’une de mes épaules. Je laissai mes boucles blondes tombées sur mes épaules et me maquillai légèrement. Pour compléter le style classe, j’enfilai… Une paire de converses rouges, pour aller avec le chandail. Hors de question que quelqu’un me fasse porter des souliers à talon, de quoi me rendre malade. J’allai ensuite manger un petit quelque chose et discuter un peu avec mon colocataire. C’était vraiment plaisant, sincèrement, de vivre avec lui. Je donnai à manger au poisson rouge avant d’attraper mon sac à main et de filer. Évidemment, comme toujours, comme la ponctualité est ma meilleure amie – cette phrase dégouline d’un sarcasme de mauvais goût – je courus presque pour attraper le bus. Débarquant quelques minutes plus tard devant l’une des boîtes les plus branchées en ville, il était presque neuf heures et trente. « Xavier, si t’es en retard, je t’arrache ce dont à quoi tu penses et je te les fais bouffer. » Toujours dans la classe, évidemment. Je m’appuyai contre le mur, attendant l’arrivé d’un de mes très bons amis et aussi partenaires de conneries.

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MessageSujet: Re: On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish EmptyDim 20 Oct - 16:36



“I wanna stay up all night and jump around until we see the sun”



I wanna stay up all night and do it all with you. Sortant de son entraînement quotidien de lacrosse, Xavier faisait face à son ordinateur dans l'espoir futile de pouvoir travailler sur sa dissertation de philosophe que son charmant professeur lui avait donné. A lui seul. Être turbulent et le meilleur de la classe offrent des récompenses mais aussi beaucoup de pénalités. Si les autres professeurs ne faisaient que donner quelques heures de colles avec des exercices assez facile, à lui on donnait des dissertations sur des sujets assez compliqué croyant qu'il allait flanché sur un devoir imposé. Et bien, non. Xavier leur prouvait à chaque feuille rendu que non seulement, leurs punitions ne lui faisaient pas peur et que de plus, il pouvait les rendre en avance. Les cheveux encore mouillés de sa douche, torse nus et simplement vêtu d'un jogging lâche au niveau des hanches. La main dans les cheveux, l'autre sur le clavier, il tapait allègrement les mots expliquant le sujet imposé. L'amour d'une personne est-il suffisant à assurer un bonheur complet ? Xavier ne savait pas quoi répondre à la base, mais des recherches approfondies et une bonne culture littéraire et cinématographique on fait que le jeune homme n'eut aucun mal à répondre à cette question ardu et bien complexe lorsque l'on est étudiant en psychologie. Quatre heures furent nécessaire au frisé afin de faire une dissertation parfaite, une thèse presque. Il avait un don pour coucher ses mots sur le papier, pour exprimer ce qu'il pensait à coup de phrase sur une feuille. Bref, le dernier point au bas de la page, il s'étira et ferma les yeux un court instant. Il pensait à la soirée qu'il avait prévu et justement, à la personne qu'il voulait appeler. Elizabeth, plus couramment appelé Lizzie. Xavier était sûr qu'ils auraient du écrire Lizzie sur sa carte d'identité au lieu d'Elizabeth. Il prit le téléphone et appuya sur le nom de son amie. La jeune femme était la colocataire de Soren et Xavier prenait un plaisir à la débauchée quelque peu cette sportive trop sportive. Quelques tonalités plus tard, il entendit la voix très particulièrement excité de sa chère et tendre amie. Xaviiiiiiiiiiiiiiiier ! Il rit en entendant Lizzie. Exubérante et complètement à l'ouest, elle était la fraîcheur incarné. Il n'y avait rien de superficiel en elle, juste de la spontanéité à l'état pur avec une bonne dose d'excitation en tous temps. Lizziiiiiiiiie ! Alors quoi de neuf ? Xavier seul était déjà ingérable, mais en compagnie de Lizzie, ça en devenait chaotique. Il allait pour amorcer un début de phrase quand elle lui coupa la parole. Elle devait vraiment vouloir lui dire quelque chose parce qu'elle savait qu'il n'aimait pas particulièrement qu'on lui coupe la parole. Tu devineras pas quoi ! Vas-y dis toujours ! Avec ma blonde, il fallait s'attendre à tout. Elle avait beau être dans les meilleures élèves de sa promo afin de maintenir sa bourse, elle restait d'une maturité qui frôlait le ridicule dans certains cas. En fait si, je suis sure que tu peux deviner. Mais j’ai oubliai mes clés. Surprenant hein ? Connaissant Lizzie, ce n'était pas du tout surprenant. Au contraire, c'était tout à fait son genre et parfaitement approprié pour elle. Plus tête en l'air qu'elle, il n'y avait pas et cette façon de rire d'elle même l'était encore plus. Encore une fois. Ça ne fait pas ... la troisième fois cette semaine par hasard. Faut penser à te les greffer sur le corps ces foutu clés nom de dieu ! Il explosa de rire dans le combiné et s'assit ensuite lentement sur le lit de sa chambre. Il ne valait mieux pas qu'il fasse de gestes brusques lorsqu'il était au téléphone avec elle car si un éclat de rire le surprenait, il risquait de se retrouver la tête contre un mur ou cogner à terre. Et ça lui était déjà arrivé alors il savait de quoi il parlait. Mettez deux personnes surexcités au téléphone ensemble et vous verrez les résultats après. En plus, Soren répond pas à mes messages et ne semblent pas vouloir arrivé. Oh, pauvre chou. La voilà coincé devant la porte de sa chambre. Trois fois en une semaine, c'était dure quand même et depuis le temps qu'elle lui demandait de sortir, une brillante idée fusa dans le cerveau embrumé du frisé. Il était de fait connu que le jeune homme était un as en ce qui concernait l'amusement, la fête, l'alcool et les petites pilules qui accompagnaient ce genre de festivités. Lizzie était beaucoup trop sérieuse dans ses études et son sport pour voir tous ce qui s'ouvrait à elle dans le monde estudiantin. Alors, Xavier eut une idée génialissime. Ce soir, Elizabeth Heather, nous allons sortir. Alors trouve un moyen de rentrer chez toi et de t'habiller sexy. Je ne tiens pas à traîner un boulet derrière moi. Comprende ? Sééééééééérieux ?! T’es génial mec ! Si je te le dis. Aller, neuf heure trente, au lexington club. On commence léger pour le moment. Il l'écouta rire et raccrocha. Préparant ses vêtements, il regarda l'heure rapidement afin d'évaluer le temps qu'il lui restait pour être devant le club. Dix huit heure trente qu'il était. Sachant qu'il passait plus de trois quarts d'heure sous la douche, il lui aurait fallu plus de temps. Il serait en retard mais bon, Lizzie était une grande fille, elle saurait s'occuper. Jean noir, chandail blanc cassé, Timberland et chèche noir, le tout posé sur le lit, Xavier alla dans sa douche et passa les trois quarts d'heure suivant à passer en revue tous son attirail de chanson pourrie. Une vraie tuerie. Littéralement. Mouillé et les cheveux encore plus en pagaille que d'habitude, il sortit de sa douche propre et détendu. Enfilant ses vêtements, il regarda l'heure et ... oh zuuut ! Dix neuf heure et quinze minutes. Autant dire qu'il était déjà en retard vu qu'il prenait plus d'un quart d'heure pour mettre ses cheveux dans un ordre semi organisé et allé au club. Dommage Elizabeth, tu ne goûteras pas au charmant anglais avec Xavier.
Le chemin fut court mais plaisant. Xavier arrivait toujours à trouver un chauffeur de taxis sympathique et jovial. Cette fois-ci ce fut un franco-hispanique qui avait migré aux Etats-Unis il y a deux ans de cela. Beaucoup d'anecdote sur la France furent échangé. Le jeune homme y été souvent allé au cours des années et sans aucunes restrictions. Après tout, Angleterre et France n'était séparé que pas une mer et reposait sur le même plateau continental alors c'était facile de faire l'aller-retour. Il sentit son portable sonner mais ne fut pas assez rapide pour prendre l'appel. Lizzie. Bien sur, elle était déjà arrivé, il était dix-neuf heure trente cinq alors il allait prendre cher. Le message était cru et reposait essentiellement sur des menaces concernant les bijoux de famille du jeune homme. Il demanda de suite à son chauffeur de conduire plus vite. Il avait bien l'intention d'avoir une famille plus tard. Dix minutes plus tard, le voilà devant le club et il vit directement la chevelure blonde de son ami. Donnant plus qu'il ne le devait à son nouveau pote, il sortit du véhicule et se mit derrière la jeune femme. Elle avait fait un effort avec son jean qui moulait parfaitement son joli corps et son chandail était assez bien ajusté montrant ce qu'il fallait mais pas trop. Mais le détail qui tuait tout. Les chaussures. Des converses comme d'habitude. Tu n'as pas pu t'empêcher de mettre tes converses hein ? Elle ne l'avait pas entendu arrivé alors elle sursauta comme une folle en entendant sa voix juste au creux de ses oreilles.
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MessageSujet: Re: On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish EmptyMar 29 Oct - 2:19

« T’es marrant toi, me faire greffer des clés. Tu me payes l’opération ? » Je rigolai doucement, envisageant la possibilité d’avoir un trousseau de clé greffer sur mon corps. De quoi être encore moins subtile que je l’étais actuellement avec le son que produisait lorsque deux clés s’entrechoquaient. Finalement, après avoir un peu rigolé, je finis par raccrocher, sans un au revoir, lasse de l’entendre se moquer de moi. Oui, d’accord, je suis un boulet fini et je m’assume. De bonne humeur parce que je sortais ce soir, et avec Xavier-la-belle-gueule mais aussi un peu irrité qu’il se permette de se moquer de la sorte. Me laissant glisser contre la porte, jouant sur mon téléphone, j’eus finalement une illumination divine tout en pestant contre moi-même. Et bah oui, j’avais mes clés. Déverrouillant la porte, partagé entre l’ennui de cet évènement redondant et habituel – c’était loin d’être la première fois que je me retrouvais debout devant ma porte, l’insultant allégrement car elle refusait de s’ouvrir – ou entre la bonne humeur du fait que finalement, je pouvais rentrer chez moi et cesser de me faire dévisager par ces passants impolis. Filant à la douche, j’y passai pas mal de temps, chantant à tue-tête de ma voix de soprano – noter ici toute l’ironie -, sans me soucier à savoir si mon cher colocataire était entré ou non. Après tout, grand mal que cela lui fasse, je n’en avais rien à battre de savoir si ma voix et mon chant l’embêtait au non. Il devrait s’y faire, de toute façon. Je sortis de la douche, en serviette, pour finalement tomber nez à nez avec ledit colocataire, alors que je courais pour me rendre à ma chambre. Lui criant que je manquais de temps, je filai m’habiller, un peu intimider à l’idée de lui faire la conversation avec qu’une serviette comme habit.

Quittant finalement l’appartement pour me rendre au Lexington Club à l’heure, je décrochai mon téléphone pour appeler Xavier, qui, semblerait-il, allait être en retard. Oh, il allait prendre cher celui-là, de me faire attendre devant le club ainsi comme une pauvre conne. Fusillant du regard tous ceux qui osaient me jauger du regard – paranoïaque, moi ? Jamaiiiis – je tombai sur le répondeur de mon cher ami. Le menaçant bien aimablement au sujet de ce qui faisait de lui un homme, je raccrochai, fronçant les sourcils. On ne fait pas attendre Elizabeth Joyce Heather ! Bon, ce n’est pas comme si j’étais de ces richissimes héritiers qui se croyaient supérieurs à tout avec leur argent qu’ils secouaient sous le nez des passants, mais tout de même, je suis ponctuelle – la majorité du temps – et je déteeeeste me faire attendre. Je fis quelques pas vers l’avant, pour regarder voir si Xavier n’arriverait pas, que je puisse carrément lui sauter dessus et l’enguirlander avant d’entrer dans le club et de passer une belle soirée. « Putaiiiiiin. Mais tu fais quoi le con » grommelais-je pour moi-même, m’adressant à celui qui trônait sur la liste des abonnés absents. Je regardai donc mon téléphone. Il était définitivement en retard. J’avais pardonné au début, sachant que j’étais en avance, mais l’heure m’indiquait clairement qu’il était en retard. Ah qu’il allait prendre cher et en entendre parler pour les semaines, que dis-je, les mois à venir. Foi de Heather ! Ajustant mon chandail serré qui tombait sur mes hanches, je remontai subtilement mon jeans qui moulait parfaitement mes formes. La grande sportive que j’étais sait mettre ses courbes en valeur. Je ne m’entraîne pas pour ne pas exposer mon physique hein, je sais bien que j’ai des atouts. Il ne faut non plus me prendre pour une idiote. Ou enfin, pas toujours.

« PUTAIIIIIIN » m’écriais-je alors qu’un souffle chaud me caressa l’oreille et qu’une voix me parvint. Je sursautai violemment, faisant volte-face, pour me retrouver nez-à-nez avec l’Oméga. Je fronçai les sourcils, croisant les bras sur ma poitrine, l’accusant du regard. « T’as voulu me tuer ou quoi ?! » m’exclamais-je, ahuri par tant de stupidité. Le pire était qu’il trouvait sa blague bien amusante ! Et bah pas moi. Je venais de me donner en spectacle devant toute la jeune population qui se trouvait devant le club. Bon, d’accord, c’est un fait, je me donne toujours en spectacle. Que voulez-vous, j’aime bien gueuler et dire ma façon de penser. Sans gêne ? Tout à fait. Ou presque. Je soupire, secouant la tête, puis pose mon regard sur lui, un léger sourire sur mes lèvres qui ne laissent présager rien de bon. « Tu es en retard, Cavendish » que je lui lance, les sourcils froncés, toujours ce petit sourire mais l’air peu avenante. Tu m’as fait attendre, pauvre con. C’est ce qu’il devrait normalement comprendre de cette phrase, alors que j’avais nettement appuyé sur la prononciation de son nom de famille. Ouai, tu m’as fait attendre, comme une pauvre imbécile qui se serait peut-être fait poser un lapin. Qu’il se rende compte à quel point je suis vexé de ce manquement à ses responsabilités, à voir ici d’arriver à l’heure convenue. « Sache déjà que celui qui arrivera un jour à me faire porter des talons hauts n’est pas encore de ce monde » et je fais mine de réfléchir « ou alors il risque de le quitter très bientôt. » Sourire entendu, je l’attrape finalement par la main pour l’entraîner à ma suite. Je lui en voulais de m’avoir fait attendre, après tout, c’est normal hein ! Toutefois, cela n’allait pas m’empêcher de profiter de ma soirée.

J’allai m’installer contre le comptoir du bar, soudainement bien plus de mauvaise humeur que lorsque nous étions à l’extérieur. La musique trop forte pulsait contre mes tympans, sensation que j’appréciais. J’étais surtout bien heureuse qu’à l’entrer, l’homme ne m’ait pas demandé mes cartes. Avec un jeans moulant, un chandail qui dévoile juste assez sans en être indécent et un magnifique sourire, ça passe tout seul. Qu’on se le dise, je fais plus vieille que mes petits dix-neuf ans. De toute, Xavier est plus vieux, avec lui, c’est facile. C’était ça qui était chouette, au Canada. L’âge minimum était de dix-huit ans. Si j’étais resté à Vancouver, j’aurais déjà été majeure. Ahhhh, vie cruelle et injuste. Bref. Je commandai un verre, souriant ensuite à Xavier, m’appuyant sur le comptoir. « Je te préviens, tu m’as invité, tu t’arranges pour me ramener chez moi. » Autrement dit, je compte sur toi le grand, je ne veux pas faire de connerie ni même me ramasser dans le lit de n’importe qui. Une mine de dégoût se peint sur mon visage à une telle pensée. « Et tu t’assures d’éclater les dents de tous ceux qui s’approchent de trop près, deal ? » Ouai, voilà, les règles étaient posées et je savais que le jeune homme ne laisserait jamais rien m’arriver. J’avais une confiance aveugle en lui, c’était un fait. Sans compter que je me souviens du dernier gros lourd qui m’avait abordé. Il avait eu droit au regard méchant et froid de Xavier. Ah ce qu’il pouvait être adorable celui-là. « Alors la vie, tu as rencontré une fille ? Dit moi touuuuuuuuut ! »
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MessageSujet: Re: On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish On est un boulet ou on ne l'est pas - P-Xavier L. Cavendish EmptyLun 16 Déc - 2:46

corbeille
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