the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyDim 15 Sep - 13:07

I'm not a hero. I don't do good, that's not in me.
Mon ennui se faisait ressentir alors que notre groupe commençaient à se disperser. Nous étions un jeudi soir de semaine dès plus banal, et nous avions décidé de profiter de cette soirée pour aller boire quelques verres dans un bar. Nous avions donc moi et quelques amis du campus atterris à l’Absynthe bar qui se trouvait à quelques quinze kilomètres de Berkeley. C'était un bar assez populaire à San Francisco où comme son nom l'indique avait la spécialité de servir toutes sortes de boissons avec de absinthe. Personnellement, je ne raffolais pas particulièrement de ce goût mais il était l'un des bars les plus proches du campus et où il y avait le plus d'ambiance. Nous étions arrivés quelques heures plus tôt en groupe de vingt et désormais nous n'étions plus que cinq. Certains étaient partis vomir plus loin, d'autres avaient trouvé des filles à aller baiser dans l’hôtel miteux d'à coté et pour finir le dernier groupe avait décidé de prolonger la soirée sur la piste de danse. Je commençais à m'ennuyer assis sur mon tabouret mais il n'était pas question d'aller en boite ce soir, parce que j'avais un cours de musique demain à 11 heures et je ne comptais pas arriver moitié saoul à ce dernier. Et puis surtout j'étais déjà sorti la veille et je commençais à ressentir la fatigue. Quand au femme de me trouver une donzelle et d'aller passer la nuit avec elle, et bien aucune ne m'avait tapé dans l'oeil ce soir. Certaines étaient bien roulées mais elles ressemblaient à des prostitués ouvrant les cuisses à tout ce qui avait une queue et il n'était pas question que je ne fourre la mienne dedans. Bien-sûr je l'avais déjà fait, me taper une fille facile. Mais j'aimais 'la chasse' plus que je n'aimais encore le sexe et je n'étais pas assez bourré pour me taper n'importe qui ce soir. Je n'étais d'ailleurs pas bourré du tout et je n'avais pas non plus touché à une quelconque drogue. Un peu plus et on croirait presque que je devais sérieux. Alors que la fatigue et que mon ennui me gagnaient tous deux, je pris congé non sans avoir oublié auparavant de saluer mes camarades de beuverie. Nous échangeâmes quelques sympathiques paroles telles que 'rentre bien' ou encore 'on se revoit bientôt' et je sortis du bar, non sans avoir remarqué au passage le clin d'oeil de la serveuse qui m'avait au cours de la soirée glissée son numéro sur la facture de consommation. Trop aimable de sa part, je n'avais aucune raison de l'appeler cependant et le ticket avait déjà fini dans la poubelle la plus proche. Je n'aimais pas vraiment prévoir mes plans culs, je préférais que çà arrive quand cela devait arriver. Et puis de toute façon je n'avais aucune attention de me taper une blonde décolorée avec les bras tatoués et des piercings sur le visage. Elle était le symbole même de la vulgarité et elle ne me donnait vraiment pas envie de m'amuser avec elle. Quelque peu perdu dans mes pensées, je fus tiré de mes songes par des protestations à, à peine quelques mètres de ma voiture. Nous étions quelques peu retirés du bar dans cette rue mais çà n'empêchait pas les ivrognes de s'y trouver. Je roulais des yeux, désormais inquiet qu'une bagarre se passe près de ma Range Rover et que des gouttes de sang volent sur la peinture flambant neuve. En m'approchant de celle-ci, je fus rassuré. Les cris provenaient de contre le mur d'un magasin fermé à cette heure-ci. Ma voiture était donc saine et sauve et je m'apprêtais à monter dedans lorsque des hurlements attirèrent mon attention. Ils provenaient de la bouche d'une fille et visiblement elle se trouvait dans une mauvaise situation. J'aurai probablement du démarrer ma voiture et rentrer chez moi. Après tout j'étais déjà fatigué et quiconque se faisait agresser n'était pas franchement mon problème. Pourtant je ne pus me résoudre à le faire, j'étais loin d'aimer jouer au héros et encore plus d'en être un, mais cela m'aurait hanter pendant quelques jours si j'avais laissé cette fille se faire violenter sans essayer de l'aider. Je courus alors en direction du boucan et j'arrivais vite devant la scène. Se trouvait devant mes yeux une fille ayant bien du mal à tenir debout appuyé contre le mur contre son gré alors qu'un homme la dépassant de deux têtes tentaient tant bien que mal de lui débouter son jean. Elle avait l'air terrorisée pourtant elle était loin de se laisser faire, elle envoyait des coups de poing dans les airs tentant de lui donner un coup de poing. Elle réussit finalement et je souris regardant la scène amusée. Finalement, elle n'avait peut-être pas besoin de moi. C'est à ce moment là que son agresseur sorti un couteau et trancha en deux son teeshirt. Elle et moi sursautèrent, ne s'attendant pas à ce qu'il sorte une arme. Elle avait désormais très peur et je ne pouvais la blâmer. C'est à ce moment-là que j'arrêtais d'être un témoin et je me précipitais vers la fille. Cette dernière continuait de se débattre tant bien que mal et je craignais qu'elle ne se prenne un coup de couteau. C'est probablement ce qui se serait passé si je n'étais pas intervenu. Prenant le mec par derrière et par surprise, je le plaquais contre le mur avant de lui tordre le poignet afin qu'il ne lâche son arme blanche. La dernière chose que j'attendais de cette soirée c'était de me prendre un coup de couteau et de finir à l’hôpital. Une fois qu'il fut désarmé, j'entrepris de le cogner au thorax et au visage, là où la douleur serait plus vive. Le dernier coup de poing donné projeta sa tête contre le mur et ce geste l’assomma. Je le laissais tomber au sol. J'étais plutôt fier de moi, il était défiguré et il se réveillerait demain avec probablement des côtes cassées. Peut-être que cela lui passerait l'envie de violer de pauvres filles saoules. Le regardant de haut en bas, j'aperçus que la braguette de son jean était ouverte et qu'il avait déjà entrepris de baisser son pantalon. « Connard » Je murmurais entre mes dents avant de lui donner un bon coup de pied au niveau de l'entrejambe. Cette fois, cela passerait à coup sûr l'envie de violer quiconque. Plutôt fier de moi je relevais la tête pour rencontrer les yeux de la victime. Elle était brune, de taille moyenne avec de grands yeux noisettes et un joli visage. Ce dernier était quelque peu déformé par une grimace. Et je me demandais à cet instant si elle avait peur de moi. Je remarquais que mon poing qui avait frappé à multiples reprises la tête de son agresseur était en sang. Je n'allais pas pouvoir aller à mon cours de boxe demain, tout çà à cause d'elle. Qu'est-ce qu'elle faisait si loin du bar seule en pleine nuit de toute façon ? « De rien. » Je lui dis ironiquement alors même qu'elle ne m'avait pas remercié. Elle était enfermée dans un mutisme qui me contrariait. Je ne venais pas de lui éviter de se faire violer pour qu'elle ne me remercie, mais c'était la moindre des choses. Ce que les gens pouvaient être ingrats de nos jours. Je remarquais alors que son haut était déchiré et qu'on pouvait largement apercevoir son soutien-gorge. Je soupirais d'ennui à la situation avant de lui tendre ma veste. Elle n'était pas obligée de l'accepter, elle pouvait continuer de se trimbaler à demi-nue autrement. « Arrête de me regarder de la sorte, veux-tu ? »  Je continuais. Elle me regardait comme si j'étais une sorte de monstre ambulant. J'étais certain qu'elle avait peur de moi mais qu'elle tentait tant bien que mal de me le cacher. Et maintenant quoi ? Je repartais vers ma voiture et je la laissais là en plein milieu d'une rue déserte où elle risquait de croiser d'autres mecs bourrés qui tenteraient à leur tour de s'amuser avec elle sans son consentement ? Elle n'était pas ma copine, pas un membre de ma famille ni une amie ni même une connaissance, alors j'aurai probablement du continuer ma route mais elle m'intriguait. « Je m'appelle Levy, c'est quoi ton prénom ? » J'essayais tant bien que mal de faire la conversation. Je ne sais même pas pourquoi je me donnais tant de mal, après cette nuit, je ne la reverrais sans doute jamais. « Je rentre à Berkeley, si tu habites près d'ici, je vais te déposer chez toi. » J'ajoutais, ce n'était pas une question. Qu'elle le veuille ou non, j'allais la ramener chez elle. Elle était de toute façon trop saoul pour conduire et j'étais certain que les taxis ne s'arrêtaient pas dans les rues pleines de gens bourrés comme celle-ci. Elle n'avait donc pas d'autre option, puisque ces amis avaient l'air de l'avoir abandonnés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyDim 15 Sep - 15:24

Elle s’emmerde et en plus, elle ne se sent pas bien, collant ses genoux l’un contre l’autre, elle en fait un appui pour ses coudes, elle pose sa tête entre ses mains et soupire, d’un soupire profond et las. Elle n’aurait jamais dû venir, elle n’aurait pas dû bouger de chez elle. Son regard vrille des personnes assises à la même table qu’elle a ses pieds, enfermées dans des petites bottines caramel aux talons de dix centimètres. Elle se tourne légèrement vers la blonde assise à côté d’elle, investigatrice de son ennui. D’ordinaire, Sara trouve toujours le moyen de s’amuser mais c’était un soir sans. « c’est pas toi qui m’as dit tout à l’heure, que ça allait être géniale ? » Jane se tourne vers elle, son verre aux lèvres, un sourire sortit de nulle part, elle pouffe de rire comme une imbécile. Elle est bourrée, comme les autres. Depuis deux heures, ils se shootent aux différents panels d’absinthe que le bar offre. « oh mais fais pas ta conne, goute un peu, ça te fera pas de mal. » lui lance-t-elle en la regardant de bas en haut, comme si Sara avait besoin d’être décoincée. Elle ne relève pas, elle n’en a même pas la force. Elle soupire, excédée. Elle entend alors un bruit de verre glissé sur la table, se frayant un chemin entre les autres verres vides. Elle regarde le verre, un troisième ? Elle hoche la tête négativement, de droite à gauche, elle refuse d’en prendre un nouveau alors que le deuxième était de trop. Elle couvre son visage de ses mains, elle commence à sentir le monde tangué sous elle. « allez un petit dernier pour la route, c’est le même que les autres. » elle regarde la personne qui vient de parler, un mec. Grand, bruns et qui n’inspire pas confiance, elle le regarde d’un air accusateur. Elle sent les regards posés sur elle, elle se sent soudainement nerveuse, elle ne sait pas pourquoi, elle n’est pas du genre nerveuse. Elle inspire profondément. Elle hésite. Elle tend sa main, qu’on en finisse une bonne fois pour toute. Elle attrape le verre. Elle ne devrait pas et une petite voix dans sa tête, apparut avant le premier verre continu toujours sa rengaine. « ne prend pas. » Le petit récipient entre ses doigts, elle lève les bras, l’abominable chose est à quelques centimètres de ses lèvres. Elle hésite à boire le contenu, elle sait ce qu’il peut se passer. L’alcool et elle ne fait pas bon ménage. C’est le troisième de la soirée, elle relève légèrement le regard et le pose sur les multiples verres posés sur la table qui les lient tous. Ce n’est pas le sien, son premier et deuxième verres, ils paraissent minable à côté des autres. Elle avale difficilement sa salive déjà au bout du précédent alcool qu’elle a ingurgité. Elle avance délicatement le verre et sent l’arôme à plein nez. L’odeur ne lui plaît pas, vraiment pas, il est beaucoup plus fort que les deux autres, elle fronce les sourcils et le nez, elle entend des rires fusaient. Elle écarte le verre de sa bouche et regarde les gens « oh vos gueules hein. c’est quoi celui-là, il est plus fort que les autres ! » elle jette un regard sur le côté, la blonde assise à côté d’elle et la responsable de cette situation. Sara n’aurait pas dû l’écouter, oh seigneur non, elle n’aurait pas dû accepter sa proposition. « t’es vraiment chiante. lui dit-elle, avec tout l’agacement possible. « mais non, t’inquiète pas, c’est bon ! » elle roule des yeux et soupire. Elle ferme les yeux et approche à grande vitesse le verre de ses lèvres et boit l’essence d’un coup. Le liquide lui brûle tout sur son passage, sa langue, son œsophage. Elle se sent brûlée de l’intérieur, sa main reste un moment en l’air et elle pose violement le verre sur la table, la blonde à côté d’elle applaudit et les autres font de même. Une grimace née sur le visage de la bulgare. Elle secoue la tête frénétiquement, essayant de chasser le mal qui la prend. Elle a chaud maintenant, terriblement chaud. Elle n’aurait pas dû. Une main se pose sur son épaule. « ça va ? » sa voix est légèrement inquiète. Sara n’est pas bien, l’alcool lui monte au cerveau aussi rapidement qu’une fusée. Elle tousse, ses mains devant sa bouche, elle tousse à s’en faire décoller les poumons de sa cage thoracique. « c’était quoi celui-là ? » parvient-elle à dire entre deux douleurs. « le même mais un peu plus fort. » elle se tient la poitrine, son visage se relève et elle pose son regard noisette devenue noir sur le jeune homme qui ne cesse de pouffer de rire. « ahah, très drôle mais c’est fini pour moi. » elle se laisse tomber dans le canapé miteux qui en a vu des vertes et des pas mûres, elle soupire et se cache le visage de ses deux mains. L’alcool a un effet rapide sur son métabolisme, plus rapide que les autres. C’est clair, Sara est soûle après deux verres, de plus, Sara n’aime pas l’alcool et l’absinthe ne fait définitivement pas partie de ses favoris, loin de là. Elle sent de nouveau le monde tanguait en dessous ses pieds. Elle porte sa main sur le dos de la blonde qui se retourne, euphorique. « je crois que je vais rentrer moi. » parvient-elle à lâcher en essayant de se relever du canapé, ses affaires en mains. Chose difficile. Sara est dans l’état d’une personne qui a presque but toute la soirée non-stop. Elle traverse le coin d’amis sous les rires moqueurs. Elle a besoin de sortir, de prendre l’air, maintenant. Alors qu’elle traverse le bar, elle se tient à tout ce qu’elle trouve sur son passage, dos, chaises et on en passe. « oh là mademoiselle, venez je vais vous aider. » elle sent un bras la prendre au niveau de la taille, l’aidant à se tenir droite. Elle ne se rend plus compte de rien. Il l’amène dehors, il devient alors un pilier à ce moment-là. Alors qu’ils sont dehors, la jeune femme s’arrête et profite au maximum de l’air qu’elle peut emmagasiner. « allez viens. » mais elle refuse de continuer, elle tend son bras vers la direction opposée. « je dois allez … là-bas » mais son bras autour de sa taille se fait pressante, elle tente de le repousser, mais elle n’a pas encore récupéré ses esprits. « je sais, ma voiture est là-bas. » il l’entraîne. La tête de Sara se pose contre son épaule. Mais une odeur la réveille de sa léthargie. Elle fait une grimace, elle n’a pas encore retrouvé tous ses esprits mais elle commence à comprendre ce qu’il se passe. « merci, mais ça ira maintenant, on va venir me chercher. » dit-elle en essayant de se détacher de son étreinte. Mais il n’écoute pas et continue son chemin, l’entraînant contre son grès dans une rue adjacente au bar. « je dois y aller maintenant. » énervé, il la plaque contre le mur, elle a mal au crâne. « fais pas ta prude, j’ai vus comment tu m’as regardé toute la soirée. » son odeur corporelle et l’odeur de l’alcool ne fait pas bon ménage, elle a envie de vomir. Il la presse contre le mur, collant son corps baraqué contre elle, pauvre petite chose, toute frêle. Elle tente de le repousser en collant ses deux avant-bras sur son torse, mais rien à faire. Il est plus fort qu’elle. Elle gigote dans tous les sens. Elle hurle, il lui met la main sur la bouche et elle est soudaine écœurée de son geste. Son cœur tambourine dans sa poitrine, elle lève les bras et commence à tapé là où elle peut. Elle arrive à lui donner un coup dans l’œil, il se décolle légèrement d’elle, elle tente d’esquiver mais aucune chance, il sort quelque chose de sa poche, elle baisse la tête. Elle est terrorisée, un couteau. Sérieusement, il est rapide, trop rapide pour son pauvre cerveau ralentit par ses trois verres d’alcool, elle commence à avoir la nausée. Elle sent un frisson la parcourir au niveau de son ventre, alors qu’il la tient, elle jette un regard à son haut, découpé en deux, elle halète et veut hurler mais aucun son ne sort à cause de sa peur, son regard dérive et elle voit ce qu’elle ne voulait pas voir, les larmes commencent à couler le long de ses joues. Alors qu’elle sent que ses forces la lâchent, une autre personne débarque dans la scène, elle se plaque contre le mur, surprise et terrifiée. Elle pince ses lèvres, mains collées contre le mur et ferment les yeux. Elle ne voit rien mais entend tout. « Connard » parvient à ses oreilles et un grognement de douleur, elle ouvre les yeux et se décale légèrement de la scène. Elle ouvre les yeux, sa vue est légèrement brouillée, elle referme une dernière fois, secoue la tête comme pour optimiser la qualité. « De rien. » dit-il, après l’avoir regardé de haut en bas. Son sang ne fait qu’un tour dans ses veines, elle affiche une mine étonnée, pour qui il se prend ? Puis son regard se pose sur sa main, la vue du sang n’est pas faire pour elle. Elle ne répond rien, encore sous le choc de la scène. Pourquoi elle, jamais elle n’aurait cru pouvoir être victime de ce genre de scène. Il est comme impatient et contre toute attente, il lui tend sa veste, veste qu’elle regarde. « Arrête de me regarder de la sorte, veux-tu ? » elle coupe le contact et baisse les yeux, ses bras recouvrant instinctivement sa poitrine découverte. Refusant par la même occasion sa veste, elle refuse de croire tout ça. Elle redresse la tête avant de se redresser complètement. Toujours collée au mur qui lui tient de support. « Je m'appelle Levy, c'est quoi ton prénom ? » elle fronce les sourcils mais ne dit rien, lèvres pincées, empêchant la crise de larmes et de nerfs arrivaient en force. « Je rentre à Berkeley, si tu habites près d'ici, je vais te déposer chez toi. » Elle tourne la tête, elle n’a pas besoin de lui, elle est convaincu qu’elle pouvait s’en sortir seule. Elle regarde l’homme à terre et une mine de dégout se dessine sur ses lèvres. « j’ai pas besoin de toi, je … elle prend une inspiration. je pouvais très bien m’en sortir toute seule. » lâche-t-elle en se focalisant du comment elle allait partir. Fierté mal placée Sara. Elle se décolle du mur mais ses jambes tremblent encore sous le choc, elle manque de tomber mais elle se rattrape bien vite au mur. « oh putain de m… » murmure-t-elle plus pour elle-même que pour autre chose, au moins son langage princier est toujours d’actualité. Elle relève la tête et le regarde. « t’as pas autre chose à faire ? » la ferme, la ferme sara. elle baisse la tête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyDim 15 Sep - 17:48

Il y a des moments où vous savez exactement quelle est la chose à faire. Vous arrivez sans aucun mal à distinguer le mauvais du bien. La bonne chose à faire est sous vos yeux et il vous suffit de la faire, de faire cette bonne action. Je croyais que la chose à faire était de frapper ce type et d'éviter à la jeune femme de se faire agresser mais alors que désormais j'avais un semblant de 'conversation' avec elle, je me rendais compte que j'aurai mieux fait de passer mon chemin. A cette heure-ci j'aurai pu être chez moi, au chaud dans mon lit et voilà que je me préoccupais du devenir d'une parfaite inconnue. « Préoccupais » était un bien grand mot, je m'en intéressais voilà tout. Sauf que cette demoiselle n'avait pas l'air enchanté de ma présence. J'en aurais bien été vexé mais j'en avais une grande habitude. J'étais casse-pied, grande gueule, moqueur et j'en passe et des meilleurs, j'avais l'habitude qu'on me fuit et c'était tant mieux parce que je détestais la plupart des êtres peuplant ce monde. Je me trouvais donc dans cette rue déserte en présence d'une pleurnicheuse saoule. Rien ne m'empêchait de rebrousser chemin en direction de mon lit, mais désormais je me sentais comme impliqué dans la situation. Je venais de sérieusement blessé mon poing par sa faute alors j'aurai aimé que cela ne soit pas en vain et qu'elle évite de se faire agresser une seconde fois au cours de la soirée. C'était tout de même très étrange qu'elle soit toute seule ici. Elle sortait probablement du même bar que moi mais j'étais surpris que personne ne l'ait raccompagné. Une fille seule dans ces rues à la sortie d'un bar qui n'hésitait pas à servir leurs clients jusqu'à ce qu'ils ne tiennent plus debout, ne faisait décidément pas bon ménage.  Mon inconnue semblait être le genre têtue, peut-être avait-elle simplement décréter qu'elle rentrerait seule et elle l'avait simplement fait. Elle venait probablement chercher sa voiture mais dans l'état où elle se trouvait qu'importe où elle habitait, elle allait être un danger public pour elle et pour les autres sur la route. Je venais de lui tendre ma veste, elle trouvait probablement ce geste anodin mais pour moi, c'était quelque chose. Je ne me souvenais même pas d'avoir un jour fait preuve de générosité ou de bonté envers quelqu'un. Je ne la lâchais pas du regard, me demandant à quel moment elle allait craquer et attraper la veste que je le lui tendais. Elle ne craqua pas et j'eus l'air quelques peu idiot avec le bras tendu vers elle. Je pinçais les lèvres, m'empêchant de lui faire une remarque désobligeante, celle-ci commençait déjà à me taper sur le système et tout le monde savait que j'étais très loin d'être patient. Je soupirais finalement et lui posa la veste sur ses épaules alors qu'elle essayait tant bien que mal de cacher sa poitrine. Elle était peut-être fière mais j'étais aussi certain qu'elle était un minimum pudique et qu'elle n'allait pas me rendre ma veste une fois posée sur ses épaules. Je continuais la conversation lui demanda son prénom alors que je me présentais. Elle ne me répondit rien. Elle continuait de de me regarder lèvres pincées et son attitude commençait à m'exaspérer. Peut-être étais-je tombée sur une sourde et  muette ou sur une étrangère qui ne parlait pas un mot d'anglais ou alors qu'elle faisait exprès de ne pas me répondre pour m'agacer et je devais dire qu'elle s'en sortait très bien. « j’ai pas besoin de toi, je … » Donc elle savait parler et sans accent en plus de cela. Elle devait être native américaine, donc aucune raison de ne pas me répondre, à moins que ce soit mon accent anglais qui l'ait troublé. Je la regardais moqueuse alors qu'elle émit une mine de dégoûtée en regardant l'homme à terre. Je pouvais lire dans ses yeux qu'elle était toujours terrorisée et son air supérieur m'amusait au plus haut point. J'étais certaine que si l'homme se ne bougeait ne serait-ce qu'un petit doigt, elle se serait caché derrière moi.  « je pouvais très bien m’en sortir toute seule. » Ben tiens, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Je ne pus m'empêcher de rouler des yeux au ciel. Elle s'en sortait aussi bien qu'un poisson avec la tête hors de l'eau et encore c'était un euphémisme. Son audace m'agaçait. Elle avait l'air d'une petite fille ayant emprunté les talons de sa mère et jouant à la grande. « C'est sûr, à voir l'état de ton haut, on se rend compte que tu t'en sortais très bien... » J'ajoutais ironiquement en montrant d'un signe de tête le bout de tissu qu'il restait sur elle. Mes paroles l'agaçaient, tant mieux comme çà l'agacement serait réciproque. Pour la première fois depuis des mois je faisais une bonne action qui n'impliquait pas simplement le bien de ma petite personne et voilà que je ne pouvais même pas obtenir ne serait-ce qu'un signe de tête de cette ingrate. Je l'aurai bien laissé toute seule ici à avoir peur, mais puisque ma présence semblait la déranger j'allais me faire plaisir en restant à ses cotés le plus longtemps possible. « ...Saraphine. » Un peu bizarre de demander le prénom de quelqu'un alors qu'on le connaît n'est-ce pas ? Elle allait me prendre pour un psychopathe et être encore plus effrayée la pauvre enfant. A vrai dire elle avait simplement fait tomber sa carte d'identité dans la bagarre et il m'avait suffit de regarder à terre pour connaître son prénom. Je crus voir se dessiner une légère grimace sur son visage et j'en déduisis qu'elle n'aimait pas l'intitulé entier de son prénom. Elle devait faire parti de ces personnes qui insistent pour qu'on les appelle par un surnom. J'allais donc une nouvelle fois l'exaspérer en l'appelant par son prénom en entier. C'est à ce moment là qu'elle fit un pas en ma direction et qu'elle manqua s'écraser sur le sol. Je ne fis même pas un pas pour la rattraper. Tant pis pour elle si elle avait trop bu pour encore savoir marcher. Un sourire narquois se dessina à nouveau sur mon visage alors qu'elle s'empêcha de jurer. Si elle n'était même pas capable de marcher, comment comptait-elle rentrer chez elle de toute manière ? « Je te conseille d'enlever tes chaussures. Les talons n'aident pas à la stabilisation. » Lâchais-je, cette fois sans une once d'ironie. Je n'avais jamais marché avec des chaussures à talons mais visiblement ce n'était pas la chose la plus aisée à faire, encore moins lorsque l'on avait bu. « t’as pas autre chose à faire ? » Ses yeux perçants ne me lâchaient plus et son ton presque agressif sifflait à présent dans mes oreilles. Je venais simplement de lui donner un conseil et une nouvelle fois, elle m'envoyait balader. Inconsciemment j'avais serrer les poings. Elle avait vraiment une grande bouche qu'elle devait apprendre à fermer. Je m'approchais d'elle lentement jusqu'à poser mes deux bras de chaque coté de sa tête alors que son corps se trouvait encore au dos au mur. Ne la lâchant pas du regard, j'ajoutais d'un ton sec. « Si, j'ai d'autres choses à faire. A cette heure-ci je devrais être dans mon lit entrain de dormir et non pas entrain de sauver les fesses d'une fille bourrée et ingrate. » Je m'éloignais soudain d'elle, mettant un terme à la proximité de nos deux corps qui semblait ou la troubler ou la déranger. M'approchant de son agresseur qui dormait toujours, je secouais légèrement son corps, espérant tirer de lui au moins un murmure plaintif. « Réveil toi connard, je crois que toi et elle avaient des choses à finir. » J'avais pour but de lui faire peur. Je ne pensais pas réellement les paroles que je lui disais, mais j'espérais bien qu'elle se rende compte que sans moi, elle aurait été foutu. Me relevant, j'étais de nouveau en face à face avec elle, les yeux dans les yeux. « Tu souhaites qu'il se réveille pour pouvoir gérer la situation seule n'est-ce pas Saraphine ?  La fille qui n'est même pas capable de foutre un putain de pied devant l'autre pense pouvoir gérer un homme d'un mètre quatre-vingt, c'est bien ce que tu veux me faire croire ?» Je me tus. Je n'avais pas quitté son regard un instant et j'attendais désormais une réponse de sa part que ce soit en geste ou en paroles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyDim 15 Sep - 19:29

Elle regrette d’être sortie de chez elle, elle regrette d’avoir lâchée Coleen pour une soirée, elle regrette d’avoir mis les pieds dans ce bar, elle regrette de les avoirs écoutés, elle regrette tellement d’avoir été conne et d’avoir bu ses trois malheureux verres alors qu’elle connaissait parfaitement le résultat sur elle, elle connaissait les conséquences. Si la kryptonite est le point faible de Superman, sa kryptonite à elle c’est l’alcool. Elle en avait fait les frais dans le passé, pourquoi avoir recommencé ? La première fois qu’elle avait tenté l’alcool, elle s’était mise à faire une déclaration enflammée à un arbre dans la rue au bout d’une heure, elle n’était même pas majeur qui plus est, faisant rire les passant, quand à la deuxième expérience, elle l’avait aussi dégustée d’une toute autre façon, le lendemain son amie lui avait envoyé un lien sur youtube, boum, une vidéo d’elle, grimpant dans un arbre en prétendant être une licorne. Après quoi, elle s’était fait engueulé comme pas possible par sa mère, elle lui avait pourtant répétée maintes et maintes fois que c’était terminée, qu’elle ne toucherait plus à l’alcool mais apparemment, elle avait très vite oublié sa promesse, la troisième n’était pas la bonne. Jamais deux sans trois, mon cul. Elle met légèrement sa tête en arrière, les yeux ouverts sur ce ciel noir, sans étoiles. Une nuit sans, comme la sienne. Elle ne se sent pas bien, vraiment pas bien. Sara se tient entre deux bords. Elle veut bouger, fuir loin, courir à en avoir les pieds presque en sang, sentir l’air lui brûler les poumons, quoique, c’est déjà le cas en fait, mais elle ne peut pas, aux moindres mouvements, elle manque de s’écrouler comme un château de cartes balayait par un chat sadique. Elle est dans l’incapacité de faire le moindre mouvement sans sentir le monde se dérober sous son poids. Alors elle se tient là, collée au mur, les mains plaquées comme appui. Elle a froid, elle a chaud, elle est gelée et brûlante. Elle brûle de l’intérieur alors qu’elle gèle de l’extérieur. Elle inspire, expire, balaye la souffrance que lui inflige l’effet de l’alcool avec peine. Elle abaisse la tête et le regarde, lui, cet inconnu qui l’a sauvé, mais étrangement, elle ne se résout pas à cette idée, elle n’a besoin de personne, tout le monde le sait. Sara n’a jamais eu besoin de personne dans sa vie. Il lui tend sa veste, qu’elle regarde avant de croiser les bras contre sa poitrine, elle a la chair de poule. Mais il en a décidé autrement, il a son sort entre les mains. Elle n’aime vraiment pas ça, elle n’aime pas dépendre de quelqu’un. Même si elle lui en est reconnaissante et qu’elle veut lui sauter dans les bras pour le remercier, sa fierté mal placée prend une trop grande place en elle. Il s’approche d’elle, son regard noisette embué posé sur lui, elle le regarde faire, sans oser bouger. Il place la veste sur les épaules, une vague de chaleur la prend, elle frissonne mais baisse la tête en guise de remerciement avant de lâcher qu’elle n’avait pas besoin de lui. C’est vrai, elle peut se débrouiller, difficilement, à la limite de l’impossible mais elle peut le faire. Elle l’a déjà fait et peut recommencer. « C’est sûr, à voir l'état de ton haut, on se rend compte que tu t'en sortais très bien... » elle accuse le coup avec difficulté, elle serre les dents, inspire à fond mais ne dit rien. Elle est fière mais a terriblement honte de son état. Elle a honte d’être comme ça, honte d’être soûle. « ...Saraphine. » une grimace se dessine sur son visage humide, elle n’aime pas ce prénom, elle n’aime pas son prénom, quelle idée sa mère avait eu de lui donner ça, elle s’appelait Sara, pourquoi rajouter Phine derrière, c’est naze. Elle frissonne, il n’y a que sa mère qui l’appelle comme ça, quand elle veut parler sérieusement, dans le pire des cas elle lui sort toute la panoplie de son pseudonyme, mais là c’est mauvais pour son matricule. Elle secoue légèrement la tête et le regarde, comment il connait son nom, après tout ça ne fait pas longtemps qu’elle est à San Francisco, bientôt un an mais quand même. Elle se mord les lèvres. Gênée et regarde par terre, ses lèvres se transforme dans un rictus de moquerie, son sac est étalée par terre. Elle roule des yeux. Il faut qu’elle décolle de là, elle ne peut pas rester une minute de plus ici, elle se décolle légèrement du mur en faisant un pas mais revient très vite à sa position initiale. La tête lui tourne. « Je te conseille d'enlever tes chaussures. Les talons n'aident pas à la stabilisation. » elle souffle, il n’a pas tort, qui plus est, elle n’est pas douée d’ordinaire avec des talons aux pieds alors bourrée, c’est la catastrophe assurée, en plus elle a mal aux pieds. Elle ne comprend pas non plus pourquoi les avoirs mises, elle est tellement mieux dans ses boots. Elle gémit mais se reprend en lui demandant s’il n’avait pas autre chose à faire. Chose à ne pas dire apparemment. Il serre les poings, ils s’agacent mutuellement. Il s’approche d’elle, elle recule, se collant au mur avec pour souhait de passer à travers. Ses deux mains se posent sur le mur, encadrant chacune son visage, il est plus grand qu’elle, elle arrête de respirer. Même bourrée, elle est chiante, pire même. « Si, j'ai d'autres choses à faire. A cette heure-ci je devrais être dans mon lit entrain de dormir et non pas en train de sauver les fesses d'une fille bourrée et ingrate. » Son corps s’arrête de trembler, elle serre les dents. Une partie d’elle rit du début de sa phrase mais l’autre éclate de rage pour la fin, elle n’est pas ingrate, bourrée oui, beaucoup sans le vouloir, mais ingrate non. Il s’éloigne d’elle, elle prend une profonde inspiration mais ne dis rien. Sara est franche, grande gueule et parfois vulgaire, mais bourrée, tout est pire en elle. Il s’approche de l’homme à terre, son cœur fait des bonds énorme dans sa poitrine. Elle tourne la tête et regarde une éventuelle porte de sortie. « Réveil toi connard, je crois que toi et elle avaient des choses à finir. »  elle avale difficilement sa salive. Elle souffle un non du bout des lèvres qui s’évanouit dans les secrets de cette nuit. Elle tourne la tête vers le bar, toujours allumé. Lorsqu’elle tourne la tête, il est là, face à elle. Elle peut presque sentir son souffle sur elle. « Tu souhaites qu'il se réveille pour pouvoir gérer la situation seule n'est-ce pas Saraphine ?  La fille qui n'est même pas capable de foutre un putain de pied devant l'autre pense pouvoir gérer un homme d'un mètre quatre-vingt, c'est bien ce que tu veux me faire croire ? » Elle n’ose même pas lui parler, un arrière-goût d’alcool dans la bouche. Si il y a bien une chose qu’elle n’aime pas, c’est quand quelqu’un lui parle alors qu’il sent l’alcool, elle ne peut pas faire la même chose. Elle fait alors tout son possible pour se canalisé, ne pas tanguer, elle lève doucement les bras et le repousse en posant ses mains sur son torse. Le faisant reculer de deux pas, elle toujours collée au mur. Elle se redresse, croise les bras contre son torse, emmenant un peu plus la veste qu’il lui a donné pour couvrir son ventre plat dénudé. « Alors d’une, Levy. C’est Sara, pas Saraphine, même si c’est écrit sur ma carte d’identité. commence-t-elle en se baissant, toujours adossée au mur, elle prend le talon d’une de ses chaussures et l’enlève, faisant la même chose avec l’autre, se retrouvant en petite chaussette dans la rue, classe. Plus classe qu’elle, il n’y a pas. Elle se relève, elle fait une bonne tête de moins que lui, alors elle est obligée de relever un peu le visage. ensuite, c’est bien, tu as fait ta BA de la journée, « merci » mais je peux gérer, d’accord, je gère. » fit-elle en articulant bien les deux derniers mots, ses chaussures en mains, elle s’avance d’un pas plus assurée vers son sac et ses affaires par terre, les mettant une à une dans le sac. Elle commence à marmonner. « j’ai jamais eu besoin de personne, c’est pas maintenant que ça va commencer. » elle se relève difficilement, la tête lui tourne encore, elle n’a plus le mur pour se tenir alors elle se tient là, comme une pauvre conne, les mains écartés à plats dans le vide. Elle retire la veste de ses épaules et la lui tend. « tiens. » Il ne la prend pas, alors dans un sourire ironique mais narquois à souhait, elle s’approche de lui et la pose sur ses épaules comme il l’avait fait quelque minutes avant. « je voudrais pas que mon sauveur attrape froid, je l’ai déjà empêcher de dormir dans son petit lit ce soir, ça me fendrait le cœur qu’il attrape un rhume » continue-t-elle sur le même ton ironique que le précédent. Elle se retourne, ses cheveux détachés tombent en cascade dans son dos, elle se rapproche un peu plus du mur, la main posée dessus pour se maintenir debout. Mais elle a oublié quelque chose. Elle se retourne, une lueur sauvage dans le regard, elle se rapproche dangereusement de Levy. Elle le regarde, un sourire déterminé sur le visage, elle le contourne mais sa main se pose sur son avant-bras qu’elle transforme comme appui, elle l’entraîne vers son agresseur, postée vers son torse, elle prend une profonde inspiration. Elle serre sa prise autour du bras de Levy et assainie un coup de pied dans le ventre, il se tord de douleur mais ne fait rien. Elle se retourne vers Levy. « merci de ce service. » elle le lâche et contourne son agresseur, avec la ferme attention de s’en aller de là, à quatre pattes si il le faut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyDim 15 Sep - 22:35

C'était mesquin. Je jouais à un jeu vicieux et mesquin avec elle et je le faisais sans aucun remord. C'était moi, c'était comme j'étais. Je n'avais que faire de blesser les gens, j’agissais sur le moment sans vraiment penser aux conséquences de mes actes. Si j'avais pensé avant de venir à son secours, peut-être ne l'aurais-je finalement pas fait. Peut-être, aurais-je pensé aux risques que je prenais alors que l'homme possédait une arme blanche, peut-être aurais-je simplement du appeler la police et attendre dans ma voiture leur arrivée pour intervenir, mais alors peut-être qu'il aurait été trop tard et que Sara aurait passé sa vie à regretter cette soirée où elle était sortie de ce bar toute seule. Je n'avais que faire des autres. J'avais vécut une enfance traumatisante et j'avais appris à mes dépends que j'étais bien la seule personne sur qui je pouvais compter. Je ne recevais d'ordres de personnes et en échange je ne recevais l'aide de personne également. Vu de l'extérieur ma vie paraissait triste et dénuée de sens, mais je m'en moquais pas mal de ce qu'on pouvait penser de moi, j'avais l'impression d'être heureux et la plupart du temps, me retrouver seul le soir et lors des fêtes de famille ne me dérangeait pas. S'il ne restait presque plus d'humanité en moi, pourquoi alors avais-je accouru vers cette pauvre victime ? Pourquoi n'avais-je pas simplement hausser les épaules devant la scène dont j'étais témoin, avant de rentrer dans ma voiture sans sourciller ? J'essayais de me convaincre que c'était simplement parce que j'avais envie de me battre, parce que j'aimais l'adrénaline d'un combat, mais la réponse était tout autre. Voir une femme se faire malmener me ramenait des années en arrière, à l'époque où mon père violentait ma mère et que j'étais trop faible pour la sauver. Sara ne se rendait pas compte du geste que je venais de faire. Elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas que cela ne me ressemblait en rien. Je ne pensais jamais aux autres avant de penser à moi, c'était une règle que je m'étais fixé. Elle pensait probablement mon geste anodin alors qu'il dépassait ordinaire. Elle ignorait également tout de ma réputation, parce que à moins d'être inconscient, les personnes autour de moi évitaient par tous les moyens de me contrarier. J'étais violent et je réagissais au quart de tour. J'avais giflé mon ex copine une fois alors que j'étais bouleversé. J'avais toujours regretté ce geste, parce que je craignais par dessus tout de devenir violent envers les femmes comme mon père. Qu'est-ce qui m'empêchait ce soir de recommencer ? Rien. A tout moment je pouvais perdre ma patience et la faire taire. Mais tout cela Sara l'ignorait, elle ignorait le fait que je fasse de la boxe depuis cinq ans, non pas par plaisir mais par recommandation, pour canaliser mon énergie, elle ignorait également que j'avais envoyé plus d'un mec à l’hôpital parce qu'il m'avait fait une remarque de travers. Peut-être que si elle avait conscience de mon passé, elle se serait abstenue de tout commentaire, ou peut-être que malgré tout sa fierté aurait pris le dessus sur sa rationalité.   « Alors d’une, Levy. C’est Sara, pas Saraphine, même si c’est écrit sur ma carte d’identité …  Ensuite, c’est bien, tu as fait ta BA de la journée, « merci » mais je peux gérer, d’accord, je gère. » Elle continuait d'être ingrate, de jouer l'enfant pourri gâté à qui on avait toujours tout fait mais qui semblait pourtant penser être responsable. Elle ne gérait rien du tout. Elle n'arrivait même pas à se gérer seule vu dans l'état second dans lequel elle se trouvait. Des filles saoules, j'avais l'habitude d'en voir mais des idiotes se promenant dans des rues désertes à une heure pareille pas souvent. C'était simplement de l'inconscience et qu'elle ait pu penser une seule seconde s'en sortir sans mon aide m'agaçait. J'avais envie de secouer la princesse comme un prunier histoire de la faire réagir. Nous étions dans le vrai monde, pas dans un conte de fée. J'étais intervenu ce soir, je ne serai pas là la fois prochaine. Si jamais elle se mettait encore dans une situation pareille, elle risquait cette fois de ne pas s'en sortir. J'aurai aimé le lui expliquer mais qu'importe après tout. Elle n'était rien pour moi, si elle devait se faire tuer au prochain carrefour, cela ne bouleverserait pas mon existence. « j’ai jamais eu besoin de personne, c’est pas maintenant que ça va commencer. » Et puis soudainement je la comprends mieux. On se ressemble finalement. On ne veut dépendre de personne. On a l'impression qu'on se suffit. On n'aime pas l'aide parce que alors on se sent faible. Pourtant parfois, on n'a pas d'autres options que d'accepter cette aide. Elle était fière, je l'étais également. Peut-être aurions nous pu nous entendre, si nous nous étions rencontrés dans des circonstances différentes. Nous le saurons jamais. J'allais la laisser parce que je sentais vraiment la fatigue me gagner et mon poing me faisait souffrir. A quoi bon me battre pour une cause perdue ? Elle me tendait désormais ma veste. Je ne l’acceptais pas. Cela sonnait désormais comme un déjà vu. D'avantage lorsqu'elle la repose sur mes épaules avant de parler. « je voudrais pas que mon sauveur attrape froid, je l’ai déjà empêcher de dormir dans son petit lit ce soir, ça me fendrait le cœur qu’il attrape un rhume » Je levais simplement les yeux au ciel. Ce qu'elle était exaspérante. La côtoyer tous les jours devait réellement être épuisant. J'étais heureux que cela ne soit pas mon cas. « C'est çà. » Je lui répondis entre mes dents. Je n'avais plus envie de me battre. Elle avait gagné, si être saoule dans une rue déserte à trois heures du matin et de devoir rentrer à pied chez soi, était gagner. A final, je rentrais avec ma voiture et dans moins de dix minutes je serais dans mon lit et demain matin, je ne penserai même plus à cette histoire ni même à ce qui allait arriver à cette fille ce soir. Alors que j'allais tourner les talons et me diriger vers ma voiture, elle attrapa mon bras afin de ne pas perdre l'équilibre et donna un coup de pied bien mérité à son agresseur. Je ne pus m'empêcher d'émettre un coup rire. Elle avait du caractère, il fallait l'admettre. « Bonne nuit Sara. » Je lui dis alors que sans réfléchir j'embrassais le sommet de son crâne. C'était un geste irréfléchi qui ne me ressemblait pas. J'étais loin d'être fervent des quelconques gestes d'affections, pourtant je sentais qu'elle en avait besoin, que malgré cette carapace qu'elle avait autour d'elle, celle-ci s'était brisée quelque peu ce soir et elle avait besoin de réconfort. J'aurai pu lui proposer une nouvelle fois de la ramener, mais elle m'avait dit non la première fois et ce n'était pas dans ma nature d'insister, surtout lorsque la proposition était pour rendre service. « Tâche de ne pas te faire tuer ce soir. » Ou en clair 'prends soin de toi' mais dit d'une façon autre. De toute façon qu'importe, elle ne se rappellerait probablement plus de cette soirée ou de moi demain matin à son réveil. Bien que toute cette histoire avait du quelque peu la faire dé-saouler. J'étais à deux doigts de rentrer dans ma voiture et de partir pour de bon lorsque j'entendis des voix qui se rapprochaient dangereusement.  « John ? Bordel, John t'es où ? »  Trois personnes s'égosillaient le prénom d'un certain John. J'avais peut-être bu quelques verres ce soir mais cela n'empêchait pas mon cerveau de réagir très vite. John était le type qui était par terre et ses trois amis n'allaient pas tarder à tomber sur le pauvre garçon inconsciemment. Je pouvais facilement monter dans ma voiture faire le créneau à toute vitesse et sortir d'ici. Mais Sara était encore près du corps. Et si ses amis n'avaient pas plus de scrupule que le dit John, elle allait passer un sale quart d'heure. Sara avait beau avoir trop bu ce soir, elle comprenait ce qui allait se passer très bientôt si elle ne bougeait pas très vite d'ici, sauf qu'elle arrivait toujours difficilement à mettre un pied devant l'autre et que la rue ne disposait pas de nombreux endroits pour se cacher. Elle était foutue. « Merde » Je balbutiais. Sans plus réfléchir, je me précipitais à ses cotés avant de la prendre sur mon épaule. Je la portais ni plus ni moins qu'un sac à patate mais c'était vraiment pas le temps de faire des manières et je pense qu'elle avait compris que la situation risquait de mal tourner et qu'il valait mieux se taire et faire profit bas. Je la jetais sur les sièges arrières de ma voiture, un peu violemment certes mais le temps pressait avant de refermer la porte d'un coup sec et d'appuyer sur le bouton de fermeture des portes avec la clé. Quoiqu'il arrive, elle ne pourrait pas sortir et quoiqu'il arrive elle serait protégé. De plus, mes vitres étaient teintées, de ce fait elle pouvait regarder la scène sans être vu. Ce que je n'espérais pas qu'elle allait faire, car cela risquait de devenir très violent. « Quoi qu'il se passe, tu ne sors pas et tu ne regardes pas. » Mon ton était sans appel. Le temps que je la place dans la voiture, les trois hommes avaient trouvé le corps et avaient très rapidement fait le rapprochement avec ma personne. Je m'approchais du groupe, non sans même craindre ce qui allait se produire. Trois contre un, le combat n'allait pas être réglo et si l'un d'entre eux sortaient une arme, je savais que j'étais foutu mais la mort ne m'effrayait pas tellement. « Tu vas payer, tu vas payer pour John ! » S'écria le plus large. Ma seule chance de m'en sortir dépendait du niveau d'alcool coulant dans leur sang. J'aurai probablement du m'enfuir mais j'étais la personne la plus fière de cette rue et je ne pouvais me résoudre à sauver ma peau. J'espérais simplement que si je venais à mourir ce soir, que Sara ne vende pas cette histoire aux journalistes. J'aurai détester mourir en héros, cela ne me ressemblait pas. Le combat commença rapidement, je m'en sortais plutôt bien. Les hommes étaient musclés mais comme prédit ils avaient beaucoup bu et leurs mouvements étaient flous. J'arrivais facilement à en maîtriser deux d'entre eux, mais finalement le troisième m’asséna un coup dans l'estomac qui me fit perdre mes moyens pendant l'espace de quelques secondes, ce fut assez pour que les deux autres à terre se relèvent et me frappent à leur tour. J'étais à terre et j'étais désormais certain que ma fin était proche. Je me protégeais tant bien que mal de leurs coups de pieds à l'aide de mes poings, mais il était clair que je n'allais pas durer longtemps. Et soudainement John bougea à terre et appela à l'aide. Ses trois compatriotes se précipitèrent vers lui. Je les vis le porter et l'emmener je ne sais où. Ils étaient partis pour le moment. J'avais un répit avant qu'ils ne reviennent. Peut-être l'amenait-il à l’hôpital dans ce cas, j'avais dans les une demi-heure pour me relever et m'enfuir. « Lève toi, lève toi bordel ! » J'ordonnais à moi-même sur un ton sec. Mais mon corps refusait de m'obéir. Je ne me rappelais pas la dernière fois où j'avais autant souffert. Je sentais un goût de sang dans ma bouche et il m'était impossible de bouger sans serrer les dents. J'avais probablement quelques côtes de fracturées. Toujours appuyé contre le mur, je sentis de nouveau une présence. J'ouvris un œil péniblement et je découvris que ce n'était personne d'autre que Sara. Elle venait encore de me désobéir puisque je lui avais formellement interdit de sortir de la voiture. « Rentre chez toi. Fous moi la paix et rentre chez toi. » Je maugréais. Qu'elle me laisse reprendre mes esprits en paix. Me lever et aller jusqu'à ma voiture pour ensuite conduire afin de rentrer chez moi allait être une véritable torture, je n'avais pas besoin de cette enquiquineuse près de moi quand j'aurai à vivre cette scène.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyLun 16 Sep - 19:21

Elle est bourrée, ne tient plus sur ses pieds mais elle a encore sa fierté. Transformant ce pauvre Levy en appui, la jeune femme se venge comme elle peut, en fonction de son état, un bon coup de pieds entre l’estomac et le bas torse avec dans l’espoir d’aggravé encore un peu plus ses blessures. Ça lui fera surement regretté de l’avoir attaqué. « C'est ça. » Elle n’aurait pas été bourrée, d’une elle ne serait pas dans cette situation, mais elle aurait été plus violente qu’en au pauvre coup qu’elle lui a administré. Sara est une bagarreuse, dans le vraie sens du terme, à l’école, alors que les autres petites filles parlaient prince charmant et poupée, la gamine de neuf ans se bagarrait avec tous ceux qui osaient la défiait. Une vrai sauvage, souvent punie de récréation et de dessert, comme si ça allait l’arrêter. Sérieusement. Un rire s’échappe de la bouche du jeune homme. Elle est fière d’elle et hoche légèrement la tête tandis qu’elle regarde le corps du pauvre con qu’est à terre, Un sourire satisfait sur les lèvres, elle relève le regard. « Bonne nuit Sara. » Elle fait une grimace, bon, en premier lieu il la sauve, en deuxième lieu il veut réveiller ce mec, en troisième il lui dit bonne nuit, intérieurement elle rigole, est-ce qu’elle passerait une bonne nuit sur un banc sous un abribus, après tout, certains le fond bien. Ca ne doit pas être aussi inconfortable que ça, peut-être le froid, elle affiche une mine résignée. Puis, contre toute attente, il dépose un baiser sur son front, elle est choquée, elle est surprise, la bouche à semi-ouverte, son palpitant loupe un battement, elle baisse le regard avant de le poser sur son visage et sur ses lèvres qui bougent « Tâche de ne pas te faire tuer ce soir. » elle soupire, il verra ça dans les journaux dans quelques jours, surement dans les gros titres ou pas. ‘’La belle-fille de Thomas Johnson, le célèbre avocat est retrouvée morte … ‘’ Un frisson la parcourt jusqu’à l’échine. Et puis elle contourne le corps par terre sans pour autant aller bien loin parce qu’elle ne voit plus la ligne droite, elle jette un coup d’œil au jeune homme qui est déjà vers sa voiture. Elle a pas envie de mourir, pas maintenant en tout cas, ce n’est pas dans ses plans de vie. D’abord, elle voudrait toucher un hippopotame, deuxièmement peut-être apparaitre dans un film, troisièmement buter dora l’exploratrice, quatrièmement, sans doute trouver l’amour et encore, ce n’est pas au gout du jour, préférant son indépendance, sa liberté qu’elle a durement acquise plutôt que de dépendre d’un mec. Et puis son ‘histoire’ avec Matthew a fait naître un sentiment d’impuissance, de vulnérabilité mais aussi de peur. Elle tire la langue comme une gamine qui veut pas manger la soupe qu’on lui sert, écœurée d’avoir pensé à lui. « un pas … deux pas … commence-t-elle en regardant ses pieds avancer difficilement, une vraie mongole. trois pas … mon dieu Freud aurait honte de moi. » elle divague, bourrée, Sara sort des conneries plus grosse qu’elle. Elle a la bouche pâteuse, il lui faut de l’eau, avançant son bras devant elle, son sac se présentant à elle, elle ouvre la fermeture éclair en se mettant à ricaner toute seule, elle enfouit sa main dedans et cherche une des petites bouteilles d’eau qu’elle avait ramené pour la soirée, une fois qu’elle en a une, elle la sort et dévisse le bouchon de toute ses forces. Portant la petite bouteille dans ses mains, elle boit une longue gorgée du liquide qui lui fit le plus grand bien, fermant les yeux pour mieux profiter. Malheureusement, son bonheur fut de courte durée, retirant la bouteille de ses lèvres, elle la referme et la fourre dans son sac qu’elle tient très fort contre elle. « John ? Bordel, John t'es où ? » une voix bourru se fait entendre, près d’elle. Elle se fige, se réveillant de son état pendant quelques secondes, elle est dans le pétrin, elle regarde derrière elle et fait le lien. C’est John qui est allongé par terre, d’un regard affolé, elle regarde autour d’elle, devant, à droite, à gauche, alors qu’elle regarde derrière elle, ne trouvant aucune cachette potable, elle se sent soulevé dans les airs, prête à crier mais elle se tut. Postée sur l’épaule du jeune homme, tel un réel sac à patate, elle ne regarde pas en l’air mais plutôt ce que la vue lui offrait, pas déplaisante. Vraiment pas déplaisante du tout. Malheureusement pour elle, sa contemplation se termina rapidement quand il la fit entrer rapidement dans la voiture, sa tête cogna sur les sièges arrières, elle ferme les yeux suite au choc et se tient l’arrière du crâne, zone endolorit. « Quoi qu'il se passe, tu ne sors pas et tu ne regardes pas. » elle redresse la tête et le regarde, il est sérieux et rien qu’à voir son visage et son regard, elle ne bronche pas, pour une fois elle écoutera ce qui lui est demandé, elle hoche faiblement la tête tandis qu’il ferme la porte et verrouille la voiture. Il fait sombre dans la voiture. Elle se redresse faiblement et regarde autour d’elle, vitre teinté, voiture entretenue, elle aime ce qu’elle voit, il a bon goût. Se laissant tomber en arrière, allongée, elle regarde le plafond de l’habitacle d’un air vague. Dans quoi elle s’était fourrée, mais surtout dans quoi elle l’avait foutue lui. Elle se cache le visage, honteuse et soupire. Elle entend des coups, mais les bruits sont faibles, elle attend, elle ne regarde pas même si la curiosité et la peur la démange de l’intérieur, elle attend et laisse tomber son sac par terre, elle se penche légèrement et reprend la petite bouteille d’eau qui est dans son sac. Elle s’assoit, s’interdisant de jeter un regard dehors, personne ne peut la voir, mais elle si. Elle finit la bouteille et elle se sent un peu mieux, le monde tangue moins autour d’elle. L’avantage chez elle, elle ne vomit pas. De une, elle ne veut pas, mais de deux son organisme l’en empêche. « oh le boulet. » lâche-t-elle, exaspérée de sa personne. Elle se passe les mains dans les cheveux et soupire. Les lèvres pincées par l’angoisse, elle s’approche de la fenêtre et voit au loin les trois hommes récupérés le quatrième part terre et Levy. Tant pis, elle ouvre la portière en regardant autour d’elle, il ne faudrait pas qu’on lui tombe dessus, elle prend l’autre bouteille d’eau et sort de la voiture en claquant doucement la porte, elle s’avance timidement vers lui. Elle l’entend parler, mais elle ne comprend pas vraiment ce qu’il dit, regardant de temps en temps vers la direction qu’ils ont pris, des fois qu’ils reviennent à la charge. Elle marche doucement mais surement, elle arrive à sa hauteur, la bouteille d’eau toujours dans la main, elle croise les bras, ramenant les deux pans de son tee-shirt pour se couvrir le ventre, il ne fait pas chaud. « Rentre chez toi. Fous moi la paix et rentre chez toi. » il est pas content. Elle roule des yeux mais n’en fait qu’à sa tête, elle s’accroupit juste devant lui. Il est mal en point, elle humidifie ses lèvres et dit « bin je peux pas couillon, j'ai pas de voiture, je suis bourrée et je marche pas droit. » elle rit doucement à sa connerie mais se reprend, c’est pas le moment de faire de l’humour à deux balles. Elle se reprend. « non, je … je suis désolée. » elle pose doucement la bouteille d’eau devant son visage, elle n’arrive même pas à le regarder, il lui sauve la vie et elle ? Qu’est-ce qu’elle fait ? Elle le balance dans la gueule du loup. Elle ne sait pas vraiment comment se comporter, elle regarde du côté de la ruelle, elle a peur qu’ils reviennent, et si ils reviennent, c’est mal, ils sont mal, tous les deux. Elle soupire, résignée. « allez, faut il y aller maintenant. » Elle prend la petite bouteille d’eau et dans un mouvement cherche à la mettre quelque part, pas de poche, elle bougonne et la laisse dans sa main, elle se redresse et se met sur ses pieds, aidant Levy à se relever malgré ses protestations. Il était têtu, elle aussi. Elle ne pouvait pas non plus le laisser là. « Allez, lève-toi, juste un petit effort, s’il te plait ! » demande-t-elle à la limite de la supplication, elle réussit finalement à le remettre sur pied, elle se place du côté le moins douloureux pour ne pas lui administré de choc en marchant. Elle passe son bras autour de son cou. « il faut que t’ailles à l’hôpital. » tranche-t-elle en essayant de le mener vers la voiture. Vous avez déjà vu un canard boiteux marcher ? A eux deux ils représentaient très bien l’image. Elle est tentée de regarder derrière, mais elle n’ose pas perdre une seconde de plus, ça pourrait être fatal. « je le savais, j’savais qu’il fallait pas que j’accepte ces trois verres. Mais quelle conne, putain. bougonne-t-elle de son côté, elle passe d’un stade d’émotion à un autre rapidement, un coup elle peut être triste, un autre joyeux, après euphorique et finalement, elle termine toujours par la colère, souvent contre elle-même. Elle secoue la tête alors qu’elle donne un petit coup d’épaule pour le redresser et alléger le poids sur son dos. je suis désolée. » lâche-t-elle de but en blanc alors qu’ils arrivent près de la voiture. Elle le poste sur la carrosserie, espérant ne pas avoir de rayures dessus. Elle lui tend la bouteille d’eau et se retourne, personne. Elle souffle de soulagement. Mais il faut qu’il rentre, qu’il aille à l’hôpital, elle se tourne vers lui. « tes clés ? elles sont où ? avant qu’il ne la regarde comme une extraterrestre, elle poursuit en s’avançant vers lui. pour ouvrir la porte, pas pour conduire ta caisse ! » elle roule des yeux, ah les hommes. Mais elle n’empêche pas son regard apparaître, quand elle commence à lui faire les poches de veste et de jeans. Elle relève la tête. « retire ça de ta tête d’accord. » poursuit-elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyLun 16 Sep - 21:38

Je m'attendais presque à trouver la mort à ce moment-là. J'avais pour la première fois de ma vie l'impression que c'en était fini. Fini de faire la fête, fini les cours de littératures et les cours de musique, fini les heures passées à gratter ta guitare ou à te taper toutes les filles du campus. C'était terminé, j'allais crever cette nuit, seul en plein milieu d'une rue déserte. J'aurai souhaité mourir ou simplement qu'il frappe plus au niveau de la tête et que je perde connaissance. Mais non, ces crétins amateurs m'avaient frappé au niveau du torse, là où la douleur était bien plus vive et les dommages latéraux en prime. Je ne me rappelais pas la dernière fois où j'avais perdu un combat. Je ne me rappelais pas non plus la dernière fois où je m'étais battu à trois contre un. Ils étaient certes saouls mais leur force était encore bien présente. J'avais levé mon teeshirt du bout des doigts afin de constater les dégâts. Les coups m'avaient été portés il y a moins de quelques minutes mais déjà des marques violettes avaient envahis tout mon corps. Fuck. Au moins il n'avait pas vraiment frappé ma tête et je ne serais pas défiguré. Quelques minutes avaient passé et j'étais toujours bien conscient. Je devais me rendre à l'évidence, je n'allais pas mourir ce soir. Et voilà qu'elle était de retour, madame sainte enquiquineuse. Je l'avais presque oublié celle-là. Elle ne manquait pas de culot. Après tout, ce qui venait de m'arriver était entièrement de sa faute. C'était comme si le karma était inversé, comme si je payais pour la bonne action que j'avais faite. A ce moment-là, j'avais tout sauf envie d'être gentil avec elle. « bin je peux pas couillon, j'ai pas de voiture, je suis bourrée et je marche pas droit. » Ma mâchoire se crispe involontairement devant sa répartie. Elle se fout de ma gueule n'est-ce pas ? Si j'avais encore la moindre force restante dans mon corps et si elle avait été de la gente masculine, je jure qu'elle se serait pris mon poing dans la figure en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Jamais on m'avait mis sous le nez, une femme comme çà et je la détestais à cet instant de tout mon être. Jamais je n'étais rentré dans une bagarre pour une femme, que ce soit pour mes ex copines ou quiconque. Jamais personne ! Et voilà que j'avais été assez crétin pour me jeter à son secours. La belle affaire, je pouvais affirmer à cet instant, que plus jamais je ne me mêlerais des bagarres de quiconque. Elle émit un court rire, très rapidement interrompu par mes sourcils froncés. Elle avait compris qu'il valait mieux arrêter de rire immédiatement. Comme quoi, elle n'était pas si idiote que çà. « Tais-toi, tais-toi, tais-toi. » Je m'agace, le ton monte. J'ai mal au crâne et ses conneries aggravent ma migraine. Ça fait dix minutes que je lui demande de me suivre et maintenant que je ne veux plus d'elle, elle reste accroupie à coté de ma personne. Je déteste qu'on me désobéisse. Je m'en fous qu'elle ait a rentré à quatre pattes ou à dos de mouette. Je veux juste qu'elle déguerpisse de ma vue et que je puis rester en paix. « Je m'en fous. Rentre à quatre pattes ! Ton moyen de locomotion est le dernier de mes soucis !» Je manque d'ajouter connasse, mais je me tais. Inutile de l'insulter, çà ne résoudra rien. Je recommence à fermer les yeux, je suis prêt à prier un dieu auquel je ne crois pas en l'existence, de me tuer sur le champs. Plus les minutes passent, plus l'alcool que j'avais dans le sang disparaît, plus je sens mon corps se raidir sous la douleur. Même respirer devient une torture. « non, je … je suis désolée. » Génial, çà change tout. Je m'en fous au pire. Est-elle vraiment désolée ? Et de quoi d'abord ? D'avoir agit comme une garce ou le fait que je ne puisse plus respirer sans souhaiter que l'on m’assomme sur le champ pour arrêter la douleur ? Je suis loin d'être une chochotte mais cette fois la douleur est vraiment fulgurante. Je ressens une douleur vive à la cage thoracique et j'ai peur que mes poumons soient mal en point. Moi qui fume comme un pompier, je vais crever à cause d'un poumon fêlé et même pas d'un cancer des poumons. Oh, l'ironie ! « Qu'est-ce que tu veux que çà me fasse que tu sois désolée ?! » Question rhétorique, j'avais encore une réponse de sa part. Je me dis que si je continue d'être cassant et sec avec elle, elle va finir par reprendre ses esprits et rentrer chez elle. Elle se souvient probablement même pas d'où elle habite ceci étant. « allez, faut il y aller maintenant.   Allez, lève-toi, juste un petit effort, s’il te plait ! » Mais qu'est-ce qu'elle est entrain de faire à présent ? Elle m'aide à me relever. Apparemment, elle est pas encore décidée à me fiche la paix. Je grommelais mais je savais qu'elle avait raison. Il valait mieux se lever maintenant ou je n'y arriverai plus du tout. Sans compter que si les trois rigolos revenaient, cette fois, c'était la fin des haricots. « il faut que t’ailles à l’hôpital. » Elle ajouta finalement. Je roule des yeux. Certainement pas. J'ai envie de retrouver mon lit, ma chambre, mon confort. Je ne veux pas me retrouver dans une chambre sinistre avant de passer tout un tas d'examens et de radios. Elle n'a pas son mot à dire, je rentre chez moi, un point c'est tout. « On ne va pas à l’hôpital pour deux gouttes de sang et trois égratignures. Toi tu fais ce que tu veux, moi je rentre chez moi. » Je me dirigeais vers ma voiture, elle n'était qu'à quelques mètres de moi, mais j'avais l'impression d'avoir déjà parcouru 40 kilomètres d'un marathon. A ce niveau-là, je ne sais pas lequel aidait l'autre à marcher, elle avait l'impression de m'aider mais elle manquait de se casser la gueule sur moi à chaque pas qu'elle faisait. Cette fille avait vraiment deux putains de pied gauche. « je le savais, j’savais qu’il fallait pas que j’accepte ces trois verres. Mais quelle conne, putain.  je suis désolée. » Elle recommence à débiter des âneries. Elle recommence à s'excuser. Si elle savait ce que j'en ais à faire de ses excuses. Elle me rappelle mon père, il s'excusait toujours après avoir été violent avec ma mère. Il n'a jamais été sincère et il a toujours recommencé ensuite. Je déteste qu'on s'excuse. Les excuses ne valent rien de plus que les remords ou que les regrets. « Tais-toi. » Je murmure une nouvelle fois. J'espère que cette fois, elle m'écoutera. Je m'attendais presque à ce qu'elle se mette à pleurer et cela aurait été la totale. Nous arrivons enfin à la voiture après ce qu'il m'a semblé être une éternité. Je reprends ma respiration alors que je suis appuyé contre ma voiture. Je lui murmurais presque un « tu m'as manqué ». « tes clés ? elles sont où ?  pour ouvrir la porte, pas pour conduire ta caisse ! »  Je roule des yeux, je ne suis pas stupide. Je ne l'aurais pas laissé conduire ma range rover de toute manière. Elle n'est même pas capable de marcher droit, pas question que je lui confie mon précieux bébé. Je ne répondais rien, simplement parce qu'en sortant de la voiture elle avait automatiquement déverrouillées les portières. Elle avait juste à tirer sur la poignée pour ouvrir ma voiture. Je lui aurais bien expliqué mais je trouvais cela amusant l'énergie qu'elle dépensait en fouillant tout mon corps.  « retire ça de ta tête d’accord. » Ses yeux rencontrent les miens et je mets une demi-seconde à comprendre ce qu'elle a en tête. Génial, elle croit maintenant que je prends plaisir à ce qu'elle me tripote grossièrement. J’émis un court rire moqueur que je regretta aussitôt. Aie, mes côtes me faisaient souffrir. « Si tu t'attends à ce que j'ai une érection parce que tu m'effleures le cul, ce n'est pas près d'arriver. La moitié de mes organes sont probablement déplacés par ta faute alors ne t'attends pas à ce que je veuille te baiser à l'arrière de ma voiture. » Je lui souris, narquois. Je crois qu'elle n'a pas l'habitude qu'on lui parle de façon aussi crue. Je croirais presque l'avoir choqué. Je compte la laisser en plan devant ma voiture. Elle m'a assez énervé pour ce soir, ma proposition de la ramener ne tiens plus. De toute façon je ne suis même pas sûr d'arriver vivant jusqu'à chez moi alors. Je fais un pas en direction de la portière avant de la voiture, elle en fait un également. On se rentre dedans de plein fouet, la seconde suivante on est étalés par terre. Elle vient de me tomber dessus. Mon dos allait bien jusqu'à présent maintenant j'ai aussi ma colonne vertébrale qui souffre. Elle est à califourchon sur moi et elle me fait des yeux ronds. Je crois que son cerveau de fille saoule n'a pas encore compris comment elle avait atterri là. Moi non plus d'ailleurs, j'ai vraiment l'impression qu'elle veut ma mort. « Je ne doute pas que ta position soit très confortable mais le goudron est dur et froid, alors tu seras gentille et tu vas bouger de sur mon entrejambe Saraphine. » Je recommence avec le ton moqueur, c'est ma seule défense à présent. Puis je recommence à l'appeler Saraphine, tout est bon pour l'emmerde d'avantage. Si j'avais encore eu la force, je l'aurais dégagé moi-même de ma personne mais de la force j'en ais plus et de la patience encore moins.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyLun 16 Sep - 23:30

Elle ne sait pas comment faire, elle ne sait comment on s’y prend. Les autres, c’étaient facile pour eux, du moins, ça se voyait chaque fois sur leur visage. Elle était celle qui prenait les coups, pas celle qui les observaient, de nombreuses fois, elle s’était retrouvée par terre, à califourchon sur les garçons à les taper de toutes ses forces parce qu’ils avaient dit quelque chose de travers, quelque chose qui ne fallait pas dire devant elle, ils avaient compris, avoir trois quatre raclé, que Sara n’était pas une fille à part entière et que les coups, elle les encaissait plutôt bien. Combien de fois était-elle rentrée à la maison avec une lèvre enflée ou coupée, où un œil au beurre noir, donnant alors à sa pauvre mère toutes les inquiétudes et peurs possibles. Sa mère n’avait jamais compris ce besoin incessant, de se battre constamment pour un oui ou pour un non. Là, elle est comme une enfant devant un calcul, si elle sait résoudre tous les calculs possibles et inimaginable, elle sait très bien se représenté un enfant devant un calcul compliqué, et ce Levy en était un. Il était le résultat d’une addition d’évènement qu’elle n’avait pas vu venir, elle se moque mais s’arrête, regrettant bien vite sa connerie vu le ton qu’il emploi. « Tais-toi, tais-toi, tais-toi. » elle baisse légèrement la tête, vaut mieux ne pas continuer, elle se mord la lèvre. « Je m'en fous. Rentre à quatre pattes ! Ton moyen de locomotion est le dernier de mes soucis ! » il hausse le ton, elle sursaute légèrement sur place. Elle fait comme si de rien était, comme si elle s’en fichait, mais pour la première fois dans sa vie, elle se sent inutile et complètement puérile. Elle regarde si ils ne reviennent pas, Sara n’a pas peur, elle n’avait pas non plus peur quand la voiture la percuté de pleins fouets, elle n’a pas eu peur quand elle a vu les deux tours s’effondraient avec sa grand-mère paternelle, seule personne qui lui restait de l’existence de son père en vie, elle a juste pleuré, en silence bien sûr, Sara ne pleure pas vraiment devant les gens. Elle s’est forgé cette carapace pour se protéger. Elle n’a pas non plus pleuré quand elle a reçu un message de sa meilleure amie qui ne lui était pas destinée mais envoyé quand même, alors qu’il était pour Matthew. « elle est partit, je peux t’avoir rien qu’à moi. » Non, elle n’a pas pleuré, elle a juste défoncée le mur de sa chambre avec son poing, se retrouvant dans un nouvel hôpital, sa vie elle l’a passé à l’hôpital avec tous les bras cassés par ses bagarres et les jambes foulées par ses chutes. Elle s’est toujours sentit forte, mais là, devant tout ça, non, elle se sent faible et ça la rend malade. Elle s’excuse. Sara, s’excuser devant un inconnu qui l’envoi bouler comme une merde, ça pourrait être comparé à un aveugle qui peut voire la seule chose qu’il veut voir, où un sourd qui peut entendre un mot. Ca relève carrément de l’impossible, Sara, c’est excusée que deux fois dans sa vie, la première elle n’était pas sincère, la deuxième l’était, c’était pour sa mère. La troisième, pour un inconnu, le pire dans tout ça c’est qu’elle le pensait réellement. Elle était désolée qu’il ait dû croiser sa route. « Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse que tu sois désolée ?! » elle serre les dents bien fort. Cette phrase tambourine dans sa tête, elle regrette presque d’avoir dit ça, d’avoir une nouvelle fois ouvert sa bouche, pour rien. Elle pourrait l’abandonner comme ça, mais elle n’est pas comme ça, elle est chiante, elle peut être méchante, conne mais ce n’est pas la pire des salopes, alors qu’elle se relève, elle lui parle. Sara, tais-toi, écoute le au moins une fois. A voir les grimaces qu’ils enchaînent en se levant, il doit aller à l’hôpital, ce qu’elle lui dit. Monsieur veut jouer au dur. « viens pas pleurer si tu perds un poumon. » et pour le coup, elle ne se sentirait pas coupable. Ça ne sera pas faute de lui avoir dit. « On ne va pas à l’hôpital pour deux gouttes de sang et trois égratignures. Toi tu fais ce que tu veux, moi je rentre chez moi. » elle prend une inspiration, ses réflexions et son ton commence à la réveiller, doucement mais surement. Et malheureusement pour lui, il n’aura plus la bourrée devant les yeux mais celle qui cogne quand on la regarde de travers. Ce ne sera pas la fille qui sait pas marcher en talon, mais celle qui met des bons crochets du droit. Et pourtant, elle continue. Elle continue de parler, de marmonner dans sa barbe, sans pour autant lui être destiné. « Tais-toi. » lâche-t-il dans un murmure, elle prend sur elle. Alors qu’il s’appuie sur sa voiture, elle lui demande ses clés. Une nouvelle erreur, laisse le et barre toi, t’es assez réveillée avec ce que tu viens de te prendre dans la tête. Mais non, une part d’elle lui hurle d’arrêté, et une autre qui continue. Alors qu’elle fouille ses poches, elle parle. Tais – toi. Sara. Une voix grave dans sa tête lui répète ça, sans cesse. Le disque est rayé. Il la regarde et lui dit, accompagné d’un sourire narquois, elle connait ce sourire pour l’avoir vu sur de nombreux visages. « Si tu t'attends à ce que j'ai une érection parce que tu m'effleures le cul, ce n'est pas près d'arriver. La moitié de mes organes sont probablement déplacés par ta faute alors ne t'attends pas à ce que je veuille te baiser à l'arrière de ma voiture. » Elle est choquée mais plus vers la moquerie, elle hoche frénétiquement la tête et lève ses mains en l’air, elle recule d’un pas. Elle inspire, expire plusieurs fois, à chaque fois plus fort que la précédente, elle sent en elle une vague de chaleur, pas celle de l’alcool mais plutôt celle quand elle dessoule. « reste calme, reste calme. » elle pourrait tellement l’achever facilement dans cet état. « parce que tu crois que c’est ce que je veux ? elle met ses mains sur ses hanches, son tee-shirt passant dans son dos, révélant ce qu’elle a caché tellement de fois à la piscine. Cette large cicatrice qui lui rappelle tous les jours qu’elle a failli mourir lors de son accident de voiture. certes, t’es bien gaulée mais tu crois vraiment que j’ai envie de m’envoyer en l’air avec un connard comme toi alors que j’ai faillis me faire violer par un autre? Alors certes, merci d’être intervenu mais remballe, je ne suis pas intéressée. Tout ce que je voulais, c’était tes clés pour t’aide à monter dans ta caisse, prendre mon sac et me barrer loin de toi. » elle serre les poings, s’arrête de parler. S’envoyer en l’air ? Avec lui ? Ici ? Après ça ? Et surtout pour sa première fois ? Plutôt crevée. Elle tourne la tête et ferme les yeux, essayant de trouver la force de se calmer et de ne pas lui envoyer son poing dans la tronche. L’air lui brûle les poumons, elle est énervée, et cette montée de pression, cette montée d’adrénaline a l’effet immédiat de la dessouler. Elle reprend enfin ses esprits –et laisse la partie de la victime de côté, pour plus tard, là elle a autre chose à faire que de faire une crise de panique. Alors qu’elle fait un pas vers la portière arrière pour récupérer son sac, il fait un pas aussi, elle se cogne en lui. Sans vraiment comprendre ce qu’il se passe, la seconde suivante elle se retrouve à califourchon sur lui, la jambe gauche pliée contre son flanc et la jambe droite étendu, elle n’est pas complètement sur lui mais presque. Assez quand même en voyant son visage tordu par la douleur. Elle serait presque tentée de rester ici et d’appuyer un petit peu plus, rien que pour le faire regretter de lui avoir parlé comme ça. Elle tenait trop de son père. « Je ne doute pas que ta position soit très confortable mais le goudron est dur et froid, alors tu seras gentille et tu vas bouger de sur mon entrejambe Saraphine. » elle redresse la tête et émet un léger rire jaune. En faisant mine de rien, son bras posé sur son torse appuie un peu plus sur son thorax. Un sourire moqueur apparaît sur les lèvres de la Banner-Reyes. Elle abaisse la tête, plongeant son regard dans le sien. Il a mal, elle va en profiter, rien que pour quelque secondes. « C’est Sara. » elle appuie de nouveau jusqu’à voir un léger rictus sur ses lèvres. Elle en a marre, marre de cette soirée, marre de lui, elle veut rentrer, que ce soit en taxi ou à quatre pattes comme il lui a si bien proposée. Elle se redresse facilement, comme si le taux d’alcool dans ses veines avait complètement disparut. Debout, jambes encadrant ce pauvre mec à terre, elle relève une jambe et le libère complètement. « et vas te faire foutre, connard. » lâche-t-elle en s’approchant de la voiture du jeune homme, ouvrant la porte, s’engouffrant à moitié dedans pour récupérer ses affaires encore dans la voiture de ce crétin. Une fois en main, elle ressort de la voiture et claque la portière. Il est toujours à terre, ou presque. « tâche de pas te tuer ou de ne pas te faire tuer. » son regard assassin se pose sur lui, elle lui adresse un sourire narquois et se détourne de lui, prenant une direction loin de lui, portant son sac sur ses épaules, ses chaussures dans une main, les bras croisés et en essayant de cacher ce qu’elle peut de son ventre. Elle avance dans cette nuit qui commence à être froide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning EmptyLun 25 Nov - 8:33

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty
MessageSujet: Re: ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning ⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning Empty

Revenir en haut Aller en bas

⊱ The boy saw the comet and he felt as though his life had meaning

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ❝ I had the time of my life, and I never felt this way before. ❞ lenny ~ hot
» What is the meaning of this ?
» They say life's what happens when you're busy making other plans. But sometimes in New York, life is what happens when you're waiting for a table.
» My life Numerical life turns around those what I love and that I detest
» hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-