the great escape
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hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\

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MessageSujet: hangover never felt like that before... /! Hot /! hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyDim 15 Déc - 21:19



Un pas, deux pas, trois pas… Et je manque de tomber, c'est pourquoi je me raccroche désespérément à l'épaule de William qui essaye de marcher un peu plus droit juste à côté de moi. "Je crois que j'ai failli choir…" annonçai-je en français, le doigt levé avec fierté. Oui, quand tu es bourré, tu deviens littéraire. Un sourire s'amorce sur mon visage tandis que je crois distinguer les contours de l'immeuble dans lequel j'habite. Nous revenons à peine d'une épreuve des olympiades où nous devions capturer un animal du zoo. Un Pumba. Ne me demandez pas le nom savant, mes connaissances sur le monde animal se sont estompées après le quatrième verre que je me suis enfilé. Car oui, nous avions également dû la faire en totale ivresse, à quelques participants près. Si les évènements de la soirée me paraissent déjà très lointains, je me souviens clairement d'une chose : quand on a un coup dans le nez et que le Britannique insupportable qui se trouve à côté de moi aussi, bizarrement, nos ennemis peuvent devenir nos amis. William Clives, alias la bête noire de la famille Salaun au grand complet. Le provoquer et lui pourrir la vie à Berkeley fait partie de mes passe-temps favoris du jour où je l'ai surpris à flâner autour de Cheyenne au nez et à la barbe de mon père. Et la femme qui a rendu mon père à nouveau heureux, en prime de me donner deux frères et une sœur, on ne touche pas. J'ai beau avoir la réputation de Grincheux à l'université, je peux également devenir le pire cauchemar de cet Anglais s'il s'avise de lorgner les plates-bandes de Salaun senior. Quand j'étais petit, mon père a parfois dû excuser ma tendance au machiavélisme et à la violence rageuse lorsque je voyais un homme tourner autour de ma mère… ou ma mère d'en faire autant quand une femme s'approchait trop près de mon père. Ce qu'il y a d'amusant, c'est de se dire qu'après quasiment quatorze ans, on en est au même point : je lui refais le portrait s'il s'avise de poser sa main sur Cheyenne ne serait-ce qu'un millième de seconde. Pourtant, ce soir, je trouve ce prétentieux British tout ce qu'il y a de plus agréable, et pas que dans son attitude. Le visuel compte beaucoup aussi. L'alcool, booster de libido ? A 300%. "Et tu vas arriver à retrouver ton chemin dans la nuit noire jusqu'à chez toi, Monsieur Clives ? Parce qu'il fait sombre, y a plein plein de brume la nuit !" J'argumente tant bien que mal à mesure que nous nous glissons dans la cabine d'ascenseur, direction le huitième étage. Sans me démonter, je me redresse et pose une main sur son torse en le poussant contre la paroi de la cabine. "Sinon, y a moyen de s'arranger, y a deux chambres dans l'appart'…" Le sourire que je lui sers n'a absolument rien de catholique et ne suggère en rien la possibilité de le laisser dormir dans un lit séparé. Charmeur, je plonge mon regard azur dans ses prunelles d'une couleur similaire, je le fixe intensément, sans bouger. Approche, Clives. Je le teste et le provoque en silence, sans même que mes mains ne se fassent baladeuses. Si ma conscience me hurle d'arrêter avant de commettre quelque chose qui me pousse à me haïr demain matin, cette petite voix s'éteint à mesure que l'alcool se diffuse dans mon système pour s'y installer de manière pérenne. Soudain, alors que je sens sa curiosité monter en flèche, le "ding" de l'ascenseur nous rappelle à l'ordre. Je souris en coin en penchant la tête sur le côté. "Nous sommes arrivés." soufflai-je en me dérobant à lui. Je le plante sur place en le laissant dans l'ascenseur pour aller tituber vers la porte de mon appartement. Heureusement que mon père a embarqué Mahikan, autrement il se serait mis à aboyer et aurait réveillé tout l'étage et ceux environnants. Ma main cherche désespérément la clé dans mes poches de pantalon jusqu'à ce que je me souvienne en grommelant que j'ai aussi des poches dans ma veste. Je manque de perdre l'équilibre, alors je préfère m'adosser à la porte pour chercher comme je le peux ces fichues clés, tandis que j'observe la silhouette de Clives se détacher de l'ombre pour approcher d'un pas légèrement incertain, lui aussi. "Ah, je vous tiens, petites coquines…" Je parle aux clés comme à des gamines de cinq ans, tout va bien. Maintenant, opération serrure. Je m'accroupis devant pour avoir un peu plus de chances de trouver cette serrure. Dieu merci, je n'ai jamais de nausées ou quoique ce soit de ce genre quand je suis ivre, car le simple fait de me pencher aurait pu me faire régurgiter. Au bout de cinq minutes d'une bataille sans merci pour trouver la bonne clé à mettre dans la serrure, un cliquetis résonne et la porte s'ouvre. Je me relève avec précaution et j'entre à l'intérieur avant d'inviter William d'un mouvement de tête. "Reste un peu, j'ai dis que j'avais d'la place si t'as pas envie de t'paumer en rentrant chez toi…" Nouveau regard insolent, sourire en coin de retour… Traduction : si tu rentres, je ne garantis pas que tu puisses sortir avant un moment, Clives. A tes risques et périls.
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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyMar 17 Déc - 12:33

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Kilian & William



- Je l’ai également expecté.

Je venais de répondre dans un français sûr sans pouvoir néanmoins couper à cet accent anglais. Le fait que je parle sa langue maternelle couramment restait un véritable atout afin de nous envoyer sur les roses devant des centaines d’étudiants, en plein amphithéâtre. Si tout le monde était habitué au fait que nous ne puissions pas nous voir en peinture, quand nous en venions à parler français, cela expliquait que nos propos devenaient de plus en plus poussés. Qui aurait pu croire que ce soir, je raccompagnerai le français chez lui ? Saloperies d’Olympiades. Je suis ivre, je reviens d’un zoo, j’ai failli me faire tuer par un immense chat orangé aux rayures noires, et maintenant, je m’amuse à répondre aux avances d’un jeune homme que je déteste par-dessus tout. Là subsiste trois problèmes majeurs. Premièrement, quand je vois Kilian, j’ai envie de lui faire un coup foireux, que ce soit de lui envoyer un marqueur dans la figure que de le faire tomber du quatrième étage. Deuxièmement, il est plus jeune que moi. C’est malsain. Il pourrait être mon fils. D’ailleurs, il possède le même âge que Kenzo. Et enfin, troisièmement, c’est un homme. J’aime les femmes. Je me plais dans ce monde rose rempli de vagins. Seulement, là, je rentre dans le jeu d’une personne qui possède un certain volume dans le pantalon. En somme, demain, je risque de devenir fou, de péter un câble immense ou bien d’assassiner Kilian une bonne fois pour toute. Mais non, pour le moment, je marche tranquillement à ses côtés, soumis à une libido boostée par l’alcool.

- Je pense que le facteur majeur pour que je me perde, c’est l’ivresse, vous savez ?

J’esquisse un sourire en coin. Si lui s’amuse à me tutoyer, je continue de le vouvoyer notamment pour nous donner l’impression d’être moins proches en cette soirée. Nous nous retrouvons dans la cage d’ascenseur et à peine les portes refermées, je ressens des picotements dans mon ventre. Je sens sa main se plaquer contre mon torse alors que mon dos se retrouve plaqué contre l’une des parois. Je me laisse faire en continuant de l’observer avec ce sourire arrogant qu’il déteste tant. Si je n’ai jamais envisagé de passer la nuit avec un homme, je sais que sans alcool, j’aurais fait preuve d’une grande timidité pour une première fois et ce, même si ma vie sexuelle reste aussi active que celle d’un chef bonobo. Mais il est clair que l’alcool donne des ailes. Dans mon regard, on peut croire que j’ai fait ça toute ma vie alors que clairement, je n’ai jamais touché, ni embrassé un homme.

- Si ça peut m’éviter de vous voir en pyjama.

Je dévoile des dents carnassières. J’ai toujours fait référence à l’image que je pouvais me faire de Kilian parfois. Je l’imaginais aisément en pyjama comme les enfants de dix ans, devant des dessins animés ou bien des jeux vidéo. Disons que ça couplait à l’image immature que je pouvais me faire de lui. Et comme il reste le grincheux de l’université, je l’imaginais passer ses soirées seul, et non accompagné. Je me trompais très certainement, mais c’était plus amusant de penser ainsi pour me moquer de lui. Nous nous observons alors que je baisse mes yeux aciers sur ses lèvres. Il attend que j’avance. Le sentir à proximité booste davantage mes envies. Nos nez s’effleurent, signe qu’un rapprochement est imminent. Seulement, le « ding » de l’ascenseur retentit, signalant que nous sommes arrivés au huitième étage. Il sort de la cage d’ascenseur sans m’attendre. Et c’est en empêchant les portes de se refermer que je m’avance à mon tour jusqu’à lui.

- Ah, je vous tiens, petites coquines…

Là, c’est le bug. La parole de Kilian résonne dans ma tête alors que je m’arrête afin de l’observer. Les mains dans les poches de sa veste de telle façon à ce que l’on ait l’impression qu’il touche ses bijoux de famille puis qu’elles se situent à ce niveau-là, le tout accompagné d’un regard quasi-jouissif et ça donne un William Clives choqué. Oui, les français ont toujours été très libérés, mais à ce point… ? Ah ouf ! Il parle de ses clefs !

Après une lutte acharnée, Kilian réussit enfin à déverrouiller la porte. J’ai finalement cru que j’allais coucher dans le couloir. Ainsi, lorsqu’il m’invita à entrer, une partie de moi voulu que je refuse. D’autre part, je n’ai pas attendu pendant cinq minutes qu’il arrive à rentrer une simple clef dans une serrure pour rien. Je ne serais pas contre un autre verre. Et s’il tente de m’effrayer en me faisant comprendre que si je rentre, il risque très sérieusement de se passer quelque chose, c’est sans aucune réponse et une démarche assurée que je pénètre dans l’appartement. Si je balaye l’endroit du regard, je comprends vite que c’est inutile. Je vois pas mal de chose en double en vue de mon état. Je repose donc mon attention sur Kilian qui semble ravaler un sourire de fierté digne des chasseurs.

- Vous avez de quoi prendre un dernier verre avant d’aller dormir ?

J’esquisse un sourire amusé qui dévoile des fossettes sur mes joues. Non, je ne suis pas crédible. Dans le fond, je ne cherche pas vraiment à l’être. Je sors une cigarette de mon paquet tout en me dirigeant vers le balcon. Même ivre, je ne me permettrais pas de fumer à l’intérieur sans en avoir la permission. Et dans un geste de bonté, je lance le paquet à Kilian afin qu’il puisse se servir.

- Alors, pourquoi tenez-vous tant à ce que je reste dormir ? On est connu pour se détester.

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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyMer 18 Déc - 9:57



Des pyjamas, et puis quoi encore ? Bon, ok, j'en ai porté étant jeune et il fallait souvent que mes parents puis mes grands-parents haussent le ton pour que je m'en débarrasse lorsque je traînais des pieds le week-end. Dieu merci, nous sommes vendredi soir et demain, il n'y aura aucune raison de se lever tôt : vu les grammes d'alcool qui circulent dans notre système sanguin, ce ne sera pas de trop. Une fois à l'intérieur de l'appartement après avoir miraculeusement ouvert la porte, j'invite William à rentrer. Sobre, je l'aurais fait dans le seul but de l'attirer dans un piège, comme demander à mon père de le réceptionner avec un coup de poêle en pleine figure au détour du couloir menant au salon. Finalement, Clives rentre sans se faire prier et sans un mot pour me répondre. La porte se referme tandis qu'un sourire carnassier s'affiche sur mon visage. Non, Kilian, ressaisis-toi. Tu viens de faire rentrer le pire ennemi des Salaun à l'intérieur de ton appartement et tu n'as aucune arme pour le supprimer sans témoin. Cette petite voix intérieure scande l'erreur que je suis en train de commettre, mais rien à faire, je m'entête à ne rien écouter. Je verrouille et laisse tomber les clefs dans la petite vasque sur la commode de l'entrée, avant de rejoindre le professeur d'histoire qui s'aventure dans le salon. "Euh… peut-être un alcool pas trop fort. Faudrait pas que ça nous tienne éveillés toute la nuit, non plus." J'affiche un sourire goguenard en réponse au sien. Nous flirtons ensemble et je découvre Clives sous une autre facette. Une facette dont je prends très souvent plaisir à me moquer et parodier ouvertement, mais qui ce soir, me paraît très intrigante. Combien de fois ai-je crié au viol dès que je le surprenais parler à une étudiant ? Je ne les compte plus. Je m'étais même amusé à placarder des photos pornographiques sur la porte intérieure de son casier dans la salle des professeurs. J'avoue, j'ai un peu abusé du statut de prof de mon père pour faire ce sale coup, mais après tout, il faut bien que ça serve. J'attrape son paquet de cigarettes et j'en sors une que je coince entre mes lèvres tandis que je m'accroupis pour être à hauteur du bar. Je sors quelques bouteilles afin de préparer un cocktail rapide : le Long Island Iced Tea. Rien à voir avec la boisson que tout le monde consomme car plusieurs alcools se mélangent pour reproduire l'aspect du thé glacé sans pour autant avoir un goût aussi sobre. Je prépare tout ça dans un shaker avec des glaçons et je verse du pepsi sur le tout. J'arrive au balcon avec nos verres en main en lui tendant le sien, puis j'allume ma cigarette en posant mon verre sur la petite table du balcon. "C'est du thé un peu spécial… comme ça, tu s'ras pas trop dépaysé." Moqueur même dans l'ivresse, je tire une première fois sur la cigarette en lui rendant son paquet. Ou plutôt en le glissant moi-même dans sa poche. Oui, Kilian a les mains baladeuses quand il a un coup dans le nez. J'hausse les épaules à sa question. "Parce que je suis pété et j'aime pas être tout seul dans ces moments-là. Puis l'alcool, ça me rend abordable, du coup c'est ce soir ou jamais pour avoir une chance de… rentrer dans mes bonnes grâces." achevai-je en réprimant un hoquet. Je bois une gorgée du cocktail en appréciant la force acidulée du citron mélangée aux divers alcools, puis je le regarde en biais. Prédateur et curieux, je le fixe avec un sourire. "Et toi, pourquoi tu ne te fais pas prier pour rester là ?" Retour à l'envoyeur. J'ai beau avoir l'esprit embrumé, je n'en suis pas moins blindé de répartie. "Attention, ça veut pas dire qu'on est là pour s'apprécier. Toi aussi, t'es bourré. Ca t'rend aimable, l'alcool ? Curieux, en tout cas… ça, c'est sûr." Je m'approche de lui en frôlant sa jambe avec mon pied, l'air de rien. L'impertinence bretonne à l'état pur. Si j'étais sobre et que je voyais la scène de l'extérieur, je me dégoûterai probablement. Frayer avec l'ennemi, quelle horreur. "T'aurais pu rentrer avec une fille, c'est ton truc, ça… Et ne me sors pas que c'est pour être sûr qu'il m'arrive rien, j'y croirai pas. Alors, qu'est-ce qui te pousse à rester là ? La curiosité, peut-être…" Je le regarde avec arrogance et amusement, un sourire au coin de la bouche tout en tirant sur la cigarette.
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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyMer 18 Déc - 12:01

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Kilian & William




Pendant que Kilian prépare un cocktail, je ne peux m’empêcher de poser mes yeux sur lui. En temps normal, malgré le fait que j’ai toujours aimé les femmes, je ne nie pas qu’un homme puisse être beau. Et c’est le cas du français, même si ça ne change rien au fait que j’ai souvent envie de m’infiltrer dans son appartement le soir afin de l’étrangler ou bien de l’étouffer avec un oreiller. Je suis conscient qu’il fait tourner bien des têtes. Ses yeux sont d’un bleu azur qu’il doit tenir de sa mère, ou bien de ses grands-parents puisqu’il n’a pas ce trait en commun avec Logan. S’il lui ressemble sur certains points, je dirais qu’il possède quelques traits de son visage, à commencer par sa ride du lion et la même forme des sourcils. Il tient également de lui ses cheveux châtains. D’ailleurs, j’ai tendance à croire qu’il lui ressemble davantage lorsqu’il porte une barbe de trois jours. Pas de doute, il est bien son fils.

Finalement, je sors de mes pensées lorsque Kilian revient en me tendant un verre après m’avoir rejoint sur le balcon. J’observe le contenu avec suspicion. Pourquoi ? Car en temps normal, le français et moi-même sommes capables de se faire de réels coups foireux. L’empoisonnement peut donc en faire partie. Je hausse les sourcils lorsque je sens sa main glisser mon paquet de cigarettes dans la poche arrière de mon pantalon.

- Je dois m’attendre à ce que vous ayez craché dedans ?

Je tourne la tête vers lui en arquant un sourcil. Oui petit, je t’ai à l’œil. Je l’observe prendre une gorgée de son verre et par simple précaution je lui prends le sien avant de lui donner le mien. Sait-on jamais. Il a le regard aussi machiavélique que le mien. J’esquisse un sourire qui traduit un amusement certain puis porte enfin le verre à mes lèvres pour prendre une gorgée du cocktail. Qu’il me lance une phrase du genre « Vous n’avez pas confiance en moi ? » et là, je risque de rire.

Il s’approche de moi et je peux le sentir enfleurer ma jambe. Je ne quitte pas son regard des yeux. Rien ne laisse suggérer une certaine timidité ou un manque total d’expérience face aux avances d’un homme. Je reste sûr de moi et arrogant au possible. Je tourne légèrement de façon à ce que Kilian se retrouve dos à la rambarde. Pour ma part, je dépose mes mains de part et d’autre de son corps, sur la barre en fer, de façon à l’encercler sans un seul contact physique. Je continue de planter mon regard acier dans le sien, plus profond alors que nos visages sont à une faible proximité.

- Si ce n’est pas pour s’apprécier, pourquoi sommes-nous ici ?

Oui, je suis connu pour toujours rentrer avec des femmes. Ce n’est plus un secret pour personne. Je suis ce genre d’homme célibataire qui possède une situation, sans attache, qui peut donc se permettre d’aller voir à droite et à gauche lorsqu’il le souhaite. Je suis bien trop amoureux des femmes pour accepter de me poser avec une seule d’entre elles. Elles ne m’intéressaient pour rien d’autre qu’une partie de jambes en l’air. Enfin, ça valait pour presque toutes les femmes. En effet, je désirais de Cailin un peu plus, une relation davantage poussée mais ça semblait compliquer dans la mesure où elle ne semblait pas prête. Je continuais donc ma petite vie de célibataire endurci. Je ne m’en cachais pas. Et si j’enchaîne les conquêtes, contrairement à ce que l’on pourrait penser, je ne m’envoie pas mes étudiantes. Je pourrais mais pour des raisons professionnelles, je ne le souhaite pas. De toute façon, il existe bien assez de femmes en Californie pour assouvir mes désirs. Mais voilà, je ne suis pas chaste et tout le monde le sait, y compris les élèves de l’université de Berkeley. Lorsque je possédais encore une chambre dans l’internat, ce fut un véritable défilé de femmes qui se présenta aux étudiants dans les couloirs. C’est d’ailleurs ce qui avait forgé ma réputation. Dans mon souvenir, j’avais choqué cette prude de Maria O’Berkeley – ancienne directrice – lorsqu’elle avait vu deux femmes sortirent de ma chambre. Au final, elle m’avait passé un savon en m’expliquant que l’université n’est pas une maison close. Effectivement, car il serait hors de question que je paye pour m’envoyer en l’air alors que je peux le faire gratuitement.

- Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas venu pour m’assurer qu’il ne vous arrive rien. Je serais venu pour m’assurer qu’il vous arrive bel et bien quelque chose justement.

Fin sourire de connard, regard arrogant, et vous avez la panoplie détestable de Mister Clives. Difficile de croire que Noah et moi sommes frères. Je garde l’une de mes mains sur la barre alors que de l’autre, je tire sur ma cigarette. Je souffle la fumée en l’air, au-dessus de la tête de Kilian ce qui n’est, en soit, pas une chose réellement difficile.

- Je reste ici parce que vous me l’avez demandé. Et quand j’ai abusé de l’alcool, je ne dis pas « non » à grand-chose, histoire d’équilibrer avec mes refus incessants lorsque je suis sobre.

Ma main tenant la cigarette se repose sur la barre. J’observe ses yeux, parfois ses lèvres, sans aucune gêne.

- Ce n’est en somme pas aussi surprenant que le fait que vous fassiez entrer le loup dans la bergerie, monsieur Salaun.

Par là, j’entendais bien évidemment le fait que j’étais l’ennemi de toute une famille. Seulement, Kilian me faisait entrer chez lui, sans trop se poser des questions. Sans nul doute que demain, il s’en voudra.


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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyDim 29 Déc - 11:40



"On peut s'attendre à tout." J'aurais même pu y ajouter n'importe quoi d'autre, juste pour le simple plaisir de le voir avaler quelque chose dont il ne s'apercevra que plus tard. William préfère échanger les verres en m'adressant une œillade qui se veut suspicieuse. "Prévisible." lâchai-je avec condescendance en buvant une première gorgée. Qu'est-ce qui lui dit que, sachant qu'il aurait ce réflexe, je n'avais pas craché d'abord dans mon verre en imaginant qu'il préfèrerait les échanger ? Je préfère ne pas insister et lui laisser le libre choix de me soupçonner ou non. Soudain, le britannique décide de se lancer et de faire en sorte à ce que je me retrouve dos à la rambarde, ses mains posées sur la barre de fer pour m'encercler. Sans me toucher. Sa manière de répondre à la provocation m'amuse alors qu'intérieurement, cette faible petite voix me chuchote que je suis en danger. Vide équivalent à huit étages, William Clives en face de moi, peu ou pas de témoin. Il pourrait me faire tomber, quoique je ne pense pas qu'il aille jusqu'au meurtre pour mettre un terme à cette querelle à échelle familiale et exceptionnellement masculine. Je le fixe sans ciller un seul instant, sans même avoir à forcer ce trait d'insolence bretonne dont j'ai toujours été pourvu. Certes, il est plus grand que moi d'une bonne tête, mais quand on comprend qu'on restera toujours plus petit que la majorité des gens, et qu'on a été parfois malmené pour ça dans les cours de récréation, on s'adapte vite. On s'endurcit et on apprend à emmerder les géants qui pensent dominer le monde avec un mètre quatre-vingt. C'est peut-être ça qui doit parfois déstabiliser William : contrairement à bon nombre de ses étudiants et autres camarades de mon âge, je ne fais pas le dos rond. Je ne baisse pas les yeux et je prends même un malin plaisir à le dévisager sans compromis. Cheyenne mise à part, je retiens également qu'il a pris la place d'O'Malley, un professeur que j'estime beaucoup pour avoir suivi nombre de ses cours en auditeur libre, par simple curiosité et envie d'apprendre. Même si je suis content pour l'Irlandais d'avoir trouvé un poste également très intéressant dans son pays natal, je considère que Clives n'est qu'un usurpateur. Et Anglais, de surcroît. Il est de ceux qui nous ont brûlé Jeanne d'Arc, alors au diable la mondialisation : c'est une lutte qui ne cessera jamais. La manière qu'il a d'annoncer de but en blanc qu'il va m'arriver quelque chose me fait sourire en coin. Les quelques fois où j'ai vu son frère – principalement pour des séances de kinésithérapie – j'ai vu un homme chaste que je m'amusais à draguer pour le mettre mal à l'aise et le forcer à me lâcher la grappe quand je considérais qu'il me traitait trop comme un gamin. William, lui, ça n'a rien à voir. J'ai envie d'entrer dans ce jeu dangereux et tant pis si demain, la première chose que j'ai envie de faire, c'est de me cogner la tête contre un mur. J'ai trop bu pour dire non, moi aussi. J'écrase la cigarette contre la rambarde et je lance le mégot éteint derrière moi. J'attrape ensuite la cigarette des lèvres du professeur pour le fixer avec un sourcil arqué. "Qu'est-ce qui peut bien te faire croire que c'est toi, le loup ?" Son arrogance trouve un reflet dans mes yeux bleu tandis que j'enferme la cigarette entre mes lèvres et tire dessus avec un très léger sourire. J'expulse la fumée par-dessus son épaule et détaille les traits de son visage. Si j'assume ma bisexualité, cela n'est cependant rien d'autre qu'une envie de changer les sensations et embrasser d'autres formes de plaisirs. Demain, je sais que je continuerai à haïr cet homme, peut-être même davantage qu'auparavant. Mais ce soir, une seule expression barre mes pensées : on s'en fout, du lendemain. "J'trouve que tu parles beaucoup, pour quelqu'un qui veut s'assurer qu'il m'arrive quelque chose." J'attrape le col de sa chemise pour le forcer à se pencher et, sans lui demander son avis, je pose mes lèvres sur les siennes. Paupières closes, ce baiser se veut annonciateur d'une envie qui n'a cessé de monter depuis l'arrivée à l'appartement. Mon corps frôle presque le sien et au terme d'un french kiss à en faire trembler les prédateurs du calibre de Clives, je le repousse légèrement en le fixant avec un semblant de malice et de provocation. J'arque un sourcil, reste silencieux en observant successivement ses lèvres puis son regard. "Ouais… Pour un Anglais inexpérimenté, c'est acceptable, on va dire." Je le repousse, attrape mon verre sur la petite table et rentre à l'intérieur en le laissant sur le balcon. Qu'il ne mente pas, je suis convaincu que William n'a jamais rien fait avec un homme et que, derrière la carapace de confiance qu'il expose, il y a une timidité qui persiste. C'est pour cette raison que je cherche clairement à le piquer dans sa fierté, l'énerver, le mettre au défi et au pied du mur. "T'es plus impressionnant quand tu parles, finalement." lançai-je une dernière fois en terminant mon verre en une gorgée. Game on, Clives. Amaze me.
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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyJeu 2 Jan - 9:39

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Kilian & William




Effectivement, Kilian reste l’une des rares personnes à oser me tenir tête. Est-ce la raison pour laquelle je m’entête à vouloir lui mener la vie dure ? Probablement. Le fait est que dans le fond, ce petit jeu m’amuse beaucoup. Lorsque nous nous retrouvons dans la même pièce, tout le monde retient son souffle, s’attendant à tous coups bas possibles afin de déstabiliser l’autre. D’habitude, un simple regard noir ainsi qu’une expression sérieuse sur le visage suffisent à garder ma totale autorité. Et si cela ne marche pas, je sors ma fidèle répartie pour faire taire. Cependant, il existe tout de même quelques exceptions, quelques personnes assez suicidaires pour oser me tenir tête. Kilian en fait partie. Et c’est ce qui rend notre jeu aussi intéressant.

- Je suis le loup parce que c’est vous physiquement, qui vous rapprochez le plus de l’agneau.

Je fais davantage référence à sa taille ainsi qu’à sa bouille de gentil – quand il ne fronce pas les sourcils en mode « je suis constipé », bien sûr. Je lui adresse ce regard arrogant qu’il peut tant détester puis l’observe me prendre ma cigarette afin de la coincer entre ses lèvres. Il tire dessus me laissant là, démuni. Je lève les yeux au ciel. Et bien vas-y, c’est la fête ! Puis sans m’y attendre, je sens le col de ma chemise se froisser dans sa poigne alors qu’il me penche vers lui pour rencontrer ses lèvres.

Clairement, je ne m’attendais pas à ce que Kilian m’embrasse maintenant. Il venait donc de me prendre au dépourvu en pressant ses lèvres contre les miennes. Pourtant, il ne me fallu pas beaucoup de temps pour reprendre de l’aplomb et y répondre, tout en me laissant volontairement guidé par le jeune homme puisqu’il avait lui-même pris cette initiative. Je mentirais si je disais ne pas trouver cela étrange. Embrasser un homme. Je peux sentir sa lèvre inférieure piquer la mienne. Son haleine semble plus chaude. Le baiser, lui, est plus fougueux, moins tendre, plus bestial. Et aussi étrange que cela puisse paraître, j’apprécie. Je sais que demain, je m’en voudrais d’avoir penser à une telle chose. Et aussi vite qu’il me fut donné, ce baiser à la française se termina. Je croisais le regard de Kilian qui essayait très clairement de piquer dans ma fierté.

A sa remarque, j’aurais très bien pu faire preuve d’une mauvaise volonté et répondre quelque chose du genre « Très bien, alors j’imagine que je peux partir ». Mais je n’en avais pas envie, et Kilian non plus d’ailleurs. Cependant, son amour propre l’empêcherait de me rattraper. Autant donc éviter ce petit jeu de la pseudo-culpabilité. Il s’attendait au contraire à ce que je cherche à lui prouver le contraire, uniquement pour venir l’embrasser à nouveau. Il vient de comprendre qu’effectivement, je n’ai jamais rien vécu avec un homme. Je pensais pourtant avoir été convaincant. Probablement mes yeux aciers n’arrivent-ils pas à cacher ce brin de timidité après qu’il m’ait embrassé ? Ou bien ce léger tremblement qu’avait ressenti ma main ?

Finalement je rentre de nouveau dans l’appartement. Je récupère mon verre et le termine d’une simple gorgée pour me donner du courage. Je sais que je suis doué pour embrasser. Je n’ai pas beaucoup de qualités mais je suis un bon amant. J’ai comme une aura autour de moi qui rappelle que j’ai eu tout le loisir de m’entraîner avec un nombre incalculable de conquêtes. Est-ce cela ou bien mon indéniable confiance en moi qui me permet de posséder une telle vie libertine ? Car clairement, je suis conscient de posséder un physique particulier. Je ne suis pas laid. Je ne me trouve pas beau non plus. Seul mon charisme et ce que j’arrive à dégager font tout le travail.

- Ah oui, effectivement, on a dû inventer le french kiss uniquement pour vous. C’est indéniable.

On aurait pu croire à un compliment pourtant, ce n’est rien d’autre que de la pure ironie. Enfin, à moitié seulement en fait puisque là, c’est uniquement ma dignité qui parle. Effectivement, Kilian embrasse bien. Très bien même. Mais je ne suis pas là pour le lui avouer. Et sans attendre sa réponse, je me retrouve contre lui. C’est fois-ci, c’est moi qui ait empoigné son T-shirt pour finalement le repousser dos contre un mur avec une brutalité mesurée. Hors de question que je me montre violent. J’emprisonne son corps sur place avec le mien et mes lèvres retournent à la rencontre des siennes. Je l’embrasse avec une bestialité sensuelle. Il m’arrive de mordiller sa lèvre inférieure avec malice. Je le cherche et joue avec lui. Le bout de nos nez s’effleurent, nos souffles se mélangent et nous continuons ce baiser à la française. Je serais incapable de dire si c’est l’alcool ou bien ce rapprochement physique qui me rend les jambes en coton. Pourtant, je ne montre aucun signe de faiblesse et donc de sentiments. Ma main qui a empoigné son T-shirt est restée au niveau de son torse. Durant le baiser, je l’ai laissé descendre le long de ce corps inconnu. Ici, les poitrines n’existent plus. Sous mes doigts se concentrent une musculature développée que l’on n’imagine pas tout de suite en voyant Kilian. On voit qu’il possède une carrure imposante, mais pas autant. Mais après tout, quand on voit le gabarit du père, rien ne choque. Puis ce baiser brûlant prend fin. Je prends quelques secondes pour me dégager de Salaun. Les yeux légèrement plissés, je contemple sa carrure. Pourquoi l’embrasser m’a-t-il fait de l’effet ?



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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyJeu 2 Jan - 11:14



Moi, un agneau ? Un bélier, oui. Rien que pour le caractère buté et borné que je tiens de la branche paternelle, s'il vous plait. J'ai perçu cette appréhension, cette nouveauté et cette pointe de timidité dans son regard. Toutefois, même si j'en fais le départ d'une pique qui se veut provocatrice, je n'en suis pas moins conscient que je serai mal avisé de le mettre trop mal à l'aise. Est-ce que j'ai été sûr de moi lors de ma première fois ? Pas du tout. C'était à Paris, lors du semestre que j'ai effectué là-bas pour fuir mon paternel, avec l'un des commis de cuisine du restaurant dans lequel j'ai travaillé. Amis avant d'être amants, il m'a aidé à être en confiance et pas honteux le moins du monde de ces pulsions. Clives est ce qu'il est, et même si cela ne m'empêchera pas de continuer à lui mener la vie dure, je ne chercherai en rien à le mettre mal à l'aise, au contraire. C'est en cela que je le laisse sans problème prendre l'initiative et me retrouver dos à un mur, prisonnier de sa poigne, avant qu'il ne m'impose un baiser bien plus hardi que le précédent. Indéniablement, il sait y faire et je comprends pourquoi les conquêtes s'enchainent pour un homme qui a probablement passé la majeure partie de sa vie à n'aimer que pour une nuit. Malgré mon expérience, c'est là quelque chose qui nous sépare. Je flirte de temps à autres, mais je ne serai jamais le womanizer qu'est William Clives. J'ai horreur d'être avec une personne différente par soir, je suis incapable de me contenter de ça. Je préfère encore rester seul plutôt que de tomber dans ce manège qui, à mon sens, ne fait qu'accroitre la solitude, ou au pire faire devenir dépendant. De temps en temps, certes, mais ne jamais coucher de manière systématique. Un mordillement de ma lèvre par les dents taquines du professeur d'histoire me rappelle à l'ordre, il se fait provoquant. Par réflexe, ma main s'est logée sur sa nuque pour l'attirer un peu plus à moi, tandis que l'autre caresse son dos de haut en bas. Je réponds au baiser sans me faire prier, entamant une bataille contre son ego. C'est ce qui m'attire chez un homme : une dose d'affrontement, de bestialité. Prendre plus de risques qu'avec une femme. Si je ne me vois absolument pas être en couple avec un homme, partager un moment intime ne m'embarrasse en rien. Les doigts de Clives glissent sur mon torse comme pour s'accoutumer à un corps radicalement différent de ceux qui doivent avoir l'habitude de recevoir ses caresses. Si la carrure de l'Anglais ne fait aucun doute sur la musculature dont il est pourvu, mon corps est davantage une surprise réservée à ceux que j'autorise à approcher suffisamment pour s'en rendre compte par eux-mêmes. Je la dois à une activité physique régulière, le récent film que j'ai tourné, mais surtout à la kinésithérapie qui m'a permis de développer des muscles pouvant me permettre de marcher à nouveau. C'est pour cette raison qu'il m'arrive parfois d'avoir un peu honte de ce corps qui, pourtant, n'a rien à jeter. C'est une carrure "médicale" que j'ai. La génétique de mon paternel combinée aux exercices des médecins. Je sais qu'il est lui-même mal à l'aise parfois avec ce corps qui lui rappelle l'armée, le mien me ramène à ces mois passés à batailler pour me débarrasser de ce fauteuil roulant. Nos lèvres se détachent, je passe ma langue sur les miennes, fixe ce regard qu'il pose sur moi. Il commence à y prendre goût, ça se voit comme le bleu clair de ses yeux. "Much better." glissai-je avec un accent britannique destiné à le faire sourire. Je fais un pas vers lui. Il a émoustillé mes sens et désormais, je le fixe avec un air qui laisse présager des pensées peu catholiques que j'éprouve à son égard. Suis-je vraiment un agneau ? Pas avec un regard pareil, Clives. J'avance, doucement, comme une parade pour chauffer son partenaire. Ma main se pose sur son torse dessiné par le tissu de sa chemise. J'y dessine quelques cercles jusqu'à le pousser sèchement à deux mains sur le canapé derrière lui. Sans douceur, mais sans brutalité gratuite non plus. Juste assez pour le mettre dans l'ambiance. Ne s'envoie pas un Salaun qui veut, alors il ferait mieux de se cramponner. Je m'allonge sur lui et fait sauter les boutons de sa chemise en l'embrassant de nouveau. Nos bassins collés l'un contre l'autre lui permettent de sentir l'effet que me provoque la situation. Ma bouche dérive sur sa mâchoire que je prends soin de mordiller avant de m'attaquer à son oreille, un point réputé pour être extrêmement sensible, en règle générale. Son torse finit par se dévoiler complètement, ma langue danse sur sa nuque, dans son cou, conquérante et dévouée à le faire trembler. Mes mains se placent sur ses poignets pour le contraindre à l'immobilité. Contraindre Clives est quelque chose qui peut coûter cher, c'est précisément la raison pour laquelle je m'y adonne avec une insolence à la française. Il a vu que je lui laissais le champ libre à toute réplique afin qu'il puisse aussi prendre ses marques. Je le guide, mais je ne ferai pas tout non plus. Et m'est avis que dans son regard, la flamme qui s'allume prouve qu'il ne va pas rester inactif malgré mes lèvres qui glissent sur la peau de son torse, très loin de là…
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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptyVen 3 Jan - 13:11

Hangover never felt like that before...
Kilian & William




Je suis étonné de la tournure de la situation. En fait, ce qui me surprend le plus, c’est de me rendre compte que deux hommes ensemble dans un moment intime peuvent faire preuve d’autant de virilité. Je n’ai pas l’esprit fermé mais ne nous leurrons pas, l’image que l’Etat envoie des homosexuels, c’est les grandes folles ultra efféminées. Là, ce n’est pas le cas. De plus, avec les femmes, on se montre toujours doux. Même si la bestialité est de mise, on ne fera jamais autant preuve de brutalité qu’avec un homme. Avec Kilian, c’est sauvage, dur et délicieux à la fois. Jamais je ne l’aurais imaginé aussi à l’aise avec la gent masculine. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas gay. Bisexuel, tout au plus. Il aime trop les femmes pour ça, et j’ai pu le remarquer à quelques reprises. Mais bon, après tout, je suis purement hétérosexuel et pourtant, ça ne m’empêche pas, ivre, de me laisser aller à une expérience nouvelle. Est-ce que cela signifie que je refoule quelque chose ? Heureusement que l’alcool est présent en grande quantité dans mes veines, sinon, je serais déjà en train de me poser mille et une questions. Questions que je me poserai demain, au réveil. En attendant, j’étais incapable de réfléchir. Seules mes pulsions parlaient et la tension qui existait entre Kilian et moi se transformait peu à peu en réelle tension sexuelle.

L’accent britannique qu’utilisa Kilian pour me dire que ce baiser était bien mieux, me fit sourire. Certes, il s’approchait davantage de mon accent, même si le fait qu’il soit français ne passait absolument pas inaperçu, au contraire. Le fait est qu’un français qui parle anglais, ça fait craquer. Comme un anglais qui parle français, en somme. Je plante mon regard dans le sien avec cette arrogance qui m’est propre.

- Vous allez me faire rougir.

Je viens de répondre en français. Un français clair qui prouve que je connais parfaitement cette langue, même si mon accent reste très prononcé, il ne gâche pas la compréhension. Quant à ma parole, elle reste ironique. Aucun risque de faire rougir un homme comme moi dans la mesure où l’on ne peut pas lire mes émotions sur mon visage. J’observe Kilian s’approcher de moi. Il possède ce regard de prédateur censé m’intimider. Je recule au rythme qu’il avance, uniquement pour lui faire plaisir. Finalement je me stoppe et lui tient tête. Jusqu’à ce que ses deux mains se plaquent contre mon torse, me faisant ainsi chuter dos sur le canapé. Je n’ai pas le temps de me redresser qu’il se retrouve déjà assis à califourchon sur mon bassin. Dans cette position, mon bas ventre rencontre ses fesses. L’alcool doit jouer également sur le tableau puisque ce simple contact me met à l’étroit dans mon pantalon. Je baisse les yeux au niveau de cet endroit et remarque que Kilian n’est pas non plus insensible à notre échange.

Ma chemise est déjà ouverte sur mon corps tandis que mes poignets se voient entravés au-dessus de ma tête par les mains de Kilian. Je lui adresse un regard sévère, uniquement pour lui faire comprendre qu’avec moi, on ne domine pas. Et comme je peux lire sur son visage qu’il pense exactement la même chose, cet ébat risque de faire des étincelles. L’expression de dureté sur mon visage s’évapore comme neige au soleil à l’instant où je peux sentir les dents du jeune homme sur mon oreille. Touché ! Cette zone est particulièrement sensible, davantage chez moi. Les poils de mes bras s’hérissent de plaisir alors que je prends une profonde inspiration, peu discrète. Il finit par quitter mon oreille pour balader le bout de sa langue dans mon cou puis sur mon torse, mêlé à une multitude de baisers. Mon corps réagit parfaitement sous les caresses de Kilian, preuve qu’il s’y prend parfaitement bien et que je suis un homme très réceptif et pas seulement au niveau de l’entrejambe.

Cependant, s’il pense que je vais me laisser faire sans rien dire, il se met le doigt dans l’œil. Je combats aussi bien contre les effets de l’alcool et l’effet que me procurent ses baisers sur mon torse. Je me cambre et tente de me défaire de ses entraves. Il force sur mes poignets. C’est un duel de force qui commence. Avec un peu de détermination, j’arrive à le faire basculer pour me défaire de son immobilisation. Mes mains glissent sur ses hanches et remontent sur ses flans, entraînant son T-shirt dans ma course. Je le lui retire et le jette sur le sol. Je prends finalement le dessus. Kilian est allongé sur le dos. Je me suis frayé un chemin entre ses cuisses. La façon dont j’ai écarté les miennes l’a contraint à ouvrir davantage les siennes. Une façon d’immobiliser le bas de son corps. Je n’entrave cependant pas ses poignets, ce qui se révélera très certainement être une erreur de débutant lorsque l’on a en face de soi une personne aussi dominatrice que nous.

Je me penche afin de presser mes lèvres contre les siennes. Le baiser que je lui offre se montre plus joueur. Avec amusement, j’emprisonne le bout de sa langue entre mes lèvres quelques secondes, uniquement pour affirmer le fait que « c’est moi qui décide ». Je sais que ça va l’énerver et dans le fond, j’ai envie de voir ce que ça peut donner. Mes lèvres descendent sur son menton. Sa barbe chatouille mon nez. Son cou, je le dévore avec envie. Quand à mes mains, elles découvrent ce corps musclé que je n’ai pas l’habitude de caresser. Mes doigts courent sur ses abdominaux dessinés, effleurant à plusieurs reprises mon nombril. Volontairement, je glisse parfois ma main à l’intérieur de sa cuisse de façon à m’approcher toujours un peu plus de son entrejambe qui a déjà déformé son pantalon. Mes lèvres se situent déjà au niveau de son torse. J’embrasse l’un de ses tétons, ce qui a pour effet de le faire durcir aussitôt.


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MessageSujet: Re: hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ hangover never felt like that before... /!\ Hot /!\ EmptySam 4 Jan - 18:44



Effrayé par l'idée de tomber dans des stéréotypes préfabriqués par la société de consommation, j'avais eu des réticences à assumer ma bisexualité, de peur de passer pour ce que je ne suis pas. Cependant, comme je cherche à le prouver à William en agissant de manière aussi "brute" et directe avec lui, il n'est pas question d'être moins viril, moins affirmé. Au contraire, c'est la chose qui m'attire le plus avec les hommes dans les moments intimes : provoquer, aller au contact, au conflit, même. Un sourire amusé danse sur mes lèvres tandis que je me retrouve à califourchon sur le professeur, décidé à en découdre malgré ces paroles en français. Britannique contre Breton, brun contre blond, Salaun contre Clives... Si ces motifs à affrontements sont légion, ils sont notre principale source d'envie ce soir. Je maintiens ses poignets bloqués au-dessus de son visage, démontrant que malgré une carrure moins développée que la sienne, je ne suis pas un poids plume pour autant. Il va falloir se battre pour la domination, pour s'affirmer et faire plier. Il n'est pas question de forcer l'autre à quelque chose qu'il ne voudrait pas faire, mais plutôt une fierté exacerbée. J'ignore avec superbe son air récalcitrant, trop satisfait d'avoir mis la bouche sur l'un de ses grands points faibles : l'oreille. À retenir. J'en profite allègrement quelques instants avant de partir à la découverte de son corps. Le temps d'une descente lascive destinée à le mettre en condition, comme je peux le sentir déjà en dessous de la ceinture, je me mets à penser que j'ai décidément un faible pour les hommes plus mûrs de l'équipe pédagogique de Berkeley. James O'Malley, maintenant William... Et que des grands amis de mon paternel, pour changer. Il faudra éviter qu'il l'apprenne un jour si je veux éviter qu'il ne se mette en tête de m'enfermer dans cet appartement ou même de me suivre à chaque cours pour éviter que je ne finisse dans un lit avec le prof en question. Je trouve le corps de William particulièrement bien dessiné, ce qu'on attend d'un bel homme sans exagération. Mais de là à lui dire... Être ivre me rend badin et sociable, mais pas idiot non plus. Bientôt, il se met en tête d'opposer une résistance à ma domination. Sans surprise, je lutte légèrement à mon tour sans rien céder. C'est ça, qu'il va y avoir d'intéressant ce soir. Hors de question que je m'offre à une guimauve. Je veux du corps à corps, je veux le voir peiner pour obtenir ce qu'il veut et il peut le lire dans mon regard : il est hors de question que je lui rende la tâche facile. Le mettre en confiance, oui, mais sans me laisser faire. Finalement, il parvient à se défaire de mon emprise et se venge en faisant voler mon t-shirt et en m'allongeant sur le dos. Je le réceptionne malgré moi entre mes cuisses, mais cette prise de risque m'enhardit : je plaque mes mains sur son dos et répond fougueusement à son baiser, faisant danser ma langue avec la sienne. Ses mains, quoique sur un corps parfaitement étranger, n'en sont pas moins expertes dans l'art de la caresse. Je soupire quand il s'attarde près de mon nombril, creusant mon ventre en étant un peu chatouilleux. J'ondule légèrement du bassin en grommelant de frustration contre sa bouche dès qu'il va pour effleurer mon bas-ventre, mais sans jamais y parvenir. Ma langue prisonnière de ses lèvres n'est qu'une provocation de plus, je le sens de plus en plus joueur et libéré. Parfait, je vais mettre mes mains à profit puisqu'il a omis de les immobiliser. J'agrippe sa nuque, me colle tout contre son corps et soupire en sentant ses lèvres sur mon torse. Je ferme les yeux par moments, cherchant le contact avec la peau de l'Anglais. L'ivresse me rend plus désireux et animal que jamais. Presque impatient. Finalement, je me courbe et vient attaquer son oreille avec mes dents. Son point faible devient le théâtre d'une danse lascive de mes lèvres impitoyables, j'arrive même à onduler du bassin pour colleter nos deux intimités prisonnières l'une contre l'autre et augmenter son désir. Ce n'est qu'une fois pleinement vulnérable que j'utilise force et souplesse afin de me relever et l'entraîner à genoux sur le canapé avec moi. Ce n'est pas parce qu'il s'est allongé sur moi que j'allais gentiment lui laisser l'avantage. Mes mains le débarrassent sèchement de sa chemise et viennent défaire sa ceinture avant de déboutonner son pantalon. Je ne cesse de l'embrasser tandis qu'en mutine éclaireuse, ma main plonge dans son boxer et rencontre sa virilité. Je souris en mordillant son cou, effleurant son intimité de bas en haut avec un amalgame de douceur et de fermeté. De quoi le rendre dingue. Quand on est un homme, on sait très exactement ce qu'il faut pour être contenté... et, par conséquent, ce qu'il faut faire pour en contenter un autre. "Couché..." Cet ordre déplacé et réducteur est soufflé contre son oreille sur un ton insolent. Le tenant par son point sensible et son oreille, je l'oblige à s'allonger entièrement sur le divan et me retrouve sur lui. À mon tour, de te contrôler, Clives. Je me fais glisser tout contre lui, peau contre peau, jusqu'à arriver entre ses cuisses. En tirant sur son pantalon, je taquine un peu l'épicentre de son désir à travers le tissu, le mordillant légèrement en le fixant avec un air effronté. Enfin, je dévoile l'objet de sa virilité et j'arque un sourcil. Même si je n'ai rien à lui envier, je constate que ce qu'on dit sur les hommes à grands pieds n'est pas faux. En le fixant droit dans les yeux, je fais disparaître son intimité entre mes lèvres. Cela n'a rien de réducteur car, bientôt, il suppliera pour que je le laisse en paix.
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