the great escape
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Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman

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MessageSujet: Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman EmptyMer 7 Aoû - 13:20

Comme souvent depuis le début de l’été – et des vacances – tu te levas à l’aurore. Pour la simple et bonne raison que tu travaillais, la majorité du temps, très tôt le matin. N’étant qu’un étudiant en médecine, plus précisément en neurochirurgie – le choix de ta spécialisation s’était fait dernièrement – tu devais travailler au même rythme que le neurochirurgien qui t’aidait. Il n’était pas des plus sympathiques, mais il était excellent dans son domaine. Bon, peu sympathique était un euphémisme. Avec lui, tu n’avais pas le droit à l’erreur. Tu te devais d’être parfait. Sinon, tu pouvais dire adieu à ton diplôme. Ou, du moins, envisager une carrière dans le domaine. Réputé depuis des années, il avait bien de l’influence dans le domaine. Donc, au bout du compte, tu devais te donner à fond, supporter ses quelques crises de nerf et sa mauvaise humeur chronique. Tu aurais pu compatir et le comprendre en d’autres circonstances. Mais qu’il passe ses nerfs sur toi à cause d’un mariage raté et d’un divorce qui ne cessait de s’éterniser, c’était beaucoup pour toi. Tu te contentais de respirer quelques bouffées d’air frais, d’hocher de la tête et faire comme si ce qu’il disait était important. Ainsi, tu t’en sortais sans trop de dommage.

Passant rapidement à la douche, tu te réveillas sous les jets d’eau froide qui roulait sur ton corps plutôt bien bâti. Malheureusement, il n’était pas miraculeusement et magiquement musclé, il fallait tout de même que tu y donnes du tien. C’est donc pour cela que tu t’entraînes quotidiennement. C’était bien souvent le matin, auparavant, jusqu’à ce que tes horaires de travail changent. Maintenant, tu avais pour habitude d’enfoncer tes écouteurs dans tes oreilles et de sortir courir alors que la nuit commençait à tomber sur la ville. Hors de question d’y échapper, toutefois, tu n’avais pas non plus envie de te réveiller vers trois ou quatre heures du matin, sachant que c’était environ vers ces heures-là que tu finissais par t’endormir. Tu as le cerveau en ébullition, tu ne cesses de penser, l’histoire de quelques instants. Ce qui explique ces insomnies chroniques. Pendant l’année scolaire, c’est presque compréhensible. Tu passes tes soirées et même tes nuits à étudier et travailler pour divers trucs à remettre. Tu te couches aux petites heures du matin pour être sur d’avoir tout retenu et d’être prêt pour tes examens à venir. Examens que tu es sur de réussir, après tout, tu t’appelles tout de même Aidan Luca Morello, premier de classe depuis tes six ans. Tu as toujours fréquenté les mêmes écoles que ton frère. Avec neuf mois de différence, vous aviez toujours été dans la même classe. Même que, lorsqu’il est parti deux ans en Italie, tu as travaillé deux ans pour économiser de l’argent pour tes études, ne souhaitant pas commencer tes études supérieurs sans lui. Mais jeune, alors que tu étais le premier de classe, celui que les autres gamins venaient qu’à intimider, ton frère s’occupait de leur régler leur compte tout en se trouvant dans la moyenne. Ton frère à toujours été un excellent grand frère, même si, encore aujourd’hui, tu ignores certaines choses. Comme ce mec, à l’école secondaire, qui s’amusait à t’intimider, te persécuter et t’humilier devant les autres élèves. Tu ne comptes même plus le nombre de cahiers qu’il a laissé tomber dans la toilette ou encore le nombre de repas qu’il a fait tomber au sol ou encore voler. Puis, du jour au lendemain, il a atterri à l’hôpital, sans que tu saches trop pourquoi. Il avait été blessé la veille. Par qui ? Ton cher frère. Personne n’avait le droit de s’en prendre à toi. Mais tu ignorais que, si tu avais été tranquille après cet incident, c’était grâce à lui.

Sortant de la douche, tu enfilas rapidement tes vêtements pour ensuite quitter le grand bâtiment des Alphas. Ah, ta chère confrérie. Tu n’aurais pu espérer mieux. Tu vivais avec des personnes formidables – ou presque – et, surtout, cette confrérie te correspondait en tout point. Déterminé à réussir seulement par toi-même, intelligent et surtout travaillant. Tu étais né pour être Alpha – et bien différent de la famille où tu étais né. Cette famille que tu t’amusais à provoquer depuis des années. Au départ, tu étais l’enfant parfait. Travaillant, intelligent, décrochant toujours les meilleurs résultats à l’école. Bref, tu étais, certes le cadet, mais promis à un brillant avenir au sein des Morello. Ils voyaient en toi une personne de grande importance dans la famille. Puis, ils désenchantèrent. Tu voulais devenir médecin, voilà. Ton père s’était énervé, suite à cette nouvelle. Non mais, qu’allaient-ils bien pouvoir faire d’un médecin dans la famille ? Alors qu’eux baignaient dans les affaires louches, avoir un mouton trop blanc n’était pas une bonne idée. Pour te dissuader, il avait cessé de te donner de l’argent et t’obligeait à te débrouiller seul. Soit alors. Mais tu allais réussir, tu en étais convaincu. Prenant l’autobus jusqu’à l’hôpital, tu montas rapidement à l’étage où tu devais rejoindre le neurochirurgien. Enfilant une blouse blanche, tu le saluas avec ton plus beau sourire. « Aidan, ce matin je serai un peu occupé. Je te demanderais donc simplement de suivre le médecin en service. S’il te plait. » Tu hochas de la tête, comprenant qu’il ne souhaitait pas avoir un étudiant entre les pattes. Soupirant, tu te tournas vers ledit médecin que tu allais suivre en cette belle avant-midi.

Ce dernier te donna une bonne tape sur l’épaule en signe d’encouragement. « Il y a un patient que je dois vraiment voir mais, avant ça, j’ai un rendez-vous important. Va en salle B-315 et l’en informer. Je devrais être présent d’ici une petite demi-heure. » Lui faisant un sourire forcé, tu quittas la salle pour te rendre là où il te l’avait demandé. C’était un peu comme s’ils cherchaient tous à se débarrasser de toi ce matin. Soupirant, tu parcourais les couloirs déjà bien occupés de l’hôpital, souriant aux médecins et autres étudiants qui croisaient ta route. Arriver dans la salle, tu pris le dossier qui se trouvait sur la porte et entra. « Bon matin, voyons voirs… Dominic Clyde Mcmanaman. » Tu lui fis un large sourire alors que tu allais prendre appui sur le bureau. « Non, je ne suis pas le médecin. Encore qu’un simple étudiant. Ce dernier devrait être présent d’ici une petite demi-heure. J’avais pour mission de venir t’avertir, toutefois, je crois que je peux bien te tenir compagnie aussi. Oh, et au passage, moi je suis Aidan. » Après tout, tu étais sympa comme mec et ce dernier n’avait pas l’air bien méchant. Parcourant des yeux son dossier, tu le déposas ensuite à côté de toi. C’était moche de tout savoir d’avance sur une personne avant que celle-ci en parle. Principalement pour le principal concerné. « Alors, pourquoi es-tu ici si tôt le matin ? » Autant faire un peu le conversation.
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MessageSujet: Re: Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman EmptyDim 18 Aoû - 7:03

Mon retour à San Francisco, signifiait beaucoup de choses. J’étais maintenant sobre depuis neuf mois. Cela signifiait aussi,  un nouveau départ mais aussi, un pas de géant vers une vie meilleure. J’avais pour objectif, de prendre ma vie en main et d’y mettre de l’ordre. J’étais maintenant âgé de vingt et huit ans. Il était important d’assumer mes responsabilités. Depuis mon arrivé, je n’avais guère eu le temps de m’amuser ni, de passer du temps avec mes amis. J’ignorais toujours si j’en avais même encore. Je leur avais déjà fait le coup. Certains, avaient su me pardonner. Les autres par contre, avaient mis une croix à notre amitié. Hélas! La vie était faite ainsi.  Maintenant que mon père n’était plus de ce monde, qui d’autre que moi pour diriger ses actions et poursuivre son travail. J’avais une tâche lourde à accomplir. Je le savais mais, je n’avais pas peur de relever les défis. Esmé avait l’habitude de me la morale à propos de mon manque de repos. J’étais têtu de nature. Je faisais les choses à ma façon. Je me fichais de ce que les autres avaient à dire. J’avais récemment fait des progrès. Après plusieurs semaines passés à fuir la vérité, je fini par accepter mon statut d’alcoolique. Je passai neuf mois dans un centre de désintoxication. Durant mon long séjour, j’eus à rencontrer plusieurs médecins donc, un cardiologue. Mes problèmes commencèrent quelques semaines après ma rencontre avec Esmé. J’avais consommé énormément d’alcool et je suis tombé sur les mauvaises personnes. Une bagarre éclata entre moi et quelques membres de la sécurité du casino. Moi qui devait passer une merveilleuse soirée en compagnie de ma douce, je me retrouvai sur un lit d’hôpital, le visage ensanglanté. Je n’étais guère content, à ma sortie de ce bâtiment. Le médecin venait de me donner les résultats de ses nombreux tests. Je souffrais d’insuffisance cardiaque. Tout cela était du chinois pour moi. Le médecin m’avait interdit toute activité pouvant nuire à ma santé. Fidèle à moi-même, je ne l’écoutai point. Suite à la mort de mes parents, je perdis tout contrôle. Je quittai donc San Francisco et je retournai près de ma tante, à New York. Cette dernière était la seule famille qui me restait.  J’avais perdu tout contrôle de moi-même. Je buvais et consommais beaucoup de substances interdites. J’intégrai un club de combats organisés. J’étais en colère et je me devais de déverser ma colère quelque part. Je me retrouvai après mon troisième combat, sur un lit d’un hôpital New Yorkais. J’ai frôlé la mort plus d’une fois. Ma tante, n’eut guère de choix.  Après avoir discuter avec le médecin qui s’occupait de moi, elle jugea meilleure pour moi, de rejoindre un centre de désintoxication. Elle n’était pas intéressé à perdre un autre membre de sa famille. Je considérais cette dame, comme étant ma mère. Elle avait longtemps souffert et il était grand temps pour moi d’apaiser ses souffrances. J’acceptai d’être admis dans l’un des meilleures centres, du pays. Les douze derniers mois, furent les plus difficiles de mon existence. Aujourd’hui, je me devais d’avancer et laisser le passé derrière moi. Je n’avais que ma santé à craindre après tout.

Je me levai toujours de bonne heure, histoire de courir un peu dans mon quartier. Mon jogging du matin, était très important. Je ne pouvais plus courir de longues distances comme à l’habitude. L’âge n’était point à blâmer mais bien mon médecin.  Il m’avait été interdit de forcer les choses. Mon cœur ne le supporterait pas. Après avoir passé une bonne heure à l’extérieur de la maison, je faisais mon entré dans la salle de bain. Je devais faire vite. J’avais un rendez-vous important avec mon médecin à l’hôpital général de San Francisco. J’oubliais, être ponctuel, figurait dans ma liste de choses à améliorer, dans mon comportement. Cela n’était guère un secret. Je détestais les hôpitaux. Cela était très personnel pour moi, puisque j’ai perdu énormément de mes proches. J’ai moi-même failli perdre la vie dans cet édifice.  Je n’avais guère le choix de toute manière. Ma tante n’allait pas tarder à m’appeler et me poser une multitude de questions.  Je mentais mais, je n’étais pas très bon à ce domaine. Au volant de ma Porsche, j’arrivai en moins de quinze minutes, à destination. L’endroit n’avait guère depuis ma dernière visite. Je longeait les couloirs, rempli de souvenirs tous aussi mauvais l’un après l’autre. Je disais adieu à ma future femme et ma petite fille, il y avait de cela douze mois. Je devais me ressaisir, parce que stresser, cela n’aidait en rien mon cœur. J’étais perdu dans mes pensées, lorsque j’entendis une voix, mentionner mon nom. Cela devait être mon médecin. Je me retournai, histoire de lui faire face. Un jeun homme, dans la vingtaine, se tenait debout à distance raisonnable, de moi. Ce dernier avait le physique d’un joueur de football américain. Il était aussi poli et se présenta aussitôt afin d’éviter toute confusion. Il avait l’air par contre, je ne l’avais jamais rencontré auparavant. « Fiou! Je commençais  à me poser des questions. J’ai été enfermé pendant douze mois et déjà ils auraient inventé une pilule qui permettrait de rajeunir l’être-humain. » Je laissai échapper un sourire, avant de poursuivre. « Enchanté, Aidan! Tu peux m’appeler Dom, un peu comme la plupart de mes potes. Et je ne dirais pas non, en ce qui concerne avoir un peu de compagnie. » Des amis, j’en avais peu du côté masculin. En grandissant, j’avais appris que l’on ne pouvait appeler tout le monde, ami. Les amis cela se choisissaient et par le passé, j’en avais choisi de mauvais. Aidan semblait être un mec bien. Il s’entrainait forcement, son physique pouvait témoigner. Il avait l’air sérieux, sure de lui. Il rentrait dans mes critères de recherche. Le brun, tenait à savoir la raison de ma présence dans cet hôpital. Le verbe tenir était un peu fort. Disons, qu’il était intéressé à savoir, histoire de faire la conversation. Je n’avais parlé de mon calvaire à seulement une seule personne. J’étais loin d’être embarrassé mais,  je ne tenais pas à rendre mon histoire publique. J’hésitai avant de prendre la parole. En toute franchise, j’avais pour but de lui raconter des bobards mais, je changeai d’avis. Il devait tout avoir devant ses yeux, de toute façon. « En fait, je suis un habitué de cet hôpital. Ce foutu me cœur ne cesse de me pourrir la vie. En plus de cela, je suis sobre depuis maintenant neuf mois. » Vous n’avez pas idée comment fier j’étais de moi-même. Je ne semblais avoir aucune retenu. Je ne connaissais point le jeune homme mais, il m’avait l’air sympa et à l’écoute. Il n’avait pas intérêt à me juger. « J’ai vécu deux ans à San Francisco et je ne t’ai jamais vu une seule fois le visage. Comment est-ce possible?  » Dis-je, d’un air intéressé.

Désolé pour le retard :love2:
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MessageSujet: Re: Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman EmptyLun 2 Sep - 16:46

Dominic&Aidan
Alors que tu entrais dans la sale pour rejoindre le patient, tu avais réellement l’impression qu’ils cherchaient tous à se débarrasser de toi. Le neurochirurgien qui t’envoyait voir le médecin car il avait une opération importante à effectuer et n’avait nullement l’envie de traîner un étudiant dans ses pattes. Le médecin qui, lui, t’a simplement donné comme mission d’aller avertir un patient du retard qu’il allait avoir, occuper à faire autre chose. C’est donc avec un soupire silencieux que tu pris le dossier qui se trouvait à côté de la porte et que tu entras dans la salle. Tu tombas nez-à-nez avec un homme qui devait être dans la vingtaine avancée, quoique très bien entretenu. Lui adressant un large sourire, tu allas t’appuyer contre le bureau, déposant le dossier à côté de toi. Tu l’avais parcouru rapidement des yeux, toutefois, c’était à lui de voir s’il souhaitait te parler de la raison de sa présence ici ou non. Ce n’était pas comme si tu étais le médecin en charge de ce patient, tu n’étais qu’un simple étudiant venu ici pour l’avertir du retard dudit médecin. Lui annonçant la nouvelle d’une voix légère, tu proposas aussi l’idée de rester et de lui tenir compagnie. Ce n’était pas comme si tu avais quelque chose de mieux à faire actuellement, au vu de comment est-ce qu’ils s’étaient débarrassés de toi aussi aisément. Il ne t’avait pas donné d’autres consignes que de venir ici, tu pouvais donc bien rester bavarder un peu. Toi, sociale ? C’était effectivement un qualitatif qu’on te donnait souvent. Tu aimais faire de nouvelles rencontres, discuté avec de nouvelles personnes. C’était toujours bien intéressant et enrichissant, pour la majorité du temps. Tu pouvais aussi tomber sur des personnes qui se trouvaient à être aussi stupide qu’une casserole, mais ça, il fallait bien de tout pour faire un monde.

Un rire s’échappa de ses lèvres à son commentaire. Franchement, il te plaisait bien. Du moins, aux premiers abords. Il avait un sourire sympathique et il semblait avoir de l’humour. Le genre de personne qui te plaisait. Même si, à vrai dire, le mot enfermer t’écorcha l’oreille. Enfermer où ? Voilà. Monsieur Curieux revenait pointer le bout de son nez. C’était aussi l’une des principales raisons pour laquelle tu faisais un parfait Alpha. Tu étais quelqu’un de curieux, quelqu’un qui aimait bien tout savoir. Ou, du moins, le plus possible. Tu aimais avoir connaissance des choses, ce qui expliquait aussi le fait que tu aimais étudier. Que tu aimais apprendre. « En même temps, si tu m’avais confondu avec l’autre médecin, je crois que j’aurais été un peu insulté hein. » Tu rigolas doucement. Tu aurais sûrement le temps de lui poser tes questions plus tard. Ou pas. Cela ne te regardait très certainement pas et puis, tu n’étais que l’étudiant en médecine ayant décidé de passer un peu de temps en sa compagnie, histoire de tuer le temps justement. Tu allais donc devoir supporter le fait de ne pas avoir réussi à satisfaire ta curiosité, ce qui arrivait plutôt souvent. Si tu étais quelqu’un de curieux, qui aimais bien en savoir sur les autres, il n’en restait pas moins que tu n’aimais pas tellement te mêler de ce qui ne te regardait pas et de t’imposer. Et donc. Un beau paradoxe que tu es, par moment, Aidan. « Soit alors, Dom. Je t’aurais bien dit de m’appeler par un quelconque surnom, toutefois, Aidan est bien assez court. Et si tu pouvais éviter le Dadan, s’il te plait. » Tu rigolas encore légèrement. Celui-là, plusieurs de tes amies – et avec le e, s’il vous plait ! – avec lesquelles tu avais une très grande complicité avait finie par opter pour ce surnom que tu trouvais aussi stupide qu’inutile. Malheureusement, tu ne sais pas dire non.

Poursuivant la conversation, tu lui demandas pourquoi est-ce qu’il se trouvait ici, si tôt le matin. Il aurait pu te raconter n’importe quoi, ce n’était pas comme si tu allais lire son dossier de long en large. Cela ne te regardait pas. Même si la raison de sa présence attisait ta curiosité. Problème cardiaque, semblerai-il. Tu eus donc un sourire compatissant. Tu te doutais que ce ne pouvait pas toujours être génial. Toi qui aimais faire du sport, courir tous les matins, ou bien les soirs, t’entraîner. Devoir tout arrêter à cause d’un problème de cœur ? Jamais de la vie. Quitte à faire une crise cardiaque sur la piste de course. Déjà que tu t’alimentais mal – manque de temps, étudiant en médecine, tout ça quoi – s’il fallait que tu arrêtes le sport, tu étais dans la merde quoi. La suite de sa réponse t’arracha un sourire. Sobre depuis neuf mois. Tu connaissais une demoiselle qui essayait tant bien que mal de se sevrer. Un doux sourire apparut sur tes lèvres à la pensée d’Aengus, que tu supportais comme tu le pouvais, alors qu’elle traversait des moments pas tellement faciles actuellement. « Tu dois être fier de toi » lui dis-tu simplement, lui adressant un large sourire. Tu avais toujours un petit faible pour ces personnes qui, bien qu’ils aient eu des mauvaises habitudes de vie, se reprenaient en main pour avoir la chance d’avoir un avenir meilleur. Tu avais un profond respect pour ces personnes qui se relevaient après moult échecs. À son tour de posé les questions. En effet, s’il avait été enfermé pour presque un an et que, autrefois, il était un habitué de l’hôpital, c’était normal qu’il ne t’ait jamais vu à l’hôpital. Et puis, en règle générale, même si tu étais ici depuis trois ans et des poussières maintenant, tu n’étais pas du genre à sortir. « Cela fait que trois ans que je suis à San Francisco. Et un an et quelque que je travaille à l’hôpital. Et puis, comme les études me prennent beaucoup, je ne suis pas tellement du genre à sortir. » Toujours trop sérieux, c’était bien vrai. Du moins, lorsque cela concernait ton parcours scolaire. « Si ce n’est pas trop indiscret, je peux savoir où est-ce que tu as été, ces derniers mois ? » Voilà, Aidan le curieux qui ne sait pas se taire. Il pouvait très bien te rembarrer que tu ne s’offusquerais pas. C’était à Dom, comme il voulait bien que tu l’appelles, de voir s’il te répondait ou non.
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MessageSujet: Re: Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman EmptyMer 18 Sep - 2:46

Ce n’était pas donné à tout le monde de se rendre à l’hôpital et de s’y plaire. J’étais entre de bonnes mains. Aidan me portait compagnie le temps que j’affronte mon médecin. C’était exactement ce dont j’avais besoin. J’étais plutôt tendu à mon arrivée. La petite conversation que j’échangeais avec l’homme de vingt-trois ans, me permettait de décontracter, me changer les idées. Ce dernier avait beaucoup à offrir, il semblait avoir de bonnes valeurs.  Il savait se montrer drôle, parfois. Je ne manquais de rire, ça je peux vous le dire.  Je finis par obtenir son nom, après présentation. Je rigolai à mon tour, lorsqu’il me demanda poliment d’éviter de l’appeler par son surnom.  Dadan, il n’y avait aucun doute que cela venait d’une fille. Elles, les nanas, étaient très bonnes dans ce genre de choses. Les filles j’en ai rencontré des tonnes. Et des surnoms, j’en ai eu énormément. Je pouvais compatir avec le brun. « Ne t’en fais pas, Aidan me suffira...D’ailleurs je sais ce que tu peux éprouver. Des surnoms, j’en ai plein. » Je rigolai de nouveau. Nous poursuivions la conversation de plus belle. Pendant un moment, j’en arrivais à oublier tous mes problèmes. Mais, mon problème de cœur, a toujours été le moindre de mes soucis. Je n’ai jamais vraiment écouté. Je suis un éternel têtu. Cela explique un peu la raison pourquoi je me retrouvais à être un gamma. J’ai quelque peu changé en ce qui concerne ma philosophie de la vie. La prison m’avait appris beaucoup de choses. On m’avait récemment confié que la prison était le pire endroit pour discipliner un hors la loi.  Ils apprenaient encore davantage de trucs louches. Je crois toujours qu’il ne faut faire confiance qu’à soi-même. Je crois aussi que les lois sont faites pour être enfreins. Je crois aussi en l’amitié, en l’amour et à la famille. J’ai gardé ces quelques valeurs. Je devais cela à ma tante. Il était très difficile d’accorder sa confiance à un gamma. Je ne saurais comment défendre ma confrérie. Nous étions pour la plupart, des salauds, des arnaqueurs etc. Moi, en toute franchise, je n’en avais rien à foutre de mon prochain, à quelques exceptions. Je portais dans mon cœur, Aleyna. Elle n’avait pas besoin de description. Elle occupe présentement, le poste de doyenne des sigmas. Se rajoutant à la liste, Lubja et Aylen. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Deux femmes avec qui je m’entends à merveille. Aujourd’hui je ne pouvais que célébrer. Neufs mois, vous m’entendez, neuf mois sans même toucher à une seule goûte d’alcool. Ce n’était pas tout. Je n’avais pas consommer de drogue depuis fort longtemps. L’alpha avait raison, j’étais fier de moi-même. Et je n’étais pas prêt de replonger. Je prenais les dispositions pour ne pas que cela se produise. Je m’étais entouré de personnes fiables et j’avais aussi diminué mon cercle d’ami. « Je suis non seulement fier de moi mais, je faisais aussi la fierté de mes proches, de ma famille.  Cela était plus important que tout. » Les minutes passèrent et toujours aucune trace du médecin. Ce n’était rien de personnel, monsieur Morello. J’avais tout simplement un problème avec cette place. Rien qu’à y penser, j’en avais des maux de cœur. À en croire les paroles du brun, il n’avait pas beaucoup de temps pour lui-même. C’est-à-dire, s’amuser, sortir et j’en passe. En revanche, moi, je n’avais pas encore pris la décision de reprendre les cours. Je n’étais pas obliger pour être honnête. J’étais plein aux as. Je pouvais m’offrir tout ce dont j’avais envie. Je pouvais faire tout ce dont bon me semblait. J’étais à la tête de la compagnie de mon père.  Ma vie sociale était loin d’être au bout fixe.  Et j’avais besoin d’un ami comme Aidan, dans ma vie. Vous voyez, quelqu’un de sérieux, une personne ambitieuse. Comme mentionné plus haut, je n’aimais pas parler de mon passé. Il était parfois bien de le faire. Je venais à peine de le rencontrer mais, il m’aspirait confiance. C’était l’impression qu’il dégageait. Je soupirai avant de me prononcer. « Je vais être franc avec toi, Dadan » Je rigolai avant de poursuivre. « Il fut une époque où je sortais presque tous les jours. J’ai eu une vie plutôt hardcore et cela par choix. Je me suis retrouvé dans cet édifice, plus d’une fois. Tu vois les cicatrices sur mon visage et bien j’ai eu un passé plutôt violent. J’ai grandi à New York. J’habitais avec ma tante et mes cousins, dans le ghetto. J’ai du apprendre à survivre dans les rues, new yorkaises. Et je me suis ramassé en prison, là où ma carrière de boxe semi-professionnel a débuté. En fait, des combats de boxe de rue. » J’achevai mon discours puis, je posai mon regard sur l’homme. Tout ce qui sorti de ma bouche était la vérité. Il se pourrait qu’il manquait une partie de la réponse. Mais, cela n’était qu’un détail. « Tu es un homme occupé. Moi aussi d’ailleurs mais, j’ai parfois du temps libre. Je me verrais bien faire du sport avec toi à l’extérieur de ces murs. » Une proposition des plus subtile. Je jetai un coup d’œil à ma montre. Mes mouvements étaient assez flagrant. J’étais très impatient de voir le médecin et en finir avec tout ça.
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MessageSujet: Re: Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman Certains jours viennent changer la routine - Ft Dominic C. Mcmanaman EmptySam 21 Sep - 6:02

Dominic&Aidan
Un sourire amuse étira tes lèvres. Lui aussi semblait habitué d’être affubler de toute sorte de surnoms stupides de par ses relations avec la gente féminine. Tu avais plusieurs amies féminines – c’est le charme naturel, que veux-tu – et celles-ci avaient tendances à toujours te donner un surnom plus imbécile que le dernier. De quoi enlever toute crédibilité au futur médecin que tu tentais d’être. « Je vois donc qu’on est dans le même bateau. » Un point en commun avec l’adulte qui te faisait face. Au moins, il se contenterait d’Aidan. Parce que, en t’en qu’homme, c’était très peu viril que de s’adresser à quelqu’un d’autre avec un surnom sorti d’on ne sait trop où. Sauf s’il était prononcé avec sarcasme et que la plaisanterie était nettement visible. Dans ces cas-là, ça peut passer. Le pire, niveau surnom, c’est sûrement lorsque certaines trouvent le moyen de te trouver un surnom encore plus long que ton vrai nom. Danichou. Dadan. Aidou. Bref. Avec les années et ta majorité fraichement atteinte, avec les amies que tu avais et certaines fréquentations, tu en avais vu des vertes et des pas mures. La pire était sûrement Abigail, ta meilleure amie, la femme de ta vie. Tu te jetterais du haut d’un pont pour elle, tu remuerais ciel et terre. Cette femme, c’est ta moitié, ta meilleure amie, celle qui te connait et te comprend sûrement le mieux. Cette façon de pensée tient sûrement de l’époque où tu ne jurais que pour ses beaux yeux et pour le son de sa voix. Toutefois, aujourd’hui, tu n’éprouves plus qu’une sincère et fidèle amitié envers l’Italienne. De ces amitiés qui font face à des raz-de-marée, à des ouragans, en restant toujours aussi forte. Parce que tu ferais n’importe quoi pour cette femme. Tu ne pourrais tout simplement pas lui dire non. Comme pour beaucoup de tes amis proches. On peut voir ainsi en toi un ami fidèle et sans faille.

Muet comme une carpe, fidèle et à l’école, tu es de ces amis qui ont tendance à prendre tout le poids des problèmes des autres sur tes propres épaules. Entre Jorden, Abigail, Caroline, Aengus et Lubja, tu commençais à en avoir beaucoup sur les épaules. Mais tu t’empêchais de craquer, ils avaient besoin de toi. Ils avaient confiance en toi et, comme tu avais toujours eu ce rôle de pilier dans leur vie, tu ne pouvais pas te permettre de faiblir. Tu t’y refusais, tout simplement. C’était tout simplement hors de question que tu les abandonnes. Bon, plier ne veut pas dire abandonner, cependant, tu préférais continuer de tenter d’avancer la tête droite, comme si de rien n’y étais. Entre tes amis, tes soucis d’argent et quelques problèmes au niveau familial, tu avais de la difficulté à savoir où donner de la tête. Tu préférais te taire, oublier tes propres problèmes, n’en parler à personne et soutenir ceux qui t’entourent. Un grand altruiste, le futur médecin, et avec un grand A. Alors que tu poursuivais la conversation avec le patient, tu lui annonças avec un sourire indulgent qu’il devait être fier de lui. Il y avait de quoi, être sobre depuis aussi longtemps. Tu n’étais jamais tombé dans l’enfer de la drogue, ni même celle de l’alcool. Ayant toujours été cette personne en party qui surveille sacs et téléphones, tu es un peu ennuyant pour certains et assez vieux jeu. Tu bois donc que rarement et tes cuites peuvent se compter sur les doigts de ta main. Une seule main, je précise. Tandis que tu n’avais jamais touché une seule fois à la drogue. Le futur médecin modèle à vrai dire. Le mouton trop blanc de la famille Morello. « C’est sur que de se savoir soutenir et de savoir que tes proches sont fiers de toi, ça à dut aider. » Tu as toutefois tenté de soutenir ton meilleur ami, Joshua. Rien à y faire, il y était toujours un peu plus accroc. C’est triste, dans un sens. Tu détestes le voir s’enfoncer ainsi, alors que tu ne peux rien y faire et que tu n’as pas le pouvoir pour l’en empêcher. Cela te donnait tout de même espoir en l’humanité en voyant certains essayer et réussir. Tu devrais en parler à Aengus, histoire de la motiver.

Tout en discutant avec lui, tu remarquas les regards jetés à l’horloge. Soit ta présence le dérangeait – ce dont tu doutais, comme il avait accepté que tu lui tiennes compagnie – ou alors c’était le lien en tant que tel qui posait problème. Chose qui était plutôt courante chez les patients. Les murs blancs, les rideaux, les civières, les blessées. L’odeur de maladie et de mort, le stress des mauvaises nouvelles. Tu avais fini par être complètement imperméable à ces détails qui pourtant pouvaient en affecté plus d’un. L’expérience que tu avais envie de dire. Le surnom t’écorcha les oreilles alors que tu lui adressais un regard mi-courroucé mi-amusé. Il avait de l’humour, chose qui était bien. Même si tu étais le stéréotype même de l’Alpha coincé du cul et trop sérieux dans ses études, tu étais quelqu’un qui aimait bien plaisanter et rire. Tu préfères donc, nécessairement, des personnes avec de l’humour. Et de préférence qui ne sont pas susceptible, tu n’aimes pas froisser les gens, même inconsciemment. « Je vois » fut tout ce qui franchit tes lèvres alors qu’il t’annonçait qu’il avait longtemps fréquenté ces murs trop blancs à en rendre malade et qu’il avait fait quelques temps en prison. Pourtant, l’homme devant toi te semblait parfaitement sain, loin de la caricature qu’on se fait généralement des prisonniers fraichement sorti. Loin de ceux que l’on voit dans ces navets hollywoodiens. Abigail devrait réellement penser à changer son répertoire de films, pour des trucs plus classique, bien meilleur. « Il fut une époque… Tu cherches donc à changer ces habitudes de vie qui sont, tu dois t’en douter, néfastes. Je me trompe ? » Tu lui adresses un sourire, de ceux qui amènent la confiance. De ces sourires qui veulent dire que, peu importe ce qu’il venait à te dire, tu ne le jugerais jamais. De toute façon, ce n’est pas ton genre. Et ici, tu en as vu de tous les genres.

Un large sourire vint éclairer ton visage. Il avait de l’audace, en plus. Alors que vous ne discutiez que depuis quelques minutes, déjà il te proposait d’aller courir, hors de cet endroit qui semblait le rendre mal à l’aise. Au fond, pourquoi pas ? Tu adorais faire du jogging, sport que tu pratiquais tous les jours depuis belle lurette. Après tout, un esprit sain dans un corps sain. « Pourquoi pas, après tout, c’est lassant par moment de courir seul. » L’idée qu’il cherchait à s’entourer de personnes un peu plus saines que celles qu’il devait fréquenter autrefois t’effleura l’esprit. Et l’idée de pouvoir l’aider dans son parcours de remise sur pied, suite à sa cure et ses quelques temps en prison te semblait satisfaisante. En grand altruiste, tu aimais savoir que tu avais apporté quelque chose à quelqu’un, que tu lui avais été utile. Que tu avais pus aider cette personne. Tu remarquas qu’il jeta à nouveau un regard à l’horloge. Plus du type observateur, bien que tu aimes bien parler, tu remarquais assez aisément ce genre de chose. Naturellement. Peut-être étais-ce le futur médecin en toi, habitué à observer attentivement tout ce qui se passait autour, qui parlait alors que tu agissais ainsi. « C’est moi où ces lieux ne te plaisent pas ? » Le fait qu’il ait mentionné hors de ces murs plutôt qu’hors de cet hôpital signifiait sûrement qu’il y avait sûrement passé trop de temps, entre ces murs, pour diverses raisons et sûrement pas pour des bonnes nouvelles. Il est rare de s’y retrouver assis pour des bonnes nouvelles, à vrai dire. Un sourire moqueur apparut sur tes lèvres. « Je finis d’ici une heure. Donc, si tu fais ça comme un grand, je t’offrirai un bonbon. » Tu éclatas d’un rire franc, tout en lui jetant un regard amusé. « Et on pourrait bien aller quelque part ensuite. » Allons-y, pourquoi pas ? Le courant semblait bien passé avec l’adulte qui te faisait face.
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