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we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan

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MessageSujet: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyLun 9 Sep - 22:57



“I'm in serious shit, I feel totally lost.”


why don't you trust me like i do. Cela faisait plus d'un mois que Caroline ne l'avait pas vu. Aucuns messages, aucuns appels, même pas un tweet ou un whats app. Rien, pas un contact.  Elle avait bien essayé de prendre contact, d'avoir des nouvelles, mais à part les regards fuyants dans les couloirs de l'université, tout était resté sans réponse. Elle s'inquiétait, se rongeait la peau des pouces qui étaient désormais horrible, triturait ses cheveux et faisait les cents pas dans sa chambre. Pour une fois depuis un bon moment, Marni était là, devant elle. Dans le genre relation qui peut foirer à tout moment, Marni était en plein dedans vu qu'elle s'était marié à un homme à Las Vegas et que le père de celui ci était vraiment pas content. Bref, une histoire compliqué qui expliquait aussi ses nombreuses absences de la chambre. Enfin bref, là n'était pas la question. Pour le moment, Caroline était vraiment paniquée parce qu'elle n'avait pas nouvelles de l'alpha depuis des semaines et des semaines et même si elle savait parfaitement pourquoi, ne pas avoir de nouvelles de lui n'engageait rien de bon. Aidan était son chouchou, son petit être adoré et un ange. Et cet ange lui faisait littéralement la gueule. Calme toi Caroline, tu vas finir par creuser une tranché dans le parquet. Marni devant elle, Caroline avait tout d'une petite fille qui venait de se faire reprendre par sa grande soeur. En fait, c'était à peu près ça aussi. Marni avait vingt-cinq ans et toutes des belles dents blanches. Caroline en avait vingt-deux et ressemblait à ses petites poupées de porcelaine russes blondes aux yeux bleux. Les deux jeunes femmes se ressemblaient beaucoup, mais là où la désormais Rosenbach avait plus de la californienne bronzée et aux jambes magnifiques, la Da Collina avait tout du charme russes avec sa peau pâle et son regard mutin de petite poupée ingénue. S'arrêtant net en plein milieu de la pièce, les deux jeunes femmes se firent face. Bleu contre bleu, aucunes d'elles ne pouvaient gagner mais chacune comprenaient. Il fallait que Caroline aille chez Aidan pour avoir des explications, pour connaître le fin mot de l'histoire, pour savoir si il tenait toujours à leur amitié. Marni fronça un peu des sourcils, et Caroline comprit le message cinq sur cinq. J'y vais. J'y vais. Enfilant ses ballerines noires, fourrant son portable dans sa poche, Caroline partit sans même son sac pour aller chez les bleus. Son ami, son presque cousin, son ange d'Aidan lui manquait terriblement. Professionnelle dans la supercherie, Caroline assurait un bien être à tout le monde. Elle qui avait quand même passé deux jours à l'hôpital à cause de Lloyd. Mais non, sourire ultre bright, cheveux brillants, peau magnifique et garde robe à la pointe de la mode, la belle blonde assurait le spectacle. Tout allait bien, rien ne clochait. Non. Elle n'était pas amoureuse d'un homme qui ne savait rien de ses sentiments pour lui, elle n'était pas la fille qui avait trompé son ex copain avec ce même homme pendant plus de cinq mois, elle n'était pas la fille malade qui avait une promesse de mort sur son nom, elle n'était pas celle qui faisait connerie sur connerie depuis plus d'un an. Non, elle était Caroline Da Collina, étudiante en cinquième année de médecine. Juste Caroline et pas celle qui faisait toutes ses bêtises depuis un moment. Aidan avait été son garde fou depuis si longtemps, pourquoi ne jouait-il plus ce rôle à présent ? Elle avait besoin de lui, cet homme fort avec ses valeurs qui l'accompagnait. Ils avaient dérapé une seule et unique fois et Caroline se rappelait encore combien il était tendre et aimant mais aussi extrêmement maladroit. C'était drôle sur le moment mais si touchant. Arrivée devant la porte de l'alpha, elle toqua et attendit un petit moment. Du bruit se fit entendre à l'intérieur, signe qu'une personne était présente. Un bon point déjà. Espérons qu'il ne lui ferme pas la porte au nez en la voyant. Des pas qui se rapprochaient, et une poignée qui s'abaisse. Le coeur battant et la tête légèrement baissé, Caroline vit la porte s'ouvrir et des pieds nus devant ses yeux. Elle leva doucement la tête et fit face au Morello. Deux italiens qui s'affrontent, qui gagnera la bataille ? Hum, salut. La mine renfrognée d'Aidan acceuillis la blonde. Ça commençait bien. Au moins, il ne lui pas claquer la porte au nez, c'est déjà ça. Vu que tu ne réponds pas à mes appels, mes sms, mes wa, mes mails, je suis ici. L'air de dire, tu te fous de moi, Aidan la fixa de ses yeux bleus. Caroline avait peur de ce qui allait se passer. Allez, dis quelque chose Aidan. Je peux entrer. Je pense qu'on sera plus à l'aise pour discuter à l'intérieur. Elle espérait vraiment qu'il la laisse entrer. Le perdre serait terrible. she hopes a lot of thing, but the most important is your friendship
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyDim 15 Sep - 18:25

Caroline&Aidan
Mauvaise journée. Mauvaise semaine. Temps de merde avais-tu envie de dire. Pourtant, ce n’était pas que le soleil avait quitté le ciel de San Francisco. Disons simplement que ta vie partait n’importe comment, tu commençais à perdre réellement le contrôle. Ou enfin, c’était l’étrange et désagréable impression que tu avais. Ou alors étais-ce toi qui te compliquais la vie. Entre Erwan que tu essayais de voir le plus souvent possible, Abigail qui avait recommencé à déconner cet été, Meleya qui venait d’avoir son adorable petit Charlie, tes études et tout, tu commençais cruellement à manquer de temps pour te poser. Puis, il y avait Caroline, à qui tu refusais de parler depuis presque un mois déjà. Tu lui en voulais pour plusieurs raisons, la première étant d’avoir blessé ton meilleur ami. Qu’elle sorte avec ton meilleur ami, aucun problème. Qu’elle ne l’aime pas autant qu’elle essaye de la faire croire, ça peut presque passer. Mais qu’elle le trompe, disons que tu as mal avalé la pilule, sachant que tu ne pouvais rien dire au principal concerner, par respect pour la blonde. Le pire dans cette histoire, c’était peut-être Sloan. Ce mec t’horripilait, de par la façon dont il traitait les filles. Sans compter qu’il avait une mauvaise influence sur Caroline, qui semblait s’enfoncer de plus en plus dans toutes sortes de connerie. Suite à ça, tu avais décidé de te retirer. Elle voulait suivre le gamma et foutre ça vie en l’air, soit. Tu ne serais pas témoin d’un tel manque de jugement, voilà tout. Tu avais toujours été là pour essayer d’aider l’Italienne, autant dans sa maladie que dans la vie de tous les jours. Tu lui avais tendu la main à maintes reprises. Mais si elle refusait de la saisir, d’accord. Tu ne resterais pas éternellement là comme un idiot. Il faut bien se l’avouer, sur ce coup-ci, elle t’avait clairement déçu.

Plusieurs éléments venaient donc affecté ton moral, ces jours-ci, faisant donc en sorte que tu te contentais de rester enfermer dans ta chambre pour lire. La rentrée qui approchait à grand pas, tu allais bien être débordé par les cours. Puis, même si ta vie partait dans tous les sens en ce moment, à qui pouvais-tu réellement en parler ? Jorden ? Il en avait déjà beaucoup sur les bras avec son mariage qui commençait à battre de l’aile et Marni qui prenait ses distances. Donc, tu passais plus souvent ton temps à tenter de remonter le moral à Jorden que de parler de tes propres problèmes, qui étaient bien insignifiants à vrai dire. Il y avait aussi Abigail, toutefois, tu tentais du mieux que tu pouvais de la faire sortir ce dans quoi elle venait de retomber, soit les fêtes tous les soirs jusqu’à pas d’heure et tout. Surtout que tu avais été réveillé à quelques reprises, cet été, par ses appels implorant ta présence. Auquel tu avais répondu immédiatement. Elle avait donc souvent rejoint ton lit alors que tu dormais sur le canapé, cette dernière complètement éméchée. Tu pourrais certes en parler à King, toutefois, avec ce qui venait d’arriver avec Coleen, tu essayais surtout de lui changer les idées. Ils avaient tous leurs problèmes à eux, et donc, tu ne cherchais pas à les emmerder avec les tiens. Tu avais toujours eu ce rôle de pilier, celui sur qui ils pouvaient compter et ce n’était pas demain la veille que cela allait changer. Tu gardais donc la tête droite, malgré le poids qui tentait de te faire courber l’échine. Allongé sur ton lit, tu fixais le plafond, les yeux ouverts, malgré la fatigue pesante que tu ressentais ces derniers jours. Au fond, tu avais presque hâte de recommencer les cours. Cela te ferait autre chose à penser.

Alors que tu fermais les yeux, histoire de peut-être dormir une heure ou deux, tu entendis des coups à la porte. Tu avais franchement envie de laisser cogner et de rester allongé sur ton lit. Un soupire franchit tes lèvres alors que tu te redressas. Simplement vêtu d’un jogging qui tombait mollement sur tes hanches, l’idée d’enfiler un chandail ne te traversa même pas l’esprit. Tu aviseras, tout dépendamment de qui se trouvait derrière cette porte. Après tout, ce n’était peut-être que Mavis qui avait oublié ses clés. Déverrouillant la porte, tu l’ouvris. Pour tomber nez à nez avec Caroline. L’idée de lui fermer la porte au nez te paru alléchante, tu n’avais ni la tête, ni même l’envie de te prendre la tête ce matin. Toutefois, peut-être est-ce parce que tu es bien trop poli, tu restas en face d’elle, la main toujours sur la poignée. « Salut » lui répondis-tu simplement, l’air renfrogné. Tu te doutais que sa présence signifiait qu’elle cherchait à avoir des explications quant à ton attitude ces derniers temps. Après tout, tu l’évitais du mieux que tu le pouvais, manquant parfois de subtilité. Qu’est-ce qu’elle voulait que tu lui dises ? Que tu étais désolé d’avoir mis cette distance entre vous deux, comme tu en avais marre d’attendre là comme un con qu’elle réalise qu’elle fonçait droit dans un mur ? Tu avais été là, tu avais voulu l’aider, pendant bien des années. Mais il vient un jour où une personne, aussi gentille soit-elle, en a marre d’être prise pour une conne. Et ce con, dans l’histoire, c’était toi. Du moins, c’était l’impression que tu avais eu, d’être laisser pour compte. Tu n’étais pas son père, tu ne pouvais pas lui dicter sa conduite et encore moins l’attitude qu’elle devait avoir. Tu avais donc décidé de te retirer. Elle avait bien Sloan qui, d’après elle, l’aidait à aller mieux. Elle n’avait donc plus besoin de toi. À moins qu’elle cherchait simplement à avoir de nouveau la bonne poire que tu étais, accourant toujours lorsqu’elle te demandait ton aide. Parfois Aidan, tu devrais apprendre à être moins gentil. Ou, du moins, cesser d’accourir dès qu’une personne chère à ton cœur te demandait de l’aide. Tu pourrais ainsi cesser de râler que les autres avaient tendance à t’utiliser comme tête de Turc.

« Désolé, j’ai manqué de temps. » Le tout dit d’un ton trop froid, sans un sourire, chose qu’elle te connaissait peu. Finalement, à se demande, tu te décales de l’entré pour la laisser passer, bien que tu doutes qu’il s’agisse-là d’une bonne idée. « Vas-y, met-toi à l’aise. » Tu refermes la porte derrière elle pour ensuite prendre un t-shirt quelconque qui traînait sur le dossier du sofa et ainsi l’enfiler pour cacher ta musculature bien découpée. Passant une main dans tes boucles devenues un peu longue, tu t’appuyas contre le mur, les bras croisés, ton regard acier ancré de celui de la demoiselle. L’air impassible, des cernes sous les yeux suite à quelques mauvaises nuits à te torturer l’esprit avec toute sorte d’histoire. Pourtant, tu n’allais pas mal. Ta vie allait même relativement bien. Tu étais sûrement trop empathique, à tenter de prendre une part des problèmes de tes amis sur tes propres épaules, alourdissant le poids de tes propres problèmes personnels que tu rencontrais. Voir ici argent et famille. Tu avais toujours eu quelques problèmes au niveau familiale, ce n’était plus un secret. Mais, depuis peu, tu commençais à galérer au niveau monétaire, tes trois premières années en médecine avait grugé pas mal de tes économies, comme tu n’avais toujours pas demandé de bourse ou encore d’aide financière. Tu étais bien trop fier pour ça. « Tu es venu essayer de me convaincre que Sloan est un mec tout à fait acceptable et adorable ? » lui demandas-tu, cynique. Pourtant, il n’y avait pas de colère qui se faisait entendre dans ta voix, simplement une touche de déception dans ton regard. Tu avais la cruelle impression d’avoir été lâchement abandonné avec par ton amie. Et ça, c’était douloureux.
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyVen 27 Sep - 13:29

why don't you trust me like i do. L'incertitude de l'évolution d'une relation était insoutenable. Des années d'amitiés, de confidences, de soutien, d'amour, de liens et de confiance, et tout pouvait partir en fumée à cause d'une erreur. Caroline savait qu'elle avait merdé et en beauté. Sortir avec un excellent ami à Aidan avait été une erreur monumentale. Mais à l'époque, elle ne savait pas quel lien unissait les deux garçons. Elle ne savait même pas qu'ils se connaissaient. Elle avait plongé dans une relation sans avenir espérant échapper à la réalité. Il l'a traitait parfaitement, le faisant être une vraie princesse à ses côtés et prenait soin d'elle comme la prunelle de ses yeux. Elle avait été une garce, le trompant allègrement sans aucun scrupule, éprouvant des sentiments pour un autre avec qu'elle les devait à lui, le faisant tourné en bourrique durant des mois dans l'attente des deux mots fatidiques. Elle n'avait pas réussit là où l'on attendait qu'elle réussisse. Trouver une bonne personne, combler cette personne, avoir une vie normale et une relation de couple normale. Il était clair que la normalité n'était pas de mise dans la vie de l'italienne. Elle avait besoin de stabilité et pourtant elle ne trouvait que la difficulté. Rompre avec Joshua avait été une bonne chose, elle avait mit fin à une relation voué à un échec sans précédent et pourtant elle avait eu tort. Elle aurait du rompre depuis bien longtemps, depuis le jour où elle avait accepté entre dans son appartement avec sa livraison de pizza. Une passion sans nom les avait poussé l'un vers l'autre et aucun d'eux n'avait la moindre idée du dénouement de cette relation. Ils vivaient au jour le jour, papillonnant à droite et à gauche mais toujours attiré l'un par l'autre. Caroline n'en pouvait plus d'être après les autres et cherchait autre part quelque chose qu'elle avait déjà. En entrant dans la chambre d'Aidan, elle se lista les choses qu'elle devait lui dire. La raison de toute cette histoire, les remords qu'elle avait, la peur de le perdre lui qui était presque de sa famille. Elle devait tout mettre sur la table. Après Erwan, c'était à Aidan qu'elle devait des explications. Les Morello et les Da Collina, ou plutôt la Da Collina, étaient comme une famille, une grande famille qui se connaissait depuis la naissance ou presque. Elle avait un lien si particulier avec chacun d'eux, et après King, Aidan était tellement important pour elle. Elle lui avait donné sa confiance, son corps durant une nuit, il était son Aidan, son protecteur hyper rassurant, la personne qui la poussait à aller toujours plus loin. Désolé, j’ai manqué de temps. Elle acquiesça la tête raide. Il y a quelques temps, il trouvait toujours du temps pour répondre au moindre message qu'elle lui envoyait, au moindre appel qu'elle lui passait. A la manière aidanesque, c'était une formule polie pour dire : Je ne voulais pas te parler, donc n'insiste pas. Elle entra dans la chambre d'un pas presque aérien. Elle avait perdu du poids depuis le début de l'été. Décidément, tout ce stress et la révélation du tueur fou ne l'avait pas mise dans son meilleur état. Elle qui était d'habitude vibrante d'énergie, le teint clair sans maquillage et toujours le sourire au lèvre se surprenait le matin à mettre un peu de blush rosé sur ses joues pour ne pas paraître plus malade qu'elle ne l'était. Au dernière analyse, elle avait un taux de globule blanc assez élevé pour être tranquille durant un moment, donc ce n'était pas sa leucémie qui la fatiguait autant. C'était sa vie. Sa vie était fatigante et même si elle savait d'où cela venait, elle ne se voulait pas abandonner ce qui mettait une dose de danger dans ce monde où tout tendait à la surprotéger. Vas-y, met-toi à l’aise. Elle s'asseya sur le lit du jeune homme et le regarda mettre un t-shirt cachant son corps de rêve. Aidan était un homme très vertueux et la seule nuit qu'ils avaient pensé l'avait parjuré dans sa promesse de ne pas avoir d'aventure d'une nuit. Caroline avait mit des semaines à le convaincre de la regarder dans les yeux sans ressentir de honte. Les yeux gris orageux du jeune homme la fixait d'un air impatient. Il faut vraiment qu'on parle toi et moi. Les mains croisées, une perle de sueur dans le cou, Caroline n'avait jamais paru aussi fragile qu'en cet instant. Ses ongles parfaitement manucuré étaient aussi noirs que ses pensées. A quel moment sa vie avait-elle prit un tournant aussi brutal ? Tu es venu essayer de me convaincre que Sloan est un mec tout à fait acceptable et adorable ? Les paroles d'Aidan était agressive, presque violente. Elle ne l'avait que très peu vu en colère mais à chaque fois, elle était surprise par la froideur et le calme dont il faisait preuve. Il était bien un italien, mais parfois son flegme en toute situation était très étrange. Non. Je sais très bien que Sloan est loin d'être un mec acceptable et adorable pour reprendre tes mots. Il est adorable uniquement avec moi mais nous ne discuteront pas de cela pour le moment. Laissons ce sujet pour la fin veux-tu ?! Au contraire du brun, la blonde avait le sang aussi chaud qu'une madre italienne. Elle ne cachait pas ce qu'elle pensait et ce qu'elle voulait dire. Dire cash ce qu'elle pense, c'était son truc, sa manière d'être. Elle avait beau avoir un manque cruel de confiance envers le genre humain, quand il s'agissait de quelqu'un comme Aidan qu'elle considérait comme de sa famille, elle n'hésitait pas. Il savait tout d'elle, de sa maladie à ses plus belles victoires en passant par ses erreurs alors elle n'allait rien lui caché aujourd'hui. Tout sera déballé et au moins, même si leur relation reste aussi froide, ils auront les épaules plus légères des confessions qu'ils mourraient d'envie de révéler sans pouvoir le faire. Je sais que tu m'en veux à cause de Joshua. J'ai rompu avec lui d'ailleurs au début des vacances. Je n'ai pas été la Caroline que tu attendais, celle qui est fidèle et vertueuse, mais je ne suis pas cette fille. Ma fidélité est là quand les deux partis sont honnêtes, hors bien que tu ne cesses de me fustiger sous tes boucles brunes, il ne l'a pas été avec moi au sujet de Sixtine, son ex. Toutes les personnes au courant pour Caroline et Joshua ne cessaient de lui dire combien elle avait merdé. Mais personne ne venait devant Joshua pour lui dire que ressentir encore de forts sentiments pour son ex alors que l'on s'est engagé avec quelqu'un d'autre était mal. Au moins, la blonde avait été une fleur vierge quand elle s'est engagée auprès de Joshua. Elle n'avait ni copain, ni ex dont elle était encore amoureuse si peu qu'elle ait déjà été amoureuse par le passé. Joshua, lui, n'avait rien dit et elle ne l'avait découvert qu'en fouinant un peu, qu'en posant les bonnes questions au bon moment. Elle ne se sentait pas coupable d'avoir trompé Josh à cause de cela, car si elle l'avait fait avec son corps, lui l'avait fait avec son corps. Je n'ai pas été honnête avec lui à partir d'un moment de notre relation. Mais lui ne l'a pas été depuis le début.
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyMer 2 Oct - 1:07

Caroline&Aidan
Tu n’avais pas été des plus aimables, ni même des plus tendres avec la belle blonde. Le visage fermé, le regard froid, tu avais ouvert la porte sur son joli minois. Ah, si elle croyait être en mesure de t’amadouer avec son sourire, elle se trompait sur toute la ligne. Fini le gentil petit Alpha qui accepte de la voir s’enfoncer sans broncher. Fini l’adorable Aidan qui attendait patiemment qu’elle daigne attraper la main qu’il lui tendait depuis des années. Il connaissait Caroline par cœur, sur le bout des doigts. Il savait presque tout d’elle. Et la voir s’enfoncer ainsi, foncer tête baisser dans une relation dont l’issue ne pouvait qu’être négative, ça te rendait complètement malade. Te décalant de l’entrée, tu la laisses entrer dans la chambre que tu as chez les Alphas. Celle-ci est en désordre permanent, mais semblerait-il que ce soit le cas de beaucoup d’élèves en médecine. Tu ne prends pas le temps de ramasser, des bouquins traînant ici et là, quelques emballages de repas sur le pouce s’éparpillent sur les meubles. En bref, tu es un jeune homme bordélique, alors que beaucoup croiraient le contraire. Après tout, tu es toujours soigné, une chemise et un jeans, une paire de soulier quelconque, mais toujours avec classe. Certes, quelques mèches bouclées tombaient sur ta tête, plus ou moins bien placée, certaines ont tendances à être récalcitrantes. Mais ceci ajoute à ton charme, d’après certaines. Ton regard acier posé sur la silhouette féminine qui venait d’entrer dans la chambre, tu refermes la porte pour ensuite aller t’appuyer, croisant les bras sur ton torse. Au ton que tu avais employé, elle devait comprendre qu’elle allait devoir patauger longtemps pour que tu daignes te montrer plus aimable. Tu en avais marre, à la fin, d’être toujours celui qu’on prend pour une bonne poire. Les sourcils froncés, tu railles quelque chose par rapport à Sloan. Oh, elle allait comprendre, la Caroline, qu’on ne se fou pas de ta gueule. Peut-être n’est-ce pas ce qu’elle avait voulu, mais c’est ainsi que tu l’as interprété. Oh, Joshua venait aussi y faire un tour, dans le conflit avec la blonde. Toutefois, c’était surtout ce sentiment d’abandon, ce sentiment de trahison qui faisait briller dans tes prunelles cette lueur blessée. Oui, c’était bien ça. Tu n’étais pas fâché, elle était bien assez grande pour faire ce qu’elle voulait. Tu te sentais trahi par celle qui avait longtemps été comme une sœur. Enfin, une sœur, si on oublie cet instant d’égarement que vous aviez eu, ces quelques temps que vous aviez passé dans le même lit. Tu étais blessé par celle qui avait pourtant une importance capitale dans ta vie. Et tu allais lui faire comprendre.

Un sourire sarcastique apparut sur tes lèvres. Tu n’étais pas de ceux qui élevaient la voix, ni de ceux qui s’énervaient. C’était bien trop facile. Tu étais de ceux qui restaient impassible, d’un calme olympien, de celui à faire froid dans le dos. Levant les yeux au ciel, tu ne pus t’empêcher un rire jaune. « Adorable qu’avec toi ? Faut arrêter de croire que t’es spéciale et qu’il y aura autre chose que de la baise entre lui et toi. » Tu avais craché ces paroles tel un venin, sans même mâcher tes mots. Chose que tu faisais rarement. Tu avais envie de lui ouvrir les yeux ou alors de l’accuser de tous les maux du monde ? Tu ne saurais le dire. Les bras croisés, tu te retins de lui décrocher une réplique cinglante. Lui balancer à la tête combien elle pouvait être stupide de s’accrocher ainsi à ce con de première. Toi, ne pas aimer Sloan ? Ne pas aimer semblait bien être un euphémisme. Il était l’une des rares personnes que tu ne pouvais pas supporter, même pas en image. Certains oseraient dire qu’il s’agissait-là d’une certaine jalousie mal placée. Après tout, il avait Harper, il avait Caroline. Et Lubja aussi. Pourtant, il n’en était rien de ça. Ou enfin, peut-être un peu. Tu ne pouvais tout simplement pas supporter de voir Caroline se pâmer et s’enfoncer toujours plus pour un connard qui n’en valait pas la peine. Quant à Harper… Un soupire franchit tes lèvres. Le fait était là, tu ne pouvais pas supporter le gamma. Et tu refusais qu’il entraîne ta presque sœur dans ses conneries. « Parce que tu crois l’avoir aimé toi, dans cette histoire ? Que ce n’était pas qu’un vulgaire tissu de mensonge depuis le début ? Aller Caroline, dit-moi quand même pas que tu es la gentille et adorable petite fille blessée dans cette histoire. » Il t’arrivait, quelques fois, de te montrer clairement méchant. Un peu comme en ce moment. Ils étaient rares, ces moments. Ils survenaient surtout lorsque tu tentais de protéger quelqu’un à qui tu tenais réellement. Voir ici Abigail, Don – aka King -, Caroline aussi, dans d’autres circonstances, peut-être même Jorden, même s’il est assez grand pour ça. Ou alors lorsque tu tentais de faire comprendre ta façon de penser à ces mêmes personnes, comme tu l’avais fait pour Joshua, comme tu l’avais fait pour d’autres personnes. Assez du trop gentil Morello, celui qui pli toujours, qui accepte sans broncher. Avec ton regard froid et tes répliques qui se veulent presque blessantes, c’est un peu ta façon à toi de leur remettre en pleine face combien ils ont pu merder. Combien ils ont pu te décevoir et même te blesser.

Suite à cette discussion qui s’annonce haut en couleur, tu ignores si même Caroline voudra elle-même t’adresser la parole. Tu joues un peu le tout pour le tout. Si elle comprend qu’il est hors de question que tu restes spectateur de sa déchéance, soit. Autrement, ce sera impossible. Alors que ta voix se veut violente, il est très aisé de lire dans tes prunelles, sur les traits tirés de ton visage, que tu es las de tout cela, que tu es blessé, trahi. On peut aussi voir à tes sourcils froncés qu’elle ne l’aura pas facile. Et à ton sourire sarcastique que tu ne comptes pas te montrer des plus coopératifs. « Le problème n’est pas là Caroline. Ce n’est pas ta relation foireuse avec Joshua qui nous a menés ici aujourd’hui. » Du tout. Certes, qu’elle le trompe sans vergogne t’avait agacé. Après tout, il restait une personne chère à ton cœur. Mais ils étaient bien assez grands pour faire ce qu’ils voulaient. Tu commenças à faire les cent pas, le regard se posant un peu partout, sur les murs, sur tes étagères en désordres. Les bras toujours obstinément croisé, c’était un peu comme si tu te renfermais sur toi-même. Au fond, dans l’actuelle situation, tu ne montrais que très peu d’ouverture d’esprit. « Le problème est que j’ai TOUJOURS été là pour toi. Je t’ai TOUJOURS tendu une main salvatrice, en espérant que malgré que la vie t’ait tourné le dos, tu te rendes compte que tu avais des amis qui étaient prêts à remuer ciel et terre pour te voir sourire. » Ta voix s’était presque cassée à la fin. Au fond, aborder le sujet, presque violemment, ça te faisait quelque chose. Au fond, tu avais cruellement peur de la perdre. « Et tu as préféré te jeter dans les bras d’un mec qui, on le sait très bien tous les deux, ne fera que t’amener ton cercueil sur un plateau d’argent. » Ton ton est calme. Effroyablement calme. Tu n’as même plus la force ni même l’envie de t’énerver. Elle comprendra sûrement mieux ainsi. Alors que tu ne montres qu’un calme olympien, alors que tes pupilles azurs se posent sur elle. « Il est tout simplement hors de question que j’assiste à ta chute sans rien faire. Comme tu as préféré m’oublier, me laisser de côté, alors j’ai préféré me retirer de la partie. Après tout, je n’ai pas mon mot à dire de comment tu fais ta vie. » Tu inspires profondément, le regard toujours profondément ancré dans le sien. S’il y a bien une qualité que tu as, c’est que tu es quelqu’un d’intègre. Et de très franc vis-à-vis tes propres sentiments. « Vas-y, vis ta vie comme tu le veux, je n’ai pas mon mot à dire. Mais sache qu’il est hors de question que je me démène pour quelqu’un qui ne veut même pas s’aider soi-même. Ou alors que je joue le spectateur silencieux alors que ma presque sœur est en train de sombrer. » Tu ne lui posais pas de question, tu ne lui demandais même pas de faire un choix. Du moins, pas clairement. C’était presque comme si tu lui posais un ultimatum silencieux. Car jamais elle n’arriverait à te convaincre de la bonté de Sloan. Jamais.
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyJeu 3 Oct - 17:52

why don't you trust me like i do. Le ton froid et glaçant de son ami la glaçait jusque dans ses os. Tout son corps était raide et transi par le froid polaire qui s'échappait de chacune des paroles d'Aidan. Les boucles blondes en désordre de Caroline lui frappait le visage suite à un courant d'air dans la chambre de l'alpha. Comment en était-il arrivé là alors qu'ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance ? Et bien que le nombre d'années depuis lesquelles ils étaient très proches se comptaient sur les doigts d'une main, Caroline avait cette peur bleue et terrifiante de perdre le jeune homme. Il avait ce rôle de protecteur envers elle qui la rassurait plus qu'il ne semblait le comprendre. Les joues froides par la peur et le sentiment d'abandon qui l'assaillait de part et d'autre. Entre Sloan qui ne répondait plus à ses appels et Erwan qui avait pris ses distances, elle n'avait plus vraiment aucun homme pour la traiter comme elle en avait besoin. C'était irrationnel d'être aussi dépendante des hommes autours d'elle alors que c'était eux les premiers qui l'avaient trahis et blessé par le passé. Hunter, son père, Lloyd, elle avait bavé avec la gente masculine. Confiance, amour, amitié, ils avaient trahis chacun de ses sentiments qui la rendait si faible et vulnérable. Et pourtant, encore et encore, elle accordait sa confiance, de plus en plus, et en quantité de plus en plus importante. Elle essayais de se rappeler de ses erreurs passées, de ses douleurs, de ses reconstructions encore plus difficile au fils du temps. Elle avait accordé sa confiance de manière si spontanée à chaque fois qu'elle avait été blessé. Hunter avait été son premier amant, le premier à lui faire découvrir les joies et les plaisirs du flirt et du sexe. Elle avait été ensorcelé par ce jeune homme si charmant. La chute avait été brutale quand au réveil de sa première nuit, elle s'était retrouvée seule et nue dans un lit king size. Elle avait été plus que blessé et pour une jeune fille de seize ans, avoir sa première fois et voir son amant disparaître sans un mot était perturbant au delà des mots. Sa mère avait trompé son père et au lieu que sa rage n'aille qu'envers celle qui avait brisé une relation de plus de vingt ans, elle avait partagé sa rancune sur ses deux parents. Son père avait été un lâche de première en quittant pas sa femme, en ne la confrontant pas à ses erreurs et lui laissant croire que ses agissements étaient parfaitement normaux et ne méritaient pas une sanction. Et quand la blonde avait découvert Tessa, sa demi soeur du côté paternel, elle avait compris. Il avait fait pire, bien pire. Il avait conçu un enfant et n'avait jamais rien fait pour la connaître, préférant la laisser dans un orphelinat et sans père. Sans mère aussi vu qu'elle l'avait abandonné après sa naissance apparemment. Les relations entre les deux soeurs étaient loin d'être au beau fixe, c'était une guerre sans pitié entre les deux jeunes femmes. Quand à Lloyd, cette histoire était trop récente pour qu'elle la ressasse en ce moment. Cette semaine à l'hôpital à cause d'un stupide inconscient était encore trop fraîche dans son esprit pour qu'elle y pense. Elle avait eu la peur de sa vie, celle de mourir, celle de ne pas savoir de quoi le lendemain serait fait. Elle vivait déjà avec la peur de mourir jeune, elle ne voulait pas rajouter celle de mourir demain sans aucune explication. Alors cette façon irrationnelle de s'accrocher si fort au gamma lui faisait peur et de plus en plus elle n'arrivait pas à trouver la force de s'éloigner, de prendre ses distances, de découvrir de nouvelles personnes et choisir quelqu'un de meilleur. Aidan lui avait dit dès le début de le pas s'engager dans quelque chose avec lui, de prendre ses distances, et voir autre part et qu'elle valait beaucoup plus qu'un homme pareil. Et la blonde, têtue et buté comme une mule ne l'avait pas écouté. Faisant son chemin sans rien demandé à personne, elle s'était jeté corps et âme dans cette histoire sans lendemain, dans cette relation vouée à un échec cuisant. Adorable qu’avec toi ? Faut arrêter de croire que t’es spéciale et qu’il y aura autre chose que de la baise entre lui et toi. Les paroles du brun la fit sursauter. Il y avait tellement de venin craché dans ses mots qu'elle ne put s'empêcher de tourner la tête vers la porte comme si elle pensait que quelqu'un allait entrer dans cette pièce et interrompre la terrible discussion qu'ils allaient avoir. Car cette discussion, cette joute verbale n'allait pas être des plus agréable et elle en avait parfaitement conscience. Elle ne répondit pas, elle écoutait juste, encaissait. Elle devait le faire, elle pouvait le faire. Elle survivait tous les jours à une leucémie qui la laissait de plus en plus fragile à mesure que le temps passe, elle pouvait bien écouter Aidan lui dire ce qu'il avait sur le coeur sans fondre en larme. Parce que tu crois l’avoir aimé toi, dans cette histoire ? Que ce n’était pas qu’un vulgaire tissu de mensonge depuis le début ? Aller Caroline, dit-moi quand même pas que tu es la gentille et adorable petite fille blessée dans cette histoire. Autant elle aimait beaucoup Aidan, autant parfois, il pouvait être vraiment méchant quand il réprimandait quelqu'un de son entourage. Caroline n'avait pas été honnête avec Joshua, certes, mais durant les premiers mois passé avec lui, elle avait fait tout en sorte pour qu'il se sente aimé et il n'avait fait qu'avoir des sentiments pour son ex. Tu penses vraiment que j'essaye de me positionner en victime alors qu'il n'y a ni coupable ni victime dans l'histoire. On fait tous des erreurs Aidan, et tu sais très bien que je suis la première à en faire alors arrête de me dire que je ne suis que la personne blessé dans l'histoire, on l'est tous. Elle se leva du lit, et se mit à reprendre les cents pas qu'elle avait commencé dans sa propre chambre. Les vêtements à terre, les livres éparpillés, les chaussures aux pieds du lit, tout dans cette chambre ressemblait à une chambre d'étudiant en médecine. Elles se ressemblaient tous à cause du bordel qui y régnait. Et ce désordre régnait aussi dans leurs esprits remplies des informations qu'ils devaient ingurgités tous les jours. Le problème n’est pas là Caroline. Ce n’est pas ta relation foireuse avec Joshua qui nous a menés ici aujourd’hui. Et quel est-il alors ? Hein, dis moi. Parce que j'ai une foutue horreur des incertitudes, et tu le sais très bien. Se plantant devant lui, elle le fixa avec ses yeux bleus océans. Deux yeux clairs mais si orageux qu'il était difficile de savoir de quelle couleur ils étaient. Beaucoup plus grand qu'elle, la blonde devait se dévisser le cou afin de le regarder, mais elle n'en avait que faire. Elle aurait ses réponses. Le problème est que j’ai TOUJOURS été là pour toi. Je t’ai TOUJOURS tendu une main salvatrice, en espérant que malgré que la vie t’ait tourné le dos, tu te rendes compte que tu avais des amis qui étaient prêts à remuer ciel et terre pour te voir sourire. La mâchoire tremblante, elle battit des paupières afin d'évacuer la larme qui menaçait de couler. Elle savait très bien qu'Aidan n'allait pas la réconforter, il allait rester camper sur ses positions, quoi qu'il advienne. Et tu as préféré te jeter dans les bras d’un mec qui, on le sait très bien tous les deux, ne fera que t’amener ton cercueil sur un plateau d’argent. Sauf qu'elle était déjà condamné à mourir. Elle mourait tous les jours un peu plus. Elle agonissait avec des sourires et des embrassades, avec des étreintes et des fureurs. Elle mourait déjà et Aidan n'en prenait pas conscience. Aidan ... Elle n'eut pas le temps de faire une phrase qu'il recommençait à parler. Il est tout simplement hors de question que j’assiste à ta chute sans rien faire. Comme tu as préféré m’oublier, me laisser de côté, alors j’ai préféré me retirer de la partie. Après tout, je n’ai pas mon mot à dire de comment tu fais ta vie. Effectivement, il n'avait rien à dire. Mais ce n'était pour autant qu'elle ne voulait entendre ce qu'il voulait dire. Vas-y, vis ta vie comme tu le veux, je n’ai pas mon mot à dire. Mais sache qu’il est hors de question que je me démène pour quelqu’un qui ne veut même pas s’aider soi-même. Ou alors que je joue le spectateur silencieux alors que ma presque sœur est en train de sombrer. Elle esquissa un sourire fébrile, un sourire sans joie, juste un sourire de résignation. Elle savait qu'il lui demandait de faire un choix. Mais comment choisir entre ce qu'elle pensait une chance de vivre, vivre et mourir en étant heureuse, et la peur de mourir à chaque moment en ne vivant pas aussi intensément qu'elle le voulait. C'était un choix très difficile à faire pour une personne. La leucémie était un monstre qui empirait et ne guérissait jamais. Il serait à tout jamais dans son corps. Elle aurait pu avoir une greffe et ainsi avoir des chances de rédemption, mais il aurait fallu qu'elle ai cela depuis très jeune afin de minimiser les risques de rejets. Elle prit les mains d'Aidan et le conduisit sur le lit, s'asseyant à côté de lui, elle posa sa tête sur son épaule. Je meurs déjà Aidan. A petit feu, petit à petit, tous les jours qui passent. La leucémie est une maladie, un cancer vicieux et pervers. Lorsque l'on me voit dans la rue, on ne dirait pas que je suis malade, que je dois aller toutes les semaines faire des analyses de sans afin de voir si mon taux de globules blancs n'est pas trop bas. J'ai déjà subit des tas d'examens pour savoir jusqu'à quand je pourrais vivre normalement et à mes quarante ans, je serais faible. Elle prit la main de son ami et le serra dans ses mains. Il devait savoir pourquoi il lui était si difficile de choisir. De prendre une décision nette et tranchée. Tu sais pourquoi je n'arrive pas à choisir même si consciemment et avec toute la partie de mon cerveau encore en marche, je sais que je devrais m'éloigner de Sloan ? Sa voix cassée prenait une toute autre dimension. Cette voix, c'était celle qui était résignée, celle qui connaissait la vérité mais qui refusait de l'admettre à voix haute. Elle était faible et aussi audible qu'un sifflement d'enfant de cinq ans. Parce que quand je suis avec lui, je ne suis pas une pauvre fille fragile leucémique et blonde. Je suis Caroline. Je suis celle qui peut faire ce qu'elle veut parce qu'elle l'a décidé. Je peux penser à moi en tant que personne, en tant qu'étudiante en médecine qui a besoin de se changer les idées et de vivre sa vie. Et non pas en tant qu'étudiante en médecine leucémique qui doit faire attention à tout. Alors, je sais que c'est dangereux, mais le danger, c'est ce qui me permet de me sentir en vie dans ce corps qui meurt tous les jours. Elle se leva et se mit face à Aidan. Le beau et intelligent Aidan. Celui qui avait partagé son lit, ses confidences, ses mauvaises humeurs, sa distance, sa manie de toujours enroulé ses boucles autours de ses doigts en fronçant les sourcils et mordillant ses pointes quand elle révisait. Il était si important pour elle, pourquoi devait-elle choisir ?

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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyJeu 24 Oct - 5:05

Caroline&Aidan
C’était à prévoir que, dans de telles circonstances, tu allais finir par exploser et lui dire de façon plus ou moins aimable tout ce que tu avais sur le cœur. Ce sentiment d’abandon et de trahison, celui qui t’avait poussé à te retirer de la partir pour laisser vivre la demoiselle comme elle l’entendait, sans que tu viennes l’embêter avec ça. Après tout, elle reste une adulte et elle peut bien faire ce qu’elle veut, actuellement, tu n’en avais plus rien à faire. Du moins, tu essayais de faire comme si tu n’en avais plus rien à faire de sa personne, que tu ne t’inquiétais pas pour elle continuellement. Tu te demandais souvent si elle se portait bien, si elle mangeait bien, si elle réussissait à combattre sa maladie. Cette fameuse maladie, chose que tu n’arrivais pas à accepter, comme s’il était impossible que Caroline, ta Caroline, puisse être gravement malade. Non, pas celle qui t’adressait toujours des sourires joyeux, pas celle avec qui tu avais tissé ce lien qui autrefois était solide, pas celle avec qui tu partageais presque tout. Il était impossible qu’elle ait une maladie mortelle, qu’importe ce qui se lisait sur les dossiers médicaux. C’était quelque chose que tu te refusais d’accepter, malheureusement. Malgré que tes paroles soient violentes et vibrantes d’émotions, tu n’en gardes pas moi un visage complètement impassible et un ton calme, trop calme. Un calme alarmant qui lui signifie que tu cherches à bien te faire comprendre, autrement, ce serait impossible. Tu fais les cent pas, cherchant à accrocher ton regard à quelque chose, avant de te planter devant elle et d’ancrer ton regard acier dans le sien. Tu cherches surtout à savoir si oui ou non le venin que tu craches se fait bien entendre. Il n’y a que deux issues possible, à la fin de cette discussion. C’est lui ou toi.

Elle attrapa ta main, t’adressant un sourire triste. Un sourire résigné. Tu n’avais même pas envie d’entendre ce qu’elle avait à te dire. Si tu étais quelqu’un de très altruiste, toujours prêt à être présent pour les autres, actuellement, tu aurais eu envie de te montrer terriblement égoïste et de simplement la mettre à la porte. Pourtant, tu prends place à côté d’elle, déglutissant péniblement, ne sachant pas trop à quoi t’attendre. Peut-être qu’elle allait te faire un discours mielleux sur Ô combien est-ce que Sloan pouvait se montrer merveilleux et aimable. Mais au fond, au vu du regard qu’elle te lançait, ce n’était sûrement pas pour te faire changer d’idée quant au Gamma en tant que tel mais sur l’histoire telle quelle. À peine a-t-elle prononcé les premiers mots que tu te crispes et que tu dégages ta main de la sienne. Non. Tu refuses même qu’elle aborde le sujet. C’est triste toutefois combien tu peux te montrer égoïste dans l’actuelle situation. Elle a besoin de support, chose que tu essaies de lui apporter, tout à faisant attention à ne jamais rendre concrète et officielle sa maladie. Même si tu dois faire face à des cas identiques tous les jours, ou enfin, plus ou moins identique, que tu sais pertinemment que la maladie et la mort sont des choses auquel personne ne peut s’y soustraire, tu refuses d’accepter que ton amie, ta presque sœur, soit de ces personnes. Tu fermes les yeux et te bouche les oreilles et reste obstinément fermer face à ça. Tu es égoïste, frôlant le pathétisme même. Tu le sais, tu es parfaitement conscient qu’elle est atteinte de l’un des pires cancers. Et pourtant tu refuses d’ouvrir les yeux et de l’accepter. Le regard rivé sur le mur, tu l’écoutes sans même l’écouter, t’y refusant simplement.

Tu aurais pu continuer longtemps d’éviter son regard, serrant les dents tout en tentant de faire comme si tu n’avais rien entendu. Sloan avait réussi là où tu avais misérablement échouer. Cela faisait mal à l’orgueil tout de même de le réaliser, que ce salaud de première avait réussi là où tu avais travaillé pendant des années. Faire sourire Caroline, lui redonner l’espoir. Lui faire oublier sa maladie avec la même ardeur auquel tu t’efforçais de l’oublier. Toi qui avais toujours été franc vis-à-vis tes sentiments, toujours prêt à accepter ce que la vie mettait sur ton chemin, cette situation, cette maladie qui menaçait de t’enlever ta presque sœur, c’était bien trop difficile à supporter. À accepter surtout. Mais voilà qu’elle te mettait la réalité en pleine gueule, qu’elle t’obligeait à la regarder. Tu sentis tes yeux s’humidifier alors qu’elle était toujours devant toi. Le regard rivé sur le sol, tu inspiras profondément. Tu aurais voulu pouvoir être superman, pouvoir la sauver, elle. La guérir de sa maladie. Tu te relèves, la surplombant de ton mètre quatre-vingt-cinq, t’éloignant d’elle. Tu étouffais, tu commençais à manquer d’air. Mais surtout, tu ne voulais pas la regarder, qu’elle voit ce regard humidifier, qu’elle voit ces quelques larmes qui menaçaient de venir rouler sur tes joues. Jamais tu ne pourrais accepter l’évidence même qui se retrouvait devant toi. Tu étais prêt à tout, vraiment, pour éviter d’avoir à y faire face. Au fond, si tu avais pris tes distances, c’était effectivement pour ne pas être témoin de sa déchéance. Mais non pas à cause de Sloan, qui au fond, la faisait sentir vivante. Mais pour éviter d’être confronter à une mort certaine qui pourrait survenir au moindre incident. Tu serres les dents, lui tournant dos, inspirant une nouvelle fois. « Peut-être bien qu’avec lui, tu te sens vivante. Mais pour combien de temps le seras-tu si tu continues ainsi ? » Vivre. Ce mot qui t’écorche les oreilles, qui te semblait trop difficile à dire. Malgré tes vingt-trois ans et une parfaite conscience des injustices de la vie, des malheurs qui peuvent survenir, tu semblais t’enliser dans tes pensées bien trop insouciantes de « cela n’arrive qu’aux autres ». Tu as les bras croisés sur ton torse, les larmes aux bords des yeux et un sourire triste étire tes lèvres. Alors que tu sembles continuer de te cacher sous des mensonges, préférant te voiler la face plutôt que d’accepter la cruelle réalité.

À vrai dire, tu ne sais plus trop quoi dire. Elle a raison, tu as tort, voilà. Si elle veut continuer de voir Sloan, soit, c’est son choix. Certes, cela fait mal à l’égo et à la fierté de voir que quelqu’un comme lui ait réussi alors que toi tu as lamentablement échoué dans ta mission pour aider Caroline. Et au fond, tu te sens coupable vis-à-vis elle, de n’avoir rien plus faire pour elle et de n’être que là, misérablement, à essayer de repousser le plus loin possible la vérité car elle t’effraie. Tu es pathétique. Voilà. Tu veux aider les autres mais tu te retrouves à craindre ce que le futur pourrait vous apporter. Un futur où elle ne serait peut-être pas là. Tes yeux s’embuent, tu les fermes, soupirant. « T’es venu pour quoi, là, en fait ? Pour me montrer combien j’ai pu être con et inutile alors que Sloan est génial et merveilleux ? » raillas-tu. C’était plus fort que toi. Tu restais un homme, blessé dans sa fierté de surcroît, face à une demoiselle qui était presque ta sœur et pour qui tu aurais sûrement pu te jeter du haut d’un pont si elle te l’avait demandé. Tu préfères détourner le sujet, faire quelque chose, plutôt qu’elle aborde encore le sujet de la leucémie. Accuser Sloan, c’était beaucoup plus facile et meilleur pour le moral. Cet homme, tu ne pouvais simplement pas le voir en photo ni même le sentir. « Tu sais pourtant très bien que je ne changerai pas d’avis. Si tu veux continuer à le voir, à passer tes journées avec lui, soit. Mais tu peux m’oublier. J’en ai fini d’aider ceux qui ne souhaitent même pas faire des efforts eux-mêmes. » La fin fut presque murmurée, la voix étranglée, et était diriger à tous ceux que tu avais pu côtoyer et que tu avais tenté d’aider. Tu en avais fini de jouer la bonne poire, celui qui cherche à aider tout le monde. Du moins, non. Tu resterais extrêmement présent pour tes amis, pour ceux qui s’en donnaient la peine. Et tu ne croyais pas que voir cet enfoiré de Gamma pouvait aider d’une quelconque manière Caroline.

Elle se sentait vivante, elle se sentait mieux ? Soit, qu’elle aille le voir plutôt que de perdre son temps avec toi. Tu tentas de ravaler tes larmes, essayant de rester fier. Même si tu avais la douloureuse impression qu’en disant ça, tu repoussais la Bêta et la sortait de ta vie, ce qui n’était pas des plus agréables. Tu te tournas finalement vers elle, une larme, une seule, roulant sur ta joue. C’était trop pour toi, en ce moment. Tout ce qui se passait dans ta vie, tes conflits intérieurs, Jorden, Joshua et maintenant Caroline. La vicieuse vérité qui tentait de se frayer un chemin jusqu’à toi, l’arriver de Sloan, la peut-être perte de celle que tu voyais comme une sœur. S’en était trop. Si tu avais sut être fort, solide comme le roc, pouvant supporter beaucoup sur tes épaules de jeune adulte, tu craquais, tu te courbais, chose que tu t’étais toujours interdit. Tu t’étais promis de tenir, pour soutenir tous ceux qui en avaient besoin. Mais là, s’en était simplement trop. Tu enfouis tes mains dans tes poches, posant ton regard humide sur elle. « Tu sais bien que je ne t’empêcherais jamais de faire quelque chose. Tu es heureuse avec lui, soit ? Vas-y, rien ne t’en empêche. Ne reviens cependant pas en pleurant parce que tu auras le cœur brisé. Je serai déjà sûrement trop loin. » Le pire, surtout, c’était cette voix qui tournait en boucle dans ta tête, comme pour t’achever encore plus, te répétant que tu avais faillis à ton rôle d’ami, que tu n’avais pas sut être assez présent pour elle et qu’il valait mieux pour elle de partir plutôt que d’avoir un boulet en plus sur les épaules. Le genre de boulet qui se voile la face, du genre qui refuse d’entendre quoique ce soit de blessant. Et pourtant, Dieu seul savait combien tu pouvais en prendre avant de craquer. « Dit-moi juste ce que tu attends de moi. »
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyJeu 31 Oct - 12:17

why don't you trust me like i do. C'était épuisant et lassant de se justifier pour chaque chose que l'on faisait ou ressentait. Le contrôle de soi était une chose très difficile à acquérir et bien que la blonde se vantait d'être assez résonné et responsable pour prendre les bonnes décisions, mais en l’occurrence, quand il s'agissait de sentiments ou autres, elle n'était pas mieux que les autres. Elle était impulsive, avec des humeurs changeantes comme le vent et se laissait facilement distraire dès que quelque chose avait assez de poids pour attirer son attention. Elle était mystérieuse et imprévisible, elle ressentait fort et vite. Que d'erreurs qu'elle avait faite à cause de son coeur trop fragile. Sa méfiance ne dépassait pas son désir d'être aimé et admiré. Aidan était ... comment dire ? La voix de la raison pour la blonde. Il savait ce qu'il lui fallait et n'hésitait pas à le lui dire alors quand il lui disait de s'éloigner de Sloan, elle savait qu'elle devait l'écouter et ne pas douter de sa bonne foi. Si il lui disait de s'éloigner de cet homme peu fréquentable, c'est qu'il y avait une raison autre qu'une simple envie de la garder pour lui seul. Parce que on pouvait se demander, au regard de la situation, en la prenant dans son ensemble et pas juste en regardant les détails, si Aidan ne voulait pas que Caroline reste seule pour avoir sa chance, pour prendre son courage et lui avouer des choses qu'elle pensait impossible. Elle avait fait l'hypothèse, à l'époque de leur erreur commune, que peut-être son ami italien avait des choses à lui cacher. Mais elle avait rapidement effacé cette idée de son esprit. C'était impossible et complètement absurde qu'Aidan lui porte le moindre intérêt autre qu'amical. Il avait une vie sentimentale assez rangée d'après ce que Caroline en savait. Il n'en faisait pas étalage et en même temps, la blonde ne lui posait jamais beaucoup de question sur ce sujet. La vie de la bêta était déjà tellement remplie avec les hommes qui y passaient, restaient parfois et souvent partaient qu'elle ne voulait pas volontairement mettre d'autres problèmes. C'était égoïste et complètement narcissique de se dire que sa vie était déjà trop prenante pour mettre les ennuis de ses amis en plus à l'intérieur, mais Caroline n'en avait pas honte. Lorsque l'on était dans sa situation, faisant face à des maladies encore incurable et des peines de coeurs à faire pâlir un mort, on devait penser à soi d'abord et ensuite aux autres. Quand elle serait mieux dans sa tête et son corps, elle allait se pencher sur les autres. Pour l'instant, elle était mal en point et complètement à la ramasse, alors c'était elle avant tout. Peut-être bien qu’avec lui, tu te sens vivante. Mais pour combien de temps le seras-tu si tu continues ainsi ? Les paroles de l'italien étaient dures de vérités et de sacrifices. Blonde aux yeux bleus, certes. Mais elle n'était pas une idiote finie. Elle savait bien que continuer ainsi conduirait à sa perte mais elle aimait cette sensation de plonger dans un gouffre, de sentir enfin correctement l'air sur sa peau. Tu exagères. Aidan ne pouvait pas comprendre cela, il avait une santé de fer et ne tombait malade qu'une fois tous les cinq ans. Caroline, elle, devait faire attention à la moindre petite grippe ou la moindre bactérie qui traînait. T’es venu pour quoi, là, en fait ? Pour me montrer combien j’ai pu être con et inutile alors que Sloan est génial et merveilleux ? Elle commençait à s'énerver là. Elle avait été calme et patiente depuis le début de la conversation. Elle avait exposé ses arguments comme si elle était en pleine visio conférence et qu'elle devait convaincre de grands détracteurs d'acheter ses marchandises de mauvaises qualités. Ne recommence pas. Elle en avait marre de se justifier pour quelque chose sur laquelle elle n'avait aucun contrôle. Elle était tombée amoureuse, what the big deal ? Cela arrivait à des millions de personnes et pourtant on ne les fustigeait pas pour cela. Tu sais pourtant très bien que je ne changerai pas d’avis. Si tu veux continuer à le voir, à passer tes journées avec lui, soit. Mais tu peux m’oublier. J’en ai fini d’aider ceux qui ne souhaitent même pas faire des efforts eux-mêmes. Tu penses vraiment que je suis une idiote finie ou quoi ? Je sais bien que ma vie n'est pas comme celle des autres, que je suis malade et que continuer à fréquenter un drogué bipolaire n'est pas le plus appropriés pour moi. Mais tu sais quoi, j'en ai marre de devoir choisir entre mon bonheur et ma santé. A quoi ça sert de vivre longtemps si on est malheureux ? Elle se leva et tourna en rond dans la chambre. Situation inextricable. Comment en était-il arrivé là ? Deux êtres qui s'aimaient profondément, d'une amitié sincère et véritable, qui se déchirait à présent pour une tiers personne qui n'avait rien à voir avec la situation. Des larmes fines, aussi fines et délicates que des perles commencèrent à rouler sur ses joues pâles. Elle n'aimait pas pleurer, elle n'aimait pas se sentir faible et vulnérable et encore moins devant témoin. Pourquoi sa vie prenait-il ce tournant si dur et difficile ? Elle avait fait quelque chose au ciel pour mériter pareilles épreuves et obstacles ? Sa vie était loin d'être rangée et parfaite mais elle faisait de son mieux pour ne blesser personne et n'intervenir que rarement dans celle des autres, de donner du plaisir et du bonheur là où elle le pouvait, de consoler les âmes esseulées et seules, donner une seconde chance aux personnes qu'on pensait irrécupérable. C'était un crime d'aimer autant qu'elle le faisait mais de penser à elle d'abord pour ne pas mourir de chagrin ou de maladie et ainsi causé de la peine à ceux qui l'entouraient ? Tu sais bien que je ne t’empêcherais jamais de faire quelque chose. Tu es heureuse avec lui, soit ? Vas-y, rien ne t’en empêche. Ne reviens cependant pas en pleurant parce que tu auras le cœur brisé. Je serai déjà sûrement trop loin. Ses cents pas se stoppèrent net. Elle savait bien qu'Aidan n'allait pas l'abandonner ou du moins, pas complètement. Leur amitié était forte. Il était comme sa famille même si elle aurait bien repasser une autre nuit avec lui. C'était étrange combien ils s'entendaient et se confrontaient pratiquement en permanence. Deux caractères forts, deux personnes ayant une histoire bien à elles et la portait à bout de bras. Dit-moi juste ce que tu attends de moi. Ah Aidan ! Elle se mit devant lui, et posa ses mains sur ses joues. Elles étaient froides et rêches à cause de la fine barbe qu'il avait. Il était bel homme. Le teint halé, les yeux gris, les cheveux noir de jais et un regard doux et malin. Il faisait craqué les filles et les attirait comme un colibri était attiré par une fleur pleine de nectar sucré. Caroline et Aidan avait succombé une fois. UNE seule et unique fois. Ils en avaient parlé, calmement, elle l'avait rassuré, apaisé et avait décidé que cela ne resterait qu'entre eux et que ça ne se reproduirait pas. A présent, elle devait choisir entre cet ami si cher à ses yeux et cet homme qu'elle aimait tant. Aidan ou Sloan. L'alpha ou le gamma. La stabilité ou l'ivresse du danger. Elle voulait les deux. Elle voulait pouvoir avoir quelqu'un qui lui dirait quoi faire et la remettrait dans le droit chemin. Elle voulait avoir quelqu'un qui la pousserait au delà de ses limites et l’encouragerait à faire toujours plus. Qu'est-ce qu'elle voulait au fond ? Le beurre et l'argent du beurre. La cerise sur le gâteau et le gâteau dans son entier. Il fallait qu'elle fasse un choix. Elle posa son front sur la poitrine de l'alpha, prit une grande inspiration et ferma les yeux. Comment choisir ? C'était si dure. Les larmes recommencèrent à couler. De désespoir, de tristesse, de chagrin, de colère. Elle avait envie de se sentir bien pour une fois. D'être comblée. Elle se rappellait la nuit qu'ils avaient passé ensemble. Il était chaud et réconfortant d'être dans les bras forts d'Aidan. Elle releva la tête, les yeux brillants et des traces de larmes sur ses joues blanches. Je ne sais pas. Je veux juste que tu sois toujours mon ami, que tu sois toujours mon Aidan. Toujours Ses mains sur ses joues étaient toujours aussi froides. Elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Juste ça. Comme une promesse. Une promesse qu'elle serait toujours Caroline, sa Caroline.

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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyMar 5 Nov - 3:36

Les larmes aux yeux, tu étais peut-être simplement aussi perdu que la belle blonde qui se trouvait devant toi. Ou enfin, la belle blonde à qui tu tournais dos, qu’elle ne voit pas tes yeux perlés, qu’elle ne voit pas combien cette discussion t’affectait plus que tu voulais le laisser paraître. Tu es fort, tu as toujours été ce pilier que tous attendaient que tu sois. Mais aujourd’hui, alors que tu t’adressais à elle calmement mais d’une voix dure où un froid glacial s’y échappait, tu avais l’impression de courber l’échine face à tout ce qui reposait sur tes épaules, à tout ce que tu avais accepté de prendre pour aider ceux qui t’étaient chers. Pour Caroline, tu aurais tout fait. Vraiment tout. Tu aurais remué ciel et terre pour lui venir en aide, pour peu qu’elle accepte de s’aider elle aussi. Mais en fait, c’était encore plus compliqué que ça. Tu lui demandais de faire un choix important. Tu lui en demandais trop, à vrai dire. La stabilité ou l’impression de vivre réellement. La sécurité ou le danger. Tu aurais pu te mettre à sa place, essayer de comprendre comment elle le vivait. Toutefois, tu préférais fermer les yeux et ignorer le fait que sa maladie pouvait l’emporter n’importe quand. C’était plus facile. Au fond, tu es lâche, Aidan Luca Morello. Tu l’as toujours été. Tu as toujours tenté de tout prendre sur tes épaules, de prendre sur toi pour aider tes amis, ceux à qui tu tiens. Mais c’est simplement pour te donner l’impression que tu es solide et que tu peux en prendre. Alors qu’au fond, ce poids, malgré le sourire rassurant que tu affiches continuellement, malgré cette présence que tu accordes à tous, fini par t’abattre, lentement mais sûrement. Une larme roule sur ta joue alors que tu te retournes vers Caroline, l’air las, fatigué.

À vrai dire, tu veux simplement savoir ce qu’elle veut, ce qu’elle attend de toi. Depuis qu’elle était entrée dans la salle, c’était un duel, à savoir qui aurait la meilleure répartie. Tu savais, bien au fond, que l’actuelle situation ne se règlerait pas aujourd’hui. Du moins, pas te ton côté. Si elle souffrait de ton éloignement, tu souffrais de ce sentiment de trahison et d’abandon qui ne te quittait plus depuis qu’elle avait préféré Sloan à toi. Tu lui fais finalement face, les yeux embués, une larme, une seule, sur ta joue. Tu en as marre, pour être franc. Marre de ces gamineries, marre de cette jalousie et possessivité digne d’un enfant de troisième année. Et puis quoi encore ? Tu es jaloux parce que ce connard de Sloan, ce drogué bipolaire a réussi là où toi tu as misérablement échoué. Jaloux parce qu’elle la choisi lui, le dangereux, celui qui pourrait faire de sa vie un enfer, plutôt que toi, qui est sincère et présent depuis toujours pour elle. Ton regard glisse sur cette silhouette attrayante que tu connais si bien. Elle est belle, la Caroline. Si l’amour que tu portais à cette dernière ne s’agissait pas que d’un amour purement fraternel – du moins, en parti – il aurait pu y avoir autre chose. Il y a eu autre chose, autrefois. Tu t’en étais voulu, non pas d’avoir partagé le lit et défait les draps de l’Italienne. À ce moment, tu aurais recommencé sûrement n’importe quand. Le problème est qu’il s’agissait surtout d’une forte attirance pour les courbes plaisantes de la blonde. Non pas d’un amour quelconque. Contrairement à tous ces mecs qu’il t’est possible de côtoyer, pour toi, une histoire d’une nuit ou une histoire de sexe, cela ne te convient pas. Tu as besoin d’autre chose, de sentiment, de complicité, quelque chose de fort. Ce fut simplement contre tes principes. Aujourd’hui, tu étais passé par-dessus, en effet, même si cette silhouette t’attirait toujours autant. Suite à cet évènement, après avoir passé un certain temps à l’éviter, vous étiez devenus plus complices, pour devenir comme des meilleurs amis, comme frère et sœur – avec plus si affinité -.

Ses mains se posent sur tes joues rêches d’une barbe naissante plus ou moins entretenue. Les filles aiment ça, de toute façon. Elles trouvent que cela te donne un air plus viril, plus masculin. Ça, au fond, tu n’en as pas grand-chose à faire. C’est plutôt que avec tes études et tout, tu as manqué de temps, pour être franc. Ton regard se plante dans le sien. Tes yeux sont encore humides, tout comme les siens à vrai dire. Tu lui adresses un faible sourire, difficile. Tu appréhendes ce qu’elle va te dire, tout compte fait. Tant qu’elle ne revient pas sur sa maladie. Tu as essayé, subtilement ou non, de changer le sujet, de l’éloigner le plus possible. Tes bras se referment autour d’elle, alors qu’elle appuie sa tête sur ton torse. Tu respires, lentement, appréciant simplement l’actuel moment, où tu as l’impression d’avoir retrouvé la Caroline que tu as toujours connu, ta Caroline, celle pour qui tu donnerais tout. Ses paroles résonnent à tes oreilles, alors que ta poitrine s’abaisse. Son Aidan. Tout comme elle est ta Caroline. Si tout pouvait être aussi facile. Puis elle se redresse, lève la tête vers toi. Ton regard replonge vers le tien. Tu inclines légèrement la tête, sans trop t’en rendre compte, alors qu’elle pose ses lèvres contre les tiennes. Ces lèvres. Tu les connais, tu y as déjà goûté. Toutefois, cette fois-ci, il y a un arrière goût salé, que ce soit ses larmes ou la tienne. Il y a dans ce baiser un mélange de promesse incertaine, de désespoir, de besoin de savoir que l’autre sera toujours là. Au fond, tu t’y accroches, comme si c’était la dernière chose qui pouvait retenir Caroline à rester près de toi, à oublier Sloan, à oublier sa maladie et sa vie. À simplement rester avec toi. Cet amour que tu as pour elle, tu ne pourrais pas parler de sentiment amoureux à proprement parler, ta vie sentimentale est déjà bien assez compliquée, mais c’est quelque chose de plus fort que de l’amitié et différent de l’amour qu’un frère porterait à sa sœur. C’est quelque chose d’aussi solide que tremblant, quelque chose qui pourrait survivre aux tempêtes mais être emporter par les marées. Ce n’est pas toujours facile, c’est douloureux, mais c’est aussi important et nécessaire à ta survie. Tu ignores ce que ce baiser signifie, où le doute, le désespoir, le besoin, la nécessité et une promesse de quelque chose dont tu ignores encore ce mélangent, y donnant une saveur particulière.

Finalement, tu recules, mettant fin au contact, posant ton regard sur elle. Un regard doux, encore blessé, mais plus doux, moins froid. La tempête qui s’agitait dans tes prunelles s’était calmée, alors que tu soupiras. Tu ne savais plus où tu en étais, ce que tu voulais. Une partie de toi avait envie de serrer Caroline dans tes bras, de plonger le nez dans ses boucles blondes et de lui chuchoter à l’oreille que peu importe son choix, tu resterais près d’elle. Une autre partie, plus difficile, avait envie de continuer de l’harceler, à savoir qui entre Sloan et toi allait gagner la partie. Savoir si te battre pour elle allait encore en valoir la peine. Elle avait besoin de toi, de cette voix rationnelle que tu lui apportais autant que tu avais besoin d’elle et de sa fraîcheur. Ta main vient se glisser sur sa joue, essuyant une larme. Si ton visage reste inexpressif, ton regard se fait surtout plus tendre. « Je ne sais pas Caroline » commenças-tu, regardant finalement le mur, par-dessus l’épaule de la demoiselle, préférant regarder le vaguer que cette dernière. « Tu as changé Caroline, tout comme j’ai changé. Pour le mieux, pour le moins bien, je n’en ai aucune idée. Je ne suis pas là pour juger. » Ta voix se casse vers la fin. Tu essaies de garder une voix calme, posé, même si elle se fait hésitante, tremblotante. « C’est difficile d’assister et de ne rien pouvoir faire. Déjà que de te voir mourir à petit feu, les bras croisés, complètement inutile, m’est insupportable, c’est pire lorsque je te vois avec lui. » L’inquiétude se fait nettement entendre dans ma voix, alors que je m’éloigne, que je fais un pas vers l’arrière, pour reposer mes yeux bleus sur elle. « Je ne peux simplement pas être celui que tu me demandes d’être. » Ces paroles te firent mal mais elles étaient d’une franchise déconcertante. Tu ne pouvais pas être ce pilier dont elle avait besoin, cette voix qui lui permettrait de la ramener à la raison alors qu’elle continuait d«’aller se perdre avec Sloan. Non, tu ne le pouvais pas. « Je suis désolé, Caroline. Terriblement désolé. » Ça te fait mal, surtout autant qu’à elle. Tes iris la regardant, tu crains sa réaction. Pire que tout, tu crains la perdre définitivement. Tu aimerais, plutôt qu’elle parte en acceptant son sort, qu’elle s’énerve et tente de s’y opposer. Tu préfèrerais. Qu’elle prouve que tu comptes, ne serais-ce qu’un peu, encore pour elle.
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MessageSujet: Re: we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan EmptyLun 16 Déc - 2:23

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