Quoi de mieux qu’un Road Trip avec une de ses meilleures amies pour se changer les idées ? J’en avais besoin, j’avais ce ressentit de me lâcher de vivre comme bon me semblait avec les personnes que j’aimais. Arielle était parfaite dans son hystérie et sa folie, je ne voyais qu’elle pour faire le tour de l’Europe. Je connaissais bien l’Europe du coup j’étais contente qu’elle veuille m’accompagner j’allais lui montrer tout ce que je savais sur ses capitales connues. Même si nous étions parties ensemble à Coachella chacune avaient fait son tour se son côté. Je ne dirais pas que j’ai passé le pire début d’été de ma vie mais ça en approche. A Coachella on a du annoncer avec Livia que Lysa avait une sœur jumelle, celle-ci qui m’apprends qu’Alec est un détraqué mental, Milena qui m’avoue un crime et une overdose quelques semaines plus tôt. Sans parler dans le gouffre amoureux dans lequel je m’enfonçais. Le retour de Mathieu dans ma vie avait complètement chamboulé mes plans. Bref j’étais encore une fois dans de beaux draps et je ne voulais pas y penser. Ne sachant pas qu’Arielle allait bientôt m’annoncer sa « liaison » avec ce connard d’Alec. Non, je ne pense pas que la rentrée sera évidente heureusement que j’ai aussi Astor avec qui je pourrais faire mon petit marathons des parcs. Il était quatorze heures quand nous arrivions à Paris Charles de Gaule, le voyage c’était bien passé malgré ses heures dans l’avion où nous n’avions pas cesser de gigoter dans tous les sens tant nous tenions pas en place. Arielle était mignonne, elle avait acheté tout les guides possibles et inimaginables. Nous avions côchées ensemble les points étapes essentiels dans nos étapes. Nous avions loué un Van pour deux personnes avec tout ce qu’il faut à l’intérieur pour ne pas dormir à l’hôtel. Je n’espérais pas revoir quelqu’un que je connaissais surtout ma mère mais en toute honnêteté je ne pensais pas. Puis j’avais aussi besoin de ce voyage pour un peu clarifié cette relation avec elle. Amimour. Ce n’est pas vraiment très claire comme sentiments n’est-ce pas ? On couche ensemble ou on est amies ?  On peut lier les deux ? Je ne sais pas nous verrions bien dans les semaines qui viennent. Le Van nous attendait à l’aéroport, je pris Arielle par la main pour la dirigé vers la sortie, elle semblait perdue et impressionnée par tous ce qu’elle pouvait voir autour. Je lui souriais avant de lui dire :


Je sais que je n’ai pas arrêter de te le dire mais je suis vraiment trop contente de partir avec toi !

J’avais besoin d’oxygène et c’était elle mon oxygène. Elle était pétillante comme un Perrier, quand vous la secouez un peu vous voyez toutes les bulles de sa personnalité. La métaphore n’était peut-être pas des plus romantique, mais elle était comme ça Arielle. Je l’adorais littéralement, horizontalement comme verticalement. Tous les moments passés avec elle m’était d’une joie immense. Je n’abusais pas quand je disais ça. Nous étions un peu pareil, le feeling passait bien entre nous, on ne se cachait pas derrière des masques d’hypocrisie ou de flatteries. Tout était naturel entre nous, bon nous n’étions pas non plus les copines qui s’éclataient  à faire des concours de pets on avait une certaines classe quand même. Nous aimions bien critiquer toutes ses nanas qui nous exaspérait avec leur faux semblant ou même leur façon de draguer les mecs à croire qu’elles étaient toutes irrésistible. Enfin bref nous sortions de l’aéroport main dans la main. Une fois dehors je lui faisais le plus gros câlin de la terre, un peu émue de ce voyage. Je lui chuchotais :

Je suis la plus chanceuse du monde de partir avec toi ma chérie !


Nous entrons dans le Van qui n’était pas du tout adapté pour la vie parisienne, je me mettais au volant puis en vitesse nous nous dirigions au cœur de Paris. Les bouchons commençaient à se faire je me retournais alors vers elle, avant de mettre ma clé usb au poste d’autoradio :

Alors ma belle prête à l’aventure ?

Hurlais-je limite de joie tant j’avais hâte de lui montrer tout de Paris. Elle le méritait ma Arielle après son et mon overdose on avait besoin de revivre un peu non ?