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unfinished business (constance w/. augusto)

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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: unfinished business (constance w/. augusto) unfinished business (constance w/. augusto) EmptyJeu 5 Sep - 12:50

Citation :


“That initial anger she had felt turned to sadness, and now it had become something else, almost a dullness of sorts. Even though she was constantly in motion, it seemed as if nothing special ever happened to her anymore. Each day seemed exactly like the last, and she had trouble differentiating among them.”

― Nicholas Sparks, Message in a Bottle
Les rumeurs allaient bon train dernièrement. La rédactrice en chef de la version américaine du très célèbre VOGUE  rendrait sous peu son tablier au profit d'une héritière. Rédactrice de talent et désormais de renom, Constance La Tour Dubois était lourdement pressentie pour s'installer dans le siège tant convoité de la rédactrice en chef et deviendrait alors la patronne au salaire le plus épicé de toute l'histoire de Vogue. La plus jeune aussi, accessoirement la plus méprisante. Voir la plus tyrannique. C'est donc une Constance parfaitement au courant du poste qu'elle allait occuper d'ici quelques semaines qui avait accepté de faire profil bas le temps de préparer le pot de départ de la Wintour et l'annonce de sa prise de pouvoir. Vacances, vacances. Constance n'en avait pas pris depuis des lustres et ses dernières se résumaient à l'Italie. Une Italie qui lui sembla si loin qu'elle commença à la trouver amère. Finalement, elle se retrouvait à prendre des jours loin de cette cohue New Yorkaise, de l'usine Vogue et ce au profit d'un événement qu'elle exécrait plus que les mots ne pouvaient l'exprimer. Malgré l'effervescence autour du mariage le plus médiatisé des états d'Amériques, Constance trouva la Californie bien quiète, en comparaison à la grosse pomme. Revenir sur ses pas, vers Berkeley qui n'était plus sa maison et n'incarnait que le souvenir doucereux de ses dernières années d'insouciances, lui sembla être la plus mauvaise des idées à laquelle elle avait acceptée de se soumettre depuis des lustres. Passer un moment loin des locaux de Vogue, certes. Mais gratifier une audience faite de ses plus vieilles victimes et supporter la décadence d'un homme qu'elle pensait pourtant doué de raison, peut-être pas non. Heureusement, consciente que sa vie prenait enfin la conjoncture qu'elle désirait depuis toujours, à quelques détails prêt, c'est donc sans (trop) rechigner que Constance se laissa conduire par son frère au mariage du Doyen Fredericksen. Zachariah fut peu bavard durant la cérémonie, là où Constance ne l'avait jamais été. Tous deux manifestement incommodés par la cérémonie dans son ensemble, ils n'eurent donc aucun mal à tomber d'accord sur le fait que la passion du mariage n'était pas un gêne courant chez les La Tour Dubois. Dieu merci. Manon s'obstinait à s'arrimer à son Adriel au loin, lequel affichait toujours un visage insondable. Le Doyen recevait les compliments hypocrites de l'ensemble et de toute évidence, Constance ne remarqua aucune de ces petites scènes puisque trop occupée à faire semblant de ne pas chercher l'italien du regard. Manon certifiait qu'il serait là. Du moins, elle le certifiait sans en être trop convaincue. Consciente qu'elle n'avait plus le droit à l'erreur avec le duo Pelizza Da Volpedo-La Tour Dubois, demoiselle Petrov-Versier prenait soin de ne plus (trop) insister auprès d'eux. Pour tout et rien. Bien qu'elle fut à présent aussi insondable qu'Adriel en apparence, Constance bouillonnait déjà de savoir si l'italien oserait se montrer. Après tout, avec lui, plus rien n'était sûr. Elle se contentait de mener son existence de son côté et de faire comme si de rien n'était. Convaincue, à raison, de n'avoir plus aucun compte à lui rendre et de lui avoir tout dit, c'est dans cette optique qu'elle s'était décidée (et ce bien avant d'avoir gratifié cet événement de sa présence) à paraître la plus indifférente possible. Pas un exercice en soit, feindre l'indifférence lui étant d'une facilité déconcertante. Son bras enroulé autour de son frère, Constance se laissa guider au travers de la foule et lorsque Zachariah se stoppait pour saluer d'anciens camarades, se contenta d'afficher tout le mépris qu'elle pouvait à présent ressentir pour la petite gens. L'arrogance qu'elle nomme '' Si tu ne t'appelles pas Augusto Pelizza da Volpedo, tu ne m'intéresses pas. '' en somme.« .Tiens, regarde. » qu'il s'exclama le Zachariah, presque enjoué, carrément victorieux. Débordée à être passive auprès du petit peuple qui se pressait pour saluer les illustres La Tour Dubois, Constance daigna lever le regard lorsqu'elle entendit les effusions de joies de Manon éclater au milieu de la musique de salon et des petits fours. Évidemment, pareille crise ne pouvait être provoquée que par ses retrouvailles avec l'italien et c'est cette révélation qui incita son cœur glacé à se réchauffer. Ne souhaitant évidemment pas laisser son jeune frère se réjouir de ces retrouvailles tendues et épicées, son regard scruta la salle à la recherche d'un visage bien particulier. « .Tiens, regarde. » darda-t-elle à son tour à l'adresse de son frère, désignant d'un regard satisfait nulle autre que Aislynn Woobleforth, assise plus loin. Chacun sa croix. Tous deux gauches et fiers en terme de relationnel, et en étant parfaitement conscient, il ne fut donc pas surprenant de voir le tandem La Tour Dubois pousser un soupir boudeur à l'unisson.Je sais Zachariah, je sais. Toutefois, savoir l'Italien dans la même pièce qu'elle poussa la française à focaliser son attention exclusivement sur lui. Automatisme oblige. S'obstinant pourtant à contempler son frère et à paraître le plus indifférente possible, c'est néanmoins dans un rapide coup d’œil vers le petit groupe que son regard délecté embrassa la vue de son derrière drapé dans du Petrov-Versier. Le rictus suffisant qui habitait alors ses traits se mua en un sourire amusé. Qu'il est beau, ce connard. Bien habillé, comme toujours et miraculeusement (ou bien serais-ce donc l’œuvre de Manon) bien assorti avec la robe qu'elle portait à présent. Clin d’œil qui fit évidemment rire Zachariah, qui à son tour tenta de jeter un coup d’œil au derrière d'Aislynn. Regards croisés. Je t'ai vu – moi aussi. Frère et sœur, il n'y a aucun doute. Constance l'incita du regard à aller discuter avec sa blonde. Zachariah fit de même. Deux jumeaux n'auraient pas donnés meilleurs dialogue silencieux. Décidée à prétendre qu'elle n'en avait rien à faire, que la bizarrerie de la situation ne pourrait en rien abîmer son port altier et mieux encore, à faire la petite effrontée qui s'en amuse, c'est donc d'une démarche féline qu'elle entama de rejoindre le groupe. Manon la regarda s'approcher avec un sourire à l'heure où Adriel moquait intérieurement Zachariah qu'il suivait du regard  et Augusto, de dos, ne voyait donc pas le diable arriver, perchée sur ses Louboutin à  500 dollars. Et lorsqu'elle fut assez proche de lui, l'effrontée déposa son index sur l'angle de son épaule sans ménagement. Son doigt redessina la courbe athlétique de ses épaules dans un geste ample et caressant, jusqu'à sa mâchoire et pour terminer sa course sur la pointe de son menton. « .Bonsoir, Augusto. » ronronna-t-elle à voix haute, le ton soyeux. Résolue à faire croire qu'elle n'était en rien ébranlée par sa présence et à jeter son indifférence au visage de quiconque oserait prétendre le contraire à voix haute, Constance se contenta d'afficher un regard froid et distant. Regard qu'elle ne darda évidemment pas sur lui, trop concentrée à fixer un point invisible à l'horizon. Sans se stopper dans sa course, elle détacha son index de son menton et s'éloigna aussi rapidement qu'elle n'était arrivée, toujours divine dans sa démarche. Sur son visage apparut alors brièvement l'ombre subtile d'un sourire suffisant. C'est ça l'italien, regarde bien ce que tu manques. Regarde la robe noir, prêt du corps, parfaite, facile à enlever. Regarde ses longs cheveux bruns, son visage de poupée et ses gestes de danseuses. Consciente de faire de l'effet, à lui ou bien à défaut, au reste du monde, elle fut ravie de constater que tous les regards se posaient désormais sur elle, puis sur lui. Puisque tous guettaient sa réaction face à une Constance féline, joueuse et au top de sa forme. Dardant un regard intransigeant sur un buffet pourtant majestueux, mais évidemment insuffisant pour l'impressionner, ses doigts s'emparèrent d'une fraise qu'elle porta à ses lèvres. Un geste parfaitement calculé et dénué de toute innocence. Plus que de sentir la saveur du fruit dans sa bouche, c'est le regard de l'italien qu'elle imagina sonder sa silhouette divinement enveloppée dans du satin noir. Elle espéra lui faire croire qu'elle s'en moquait, de tout, de cette situation merdique et de ses hésitations. Tant pis pour lui. La vie continue. Tu parles. Si tu ne veux pas te décider à enfin avouer que ta reine vaut mieux que ta garçonnière, c'est toi le perdant de l'histoire.


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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: unfinished business (constance w/. augusto) unfinished business (constance w/. augusto) EmptyDim 8 Sep - 19:06

Citation :

unfinished business (constance w/. augusto) BSohgkECAAA3jpu


J'ai besoin d'elle et je ne supporterais pas de la perdre à cause de mes conneries. [...] Je lui ai même acheté une brosse à dent. Tu aurais du me voir dans le rayon du supermarché. J'ai du passer presque une heure à la choisir. A hésiter entre les différentes marques et les différentes couleurs comme si ça avait de l'importance. [...] Ça en a pour moi. C'était la première chose que je lui offrais et je crois que je l'ai plus fait pour moi que pour elle. [...] J'avais besoin qu'il y ati une part d'elle chez moi tout le temps. [...] Quelque chose qui me montre que même quand elle n'est pas là, elle est quand même avec moi et surtout qu'elle reviendra. [...] Qu'elle ne m'abandonnera pas. [...] Je ne voulais pas m'attacher à elle comme ça mais... Mais c'est plus fort que moi. [...] - H ; Dégradation

switchfoot - you
Dans le taxi qui le mène à la réception du mariage du doyen Fredericksen, il se demande bien ce qu'il fait ici alors qu'il a quitté la Californie depuis plus de trois ans maintenant. Il a tourné la page et s'est construit une vie, en apparence parfaite, à Rome, entouré de sa famille. Et là, il va devoir retrouver tous ses anciens compagnons de confrérie, plus tous les autres qu'il n'a jamais jugé digne de lui. Il arrive en retard et la cérémonie a déjà commencé. Au fond, il écoute distraitement les différents serments qui sont prêtés par les mariés, les témoins et autre blabla dont il se contrefiche. Ses pupilles restent figées sur le doyen et son épouse. Il sait que s'il bouge, son regard va immédiatement se mettre en mouvement pour chercher une autre personne. Or pour l'instant, il est très bien ainsi. La réception débute enfin. Dès qu'il entre dans le champ de vision de sa meilleure amie, véritable boule d'énergie vivante, il l'entend pousser un cri perçant. De quoi le faire froncer des sourcils car tout ce qu'il veut, c'est passer inaperçu. Assister à la réception et très certainement repartir bien vite. Et croiser Constance. Ou peut-être pas. Sachant que ces derniers mois n'ont pas été très concluants ( du moins pas comme il l'aurait souhaité ), il préfère se contenter de rester sagement dans son coin. Et si l'occasion se présente de voir sa brune incendiaire favorite un moment … Eh bien, il laisse le destin se charge de leur rencontre. Manon déboule vers lui et il la serre tendrement, à travers une étreinte solide. Il a beau lui en vouloir à mort, elle reste sa cochonne et son affection pour elle à tendance à toujours prendre le dessus. Ce qu'elle sait. Et elle en abuse cette manipulatrice. Une poignée de main franche pour Adriel en guise de salut et le voilà s'écartant du couple car il a ouïe dire que Manon veut se marier et qu'elle le harcèle sans cesse. Bien qu'il ait pitié pour ce pauvre Adriel qui ne doit pas savoir comment se défaire d'une Manon aussi enquiquinante, chacun sa croix. Il détourne son attention pour la porter sur les autres convives. Sans se l'avouer, il cherche avidement Constance. Et lorsqu'un doigt le frôle, c'est une décharge électrique que son corps reçoit. Malgré les vêtements qui le couvre. Il n'a pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agit. Et la voix qui lui murmure un bonsoir Augusto et celle qu'il rêve d'entendre depuis que ses pieds ont touché le sol de l'aéroport de San Francisco. Elle l'interpelle pour s'enfuir tout aussi rapidement. Ce qui n'est pas à son goût. L'italien n'a jamais couru après une femme qui l'a fui. Jamais. Pourtant ses pas l'entraînent à la suite de Constance et il se maudit d'être aussi faible. Les regards de leurs anciens camarades d'université les observent. Certains avec indulgence, d'autres avec excitation et enfin certains avec moquerie. Il s'en fout. Ce sont tous des ploucs. Arrivé à sa hauteur, il prit enfin la parole. « Bonsoir Constance. » Même intonation, même façon de la calculer. Il l'a bien trop souvent vu mettre en œuvre son jeu de séduction pour tomber dans le piège aussi facilement. Même si, il admet volontiers qu'elle est la plus belle femme de l'assemblée. D'ailleurs la couleurs et la texture de leurs habits sont magnifiquement bien assemblées. Coïncidence ? Non. Il y a l'art de Manon derrière. Il se retourner pour lancer un coup d’œil furieux à son amie qui s'est une nouvelle fois, insinuée dans leur relation. Elle le regarde avec une innocence feinte et un sourire angélique accroché sur les lèvres. C'est ça, fous-toi de ma gueule en plus. Détournant ses prunelles de la française, il repose ses dernières sur Constance. « Pas de Martin, ni d'autre fiancé à l'horizon ? » En d'autres termes, moins élégants : Vais-je encore devoir foutre une rouste à un pauvre diable aujourd'hui ? Le ton employé est définitivement ironique et il sait bien qu'il fait une erreur en prononçant le prénom de Martin. C'est un nom à bannir de leur vocabulaire pour les rares conversations qu'ils ont. Cependant, il ne peut pas s'empêcher de toujours remettre leur violente altercation sur le tapis. Il est toujours blessé de la façon dont elle a failli s'enchaîner à un autre. Il baisse ses iris sur le buffet et un serveur se matérialise à leurs côtés pour leur proposer une coupe de champagne. Il en attrape une pour elle et une pour lui. Tout en la contemplant déguster sa fraise. Pour le titiller davantage. Ses lèvres s'ouvrent et il savoure une gorgée du liquide pétillant qui laisse un goût reconnaissable dans sa bouche. Puis il soupire copieusement avant de poser sa coupe sur la table du buffet. Ses longs doigts se mettent alors à fouiller dans la poche de sa veste. Il attrape la main gauche de Constance. La fraîcheur de l'objet métallique qu'il cherche entre en contact avec la pulpe du bout de ses doigts. « Ne t'affole pas, je ne vais pas demander ta main. » Affirme-t-il avec malice. Non, ça il le laisse bien volontiers à Adriel qui va se retrouver pris dans les filets de Manon d'ici peu de temps. Elle obtient toujours ce qu'elle veut. En l’occurrence, elle veut se marier et elle aura son mariage. Ce n'est plus qu'une question de temps. Finalement, Augusto laisse tomber une clé, toute simple, agrémentée d'un porte-clé, tout aussi simpliste au creux de la main de Constance. Il a mis des heures à trouver le porte-clé parfait. La couleur, la forme, la grosseur. Il a passé des heures dans le magasin et la vendeuse l'a sans aucun doute pris pour un mec un peu fou sur les bords. Il n'est pas sot. Explication, il va devoir fournir. Sauf qu'il n'est pas forcément très doué pour cela. Alors, il va au plus court. « Si jamais, tu veux venir au loft à New-York, tu peux. » Voilà, c'est officiel. Augusto Pelizza Da Volpedo quitte pour la seconde fois de sa vie, son cocon italien et emménage en Amérique. Il change juste de ville. « J'ai fait inscrire ton nom sur le registre à l'accueil de mon immeuble. Les employés te laisseront passer sans problème. » Son immeuble regorge de sécurité alors pour parer à d'éventuels problèmes techniques qui le ferait lever les yeux au ciel d'agacement, il a déjà tout prévu. L'hôtesse à l'accueil sait que Mademoiselle La Tour Dubois peut faire autant d'allées et venues qu'elle le souhaite. Le portier sait qu'il doit la faire pénétrer dans l'immeuble où se situe le loft sans poser de question. Le plan de Gusto est millimétré. Tout est ordonné à la perfection. Sauf la réaction de la principale intéressée. Il hausse les épaules. « Je ne t'oblige à rien, tu agiras à ta guise. » Soit tu viens, soit tu ne viens pas. Il vient de faire un pas immense vers elle. Il chamboule toute sa vie dans l'espoir de pouvoir peut-être ré-intégrer la sienne. Cet homme est un handicapé affectif mais quoi qu'on en dise, il est prêt à tout pour sa belle.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: unfinished business (constance w/. augusto) unfinished business (constance w/. augusto) EmptyMer 11 Sep - 21:21

Citation :

“.You've got a plan and it seems so sincere.
I want a man who can plan to be here.
I see your schemes and your wealth of expertise.

You're high on hope and I, I want that too.
Throw me a rope and I'll climb up to you.
You know it seems like it's all just a breeze.

Well I have heard that you are known to be deceiving
So if your cover's blown I hope that you weren't teasing
I'm halfway up the road and then he begins

You're doing the wrong things for all the right reasons.”

- - - - - - - - - - - - - - - -
Doing the wrong things by Rebecca Young on Grooveshark
Martin et fiancé, dans la même phrase. Irritée d'emblée par une telle entrée en matière, Constance se contenta de pousser un soupir las et de lever les yeux au ciel. Ça commence. Heureusement pour l'italien, elle était curieusement de bonne humeur aujourd'hui. Peut-être le fait de savoir qu'elle allait bientôt siéger au sommet de la chaîne alimentaire New Yorkaise lui conférait une humeur particulièrement avenante. Ou bien serait-ce le fait qu'elle était à présent à un mariage et que les occasions de moquer le bas peuple ne manquait pas. Ou bien encore, peut-être était-ce le fait qu'ils soient tous deux dans la même pièce. Incapable de mettre une étiquette sur ce qu'elle pouvait réellement ressentir, mais convaincue qu'elle pouvait prendre sa réflexion énervante d'un angle positif, Constance se décida à jouer le jeu.   « .Tu as besoin de me savoir seule pour m'accoster ?. » se mit-elle à ricaner doucement, à moitié amusée et blasée par l'idée qu'il puisse garder ses distances sous prétexte que Martin pouvait être dans la salle. Il y était probablement, cela dit. Et probablement était-il en train de contempler le duo d'un regard hostile, tout aussi curieux que le reste de l'assemblée qui attendait avec impatience que Constance et Augusto n'offrent de quoi bavasser sur eux. Toutefois elle ne pouvait que se l'imaginer, compte tenu du fait qu'elle se moquait éperdument de lui et n'avait pas daigné lui adresser la parole depuis des mois. Depuis que lui, sa bague de fiançailles et son œil au beurre noir était resté sur le banc de touche. La situation avait un quelque chose d'étrangement amusant. Chacun terminait esseulé, dans son coin, à ruminer sur les deux autres. Consciente du pathétique de circonstance, elle préféra évidemment en jouer plutôt que de ruminer plus longtemps, comme Martin pouvait le faire. Bonne joueuse et dédaignant tout embarras, c'est donc le ton chargé d'une dérision insolente que Constance s'appliqua à participer à la conversation. « .Je suis venue accompagnée, en effet. » relança-t-elle tout naturellement et armée d'un sourire un tantinet diabolique, tout ça dans le simple but de piquer ses nerfs. Non pas qu'elle souhaitait le voir rééditer la bagarre infernale qu'il avait provoqué à New York, seulement son habitude de toujours le chercher ne sembla pas vouloir s'effacer aujourd'hui. Et toujours ponctuel (et surtout inconscient), c'est un Zachariah en quête d'une coupe de champagne qui vint se dresser derrière elle et à qui elle adressa un regard entendu. Les doigts de l'une de ses mains vinrent encercler le menton de son frère, lequel lui répondit d'un regard brièvement dérouté. « .Mais pas de quoi sortir les poings, rassure-toi. » souffla-t-elle finalement à l'adresse de son italien, alors que son frère s'en allait aussi rapidement qu'il n'était arrivé, une coupe pleine à la main et non sans y laisser une poignée de mains énergique et un regard trop appuyé à l'adresse d' Augusto. Mesquine, mais divine, elle s'octroya même le droit de caresser la mâchoire de l'italien de la pulpe de son index avant de se détourner et de lui balancer son désintérêt à la figure en allouant son attention au buffet. L'assortiment de fruits rouges lui faisait de l’œil et avant qu'elle n'eut le temps de se saisir d'une délicieuse cerise ( et grâce à quoi elle pourrait enflammer peu à peu la libido de l'italien ), sa main se retrouva emprisonnée dans la sienne. Ah, ces contacts électrisants, ces gestes habiles et engageants, dont jamais elle ne se lasserait. Sans rien laisser paraître de sa surprise, elle se laissa docilement guider car curieuse de connaître ce qu'il pouvait bien mijoter. Sans compter sur sa superbe réflexion, hautement déplacée et pourtant si peu surprenante.  Réflexion qui ne manqua pas de faire apparaître une moue boudeuse et consternée sur sa figure. « .Passe au-dessus, Augusto. » siffla-t-elle entre ses dents. Parce que ça devient lourd là. Que la pilule '' Martin '' puisse mal passer, certes. Néanmoins cela faisait des mois maintenant et elle lui avait expliqué un nombre de fois incalculable que jamais elle n'aurait été jusqu'au mariage, ni même jusqu'à accepter sa demande. Pourtant il s'obstinait à toujours ressasser cette histoire et, elle en fut convaincue, ce serait toujours le cas dans des années lumières. Bon public, c'est d'une sagesse remarquable qu'elle le laissa mener son monologue, sans chercher à le couper. Ses doigts se refermèrent autour d'une clef dotée d'un porte clef qu'elle trouva adorable. Satisfaite bien plus qu'elle ne voulait l'admettre de la perspective de le voir arpenter les rues de New York (à ses côtés évidemment), elle se laissa attendrir par le geste et un sourire radieux vint orner ses lèvres sans qu'elle puisse le réprimer. Son étreinte autour de la clef se resserra  un peu plus, son sourire s'intensifia quelques micro-secondes de plus alors qu'elle s'imaginait partager ENFIN sa vie avec lui de nouveau. Le tout retomba lorsqu'elle réalisa qu'elle était en train de sourire comme elle ne l'avait plus fait depuis bien longtemps et, tout en espérant qu'il ne se soit rendu compte de rien, c'est d'un air suffisant qu'elle l'accosta. « .Intéressant. » se contenta-t-elle de commenter. La clef se réchauffa dans la paume de sa main jusqu'à ce qu'elle ne décide de la ranger dans son soutien-gorge de la façon la plus discrète possible, faute de poches. « .Que nous vaux ce retournement de situation ?. » questionna-t-elle, curieuse de connaître ce qui pouvait bien motiver sa décision soudaine. Y a intérêt à ce que ce soit moi. Enfin, elle se sentait de nouveau privilégiée à ses yeux, un peu unique. Cette sensation s'en était allée dernièrement, alors qu'il faisait mûrir une décision qui, pour elle, semblait évidente. Elle allait l'avoir tous les jours, ou du moins, plus régulièrement. Et l'idée lui plaisait au delà de l'imaginable. Toutefois, sa dernière maxime sonna un brin absurde,  insensée. Il ne l'obligeait à rien, elle était libre de faire comme bon lui semblait...« .Donc... Si je décide de ne pas venir à toi, tu vas me regarder vivre ma vie de loin comme si de rien n'était ?. » questionna-t-elle, faussement innocente, un sourire mesquin sur les commissures. Please. « .C'est ça ton problème, Augusto. Tu ne m'obliges à rien. Tout était plus passionné, plus savoureux lorsque tu ne me laissais pas le choix » déclara-t-elle. Bien sûr qu'elle faisait ce qu'elle voulait, là résidait tout l'intérêt d'être elle. Toutefois, elle aimait les challenges, les dangers. Le fait qu'il lui laisse autant de liberté résonnait en son esprit comme une indifférence dont elle se passerait bien. '' Fais ce que tu veux, je m'en fous ''. Constance le préférait avec plus de poigne, plus de mordant. Néanmoins consciente qu'il mettait un terme à sa vie idyllique – il paraît – en Italie pour un tout nouveau départ à New York, elle se décida finalement à faire tomber le masque de l'indifférente frigide au profit d'un sérieux plus avenant. « .Tu prends la bonne décision. » affirma-t-elle d'un ton velouté, tendant sa coupe de champagne dans sa direction afin qu'ils puissent trinquer. Toutefois, ils furent interrompu par le couple de mariés venu cueillir des félicitations qui n'arriveraient jamais. Si elle allait commenter la robe de la mariée ? Certainement pas. Adresser ses vœux ? Don't think so. Ce mariage puait la fumisterie, un complot orchestré par Fredericksen qui perdait de son panache une fois la bague au doigt. Suffisante, Constance se contenta de toiser le couple qui, même dans leurs costumes de mariage, n'offrait aucune comparaison à Augusto et elle-même. Pas besoin de la présenter ta femme, on s'en moque. Le doyen affichait une mine rayonnante et un sourire que Constance trouva immédiatement suspect. « .Je te présente monsieur Augusto Pelizza da Volpedo et sa compagne, mademoiselle Constance La Tour Dubois. » Pardon ? Sa quoi ? Connard. Tâchant d'étouffer subtilement sa surprise dans le dos de l'italien qui la séparait des deux mariés, Constance s'en retrouva curieusement pantoise. Sa compagne. S'il savait. Silence de mort. C'est le moment où elle aurait du dire quelque chose. Seulement elle ne pouvait évidemment pas prendre le risque de dire '' Vous vous trompez, on est amis '' parce que ça n'avait jamais été le cas, et ça ne le serait jamais. Ou pire, faire une esclandre pour dire que non, elle n'était pas sa compagne, ni rien d'autre, bazarder un sarcasme et vexer l'italien au passage tout en sachant que Martin s'était pavané pendant une semaine à dire qu'elle était sa fiancée, sa future femme. Piégée. Et puis surtout, elle n'avait rien dit lorsque Martin s'était permis de l'embrasser sur le front devant lui. Laisser passer ça et pas le coup de la compagne... impossible. « .Bonne soirée. » ponctua-t-il en l'absence de réponse, un immense sourire satisfait sur le visage. Saloperie. Ses lèvres s'ourlèrent un rictus froid et frustrée de s'être faite prendre de cours de cette façon, son regard se teinta d'une pointe d'acerbité. « .Sa compagne. On ne me l'avait jamais faite celle-là. » darda-t-elle, le ton condescendant, sirotant sa coupe de champagne comme si de rien n'était. Awkward. Elle n'avait rien dit. Elle ne l'avait pas contredit. Constance devenait officiellement la sienne.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: unfinished business (constance w/. augusto) unfinished business (constance w/. augusto) EmptyMar 24 Sep - 22:05


Il débute très fort en parlant directement de Martin et de son statut de fiancé. Ex fiancé maintenant. Ce n'est pas très malin de sa part car il sait que ce genre de propos affecte considérablement l'humeur de Constance. Et ce, de manière négative. Cependant, il s'en fiche un peu de mettre les deux pieds dans le même plat. Cette histoire de fiançailles lui est restée en travers de la gorge. Des mois plus tard, il n'arrive toujours pas à passer outre. Et pourtant, ce n'est pas force de ne pas avoir essayé. Il l'observe le plus sérieusement possible. Il s'attend à un grincement des dents de sa part. Voire à une soufflante pour le remettre à sa place. Il ne l'aurait pas volé. Néanmoins, elle aurait le retour car au final, lui ne s'est jamais fiancé comme il se plaît à le rabâcher dès qu'il en a l'occasion. Ses sourcils se haussèrent doucement face à sa réponse. Il n'a pas souvent connu Constance aussi avenante. Cela en serait presque douteux s'il ne la connaissait pas réellement. Converser avec calme pour mieux mettre ses nerfs en pelote. Elle sait y faire avec lui et malgré les années durant lesquelles ils ont été séparés, elle n'a pas perdu la main. Néanmoins, pour une fois, Augusto est décidé à rester maître de ses émotions et surtout de son impulsivité. Histoire que pour une fois, son poing n'atterrisse pas malencontreusement sur le visage de l'un des anciens étudiants présents au mariage de leur doyen. « Je me renseigne. Pour m'éviter de me retrouver avec un visage tuméfié. » Son ricanement ne l'atteint pas outre mesure et il reste de marbre face au côté joueur de Constance qui ressort outrageusement à ce mariage. L'italien n'est pas vraiment d'humeur à rire lui. Ses prunelles se décalent légèrement pour balayer ses anciens camarades qui les dévisagent avec avidité. Il leur adresse un regard empreint de mépris. Toujours aussi friands de potins les concernant. Ils attendent tous le moment où l'un des deux complices va exploser. Pour avoir un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Le Pelizza Da Volpedo retient à grand peine un sifflement agacé et reporte toute son attention sur la brune incendiaire qui lui annonce le plus tranquillement du monde qu'elle est venue accompagnée. Il déglutit péniblement et ses yeux se plissent sous l'effet de la colère. Ses prunelles ont beau scruter l'horizon, il n'aperçoit pas Martin de près ou de loin. Donc déjà, ce n'est pas lui. Sûrement un autre. Qu'il ne connaît probablement pas. Toujours enclin à ne pas provoquer d'esclandre, il refuse d'ouvrir la bouche pour répliquer. Mais ce n'est pas l'envie qui lui manque. Son salut, il le doit à Zachariah qui fait irruption pour se servir au buffet. Ravie de son entourloupe, Constance prend le visage du cadet entre ses mains et Gusto comprend immédiatement qu'il est le dit compagnon de soirée de la jeune femme. Pas de quoi s'inquiéter. Pour un peu, il pourrait en rire. Si jamais, il savait comment réaliser ce miracle. Il s'autorise à un bref rictus crispé et donne une poignée de main au frère La Tour Dubois qui s'échappe bien rapidement. Sans aucun doute, pressé de retrouver une autre présence féminine. Toutefois, Gusto a peu entrevoir le regard de Zachariah avant qu'il ne parte définitivement. Un regard qui ne trompe pas. Un regard qui signifie qu'il a intérêt de mettre son égo de côté et que le fait de faire souffrir sa sœur n'est pas une option envisageable. Sous peine que ce soit lui qui lui casse en deux la prochaine fois. Le méditerranéen a bien compris ce message silencieux. Il frémit doucement dès qu'il sent les doigts de Constance parcourir les traits de son faciès. Il prend alors une grande décision et se saisit avec tendresse de la main de sa protégée de toujours. Néanmoins, il ne peut s'empêcher de balancer une dernière vacherie. « Hmm. Si j'avais été à deux doigts d'épouser Paolina, je suis certain que tu aurais apprécié ce conseil. Passe au dessus. » Il aurait peut-être même accompagné cette palabre d'un faire-part de mariage afin de voir si Constance le prenait aussi bien que lui. Passe au dessus. Non. Jamais. Never. Il prend une profonde inspiration, éjecte Martin de ses pensées et se lance. Gusto à New-York, dans un gigantesque loft qu'il espère bien plus ou moins partager avec Constance. Il la contemple en guettant un moindre signe de satisfaction de sa part. Ou au pire un signe de déception. Quoi qu'il en soit, un signe quelconque qui lui montrerait qu'elle réagit à ce cadeau si peu commun. C'est la première fois de sa vie qu'il offre un présent aussi intime et symbolique à une femme. D'habitude ces dernières ne font que passer de manière éphémère. Avec Constance, c'est différent. Pour elle, il est prêt à tout. C'est une première fois pour lui et comme toute première fois, il est assez nerveux à l'idée d'être rejeté en bloc. Ses iris fixent inlassablement la frimousse de Constance qui se met à rayonner. Brièvement certes mais cela lui a suffi pour qu'il voie que ce cadeau la ravie. Et en réponse à son sourire sincère, il en esquisse un tout aussi sincère. Ils sont dans leur bulle, les autres ne sont que des poussières inexistantes. Leurs masques de beautiful bastard et beautiful bitch viennent de se fissurer pour une période très courte.Gusto reprend une expression neutre et acquiesce aux dires de Constance. « Que tu acceptes serait encore plus intéressant. » Finit-il par ajouter avec une honnêteté désarmante. Parce que fond de lui-même, c'est ce qu'il souhaite le plus. Il ne va pas la supplier parce que ce n'est pas son genre de le faire pour amadouer autrui. Parce que généralement, il préfère utiliser la force pour obtenir ce qu'il désire. Ce procédé a été toutefois trop utilisé par lui. Et il est lasse de devoir se battre avec elle. Alors il lui laisse le choix. Il voit bien que ce comportement peu commun de sa part ne la laisse pas indifférente. A croire qu'il lui déplaît. Il ignore son questionnement premier pour se concentrer sur la suite de sa tirade. « Si tu ne viens pas, c'est que tu juges que nos chemins n'ont pas plus à se croiser. Je fais le premier pas Constance. Ne me laisse pas faire les autres tout seul. » Car il en est tout bonnement incapable. Il aura beau tenter, si elle n'est pas réceptive à ce qu'il entreprend, ils finiront leurs vies chacun de leur côté. Leur conversation tourne court car un intrus de tailles vient s'imposer à leur duo. Gusto déteste être dérangé par quiconque. Le doyen Fredericksen et son épouse sont accueillis par une moue irritée qui ne doit pas passée inaperçue connaissant le peu de subtilité de l'italien. Constance n'a pas l'air plus réjouie que lui à l'idée devoir présenter ses vœux de bonheur à un couple dont ils n'ont que faire. Intérieurement, le romain sourit. Ils ont beau avoir changé, certains détails restent les mêmes. Comme celui de mépriser tout autre être humain. Pour eux, personne n'a d'importance quand ils sont tous les deux. Augusto ne fait aucun effort pour paraître un minimum concerné par les présentations de leur ancien bourreau universitaire. Il pressent que le doyen n'apprécie guère leur mutisme et il s'en amuse. Un signe de tête en guise de salut envers la mariée et basta. Par ailleurs, cette dernière ne semble pas totalement à son aise face au regard inquisiteur des deux compères. Un mot le fait tiquer. Compagne. Constance a désormais de statut de compagne d'Augusto Pelizza Da Volpedo. Surprenant. Et déstabilisant quand on sait qu'il est un handicapé dès qu'il faut faire référence aux émotions ou à un attachement. Stoïque face au monologue de F, il attend avec impatience que les deux tourtereaux disparaissent de sa vision. C'est ce qu'ils font après un dernier mot de doyen à leur égard. Dépité de le voir aussi imbuvable que par le passé, le jeune homme lève les yeux au ciel. Sa coupe de champagne étant vide, il se saisit d'une autre tout en écoutant attentivement Constance. « C'est un emmerdeur. Il voulait se jouer de nous. Mais je ne vais pas mentir. Je préfère que l'on te présente comme étant ma compagne plutôt que la compagne d'un babouin coincé. » Comme son autre débile de pseudo fiancé. Pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, il s'abstient de poursuivre son commentaire et il se sert un amuse bouche. Soudain, il se remémore la question préalable de Constance à laquelle il n'a pas jugé bon de répondre tout de suite. Il est maintenant temps pour lui de le faire. Ancrant ses prunelles claires dans celles de sa favorite, il lui susurre doucement. « A ton avis, pour quelle raison aurai-je envie de m'installer à New-York ? » Il laisse son interrogation en suspens une risette enfantine accrochée à ses lèvres. « Je vais te donner un élément de réponse. » Ajoute-t-il un brin plus sérieux. Il s'approche d'elle, hésite un millième de seconde et dépose ses lèvres contre le front de Constance. Ce geste à la fois protecteur et symbolique pour eux est la réponse qu'elle recherche. Cela fait des mois que ses lèvres n'ont pas touché le front de la belle et il doit bien admettre que ce type de baiser lui a affreusement manqué. Il se recule de quelques centimètres et étire ses lèvres en un fin sourire. La raison de son changement soudain, c'est elle. Le retournement de situation c'est elle. Mais il aurait été trop niais et trop banal de le lui dire de bout en blanc. A la parole, Gusto préfère l'action. Il en a toujours été ainsi.

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MessageSujet: Re: unfinished business (constance w/. augusto) unfinished business (constance w/. augusto) EmptyJeu 3 Oct - 13:53

 Ses doigts enchevêtrés dans les siens, Constance se contenta de se laisser guider par les gestes de l'italien sans broncher. Tactiles plus que bavards, elle savait reconnaître un Augusto au sommet de sa forme et chargé de bonnes intentions lorsqu'elle y était confrontée. Toutefois, l'accalmie, de courte durée, laissa place à une irritation fulgurante. Calme et d'humeur correcte, mais pas bien longtemps, ses traits migrèrent instantanément du chaud au froid face à la palabre inconsciente de l'italien. Et nous y voilà. Encore. À mener cette conversation redondante avec autant d'entrain que si c'était la première fois. Excepté qu'elle commençait à doucement se lasser de devoir perpétuellement justifier la petite manipulation mesquine dont il avait été victime des mois auparavant. N'importe quelle explication ne lui conviendrait pas, aujourd'hui ou plus tard et consciente que jamais il ne se lasserait de rabâcher ses petites piques mécontentes, Constance se renfrogna à l'idée de devoir supporter ça au moins aujourd'hui. Était-il inconscient ? Ou bien simplement masochiste pour oser parler de Paolina maintenant, ici. Irritée par le simple écho du prénom '' Paolina '' dans la conversation, c'est tous ses membres qui se contractèrent sous l'effet de l'anxiété. Son corps entier, soumis à un besoin presque lancinant de le griffer pour avoir osé prononcer le prénom de '' celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom '', se rappela de combien il pouvait être pénible par moment. « .Martin, maintenant Paolina. Tu déploies des trésors d'ingéniosité pour me taper sur les nerfs, on dirait. Tu essayes d'établir un nouveau record et de m'énerver le plus rapidement possible ou... ?. » Le ton plus affûté qu'un couteau de cuisine et optant pour un air prétentieux résolument contrarié, Constance s'octroya alors le droit de répondre à sa propre question. « .Non non, pas la peine de répondre. » Vaut mieux. Qu'il serait capable de lui répondre une réflexion qui ne ferait rire personne sauf lui et qui lui vaudrait, au mieux un silence de mort de la part de Constance et une indifférence ferme jusqu'à... la fin des temps, au pire une gifle. Maintenant que la première avait été donnée, elle n'aurait aucun mal à réitérer l'expérience. Toutefois, l'ascenseur émotionnel n'eut aucun mal à faire faire les montagnes russes à une Constance désormais attentive aux gestes des l'italien. Cherchant à dissimuler l'esquisse de son sourire ravissant derrière une certaine distance, Constance s'obstina pourtant à conserver la clef dans sa paume, espérant secrètement que celle-ci soit définitivement réelle et pas le fruit de son imagination. Mais la réalité était belle et bien là et prenait la forme d'une clef, qui ouvrait une porte vers le monde d'Augusto, à New York. Un monde dont elle pouvait faire partie à nouveau, enfin. Quelle accepte ? Mais l'invitation était déjà toute acceptée. Seulement faire durer le suspense était à ses yeux nettement plus amusant qu'un oui franc et rapide. Toujours sur ses gardes et manquant de réponse, puisque Augusto ne jugea pas bon de répondre au minimum syndicale pour se concentrer exclusivement sur les fioritures et les petites questions mesquines, Constance s'obstina à le scruter en silence. Augusto et toute l'honnêteté qu'il pouvait avoir en magasin. Augusto d'un sérieux sans bornes, auquel elle n'était plus tout à fait habituée. Contempler autant de sincérité sur un visage pourtant habituellement neutre de toute émotion lui rappela combien elle pouvait être exigeante avec lui. Femme autoritaire, inflexible et sur qui on ne pouvait asseoir aucune domination, elle se savait parfois trop intraitable avec lui, à lui en demander toujours plus - là où il lui donnait déjà énormément. Oui, il faisait un pas vers elle. Plus qu'un pas, un bond. Un de plus. « .J'ai dis que je serais là si tu te décidais à rejoindre New York. » répondit-elle, d'une sagesse surprenante. Ces mots-là dataient d'il y a quelques mois, lorsqu'elle avait à son tour frôlé les pavés romains à sa rencontre. Plus que de l'avoir dis, elle l'avait promis. Et elle n'a pas promis qu'elle serait là s'il se décidait à venir, elle lui a promis qu'elle serait à lui s'il venait et ne s'enticherait de personne d'autre – quand bien même ce soit possible. Mais incapable de se paraphraser elle-même, le temps ayant fait son œuvre sur sa mémoire, Constance se contenta de rester dans l'évasif.   « . Et je tiens toujours parole, plus particulièrement lorsque c'est à toi que je la donne. » Et tu le sais. Terminé les conneries et les catastrophes, les déconvenues et les bagarres. S'apprêtant à faire glisser sa main dans sa nuque, elle fut néanmoins interrompu avant d'avoir touché sa peau par le doyen. Enfoiré. Pas de félicitations, va voir ailleurs si j'y suis et bon vent. Qu'ils puissent se trouver à son mariage et donc l'honorer de toute leur attention n'effleura pas une seconde une Constance revêche et résolue à royalement l'ignorer. Elle avait largement mieux à faire que de jouer l'hypocrite avec la femme du Doyen ( dont la robe trop grande manqua de se prendre un procès pour crime contre la mode ). La compagne d'Augusto accueillie l’appellation avec surprise (et peut-être une pointe d'aigreur mal dissimulée). Constance La Tour Dubois aimait être présentée pour qui elle était, pas pour être la "compagne de …". Trop longtemps '' fille de '', voilà qu'après des années à travailler d'arrache-pied pour être reconnue pour elle-même, elle devenait compagne de Monsieur Pelizza da Volpedo. Ça pourrait être pire, cela dit. Largement même. Finalement, était-ce si choquant que ça ? Pas tellement, connaissant les antécédents du duo. Babouin coincé ? Sérieusement  « .Je ne vois pas de quoi tu parles. » se contenta-t-elle de répondre, tout en haussant les épaules avec nonchalance. Elle ne faisait pas dans le babouin coincé, quoi qu'il en dise. Martin était d'une perfection infinie, même trop parfait. Trop gentil, trop galant, trop avenant pour une Constance trop impériale et caractérielle. Une coupe de champagne à la main, elle pria silencieusement pour que Manon n'ait pas entendu la conversation ( pas assez pour attraper l'histoire de la compagne du moins, oh misère), lorsque l'une de ses précédentes questions  trouva enfin réponse. Une réponse silencieuse, douce et lourde de sens. L'éternel baiser protecteur sur le front, de retour à Berkeley, amenant avec lui son lot de souvenirs particuliers. « .Bonne réponse. » souffla-t-elle, charmée. Très bonne réponse, la meilleure possible. Il revenait pour elle, aucune autre réponse n'aurait pu mieux la combler, parfait. Augusto, l'art de contenter Constance. Ses doigts habiles vinrent dessiner les contours de ses joues, lorsque finalement, elle lui rendit son sourire. Un échange rare, aussi ravissant que fascinant, qui fut troublé par une invitation rapide du doyen. « .Passons à table, voulez-vous jeunes gens ! J'ai un tas de surprise pour vous. » Un tas de surprises, rien que ça. S'il arborait un air triomphale, Constance quant à elle opta pour de la méfiance. « .Je n'aime pas les surprises. » grogna-t-elle, comme si tous ne le savaient pas déjà et Augusto en particulier. Du moins, comme tous le monde, elle n'aimait pas les mauvaises surprises et celles de l'estimé Fredericksen avaient le don pour être particulièrement calamiteuses. Un tel fourbe ne pouvait prévoir qu'une flambée de mauvaises choses. Ou bien une entourloupe épouvantable. Sur ses gardes, Constance se contenta de faire glisser sa main autour du bras de l'italien et d'appuyer sa joue contre son épaule. Ses doigts s'amusèrent avec la manche de son costume durant le court laps de temps où ils se mirent en quête de leur table et une fois arrivés, Zachariah fut le premier à se présenter à leurs côtés, Aislynn sur les talons. Elle jeta un regard circonspect à son frère et salua son ancienne comparse Iota d'un regard indulgent. Ces deux-là ensemble promettait du spectacle, toutefois la mine interrogatrice de son frère à son égard ne manque pas de l'interpeller. Ah oui, désormais elle pouvait prendre place aux côtés de l'italien sans avoir la crainte de vouloir lui planter une fourchette dans le crâne, donc n'était pas obligée de s'asseoir à côté de son frère. Au fond, elle savait combien Zachariah désirait ardemment s'asseoir en compagnie de sa préférence. « .C'est bon, tu peux t'asseoir à côté de ton amoureux. » concéda-t-elle d'un ton narquois, désignant ledit amoureux de Zachariah du regard, à savoir Adriel. Adriel qui, arrivant à peine, fronça les sourcils sans comprendre l'allusion. Adriel qui apportait avec lui son lot d'hystérie en la personne de Manon Petrov-Versier. « .Votre amoureux. » corrigea-t-elle face à une Manon courroucée, mimant ainsi un lapsus maladroit qui ne l'était au fond pas du tout. Non, ce n'est toujours pas ça ? Tu ne veux pas partager avec Zachariah ? Tant pis. Satisfaite d'être assise loin des deux enfants immatures, elle se posa élégamment entre Augusto et Manon. Fort heureusement pour le trio, elle était celle qui siégeait au milieu, épargnant ainsi à toute l'assemblée les querelles et les éventuelles gifles entre l'italien et la Petrov-Versier, au sommet de sa forme. Maman demeurait assise au centre, le premier qui lève la voix ou pire, la main, sera saigné comme un cochon. Surtout Manon. « .Je sais que c'est beaucoup te demander, mais ne la claque pas avant le dessert. » chuchota-t-elle à l'adresse de l'italien, l'air narquois. Au moins le dessert. Après, ils pourraient aller se chamailler plus loin, se secouer les puces lorsqu'elle aurait le dos tourné. Du moins, si quelqu'un survit au repas, ce qui serait surprenant. Un crépitement étrange imposa le silence à toute l'assemblée de convives et un écran géant, jusqu'alors savamment dissimulé derrière un drap blanc, fit son apparition. « .Nous allons avoir le droit au film de sa vie, merveilleux. » souffla-t-elle, ennuyée d'entrée. Le film de sa vie, pas tout à fait.  
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