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Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot]

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MessageSujet: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyMer 7 Aoû - 20:47


Au nom du père, du fils... et du sans-esprit.
C'est la troisième fois en l'espace d'une heure que je me rendais aux toilettes afin de me libérer d'un certain poids, mais rien n'y faisait, je me devais de m'y trainer toutes les demi-heures, voir toutes les vingt minutes. Quand les hommes disent que les femmes sont de véritables pisseuses... ils ont peut-être bel et bien raison. J'observe alors Benedikt, avachi sur le canapé en face de la télévision et pousse un soupir de détresse, toutefois inaudible pour le jeune homme. Cela faisait quelques jours que je réclamais ne serrait-ce qu'une étreinte de la part de mon petit-ami, ce qu'il me refusait à chaque fois, de quoi me frustrer et me pousser dans mes derniers retranchements, ce qui n'était d'ailleurs pas une idée de génie en vu de l'état dans lequel je me trouvais. Tournant les talons, je file dans la chambre pour me changer, fouillant dans ma lingerie à la recherche d'une tenue adéquate, de quoi aiguiser le désir de mon homme. Je pensais pouvoir me faire à l'idée qu'il n'allait pas se comporter comme le petit-ami idéal, qu'il éviterait tout geste un tant soi peu romantique à mon égard, mais plus il me repoussait et plus je le désirais. La logique féminine, ou plutôt, les hormones qui me jouaient des tours. Enfilant ainsi donc mes sous-vêtements les plus provocants, un ensemble rouge sang qui je l'espérais, allait faire perdre la tête à Benedikt, je contemplais l'espace d'un instant mon reflet dans le miroir et passais une main sur mon ventre quelque peu arrondi. C'est à peine si je prenais conscience du fait que j'étais bel et bien enceinte, n'en n'ayant jamais eu aucune preuve physique, mais cette fois-ci, je ne pouvais plus me voiler la face. Je rejoins finalement Beni', qui n'a toujours pas bougé d'un pouce, et m'approche d'un pas des plus feutré en sa direction. Il ne pouvait me voir, le jeune homme me tournant le dos, et, arrivée enfin derrière lui, je glissais lentement mes mains sur son tee-shirt, parcourant son corps de mes mains par-dessus ce fin tissu. Mes lèvres s'approchent de son oreille, un simple murmure venant à s'y perdre. « Dis mon amour, si on profitait de ce moment à nous pour disons... » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, j'attends ce moment depuis plusieurs semaines maintenant, ce moment où je sentirais à nouveau mon compagnon me combler d'un plaisir dont lui seul avait le secret. « Parcourir cet antre dans ses moindres recoins. » Et par antre, je ne parle pas de cette maison dont je sais où chaque pièce se trouve, mais bien d'une antre qui ne demande qu'à être rassasiée de par la présence de la partie la plus intime de Benedikt. Non pas que les plaisirs solitaires que je m'étais offerte lorsque je me glissais seule soule la douche ne me faisaient aucun effet, mais il me fallait reconnaître que rien n'équivaudrait tout le délice que me procurait un instant intime avec le russe.
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyMer 7 Aoû - 21:56



Campé devant la télévision. Ne pas faire un geste. Ne pas la regarder. Faire comme si j’avais l’esprit ailleurs. Mais pourquoi mon père avait-il choisi exprès ce weekend pour emmener Connor à la montagne, soit disant pour l’aérer l’esprit après ce qui s’était passé ? Il n’aurait pas pu attendre….9 mois. Ou même le temps que Connor grandisse, ait son propre appartement, et que je m’installe chez lui ! Et bien non. J’avais la maison pour moi tout seul, et évidemment, je savais que je ne serais pas tranquille bien longtemps. Que Tacha finirait par rappliquer. Voilà maintenant trente minutes que je suis raide comme un piquet, à me demander si je devais fuir ou appeler SOS pompiers pour me sortir de cette galère. Je sais ce qu’elle attend de moi. Ce qu’elle attend de moi depuis plusieurs semaines, en fait. Du sexe. De l’affection, de la compréhension, de l’écoute. Ca je lui en donnerai à volonté, du moment qu’elle ne me touchait pas. C’était plus fort que moi. Dès que je la voyais s’approcher trop près, je reculais. Instinctivement. Noah dit que c’est parce que j’ai du mal à enterrer le passé. Je voudrais bien t’y voir moi. Je n’y peux rien si j’ai encore du mal à ne pas cauchemarder en repensant à ce dimanche là. Lorsque ma mère était morte, pratiquement dans mes bras. Lorsque je l’avais tué accidentellement. Intérieurement, tout était confus. Tacha était une amie d’enfance, et on se connaissait depuis un bail. C’était là que ça coinçait. Le fait qu’à chaque fois que je croise son regard, j’ai l’impression de faire un pas gigantesque en arrière, et de me dire que ma mère va réapparaître pour me mettre de nouvelles baffes en pleine tête. Ma libido s’en ressent. Un peu. L’envie est là, mais la peur me paralyse. Oh non, oh non ! Je l’entends qui revient…par pitié, faite qu’elle aille dans la cuisine. Oui parce qu’une femme enceinte, ça mange des tonnes, je vous ai pas dit ? C’est ça, deviens obèse, et laisse-moi tranquille. Son souffle près de mon oreille me fait frissonner. Sauf que ce n’est pas le genre de frissons que l’on ressent par plaisir. Plutôt comme … la chair de poule. Ses mains se prélassent alors sur mon torse, à mon grand regret. « Euh…là tout de suite ? » Non, dans un siècle. « C’est que… je suis occupé comme tu vois. Je suis en train de regarder euh… » Merde, c’est quoi déjà le titre de cette connerie ? « …ça. » Sois plus crédible, Beni. « Et puis, on peut pas faire ça ici, tu connais mon père. S’il apprend qu’on s’est envoyé en l’air sous son propre toit, il risque de mal le prendre. » Tu parles. De toutes façons, il n’en aurait rien su à moins que quelqu’un le lui dise. Me levant précipitamment pour échapper à ses bras câlins, je cours me réfugier derrière le comptoir de la cuisine, avant de relever les yeux pour être certain qu’elle ne m’a pas suivi. « Tu ne préfères pas qu’on joue au domi…no…plu…tôt… ? » Mon sang ne fait qu’un tour. Ma température vient d’augmenter. Mon pouls est irrégulier. Devant moi, Tacha en déshabillé de soie. Rouge. Je retiens un grognement à grand peine. Ce que j’ai envie de lui faire en cet instant est profondément bestial, torride et …malheureusement impossible. C’est ce qui me fait serrer les dents, d’ailleurs. Si elle continue à m’exciter comme ça alors que je me sens si impuissant à la satisfaire, je sens qu’il n’en restera plus qu’un dans cette maison avant la fin de la soirée. « Tu…tu devrais…te rhabiller. » finis-je par grogner en détournant les yeux et serrant les poings pour me contenir.

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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 15:50


Au nom du père, du fils... et du sans-esprit.
Ce n'est à présent plus une surprise que de voir Benedikt camper sur ses positions, ce que je détestais malgré tout. Il n'était plus l'homme que j'avais connu, celui qui avait toujours été partant un geste tendre ou quelques minutes de plaisir et j'avais peur que cette situation ne finisse par nous éloigner l'un de l'autre. J'avançais d'un pas et il en reculait de deux, de quoi creuser un peu plus chaque jour l'immense fossé déjà présent entre nous. Mon instinct ne m'aidait en rien face à telle situation, étant donné que je le suivais toujours et encore, je pouvais bel et bien affirmé qu'il était mon dernier espoir, mais rien n'y faisait. Mes désirs ne nous permettaient pas non plus de nous rapprocher, alors quoi ? Était-ce trop demandé que d'avoir un peu d'affection ? Une accolade par-ci, par là, pas du sexe en soi, juste quelques gestes tendres, d'autant plus que ces derniers temps, j'en réclamais plus qu'à la normale et seule Sophie s'était autorisée à m'en donner, mais cela ne suffisait guère à me combler. Je n'avais besoin que d'une seule et unique personne pour cela, et celle-ci me fuyait actuellement. Benedikt. Une fois encore, il tente de se défiler, ce qui m'exaspère au plus haut point, mais je n'ai d'autre choix que de laisser courir, bien qu'au fond, je suis blessée. Ces excuses me passent par-dessus la tête, autant les unes que les autres. J'en ai assez de cette petite comédie, je ne le comprends plus. « Et qu'il l'apprenne par qui ? Hormis par les caméras qu'il a potentiellement dissimulé dans tous les coins et recoins de cette maison, je ne vois pas quel imbécile pourrait lui en parler. » Je vivais dans l'illusion que Joe avait installé du matériel d'espionnage dans sa demeure depuis que j'y passais la plupart de mon temps afin d'y retrouver Beni', puis après tout, monsieur se devait de garder un œil sur la dévergondée que j'étais, je l'avais bien compris, et tous les moyens étaient bons pour cela, notamment lorsque l'on connaissait le paternel Shark. Le voilà qui prend la fuite jusqu'à la cuisine, sans m'adresser ne serrait-ce qu'un simple regard. Passant une main dans mes cheveux pour rejeter ces derniers en arrière, je lève les yeux au plafond, convaincue d'avoir affaire à un gamin qui chercherait à garder toute son innocence. Je finis par le rejoindre, prête à m'adonner à lui dans cette même pièce et non pas à jouer... « Au domino ? Tu plaisantes j'espère ? T'as quel âge ? Quatre-vingt-dix ans ? » Je fronce les sourcils. Pour qui me prenait-il ? J'avais accepté pendant un temps le fait qu'il ne puisse pas me toucher, le fait que je ne lui puisse guère non plus, mais après plusieurs semaines sans gestes affectifs, il fallait bien avouer que le manque se faisait ressentir. À l'autre bout du comptoir, je pose mes mains sur ce dernier en me penchant quelque peu en avant, laissant tout le loisir à mon compagnon de porter son regard sur ma poitrine, mais rien, il préfère détourner la tête. J'enrage en silence. Je le vois qui sert les poings et je sens que d'insister ne jouera pas en ma faveur, mais qu'importe, je ne souhaite rien de plus que sentir son corps contre le mien comme auparavant. « Pourquoi tu ne te déshabillerais pas plutôt ? », lançais-je alors sur un ton des plus détendu. Mieux valait retenir mon souffle, ne pas me perdre dans mes paroles au risque de voir le russe partir au quart de tour. Qui sait ce dont il serait alors capable.
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 16:43



Caméras. Mon père aurait-il osé … ? Evidemment que oui. Pourquoi se poser la question. Ce qui me fait sourire, c’est que l’ancien Benedikt, en sachant ce fait, aurait tout fait pour mettre son géniteur mal à l’aise en forniquant dans chaque pièce de la maison, pour être certain qu’il ait une bonne image lors du visionnage. Le nouveau en revanche, se faisait le plus discret possible. Et rien que l’idée que Joe puisse découvrir Tacha en déshabillé dans la cuisine, me dérangeait. Enfin, elle fait ce qu’elle veut, remarque. Majeure et vaccinée. « Ou aux échecs, si tu préfères. C’est le jeu des rois. » énonçai-je en ne prêtant pas attention au ton agacé avec lequel elle me répondait. Tous les jeux, même la console de Connor alors que j’étais nul comme pas permis à ce truc, pourvu que tu restes éloignée de moi. Mais non, il a fallut qu’elle revienne, encore. Cette fille est vraiment une colle, quand elle s’y met. Gardant les yeux baissés, je ne peux résister longtemps à son décolleté qui me tend littéralement les bras. Je crois même que j’ai un peu de bave au coin des lèvres. Bon sang, ce qu’elle est sexy ! Je la déteste quand elle fait ça. Je souris, vaguement. Une grimace contractée plus qu’autre chose, en vérité. « Tu sais quoi ? J’ai complètement zappé que j’avais rendez-vous avec … » Merde, un nom vite ! « …Kirby. Et que donc, je ne peux pas rester. » En attendant, je m’éloigne avec une rapidité qui ne laissait aucun doute. J’étais en train de mentir, juste pour la fuir. « Mais…on s’appelle, ok ?! » On s’appelle. Même à ma cousine, je ne lui aurai pas dit ça. Même un moine n’aurait pas sorti une connerie pareille. Quel con ! Mais quel con ! Je me maudissais intérieurement d’être aussi stupide à l’heure actuelle. Et me voici dehors, en train de marcher en direction du centre-ville. Mains dans les poches, d’humeur égale, et frustré comme pas deux. Ca suffit ! Cette situation ne peut plus durer ! Voilà plusieurs semaines que je la délaissais, que je fuyais au moindre contact, visuel ou physique. Et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir envie de la … Je n’avais pas le choix. Je l’aimais, plus que n’importe quoi, et pour éviter qu’elle finisse par voir ailleurs, il fallait que je me bouge. Parler à quelqu’un d’expérience. Un spécialiste. Mes amis, ce n’était pas la peine. Trop jeunes, et ma vie sexuelle ne les concerne en rien. Mon père ? Autant passer directement dans video gag même s’il était sans nul le plus expert dans ce domaine. Sophie ? C’était une femme. Du coup, tout ce que je lui dirais, elle le rapporterait forcément à Tacha un jour ou l’autre. Ne restait plus qu’un seul qui puisse m’aider. Sans se moquer, sans rapporter, et conscient de ce que je pouvais vivre. « Bonjour, je viens voir le Dr. Clives, c’est urgent. Dîtes-lui que c’est Beni. »

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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 19:31

[quote="Tacha E. Kovalevski"]

Au nom du père, du fils... et du sans-esprit.
Froncement de sourcils, je me redresse du comptoir sur lequel ma poitrine était en exposition, le regard noir. C'était les paroles à ne pas prononcer, le prénom à ne pas citer, alors tout cela additionné, autant dire que j'étais telle une tornade prête à m'abattre sur lui. « Kirby ? Pour cette idiote, tu cours, mais pas pour moi ! » Evidemment, en vu de la rapidité avec laquelle il venait de prendre la fuite. Cette fille était un cauchemar ambulant, ma bête noire depuis que nous nous étions croisées pour la première fois. Quand est-ce que cette blondasse allait comprendre qu'il ne fallait pas toucher à MON Benedikt ?! Une chance pour cette dernière que je n'avais pas décidé de semer plus la zizanie au cours du repas familial, sans nul doute parce qu'elle m'a trop fait pitié à se faire descendre comme jamais par la mère de son petit-ami, douces images qui avaient tendance à m'arracher un sourire lorsque j'y repensais. Et elle, avait-le droit à ces gestes tendres que je réclamais depuis plusieurs jours maintenant ? Je me crispais à la simple idée que Beni' puisse la prendre, elle, dans ses bras, et non moi. Heureusement qu'aucun objet ne fut à ma portée, dans quel cas, Benedikt aurait été assommé avant même de pouvoir passer la porte. On s'appelle. Ces derniers mots m'avaient achevé. Littéralement parlant. Qu'il dégage, qu'il aille retrouver cette garce, je lui casserais le nez dés que je la croiserais, meilleure amie ou non, j'oublierais ce détail lorsqu'elle se retrouvera en face de moi. Je regagne l'étage, direction la salle de bains et la douche, froide de préférence, histoire de me remettre les idées en place, de calmer mes ardeurs. Quoi que rien qu'à entendre le prénom de Kirby au sein de cette maison, m'avait complètement refroidi. Quelques minutes sous le jet, je m'étais résignée à me rhabiller avant de regagner le salon. Et maintenant ? J'étais telle une parfaite imbécile dans une demeure qui n'était en aucun cas la mienne et au sein de laquelle, je ne me sentais pas toujours la bienvenue, notamment lorsque Joe et Connor se trouvaient dans les parages. Si ce n'est pas l'un qui me surveillait, c'était l'autre, autant dire que l'intimité, je ne connaissais que très peu lorsque je mettais les pieds ici. Et pour une fois que j'en avais, j'étais... seule. Je me permets de donner un bon coup de pied dans le canapé, et manque de me casser les orteils au passage, mais rien à faire, je suis tellement horripilée que ce n'est pas une quelconque blessure qui me fera retrouver ma sérénité. À faire les cent pas en rasant les murs, je finis par m'emparer de mon portable dans la poche arrière de mon jean. Que faire ? Tout annuler, ou l'inciter à venir ? Chose qu'il ne fera sans nul doute pas. Il se défilera, comme toujours, juste parce que je serais présente dans la même pièce que lui. Rendez-vous en face de la mairie dans une heure, si tu tiens un tant soi peu à moi, tu viendras. Absence de politesse dans le message que je venais tout juste d'envoyer à Benedikt, moi aussi, je pouvais me comporter comme une peau de vache. C'était il y a deux jours, alors que l'espoir ne brillait plus depuis quelques temps déjà, que j'avais passé un coup de téléphone pour avoir un rendez-vous avec un thérapeute, rendez-vous que j'avais, ou plutôt, que nous avions, dans un peu plus d'une heure, une chance d'ailleurs que j'ai pu obtenir une place aussi rapidement. Je n'avais eu d'autre choix, le taureau devait être pris par les cornes.
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 20:20



Ah oui, j’oubliais que les deux femmes ne peuvent pas se supporter. Pourquoi ? Bonne question. Ca fait longtemps que j’ai arrêté d’y réfléchir. A mon avis, l’une est jalouse de l’attention que je porte à l’autre. Reste à savoir qui des deux en reçoit le plus. En ce moment, je dirais qu’elles sont à égalité. « Le Dr. Clives va vous recevoir. » Pas trop tôt. « Merci. » Je le vois qui s’avance vers moi, bras ouverts. Pitié non, pas ça ! Je grogne pour lui faire comprendre que les câlins, plus encore quand on est dans un lieu public, ne sont vraiment pas mon fort. Cause toujours tu m’intéresses. « Noahh, pas devant tout le monde ! » J’enrage encore plus en songeant qu’il va tourner cette réplique comme s’il avait affaire à un gosse de cinq ans que son père voudrait pouponner. Et qu’il me trouverait encore plus ‘mignon’. « Est-ce que ça va ? Tu as une petite mine, trésor. » Ah oui, les surnoms idiots. J’avais oublié ça aussi. Finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée … « Viens dans mon bureau, on sera plus au calme pour discuter. Giselle, je fais une pause. Prévenez le Dr. Franck pour les autres consultations. » Giselle ? Cette fille a le même prénom que la vache dans le dessin animé que Connor regarde tous les matins. « Bien, docteur. » Il m’entraine jusqu’à son bureau. Au départ, je reste debout, observant chaque meuble autour de moi. Je ne me sens dans mon élément. Les hôpitaux et plus encore les médecins, me foutent la trouille. Pourtant, il a tout fait pour que la décoration donne une impression de chaleur, de douceur. Un peu comme dans les auberges. Des tableaux et des dessins d’enfants sur les murs. Un canapé avec des couleurs vives. Des étagères en bois. « Beni ? Je t’ai dit que tu pouvais t’asseoir. » Ah ? Désolé. Pas entendu. « Alors, qu’est-ce qui ne va pas ? » Fronçant les sourcils, je baisse les yeux et commence à jouer avec mes doigts. Mal à l’aise, voire honteux de ce qui m’arrive. Merde, il n’est pas sexologue après tout, quelle idée d’être venu lui demander des conseils ! « Ecoute, papa ne sait pas que je suis venu te voir. En fait, personne n’est au courant. » soupirai-je en tout premier lieu. Il semble comprendre, car un sourire fait son apparition sur ses joues. « Je suis tenu au secret professionnel, Beni, tu le sais bien. » Oui, mais j’avais pensé que… comme Joe est ton frère de cœur… non laisse tomber. « Tu as un problème avec ta petite-amie, c’est ça ? » Je relève vivement la tête, la bouche grande ouverte. « Euh…comment tu sais ça ? C’est elle qui t’en a parlé ? » Oh put** ! Si jamais il dit oui, je dégage d’ici en vitesse. « Non. J’ai simplement remarqué qu’elle n’avait pas l’air heureux, en ce moment. La grossesse est un moment difficile à gérer pour une mère, Beni. Encore plus lorsqu’il s’agit d’une première grossesse. Elle a besoin de sentir que tu es présent pour elle. Son corps change jour après jour, mais son état psychologique également. Tu as dû le remarquer. » Je soupire et hoche silencieusement la tête en détournant les yeux. Faudrait être aveugle pour ne pas l’avoir remarqué. « Je sais que tu as vécu des moments difficiles ces derniers temps. Et je suppose que ta santé encore fragile joue encore contre toi dans votre relation, n’est-ce pas ? » Il a dû être médium dans une autre vie. « Qu’est-ce qui ne va pas ? C’est le bébé ? Tu as peur de ne pas être à la hauteur ? » Ah non, peut-être pas finalement. « Non, c’est pas ça. » Je le vois qui entrelace ses doigts sur son bureau, attentif. Tant pis, je me jette à l’eau. « C’est…en fait…Tacha et moi on n’est plus… on n’est plus vraiment … » Oh put** la honte ! Laisse couler Beni, t’as plus le choix maintenant. « On n’a plus de relation sexuelle depuis... qu’elle est morte. » soufflai-je sans faire explicitement référence à ma mère. Il avait compris. Même s’il ne s’attendait sans doute pas à ça. « Je…comprends. » C’est déjà ça. « Je sais pas ce que je dois faire. J’y peux rien, c’est…dès qu’elle m’approche, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle …que tout redeviendra comme avant. Je sais, c’est stupide. Le pire, c’est qu’elle m’en veut de plus en plus de la repousser. Comme si je le faisais exprès, tiens ! » grognai-je en me levant de mon siège, renfrogné. « Beni, calme toi, et reviens t’asseoir. Ecoute-moi… »

Une heure a passé lorsque je sors enfin du bureau du médecin. Une heure passée à lui raconter ma vie sexuelle désertique les raisons du pourquoi, et de l’entendre me prodiguer quelques conseils. Au final, même si je ne suis pas certain que ça puisse marcher, ça m’a quand même fait du bien d’en discuter avec quelqu’un. Nouveau message. Insipide. Tacha qui me demande de la rejoindre. J’hésite. Ce n’est pas parce que je viens d’en parler à Noah que je suis guéri, loin de là. Pourtant, je n’avais pas envie de faire celui qui n’en avait rien à foutre. Je l’aime, et même si je n’arrivais pas à le lui prouver actuellement, je me devais au moins d’être là pour elle, et notre bébé. C’était au moins l’une des leçons que je venais de retenir du médecin. « J’arrive. » Simple et concis. Une heure plus tard, et me voilà devant la mairie. Les mains dans les poches de mon pantalon. Les traits tirés, et l’air grave. « Il y a un problème ? » Bizarrement, je pressens déjà le coup fourré…

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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptyVen 9 Aoû - 14:24


Au nom du père, du fils... et du sans-esprit.
Le réfrigérateur m'appelle depuis dix bonnes minutes maintenant, et je l'ignore, même si je crève littéralement de faim, je me retiens pour ne pas ressembler à une grosse vache trop rapidement, bien que je sais que cela serait, au final, inévitable. Mais tant qu'il est possible, je tiens à profiter de l'aspect parfait de mon corps jusqu'au bout. La tentation est grande, trop grande même, je me sens de plus, un peu trop seule et j'ai besoin de réconfort... Je me dirige dont vers le réfrigérateur et l'ouvre. Quelque chose se produit, c'est comme un miracle, je ressemble à une gamine de trois ans qui découvre son cadeau de Noël. Désolée pour Joe, mais je vais dévaliser tous les garde-mangers présents dans la cuisine tellement j'ai faim. Je m'empare d'un yaourt et referme le réfrigérateur, puis ouvre encore quelques placards. Deux, trois cookies par ci, quelques bonbons par là, je prends ce qui me passe sous la main, et surtout, ce dont j'ai envie. Et je mange, encore et toujours, jusqu'à ce que l'heure soit venue où je me rends au lieu de rendez-vous que j'avais donné à Benedikt. Entre temps, il m'avait répondu qu'il arrivait. C'est ce que nous verrons. Adossée contre le bâtiment, les bras croisés contre ma poitrine, je patiente, sereinement, jusqu'à l'apercevoir. Son ton de voix me fait rouler des yeux. Comme toujours ces derniers temps. « Je pensais que tu aurais compris que oui, depuis le temps, mais c'est loin d'être le cas d'après ce que je vois. » Je soupire, cela devait être une mauvaise idée que d'avoir organisé tel rendez-vous, il m'en voudrait sans aucun doute et nous en resterons au même stade. Peut-être même que les choses finiraient par empirer, mais après quoi, je serais à quoi m'en tenir. « C'était bien avec Kirby ? Non, en fait ne réponds pas, je m'en fous. » Oui, je suis jalouse et alors ? Personne ne touche à l'homme que j'aime. Et dire que je n'ai aucune idée de l'endroit exact où il se trouvait. Qu'importe, je lui adresse un regard quelque peu assassin, et tourne les talons. « Bon, ramène-toi, on a un truc à faire. » Homme, quand je te parle, tu fais ce que je t'ai dit, pas la peine de me contrarier plus que je ne le suis déjà ou je risque de démarrer au quart de tour et de t'en coller une en plein dans le nez. Par chance, le cabinet du thérapeute ne se trouve qu'à cinq minutes d'ici et arrivée devant le bâtiment en compagnie de Benedikt a qui je n'ai plus adressé un seul mot, je pousse la porte de ce dernier et avance jusqu'au bureau de la secrétaire qui nous accueille avec un ton des plus enjoué. Comme si venir ici était une joie en soi. « Bonjour, j'ai un rendez-vous au nom de Kovalevski. » La secrétaire plonge le nez dans son carnet de rendez-vous le temps de courtes secondes et redresse enfin le visage. « Oui, monsieur Jones va vous recevoir d'ici quelques minutes. En attendant, prenez donc place, cela ne devrait durer longtemps. » Je la remercie d'un simple sourire et fonce m'asseoir sur un siège, quelques mètres plus loin alors que j'observe Benedikt d'un regard des plus las. « J'avais pas le choix, je n'ai pas trouvé d'autre solution à notre problème, alors ne viens pas me hurler dessus. Si ça ne tenait qu'à toi, tu aurais continué à agir comme un lâche et je refuse d'être traitée plus longtemps comme une minable. J'en ai déjà plein la tête avec ton père, mais venant de toi, c'est un peu gros. », lançais-je après quelques instants de silence. Oui, je fais ma chieuse, et alors ?
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptySam 10 Aoû - 8:46



Aucun commentaire. Inutile. J’étais peut-être frustré, énervé, et tout ce qui s’en suit en ce moment, mais ce n’était pas une raison pour envoyer paître ma petite-amie, encore moins dans son état. Je prenais donc régulièrement sur moi, sachant qu’elle avait besoin de tirer ses nerfs sur quelqu’un depuis qu’elle était enceinte. Les hormones. Kirby ? Ah oui, c’est vrai. Je lui avais dit que j’étais avec elle avant de sortir tout à l’heure. Lui avouer la vérité, au risque qu’elle ne comprenne que je lui avais menti pour une raison encore plus gênante pour moi, ou la laisser croire qu’elle avait raison et qu’elle pouvait légitimement soupçonner ma meilleure amie de me monopoliser ces temps-ci ? Dans les deux, j’étais foutu. Alors tant qu’à faire, autant agir comme elle le disait et la fermer. Je me contente donc de détourner le regard, les lèvres scindées, avant d’être entraînée à sa suite dans cette espèce de bâtiment austère à deux pas du lieu où nous étions il y a encore quelques minutes. Pitié, faites que ce soit une Eglise postmoderne. Ou un couvent, pourquoi pas. Parce que je sentais l’arnaque venir à des kilomètres et ma mauvaise humeur augmenter dans le même temps. « Et qu’est-ce qu’on a à faire, au juste ? » soupirai-je en la suivant malgré tout. Surtout, ne pas contrarier une femme enceinte sous peine de finir en steak tartare. Enfin, même si je n’obéissais pas au doigt et à l’œil comme un bon toutou, loin de là. Mais le fait est que je culpabilisais tellement de ne pas lui apporter l’affection qu’elle me réclamait depuis plusieurs semaines, que je lui passais à peu près tout. Crises de nerfs, nausées, nourritures, exagération… « Tacha, c’est quoi ce bâtiment ? » grommelai-je à nouveau en regardant à droite et à gauche à la recherche du moindre petit indice. Lorsqu’enfin nous sommes devant la secrétaire et je lis sur une porte située à proximité le mot ‘Docteur’, mon sang ne fait qu’un tour et je ferme immédiatement les yeux en retour. « Par pitié, dis-moi que c’est pas ce que je crois. » Un psychopathe. Oups, pardon, c’est pas comme ça qu’ils s’appellent… des psychiatres, oui voilà. « Je ne t’ai jamais traitée comme… » Soupir. Pas comme une minable, mais pas comme un petit-amie l’aurait fait non plus, avoue-le. Finalement, je m’installe à ses côtés, croisant les bras sur mon torse, de mauvais poil. « Si cet abruti s’imagine que je vais lui parler de ma vie, il peut toujours courir. » Premier grognement. La porte s’ouvre, et le docteur nous invite à le suivre, grand sourire sur les lèvres. « Bonjour, je suis le Dr Jones. » On l’aura compris. Pourquoi il me regarde comme ça, cet imbécile ! Deuxième grognement alors que je vais m’asseoir sur l’un des sièges situés devant son bureau. Très bien, puisque je n’ai pas eu le choix, à toi de parler Tacha. Moi, je resterai muet comme une tombe. « Alors, messieurs dames, que puis-je faire pour vous ? » Grrrrrr… 

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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] Au nom du père, du fils... et du sans-esprit → Benedikt&Tacha. [Hot] EmptySam 10 Aoû - 20:49


Au nom du père, du fils... et du sans-esprit.
Je ne réponds à aucune des questions qu'il vient à me poser, car même après avoir tourné cent fois ma langue dans ma bouche, je ne trouve rien de bien à lui dire, alors autant rester silencieuse jusqu'à ce que nous soyons arrivés à destination. Oh si Beni', c'est bel et bien ce que tu crois, et pour cela, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Je détourne les yeux en refusant de croiser son regard, sachant pertinemment que je risquerais de m'énerver et hors de question de taper un scandale avant l'heure. Si cela se trouve, j'aurai tout le loisir de le faire une fois que nous serons en présence de ce fameux thérapeute. Mais quelle idée de venir ici, aussi, mais si j'avais trouvé une meilleure solution, je n'aurais pas hésité un seul instant. En parler à Sophie était difficile, voir presque impossible, en bonne pipelette, elle raconterait tout à Joe. Aucunement besoin de nous confier à ce dernier, cela ne lui ferait que trop plaisir. Quant à Noah, hors de question. Même si Benedikt avait confiance en lui, ce n'était pas mon cas et je redoutais le fait que Kirby ait vent d'un tel problème. « Alors t'as qu'à partir, ça sera plus simple. Pendant ce temps, je me débrouillerais, seule, de maintenir à flot le peu de choses qu'il reste entre nous. » Et continue à grogner comme un ours et je t'en colle une en pleine tête. Le fameux psychiatre fait son apparition quelques secondes plus tard et je pousse un soupir, entre le soulagement et l'exaspération alors que mon petit-ami émet un nouveau grognement. Après l'avoir brièvement salué, je vais m'asseoir face à son bureau, tout comme Benedikt. Mon dieu, qu'il pouvait m'insupporter celui-là. Avoir des problèmes de couples et être enceinte en même temps, ne me réussit en aucun cas, d'autant que jamais je n'aurais imaginé pouvoir me casser avec qui que se soit, et ensuite, porter un enfant en moi. C'est à contrecœur que j'entame la conversation avec le docteur, puisque Beni' n'en fera rien, il fera sans nul doute office que d'un élément de décoration. « Eeuh... voilà... Mon compagnon ici présent et moi-même avons, disons... quelques difficultés pour communiquer. En fait, nous ne nous parlons presque plus, si ce n'est que pour nous... » Comment est-ce que l'on dit déjà ? Disputer ? Un peu trop fort comme terme, essayons quelque chose de plus doux. « Mettre des bâtons dans les roues. En quelque sorte. Monsieur se délecte aussi de toute attention envers moi depuis... » Depuis qu'il a tué sa mère, sauf que ces mots ne sortiront jamais d'entre mes lèvres, parce que cela ne pouvait être dit et ce même face à un homme tenu au secret professionnel, puis parce que je n'avais rien à dire à ce sujet, ce choix appartenait à une seule personne. « Quelques semaines maintenant. Et ce n'est pas faute d'essayer de faire un pas dans sa direction, mais le résultat reste toujours et encore le même. Même s'il refuse de l'admettre, nous avons vraiment besoin d'une aide... » Au risque de voir notre couple exploser, au risque que je vienne à m'enfuir d'ici et retourner de mon plein gré à Bogotol. Il y en aurait au moins un qui serait heureux d'une telle situation. Mais il fallait l'avouer, ces derniers temps, je ne pensais qu'à m'éloigner de Benedikt, et ce, malgré tout l'amour que je lui portais, voulant jouer avec ses nerfs comme il avait joué avec les miens lorsqu'il avait quitté la Russie sans la moindre explication. Cela restait malgré tout une chose impossible, parce que je refusais d'être à nouveau tenu éloignée de lui.
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