❝ Portal es tu mirada, ya sé que no puedo escapar ❞

Ethieta ✖ J’étais sortie de chez moi, et j’avais marché. Marché sans vraiment savoir où j’allais. Je laissais mes jambes m’emmenaient là où elles souhaitaient. Ou plutôt je laissais mon inconscient prendre le dessus sur ma conscience. Je ne me sentais pas capable de réfléchir. Pas après avoir revu Wren. Tout était revenu à la surface. Quant à sa réaction à lui, je n’arrivais toujours pas à comprendre. Et il me blessait vraiment. Du moins, ses paroles m’avaient réellement transpercé le cœur. Et bien que ça fasse déjà maintenant quelques jours que nos retrouvailles s’étaient faites, je n’arrivais pas à penser à autres choses. Mon esprit s’était arrêté à ce jour-là. Je devais passer à autres choses, il ne fallait pas que j’en fasse une obsession. Je me devais d’oublier tout ses mots. Je devais enterrer tout ça. Au plus profond de moi-même, et ne pas le laisser au contraire à la surface. Surement pour cette raison que je me retrouvais au cimetière de la ville. Pour faire en quelque sorte le deuil de cette forte amitié qu’on avait eu ensemble. Le cimetière. Mais pourquoi ? Je regardais tout autour de moi. C’était morbide. Certes, ça n’allait pas être joyeux. Mais je ne pensais pas qu’un cimetière avait cette ambiance là. En fait, jusqu’à maintenant, je n’avais jamais mis les pieds dans un cimetière. Et d’un coup, je sentis une énorme tristesse monté en moi. Je n’étais pas comme toutes ces personnes qui venaient ici. Je n’avais pas réellement perdu une personne. Ou du moins, elle n’était pas morte. Pourtant, c’était tout comme. Par instinct, je pris mon portable et je composai un numéro. Celui que j’appelais le plus en ce moment. Une personne qui avait pris une grande place dans ma vie depuis peu. « Tu peux me rejoindre au cimetière s’il te plait ? Je ne sais pas pourquoi je suis là… » Oh, il pouvait l’entendre que j’en avais les larmes aux yeux. Une boule dans la gorge aussi. Je cherchais quelque part où l’attendre, Ethan. Je vis un arbre. J’allais m’asseoir en dessous. Je profitais ainsi du beau temps, sous l’ombre. Jusque là, j’avais mes écouteurs, et écoutait plutôt des musiques tristes. Pas mon choix. Les choix aléatoires. Pour ne pas déprimer encore plus, je cherchais une chanson qui pouvait me mettre la pêche. Vite fait, j’en trouvais une. Je posais la tête contre le tronc d’arbre, et fermais les yeux. Bizarrement, là, j’étais sur le point de dormir. Surement grâce à l’idée que j’allais voir Ethan.

❝ Portal es tu mirada, ya sé que no puedo escapar ❞

Ethieta ✖ J’avais perdu un ami, mais grâce à cette perte je m’étais trouvé un autre ami : Ethan. Je ne pourrais même pas vous dire comment on a commencé à se parler, tous les deux. Ça s’est fait si simplement, comme si nous étions destinés à devenir ami. Comme si nous étions destinés à nous retrouver sur le même chemin, et s’aider mutuellement dans nos vies. Étant donné que tous les deux nous passons une assez mauvaise passe dans notre vie. On s’aide en se parlant, mais aussi en profitant du corps de l’autre. Comme si ça allait nous aider à oublier. Apparemment, ça ne nous aide pas tellement, car moi personnellement je pense toujours à Wren, mais je sais que je passe vraiment du bon temps avec Ethan, alors pourquoi arrêter tout ça ? Je stopperais lorsque je me sentirais prête. Pas notre amitié bien sur. Mais après tout, Ethan est vraiment un très bel homme, alors pourquoi ne pas en profiter ? J’aime bien par exemple plonger mon regard dans ses beaux yeux bleus. Le sentir près de moi. Je me sens protégée. Alors que je me sentais totalement démunie lorsque Wren m’a fait comprendre qu’on n’était plus amis désormais. Ma ligne de sécurité s’était effondrée avec cette annonce. Avec Ethan, je la reconstruisais petit à petit. Et le voir là, en pleine nuit, me faisait énormément plaisir. Je me blottis dans ces bras, tout en marchant. J’étais tellement dans ma peine que je me rendis même pas compte vers où il me dirigeait, mais peu m’importait. Car du moment que je me retrouvais en sa présence, tout allait bien pour moi. C’est surement niais, mais lorsque je suis en sa compagnie, j’ai l’impression d’être une princesse perdue que le prince charmant trouvé sur son chemin. Tiens, je devrais m’inspirer de ce sentiment pour écrire un roman pour adolescent. « Mhh… J’ai l’impression d’être déjà passée à une autre page. Avec toi… enfin grâce à toi. » Et pourtant, j’ai beau me dire ça, en même temps je pense au fait qu’il a du faire de même de son côté. Se trouver une autre meilleure amie. Une autre fille avec qui il fait tout ce qu’on faisait. Ou alors il s’est trouvé d’autres petites traditions à partager avec elle. Peu importe. Il doit m’avoir remplacé, tout comme j’essaie de le faire. Je n’ai pas envie de me dire ça, mais j’utilise un peu Ethan comme un rebond. Bien que je m’attache de plus en plus à lui, de jours en jours. Je le regardais, et demandais « Et toi ça va ? » Ce n’est pas parce que je vais mal, que je vais en oublier mon ami. Il m’écoute. Je peux en faire de même pour lui. C’est surement ça qui aide notre relation à fonctionner. Nous sommes tous les deux là l’un pour l’autre. Il n’y en a pas un qui utilise plus l’autre à ses fins. Nous sommes sur le même point d’égalité. « Tu faisais quoi lorsque je t’ai appelé ? » Il était venu, mais cela ne voulait pas dire que je ne l’avais pas dérangé. Au pire, je pourrais l’accompagner là où il en était. De toute manière, il semblait vouloir sortir de ce cimetière. J’y étais rentrée seule, mais j’y ressortais avec quelqu’un. Y avais-je laissé quelque chose ? On verra bien par la suite.

❝ Portal es tu mirada, ya sé que no puedo escapar ❞

Ethieta ✖ J’avais perdu un ami, mais grâce à cette perte je m’étais trouvé un autre ami : Ethan. Je ne pourrais même pas vous dire comment on a commencé à se parler, tous les deux. Ça s’est fait si simplement, comme si nous étions destinés à devenir ami. Comme si nous étions destinés à nous retrouver sur le même chemin, et s’aider mutuellement dans nos vies. Étant donné que tous les deux nous passons une assez mauvaise passe dans notre vie. On s’aide en se parlant, mais aussi en profitant du corps de l’autre. Comme si ça allait nous aider à oublier. Apparemment, ça ne nous aide pas tellement, car moi personnellement je pense toujours à Wren, mais je sais que je passe vraiment du bon temps avec Ethan, alors pourquoi arrêter tout ça ? Je stopperais lorsque je me sentirais prête. Pas notre amitié bien sur. Mais après tout, Ethan est vraiment un très bel homme, alors pourquoi ne pas en profiter ? J’aime bien par exemple plonger mon regard dans ses beaux yeux bleus. Le sentir près de moi. Je me sens protégée. Alors que je me sentais totalement démunie lorsque Wren m’a fait comprendre qu’on n’était plus amis désormais. Ma ligne de sécurité s’était effondrée avec cette annonce. Avec Ethan, je la reconstruisais petit à petit. Et le voir là, en pleine nuit, me faisait énormément plaisir. Je me blottis dans ces bras, tout en marchant. J’étais tellement dans ma peine que je me rendis même pas compte vers où il me dirigeait, mais peu m’importait. Car du moment que je me retrouvais en sa présence, tout allait bien pour moi. C’est surement niais, mais lorsque je suis en sa compagnie, j’ai l’impression d’être une princesse perdue que le prince charmant trouvé sur son chemin. Tiens, je devrais m’inspirer de ce sentiment pour écrire un roman pour adolescent. « Mhh… J’ai l’impression d’être déjà passée à une autre page. Avec toi… enfin grâce à toi. » Et pourtant, j’ai beau me dire ça, en même temps je pense au fait qu’il a du faire de même de son côté. Se trouver une autre meilleure amie. Une autre fille avec qui il fait tout ce qu’on faisait. Ou alors il s’est trouvé d’autres petites traditions à partager avec elle. Peu importe. Il doit m’avoir remplacé, tout comme j’essaie de le faire. Je n’ai pas envie de me dire ça, mais j’utilise un peu Ethan comme un rebond. Bien que je m’attache de plus en plus à lui, de jours en jours. Je le regardais, et demandais « Et toi ça va ? » Ce n’est pas parce que je vais mal, que je vais en oublier mon ami. Il m’écoute. Je peux en faire de même pour lui. C’est surement ça qui aide notre relation à fonctionner. Nous sommes tous les deux là l’un pour l’autre. Il n’y en a pas un qui utilise plus l’autre à ses fins. Nous sommes sur le même point d’égalité. « Tu faisais quoi lorsque je t’ai appelé ? » Il était venu, mais cela ne voulait pas dire que je ne l’avais pas dérangé. Au pire, je pourrais l’accompagner là où il en était. De toute manière, il semblait vouloir sortir de ce cimetière. J’y étais rentrée seule, mais j’y ressortais avec quelqu’un. Y avais-je laissé quelque chose ? On verra bien par la suite.

❝ Portal es tu mirada, ya sé que no puedo escapar ❞

Ethieta ✖ Généralement, lorsque j’appelle Ethan, c’est simplement pour le voir, pour qu’on se parle un peu. J’aime passer du temps avec lui. Et non pas seulement parce que ça finit souvent au lit ensembles. Non. Ca, c’est juste un petit plus. Un petit plus qui est agréable. Le nier serait mal. Je l’avoue, j’aime sa présence et la relation qu’on entretient. Il est aussi vrai qu’il m’arrive de penser, penser à ce que deviendrait notre relation s’il arrivait qu’entre Wren et moi ça s’améliore. J’ai beau me dire que ça n’affecterait pas la relation entre Ethan et moi. Mais après tout, toute notre relation est en quelque sorte reliée à celle avec Wren. Il est logique que cela change si ma relation avec Wren est modifiée. Mais tout cela n’est que logique. Au plus profond de moi, j’espère sincèrement que cela ne changera rien. Je n’arrêterais pas de le dire, mais ce jeune homme est vraiment devenu un ami, et ça ne changera pas aussi vite. En ce moment, c’est sur lui que je peux compter lorsque je vais mal, et tant pis pour Wren, si celui-ci décide un jour d’arrêter de ne plus me parler. Enfin de compte, je lui ai laissé une chance. Il ne l’a pas saisie, et j’ai fait avec. Quant à Ethan, il se montre à la hauteur. A la hauteur de ce que j’attends d’une amitié. Il peut être bizarre des fois. Mais on l’est tous un peu. Et puis peu importe de son étrangeté. C’est un ami, et les amis on les prend comme ils sont. « Qu’est ce que tu ferais sans moi ? » je fis mine de réfléchir un peu. « Tu parlerais tout seul, à ton mur, et puis… tu utiliserais un peu plus ta main. » La seconde chose, je la lui dis en murmurant à son oreille. Bien évidemment que je ne pensais pas que j’étais la seule avec qui il couchait, mais ce que je voulais dire par là, c’est que toutes les fois où l’on a couché ensembles, il aurait utilisé sa main, sans moi. Je ne suis surement pas la seule, et pourtant en ce qui me concerne, en ce moment il est le seul. Je ne lui ai jamais dit, mais généralement, je ne suis pas du genre à aimer les coups d’un soir, ou les sex-friends. Il est simplement une petite gourmandise à laquelle je ne peux pas résister. Je pourrais le lui dire, mais je ne préfère pas. J’ai, disons, peur de ce qu’il pourrait dire, penser, ou même sa réaction. « Est-ce que j’ai vraiment le choix ? » A vrai dire, il m’avait déjà fait sortir du cimetière, et il semblait déjà nous amener au bar le plus proche. Je lui faisais confiance. Et puis, je l’avais appelé pour une bonne raison. Je savais qu’en l’écoutant, il me remonterait le moral : à sa façon. Il souhaitait donc m’emmener boire un verre, et bien c’était partit. Arrivés au bar, on alla s’asseoir au bar, et je lui dis « Tu sais que si tu voulais faire la fête, on aurait pu la faire au cimetière. Ca peut être cool aussi. » Le jour d’Halloween oui. Je le regardais et lui souris. Tout en lui tendant ma main pour qu’il me la prenne.

❝ Portal es tu mirada, ya sé que no puedo escapar ❞

Ethieta ✖ He bien, on pense d’Ethan qu’il est un garçon plutôt étrange, mais au fond, je le suis tout autant. Nous sommes tous étranges, à notre façon. Est-ce qu’il se serait retrouvé au cimetière, lui ? Je n’en pense pas. Et c’est plutôt bizarre comme lieu pour se ressourcer. Je pense tout simplement qu’il n’existe pas deux Ethan comme lui, ni deux Elzbieta comme je suis. Nous sommes tous deux uniques, et j’aime cette idée. Vous diriez alors que nous sommes tous uniques, biologiquement parlant, c’est vrai. Mais avec les personnalités des gens, nous pouvons observer que certaines personnes ressemblent pas mal à d’autres. On appelle ces gens des personnes qui n’ont pas de personnalité. Ethan, et moi, nous avons notre propre personnalité, et c’est ce qui nous caractérisait des autres. C’est ça qui fait dire aux autres que mon ami est étrange. Ils n’ont pas l’habitude de faire face à une telle personnalité, et c’est bien connu : l’Homme a toujours peur des choses qu’il ne connait pas. Quant à moi, j’adore ça. Etre surprise, et ne pas toujours être sur ce chemin de normalité, de déjà-vu. Avec Ethan, tous les jours, je vivais de nouvelles choses, il me surprenait toujours, et j’aimais cette sensation qu’il me procurait. Il avait bien répondu. Avec lui, je n’ai jamais vraiment le choix. Quoiqu’il dit cela en ce qui le concerne, mais je pourrais en dire de même pour moi. Lorsque je veux vraiment quelque chose, il n’a pas son mot à dire. Nous nous ressemblions tout comme de nombreux points divergeaient entre nous. On était un mélange de « les opposés s’attirent » et « qui se ressemble s’assemble ». Dans tous les cas, il semblait que nous étions faits pour être des amis, ou plus. Je ne veux pas trop m’avancer. Pour le moment nous partageons juste cette relation d’amitié et plus si affinités. Selon les journées, et de nos envies du moment. « Tu as raison ! » En tant qu’écrivain il me fallait un peu plus d’originalité. Quoique je n’arrivais pas encore à être totalement dans mes pensées. Ethan avait réussit à me trainer en dehors du cimetière, mais j’avais cette petite impression d’y être toujours. « Je le suis oui. Mais je n’écris pas des romans d’horreurs. Je ne pense pas avoir le profil pour écrire de tels bouquins. » Et puis, ça ne m’intéressait même pas plus que ça. Je n’aimais pas. Les films d’horreurs, je les évitais au plus. J’en faisais de même pour les thrillers. Je suis plutôt cette petite fleure bleue qui croit en l’amour et qui regarde des comédies à en faire pleurer. Des romans à l’eau de rose. C’est tellement plus beau. Tout ce qui touche à l’horreur, c’est bien trop glauque pour moi. Je n’ai pas le mental pour écrire un tel truc. « Ca me fait penser qu’un jour j’ai fait un cauchemar. J’étais à l’hôpital, je sortais d’une opération, et à mon réveil, il n’y avait plus personnes. Plus de lumières, plus rien. Lorsque j’ai voulu sortir, j’ai été attaqué par des espèces de zombies. » Enfin de compte, j’avais peut-être une imagination pour écrire de tels livres. Je bus une gorgée de ma boisson. Je ne savais pas ce qu’allait donner la soirée, mais je faisais confiance à Ethan, qui allait me surprendre. J’en étais certaine.