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SOS correspondante désespérée [PV Leyna]

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MessageSujet: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptyMar 9 Avr - 21:39

SOS correspondante désespérée [PV Leyna] 13513411SOS correspondante désespérée [PV Leyna] Dqhy810

Je ne savais pas vraiment pourquoi j’étais venue au Starbuck. Enfin, si je le savais. Ce que je ne comprenais, c’est pourquoi j’avais acceptée de voir une personne que je ne connaissais pas plus que ça. Que je ne connaissais pas du tout, même. Peut-être que c’est le fait qu’elle se soit démenée pour trouver mon numéro qui m’a fait tiltée, je n’en savais rien. Leyna Jackson-Stones. Tout ce que je savais d’elle, c’était qu’elle était une Sigma et qu’elle était la correspondante de William. Sincèrement, je la plaignais. Il était devenu tellement con et odieux. Il n’avait plus rien à voir avec le mec dont j’étais amoureuse. De toute manière, l’homme qui avait fait battre mon cœur ne m’aurait jamais trompée. Je n’avais pas toujours eu d’explications convenables mais, je ne désespérai pas. En attendant, je pianotai sur mon portable, cherchant à savoir ce que faisais mes plus proches amis. Rassurant ceux qui auraient préféré que je n’y aille pas. En même temps, je ne voyais pas ce que je craignais. Jusqu’à preuve du contraire… Il n’y avait aucun tueur en série en liberté et habituellement, les kidnappeurs en manque de chair fraîche ne vont pas dans un starbuck pour enlever leurs prochaines victimes.

Le serveur m’apporta un caramel macchiato glacé. Il était plutôt mignon. A croire que tous les serveurs dans le coin étaient canon. Je regardai l’heure. Elle ne devrait plus trop tarder. Sincèrement, je me demandais ce qu’elle voulait. Je me rappelais pas avoir faire une quelconque connerie. Surtout pas de quoi faire rappliquer le bras droit de la présidente de la confrérie SIGMA. Ça devait être autre chose. Enfin, j’allais bien finir par voir ce qui allait me tomber dessus. Je surpris un mec en train de me reluquer avec insistance. Bonjour la discrétion. Le pire, c’est que la blonde qui était à ses côté devait être sa copine, vu comment elle fusillait son ami du regard. Encore un coureur qui ne savait pas se tenir… Je me détournai vite de la contemplation de ce potentiel couple et laissa mon regard vagabonder dans le café jusqu’à que la porte s’ouvre et qu’une brunette fasse son entrée. C’était elle ? En tout cas, l’heure correspondait et je n’eus plus aucun doute quand elle se dirigea vers moi. Elle avait dû mener sa petite enquête. L’heure de vérité a sonnée. Elle avait l’air plutôt cool et sympathique. Après, les apparences peuvent être trompeuses. En tout cas, je ne regrettai pas d’être venue Visiblement, elle n’était pas là pour me faire la morale ou que sait je encore. Remarque, ce serait ironique comme situation. Je fis signe au serveur de revenir à ma table. Histoire qu’on puisse commander quelque chose…

J’avoue avoir été étonnée quand j’ai su que tu voulais me voir… Comme on ne se connaît pas… Enfin, je suppose que tu as tes raisons. J’ai appelé le serveur, histoire qu’on puisse commander quelque chose. J’ai déjà commencée à faire ma gourmande.

J’esquissai un sourire avant de commander un expresso brownie et un cappuccino. Il y avait tellement de trucs à manger ou à boire ici. J’aurais plus qu’à me mettre à des plats plus équilibrés en rentrant. Parce que selon combien de temps notre entrevue allait durer… Je risquais de goûter à pas mal de choses. Et puis, j’avoue que j’étais quand même inquiète. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je n’étais pas habituée à ce genre de rendez-vous mystérieux. Le seul lien connu que j’avais avec elle… c’était William. Connexion des neurones… Elle ne voulait pas me parler de lui quand même ? Mais non, c’était totalement débile comme idée. En même temps, c’était également la plus plausible. Tu ne demandes pas à une quasi-inconnue de lui réserver un peu de ton temps ou un truc du genre sans raison. C’était trop étrange. Enfin, tentons le tout pour le tout.

Alors… Pourquoi tu voulais me voir, Leyna, c’est ça ? Ton correspondant te donne des envies de meurtres à cause qu’il y a rien dans la tête ou qu’il se comporte comme si tu étais la dernière des immondices ?

J’avais dit tout ça sous un ton blasé. Presque amère. Si c’était vraiment de l’anglais qu’il s’agissait, j’étais prête à tout entendre. Plus rien ne m’étonnait à présent…
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MessageSujet: Re: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptyVen 12 Avr - 20:13

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« If a man fools you once, he's a jerk. If he fools you twice, you're a jerk. »
Depuis l’arrivée des anglais en février, Leyna n’avais pas une minute pour elle. Entre les cours et toutes les histoires à gérer entre son travail au sein de la confrérie sigma, son travail au bar du coin et son impitoyable correspondant, il lui arrivait d’avoir des envies de meurtres. Qu’avait-elle fait pour mériter cela ? Pas du tout habituée à se laisser faire, Leyna est cependant quelque peu timide et réservée, d’où le fait qu’elle ait réussi à supporter William depuis 2 mois maintenant sans avoir encore eu recours à une personne extérieure. Franchement, cela faisait deux mois qu’elle avait fait sa connaissance, 2 mois qu’elle se disait qu’elle n’avait jamais rencontré un con pareil dans sa vie. Jamais. Pas même Jimmy, cet imbécile qui servait de meilleur ami à Ryan, l’ex de Leyna. Après la mort de ce dernier, Jimmy n’avait rien trouvé de mieux à faire que de lui faire du rentre dedans, lui promettant de pouvoir lui faire oublier l’amour de sa vie. Bref, totalement à bout d’idées, elle ne savait plus quoi faire. Lorsque les anglais sont arrivés, il y avait d’abord eu cette fameuse fête organisée spécialement pour eux afin que chaque paire de correspondants puisse faire connaissance. William, lui, ne se sentait visiblement pas concerné par l’échange puisqu’il n’a pas daigné venir. Inutile de préciser que la présence était requise, voire obligatoire. La jeune australienne s’était contentée de se dire qu’il devait être malade, avoir une bonne excuse. Puis, le spring break approchait et la répartition des chambres au sein des chalets devait se faire. Rapidement. La règle était simple : 4 personnes par chalet. Etant dans l’obligation d’être avec son ou sa correspondante, chaque chalet pouvait recevoir deux paires de correspondants. Aucune dérogation ne devait être réalisée et ce sous aucun prétexte. Mais, allez savoir comment, ce cher William Rhodes avait réussir à corrompre la secrétaire pour se retrouver avec d’autres personnes. Comment avait-il fait ? Mystère. Malgré son côté fils de riche imbu de lui-même, autant avouer qu’il était doté d’un certain charme. Sans doute que la secrétaire n’était pas parvenue à résister à son accent british particulier. Pendant le spring break, Leyna tenta à plusieurs reprises de le voir, mais ce dernier parvint à l’éviter et passa son temps à ignorer ses appels. Elle avait pu le surprendre dans un bar, le premier soir, mais la conversation n’avait pas été très agréable et ne leur avait donc pas franchement permit d’avancer. Après de longues heures à réfléchir, Leyna trouva enfin une solution – peut être pas la meilleure, mais une solution quand même. Persuadée que ce comportement de crétin fini devait bien être dû à quelque chose en particulier, elle devait se tourner vers une personne qui était proche de William, une personne qui le connaissait mieux que quiconque. Etant une membre importante au sein de l’administration de sa confrérie, elle avait fait quelques recherches et avait appris l’existence d’une certaine Kathleen. Kathleen Butcher. Cette jeune fille n’était autre que l’ex copine de William, d’après les informations qui avaient été données à la brunette. Mais comment allait-elle l’aborder ? Cette fille allait forcément la prendre pour une folle. D’autant plus que leur rupture semblait être récente. Malgré tout ses efforts, Leyna n’en savait pas plus et la seule solution pour avancer était de contacter cette jeune fille afin de lui poser quelques questions. Elle avait comme un pressentiment que parler du jeune suédois était la dernière chose dont miss Butcher avait envie. Hélas, elle n’avait d’autres choix. Elle prit donc son courage à deux mains et lança un coup de fil à l’anglaise afin de lui donner rendez-vous quelque part, si cette dernière acceptait de lui consacrer un peu de son temps. Ce qu’elle accepta, pour le plus grand plaisir de Leyna.

Le starbucks avait semblé être l’endroit parfait. Pas trop luxueux mais pas non plus trop bruyant. Un classique, quoi. En menant son enquête, la brunette avait eu l’occasion de voir une photo passeport de Kathleen, ce qui devrait lui permettre de la reconnaître sans trop de peine. Heureusement, l’endroit n’était pas trop peuplé puisqu’il était environ 14h. Elle était assise à une table, seule, un café à la main. La sigma s’approcha d’elle et se présenta. « Salut ! Tu dois être Kathleen… c’est bien ça ? » lui demanda-t-elle gênée mais d’un ton qui se voulait aimable. Après tout, elle était là pour discuter et elle espérait qu’elles allaient bien s’entendre. « Oh, tu as bien fait d’appeler le serveur, je meurs de faim ! », ajouta-t-elle. « Ecoute, je suis désolée, je sais qu’on ne se connaît pas, mais j’avais vraiment besoin de parler à quelqu’un et apparemment, tu es la seule personne qui puisse m’aider… » marmonna-t-elle timidement. On pouvait lire sur son visage un sentiment de tristesse mêlé à de l’exaspération. Elle soupira. « Oui, c’est exactement ça, en réalité ». Kathleen avait visiblement cerné les motifs de la brunette. « Autant aller droit au but. Tout ce que je sais, c’est que vous vous êtes fréquentés, ce qui veut dire que tu le connais bien. Du moins, bien mieux que moi… Dis moi, est-ce qu’il est toujours comme ça ? Je ne comprends vraiment pas son attitude, j’ai bientôt tout essayé, il est vraiment têtu ! ». Et elle était encore gentille avec les termes employés. William était certes têtu, mais dire de lui qu’il était un vrai con aurait été plus approprié. Cependant, Leyna souhaitait avoir un premier avis de la jeune fille avait de totalement vider son sac. Alors que Kathleen s’apprêtait à répondre, le serveur arriva pour prendre leur commande. « Pour moi, ce sera un thé à l’hibiscus ainsi qu’une tranche de cake au citron, s’il vous plaît ». Elle n’aimait pas le café, et alors ? Son estomac criait famine ; elle recommanderait sûrement une tranche plus tard. « Je t’écoute » dit-elle à l’attention de Kathleen, qui avait été coupée par le serveur. En tout cas, cette fille semblait vraiment gentille, comment avait-elle pu fréquenter ce malotru ?

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MessageSujet: Re: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptyDim 14 Avr - 10:36

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La première impression se confirmait de minutes en minutes tout comme le sujet de la conversation. Alors comme ça, c’était bien de William qu’il s’agissait. J’aurais dû parier que c’était lui qui était au centre des interrogations de Leyna. D’ailleurs, si j’en croyais la lueur d’exaspération et de tristesse que j’aperçus dans son regard, elle était totalement désespérée par la situation. En même temps, ça se comprenait. Elle se coltinait l’un des correspondants anglais les plus odieux de toute la troupe. C’était loin d’être un cadeau. Je ne la connaissais pas mais je compatissais grandement. Comme toujours dans ce genre de situation, un élan de sympathie s’insuffla en moi et j’étais prête à passer autant de temps qu’il fallait pour aider la sigma.

Oui, c’est bien moi. Ne t’en fais pas. Tu ne me déranges pas. Surtout quand on devine le pourquoi du comment qui t’as amené jusqu’à moi. Je doute qu’un autre anglais aurait pu t’aider. Il y a bien son meilleur ami mais, depuis notre rupture, c’est légèrement tendu entre ces deux-là.

A la manière de Mavis, la relation entre Julian et William s’était détérioré parce que le premier avait préféré me soutenir plutôt que rester au côté du blond. Chose impossible, impardonnable et inenvisageable aux yeux de mon cher ex. Ce crétin allait finir tout seul, c’est tout ce qui l’allait gagner. Je soupirai. La brunette s’attendait à ce que je lui donne toutes les réponses à ces questions et à l’énigme qu’était l’omicron. Manque de chance, j’avais bien peur qu’elle me surestimait. Oui, j’avais passée deux ans avec lui. Deux ans de pur bonheur. Deux ans où je me réveillai chaque matin avec des étoiles plein les yeux. Deux ans où j’avais cru rencontré l’homme parfait. Jusqu’à qu’il m’annonce qu’il avait fait une énorme connerie. Sauf que le William d’aujourd’hui… Je le connaissais à peine. J’avais l’impression que c’était son jumeau maléfique qui avait pris sa place. C’était une sensation horrible. A vrai dire, ça me peinait de le voir comme ça. De le voir en mode bloc de glace et asocial, à envoyer paître toutes les personnes osant lui adresser la parole.

Non, il n’a pas toujours été comme ça. Aussi odieux. Quand je suis sorti avec lui, c’était le mec le plus charmant de la terre. Je me doute que ce soit très dur pour toi de l’imaginer, mais c’est la vérité. Il était plein d’attentions pour moi. J’étais vraiment heureuse. Il était sociable avec tout le monde, plutôt drôle et affectueux. Bref, je ne pouvais pas espérer mieux. J’avais tellement de projets pour nous deux. J’étais prête à refaire le monde à son image. Il était plutôt facile à vivre. Jusqu’à cette fameuse nuit où tout a dérapée, où il m’a annoncé qu’il m’avait trompé. Je n’ai jamais su ni le pourquoi, ni le comment. J’ai eu beaucoup de mal à y croire. Je ne réalisai pas. Heureusement qu’il y avait des gens sur qui m’appuyer. Je compte profiter de l’occasion de l’échange pour avoir les vraies raisons de ce qu’il a poussé à faire une connerie monumentale. Il s’est passé un truc dans sa vie. Un truc qui l’a changé au point qu’il soit devenu ce type. Il est méconnaissable…

C’était la vérité. Il s’était vraiment passé un truc. J’avais un pressentiment horrible à ce sujet quand j’y pensais. Les larmes me montèrent aux yeux et je fis tout pour les retenir. Ce n’est pas moi la plus à plaindre. C’était elle. J’étais là pour l’aider à trouver des pistes pour qu’elle s’entende mieux avec Will. Même si la chose paraissait ardue, il ne fallait surtout pas que je laisse tomber. Je représentai sa dernière chance de tisser une relation amicale avec son correspondant. J’avais l’impression d’être à fleur de peau. Mon interlocutrice était trop occupée à choisir sa commande pour faire attention à moi et sans le savoir, elle venait de faire disparaître tout ce capharnaüm dans ma tête. Peut-être que c’était la mention du thé qui avait eu cette effet magique, je n’en savais rien, mais je ne pus m’empêcher d’ajouter une pique à ce sujet.

Du thé à l’hibiscus ? Tiens donc, je pensais que c’était nous, les anglais, qui avions une réputation de buveur de thé insatiable… On va finir par te prendre pour une anglaise. Manque plus que l’accent et ce sera parfait. Ne t’inquiète pas, je rigole. Tout le monde a le droit de boire ce qui lui chante. On n’a pas encore mis notre veto sur la boisson.

Blague débile, certes mais c’était histoire de détendre l’atmosphère, d’oublier un peu la présence omniprésente de ce cher William. De ne pas penser au potentiel horrible évènement qui l’avait changé à ce point.

J’aimerais vraiment t’aider, Leyna, à comprendre tout ce qui se trame dans sa tête. Ça pourrait m’aider à tourner la page et à l’heure actuelle, c’est ce que je souhaite. Simplement, je suis sûre qu’il s’est passé un truc horrible pour le changer à ce point et je ne sais pas si je serai prête à l’entendre, un jour. Je connais la moitié de son entourage depuis deux ans… après tout. Ce qui l’a changé occasionnera forcément un choc chez moi. J’espère juste que je me trompe. Tu n’as aucune piste sur le sujet ?

Oui, je ne tenais pas à le savoir. Sauf que la curiosité était bien trop forte. Une curiosité morbide… Comme celle que j’avais pu ressentir avec Isaac quand je lui avais demandé ce qu’il s’était passé pour qu’il se retrouve en fauteuil roulant. Il y a un truc qui ne tournait vraiment pas rond chez moi…
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MessageSujet: Re: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptySam 4 Mai - 16:49

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« If a man fools you once, he's a jerk. If he fools you twice, you're a jerk. »
L’endroit se remplissait de plus en plus. Leyna avait toujours été impressionnée par le nombre de personnes que l’on trouve constamment dans ces Starbuck Coffee. Rares sont les fois où l’on peut trouver une place assise, qu’importe l’heure de la journée. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi tant d’étudiants venaient réviser leurs cours dans cet endroit. Certes, vous pouvez boire des cafés toute la journée et avoir accès à internet, mais les conditions ne sont clairement pas optimales pour une bonne séance d’apprentissage. Il y a tout le temps du bruit, il fait chaud et l’odeur du café y est omniprésente, ce qui ne plaît pas à tout le monde. En ce qui la concerne, Leyna préfère de loin aller dans un bar, dans un petit café ou encore dans un charmant Tea room, plutôt que dans ces grandes chaînes où l’on vous sert des boissons hors de prix et pas toujours excellentes, il faut le dire. Et puis, elle n’aimait pas le café, ce qui n’arrangeait rien. Perdue dans ses pensées, elle avait vraiment envie que la jeune femme qui se trouvait en face d’elle puisse l’aider. Kathleen semblait être une personne vraiment simple et sincère, les deux filles pourraient tout à fait s’entendre et être amie, bien que la situation ne semblait pas se prêter à cela. Assoiffée de conseils, l’australienne buvait les paroles de la jeune anglaise, à la recherche de n’importe quelle parole qui pourrait la sauver de sa misère. « J’ai tellement de la peine à faire parler William qu’en dehors de toi, je ne sais pas grand chose de lui. J’ai simplement entendu des gens parler du fait que mon cher correspondant avait une ex copine qui se trouvait être sur le continent américain également. J’ai donc saisi ma chance, et je suis ravie que tu aies accepté de me rencontrer » répondit Leyna, qui se rendait compte qu’elle parlait de façon franchement formelle. « Son meilleur ami au fait, c’est qui ? Et… pourquoi est-ce que c’est tendu entre eux exactement ? » ajouta la brunette, gênée. Elle avait l’impression de se mêler de choses qui ne la regardaient pas, de s’incruster dans la vie personnelle de personnes qu’elle ne connaissait même pas. Hélas, il fallait bien qu’elle parvienne à comprendre William, elle n’avait donc pas le choix. A vrai dire, elle ignorait même pourquoi lui et Kathleen n’étaient plus ensemble, mais elle espérait que le sujet viendrait sur le tapis sans qu’elle ait à en parler d’elle même. Au fur et à mesure que la jeune omicron renseignait Leyna, cette dernière ne pouvait s’empêcher de percevoir des légers tremblements dans la voix de Kathleen. Elle semblait un peu perdue, comme si elle aussi ne comprenait pas ce qui se tramait dans la tête de William Rhodes. La nostalgie était là et donnait un tournant triste à la conversation. Si l’anglaise se mettait à sangloter ou pire, à pleurer, Leyna ne saurait pas où se mettre. Heureusement, elle avait l’air d’être une femme forte et de s’être fait une raison quant au nouveau William qui se présentait à elle. « J’avoue que j’ai du mal à l’imaginer sympathique, mais après tout, je ne le connais pas » dit Leyna. Les seules fois où elle avait discuté avec son correspondant, ce dernier l’avait envoyé balader comme pas permis. Jamais personne ne lui avait parlé sur ce ton. Jamais. Elle avait d’ailleurs eu de la peine à s’en remettre lorsqu’elle entendait certaines de ses paroles. Le jeune homme l’avait laissée sans voix à plusieurs reprises de part son arrogance. « Je ne savais pas qu’il t’avait trompée… je suis désolée, je dois vraiment t’embêter avec mes problèmes débiles » s’excusa la sigma. C’était la vérité, elle ignorait que William s’était comporté ainsi avec elle. En revanche, Kathleen venait de confirmer ce que Leyna pensait depuis le début : il s’était bien passé quelque chose dans la vie du jeune homme pour qu’il se mettre à agir ainsi, d’autant plus aussi soudainement. « Donc tu ne sais même pas ce qu’il s’est passé pour qu’il devienne comme ça ? » osa-t-elle demander, après quelques hésitations. Elle allait trouver la réponse à cette question tôt ou tard, elle en faisait sa mission personnelle. Puis, semblant submergée par ses émotions, Kathleen changea brièvement de sujet, comme pour se reprendre. « C’est vrai qu’en temps normal, le thé, c’est pour les anglais… mais je t’avouerai que j’ai tout simplement horreur du café, je trouve ça royalement imbuvable. Rien que l’odeur me donne la nausée. Et crois moi, j’exagère à peine… » lui répondit la brunette en rigolant, histoire de détendre l’atmosphère. « J’adore l’accent anglais, mais je suis incapable de le faire… je crois que je ne me débarrasserai jamais de mon accent australien ! » ajouta-elle, en repensant à son pays natal. Après avoir rigolé un bon coup, les demoiselles revinrent à leur conversation initale. « Non, je n’ai aucune piste. Je me doutais bien que quelque chose clochait, que quelque chose avait bien dû déclencher son comportement… mais j’espérais trouver la réponse auprès de toi, pour tout te dire » répondit Leyna. « En tout cas, je compte bien trouver la réponse à cette question, donc si tu veux que l’on cherche ensemble, c’est avec plaisir. Même si je comprendrai que tu ne veuilles plus rien avoir à faire avec… lui ». La dernière chose qu’elle voulait était sans doute de forcer la main de Kathleen. Puis, tandis qu’un silence gênant se mettait en place, le serveur vint le briser, posant leurs boissons sur la table. « Le thé à l’hibiscus, c’est pour moi ! Merci beaucoup ! » remercia-t-elle le charmant jeune homme qui venait de les servir.

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MessageSujet: Re: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptyLun 20 Mai - 23:42

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Je ne regrettai pas d'avoir acceptée de voir la sigma. Elle était vraiment sympa. La prochaine fois que je verrai William, il allait entendre parler du pays. Comment on peut traiter une fille aussi adorable de cette manière ? Je savais bien qu'il avait des problèmes mais, ce n'était pas une raison pour se montrer aussi détestable avec une personne qui n'avait rien demandé. Il commençait sérieusement à me gonfler. Si j'étais assez dingue pour croire à tout et n'importe quoi, j'aurais pensée qu'il s'était fait enlever par des extraterrestres ou que c'était son jumeau maléfique qui avait pris sa place. C'était incompréhensible. Il faudrait une intervention divine pour qu'il change... J'allais prier tous les soirs si ça continuait.

Julian... mais ça ne te servira pas à grand-chose. J'étais persuadée qu'il était venu avec nous à l'échange... Pourtant, je ne l'ai toujours pas vue. Il s'est sans doute désisté à la dernière minute... En même temps, il s'est passé pas mal de trucs dans sa vie dernièrement alors, je ne lui en veux pas. Même si il aurait rendu la cohabitation avec William plus supportable. Du moins, pour moi. Bref... Ce qui s'est passé, c'est que Julian a préférait me soutenir moi plutôt que William pendant notre rupture. Il a été présent pour moi quand ça n'allait pas. J'étais en morceaux. Il m'a ramassé à la petite cuillère et notre blond national n'a rien trouvé de mieux à faire que de lui en vouloir et de rayer leur amitié de la carte. C'est d'une telle maturité que j'en suis resté bouche bée.

La pauvre allait finir par déprimer à force de m'entendre parler de son correspondant comme si c'était un cas désespéré. Oui, j'étais triste. Je ne pouvais que l'être mais, la rancune que je ressentais à son égard était tellement forte que je ne risquai pas de m'effondrer en pleurs sur la table. Il n'y avait aucun risque là-dessus et Leyna ne serait pas obligée de me consoler. Cette rancune tenace avait éclipsée tout le reste. Si je l'avais devant moi, je crois que ça finirait en bain de sang. Il m'avait prise pour une conne et se conduisait comme le pire des crétins avec la personne qui lui a permis de partir à Berkeley. Sa réplique me fit sortir de mes plans machiavéliques. Un rire amer sorti de ma bouche.

Du mal à l'imaginer sympathique, hein ? Je te comprends. Je commence à me demander si je n'ai pas rêvée de ce garçon si génial. De mon histoire féerique et de tout ce qui s'ensuit. Quelque part, j'aurais préféré que cette histoire sorte de mon imaginaire. Parce que la réalité fait bien plus mal. Au moins, je ne me prendrai pas la tête pour un garçon qui ne mérite pas le quart de mon attention. D'ailleurs, il ne mérite pas la tienne non plus. Sauf qu'on est liées à lui. Moi, dans le passé et toi, dans le présent. On ne peut pas aller contre ça...

Leyna semblait vraiment gênée... Il ne fallait pas. Il n'y était pour rien si ce goujat m'avait trompé ou s'était trompé de copine après avoir vidé le bar à lui tout seul. Zen, reste zen... J'allais finir par exploser la tasse que je tenais entre les mains si ça continuait. C'était fou comment certaines personnes pouvaient vous donner des envies de meurtres. Il suffisait que j'évoque son nom pour que mon esprit entre en éruption. Le jour où je pourrais enfin l'avoir en face de moi... ça allait swinguer.

Tu n'y es pour rien, Leyna. Tu n'as pas à être désolée. Le mal est déjà fait. Rassure toi, tu ne m'embêtes pas avec tes problèmes. Tu vas devoir partager beaucoup de temps avec mon cher ex alors, il vaudrait mieux que la situation s'arrange. Par contre, je suis au regret de t'informer que je ne sais vraiment pas ce qui a bien pu le changer à ce point. J'ai beau me creuser la tête... Je ne vois pas quel genre d'évènement aurait pu le transformer à ce point. Une chose est sûre, ce n'est pas notre rupture qui l'a bouleversé. Avant qu'il me trompe, ça allait super bien. Je veux dire, la dernière fois que je l'avais vu... C'était pareil qu'avant. Entre la rupture et notre dernier rendez-vous, il s'est passé moins d'un mois. Je voudrais bien mener mon enquête sauf qu'il prend bien soin de m'éviter. Enfin, même en face à face, je ne suis pas sûre de savoir la vérité.

Au fil de la conversation, je voyais de plus en plus clair. C'était étrange. J'avais l'impression d'avoir la solution au problème. Que tout s'emboîtait mais, qu'il manquait juste une pièce. Manque de bol, c'était le détail le plus important. Quelque chose qui changerait tout. Sauf que je ne voyais pas. J'étais plongé dans une salle obscure avec un tas de pièces brillants dans l'obscurité... et un énorme trou qui s'épaississait à mesure que je m'approchai d'une piste. A croire que mon esprit savait quelque chose mais, ne voulait pas me donner la clé qui pourrait tout résoudre. J'allais finir par croire que je tournais dans le dernier film de Danny Boyle ou que j'étais devenue momentanément amnésique. J'allais finir par vider ma boîte de doliprane. Heureusement, la conversation prenait un ton plus léger. Je savais que ce n'était qu'une accalmie mais, j'en profitais quand même.

Le thé pour les anglais... C'est ce qu'on dit. On dit également que les français se baladent tous avec un béret sur la tête, une baguette sous le bras et porte une marinière... Or, c'est loin d'être le cas. Je suis une véritable anglaise et je dois t'avouer que le thé, ce n’est pas mon truc. J'aime bien goûter à un peu toutes les boissons que je trouve. Je dois avouer que de ce côté-là, les starbucks ne cesseront jamais de me surprendre. La fabrication de boissons, c'est comme la cuisine. Faut savoir être créatif, faut savoir étonner les clients.

Si ça se trouve, j'avais été barmaid dans une vie antérieure. L'idée de prendre des cours me paraissait intéressante d'un coup. Je savais d'avance que j'allais faire des mélanges immondes au départ... mais, il fallait bien commencer quelque part et puis... N'étais-je pas là pour faire de nouvelles expériences ? C'était ça le but de cet échange. Apprendre des gens qu'on côtoyait. Les Etats-Unis étaient un tel melting-pot que j'avais l'impression de visiter quinze pays en même temps. C'était grisant comme sensation. Tellement intéressant et jouissif. J'avais adoptée cet immense pays. Je reportai mon attention sur la brunette en face de moi.

Accent australien ? Tu viens d'Australie ? J'ai jamais été là-bas mais, ça doit être magnifique... ça te manque pas ? Bon, j'avoue que les Etats-Unis, c'est plutôt classe mais... l'Australie, ça fais rêver, je trouve...

Un russe, une australienne... Finirais-je par rencontrer un américain pur souche, ici ? Je commençais à me poser la question. En fait, cette université regroupait des étudiants du monde entier... Le dépaysement assuré. Je comprenais pourquoi certaines personnes tentaient leurs chances dans des universités américaines... Bien sûr, ils visaient tous l'Ivy League. Peut-être que je n'allais jamais retourner à Oxford, au final. D'ici que je trouve quelques arguments convaincants... Enfin, si j'avais le choix, bien sûr. Rien n'était moins sûr avec notre cher doyen. Un sourire s'esquissa sur mon visage et je mis du temps avant de comprendre ce que raconter la sigma avant d'entendre le mot "thé à l'hibiscus". Le serveur déposa la pâtisserie et la boisson restante en face de moi et je le remerciais avec un grand sourire.

Revenons à nos moutons... ça ne me dérange pas de parler de l'autre abruti. C'est pour t'aider, après tout. C'est bien normal. Autant chercher ensemble parce que, de mon côté, c'est le bordel total... Il faudrait mener une enquête poussée à son sujet... En priant pour que son secret ne soit pas aussi terrible que je le pense.

Même si je savais pertinemment que ce n'était pas un simple petit incident qui l'avait changé à ce point. Je replongeai dans mes pensées en sirotant mon cappuccino. Je crois que cette discussion allait nous aider toutes les deux, au final.
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MessageSujet: Re: SOS correspondante désespérée [PV Leyna] SOS correspondante désespérée [PV Leyna] EmptyDim 26 Mai - 14:58

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« If a man fools you once, he's a jerk. If he fools you twice, you're a jerk. »
L’ambiance de l’après-midi commençait à se détendre petit à petit et donc devenait plus agréable. Lorsque Leyna avait contacté Kathleen, elle y avait réfléchi pendant un certain temps. Est-ce qu’elle était vraiment paranoïaque vis à vis de l’attitude de William ? En faisait-elle tout un plat ? Elle ressentait clairement le besoin d’en parler afin de se rassurer elle-même, probablement parce qu’elle voulait être certaine que ses inquiétudes étaient justifiées. Lorsque Leyna interrogea Kathleen a propos d’un certain Julian, alias le meilleur ami de William, elle eut une réaction quelque peu intrigante. Elle disait que le jeune homme l’avait épaulée lorsque William l’avait trompée puis quittée, mais qu’elle n’avait plus eu de nouvelles de lui. Est-ce que le comportement du cher correspondant de la jolie australienne aurait quelque chose à voir avec le fait que son ex se rapproche dangereusement de son soi-disant meilleur ami ? Tant pis pour la gêne et le tact, il fallait absolument qu’elle lui pose directement la question. « Pardonne-moi mais… est-ce que Julian n’a fait qu’être là pour toi ou est-ce que vous vous êtes, disons, rapprochés ? Loin de moi l’envie de paraître mal polie ou brusque, mais peut-être que malgré le fait qu’il soit entièrement fautif de votre rupture, il aurait sincèrement mal pris le fait que son meilleur ami et son ex petite-copine fricottent ensemble ? Désolée si je te parais un peu gonflée, vraiment, j’essaie juste de comprendre, crois-moi… » lança Leyna à sa nouvelle compatriote. Elle avait pour mission de percer à jour l’attitude et les intentions de William, et elle n’allait pas laisser tomber si facilement. « Tu me déprimes… j’ai l’impression que mon correspondant est une cause perdue d’avance » ajouta-t-elle en rigolant, même si l’expression de son visage laissait sous-entendre qu’elle ne savait plus quoi faire. La brunette se sentait mal à l’aise parce qu’à l’heure qu’il était, c’était Kathleen qui consolait presque Leyna, alors que les rôles auraient plutôt dus être inversés. « Tu marques un point là… » dit la sigma. Kathleen avait raison ; elles étaient toutes les deux liées à cet être insupportable et malheureusement, Leyna l’était dans le présent. Elle était condamnée à rester coincée avec lui. Elle aurait bien voulu rendre visite au Doyen Fredericksen et lui faire part de la situation, mais jamais ce dernier n’aurait accepté que leur correspondance s’arrête. Au contraire, il aurait pris un malin plaisir à les voir s’entretuer. « Mais bon, qu’est-ce qu’on peut y faire… non seulement je ne peux pas m’en débarrasser, mais en plus, il y a des chances qu’il reste au delà de l’échange si vraiment il est venu pour fuir son lieu natal. D’ailleurs, une idée de pourquoi il aurait voulu fuir ? C’est tout ce que j’ai réussi à lui extirper ! » dit Leyna, pleine d’espoir. « Mais non, tu n’as sûrement pas rêvé, je suis persuadée qu’il s’est passé quelque chose de franchement ‘grave’ pour qu’il change du tout au tout comme ça. Enfin, d’après ce qu’on m’a dit du moins… moi, je ne me base que sur son attitude présente ». Au fur et à mesure qu’elle parlait, Kathleen semblait de plus en plus nerveuse, sans doute parce que parler de William faisait remonter en elle des souvenirs douloureux. Et elle en était désolée, si tel était le cas. « Bon et bien si tu es sûre que je ne t’embête pas… tu dois le connaître à la perfection, alors quand tu dis que tu as beau te creuser la tête mais que tu ne vois vraiment pas, cela m’inquiète, parce que je me dis qu’il y a du y avoir quelque chose de vraiment grave pour qu’il agisse ainsi… » continua Leyna, l’air pensive, espérant – malgré son caractère de cochon – que rien de trop grave ne lui était arrivé. « Je te comprends, moi aussi, il m’évite. Au spring break, j’ai réussi à le chopper dans un bar donc je l’ai presque contraint à boire un verre avec moi, à discuter, mais ce ne fut pas un franc succès, si tu veux tout savoir… et il s’est forgé une telle façade, une telle carapace, qu’il est impossible d’entrer, de le cerner, de le comprendre. Il balance des phrases plus méchantes les unes que les autres, mais je suis incapable de te dire s’il les pense vraiment ou non… » soupira l’australienne. Puis, la discussion sur les starbucks en général repris de plus belle, détendant l’atmosphère. « C’est vrai que leurs cafés sont grandioses ! J’ai beau ne pas apprécier cette boisson chaude, je suis bien consciente qu’ils proposent des produits de qualités, originaux qui plus est. Je préfère les cocktails, par exemple, et je dois dire que mon job de barman me comble à ce niveau là. Je me laisse souvent aller à la fantaisie, au détriment de mes clients » rigola-t-elle, avant de prendre une gorgée de son thé à l’hibiscus, qui soi dit en passant était succulent. « Mais bon, si vraiment c’est imbuvable, je leur offre une consommation ». Oui, son job de barman lui plaisait, même si à la base elle avait postuler plus par besoin d’argent que par envie ou amour du travail. « Oui, je suis australienne. Je viens de Sydney pour être exacte » dit Leyna avec le sourire. Elle avait l’habitude que les gens se moque de son accent, gentiment. Très vite, son sourire s’éteint. « C’est un pays génial, disons simplement que ma vie de famille est un peu compliquée et pas franchement idyllique » ajouta Leyna, qui n’avait pas envie d’ennuyer son interlocutrice avec ses histoires personnelles. « Je ne suis pas très proche de mes parents, alors lorsque j’ai été majeure, je me suis débrouillée pour obtenir une bourse, afin de pouvoir partir sans être dépendante d’eux… et je crois que j’ai plutôt bien réussit jusqu’ici ! Et toi, dis moi, tu viens d’où ? » lui demanda la jeune australienne. Elle avait un accent tellement léger – hormis son accent british – qu’elle ne pouvait nullement deviner ses origines. « Oui, revenons à nos moutons… peut-être que tu pourrais lui parler ? » lâcha Leyna sans réfléchir, avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de proposer. « Oh mon dieu, quelle idée ! Désolée, c’est du moi tout cracher, je ne réfléchis jamais avant de parler… t’inquiètes, on va trouver une autre solution » s’empressa-t-elle de dire. Leyna avait beaucoup de qualités, mais aussi beaucoup de défauts. Cependant, l’abandon et la lâcheté ne lui correspondaient pas, et une chose était sûre, elle n’allait pas abandonner de sitôt. « Qu’est-ce que tu penses qu’on devrait faire ? Je suis prête à tout ». Voilà, c’était dit.

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