Lundi 11 Février 2013, la base militaire d'Honolulu.

Il y a une semaine, je devais aller à Hawaï pour résoudre une affaire sur la base militaire de l’île. On était venu me chercher à la maison, mon sac était toujours prêt, le prenant, j’avais juste à prendre mon attaché caisse. Etant parti de bonheur, je n’avais même pas eu le temps de dire au-revoir à Sha. J’avais donc mis un mot dans son bol du matin pour qu’il puisse avoir un petit mot doux. Me retrouvant dans l’avion militaire je prenais donc le chemin pour une île que je ne connaissais pas trop. Il m’avait fallu peu de temps pour y aller. Le soleil me tapait sur la tête, mettant mon kepi, je regardais dans quelle direction je devais aller. Puis marchant donc sur le tarmac, je cherchais donc ma destination, me trouvant proche de l’avion, on aurait dû venir me chercher par courtoisie. Soupirant donc en regardant ma montre, je me disais que ma semaine commençait bien….C’est ce moment-là que j’entendais une voix familière.

- « Major O'Griffin.

Me tournant intrigue, je voyais donc un collègue que je n’avais pas vu depuis un sacré moment. Puis ayant alors un sourire sur le coin de la joue, je l’entendais me dire amusée. - « Alors qu’es-ce que tu fais là ? » Je lui disais donc alors que je me trouvais là pour l’enquête sur le dernier meurtre sur la base. Je devais être là pour défendre le coupable. Enfin l’accusé qui était un bon ami et qui avait alors le don de se mettre encore dans la panade. Lui souriant, il me disait que les agents du NCIS m’attendaient pour commencer. Lui disant que je voulais y aller de suite, on partait donc pour les bureaux. Le suivant tout en ayant le regard des gens sur moi, ne faisant rien de plus, je suivais donc le mouvement. On marchait donc alors patiemment, dans le silence, je tentais donc de dire.

- « Bon, cela va durer longtemps ? Crachez le morceau lieutenant. »

Etant sa supérieur il devait me répondre. Le voyant me dire que la situation était insupportable, je ne lui répondais rien du tout. Je continuais donc mon chemin. Me retrouvant dans un endroit que je connaissais, je me retrouvais donc au carrefour de la base. Les bâtiments se trouvant tous au même endroit, je retrouvais le Général de la base. Le saluant, le lieutenant accourait surprit de voir que j’avais marché plus vite que lui. On me disait que tout serait donc dans le bâtiment des Hawaï Five O. Je leurs disais que les civils n’avaient rien à faire dans l’histoire, je croisais donc le regard du Gouverneur qui en disait long sur la situation. Je n’avais pas vraiment le choix, suivant la petite troupe, j’arrivais dans un bâtiment en ville. Il y avait une statue devant avec des palmiers, passant la porte, je voyais donc quatre personne devant un ordinateur en train de bosser. Le Gouverneur me laissant donc un instant, je voyais le Général dire à son chef de camp qu’il pouvait y aller. Puis vu que le Gouverneur n’y arrivait pas, je voyais donc mon client dans la salle à côté. Y allant, je posais mon sac pas loin de moi ainsi que mon képi sur la table, sortant le dossier qu’on m’avait donné. Je voyais le chef de l’équipe débarquer avec le reste du NCIS qui revenaient de je ne sais où. Ayant des mots peu convenables à mes oreilles, je leurs disais exaspérée.

- « Allez-y prenez moi pour une truite ?! Dehors ! Je suis avec mon client, vous allez donc attendre que je lui aie parlé. »

M’asseyant donc sur ma chaise, je leurs fermais donc la porte au nez et baissant le rideau, je commençais à dire à mon ami d’une voix furieuse en irlandais : - « Fucking tú cad é? Dúirt mé leat nach bhfuil a crack faoina S smoldering! A dhéanann tú é ar na críche sin nó cad?! Tá tú ag cúisí i ndúnmharú! An raibh sí pigié .... eile bean a bhí i gceannas tú ag an srón ... Tá sé lamantable, mé ar ais .... » (Tu as foutu quoi encore ? Je t'avais dit de ne pas craquer sous son regard de braise ! Tu le fais exprès ou quoi ?! Tu es accusé de meurtre ! Elle t'a pigié....Encore une femme qui t'a mené par le bout du nez...C'est lamantable, je reviens....) Sortant furieuse, je voyais donc le regard de l’assistance qui se demandait bien ce qu’il se passait. Laissant la porte fermée, je voyais donc mon ami ouvrir la porte, le fusillant du regard, je refermais la porte sur son pied. Puis forçant un peu, je l’entendais râler parce qu’il s’était fait mal aux orteils. Je soupirais, puis voyant le regard des autres, je disais au Général : - « Tu peux y aller. Je m’en occupe, mon père te passe le bonjour. » Le voyant partir, je voyais une photo de famille où le Général se trouvait dessus. Il était un ami d’enfance de mon père et son crétin de fils avait encore foutu la pagaille. Me tournant vers les enquêteurs, je leurs demandais.

- « On a quoi comme preuves contre cet idiot….Euh mon client. »

Soupirant doucement, on me disait que je ne pouvais pas être objective. Sauf qu’en voyant ma tête, ils ont bien compris que cela avait été à la demande du Gouverneur et du Général. Enfin bon, cela ne commençait pas trop bien. Allant rechercher mon dossier, je refermais la porte pour montrer les documents que j’avais pour justifier les questions que l’on me posait. Il fallait mieux coopérer pour alors tenter de trouver une solution. Enfin de compte à la fin de la semaine, elle avait bien piégé mon ami d’enfance. Il fut libre après que je lui avais donné une seconde fois un sale quart d’heure qui restera gravé dans sa tête de moineau. Puis, je fus dans le même avion que les agents du NCIS. La conversation fut donc sur cette histoire un peu rocambolesque. Sortant de l’avion alors qu’il cinq heure et demi, je devais donc être à dix-huit heure à la maison. Assez stressée, j’avais été toute la semaine assez dure en affaire. Rigide, méchante, voir carrément peu commode, je tenais ma barque avec vigueur. Tenant mon sac et mon attaché caisse, je me trouvais donc dans l’allée devant chez moi. On m’avait déposé avec une voiture militaire, vous savez la jeep verte que tout le monde connait. Descendant du véhicule, je prenais donc la direction de mon chez moi.

J’avais oublié la Saint Valentin sauf au dernier moment, j’avais trouvé en ville un bijoutier qui avait fait une voiture en bijou. Je me disais que cela pouvait donc être une petite façon pour moi de lui montrer que j’appréciais sa personnalité tout entière. Je l’avais donc acheté et fait emballée pour qu’elle ne se casse pas dans le transport. Marchant dans mon allée, je passais donc la clé dans la porte. Puis la poussant, je voyais des pétales de roses sur le sol. Lâchant mon sac surprise, je me rendais compte de mon erreur ! La voiture en diamant et verre soufflée ! AIE ! Je ne disais rien, mais je voyais que tout irait assez mal…Ouvrant mon sac, je prenais l’objet doucement. Fermant mon sac à cause des chats, je remarquais que l’objet était encore en un seul morceau. Prenant mon objet, je l’avais en main, je déposant donc sur la table pas loin de moi, je montais mon sac pour que je puisse faire la lessive. Redescendant toujours en uniforme, je me demandais bien ce qu’il pouvait y avoir sur le sol. C’était étrange qu’il y ait des roses comme ça sur le sol. Allant prendre l’objet bien emballé, je me dirigeais vers la piste de fleurs. Tenant mon cadeau emballé, je marchais donc pour aller vers le jardin. Voyant mon cher et tendre assis sur la couverture, je souriais doucement. Le trouvant de dos, je l’embrassais tendrement sur la joue, puis lui mettant le cadeau sous les yeux, je lui disais : - « Joyeux Saint Valentin mon amour. »

Lundi 11 Février 2013, au soir dans le jardin.

- « Merci, c’est juste que…J’ai oublié le bonsoir, pour être assise plus vite… »

Ce simple baisé me donnait donc la sensation que tout irait bien mieux par la suite. M’asseyant à ses côtés, j’avais posais son cadeau devant lui et le voir le secouer comme les enfants me faisait bien rire à vrai dire. J’avais un aspect de lui qui me donnait le sentiment, qu’il avait gardé une part d’enfant en lui. Souriant tout en observant la scène, je me disais que sa tête serait donc assez drôle lorsqu’il verrait son cadeau. J’avais aussi dans ma main un coffret qui en disait long sur la chose. Est-ce qu’il s’agissait d’un bijou ? Est-ce qu’il s’agissait d’une montre ? Est-ce un simple objet ? Je pouvais bien avouer que pour l’instant, je me demandais bien de quoi il s’agissait. Mais pour le moment, je me demandais bien comment est-ce que Sha ferait en voyant son cadeau. Il s’agissait d’une voiture qui avait été faite chez Daum. Je l’avais trouvé chez un antiquaire qui l’avait acheté à un client. La voiture datée de 1989, je l’avais choisi pour son approche sportive. Elle avait une impression qui m’avait donné l’impression qu’elle plairait bel et bien à mon cher et tendre. La Corvette en cristal me disait que cela pourrait donc lui plaire un peu plus. Enfin, j’avais bien craqué en la voyant, le prix était assez élevé mais bon, je ne pouvais pas dire que je n’en avais pas les moyens….Puis, en amour on ne comptait pas…Mais finalement dans le magasin, j’avais pris une Ferrari 250 GTO de 1988. Elle m’avait plus attiré que l’autre que j’avais vu avant. Je savais de toute façon, que je prendrais bien autre chose la prochaine fois. La voiture faisait donc 31 cm de long, et j’espérais bien qu’il l’a garde le plus longtemps possible. Alors que j’essayais donc de trouver cette voiture, j’avais aussi pris conscience que cela devenait sérieux depuis un long moment, et qu’il était donc évident pour moi de faire en sorte que tout aille bien mieux. Elle ne roulait pas la voiture, elle était sur un socle, et donc, on devait avant toute chose la mettre dans un bureau ou autre pour qu’elle ne prenne pas trop la poussière. Je me doutais qu’il prenait soin de ses affaires, en le voyant prendre soin de moi tel qu’il le faisait, je me rendais compte qu’il était très protecteur même s’il ne le montrait pas trop.

Spoiler:

Souriant toujours, je tenais mon coffret dans mes mains, je me demandais bien ce qu’il contenait, mais je tenais à voir la tête de Shannon. Ses yeux émerveillés, son sourire, ses mains qui veulent savoir comment c’est, l’idée de le voir heureux me plaisait beaucoup. Je ne savais pas comment est-ce qu’il le prendrait, et donc, je tenais à essayer de faire de mon mieux. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce qu’il fallait que je sois comme ça ? Je m’adoucissais ou quoi ?! Et bien non, pas du tout, sous mon air forte et assez dure, j’avais un cœur en mousse….Alors en voyant mon amour devant moi comme un enfant, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je sois. Enfin bon, à force de me poser des questions, je voulais voir mon cadeau, je le déballais doucement, et j’espérais bien alors savoir de quoi il s’agissait. Déposant donc le papier doucement à côté de moi, je voyais un coffret rouge, vous savez le même que l’on prend pour les bijoux. Je voulais donc voir ce que c’était. Je n’osais pas ouvrir le boitier, puis alors que je regardais patiemment Shannon. Puis alors que j’ouvrais le coffret en écrin, je rougissais en voyant le bijou. Je n’osais pas le prendre, je ne voulais pas le casser, je voulais juste le regarder. Puis, je disais à Shannon émue qu’il ait pensé à un tel cadeau.

- « Merci mon cœur, il est vraiment très beau. »

Lundi 11 Février 2013, au soir dans le jardin.

Regardant le collier qu’il avait accroché à mon cou, je serais bien allée me changer sauf que j’étais tellement pressée que je ne m’étais pas changée. Bref, me levant doucement, je l’embrassais sur la joue, puis allant voir le bijou sur moi devant la glace. Je passais dans la salle de bain au rez-de chaussée. Puis me changeant rapidement, je passais un t-shirt et un jean. Mettant des chaussettes avec ma paire de chausson, je retournais dans le jardin. Cette fois-ci, les cheveux détachés, je revenais m’asseoir à côté de lui, et je lui disais contente d’avoir un collier tel que celui-ci.

- « Il est vraiment très beau. Je l’aime beaucoup. »

L’embrassant tendrement, je lui souriais doucement. Puis tout en l’observant amusée de voir que son cadeau lui plaisait, je lui répondais donc patiemment. - « La journée, oui mieux que la semaine en tous les cas. Et toi, ta journée ? » Je réfléchissais à la seconde réponse que je pouvais lui donner. Je lui répondais alors contente de voir que son idée était bien drôle. - « C’est une très bonne idée, puis, j’aime bien manger par terre. » Le regardant alors en souriant, je lui disais amusée. - « Alors tu as prévu quoi pour notre petit diner romantique ? » M’approchant de lui, je voulais juste une étreinte pour avoir été séparée de lui pendant une semaine. Ce n’est pas que je le voulais maintenant mais être avec lui là dans notre jardin me plaisait beaucoup. Plus personne pour nous casser les pieds ! Juste nous deux, dans une petite bulle qui me plaisait fortement. Regardant autour de moi, je me rendais compte qu’il s’était donné tant de mal que je ne devais pas lui dire que je n’aimais pas. De toute façon, je l’aimais ces pétales sur le sol, et son idée entre nous.

Il y avait alors pas mal de choses sur la couverture qui se trouvait sous nous. Les petits plats me donnaient envie et entendant mon ventre gargouiller. Je faisais une petite moue. Je me demandais bien si je pouvais donc piocher dans les petits plats pour manger. Ensuite, pour l’instant, je préférais donc alors attendre qu’il me dise quelque chose, puis tentant de prendre le cure dent qui dépassais pour aller piquer dans les morceaux de gruyère, sauf que les yeux de chat que Sha me faisait m’avait une fois de plus distraite. Tentant de le prendre ce foutu morceau de gruyère, je voyais donc mon cher et tendre me prendre mon morceau de gruyère.

- « Eh…Piqueur de gruyère.. » Riant un peu, j’en prenais un autre, et déposant ma tête sur son épaule, je savourais cet instant. Je souriais puis, je savais que cette soirée sera fort sympathique. Tout en ayant la sensation que tout irait bien mieux, je me disais qu’il faudrait que je me fasse attention à lui pour le reste de la soirée. Ayant encore une chance de tout apprécier, je voyais qu’il fallait que je pense à lui poser des questions, je demandais à mon cher et tendre. - « Tu vas le mettre où ton cadeau ? » Restant à la place, je réalisais que je pouvais donc aussi attendre qu’il me réponde. Prenant un autre morceau de gruyère, je savourais donc ce merveilleux instant.

Lundi 11 Février 2013, au soir dans le jardin.

- « Tu as bien choisi. Je l’aime beaucoup, je le mettrais lorsque je serais à la maison. »

Passant ma main dessus pour sentir une fois de plus la pierre entre mes doigts. Je ne voulais pas l’habiller. Sachant que je ne pourrais pas forcément l’emmener au travail. Je savais que je pourrais le mettre en soirée ou le week-end. Je savais que je pourrais donc lui faire plaisir en le mettant de temps en temps. Puis l’entendant me dire que la soirée surpassée la mauvaise journée. Je souriais sachant que parfois il pouvait se montrer impatient. Enfin bon, je comprenais bien qu’il avait aussi ses humeurs et je n’allais pas lui imposer les miennes. L’observant donc doucement, je souriais une fois de plus. Ensuite, tout en sachant qu’il serait tendre, j’avais alors un merveilleux baisé amoureux. Souriant en le savourant fortement. Je ne regrettais pas d’avoir insisté pour être avec lui. La patience m’avait aidé aussi. Me rappelant que je tenais vraiment à lui, je voyais donc son visage face au mien. Nos nez se disaient bonjour comme les esquimaux. Je souriais doucement en le voyant prendre un air sérieux. Il avait ce petit air qui me faisait sourire en fait. Je lui répondais alors amusée par la situation.

- « Madame est satisfaite du menu. Cela lui convient très bien. Je remercie le chef pour cette merveilleuse idée. » Après avoir eu cette coupe de mousseux, je le voyais donc me prendre mon morceau de fromage. Et dire que je faisais ma plus belle moue ! Riant un peu, je le voyais me demander si j’acceptais une tomate en guise de dédommagement. Puis le voyant indécis, je lui disais.

- « Les pourparlers sont acceptés. Hihihiih. » Prenant la tomate, je la mangeais contente qu’il l’avait pris doucement. Elle avait un goût juteux et elle était légèrement sucrée. La tomate était un fruit et non un légume. Les gens faisaient souvent l’erreur. En fait tout ce qui était au-dessus de la terre était considéré comme des fruits. Amusée par la situation, je me rendais compte que je pouvais donc continuer sur cette lancée. Puis alors que je voulais lui en mettre une dans la bouche, je la mettais dans la mienne en riant.

- « Et non c’est pour moi. » Le voyant se caler contre un des arbres du jardin. Je me souvenais que je l’avais planté lorsque j’avais eu la maison. En fait l’arbre il avait treize ans. Ma mère adoptive avait cette maison avant de partir pour New York. Elle avait eu un nouveau poste de US Marshall dans cette ville à Quantico. Elle m’appelait tous les jours, et elle avait eu des bonnes surprises lorsque j’avais dis pour mes fiançailles. Elle me demandait bien comment est-ce tout allait bien. Puis regardant l’arbre sur lequel était Shannon. Je me souvenais que je l’avais planté pour montrer que je pouvais avoir un nouveau départ.

Prenant une de mes assiettes pour manger, je commençais donc à prendre des crudités. Entendant mon chéri me dire qu’il la laissera à la maison. Je me disais qu’il faisait bien. L’entendre me dire qu’il cassait tout lorsqu’il n’était pas content. Je me demanderais s’il allait me casser s’il n’était pas content. Je savais me défendre et de toute façon, je pouvais aussi lui rendre ses coups s’il en donnait. Mais bon, au moins il le disait donc, maintenant j’étais au courant…