the great escape
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. come on, let's go be psychos together . ▶ talia + swan

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
nombre de messages : 58111
disponibilité rp : open - alicia, nael (flashforward)
avatar : emilia clarke

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MessageSujet: . come on, let's go be psychos together . ▶ talia + swan . come on, let's go be psychos together . ▶  talia + swan EmptyDim 10 Mar - 20:57



.Sometimes you lose a battle. But mischief always wins the war.
― john green, looking for alaska
. COME ON, LET'S GO BE PSYCHOS TOGETHER ! . ▶ . Bourdonnement d'un moteur devant les parois en brique rouge de sa demeure fouettée par le mistral nocturne. D'épaisses couches de vapeur parsemaient les six vitres du véhicule, tandis que, Swan, splendide dans sa jolie robe crème, déposait une légère bise charnelle sur les deux joues de son amant d'un soir, totalement avide de sa personne. Il était grand, bavard et bon danseur, vêtu comme un prince, le genre de type que toutes les femmes rêveraient d'épouser. Sauf elle. Elle aimantait les hommes, les uns après les autres, sans éprouver le moindre désir de les garder pour elle. De sa poigne, il tint fermement la sienne, jouant avec les fils colorés de ses bracelets entourant ses maigres poignets. Ses yeux d'ébène fixèrent l'océan bleu verdâtre des siens. « On se revoit quand ? » s'enquit-il d'un air entiché, s'apprêtant à caresser la surface de sa main avant qu'elle ne parvienne à l'extirper de son emprise. Un dernier sourire sournois étiré sur sa jolie bouche écarlate, la lionne de Johannesburg but cette rengaine sentimentale qu'elle entendait sans cesse, et dont elle lançait toujours la même réplique. Une véritable reine des cœurs, une actrice séductrice à la sexualité triomphante. « Ne t'en fais pas, je t'appellerai. » répliqua t-elle en posant sa tête contre le dossier de son siège en cuir. Un regard évasif sur la paume de sa main libre où il avait inscrit à l'encre noir son numéro de téléphone. Et puis, elle s'en alla, comme toujours, sa délicate main de vagabonde le saluant avec passion. Comme si elle voulait faire survivre l'espoir de ce mâle naïf, dont elle n'espérait plus jamais croiser de sa vie. Elle était cette machine à désir qui faisait naître chez la gente masculine une attirance débordante. Dehors, le ciel de minuit était sombre, marqué par le noir et quelques gouttelettes de pluie. Swan se précipita sous le porche en bois de sa demeure, sortit son trousseau de clé de son sac, et l'introduisit dans la serrure de la porte, le cœur encore gonflé par la frénésie de cette soirée électrique. Alors que ses talons hauts claquèrent sur le sol en marbre de l'entrée, la merveille africaine jeta son manteau noir sur une commode vide, et regagna l'immense salon en chantonnant un air de jazz. Enveloppée par la vague familière de chaleur et de lumière, elle promena son regard sur la pièce et s’empressa de prendre l'un de ses vinyles. « Hit the road Jack, and don't you come back no more, no more, no more, no moooore ! » se mit-elle à fredonner, encore pleine d'énergie. Un bijou musical signé Ray Charles, une voix roque et ensorcelante, le maître de ses nuits et de ses soirées d'insomnies. Toute seule dans l'ombre de son salon, sous la faible luminosité des lustres accrochés au plafond, Swan dansa, agitant ses bras et sa longue chevelure dans tous les sens. Une prêtresse du jazz et de ses notes entraînantes dans toute sa splendeur. Elle était ce genre de femme des années soixante, révolutionnaire et libertaire, avide de richesses et d'aventures. Et sous la douce mélodie d'un second morceau, elle continua à scander les paroles d'une chanson qu'elle connaissait par cœur, la tête lourde de ses gouttes d'alcool ingurgitées pendant toute la soirée. Tadam, tadam. La musique continua de tambouriner au rythme de ses battements de cœur. Et puis, alors qu'elle était emportée dans l'un de ses élans de danseuse, elle ressentit une chaleur sur son épaule, et cette sensation la surprit. Sursautant de peur, elle perçut dans la lourde obscurité la masse d'un corps, et tenta d'ouvrir les yeux un peu plus grand, mais une vision floue s'étala sur ses yeux déroutés par l'alcool et ses méfaits à long terme. Les contours, les ombres, puis les couleurs s'affinèrent progressivement : elle distingua des cheveux foncés et une face d'homme. «  Sam ! » s'écria t-elle, toujours surprise. C'était bien lui qui la contemplait avec ses yeux d'emmerdeur, le genre de regard qu'elle rêverait de détruire. Ses prunelles d'eau se plissèrent d'un air mécontent. Diable, pourquoi avait-elle désirer partager cette maison avec un type aussi imprévisible. Il lui ricana au nez, se félicitant d'avoir assister à cette petite danse. Et, toute rageuse, elle le frappa avec ses maigres forces de femme. « Enfoiré, hors de ma vue ! » Un souffle vif porté à son front pour dégager l'une de ses mèches brunes, elle défroissa sa robe en redressant l'une de ses bretelles glissée sur le haut de son bras droit. Un dégoût transporté sur son visage, Swan contourna son colocataire sans un mot, et rejoignit le pieds de l'escalier. Il mériterait qu'on lui crève les deux yeux, songea t-elle en sautant sur le lit deux places de sa chambre. La joue lovée contre son oreiller, elle fixa l'amas de feuilles étalé sur son bureau. Elle y songea, se souvint qu'il s'agissait des lettres de sa mère qu'elle avait rédigé les mois précédents sa mort, et s'endormit avant avoir eu le temps de verser quelques larmes.

La lumière flamboyante du soleil darda ses rayons sur le corps endormie de la sud-africaine. Réveillée, elle sentit une douce lueur lécher ses paupières encore fermées, et son cœur faire un énorme bond dans sa poitrine. Ses yeux se rivèrent sur l'horloge mural au dessus de sa tête. Dans un souffle, elle pesta, se redressant d'un seul coup en sentant un embrasement entourer son crâne. Ces derniers temps, il n'y avait plus de matins, uniquement des lendemains de cuite. Et ce samedi n'en fit pas exception. Les jambes lourdes, elle se traîna jusqu'à sa salle de bain et prit conscience qu'elle portait encore la robe chiffonnée de la veille. Fabuleux. L'après-midi touchait presque à sa fin lorsqu'elle quitta les murs de sa maison partagée, chemise blanche et bottes en cuir aux pieds. Au volant de sa vieille voiture de nomade, elle emprunta le chemin du campus de l'Université de Berkeley, là où quelques minutes plus tard, elle retrouvera son amie Talia, une epsilon aux cheveux dorées et à la personnalité bien mystérieuse. Toutes deux entretenaient une amitié des plus particulières : chacune bénéficiait de son propre espace de secrets, une marge qui leur permettait de ne pas avoir à se confier sur les marques sombres de leurs vies. Un compromis que Swan avait tout de suite acceptée, elle qui fut accablée des années durant par des vagues de mélancolie. Une tempête renversante avait fait chavirer son cœur, à l'époque bien peu préparé à un tel chaos. Le décès tragique de sa mère à l'aube de l'été, la pression intenable de son père, et l'océan de ses souvenirs présents là-bas sur ses terres natales, et bien lointaines. En partant de Johannesburg, elle avait tout quitté, tout laissé : sa mémoire d'enfant, et ses grandes blessures d'adolescente pensait-elle aussi à l'époque. Mais chaque éléments de sa personne la suivait, peu importe où elle se trouvait, comme une vieille chaussette collée à une chaussure qu'on aimerait bien jeter mais qui reste encore là, en bon état. Alors, ce fossé qu'elles avaient soigneusement entreprit de créer la satisfaisait au plus haut point. Ravie, bien sûr, elle le fut aussi, lorsqu'elle la vit toute souriante la rejoindre dans sa voiture. Elles se mirent à discuter comme deux grandes copines le ferait, avec enthousiasme et sincérité. Des rires fusèrent de temps à autre entre deux répliques, et la chaleur de leurs sourires parvint à engloutir cette page de mystère. Déjà, la silhouette ovale de la Lune se dessinait loin dans le ciel pâle, alors qu'elles venaient tout juste de pousser la porte vitrée d'un supermarché, situé en plein milieu d'une route abandonnée. Un vaste silence encerclait la bâtisse si bien que l'on pouvait entendre le bruit de leurs pas hésitants. Swan jeta un regard vers la caisse, vide d'humanité, et pensa que le gérant s'occupait sans doute dans la réserve de l'établissement. D'une démarche lente, elle progressa entre les rayons garnies de friandises et de produits alimentaires, aux côtés de Talia, vraisemblablement bien plus inquiète qu'elle ne l'était. Le cœur battant, les yeux rivés sur l'espace vide du bâtiment, une certaine angoisse commença à naître dans son esprit, sans qu'elle n'en laisse rien paraître. Son joli visage brunie offrait l'insigne avantage d'être neutre. « Il y a quelqu'un ? » finit-elle par prononcer, la voix élevée en hauteur. Elle guetta chaque recoins, esseulé par la foule des grands jours, et scruta cette caisse, toujours sans personnel. La lueur intérieure se fit de plus en plus faible : dehors, l'obscurité nocturne s'étirait sur les plaines californiennes et assombrissait les lieux. « Tans pis. » lâcha t-elle résignée, en se dirigeant vers la porte de sortie. « On en trouvera bien un autre plus loin. » Et ce fut tout. Un énorme silence et le bruit régulier de ses mains appuyant sur la poignet, coincée de l'intérieure. Prisonnière de cette bâtisse, sous les premières couches de la nuit, Swan échangea un regard inquiet à son amie. Le souffle coupé, elle réessaya une dernière fois d'ouvrir la portière. En vain. Ses doigts effilées se mirent à trembler lorsqu'elles décrocha la petite pancarte accrochée à la porte. Elle le lut en silence, se retourna vers Talia, le cœur serré, les cheveux devant les yeux. Le mot était là, en toutes lettres, inscrit soigneusement à la main sur l'intégralité de la feuille : Closed.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

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MessageSujet: Re: . come on, let's go be psychos together . ▶ talia + swan . come on, let's go be psychos together . ▶  talia + swan EmptySam 11 Mai - 0:29

corbeille :out:
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