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L'alcool adoucit les mœurs

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MessageSujet: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyJeu 10 Jan - 13:23






Samedi soir, comme tous les soirs c'est la débauche pour le jeune héritier de la famille Walton, sauf que là tout San Francisco est dehors en train de faire la fête. Les filles sont chaudes, les mecs sont en rutes, l'alcool coule à flot, la musique est à fond. Autant dire que Drew est totalement dans son élément, bien plus à l'aise que sur une chaise en cours ou dans un bureau à décider si tel ou tel magasin doit rester ouvert après 22 heures ou pas. Danser, boire, fumer tout ce qui peut se fumer, draguer et baiser tout ce qui peut être dragué et baiser c'est aussi la chose qu'il fait le mieux. Pas étonnant donc de le voir ce soir, toujours aussi bien habillé et pourtant toujours aussi détendu. Andrew à quelque chose qui ne se décrit pas, quand certains ont l'air de plouc quand ils sont en costume, lui en étant en petit jean sombre et chemise noire à autant de classe qu'il faut pour entrer en boite. Il est une heure du matin, souvent l'heure fatidique pour le jeune homme, souvent l'heure à partir de laquelle il ne sait pas s'il a bu plus de verre qu'il n'a embrassé de femmes ou si c'est l'inverse.
C'est aussi l'heure qu'il choisit pour emmener une fille dans les vestiaires, les WC ou tout autre coin ou il peut satisfaire ses envies sans trop se faire emmerder par les gens. Les videurs n'étant pas du tout un problème puisqu'ils ne sont que des paysans, un billet et vous pouvez tout faire sans qu'il fasse attention. C'est fou comme l'argent achète tout, même ceux qui se pensaient inachevable. Tout le monde à un prix, il suffit surtout de le connaitre et de ne jamais froisser une susceptibilité. Un mec à qui vous filez 5 dollars pour qu'il ferme les yeux alors qu'il pense en valoir 10 vous en voudra beaucoup. Tenant un discours comme quoi on ne l'achète pas, alors que si le billet avait été un peu plus gros, jamais il ne vous aurait prix la tête. La seule difficulté d'un homme riche, savoir quel est le prix de ceux qui ne le sont pas.

Enfin je m'égare, il n'est certainement pas l'heure de donner un cours de pot de vin, puis en l'espace de cinq minutes, le Drew qui était totalement déchiré sur la piste a disparu. Il n'est pas dans les toilettes, pas dans les vestiaires ou peut il bien se trouver ? Et bien voilà, le voilà dans la petite rue qu'il préfère. Ce n'est pas une star, mais quand il est ivre il préfère toujours sortir par les petites rues histoire qu'il n'y ait pas une photo de l'héritier Walton en train de vomir, ou déambuler avec une bouteille à la main. Les Walton ne sont pas les Hilton, soyons clair ! Bref Andrew dans cette ruelle adossé à un mur bouteille en main, mais que fait-il ? Surement encore trop tôt pour partir de la fête, mais à mieux y regarder on comprend vite ce qu'il se passe. Monsieur est en train de se faire, faire une gâterie par une petite serveuse de la boite, chose totalement courante, quand je vous ai dit que les Walton ce n'était pas les Hilton, cela voulait dire que lui ne filmait pas ses ébats. Ou plutôt qu'ils n'étaient pas encore sur le net.
Une fois tout ça finit, c'est un Andrew toujours aussi ivre et joyeux qui déambule dans la ruelle, il n'arrivait même plus a retrouver la boite, lui qui voulait continuer à faire la fête, marchait tranquillement bouteille de grand whisky à la main. Passant dans toutes les petites rues de la ville et par chance ne se faisant pas agressé ni braqué.

Cette folle course d'à peut-prêt une heure l'emmène au parc Presidio, autant dire le parc le plus fréquenter de la ville. La journée les joggeurs et les femmes qui promènent leur enfant sont nombreux. La nuit la fréquentation change du tout au tout, on y retrouve tout ce qui est dealeur, tout ce qui est couple voulant un peu de sensation en faisant l'amour dans la rue ou tout simplement en extérieure. On y retrouve aussi des alcooliques qui tout comme Drew se sont perdus et comme partout dans le monde deux ou trois violeurs. Ce soir le parc avait l'air calme, mais pour un samedi soir ce n'était pas étonnant. Tout le monde était planqué à droite ou à gauche, si la lumière venait à s'allumer bon nombre de couples s'apercevraient qu'ils couchent à deux mètres d'un autre couple. Enfin bref, Drew lui totalement seul et surtout totalement ivre marche encore un peu se dirigeant vers la lumière (n'oublions surtout pas qu'il cherchait un moyen pour retrouver la boite), après une pause pipi sur un banc (oui il trouvait ça plus cool qu'un arbre au moment ou l'envie lui à pris).
Continuant sa route en ne marchant pas sur les zones éclairées qui lui faisaient mal aux yeux il heurta quelqu'un au sol et tomba de tout son long, il n'avait pas retenue sa chute, il avait plutôt retenue sa boisson. Totalement vire et surtout étalé par terre il explosa de rire avant de poser les yeux sur la personne qui avait provoqué sa chute. C'était Aislynn, assise par terre, elle n'avait pas l'air dans son assiette, ivre, droguée ou peut être même les deux. Drew qui avait l'alcool agréable la plupart du temps, rampa vers elle pour l'embrasser sur la joue avant de se recoucher par terre.

    Aislynn, tien j'étais en train de te chercher !

Réflexion de l'ivrogne sans but qui tombait sur quelqu'un, toujours dire qu'on le cherchait ça donne presque l'impression qu'on a pas bus, enfin presque l'impression...


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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyMar 15 Jan - 17:12

Pourquoi ne se pose-t-on jamais les questions essentielles ? Je veux dire, les vraies, celles qui méritent vraiment que l'on gâche nos nuits d'une foutue insomnie. Comme par exemple comment fourre-t-on les bateaux miniatures dans les bouteilles de verre, ou encore pourquoi le beignet prend t-il soudain l'appellation de donut's au simple fait d'être percé en son centre, est-ce qu'un poisson boit ? Est-ce que l'industrie du porno tournerait aussi bien sans l'homme ? Pourquoi la femme parle après l'amour ? Pourquoi l'homme dort après l'amour ? Pourquoi Marilyn et Amy sont-elles mortes ?! Enfin vous voyez, le genre de questions existentielles bidon dont nous devrions tous nous préoccuper. Mais de toutes ces questions il faut avouer que la plus insupportable reste celle-ci, comment tombe-t-on réellement amoureux ? Le processus logique, le plus courant, celui qui foire à chaque fois, se restreint à un regard appuyé, trop appuyé, sur le critère physique, pas sur le reste, non. Remarquez, mater un cul n'a jamais fait de mal à qui que ce soit bien au contraire, mais tout de même, ce n’est pas un critère valide ça ! Prêtons attention à ces modestes amoureux qui déclarent ouvertement, que la longévité d'un couple est due à une rencontre d'âme à âme et non de regard à postérieur, des conneries vous en conviendrez. Mais la vérité est que, peu importe le critère de sélection, la grandeur d'âme ou la taille de bonnet, au final, l'amour reste ce qu'il est, à savoir une science encore bien trop complexe pour que nous puissions la maîtriser. Car il se peut que tout bascule en un instant, suffit-il de trouver plus généreux question âme ou taille de bonnet. L'amour entre de mauvaises mains fait toujours de gros dégâts, et le comble, c'est que de mauvaises mains, nous en sommes à peu près tous dotés. Pour le reste, pour ces quelque uns qui ont la chance de ne pas connaitre ces aléas, pour l'avouer, leur bonheur reste un mystère.

Et la nuit était tombée. La lune était présente et je réalisais que ce soir, elle était ma seule compagnie. Qu’est-ce que je faisais allongée dans ce parc ? Assise, les jambes tendues. Mais, surtout seule ! Camélia avait quitté la ville. Je savais que cela ne changerait rien à notre amitié. Cependant la solitude se faisait de plus en plus ressentir. Ce soir, j’avais comme envie de sortir, me changer les idées, retrouver des amis, des iotas. Boire un verre ou deux. Danser mais, surtout décompresser. Et finalement, j’étais là. Perdue. Seule. Dans ce parc, ma seule compagnie était ma conscience. Il n’y avait qu’elle pour m’écouter, pour m’entendre plaindre la vie que je mène au quotidien. Tout le monde s’en allait. La moindre personne, à qui je m’attachais, finissait par filer à des kilomètres d’ici, des kilomètres de moi. Il y avait eu Joshua et Anton. L’année passée, c’était Andréa qui avait fait ce choix. Aujourd’hui, c’était au tour de Camélia d’avoir cette opportunité qui peut tout changer. Je ne savais pas si la vie se résumait à ça. A cette solitude que je côtoie jour après jour. Finalement, je penche que l’attachement est une faiblesse chez l’être humain. On rencontre ce garçon. On le charme. On l’embrasse et parfois, on en tombe amoureuse. Pour finalement, le voir prendre le large quelques mois plus tard. Est-ce que j’en voulais à Joshua ou à Andréa ? Pas du tout. Je m’en voulais à moi-même. A cet instant, je réalisais. Et si je ne m’étais pas attaché à eux, si je ne les avais pas aimé de cette façon.. Peut-être qu’ils seraient encore près de moi, aujourd’hui. Je n’en sais rien. Je ne veux pas y penser. Je ne veux pas me l’imaginer. Car ils me manquent. Les sourires et les blagues de Joshua. La douceur et la simplicité d’Andréa. Ils ont laissé une empreinte sur la personne que je suis devenue. Je grandis avec eux, qu’ils soient ici ou sur un autre continent. Je ne pourrais jamais les oublier. Je ne peux pas effacer de ma mémoire ces deux jeunes hommes que j’ai aimés infiniment. J’ai laissé filer mes deux chances, d’avoir l’homme parfait pour m’enlacer, pour m’embrasser quotidienne. J’ai donc décidé de faire une croix sur la facilité des sentiments, de me protéger et de ne plus m’attacher à l’un d’entre eux. Eviter leurs regards. Me détourner de leurs charmes, de leurs gentillesses qui cachent bien souvent autre chose. Ce soir, je faisais le point sur ma vie, sur mon existence et surtout sur à quoi pouvait rimer tout ça. Comme cette soirée.. Je n’avais plus la moindre idée du moment où j’ai lâché prise. Je semblais pourtant m’amuser avec ces amis. On riait. On dansait. Je m'étais faite draguée par un plouc ou deux. Puis, je m’étais retrouvée ici. Dans le noir, seule et sans volonté de bouger.. Avant qu’un raté vienne se trébucher sur mes pieds. « Fait chier. Fait attention. » Avais-je murmuré entre mes dents. Car je ne voulais pas attirer l’attention. Et si cette personne était un truand ou un violeur, je voulais qu’il continue son chemin. Il avait trébuché sur une pierre et l’histoire s’arrêtait là. Point barre. Mais il s’approcha et la lumière de la lune m’aida à voir son visage. Andrew. Je maudissais le tout puissant, à cet instant. Pourquoi lui ? C’était pire que tout ce que j’avais osé m’imaginer. Néanmoins, je n’avais aucune force pour lui faire la guerre, encore une fois.. Etonnamment, il s’approchait de moi et je le laissais faire. Je le laissais m’embrasser sur la joue, comme n’importe lequel de mes amis auraient pu le faire. « Tu es sérieux. Tu me cherchais. Pourquoi ? Voyons. » Il s’approchait de moi et ne bougeait plus. Côte à côte. On aurait pu croire que deux amis venaient de se retrouver. Sauf, que ce n’était pas le cas. Loin du compte, même. Je détestais ce jeune homme. Si j’avais eu assez de force, j’aurais pu l’étrangler à cet instant précis où mon regard croisait le sien. Puis je remarquais cette bouteille qu’il tenait en main. Au moins, il n’était pas venu les mains vides. C’était déjà ça. Je me penchais donc vers lui, pour l’attraper. « Merci. Tu n'es pas venu les mains vides. C'est déjà ça. » Je serais la bouteille dans ma main et en bu quelques gorgées, avant de me rappeler. Ce soir, si j’étais dans cet état, c’est parce que quelqu’un avait mis une drogue dans mon verre. Je l’avais gouté directement. J’étais sorti de l’établissement pour prendre l’air, pour me faire vomir. Sauf que je n’y étais pas arrivé, j’étais là. Dans le parc, perdue entre deux arbustes.
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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyJeu 31 Jan - 20:12






Aislynn devait se poser bien plus de questions qu'Andrew, je dirais même qu'elle devait se poser bien plus de questions en une journée qu'il n'avait pu se poser en toute une vie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne se prenait jamais la tête avec des conneries. Il aurait pu répondre à toutes les questions de la belle blonde sans jamais ne connaitre la réponse, c'était ça la force du jeune homme. Inventer des conneries pour éviter de réfléchir, pourquoi un donuts et pas un beignet trouer ? Tout simplement pour que nous consommateur invétérés ayons l'impression de manger deux choses totalement différentes, l'homme est faible en tout point. Mais êtes-vous assez intelligent pour le voir ? Franchement prenez un homme ou une femme bien sur, faite lui gouter deux fois le même yaourt en changeant la marque ou même une seule lettre dans la marque, il en trouvera un autre meilleur que l'autre. Donnez à un homme ce qu'il a toujours rêvé et il sera capable de vous dire que ce n'est pas le bon modèle, que ce n'est pas la bonne taille ou une connerie du genre. Eternel insatisfait, toujours en train de vouloir mieux, ou parfois pire. Toujours en train de comparer des choses qu'il ne devrait jamais comparer, pourquoi adorer un yaourt et pourtant tester un autre pour voir s"il est meilleur. Mais putain soit pas con, ton yaourt tu en manges tous les jours, tu le trouves bon, pas la peine de te prendre la tête avec ton centre commercial pour voir s"il n'y a pas caché dans un rayon le yaourt qui te plaira plus et qui par contre ne t'empêchera pas d'en chercher un autre encore meilleur. Voyez le bordel que cela peut être rien que pour un yaourt, rien que pour de la bouffe et vous comprenez tout de suite pourquoi l’amour ne dur jamais très longtemps. On a beau être bien, on a beau être amoureux, on cherche toujours la personne avec le même parfum, la même quantité, mais qui est meilleur. Rajoutez à ça la possibilité de découvrir un nouveau gout, une nouvelle texture, un nouvel emballage et vous allez comprendre que l’amour c’est comme les yaourts c’est la merde !

Alors oui certains faisaient le choix de prendre un yaourt, d'essayer de tout faire pour ne pas regarder à droite ou à gauche. Puis il y avait les gourmands comme Andrew, qui mangeaient parfois plusieurs yaourts en même temps, qui en commençaient un pour ne jamais le finir. On prend tous des chemins différents, mais un jour ou l'autre nos cadis se bousculent au coin d'un centre commercial, tout ça pour nous rappeler qu'on est encore une fois tout identique, mais que seul le rayon que l'on prend change. Franchement j'aurai aimé entendre applaudir après cette métaphore sur les centre commerciaux surtout quand on sait que c'est ce qui a fait la fortune des Walton. En parlant des Walton, le boulimique de la famille, j'ai nommé Drew était encore sortie faire la fête, trouver une ou deux femmes avec qui s'amuser. Il avait bien ri, mais avait décidé de s'enfuir, prendre l'air, histoire de faire un tour dans le parc. Parc qu'on lui avait toujours déconseillé, des gens pas forcement net y traînaient, Drew bien que carré et sachant se battre ne ferait pas le poids face à une arme à feu ou quelque chose comme ça. Avec les temps qui court et le manque d'argent dans les familles américaines, kidnapper le fils d'une des familles les plus riches pour demander une rançon pouvait être une belle opportunité. Enfin dans l'état où il se trouvait il était loin de se soucier de ça, pour lui l'important était de rentrer et pourquoi pas profiter du chemin pour finir la bouteille. Chemin semé d'embuche, il était tombé plusieurs fois, avait pris un arbre en plein visage ce qui expliquait le fait que son visage était pas mal amoché.Mais ça dernière chute fut surprenante, il trouvait le caillou gros tout de même, chaud par la même occasion et un peu trop bavard pour un minéral inanimé. Se retournant il fut très surpris de voir Aislynn allongée, le fait qu’elle parle venait de lui prouver qu’elle n’était pas morte et d’un coté ça le rassurait. Il se voyait mal retrouvé le cadavre de quelqu’un, même si il ne portait pas ce quelqu’un dans son cœur. Ivre Drew était tout gentil ou tout méchant, mais surtout loin d’être lui-même. Ce soir elle avait pas mal de chance c’était le Drew agréable qui était là, comme la plupart du temps soit dit en passant. Voilà pourquoi un grand sourire vint apparaitre sur son visage, l’embrassant sur la joue il s’approcha d’elle, prenant une grosse gorgé de sa bouteille d’alcool brun.
Elle était en droit de se demander pourquoi il la cherchait, elle-même ne savait même pas ce qu’elle foutait là, elle devait être dans un état aussi impeccable que lui, elle n’articulait pas forcement. Soit elle avait bu, soit elle avait pris de la drogue ou peut être les deux. Encore une fois Andrew était loin de penser qu’elle venait de se faire droguer, pour lui la drogue on la prenait uniquement volontairement. Il était inconcevable que quelqu’un en glisse dans votre verre pour abuser de vous. Pourquoi abuser d’une fille quand on sait qu’il n’y a que des filles faciles dans cette ville, il suffit juste de leur montrer ce qu’elles veulent voir, de leur dire ce qu’elles veulent entendre et le tour est joué.

    En fait je n'en sais rien, mais ce n'était certainement pas important, où, ou c'était super important, je m'en rappelle plus !

Franchement il n'y avait pas plus clair que ce que venait de dire le jeune homme, il était à l'Ouest complet un peu comme le coup où il avait commencé à coucher avec Maelle, pour ensuite s'endormir et se réveiller histoire de rejeter le trop plein d'alcool qu'il avait. Oui Drew ne faisait que très rarement dans la demi-mesure, il n'aimait pas ça et préférait paraitre comme un homme con, qu'un homme à moitié con. Oui encore une fois difficile à comprendre, mais qui peut crier haut et fort qu'il comprend parfaitement le jeune héritier ? Quand elle lui prit la bouteille des mains il ne comprit pas tout de suite, ses réflexes étant salement amochés, c'est qu'une bonne minuté après qu'il se mit à pousser un cri, comme le gamin qui vient de comprendre qu'on vient de lui voler son jouer, un cri qui ressemblait à ça « ééééééééééé », ouai avec l'accent du gars bourré vous voyez le truc quoi ! Essayant de rattraper la bouteille, il ne comprit pas ce qu'il se passait, se trouvant à cheval sur la jeune femme les deux mains sur la bouteille, il n'avait pas forcement de force, il fallait donc qu'elle lâche pour qu'il reprenne son bien, son précieux bien.
    Va-y rend moi le, je veux bien partager, mais boit pas tout !


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyLun 4 Fév - 18:24

Des questions. Dans ma tête, elles tournaient en rond. Parfois, j’en perdais le fil. Je le savais. Je me les posais. J’essayais d’y répondre et puis, je les mettais de côté. Des fois, certaines refaisaient surface. Comme ce soir. Alors, pour les faire taire. Je décidais de sortir et surtout de rencontrer du monde. Parler. Observer. Occuper mes pensées. C’est ce que je cherchais à faire, encore ce soir. Je cherchais à faire taire quelques voix dans ma tête. Ne plus songer au passé et surtout avancer. Qu’importe ce que les autres en pensent, je n’y accorde aucune importance. Je ne souhaite plus me torturer gratuitement. L’essentiel est de n’avoir aucun regret. Je n’en avais pas. Je me posais des questions mais, je ne changerai rien, même si je le pouvais. Il était juste temps de faire taire ses voix, temps de sortir et boire un verre. Sauf que ce soir, j’avais perdu la raison. Un verre. Puis un autre. J’avais fini par arrêter de compter. Il y avait eu quelques discussions. Quelques jeunes hommes étaient venus me draguer. Mais, j’étais sortie seule de ce bar. Je n’avais besoin de personne. Pas besoin d’épaule sur laquelle poser ma tête. L’alcool que j’avais bu me suffisait pour me combler. Je me sentais planer. Déambulant à travers la ville, je n’étais pas encore prête à rentrer. Je n’en avais pas envie. Il faisait encore bon et une promenade nocturne ne pourrait pas me tuer. Bien sûr, les personnes ayant eus une mauvaise expérience dans le coin, une fois le soleil couché, ne penseraient pas la même chose. Ils pourraient me faire la morale, me dire que je suis inconsciente. Je le sais mais, je m’en fous. Je marchais donc dans le parc, jusqu’à heurter cet objet non identifié et tomber contre l’herbe légèrement humide. Ma tenue allait surement être tachée. Je risquais de me faire piquer par un insecte ou que sais-je encore. Je décidais de ne plus bouger. Si quelqu’un croisait mon chemin, ma réputation en prendrait surement un coup. Surtout, si cette personne ne garde pas cette vision pour elle. Qu’est devenue la capitaine de cherleaders ? Je l’entends déjà jusqu’ici. Elle est venue quelqu’un d’autre. Il parait qu’elle boit beaucoup en soirée. Bla bla bla. Qu’est-ce que ça vous fait ? C’est ce que je répondrais. Si chacun regardait sa misérable petite vie, on serait bien tranquille. Chacun se mêlerait de ses histoires et ça n’irait pas plus loin. Sauf, que certaines existences sont tellement misérables, qu’il est plus intéressant de s’intéresser aux autres. A leurs faux pas. A leurs erreurs. Alors que je rigolais des gens en cette position, ce truc me tomba dessus. Andrew. Combien, il y avait de chance qu’on se croise et surtout qu’il tombe sur moi. Encore heureux, qu’il n’est pas vraiment tombé sur moi. Sinon, je serais en train de m’étouffer sous ces gros bras, sous son gros égo. Du coup, je prenais la situation sous un autre angle. Je souriais à cette coïncidence. Mais, je souriais encore plus lorsqu’il précisait me chercher. Quelle connerie ! Pourquoi, est-ce qu’il me chercherait ? Il n’y a plus d’autres filles dans la ville, qu’il ne s’est pas déjà tapé. Il n’y a plus d’autres possibilités dans cette ville pour qu’il dise me chercher. J’en rigolais quand même, parce qu’il faut bien se moquer de ces bobards qu’utilisent les hommes pour nous mettre dans leur lit. En tout cas, s’il avait cette idée comme projet. Il pouvait déjà considérer sa mission comme un échec. Un zéro pointé et ça me faisait sourire. « Comme par hasard. Tu me trouves ici et du coup, tu réalises que tu me cherchais. Petit bémol, Andrew est déjà amnésique. » Papy Andrew. Je rigolais toute seule. En temps normal, il se serait fait un plaisir pour en rajouter une couche et pour me rabaisser. Pour me dire que je suis une tarée à rire toute seule, à être dans mon monde. Il aurait pu aussi dire que Joshua s’amusait bien sans moi et qu’il comprenait pourquoi, il était parti. Je lui aurais mis une claque. On en serait venu aux cris, à savoir qui rabaisser le plus, l’autre. Puis, je remarquais qu’il n’était pas venu les mains vides. Parfait. Sans attendre, j’attrapais cette bouteille et la portais jusqu’à ma bouche. Très bon goût. A croire qu’Andrew n’était pas un raté sur toute la longueur. Il y a quelques lueurs d’espoirs. Le naturel revient très vite au galop. Je buvais à peine quelques gorgées qu’il réclamait déjà sa bouteille. La galanterie n’a jamais été son fort et ça ne le sera jamais. Cependant, je ne comptais pas lui donner. J’avais encore quelques gorgées à prendre, qu’il partage et puis qu’il attende. Sauf, que la patience n’est pas son fort. Qu’est-ce qu’il faisait sur moi ? C’est bon. Il va m’écraser. Mon dieu. Je vais peut-être mourir ici et j’imagine bien Andrew filé en douce. Comme s’il allait ramener mon corps inerte à l’université. Il fera ni vu ni connu. Je le sais. Je le connais. Même s’il pense le contraire. Je suis douée pour vite cerner les autres. « Va-y rend moi le, je veux bien partager, mais boit pas tout ! » C’est ça que tu veux. Fallait le dire plus tôt, au lieu de me sauter dessus pervers. Je lâchais alors la bouteille et Andrew tomba en arrière. Mange le sol, en silence. Quel égoïste. Il vient avec une bouteille et il la veut dès que je la tiens en main. Je relevais alors la tête. Je le regardais et je voyais que la bouteille s’était renversée. Bien fait. « Je n’ai pas eu le temps de tout boire. Tu t’es jeté sur moi. » Je me redressais et je souriais. Il avait l’air aussi loin que moi. Nos états étaient semblables et avancés. Il suffisait de ça pour qu’on fasse une trêve. Pour qu’on baisse les armes et qu’on finisse par s’entendre un minimum. Enfin, la soirée n’était pas encore terminée et tout était possible. Je le regardais avec cet air sérieux et étrange que j’ai, quand j’ai bu comme ce soir. « Qu’est-ce que tu fais là ? Aucune femme n’a été charmée. Tu rentrais seul et désespéré. » J’essayais d’être sérieuse mais, c’était plus fort que moi. Je souriais sans raison. Je souriais simplement face au hasard qui nous avait réunis. Foutu hasard. Enfin, pour le coup, je me sens tellement bien qu’il ne me dérange pas. Tant qu’il ne me saute plus dessus. La prochaine fois qu’il osera, il comprendra très vite. Mon pied entre ces cuisses. Stérilisé à vie le petit Andrew. Un petit geste pour l’homme et un grand pas pour l’humanité. Merci à moi.
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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyVen 8 Fév - 17:31






Andrew avait cet avantage que n'avaient pas beaucoup de gens, on le disait totalement con, un incompétent finit. Peut être qu'ils avaient raison, peut être avaient-ils tord, mais une chose est sûre, il n'avait jamais eu cette petite voix dans la tête qui lui disait quoi faire ou ne pas faire. Andrew pensait avoir la main mise sur sa vie et pouvoir à tout moment faire ses choix sans jamais peser le pour et le contre. Pour certains c'était une connerie sans nom, il fallait réfléchir aux erreurs que l'on pourrait faire, aux résultats de ce que l'on faisait. Mais lui était des autres, derrière la barrière ceux que l'on traite souvent de fou, ceux que l'on traite de marginaux. Bien sûr en s'appelant Walton personne n'avait encore pris le risque de traiter le jeune homme de marginal, vu la fortune qu'il avait il ne pouvait pas en faire partie. Par contre le traiter de débile sans cerveau personne ne s'en privait et ça lui faisait ni chaud ni froid. Apprécié à sa juste valeur ou simplement pour son argent, ce qui l'intéressait lui, c'était d'avoir à tout moment une langue qui venait doucement et vulgairement lui lécher le cul. Il avait un égo immense, mais adorait que l'on vienne le flatter, si après c'était intéressé, faux ou vrai il s'en moquait pas mal. On est tous d'accord pour dire que le seul moyen de ne pas être seul, c'est d'être entouré de personnes qui tienne à vous, des personnes vraies. Lui pense que le seul moyen de ne pas être seul c'est d'être au minimum avec quelqu'un. Prenant donc au pied de la lettre la définition que l'on pouvait trouver dans le petit Larousse. Il y avait de rares moments dans lesquels il voulait être seul, tranquille pour faire tout et n'importe quoi. Mais la plupart du temps il aimait être entouré, par beaucoup de monde le plus souvent, c'était toujours un moyen de faire des conneries de groupe.Beaucoup prenaient ça pour de la course à la popularité, ceux qui le connaissaient savaient bien qu’il s’en moquait pas mal. Qu’on l’aime, qu’on le trouve beau ou fort il s’en moque, tant qu’on lui fait remarque qu’il l’est c’est l’essentiel.
Derrière ses traits de caractère assez je m'en foutiste et le fait que l'on puisse lui reprocher qu'il soit narcissique jusqu'au bout des ongles il avait quelques qualités. Comme pour ce soir, la belle blonde avec une réputation sans tâche ni reflet sombre. Tombant sur n'importe qui dans l'université, dès le lendemain tout le monde serait au courant de son nouveau penchant pour l'alcool. Imaginant déjà les gros titres du journal de Berkeley, « La cheerleaders en chef abandonné à son triste sort, l'alcool ». Avec Andrew elle n'avait rien à craindre, peut être aurait elle voulut tomber sur quelqu'un d'autre, mais avec lui, ce qui se passait durant la soirée, resterait entre elle et lui. En étant ivre tous les deux peut-être qu'il n'y aurait plus cette animosité ambiante. Ils auraient même une soirée assez tranquille, impossible de dire mémorable puisqu'il y a 90 % de chance pour que le Drew dans l'état actuel où vous le voyez n'arrive pas à se souvenir de tout ce qui s'est passé durant la soirée. Chose qui lui arrivait assez souvent, mais qui ne le dérangeait pas, voyant toujours le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Il se disait que tout ce dont il ne se rappelait pas, ne devait pas valoir la peine que l'on s'en rappel. Belle philosophie soit dit en passant.

    Même ivre tu arrives à être lourde et à réfléchir trop. Comme quoi tu es l'exception qui confirme la règle sur les blondes.

Lui lança t'il avec un sourire béa sur le visage qui ne témoignait ni de sa bonne humeur, ni de la fierté de sa blague, mais tout simplement de la grosse quantité d'alcool qui tournait dans ses veines. Ce soir, il n'avait pas envie d'être agressif et surtout n'en avait pas les moyens. Il y avait les gens qui avaient l'alcool méchant, qui dans la vraie vie étaient de vrais nounours, mais qui une fois alcoolisé devenaient de vrais enfoirés. Lui c'était totalement l'inverse, ivre il était un peu comme un bisounours. Attention, celui qui venait à lui marcher sur les pieds ne s'en remettraient pas de si tôt face à la main lourde dont il pouvait faire preuve. Mais si on ne le cherchait pas, il était très agréable, bon nombre de personnes à l'université le préféreraient ivre qu'en bon état. Bien sûr il y avait quelques règles à respecter, comme le fait de ne jamais lui piquer sa bouteille, ne jamais boire dans son verre ou autre. En boite de nuit souvent les mecs sans trop de tunes venaient boire dans vos bouteilles, Drew ne suportait pas du tout ça. Surtout qu'il suffisait de lui demander la permission pour qu'il vous paie directement une bouteille.
Ce soir c'est Aislynn qui venait d'en faire les frais, il était monté sur elle et avait pris la bouteille, bouteille qui était malheureusement tombée par terre. Drew la ramassant avant de la mettre en hauteur, il restait de quoi faire deux ou trois gorgées.

    Ah ben bravo toi, tu m'aimes vraiment pas, pour ma part je comprends de plus en plus pourquoi je t'aime pas non plus !

En temps normal. Il aurait surement parlé de Joshua ou peut être d'Andrea même s'il ne le connaissait pas vraiment, mais là non pas la peine, la preuve il but une gorgée de sa bouteille avant de la tendre à Aislynn pour qu'elle finisse. Ce soir il serait pour une fois le sparing partner, la blonde pourrait se défouler sur lui sans qu'il ne pipe un seul mot.

    Ben tiens finit là, le prochain coup tu as juste à demander au lieu de voler !

Dit il avant de s'écrouler au sol, même rester assis devenait quelque chose de difficile pour lui, il avait très certainement du boire plus que de raison, tellement boire qu'il avait jeté la jeune femme avec qui il aurait pu rentrer et s'amuser un peu. Comme quoi ce soir le destin avait voulu qu'il tombe sur l'ex de son cousin. C'est quand elle reprit la parole qu'il éclata de rire pour ensuite se tourner vers elle, toujours couché il lui lança.

    Ben puisque tu as l'air si curieuse je vais t'expliquer. J'étais en train de me faire sucer dans une allée quand j'ai trouvé bon de me barré, j'avais surtout envie de prendre l'air. Puis des salopes ce n'est pas ce qu'il manque dans la ville !

Elle avait mis une pile, sur ce coup -là elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle et à elle seule.


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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyVen 15 Fév - 18:19

Je me rappelle de mon arrivée à Berkeley, comme si c’était hier. Je m’en rappelle parce que ces premiers instants n’ont pas toujours été faciles. Mes parents étaient en pleine crise. Mon père n’était pas raisonnable. Mon petit ami de l’époque était un enfoiré, mais il me fallait encore un peu de temps pour le réaliser. Je souhaitais plus que tout intégrer les iotas et surtout être acceptée. Il me fallut du courage pour résister aux préjugés, pour ne pas les laisser lire en moi, mes failles. Il me fallut du temps pour devenir celle que je suis mais, je ne regrette rien. Aujourd’hui, je suis plus forte que jamais. J’arrive à obtenir ce que je désire, sans compter sur mes parents. J’arrive à être celle que j’ai toujours souhaité être. Avec quelques cicatrices, quelques égratignures, j’avance la tête haute. Mais, je continue d’avancer et c’est tout ce qui compte. Je ne veux pas stagner. Devenir une de ces personnes dont la vie ne rime plus à grand-chose ou encore si ce n’est de tourner en rond. J’emprunte mon chemin fièrement et solide. J’avance tout droit. Parfois, il m’arrête de tomber face à une intersection, à un choix à faire et je le fais. Il le faut. Laisser partir ceux qu’on aime, quand on réalise qu’ils ont besoin. Avec encore des difficultés, je n’arrive pas à me faire à certaines situations. Je n’arrive pas à accepter la maladie d’Andréa et pourtant, je n’ai pas rechigné quand il est parti faire son tour du monde. Je reste malgré tout, quelqu’un de complexe, de difficile à cerner et plus j’apprends, plus je deviens imprévisible. La preuve est sous vos yeux. Ce soir, avec l’oméga, je discutais. Autrefois, la seule chose que je pouvais faire en sa présence était de l’ignorer. Je fuyais les pièces dans lesquelles il se trouvait. Quand il m’arrivait de lui accorder deux mots, c’était pour lui dire combien, je le détestais. Peut-être que c’était l’alcool que j’avais consommé qui me mettait dans cet état. Peu importe, je me sentais bien. Aussi légère que l’air. Andrew devenait un gros nounours. Son visage était plus détendu. Je n’avais jamais fait attention à ce détail, quand nos chemins se croisaient. Mais, il semblerait que le jeune homme soit plus sociable, avec deux ou trois verres dans le nez. Du coup, la communication était également plus facile. Sans explication, sans se poser la moindre question, j’étais fidèle à moi-même. A cette folie passagère que je rencontrais souvent pendant mes escapades nocturnes. « Je suis sûre que toutes ces blondes qui ne font pas l’exception, se sont déjà perdues dans tes draps de lit. Alors vu sous cet angle, je préfère être celle qui est lourde, que celle qui craque pour toi, même le temps d’une soirée. » Ajoutais-je avec bonne humeur. Souriante, comme jamais, j’étais fière. J’étais surement un peu trop saoule. Mais, j’appréciais cet échange. Pour la première fois, je ne me prenais pas la tête avec Andrew. Je plaisantais et je rigolais. Comme si je ne prenais pas conscience de l’endroit où j’étais, avec qui j’étais et surtout l’état dans lequel j’étais. Je planais. J’étais sur mon petit nuage. Mais, le jeune homme ne voulait pas partager sa bouteille. Quel radin ! Il vient jusqu’à moi, il s’installe et puis, il me la prend hors des mains. Aucune tenue. Aucune retenue. Et puis, tant pis. Il peut se la garder sa bouteille. Il peut la boire et s’étouffer avec, je ne lui en voudrai pas. Du coup, on était à nouveau chacun de notre coin. On guettait et attendait la suite des évènements. Tous les deux, très fatigué par notre journée, on s’était égaré. On s’était retrouvé. « Qu’est ce qui te fait dire que je ne t’aime pas ? Tu te cherches une excuse, c’est tout. Mais, je suis tout à fait agréable à regarder et on ne peut pas me détester. Sauf, si je le veux vraiment. » Je me levais et faisais quelques poses. Tout en attrapant un énorme fou rire. Je n’avais donc aucune limite. Ce soir, l’alcool était le maitre. Il dictait mes actes. Il m’enlevait ces barrières et surtout, il me rendait plus accessible. Personnellement, je ne détestais pas Andrew. Si j’étais sève, je vous dirai qu’il est juste un débile profond. Cependant, on ne peut pas tous avoir la côte. On ne peut pas tous être beau et intelligent. Pour son cas, le ciel avait choisi de tout miser sur son physique. Laissant de côté, ce qui pourrait faire la différence et ce qui l’avait souvent conduit à faire plus d’une connerie. C’est sûrement et je dirai même sans aucun doute, ce manque d’intelligence qui lui fait penser qu’il est indestructible et que personne ne peut l’atteindre. On peut se croire invisible ou intouchable. Mais, à un moment donné dans notre vie. Surtout quand on s’y attend le moins, on s’intéresse ou se tracasse de l’opinion, de quelqu’un. Un ami. Une ennemie. Andrew ne pourra pas être éternellement de marbre. Un jour ou l’autre, il va devenir sentimental, s’attacher à quelqu’un qui pourrait le faire changer ou simplement lui faire prendre peur. Je le sais. Je suis passée par là. Je m’en suis sortie en un seul morceau mais, je ne peux pas négliger mon changement. Et je ne peux pas négliger le changement de situation, la disparition de tensions et sa générosité, quand il me tendit sa bouteille. Une bouteille. Deux gorgées. Malgré tout, c’était l’acte, le geste qui compte avant tout. J’étais agréablement étonnée. « Merci et je ne suis pas une voleuse. » J’attrapais cette bouteille et sans hésiter la moindre seconde, je buvais les dernières gorgées. Je sentais mon corps se réchauffé et mon esprit se libérer davantage. Allongé sur son côté, Andrew attira mon attention avec son rire. Il a vu un fantôme tout nu ou quoi ? Je me retournais, légèrement inquiète de sa folie. Ce soir, nous n’étions pas les ennemies que nous sommes au quotidien. Laissant tomber ces reproches, on discutait. On souriait. Simplement et étrangement amicalement. Suite à cette histoire qu’il me racontait, je plaçais mes deux mains devant mes yeux. Comme si la situation se passait sous mes yeux. Sauf que cette fois-ci, c’était mon imagination qui prenait le dessus. Je l’imaginais avec cette fille et dans cette position. Finalement, je ne voulais pas savoir mais, c’était trop tard. Il avait parlé. J’avais entendu et idiote, je me cachais les yeux. « C’est bon. Je ne veux pas savoir. De toute manière, je crois connaitre la suite. Enfin … soit. » Mes joues devenaient légèrement rouge. Pour la première fois, en présence d’Andrew, je rougissais. Ce n’était pas par timidité mais, plutôt par maladresse. Je ne voulais pas en savoir davantage, ni sur cette fille et encore moins sur sa sexualité. L’alcool, ce soir, faisait ressortir ma pudeur.
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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyMar 19 Fév - 19:45






Drew aussi se rappelait de son arrivée à Berkeley, lui aussi n’était pas arrivé dans les meilleurs conditions, on pourrait même dire que son arrivé ici à Berkeley faisait suite aux pires moments de toute sa vie. Drew juste avant d’entrer à Berkeley avait perdu sa petite amie de l’époque, celle avec qui il aurait du se marier si tout avait été dans le bon sens. Une idylle de six mois, mais six mois pendant lesquels ils étaient inséparables, parlant même de mariage. Oui, mais voilà, ça mère jalouse maladive avait tenté de tué son père, la petite amie de Drew le tout pour empaillé Drew et le garder à jamais proche de lui. Résultat des courses un père poignardé, un fils poignardé et une petite amie en détresse. Il avait été poignardé, mais pourquoi avoir perdu sa petite amie ? Par peur de sa mère ? Non pas du tout, Drew a perdu connaissance et un brin de la mémoire durant trois mois. Trois mois durant lesquels il avait deux versions des faits. Une donné par sa mère qui accusait sa petite amie et vous l’aurez dans le mille, une donnée par sa petite amie accusant sa mère. Autant dire un enfer, lui ne retrouvant pas la mémoire décide de croire ça mère. Grosse erreur, trois mois après quand la mémoire lui revient il accuse sa mère, tout comme toutes les preuves. Oui, mais voilà ça petite amie ne veut plus entendre parler de lui ni de sa famille de dingue, il vient donc de perdre la plus belle chose qu’il lui soit arrivé. Six mois passent et il entre à Berkeley, un moyen de couper les ponts avec un père devenu trop protecteur, une mère en prison et une ex petite amie qu’il à l’impression de voir partout ou il passe. Il fuit les souvenirs, sa vie bien rangée et surtout la magnifique vie qu’il aurait pu avoir. A Berkeley il arrive en trombe et va rapidement tomber dans tous les excès, il y est encore et n’est très certainement pas prêt d’en sortir.

Et son cousin dans tout ça ? Et bien son cousin côté maternelle, côtéde sa famille qu'il n'a jamais connu pour X raison. Certainement parce que sa mère ne voulait pas, son père non plus. Son père uniquement parce que sa mère ne voulait pas, sa mère uniquement parce qu'ils la connaissaient et auraient certainement pu balancer sur la maladie qui l'a toujours rongé la jalousie. Il rencontrera de temps en temps Joshua étant jeune et beaucoup plus en arrivant à Berkeley. Est il au courant pour son histoire familiale ? Très certainement, Aislynn l'est elle ? Peut être, elle aurait pu lui demander pourquoi il était si insupportable et que Joshua ne disait rien. Il lui aurait alors expliqué l'histoire.

    Il ne faut jamais parler sans savoir et surtout sans connaitre. Les blondes il y en a eu dans mon lit, je me souhaite qu'il y en ait d'autres, plein d'autre même. Mais de là à dire que tu es bien contente de ne pas y avoir mis les pieds, c'est un gouffre, que dis je une péninsule !

La fin de phrase n'avait rien à foutre là. Mais tout comme Aislynn il était fin ivre et ne contrôlait pas tout ce qu'il disait ou faisait. La preuve l'équilibre était très précaire, les paroles n'étaient pas toutes cohérentes et il bafouait pas mal. La seule chose de bien à ce moment précis c'est qu'ils arrivaient à parler sans se prendre la tête j'irai même jusqu'à dire que quelqu'un ne les connaissant pas les prendrait pour des amis. Peut être parce qu'en étant ivre l'animosité qu'ils avaient l'un contre l'autre s'envolait totalement. Difficile de ce dire que demain au réveil, en plus d'un gros mal de tête ils auront totalement oublié ce qu'ils s'étaient dit.

    Je ne sais pas un ressentiment, après il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Va y bouge pour moi ! Enfin bouge pas trop vite j'ai l'impression d'être sur un bateau.

Dire que Drew était un débile profond c'était allé loin. Dire qu'il était débile léger était déjà bien moins faux. Si vous voulez en savoir plus sur lui écoutez-moi un petit peu. Drew n'est pas le genre de mec qui a pris l'habitude de travailler étant jeune, il n'a jamais trouvé important de travailler les cours. Ce qu'il a pour lui ? Son physique comme le dis si bien Aislynn. Dans le monde ou ça famille sévit, le physique et le sourire font beaucoup de choses. Un beau gars ça fait vendre, rajoutez à ça un sourire commercial et une certaine connaissance du terrain et vous avez tout gagné. Pour ce qui était de connaitre le terrain Drew était vraiment pas mal. Il avait emmagasiné durant sa jeunesse des statistiques, des stratégies de marché et tout ce qui pourrait rendre l'entreprise familiale plus forte. Une fois grand patron il comptait bien envahir la Chine, la Russie et d'autres pays immense et pour le moment inaccessible à l'ogre américain. A coté de ça par contre il pouvait paraitre le plus enfantin possible, quand il s'amusait il oubliait tout ne se prenant pas la tête. Il ne faisait donc pas l'âge qu'il a actuellement et quand on ne le connait pas on voit chez lui son côté je m'en fou de tout je profite de mon nom et de l'argent de ma famille. J'ai redoublé deux fois à Berkeley et je reste là uniquement pour faire la fête, m'amuser et me taper un nombre incalculable de gonzesses.

    La fin ben il n'y en a pas réellement, je me suis retrouvé là sans avoir tiré le coup rituel du samedi soir. Après bon je pense qu'il n'est jamais trop tard pour remédier à ça.

Puis voyant la tête de la jeune femme il comprit qu'elle pensait qu'il faisait des allusions. Il se mit à pouffer de rire et lui lança.
    T'inquiètes pas je n'abuse jamais des filles, je les laisse me supplier de leur faire l'amour c'est tout ! Tu ne risques rien !

Une pause puis il enchaîna
    T'en que tu ne supplies pas, si tu commences à te mettre à genoux pour m'implorer je ne peux rien te promettre !

Dit-il avec un léger clin d'œil qui ne voulait strictement rien dire.



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MessageSujet: Re: L'alcool adoucit les mœurs L'alcool adoucit les mœurs  EmptyDim 24 Fév - 18:28

J’étais de bonne humeur. Même si un crétin s’était trébuché sur mes pieds. Même si ce crétin s’avérait être Andrew. Je prenais la situation du bon côté. Préférant me retrouver avec lui, que totalement seule. J’en avais assez des têtes à têtes avec ma conscience. Nos discussions tournaient en rond et surtout, je commençais à manquer d’imagination. Depuis quand, j’étais ici ? Bonne question. Je n’en avais pas la moindre idée. Alors, au lieu de le jeter, de l’envoyer valdinguer comme j’ai pris l’habitude, ces dernières années. J’avais décidé de lui accorder quelques paroles, de discuter de la pluie et du bon temps. J’avais décidé de ne pas me prendre la tête. De toute façon dans cet état, c’était mission impossible. J’étais décontractée, relaxée et en paix avec tous mes conflits intérieurs. L’alcool avait quelques effets particuliers, finalement. Évitée les antidépresseurs, allez-vous achetez une bonne bouteille de vin ou de vodka, selon vos goûts. Buvez-là et vous verrez que les nuages qui entravent votre vue, vont s’effacer, s’éloigner. Laisser place au calme à la légèreté. Ce soir, j’avais décidément dépassé les limites du raisonnable. Face à Andrew, je n’avais rien à me reprocher. Il était dans le même état. Il avait également profité de sa soirée, certainement pas, de la même manière que moi. Mais, il avait profité. Il avait bu et il s’était perdu. Est-ce que le destin l’avait placé sur mon chemin ? A quoi bon chercher une réponse à ce genre de question. Je ne pourrai jamais être certaine de la réponse. Après tout, il avait pu me suivre. Il avait pu croire que j’étais quelqu’un d’autre. Je n’en sais rien et je m’en fiche. Dans ma tête, c’est le vide complet. Un silence pesant mais, plaisant demeure. « Oui, une péninsule, si tu le dis. Mais, je t’assure que je m’en porte plutôt bien. Puis à force de coucher avec tout et n’importe quoi, je suis sûr que tu ne fais même plus la différence entre toutes ces filles. Pour toi, elles restent un objet que tu peux utiliser quand ton paquet te semble trop lourd. » Je parlais très clairement. Je n’étais ni vulgaire, ni prude. Je disais les choses comme elles venaient. Andrew allait toute suite comprendre cette métaphore. Je me demandais alors, s’il avait déjà compté toutes les filles avec qui, il avait passé un moment intime. Même si je suis certaine de savoir que son intimité n’est plus vraiment intime. Si vous voyez ce que je veux dire. La moitié des filles de la ville ont déjà eu un tête à tête avec son engin. Son asticot. Souriant à cette simple idée. Après tout, on dit souvent que ceux qui en parlent le plus, en font le moins. Néanmoins, je n’allais pas m’engager sur ce terrain avec le jeune homme. Je savais d’avance que je m’aventurais sur un chemin sinueux. Un sujet sur lequel on pourrait débattre toute la nuit. Sachant que l’un de nous deux n’est pas prêt à lâcher prise, quoi qu’il arrive. Je préférais rester sur les sujets que l’on avait déjà engagés. Sagement, tiens. Pour la première fois, j’avais envie de discuter avec Andrew. J’avais envie de parler et de chasser cette solitude qui me colle souvent pendant ces soirées où je me retrouve dans un état plutôt avancé. Certains pourraient dire que je fais peine à voir dans cet état et que je devrais me ressaisir. La seule chose qui compte depuis quelques mois, c’est ma jeunesse et je compte bien en profiter. Je compte bien continuer sur ma lancée. Agir, comme je le souhaite. Sans trop réfléchir et me poser de question. Je sais que ce n’est pas toujours facile, parce que je suis une vraie compliquée. Je le sais. C’est l’essentiel et ça prouve que je ne me voile pas la face, derrière de faux semblants. Je le dis haut et fort, je suis une compliquée. Comme une énigme chinoise, complexe et si intrigante à la fois. Je ne vois donc pas, pourquoi je changerais. Ce côté a fait parfois de moi, un franc succès. Une demoiselle sur laquelle, on pose le regard et surtout ce défi qu’on se donne de découvrir mon plus grand secret. Jusqu’ici, un seul y est arrivé et depuis, il est bien loin. Alors, je n’ai plus rien à craindre. Mes faiblesses sont bien cachées dans ce coffre que j’appelle mon âme. Aucune faille ne se fera remarquée. Je le sais. Je m’arrange toujours pour que cela n’arrive pas. Alors, debout devant lui, je me tenais comme devant mon miroir. J’étais parti dans un délire que j’étais la seule à comprendre. « Voilà. Fini de me détester. On enterre la hache de guerre. En plus, on est dans un parc. Facile de faire un trou. Tu n’aurais pas une pelle, par hasard ? » Quoi, on ne sait jamais. De plus, quand on n’est plus dans son état normal, la réalité devient moins évidente. On ne pense pas à la profondeur de nos mots et à leurs cohérences. Puis, si je ne lui demandais pas, je ne saurais jamais s’il en avait une ou pas. Pendant qu’il continuait à me raconter ces aventures, je décidais de prendre place à ses côté, allongée sur le gazon, qui devenait légèrement humide. Il avait compris ma précédente expression, celle qui c’était affiché sur mon visage. Andrew n’avait pas les allures du gendre idéal. Si j’avais toujours de bons contacts avec mon père, je savais qu’il ne le laisserait pas entrer dans sa maison. Il me ferait le moral et essayerait de me dissuader de cette relation. Mon père pourrait également me présenter d’autres prétendants, le connaissant. Tordu comme il est. Mais, heureusement pour moi et heureusement pour Andrew, il n’y avait aucun futur commun entre nous. En tout cas, pas dans cette vie. Je laissais ma place à qui le souhaitait, volontiers. « Tu as ton rituel du samedi, ton rituel sexuel. Tu es vraiment un drogué, ma parole. » Ajoutais-je avec ce ton étonné que j’employais pour les situations unique. Décidée et sans demander son avis, je posais ma tête sur son torse. J’avais cette crainte que des fourmis ou n’importe quel insecte viennent pondre un œil ou construire son habitation, dans ma chevelure. Au pire, Andrew allait me faire bouger aussi vite que j’avais pris position. Il allait carrément me faire comprendre si je le gênais. Je m’y attendais, d’une certaine manière. On ne sait jamais. Peut-être que ma tête est trop lourde pour ses petits muscles. Puis, j’éclatais de rire. Tellement fort, qu’il pourrait réveiller des morts. « Elles te supplient ? Tu es sûr de ne pas fabuler ? » Me retournant, instinctivement, je posais ma main sur son front. Vérifiant ainsi, s’il ne faisait pas de la fièvre. J’enchaînais alors les mots. Ils se suivaient, se succédaient. « Mais je ne me mettrais pas à genoux, que ce soit clair. Si je dois couper ta langue, je n’hésiterai pas deux seconde. » Essayant de me montrer déterminée et effrayante, un peu. Je reprenais place sur son torse. Ma tête posée délicatement, je regardais désormais le ciel. Dégagé et encombré de ces petites étoiles. Tout semblait calme. Entre nous, pour la première fois, depuis notre rencontre, on communiquait calmement et naturellement.
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