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La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !  EmptyVen 1 Mar - 20:10


    Allongée sur le lit de ma cousine, j'attrapais le livre qui trônait sur son étagère, intriguée par sa couverture. Fifty Shades of grey. Voilà un nom intrigant. J'avais entendu parler de ce livre, bien plus d'une fois et les critiques étaient unanimes, il était scandaleux. Je n'avais jamais su pourquoi il était ainsi critiqué et à vrai dire, je ne m'y étais jamais intéressé auparavant. Mais maintenant que j'avais le livre entre les mains, il m'intriguait au plus haut point, et je décidais d'attaquer la lecture, pendant qu'Eris, ma douce cousine était aux toilettes. J'enfilais mes écouteurs dans mes oreilles, et je laissais la musique me bercer tout en attaquant les premières pages de ce livre. Prise dans mon livre, je n'entendis pas la sonnerie de mon téléphone. Seul le hurlement d'Eris m'indiquant que mon téléphone sonnait me changea les idées. Je pris le téléphone et m'aperçus qu'Ethan, mon récent petit ami avait cherché à me joindre. J'écoutais donc le message et comprit qu'Ethan m'attendait à la marina. Sa voix semblait légèrement différente de d'habitude mais avec Ethan, je ne me prenais jamais la tête, tant notre relation était récente. Aussi, je préférais prévenir ma cousine, toujours sous la douche. « Eris, je t'abandonne, Ethan vient de m'appeler! On se retrouve ce soir d'accord?» Je ne pris pas le temps d'entendre la réponse de ma cousine, et l'embrasser brièvement avant de foncer dans ma voiture. Eris n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit dans la mesure où elle me connaissait par cœur, et savait pertinemment comment je me comportais. Aucunement besoin de feindre mes sentiments ou mon attitude, Eris était vraisemblablement la personne qui me connaissait le mieux dans le monde, peut-être même mieux qu'Ethan ou encore mon frère et ma sœur. Aussi, partir sans lui laisser la moindre chance de me répondre ne m'inquiétais pas outre mesure. J'avais attrapé mon sac à main se trouvant sur la commode d'Eris avant de courir à toute vitesse vers ma voiture. Courir aussi vite que cela, uniquement dans le but de retrouver mon petit ami, voilà quelque chose qui m'étonnait moi-même. Mais voilà pas loin de deux mois que j'étais avec lui, que j'avais répondu par la positive à ses avances lors du bal de Noël, et j'avais fini par m'habituer aux genres d'attitudes que je pouvais avoir dès qu'il s'agissait d'Ethan. Il avait bien fallu d'ailleurs que je m'accoutume à ce genre de chose puisqu'à l'heure d'aujourd'hui, les sentiments que j'éprouvais pour le jeune homme était de plus en plus fort, au point que je n'avais guère envie de les voir s'échapper. Même ma relation avec Roman n'avait pas été aussi forte, aussi puissante, au point que tout mon être me criait cette envie d'être à chaque instant aux côtés du jeune iota. Et au fond, même si cette personnalité mielleuse m'agaçait, j'appréciais être devenue ainsi, cette jeune femme souriante et plus ouverte qu'elle ne pouvait l'être auparavant. En somme, Ethan avait favorisé ma transformation, avait fait tombé ce masque que je portais depuis des années déjà et faisait oublié petit à petit cette image de reine des glaces qui me suivait depuis mon arrivée à Berkeley.
    En chemin pour le retrouver, je mis la musique à fond dans la voiture, histoire de me détendre. Bien que je sois heureuse de retrouver Ethan, j'étais tout aussi anxieuse à l'idée d'être à ses côtés, parce que j'avais toujours des doutes sur la façon de l'aborder, de rester moins même tout en étant celle qu'il espérait… J'étais peut-être devenue plus ouverte, mais je n'en restais pas moins en proie aux doutes concernant ma personnalité et ce que je pouvais faire ou ne pas faire de correct. Mais finalement, j'arrivais à la marina où nous avions prévu de nous retrouver pour passer un moment ensemble. Je garais ma voiture en toute rapidité, et sortis à la hâte. Marchant d'un pas rapide et ferme, mon sac se baladant sur mon bras, je me dépêchais de retrouver Ethan à notre point de rencontre. Et je le vis, là beau et fière comme un paon, élégant comme à son habitude, mais avec cette petite touche de maladresse, propre à Ethan. Il se trouvait de dos et j'en profitais pour arriver par derrière, passant mes bras autour de son taille, avant de déposer un baiser dans son cou. Je me plaçais alors à ses côtés et posais ma tête sur son épaule, tout en passant mon bras sous le sien. Ainsi installé face au pacifique, je devais reconnaître que rien ne pouvait détruire ce moment idéal à mes yeux. L'instant était parfait, et je me sentais réellement heureuse en la compagnie du jeune iota. Je n'avais pas besoin de plus, et même la gymnastique me semblait être obsolète face au moment divin que j'allais passer. « Comment tu vas Daniels? J'espère que tu es en forme, je n'ai pas l'intention que l'on reste à ne rien faire hein. » l'avertissais-je tout en souriant. J'avais tendance à voir toujours le pire s'avancer devant moi, à m'attendre à une catastrophe, aussi, lorsque je sentis Ethan contre moi, nul doute que quelque chose clochait. Je pouvais peut-être me faire des films, m'imaginer une tonne de choses, mais honnêtement, je sentais que quelque chose se tramait. Allais-je lui demander clairement s'il y avait un soucis? Je ne savais pas réellement. La peur du conflit, la peur des nouvelles intrigantes me nouait encore l'estomac, et je n'osais trop m'avancer. Mais je finis par prendre mon courage à deux mains, et tentais ma question. « Ethan tout va bien? Je ne sais pas mais je te sens tendu… » Aujourd'hui, il n'avait pas sa nonchalance habituelle, ni même son petit sourire en coin qui me faisait tant craquer. Non quelque chose n'était pas normal je pouvais le dire. Mais quoi? Ca par contre, j'en serai bien incapable. J'attendais donc patiemment qu'Ethan se décide à me dire ce qu'il se passait.

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MessageSujet: Re: La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !  EmptySam 9 Mar - 1:29

Et voilà qu'une fois de plus une de mes histoires d'amour allait surement capoter. Je devais être le mec le moins chanceux du monde avec les filles, j'en étais pratiquement certains. Je n'avais rien fait de mal cette fois ci, c'était seulement le destin qui avait décidé de me jouer un mauvais tour en ramenant mon ex la plus controversée dans ma vie. Notre histoire avait été assez compliquée car elle n'avait jamais connu de réelle fin, nous avions toujours gardé dans un coin de notre tête l'espoir qu'un jour nous nous reverrions et que rien n'aurait changé. Sauf qu'aujourd'hui, tout avait changé. Oui, j'étais avec Jordane et j'étais le plus heureux des hommes, je ne pouvais pas simplement oublier notre relation pour retourner dans les bras d'Alexie, d'ailleurs je ne savais même pas si j'étais encore amoureux d'elle en dépit des sentiments subsistant dans mon cœur. Je décidais d'appeler la iota afin de l'inviter à me rejoindre à la marina, c'était un endroit calme et qui aidait à réfléchir, j'avais décidé d'y passer un moment avant qu'elle n'arrive afin de me changer les idées. Le vent venant se frotter sur ma peau légèrement bronzée me rappelait les douces caresses de Jordane, elle n'était plus aussi bestiale qu'au premier jour où je l'avais rencontré, elle ne voulait plus absolument coucher avec moi dès qu'elle me voyait. Non, maintenant elle était devenue cette fille à qui je faisais l'amour tendrement, tout en gardant ce brin de fermeté qui nous émoustille tous évidemment mais la chose la plus important était qu'avec elle je pouvais être vrai, laisser tomber mes barrières et enfin ne plus avoir à être comme ceci ou comme cela pour lui plaire, et ça j'appréciais énormément.

Je m'approchais d'un banc pour m'y asseoir un instant et penser à mon avenir. De toute façon je ne planifiais pas de retourner en Angleterre à la base et lorsque je l'ai quitté lui promettant que nous nous reverrions un jour, je le pensais sans vraiment le penser. Vous savez cela faisait partie des choses que l'on dit lorsqu'on quitte un être cher mais qu'on veut lui épargner la peine de vous pleurer trop longtemps en leur laissant l'espoir que peut-être un jour, à nouveau, vous franchirez cette porte et vous embrasserai tendrement ses lèvres comme aux premières heures de votre relation. Cela me laissait pensif et je ne savais pas vraiment si Alexie avait compris le message au restaurant, était-elle toujours complètement folle de moi ? Ou alors était-elle folle tout court ? Je me le demandais. Comment pouvait elle imaginer que je mettrais en péril une relation naissante pour un amour que j'avais enfoui au fond de ma mémoire jusqu'à presque l'éteindre. Malheureusement je ne pouvais pas vraiment tromper Jordane, elle commençait à me connaître et si elle me voyait dans cet état elle ne mettrait pas bien longtemps à savoir que le fait d'avoir croisé à nouveau le regard noisette de cette fille avait ravivé un feu que je pensais depuis longtemps consumé. Cependant, ce n'était rien comparé à l'amour que je ressentais pour elle, elle n'avait en aucun cas à s'inquiéter de la place qu'elle occupait dans mon cœur car elle était la seule à pouvoir encore y trôner après que celui-ci ait été malmené maintes et maintes fois. Pensant à elle, je pris mon téléphone et regardait si elle m’avait laissé un message prévenant de son arrivée, rien. J’étais bien trop anxieux pour être honnête je devais trouver le moyen de me calmer, je ne pouvais pas sérieusement rester là à trembloter comme une feuille alors que la jeune femme allait arriver d’un instant à l’autre. Je me relevais d’un coup d’un seul afin de faire les cents pas, cela m’aiderait surement mieux à me concentrer plutôt que de rester planté comme un idiot sur ce fichu banc. Et voilà que je commençais à m’énerver, ma tête était un champ de ruine et la migraine me guettait, pourtant je ne devais pas perdre le cap, mon objectif premier restait de tout avouer à la jeune femme afin que nous puissions partir sur des bases saines et qu’elle sache que j’étais complètement sérieux avec elle lorsque je lui ai dit qu’elle était la seule et unique femme dans ma vie.

Je sursautais lorsqu’elle arriva derrière moi posant une main sur mon bras avant de venir l’attraper et de se blottir contre moi. Je pouvais sentir ses cheveux qui me faisait divaguer et me distrayaient de ma tâche première. Elle remarqua immédiatement que quelque chose n’allait pas, et comme je le pressentais j’allais devoir passer aux aveux bien plus vite que prévu. Non, ce n’est pas que quelque chose ne va pas c’est juste qu’il faut que je t’avoue quelque chose et ça peut avoir un peu de mal à passer pour toi, c’est tout. Je fis un léger sourire lorsque je vis sa mine déconfite. Non je ne t’ai pas trompé je te rassure, ça n’a rien à voir avec ça. En fait je suis allé voir ma correspondante hier dans la journée et je me suis rendu compte que… ce n’était pas la première fois que je la voyais. Je baissais les yeux vers elle afin de continuer mon histoire. Il s’agit d’une de mes exs. Je suis allé à Oxford pendant un an avant d’intégrer Berkeley, un peu après ma cure de désintoxication et c’est là-bas qu’on s’est connu, on a été ensemble pendant un peu plus de 6 mois avant que je la quitte pour revenir ici et… voilà qu’elle est ma correspondante. J’essayais de voir si sa réaction était plutôt bonne ou mauvaise à la couleur et aux expressions que son visage avait mais je ne réussissais pas à percevoir ce qu’elle pouvait bien penser de tout cela. Evidemment elle devait être en colère, mais pour le reste j’étais dans le flou. Dis quelque chose, je me sens déjà assez mal comme ça d’être coincé avec elle. Je riais nerveusement attendant le verdict de la demoiselle, il allait être sans appel, mais je le respecterais de toute façon.
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MessageSujet: Re: La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !  EmptyJeu 14 Mar - 23:06

    La vie à Berkeley était particulièrement compliquée ces derniers temps, tant tout était mouvementé. Les gens se bousculaient, se précipitaient pour être inviter aux meilleures fêtes, étaient prêt à tout pour être placés sur le devant de la scène, en soit, ils étaient tous devenus fous. La raison? L'arrivée des anglais à Berkeley. Cet échange ne m'annonçait rien de bon, et c'était d'ailleurs pour cela que j'avais refusé d'avoir un correspondant. J'avais déjà peur de tomber sur d'anciennes connaissances, alors si je pouvais éviter de tenter le diable, cela m'arrangeait grandement. Preuve en était, j'avais déjà entendu que Garett Fitzgerald faisait parti des correspondants, et s'attendait à conquérir le monde de Berkeley. Cette rumeur m'avait fait plus que froid dans le dos parce que j'avais déjà dans le passé croisé la route de la super star. Lors des championnats du monde de gymnastique où j'avais eu la chance de remporter la troisième place, Garett était présent avec son groupe, et avait animé la journée, ainsi que la soirée qui s'en était suivie. Il était d'ailleurs celui qui m'avait remis ma médaille, au point que nous avions continué notre discussion un peu plus tard, autour d'un verre et de ma médaille. Ce soir là, nous nous étions contentés de parler, de discuter, et de découvrir une personne agréable et gentille, bien au-delà de ce que la presse pouvait laisser entendre. Cette discussion à l'époque, m'avait grandement plu, et même si nous n'avions pas gardé contact, je savais que je n'étais pas prête de l'oublier. Mais les choses avaient changé aujourd'hui, et me retrouver face à lui serait plus qu'embêtant. Je n'avais guère envie de devoir trouver une explication sur ma ressemblance avec une sportive de haut niveau, tout en sachant que certaines personnes me voyaient régulièrement dans le gymnase des iota. Aussi, j'avais fui le nouvel omicron comme la peste, de même que je fuyais à peu près tous les correspondants anglais. Mais cette frénésie à l'université me fatiguait par avance, et passer du temps à l'extérieur de l'enceinte me semblait être le meilleur moyen pour la fuir. M'entrainer au gymnase? Oui certainement une bonne idée, mais les gens se posaient des questions, et il était hors de question que j'ai à me justifier de quoi que ce soit. Passer du temps avec mon frère ou avec Eris restait alors une des solutions les plus adaptées, et les plus agréables pour moi, cela allait sans dire. Que ce soit autour d'un café comme notre désormais traditionnel starbucks, ou encore les soirées télés, je savais que je passerai dans n'importe lequel des cas un excellent moment. Mais les moments que je préférais, les moments où je me sentais véritablement heureuse étaient ceux en compagnie d'Ethan, mon petit ami, le plus parfait qui soit. Sincèrement, je ne savais pas quel reproche je pourrais bien être capable de lui faire, tant il avait toujours bon sur toute la ligne. Et son côté un peu maladroit me faisait toujours craquer, littéralement craquer, et l'avoir dans ma vie me faisait un bien fou. Aussi, lorsque celui-ci m'avait proposé de le rejoindre à la Marina pour passer du temps ensemble, ni une, ni deux, j'avais sauté dans la voiture pour le rejoindre, sans prendre la peine de dire au revoir convenablement à ma cousine. Je savais qu'elle n'éprouverait aucun remord à mon égard, tant elle comprenait à quel point cette relation m'était bénéfique.

    Arrivant au côté d'Ethan, je passais mes bras autour de son buste, ce qui le fit légèrement sursauter. Apparemment, il ne s'attendait pas à me voir si rapidement. A voir son détachement et sa nervosité, je compris facilement que quelque chose tracassait le jeune Daniels, et je m'enquis assez nerveusement de savoir ce qu'il se passait pour qu'il soit ainsi. Je me déplaçais face à lui pour le regarder bien en face au moment où il allait m'expliquer ce qu'il n'allait pas. Ce qu'il m'annonça ne me plus guère. Sa petite introduction concernant une chose qui n'allait pas me plaire mais qui n'aurait aucune incidence sur nous ne me rassurait pas, bien loin de là. « Vas y, je suis toute ouïe. » J'attendis patiemment ce qu'il allait m'annoncer, avant d'être surprise, et passablement agacée par ce qu'il venait de m'apprendre. Sa correspondante n'était autre que son ex petite amie, et il l'avait vu la veille. Ma bonne humeur et joie de vivre de ces derniers jours retombèrent instantanément, et mon visage de reine des glaces se réinstalla en un instant sur mon visage. La nouvelle ne me plaisait guère, car je savais à quel point les ex et autres fantômes du passé pouvait hanter, au point parfois d'empêcher à avancer et de faire en sorte que le futur se déroule sans anicroche. Je l'écoutais parler, mais j'étais incapable de prononcer le moindre mot, même si ce dernier me demandait de le faire. Mon visage était impassible, vide d'expression, et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu ce genre de tête. Il était évident qu'Ethan cherchait un indice sur mon visage, mais j'étais certaine qu'il ne verrait rien, car il n'y avait rien à voir. Je me détournais d'Ethan et pris place sur le banc se trouvant à nos côtés, la vue sur les bateaux. J'inclinais la tête, de sorte qu'Ethan ne puisse voir mon visage. J'avais beau essayé de redevenir la reine des glaces que j'avais eu l'habitude d'être, mais je me laissais déborder par les émotions. Voilà les méfaits de l'amour, et du laisser aller. J'avais accepté de me mettre à nu, d'accepter les sentiments qui pouvaient se bousculer dans ma tête, mais là, c'était trop. Ethan arriva à mes côtés, doucement me prit la main et me releva le visage. Pas de traces de larmes, seulement un regard coléreux. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise Ethan? Y'a rien à dire. Tu t'es fait attribué une correspondante, qui s'avère être ton ex, et j'imagine bien que c'est loin d'être la plus moche qui soit. » Sifflai-je entre les deux, un brin de colère s'échappant dans ma voix. Que pouvais-je bien dire? Que j'étais en colère? Que j'avais peur maintenant de me faire remplacer par celle qu'il avait aimer en premier, qui avait été près de lui au moment où il en avait le plus besoin? « La seule chose que je peux dire, c'est qu'au moment même où je sens que je tombe amoureuse de toi, un fantôme de ton passé débarque et me fait prendre le risque de perdre… Tout perdre. » J'avais parlé sans réfléchir, lâchant ce que j'avais sur le cœur, laissant ainsi entrevoir de manière claire mes sentiments pour le jeune homme. Jusqu'à présent, jamais je ne lui avais dit je t'aime, ou un autre mot doux pouvant montrer mon attachement à son égard. Aussi, lorsque je pris conscience des mots que j'avais prononcé, je détournais le regard et fis dos à Ethan.
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MessageSujet: Re: La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !  EmptyMar 19 Mar - 17:36

J'avais l'impression d'être en plein cauchemar, je venais d'avouer à la fille que j'aimais, qu'une autre qui comptait pour moi dans le passé venait de faire une apparition soudaine dans ma vie et elle semblait le prendre plutôt bien. Oui bien sur à première vue elle était en colère et elle devait avoir peur que je la quitte ou que quelque chose ne se passe, mais j'étais sincère avec elle, je ne voulais pas gâcher une nouvelle relation pour un coup d'un soir. Alexie était une grande partie de mon passé, elle avait été un peu celle qui m'avait sauvé après que Matt m'ait aidé à remonté la pente suite à ma désintoxication. La seule à qui j'avais eu le courage d'avouer que j'étais un ancien alcoolique et qu'il fallait qu'elle m'empêche d'y retoucher par tous les moyens car j'étais toujours en transition. Je me sentais mal dans ma peau à l'époque et le seul moyen que j'avais trouvé pour combler ce vide était de coucher avec de plus en plus de filles qui étaient non seulement débiles mais en plus dénuées de tout intérêt pour moi, mais cela m'allait très bien. Je sais que c'est dur à avaler mais tu sais elle et moi avons eu une relation par le passé qui était sans doute une de celle qui m'a le plus aidé à redevenir l'homme que je suis aujourd'hui, c'est pourquoi nous sommes restés amis sans pour autant nous donner de nouvelles par la suite. Je ne veux pas que tu te sentes menacer par elle, je suis certains que si tu la rencontrais vous vous entendriez très bien. Je lui fis un sourire encourageant car je ne voulais pas lui mentir concernant cette étrange lien que nous avions. La connaissant elle comprendrait surement que je ne pouvais pas arrêter de lui parler du jour au lendemain simplement parce qu'elle pouvait éprouver un semblant de jalousie à son égard. Cet aspect du caractère féminin m'étonnait toujours, mais avec le recul et la réaction que j'avais eus à l'encontre de Damian lorsqu'il s'était approché de Plum, je décidais de me taire là-dessus.

Ce qui m'étonna sans doute le plus fut sa deuxième réplique car elle avouait presque ouvertement être amoureuse de moi et c'était la première fois qu'elle en parlait aussi clairement. Je sentis un poids en moins à l'intérieur de ma poitrine car tout ce que j'espérais c'était qu'elle se rende compte du fait que j'étais complètement fou d'elle et que pour rien au monde je ne la quitterais ou la tromperais. Nous avions une relation parfait autant sur le plan affectif que sexuel et je n'avais pas été aussi heureux avec quelqu'un depuis longtemps, malgré tout je ne me risquais pas à lui dévoiler tout cela par peur qu'elle ne se moque de moi ou qu'elle finisse par se dire que j'étais le genre de mec à prononcer de belles paroles pour se faire pardonner de lui avoir annoncé une mauvaise nouvelle juste avant. Je la suivis sur ce banc, venant me coller à elle et ma main qui entrelaçait la sienne quelques instants auparavant vint se poser délicatement sur sa joue pour qu'elle puisse s'y lover un instant. Je relevais ses yeux vers moi pour la rassurer en prenant une moue d'enfant pris en faute. Tu sais que je tiens énormément à toi et ça me fait plaisir que tu sois aussi investie, moi aussi je t'aime tu sais. Je lui fis un petit baiser afin de sceller ce que je venais de lui dire. C’était la première fois depuis un moment que je m’autorisais à être aussi intime avec une fille. Depuis que j’avais eu cette non-relation bancale avec Jack, je m’étais complètement renfermé sur moi-même, je refusais toute marque d’affection et le sexe était la seule forme d’amour que j’acceptais encore de recevoir de la part de la gente féminine. Je lui pris la main afin que l’on se lève et qu’on marche un petit peu le long de la digue, l’air marin apaisait souvent les esprits et nous avions clairement besoin de nous retrouver un peu juste tous les deux après la bombe que je venais de lui lâcher. D’ailleurs tu sais qu’il y a le Spring Break qui approche, je sais qu’on doit être forcément avec nos correspondants mais j’espère qu’on pourra aussi se mettre tous les deux, ce serait bête de ne pas profiter d’un bon chocolat chaud au bord de la cheminée tous les deux complètement nus. Je riais en relevant un sourcil pour me donner un air aguicheur. Evidemment j’imaginais passer mes vacances avec elle et pas seulement celle-ci mais aussi les vacances d’été et ainsi de suite. J’avais la fâcheuse tendance à me projeter dans l’avenir un peu trop vote ce qui m’avait desservi plusieurs fois dans le passé. Malheureusement devrais-je dire. Avec Jordane pourtant, je sentais que je pouvais le faire car elle, comme moi avions eu des relations assez difficile et aujourd’hui nous aspirions simplement à la même chose : être heureux. Je ramassais un caillou qui se trouvait là et qui était étrangement lisse avant de me tourner vers elle et de lui tendre. Tu sais que les pingouins, lorsqu’ils trouvent la femelle avec qui ils veulent passer le reste de leur vie, parcourent toute la plage pour trouver le caillou le plus parfait qui soit afin de lui déclarer son amour ? Eh bien je te demande d’être ma madame pingouin. Dis-je en m’agenouillant lui tendant le petit morceau de roche blanche à nouveau. J’éclatais de rire dans ma tête rien qu’en m’imaginant affublé d’un bec et d’un costume noir et blanc à l’effigie de nos amis les bêtes de l’antarctique. Je me relevais pour lui donner un baiser à nouveau et lui caresser doucement la joue. Je ne sais pas pourquoi je t’ai parlé de ça mais je trouvais que ça faisait romantique lorsque ça m’est venu en tête, désolé d’être un peu lourd parfois mais je me dis qu’il vaut mieux blaguer plutôt que de nous embêter avec des trucs qui nous rendent triste. Je lui tirais la langue avant de reprendre notre marche paisible.
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MessageSujet: Re: La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! La chance c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite !  EmptyVen 29 Mar - 0:41

    Au jour d'aujourd'hui, il y avait très peu de chances que l'un de mes ex ne refassent surface à San Francisco, Roman ayant mis les voiles bien loin de cette région, et Noah ayant disparu des écrans radars depuis bien des années. Quant à Omer, mon amour de jeunesse, il n'y avait aucun risque que je le vois venir ici. Comme pour tout le monde, j'avais disparu en même temps que mon frère, et personne ne savait où nous nous trouvions. Et puis, même au moment où tout allait bien pour moi en Israël, il y avait déjà belle lurette que nous nous étions perdus de vue. Aussi, j'étais loin de pouvoir être confrontée au problème auquel faisait face Ethan en ce moment, ni même de pouvoir le comprendre. Je me sentais impuissante parce que je savais le pouvoir que les ex pouvaient avoir sur nous, encore plus lorsqu'ils avaient été d'une si grande aide, comme l'avait pu être la fameuse Alexie. Elle avait été présente pour lui quand il en avait eu le plus grand besoin, durant sa cure de désintoxication. Et même si pour cela je pouvais lui dire merci infiniment, je n'en restais pas moins menacée parce que cela impliquait un lien indéfectible entre Ethan et l'omicron. Or, c'était ce genre de lien qui était capable de foutre en l'air une relation, dans le cas présent MA relation. Et j'étais loin de pouvoir abandonner mon couple, tant je m'étais attachée à Ethan. Alors même si ce dernier me disait que je n'avais aucune raison de me sentir menacée, je l'étais malgré tout. Parce que depuis Roman, personne n'avait eu un tel effet sur moi, personne n'avait été capable de me faire sourire avec une telle facilité, de me soutirer un rire avec de simples mots, de me faire fondre à chaque fois qu'il était dans les parages. Il avait percé ma carapace, ce bouclier de reine des glaces que je m'étais construit depuis des années, depuis ce fameux soir où j'avais appuyé sur la détente à six reprises, tuant de sang froid un homme. Ce masque tombait dès lors qu'Ethan était dans les parages et même si me mettre à nue m'effrayais, je me sentais malgré tout bien, et je n'étais pas prête à remettre ce masque. Je savais pertinemment que sans Ethan, cette carapace reprendrait bien vite sa place, et serait loin de pouvoir repartir. « Une relation comme celle que vous avez vécu, même si tu dis l'avoir oubliée reste toujours ancrée en nous, spécialement quand la personne a tant fait pour toi. Et même si je ne lui veux aucun mal, il est hors de question que je m'approche d'elle ou que je copine. Ca n'arrivera pas, c'est certain. J'accepterai sans broncher quand tu devras la voir parce que je n'ai pas à te dire avec qui tu peux parler ou non, mais il n'est pas question que je lui adresse la parole. » J'avais répondu de manière intraitable et le sujet n'était pas ouvert à la discussion, c'était une chose certaine. Mais dans l'emportement, je ne remarquais pas spécialement ce que j'avais dit, ce que j'avais dévoilé, à savoir mes sentiments pour Ethan. Lui semblait l'avoir très bien noté, ce qu'il ne tarda pas à me faire remarquer en me déclarant son premier je t'aime. Il avait dans le même temps relevé mon visage de sa douce main, avant de déposer un doux baiser sur mes lèvres, comme pour confirmer ses dires. J'étais à la fois confuse et heureuse. Confuse parce que nous venions de parler d'Alexie, mais heureuse parce que nous avions enfin déclaré ce que nous ressentions l'un pour l'autre, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je m'étais contentée de sourire à sa phrase, sachant pertinemment que je ne pouvais rien dire de plus que ce que j'avais déjà affirmée. Ethan attrapa alors ma main, et m'entraina dans une petite balade sur le front de mer. Il mentionna alors le spring break qui allait avoir lieu dans peu de temps, et me rappela qu'il allait devoir partager son chalet avec sa correspondante, la fameuse ex. Mon visage s'assombrit l'espace d'un instant, mais je préférais retenir les paroles qui vinrent après, et la proposition de se retrouver autour d'un chocolat chaud nus, au pied de la cheminée me séduit immédiatement. « L'avantage d'avoir refusé un correspondant, est de ne pas avoir à s'en trainer un durant le spring break! Mais ta proposition me plait grandement… Digne des films romantiques, c'est exactement ce dont nous aurons besoin » Répondis-je avant de déposer un baiser sur sa joue et de poser ma tête sur l'épaule du iota. Ce que j'appréciais chez Ethan, était sa capacité de passer du coq à l'âne en un rien de temps, à vous prendre au dépourvu avec la moindre réflexion et à vous faire avoir le fou rire de votre vie avec ses déconvenues. Je n'avais jamais pensé pouvoir tomber sur une perle, mais Ethan l'était bel et bien. Quelques instants après, le jeune homme se pencha en avant et ramasser une pierre, avant de se tourner vers moi. Il s'agenouilla alors de manière solennelle et me tendit la pierre, comme on pouvait offrir une bague de fiançailles. Sur l'instant, je ne compris pas ce que voulait faire Ethan, mais il partit alors dans un monologue très Ethanien, et tout prit alors un sens. L'histoire du pingouin qui donne à la pingouine une pierre pour lui déclarer sa flamme, était en soit une chose sur laquelle je ne me serai jamais attardée, mais la voir décrite de cette manière par le iota rendait cela bien plus romantique et comme toujours, je fondis devant l'air un peu gêné d'Ethan. « Ce serait un honneur d'être ta madame Pingouin Daniels! » J'attrapais la pierre et déposais un baiser sur les douces lèvres du jeune homme, pendant que celui-ci s'excusa de ce petit charabia sans queue ni tête à ses yeux. « Non ne t'excuses pas bien au contraire! Tu sais, c'est cet aspect de ta personnalité qui me fait craquer chez toi! Je ne serai pas tombée sous ton charme sans cela je suis sur! Tu es capable de me surprendre à chaque instant avec des petites références anodines ou débiles mais qui prennent toujours un autre sens! Que serait Ethan Daniels sans ses réflexions surprenantes et loufoques hein? » Répliquai-je avant de l'entrainer à nouveau dans notre balade. Marchant ainsi le long de l'eau, j'oubliais totalement les quelques dures minutes qui s'étaient passées plus tôt, durant lesquelles Ethan m'avait expliqué la venue d'Alexie. Tout semblait être parti aux oubliettes, et encore une fois, le iota me faisait me sentir bien, heureuse, comme rarement j'avais pu l'être ces dernières années. Cela faisait plus de deux mois que nous étions ensembles, plus de deux mois qu'il me rendait heureuse et me faisait oublier tous mes soucis. Mais cela faisait aussi deux mois que je lui cachais la vérité à mon sujet, une dure vérité que j'avais peur de révéler. Me verrait-il toujours de la même façon? M'accepterait-il toujours ou me larguerait-il? Autant de questions auxquelles je ne pouvais avoir de réponses. Je savais qu'à un moment donné, il allait falloir que je lui révèle mon passé, et je préférais le faire maintenant, avant que nous soyons trop attachés l'un à l'autre. Je préférais le laisser partir maintenant plutôt que dans trois mois, où je serais totalement mordue et incapable de l'oublier. « Ethan, il y a quelque chose que je dois t'avouer aussi, quelque chose sur mon passé, sur ma venue aux Etats-Unis, et ce n'est pas facile à moi de le dire. Ce ne sera très certainement pas facile à toi de l'entendre. Je m'attends même à ce que tu partes en courant et refuses de me revoir après ça. Mais en même temps, je ne me vois pas te cacher cela encore longtemps. » Je baissais la tête, tentant de rassembler un semblant de courage. Je ne savais pas comment dire ça de manière douce et je n'en aurai certainement aucun… « J'ai tué quelqu'un il y a cinq ans. »J'avais la nette impression de commencer à trembler, tant la peur s'était emparée de moi. Je savais que toute notre relation, tout notre futur se jouait en ce moment précis, en cet instant et ne dépendait maintenant que d'Ethan. J'avais peur qu'il ne comprenne pas mon geste, qu'il ne cherche pas à aller plus loin que cette phrase, qu'il se contente de cela et qu'il prenne ses jambes à son goût. Mais avec Ethan, je ne savais jamais tant il était surprenant. Et c'était cela que j'aimais chez lui, et que je risquais de perdre là maintenant, tout de suite.
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