Tu es le Diable incarné! [EBONY]

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Je n’avais pas eu cours aujourdh’ui et j’en avais profité pour voir comment organiser mon voyage ou la venue de mon père ne s’étant pas revus depuis un long moment déjà et le Texas n’étant pas tout près, pensez donc que le billet d’avion n’était pas donné. Ayant trouvé un poste en tant que photographe dans un célèbre magazine de mode, je n’avais pas encore touché mon salaire afin de m’offrir un tel luxe, mais Maël, mon ami d’enfance, et frère jumeau du défaut Cameron m’avait offert un sublime cadeau pur ces fêtes de fin d’année, un trajet en vol direct spot pour un départ ou une venue ici même. Je devais encore me renseigner auprès des amis et ouvriers de mon cher père afin de voir quelle serait le plus pratique tant pour lui que pour moi tout en gardant cet effet de surprise. Hésitante je l’étais …Qu’étourdie et pensant bien trop à ces retrouvailles, que j'en avais oublié mon livre de cours pour le lendemain dans mon casier, devant donc retourner dans les couloirs de l’université pour aller le récupérer et enfin étudier et effectuer les travaux à rendre sur copie. Tout était calme et désert excepté peut-être une ou deux personnes, qui prirent le chemin opposé du mien quand arrivant enfin dans ses étroits tunnels bondés de monde la journée que j’atteignis enfin le lieudit. Composant le code afin de pouvoir accéder à ce fichu casier qui refermait livres de cours, cahiers, et tout un tas d’autres choses voire personnel, que je mis donc dans mon sac ce dont j’avais besoin ne tardant à rester la seule, l’obscurité naissant et ne laissant que quelques fins éclairages, des veilleuses à cette heure tardive qui faisaient naitre en moi des angoisses que je tentais de gérer. Fermant et refaisant le code pour sceller mon casier, je pris une minute avant afin de me détendre, fermant un instant les yeux et respirant doucement gérant ma crise d’anxiété, me répétant qu’il n’y avait personne et que je ne craignais rien ! Me sentant apaisée et le cœur moins battant que je sourire timide aux lèvres et un léger bien être ressenti que je me repris conscience, l’esprit clair et ouvert avant de vouloir reprendre le chemin que j’avais emprunté précédemment pour me rendre jusqu’ici. Que craignais-je ? Absolument rien dans un pareil établissement si ? Peut-être que James Avait eu raison. Que je devais consulter un psychologue, faire une thérapie pur chasser cette peur qui s’était transformer en véritables crise de panique nocturne…Perdue dans ma réflexion la plus profonde, soudain je me figeais, resserrant contre moi mon sac de classe, mon souffle se fit plus lourd et je tentais de rester la plus discrète possible, je n’étais pas seule je le ressentais, cette désagréable sensation de savoir qu’on vous épie, sans savoir qui et que cela vous mets dans un état post traumatique. Comique ? Tout dépend de là où l’on se place ? Ma mémoire ne fit qu’un tour, repensant à l’agression, cette noircir installée après avoir fait fuir le jour, ou tous les fantômes ne font que remonter, prenant emprise sur vous, corps et mental, que vous pensez faire une attaque cardiaque sous peu ! Nullement amusant ! Que je ne pus même pas sortir le moindre mot, comme si mes lèvres étaient collées l’une à l’autre. Que faire ? Courir ? Demander qui pouvait être là ? Ou encore faire comme si de rien et poursuivre dans sa route, ou encore dernier recours Hurler ? Rien ni faisait j’étais pétrifiée…Fermant les yeux je peux entendre le souffle léger d’une personne, je n’avais donc pas rêvé je n’étais pas seule….

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Une journée de plus au paradis. C'est ce que j'essayais de me répéter depuis que j'avais terminé l'un de mes nombreux examens pour passer à l'année suivante. Peut-être la dernière que je passerais à Berkeley qui sait. Non je me devais de continuer. Après tout, on m'avait bien proposé un travail en France dans une agence de presse seulement à la fin de mes études ! Mais quel ennui me direz-vous ... J'avais énormément de détermination quant à la voie que je m'étais destinée pour plus tard. Attachée de presse ou comment avoir le don d'un simple regard à faire plier les gens en votre sens pour qu'ils vous ouvrent les portes d'un monde où vous êtes seule à tout contrôler. Mais en attendant la réalité s'affichait de par elle-même. Les examens se passaient vraiment moyens et j'avouais que j'avais de plus en plus de difficulté à rester encrer dans la réalité. Peut-être que j'aurais dû arrêter de fumer chaque matin mais en ce moment, les choses s'accéléraient pour moi. Mon retour de Paris avait été suivit de bons nombre de conneries mais toute fois, rien ne me rassasiait réellement alors j'en faisais plus et toujours plus. C'était peut-être l'absence de Zayn qui me pesait au plus au point ou peut-être le fait que Jayan et moi ne pouvions discuter qu'au téléphone du fait de nos emplois du temps si différent ... Ou peut-être le fait tout simplement que mon meilleur ami Andrew me faisait craquer et que malheureusement c'était réciproque. Merde, pourtant je n'étais pas la fille la plus facile ni la plus douce ! Je n'avais pas un regard qui disait vas-y baise moi ! Bon peut-être que si pour le coup néanmoins j'étais sûre qu'avec tous mes actes, ma réputation d'intouchable et ce regard de dangereuse coupable avant d'avoir fait quoi que ce soit, je ne pouvais pas attirer tant de gens que ça. Et bien si malheureusement. A croire que les hommes aimaient ce qui se trouvaient incontrôlable et oh et bien oui, avec moi ils restaient d'être servis. En générale, cela nous retournait le cerveau à tous les deux ! Dur réalité mais en tout cas j'allais m'en sortir comme toujours. Soit retomber dans l'insouciance d'une relation en priant pour qu'un jour mon indépendance ne vienne pas frapper à ma porte en criant de la reprendre ... Ou tout simplement fermer les yeux, me mettre des oeillères et courir dans les champs de blé. Non, je déraillais. Ha oui, les drogues, j'avais presque oublié. Pourtant depuis ma toute première arrivée à Berkeley il ne m'était presque jamais arrivé de fumer pendant les cours mais encore une fois je sentais que cette année serait bien plus particulière. Pressentiment quand tu nous tiens ... J'avançais donc dans les couloirs et ne pus m'empêcher d'allumer une cigarette. Bon et alors, ok le doyen m'avait en grippe et j'avais dû ramer pour qu'il accepte de m'accepter de nouveau en cours d'année dans l'université mais me voila de retour et ce n'était pas parce que monsieur jouait les rabats-joie que je devais forcémment me comporter comme une duchesse ! Alors c'est pourquoi j'alluma une cigarette et au détour d'un couloir tout en soufflant une longue trainée de fumée, m'arrêta. J'appercevais une silhouette de dos qui ne m'était pas des plus inconnues et je pouvais presque reconnaître dans cette tignasse la meilleure amie de mon frère. Merdouille pourquoi ma mère avait pas avorté, peut-être qu'il aurait apprit ainsi que dans la vie ses amis on pouvaient les choisir ! Oui, j'étais vilaine mais j'étais comme ça. Avant d'être amie avec les gens, de les connaître ou de m'y attacher j'avais toujours eu cette phase. Les gens que je ne connaissais pas étaient des jeux qui attendaient qu'on s'y attarde un peu. Pour moi Maêlle n'était pas bien différente pour l'instant car je ne l'a connaissais pas. Bien sûr, j'étais loin des jeux vraiment sadiques que j'aurais pu faire endurer à d'autres quitte à ce que leur santé mentale ou phyisque en prenne un coup. Néanmoins, j'avais envie de m'amuser et puis après tout, elle avait bien jacter sur moi avec Maël lorsque j'étais petite. Il allait falloir plus d'une rencontre pour que je lui pardonne ! Elle avait fait la maline ? A mon tour ... Je m'approcha donc lentement. je la sentais peu rassurée et je me demandais si c'était suite à l'histoire d'agression ou de je ne savais quoi que mon frère avait pu me sortir sur elle entre deux discussions. Traumatisée ? Pauvrette ... Mon regard fixé dans son dos je n'étais plus qu'à quelques centimètres lorsque j'happa une latte de ma cigarette et lui souffla à l'arrière de la nuque.

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Les yeux clos, tentant de réguler ma respiration qui était lourde et rapide, les mains crispées sur mon sac de cours que soudain je sentis une odeur de tabac venir se déposer sur ma personne en mon cou…Quelqu’un qui devait se foutre royalement du règlement mais aussi des conséquences que cela pourraient lui engendrer, un être pervers pour oser venir me terrifier de la sorte sans peut-être même le savoir, que je devais me reprendre et affronter mes peurs. Ce n’était peut-être qu’un ou une amie, me faisant une mauvaise blague trouvant cela anodin au départ et excitant à la fin ? Bref, me prenant par la main, je me retournais tout en ouvrant les yeux et posant le regard sur cet individu qui n’était autre que Ebony Asher- Grey, la grande de mon ami d’enfance Maël. Les relations entre elles et moi étaient loin d’être similaires à celles que j’entretenais avec ses jeunes frères dont Cameron même si j’avais toujours été plus proches de Maël, bien que plus jeunes d’ailleurs de quelques années. Mais là n’était pas le souci, il fallait avouer que je faisais partie de ce trio de Texan qui martyrisait leur grande sœur ? Pas tout à fait, j’étais avec eux, mais jamais je n’aurais eu cette prétention d’abuser du fait que j’étais une ainée, la devançant de 3 ans. Mais là, se retrouvant ici, à Berkeley, après toutes ces années, elle semblait toujours avoir une animosité au fond d’elle. Pourtant elle avait renoué avec son frère restant, ne m’avait-il pas dit l’autre jour ? Arquant un sourcil et la fixant sans un mot, tandis qu’elle continuait à tirer sur sa cigarette, je fus soulagée d’une part mais nerveuse de l’autre. « Ça te prend souvent de faire peur aux gens de la sorte ? Sur ce, tu m’excuseras j’ai d’autres chats à fouetter, et toi aussi je pense plutôt que de errer dans les couloirs sans trop savoir quoi faire ? »Voilà comment je pouvais me sortir d’une crainte encore présente, qui me hantait les nuits durant, en m’affirmant, en faisant en sorte que rien ni personne ne pouvait m’atteindre, et puis cela me faisait souvent cogiter au fait de me demander qui avait pu être mon agresseur ce fameux soir… Mais Ebony savait qui j’étais, une jeune Texane ayant été sa voisine depuis toujours, son père ne souhaitant que ses enfants viennent à copiner avec moi, n’étant pas du même statut social, bien que nous n’étions pas pauvre, au contraire, nous possédions des hectares et des hectares de terres vierges, pour y préserver le bétail, vaches et chevaux activités premières dans un Ranch quoi de plus normal, tandis que nos mères s’entendaient réellement bien, amies on pouvait les cités ainsi, que la perte de ma chère mère avait profondément peinée Madame Asher –Grey. Depuis ce jour tout s’était écroulé autour de moi, je me retrouvais seule avec un père démuni, inconsolable et triste et toujours fidèle à sa chère Suzanne, et encore aujourd’hui treize ans après le drame, partie d’une maladie, d’une pneumonie…

Ebony reflétait cette période de mon passé, non pas que je la rejetais, que ce soit elle ou cette période douloureuse mais elle était bien plus proche de moi qu’elle ne pouvait le penser. Texane, Voisine, enfance partagée même si elle se sentait percutée par ses frères et moi-même…Mais les enfants ne sont-ils pas parfois cruels entre eux, même sans le vouloir ? Si, mais elle n’avait jamais apprécié le fait qu’on soit peut-être plus nombreux contre elle, ou bien alors, était-ce de la jalousie à m’voir si souvent vu en compagnie de « ses » frères, ressentant une profonde amertume ? Je n’en savais rien …Mais elle semblait avoir la rancune tenace, depuis tout ce temps, mais aujourd’hui nous avions grandi, évolué alors pensait-elle encore au passé et à ces méfaits ? Pouvait-on encore en vouloir à des gens après tant de temps ? A l’époque où nous étions encore que des enfants ?

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On ne pouvait pas me demander de faire semblant. Quand je n'aimais pas quelqu'un, je lui faisais savoir et ne faisais pas semblant comme beaucoup dans cette université de bras cassés. Je ne me pavanais pas non-plus avec de faux sourires étalés sur le visage crachant dès qu'il était possible, derrière le dos de la personne à laquelle on venait de faire un clin d'oeil. Oui, bien trop de garce dans ce genre là à Berkeley. Moi j'étais un tout autre type. J'étais loin de faire semblant, et quand je le faisais c'est que j'étais de nouveau en train de jouer un tout nouveau jeu et que la personne que j'observais était ma futur proie. J'avais cette habitude tenace de prendre le monde pour un échéquier où je pouvais me permettre de tenir moi-même les pions de chaque camp. Bien sur, tous étaient perdants. Tous sans exeption hormis moi bien sûr ! Un doux sourire sur mon visage j'observa longuement Maëlle tout en tirant sur la cigarette que je tenais à la main. Appuyée contre les casiers j'attendais sa réaction qui ne tarda pas. Pourtant sa manière d'être me démontra qu'elle n'était pas aussi désinvolte que ce que montrait son ton sur ma manière de l'accoster. Elle semblait en proie à la suffocation, avec les joues rouges et je me demandais bien si elle ne transpirait pas plus d'habitude signe de son malaise. Encore une fois, je l'a trouvé apeurée, on aurait dit un petit chiot pour lequel on aurait pu vite compatir si seulement ... Si seulement je ne l'avais pas autant détesté. Après tout, il fallait le dire, nos relations avaient toujours été froide et tendue et déjà à l'époque je n'avais eu de cesse de la mettre dans le même camp que mes frères. Ils s'entendaient tous les trois à merveille. Mais faîtes donc mes chers petits, la vengeance est un plat qui se mange froid. C'était toujours ce que je mettais dit et j'étais sûre qu'un jour, elle payerait pour s'être foutu de ma tête ou du moins d'avoir mal choisit son camp. Bon il fallait l'avouer, même si un jour elle aurait prit mon partit je ne l'aurais pas apprécié. Je n'appréciais pas les gens, je les supportais à la rigueur. Je n'avais presque aucune amie fille il fallait le dire. Je m'amusais bien trop d'elle à leur dépend pour ça. Pour les hommes s'étaient différents. Ils aimaient le danger, je leur en procurait, ils aimaient et s'attachaient et forcémment je ne pouvais pas tous les repousser et c'est pourquoi les deux personnes les plus importantes pour moi étaient forcémment des hommes. Un sourire feint sur mon visage je ne pouvais décoller mon regard du sien tant il semblait écarquillé par des pensées sombres. En tant que membre de la trinité j'ai tous les droits. Toi par contre, je n'en dirais pas autant. Toujours à passer inaperçu à ce que je vois. Ce n'était pas tout à fait exact, je n'avais pas tous les droits mais il fallait le dire, dès que j'avais eu un peu de pouvoir, j'en avais abuser sans penser aux conséquences. C'était comme ça, j'aimais tout contrôler. Et puis même sans ce rôle, j'avais une telle réputation que je pouvais me permettre de dire le même genre de choses, les gens m'auraient cru à coup sûr ! Un nouveau sourire s'étira sur mes lèvres pendant que je la fixais de haut en bas comme elle le faisait. Elle avait l'air embétée et limite avait l'air de se questionner quand à la manière de réagir avec moi. Ça me fait bizarre, je pensais que Berkeley accueillait l'élite mais apparemment ils ont besoin de montrer qu'il n'y a pas que ça. Tu faisais une belle petite fermière mais il faut le dire, tu n'es pas du tout à ta place ici ... Je la taquinais, commençais à essayer de la faire sortir d'elle, j'espérais qu'elle s'énerve un peu, je n'aurais pas perdu ma journée ainsi. Les cours étaient finis, j'avais besoin de pimenter un peu cette fin de journée et j'avais trouvé un jouet. Bon c'est vrai qu'il était bien moins amusant que les autres mais bon, si je pouvais finir cette journée avec une Maëlle en colère et retournée, je n'aurais pas tout perdue !

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Elle m’insupportait dans sa façon d’être et de la façon dont elle fut depuis toujours au final. Je ne la connaissais que trop peu ayant partagé des instants avec ses frères plutôt qu’avec elle, toujours en retrait comme si nous n’avions pas le moindre intérêt à ses yeux. De là était venu ce petit jeu de « clan », ou elle paraissait être le vilain depuis canard qui était devenu à la longue un magnifique cygne, dommage que le comportement lui, n’est changé en rien. Elle était toujours autant sur ses gardes même si provoquer était chez elle tel une seconde nature. Mais sachant désormais qui était cette personne derrière moi que je me sentais toutefois soulagée, ce n’était au final que Ebony empestant avec son tabac dans les couloirs déserts de Berkeley, ne me démontant pas devant elle, bien au contraire, je m’affirmais, elle ne me faisait nullement peur, disons simplement que nous n’étions pas amies elle et moi et puis nous étions si différentes non ? Peut-être pas tant que cela ?!Se dévisageant l’une comme l’autre, elle avait ce sourire aux lèvres avec cet air arrogant, pathétique au final, pensant que je plierais face à elle ? Elle avait tort et si elle m’avait connu plus jeune, elle l’aurait su ! «Tu prends ton rôle trop à cœur ma chère. Il vaut mieux l’être que de paraitre garce aux yeux des autres n’est-ce pas ? Pourtant c’est étonnant, en resongeant au passé, dans mes souvenirs, il me semblait pourtant que c’était toi celle qui passait pour être invisible, jusqu’au jour où tu as fui ? » Elle me connaissait, ou du moins ma vie de Texane mais j’en savais également sur elle, elle devait se méfier, je n’étais pas de nature méchante ou encore persécutrice mais m’attaquer sur le plan personnel et en relation d’avec mon passé, pouvait lui couter très cher ! Tout ceci sans la lâcher des yeux, elle ne me troublait en rien jusqu’à présent, du moins elle me donnait aucun frissons causé par la peur, je ne la craignais pas au sens propre. Si elle voulait me blesser elle saurait comment le faire, mais à elle de se demander si cela en valait la peine et pour quelle raison ? D’avoir été aussi proche avec ses frères, tandis qu’elle se sentait rejetée ? Et la faute à qui ? Pas la mienne, car directement je ne lui avais jamais rien fait, on était jeune, de simples enfants passant du temps ensemble, de plus en plus quand nos mères se sont rencontrées et appréciées à en devenir de véritables amies… « Oui tu as raison, il recherche parfois aussi des cas particuliers et rares, tu es peut-être au sommet comme tu peux le penser mais à ta place je redescendrais vite de mon petit nuage, il y aura toujours meilleure que toi, je ne mets pas en avant, loin de là mon idée, même si tu as su quitter notre ville avant tous. Et merci, pour la petite fermière je prends cela comme un compliment, rien à voir avec toi, téméraire et décidée, mais irréfléchie comme à ton habitude, butée et prenant des décisions parfois trop hâtives. Dis et pense ce que tu veux, je préfère être à ma place qu’à la tienne, pour ma part je n’ai aucun remords, ni aucun regrets…» Oui j’avais été fière que cette université veuille de moi, m‘offrant même une bourse pour que j’intègre leur établissement, tant j’étais douée dans la photographie. Je n’en sus rien au départ, c’était ma mère qui avait voulu qu’un jour je fasse partie de ces étudiants si studieux que mon père derrière mon dos avait inscrit mon nom sur l’un des dossiers d’inscription, ou je fus retenue et convoitée. Réticente au départ, mais me laissant allée à accomplir ce souhait de ma défunte mère, me voici donc étudiante entre ses murs, ne sachant pas que je tomberais sur mon ancienne voisine Texane, ne me portant aucune réjouissance d’ailleurs. Et puis concernant mon esprit tranquille, elle avait dû se retourner le cerveau plus d’une fois, après l’annonce de la mort de l’un de ses frères Cameron …et du divorce de ses parents…Bref, au fond je la plaignais ! Elle faisait naitre en moi, un début de force intérieure, me mettant en alerte…

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A sa première réplique cinglante je crus voir ma main fuser vers son visage mais bien sûr, cet hélan de haine envers elle fut vite contrôler et j’acquiesçai alors sa petite remarque pathétique par un haussement de sourcil. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'attaque et en faîtes je me demandais bien si elle était vraiment stupide à présent. Savait-elle à quel point il était dangereux de s'en prendre à moi à présent ? Certe enfant, il m'avait fallu bien plus d'un coups pour les mettre tous trois à terre mais à présent il s'avérait que j'étais bien plus dangereuse que je ne l'avais avant et n'ayant bien sûr, aucun scrupule, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais en avoir, surtout face à une personne que je ne pouvais tout simplement pas piffrer. Alors qu'est-ce que serait la vengeance ? Allais-je juste la laisser me parler ainsi, répliquer de mon ton le plus acerbe et en rester là après que l'une de nous deux aurait finalement décidé de tourner les talons ? Ou peut-être que finalement ce serait bien différent et qu'une nouvelle fois je déciderais de jouer à mes jeux favoris sauf que cette fois-ci, ce serait elle mon pion et bien sûr, il n'y aurait sûrement aucune pitié. Beaucoup s'était retrouvé dans des états pitoyables, à des lieux inconnus. C'était mon sens de l'imprévisible qui me dictait ce genre de choix mais lorsqu'en plus quelqu'un me provoquait, il était alors, encore plus amusant de jouer ainsi d'une manière si perverse que ça en devenait jouissif. Malheureusement pour moi, elle était aussi très amie avec mon frère alors j'étais bien sûr, obligé de me contrôler un temps soit peu. Cela ne m'empêchais pas pour autant de m'amuser à ses dépends mais je ne pouvais pas vraiment faire quelque chose de dangereux envers elle comme j'en avais tant l'habitude. Malgré tout, si elle continuait à parler avec ce ton j'espérais que Maêl ne m'en voudrais pas trop si je dérapais légèrement. Personne dans les couloirs, clope au bec, gamma contre bêta, il s'avérait que c'était une guerre perdue d'avance quand il s'avérait que la gamma en question était la fameuse Bonny. Merde, fallait-il que je le répète encore ? Non, bien sûr. Elle me connaissait, savait comme j'étais ici à présent et savait sûrement mieux que personne ma réputation via mon frère et bien d'autres congénères. Alors pourquoi continuait-elle à prendre ce petit air supérieur alors que manifestement je pouvais faire bien plus de dégâts qu'elle ? Tout simplement parce qu'elle me connaissait avant. Connaissait mon histoire, certaines de mes faiblesses et savait parfaitement que rappeler à un tyran qu'avant, il n'était qu'une pauvre bête qui avait peur de l'abatoire serait assez efficace pour faire perdre toute crédibilité à celui-ci. Mais c'était loin d'être le cas pour moi et bien que mon sang n'avait fait qu'un tour, j'étais restée calme car après tout, les choses avaient bien changées. C'est toi qui parle de garce lorsque justement, l'une d'entre nous se trouve parfaitement dans la confrérie des superficiels de l'université, on dit comment déjà ?... Ha oui, les marie couche toi là ? Effectivement je ne portais pas les bêtas dans mon coeur. Les deltas à la rigueur je les mettais dans mon lit pour ceux qui avaient la chance d'aller jusque là mais pour ce qui concernait les filles je ne comprenais vraiment rien à leur manière d'être et à quoi elles servaient finalement. Ok, elles étaient belles et prenaient soin d'elle. Wouah la belle affaire, c'était ça à présent qui définissaient votre confrérie ? Elles me faisaient tout simplement pitié. Maëlle ne faisait pas exception à la règle. Tu me fais doucement rire. A en croire ce que tu me dis, j'ai tord d'être comme ça mais bon, il vaut mieux être une irréfléchi qu'une lâche qui a peur dans les couloirs parce que madame croise la route des mauvaises personnes. C'est vrai que dans ces moments-là, je t'envie, qu'est-ce que ça doit être amusant de se faire prendre pour une conne ... Bon, bien sûr, dans mes paroles se dissimulait l'histoire d'agression dont m'avait fait part Maêl au début de l'année. Je n'avais rien dit pour le coup et n'avait pipé mot de cela à personne mais forcément, lorsque la demoiselle se mettait à se rebeller, je ne pouvais m'empêcher de lui faire remarquer que moi aussi j'avais bien d'autres secrets en main sur elle. Bon forcément mes paroles allaient sûrement se retourner contre moi, après tout, Maël n'allait sûrement pas être content de savoir que j'avais retourné cette histoire contre sa meilleure amie mais après tout... J'étais blanche comme neige voyons !

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Je lui tenais tête, pur l’avoir connu par le passé, non pas intimement ou encore étant l’une de ses maies et pour cause elle était plutôt solitaire et vivant à son grès mais là, nous n’étions plus si « différente », toutes deux étudiantes, ici à Berkeley et devant faire avec d’ailleurs que le fait qu’elle me fasse intentionnellement peur dans les couleurs déserts de l’université faisait naitre en moi ce côté défensif, et non pauvrette qu’elle semblait ressentir de ma personne, elle faisait grandement fausse route ! Je la voyais de par son attitude à se retenir tant elle avait toujours été impulsive, agissant en premier lieu et réfléchissant en second mais elle était très intelligente et très forte pour blesser les gens. «Quel effort as-tu fait là…Et pour ton information disons que nous sommes plus libérés que d’autres, on profite de là à défaut de pourrir celles des autres, mais ça, c’est plutôt ta catégorie si je ne m’abuse, non ? Rebelle en tout genre, se prenant pour les rois ou reines du campus, dommage qu’il ne faille que ce genre de choses qui vous fassent vous remonter dans votre propre estime, c’est pitoyable au fond. Mais chacun sait que chaque Gamma à un passé des plus lourds, et pas très glorieux de surcroit. Au final tu es bien plus chanceuse que moi, ta confrérie te colle parfaitement à la peau, Bony ». Je savais moi aussi être odieuse même si faire du mal à autrui ne me plaisait guère mais Ebony faisait partie des gens qui étaient à part. elle m’avait toujours connu, savait d’où je venais ou encore les tragédies familiales, la perte de mon frère jumeaux à la naissance se prénommant Cameron, la perte de ma mère à mes douze ans, dont je m’occupais malgré mon jeune âge et devant apprendre à vivre du mieux que je pus en aidant mon pauvre père au Ranch familial des Silverwood, tellement il y avait du travail à y faire entre le bétail et l’entretien des terres parfois. Ni pauvres, ni riches nous vivons décemment malgré tout, étant des exploitant et éleveurs du Texas à Addison. Mais la brunette semblait ne pas vouloir en rester là, alors toujours sans bouger d’un pas je levais toujours les yeux sur elle, la défiant ? Non ? Mais lui tenant tête oui. « Tant mieux pour toi dans ce cas, et sois ou deviens qui tu vieux je m’en fiche royalement, car peu importe ce qu’on a pu te dire ou ce que tu as entendu, je vais bien malgré tout, je me suis toujours relevée des épreuves que la vie m’infligeait et il en sera tout autant de celle-ci. Contrairement à toi, je ne t’envie pas du tout, malgré la chance que tu as d’avoir pu retrouver Maël…C’est quelqu’un de bien à se demander comme il peut être ton frère, vous êtes tout l’inverse, lui et toi. Mais persécute-moi autant que tu le souhaites, mets moi plus bas que terre, je saurais toujours redresser la tête et sans aucune honte. Sur ce, si tu as terminé peut-être as-tu d’autres chats à fouetter ? À moins que tu n’es rien d’autre à faire ou encore pas d’amis avec qui passer la soirée ? Bonne nuit tout de même Ebony… » Sur ce, je fis un pas en arrière, récupérera mon sac que je mis en bandouillère sur l’une de mes épaules avant de me tourner pour reprendre ma route. Elle ne me faisait pas peur mais j’étais méfiante envers elle, elle avait une de ses forces de caractères qui plus est ! Je ne savais si elle en resterait là pour cette rencontre ou si elle allait encore vouloir me persécuter. Soupirant doucement j’écoutais à savoir si elle marchait sur mes pas ou si elle allait encore me lancer quelque chose au visage !

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Et ça y était, la voila qui relatait des vérités sur moi que tout le monde connaissait bien, à défaut de savoir comment en placer une dans la conversation qui en vaudrait la peine. Je leva les yeux au ciel d'exaspération. Son visage ne me plaisait pas, tous ses traits figés en une même expression m’horripilais et j'aurais bien voulu la projeter de l'autre côté du continent d'un bon coup de pied aux fesses si seulement nous avions été dans un cartoon. Oh oui, des fois la vie pouvait être si sympathique lorsque les choses se passaient comme on l'imaginerait. Dans ces moments-là, seulement on ne voudrait plus jamais s'endormir de peur que tout ce qui nous rendait heureux sur le moment s'échappe. Moi en ce moment, tout allait dans le meilleur des mondes et pour une fois je commençais à me dire que je n'attirais pas forcément que les ennuis. J'avais des amis loyaux, un homme pour lequel j'avais craqué et qui s'avérait être mon meilleur ami, des parents redevables d'avoir laissé leur fille dans le silence durant tant d'année, un frère avec lequel je m'entendais de mieux en mieux et pour combler le tout, j'avais un avenir qui me tendait les bras, des envies plein la tête et un futur après mes études déjà bien tracé. A défaut d'avoir la vie qui nous souriait tout le temps mieux valait avoir un plan d'attaque dans la vie et pourtant, voila que je ne pouvais m'empêcher d'être heureuse depuis que j'étais revenue à Berkeley. Pas une seule fois je n'avais déçue quelqu'un, pas une seule fois j'avais été prise en flagrant délit de quelque chose et surtout, pas une seule fois je ne m'étais sentie jugée par une personne que j'aimais. Non, les termes n'étaient pas bon. Ce n'était pas du jugement néanmoins lorsqu'on essayait de me faire affronter mes peurs je reculais souvent et parlait avec grande vigueur, blessant les gens autour de moi pour ne pas voir que c'était moi qui avait le plus mal. J'avais trop l'habitude de ce genre de moments. Il y en avait eu beaucoup l'année dernière. Surtout avec Jayan. Et aujourd'hui, les choses étaient bien différentes. Après tout, j'avais cru que retourner dans les souvenirs du passé en faisant face à ma famille n'apporterait rien de bon et pourtant, me voila qui était partit au côté du frère qu'il me restait, à New York, pour des vacances de Noël très fortes en émotion. Mais arrête donc ton charabia, tout le monde sais que t'es une de nouvelles trainées de l'université mais c'est pas grave tu sais. Ce que tu ne comprends pas ma belle, c'est que pour jouer aux rois et reines du monde comme tu le dis si bien, il faut être quelqu'un. Tu trouves ça pathétique ? Attends un peu de voir où nous en serons plus tard. Dans la vie j'ai toujours dis qu'il y avait une chaîne alimentaire. Soit tu t'écrases comme la pauvre paysanne que tu es, sois tu te bats, comme je le fais si bien. On verra qui mangera l'autre à la fin. Et puis je ne pus rire à sa dernière remarque. Elle parlait et le son de ses paroles me faisaient doucement rire. Il me berçait même limite. Après tout, je ne mettais de l'importance en chaque personne que s'ils en avaient vraiment. Pour moi, Maëlle était juste une distraction avec laquelle pourtant je devais modérer mes actes à cause des liens étroits qu'elle entretenait avec mon frère. La vie pouvait être si injuste lorsqu'elle s'y mettait. Et puis je ne dis rien, ne répliqua rien et elle commença à s'éloigner. Que faire à présent, la persécuter de nouveau ? Lui lancer encore une vanne en pleine tête histoire de repimenter l'affaire si la demoiselle dégnait se préoccuper de mes paroles infectes ? Non, mieux encore, je changeais totalement de stratégie, à voir si elle allait attraper au vol l'hameçon que je lui tendais sans prendre garde. Sois proche de tes amis et encore plus proche de tes ennemis. Cette citation me revint en tête et je ne pus m'empêcher au moment où j'allais enfin partir, me redresser et lancer vers Maëlle une phrase que je n'aurais jamais pensé sortir mais des fois, il fallait bien changer d'angles de vue pour mieux liquider sa cible non ? Ok c'est bon. J'en ai marre de tout ça. A quoi ça sert après tout ? Je ne t'aime pas beaucoup mais pour Maël peut-être qu'on pourrait faire un effort tu ne crois pas ? Les mots me sortaient tout naturellement de la bouche, le visage ouvert vers la bêta alors qu'en vrai je n'avais qu'une envie c'était cracher mon poison comme un dragon crache les flammes qui lui brûlent l'estomac.

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Elle semblait ne pas vouloir lâcher prise et moi donc ! Je me rendais donc d’une chose c’est que plus les gens commençaient à me pousser dans mes retranchements et plus j’avais cette envie de bondir sur eux, afin de ne pas paraitre aussi fragile que mon physique pouvait le montrer. Les gens ici étaient parfois si cruels et si impitoyable, tout comme Ebony qui ne cessait de me chercher, mais la connaissant depuis toujours dirons-nous, je savais quelle force de caractère elle avait et comment elle pouvait agir en rebelle ! Mais elle paraissait pour moi bien plus méchante qu’elle n’y était au final, du moins pour ma part, et puis il y a du bon en chacun de soi non ? Mais elle avait le don de me sortir de mes gongs, après tout je ne savais d’elle que ce que j’en avais entendu dire par Cameron et Maël à l’époque sans oublier qu’elle était éloignée de notre petit trio jadis ou nous étions que des enfants. Etait-ce pour cela qu’elle tentait de me persécuter dans ce couloir sombre, sachant probablement et surement pour mon agression ? Comment pouvait-elle être aussi insensible ou aussi froide face au désarroi des autres ? Était-elle si amère pour ne pas vouloir se radoucir ? Certes elle était impulsive mais je pensais que depuis notre enfance elle m’en avait voulu d’être du mauvais côté, avec ses frères et non avec elle étant plus âgée qu’elle d’ailleurs. Toujours aussi vive elle poursuivit suite à mes dires.« Pense ce que tu veux Ebony venant de toi, cela m’indiffère totalement. Dois-je être flattée d’avoir une réputation quelle qu’elle soit ? Aurais-tu tu peur de perdre ta notoriété si toutefois tu en as une ici ? Le nom d’une Confrérie ne suffit pas à en faire partie intégrante, encore faut-il être la hauteur ? » D’un ton calme et posé avec un immense contrôle de moi, demi sourire aux lèvres voilà que je venais à lui tenir tête de façon posée ! Ses mots sur la chaine alimentaire me firent bien rire. Elle pouvait se croire, se sentir supérieure qu’elle ne l’était pas à mes yeux et peut-être devrait-elle faire attention à savoir à qui elle s’adresse. Les Texanes ont le sang chaud, elle devrait le savoir mieux que quiconque pour en être une elle-même, non ? Je me mis à rire doucement sans me cacher lors de ses propos étant si sûre d’elle ! Que je ne répondis pas sur ce sujet pour le moment car que dire ? Elle m’amusait bien plus qu’elle ne me faisait peur, au fond cela me faisait le plus grand bien ! Avant de vouloir partir de ces lieux quand elle me stoppa dans mon élan, étonnée de ses dires mais pas crédule non plus que me retournant après avoir pris une bonne inspiration me voilà revenant vers elle faisant une légère moue la regardant sans un mot avant d’ouvrir la bouche de nouveau. « Tu as raison et sache que je ne suis nullement idiote comme tu pourrais el penser, alors pour le bien-être de ton frère, évitons-nous, ne cherchons pas à nous côtoyer et une dernière petite chose.. » Tandis que je m’approchais de son oreille pour un murmure. « Fais attention à toi de ne pas être au bas de la chaine alimentaire, les requins sont réputés pour ne pas laisser la moindre chance à leur proie…» Me reculant un peu d’elle toujours ce sourire non pas de satisfaction mais plutôt de fierté d’avoir su lui tenir tête. Même si je n’avais utilisé la carte du roi et de la reine disant qu’il fallait être quelqu’un mais connaissait-elle de moi désormais, Rien, absolument rien tout comme des gens que je pouvais fréquenter. « Sur ce, en avons-nous terminé ? Ou as-tu encore des choses à me balancer en plein visage ? » Elle était venue à moi et là je lui demandais comme telle une autorisation pour quitter les lieux ne voulant pas la désillusionner dans son rôle d’être supérieure !

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