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Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June

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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June EmptyDim 2 Déc - 1:06


Écoute ! Je n’aime pas faire la morale, mais je vais te donner un conseil qui te servira à jamais. Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons. S’ils te blessent, dis-toi que c’est la bêtise qui les pousse à te faire du mal. Ça t’évitera de répondre à leur méchanceté. Car il n’y a rien de pire au monde que l’amertume et la vengeance. Reste toujours digne et intègre à toi-même ! Peter & June

❝ J’ai dit que j’étais un drogué, j’ai jamais dit que j’avais un problème.❞

    Trainée de force dans les magasins? Non. Jamais de force, toujours avec un plaisir infini. Je ne rechignais jamais pour faire une sortie shopping en compagnie de ma douce meilleure amie Leyna, sigma à ses heures perdues. J'avais tendance à m'emporter quand elle était présente, car avec son don pour le mode, elle avait la fâcheuse habitude de me trouver des tenues toutes les plus sublimes les unes que les autres et me faire tourner en bourrique. Aussi, j'étais enjouée à l'idée de passer ma journée engouffrée dans les magasins. Seul bémol, je devais emmener Savannah. Leyna avait décidé qu'elle voulait habiller sa filleule pour l'hiver. En soit, passer un moment avec ma fille ne me dérangeait guère, au contraire j'en redemandais. Seulement, me balader avec une poussette dans les magasins n'était pas chose aisée, et laisser Savannah gambader dans les magasins l'était encore moins. Avec son caractère de cochon et le manque que provoquait l'absence de son père, ma petite puce devenait de plus en plus instable et semblait prête à exploser à chaque instant. Digne de sa mère en soit. Et puis, je ne pouvais guère lui reprocher d'être triste et en colère du départ de son père. J'étais moi aussi indignée du départ d'Arthur. Certes, j'avais rompu avec lui, mais j'entendais bien rester un minimum en contact avec lui pour le bien de notre fille. Apparemment, le fils de la royauté anglaise ne l'entendait pas de cette oreille et avait mis les voiles direction l'Angleterre, sans crier garde. Et comble de l'exaspération, Jodie, raison de notre rupture, avait quitté San Francisco, sans prévenir qui que ce soit. Je la soupçonnais fortement d'être partie rejoindre Arthur mais ça, jamais ni l'un ni l'autre n'oserait me l'avouer ouvertement. Ce serait admettre leur fraude, leur affront et ils n'étaient pas prêt pour cela. Ils n'étaient surtout pas prêt à affronter les représailles que j'avais juré de leur faire connaître après coup. Cela étant, je me retrouvais poussant une poussette dans les magasins, ma meilleure amie sur les talons. Je la regardais déambuler entre les rayons, agitant ses bras dans tous les sens, à la recherche de la perle parfaite. Son bras gauche attrapait des vêtements pendant que le bras droit brandissait les accessoires correspondants. Au bout d'une longue demi heure à la voir courir partout, je l'observais se retourner vers moi, fière d'elle et de ses trouvailles. M'adressant un grand sourire satisfait, elle m'invita à conduire Savannah auprès d'elle, afin de s'assurer que tout cela conviendrait à merveille au petit ange. Sous ses ordres, je fis avancer Savie vers elle. "Leyna, ça te dérange si je vais voir une ou deux boutiques de mon côté? Je peux te laisser Savannah pendant une petite heure?" J'entendis mon amie marmonnait deux trois mots me signifiant qu'elle n'y voyait aucun inconvénient, bien au contraire. J'embrassais rapidement Savannah, avant de prendre sortir du magasin. Je jetais un coup d'oeil à droite, puis à gauche avant de tomber sur une boutique raffinée française, plus précisément, une boutique de lingerie. Il allait sans dire que lorsque je m'abandonnais aux doux plaisirs charnels de la vie, je tenais le faire avec une classe sans limite. Mes talons martelaient le sol du centre commercial, avant que je ne passe la porte de la boutique. Je commençais par errer entre les rayons, à la recherche d'un petit dessous affriolant qui pourrait faire craquer Avery lors de notre prochaine rencontre. Certes notre dispute avait atteint des sommets la dernière fois que nous nous étions parlés, mais j'entendais bien rendre la prochaine inoubliable, et ce, de manière bien plus agréable. Ma main se baladait lentement entre les différents ensembles présentés, avant d'en ressortir un en soie, mauve, à la couleur de ma confrérie, les meilleurs, les plus beaux, les epsilons. Je ne pris pas la peine de l'essayer, je n'en avais aucunement besoin avec la taille fine que j'arborais. Je passais directement par la caisse, avant de ressortir, un sourire satisfait sur le visage. Heureuse de mon achat, je fouillais dans mon sac afin de faire partager l'information à Iris. Bien trop occupée à chercher mon téléphone, je percutais quelqu'un. Pleine de mauvaise fois as usual, je relevais la tête, et jetais un regard dédaigneux à la personne que je venais de percuter. Un sourire à la fois surpris et joueur se dessina sur mon visage. J'avais en face de moi, la personne que je taquinais avec un plaisir infini, celle que j'adorais malmener autant que j'aimais la draguer. Cette personne n'était autre Peter, le seul et unique anglais qui était toujours présent dans ma vie. Aucune relation amoureuse entre lui et moi, juste un passé très prenant et pesant, qui faisait de nos rencontres un moment à la fois désagréable et un poil comique. J'arborais donc un sourire confiant au moment de prendre la parole. " Peter. Tu viens faire les boutiques? Des envies de lingeries peut-être?" L'interrogeai-je avec une folle envie de lui en faire voir des vertes et des pas mures. J'en profitais par déposer un baiser à la commissure de ses lèvres en guise de salutation. Quel manquement à mes devoirs, je ne l'avais pas saluer comme il se devait. Je posais un regard aguicheur sur ses yeux, avant de relever mon paquet et d'en sortir mon ensemble fraichement acheté. Je savais que même s'il ne le reconnaissait pas ouvertement, il adorait quand je l'aguichais de cette manière. Cela lui rappelait les nombreux bons instants que nous avions passé ensemble à Londres que ce soit autour d'un verre ou au fin fond d'un lit de ma somptueuse chambre d'hôtel dans laquelle j'avais élue domicile durant près d'un an et demi. Qu'il le veuille ou non, une flopée de souvenirs nous unissait l'un à l'autre, des bons comme des mauvais. Nous avions depuis longtemps passé l'étape des engueulades et des reproches, mais certains ressentiments résidaient encore et toujours. Je ne pouvais pas décemment oublié que lorsque je lui avais annoncé ma grossesse, Peter avait pris la poudre d'escampette et avait quitté l'Angleterre sans crier garde. Certes Savannah n'était pas de lui, et je ne l'avais su qu'après, mais au final, je m'étais rendue compte que j'avais bien fait de ne pas lui accorder ma confiance. Me sortant de mes pensées, je lui fourrais mes sous vêtements sous le nez, histoire de lui faire comprendre ce qu'il était capable de manquer. " Qu'en dis tu? Je suis sur qu'il m'ira à ravir non?" Je ne jouais pas dans la finesse, bien au contraire. Mais avec Peter, j'oubliais toute notion de finesse et de subtilité. Je fonçais presque tête baissée à dire vrai.
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MessageSujet: Re: Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June EmptyJeu 17 Jan - 18:04



    Faire les magasins, me mêler à cette foule pour dépenser de l’argent, ce n’avait jamais vraiment été mon truc. J’étais de ceux qui bénissaient l’arrivée d’internet et des commandes livrées à domicile. Seulement, cette fois-ci, j’étais un peu à la bourre. Dehors, toutes ces illuminations, ces musiques guillerettes, censées réchauffer les cœurs pendant cette période où les gens étaient transis de froid. Aucun doute là-dessus, Noël arrivait de plus en plus vite, me prenant de vitesse pour les cadeaux. Ce n’était pas ma période préférée de l’année, à vrai dire, je n’aime plus Noël depuis bien longtemps, et voir toute cette joie surfaite, exagérée par des spots commerciaux, m’a toujours dégoûté, m’a toujours donné envie de vomir, de cracher mon venin sur ces gens qui paraissent heureux alors qu’ils n’ont aucune raison de l’être. Les fêtes de fin d’année sont toujours une période que j’ai du mal à passer, pendant lesquelles je passe mon temps à me morfondre, à broyer du noir, moi qui suit habituellement si optimiste. Chaque année, j’ai l’impression de voir les gens bien trop heureux, pendant cette période qui est marquée par l’anniversaire du décès de ma mère. Elle me manque, terriblement. J’ai beau tout faire pour ne pas y penser, dans ces périodes de fêtes, ces moments qui se veulent familiales, il m’est impossible de garder le sourire, de me dire que tout va bien. C’est encore plus dur depuis quelques années, depuis que je suis arrivé à Berkeley. Avant, je pouvais compter sur le soutien de mon père, désormais ce n’est plus le cas, un océan nous sépare, et les coups de fil se font de plus en plus rare. Je ne rentre pas en Angleterre pour Noël, je n’y rentre jamais. Cette terre n’a jamais été la mienne, et elle ne le sera jamais. Je suis un américain, et désormais, ma maison, mon domicile, se trouve ici, à San Francisco, à l’Université. Berkeley, mes amis composaient également ma nouvelle famille, et à ce titre, je me devais d’aller acheter leurs cadeaux pour Noël, histoire de faire bonne figure. Je n’en avais pas vraiment envie, mais rien que par politesse, je me devais de le faire, pour ne pas venir avec les mains vides lorsque l’on m’offrirait un cadeau. Surtout pour Remy. Nous ne sortions ensemble que depuis quelques semaines, mais j’avais déjà le sentiment que c’était vraiment spécial. A vrai dire, rien que le fait de sortir avec quelqu’un était spécial pour moi, ce n’était pas quelque chose que j’avais l’habitude de faire. J’étais plus du genre à consommer et à jeter… Alors, pour elle, je me devais de faire un effort, lui offrir un cadeau pour Noël. C’est comme ça que je m’étais retrouvé là, en plein milieu de ce centre commercial, bondé, à quelques jours de Noël. Pourquoi donc avais-je tant attendu. Faire les magasins n’était déjà pas mon passe-temps favori, alors si en plus de ça je devais me taper un bain de foule… Il ne m’en fallait pas plus pour me mettre de mauvaise humeur. Ajouté à ceci qu’au bout de trois magasins, je n’avais toujours rien trouvé qui me plaisait, mes nerfs étaient à vif. Les enfants criaient de partout, pleuraient, sautaient, couraient, je n’avais qu’une seule envie, leur mettre des grandes claques pour qu’ils apprennent à se tenir en public, qui avait donc fait leur éducation pour qu’ils aient aussi peu de savoir vivre. Je n’avais jamais vraiment aimé les enfants, pour ce genre de comportement notamment, ils ne pensent qu’à eux, font du bruit, coûtent cher, bref, ils n’attirent que des emmerdes. Court passage dans une boutique de décoration intérieure, rien de bien intéressant, soit trop kitch, soit trop gros, soit moche, soit trop cher. D’un côté, acheter de la déco pour quelqu’un qui vit dans une chambre universitaire n’était probablement pas la meilleure des idées. Un bijou, voilà quelque chose qui pourrait se révéler une bonne idée, classique peut-être, mais au moins, c’était une valeur sûre. Cette idée fût vite écartée quand je passai devant la vitrine d’une joaillerie, les produits les moins chers étaient aux alentours de mille deux cents dollars. Autant dire que c’était bien au-dessus du budget que j’avais prévu. Décidé à trouver un cadeau aujourd’hui pour ne pas avoir à revenir me mêler à une telle foule, je continuai mes recherches. Arrêt devant un magasin de lingerie féminine. Non, ce n’était clairement pas une bonne idée, la lingerie comme cadeau de Noël, au contraire des bijoux, c’était loin d’être une valeur sûre. Je fis alors interpellé par une voix. Le temps de me retourner, la personne était déjà en face de moi, June. En parlant d’enfant, elle m’avait bien fait peur en Angleterre, en m’annonçant qu’elle était enceinte. Fort heureusement, je n’étais pas le père, auquel cas je n’aurai de toute manière, pas assumé mes responsabilités, cela va de soi. Elle me lança une réplique qu’elle voulait peut-être comique, mais que je considérai – influencé par ma mauvaise humeur – comme tout bonnement stupide. « Les louanges sur l’humour anglais ne sont apparemment pas justifiées. » Massacrante. Telle était mon humeur, je n’avais aucune intention d’être gentil avec qui que ce soit à ce moment précis. Alors quand June m’embrassa un peu trop près de la bouche à mon goût, c’est avec un geste non maîtrisé que je la repoussais du bras. « Je suis rangé maintenant, donc évite de faire ça. » Elle voulait peut-être jouer, mais ce n’était pas du tout mon cas, je n’avais ni le temps, ni l’envie d’entrer dans son petit jeu. C’est avec je ne sais quelle idée derrière la tête qu’elle me montrait un ensemble qu’elle venait d’acheter, me demandant s’il était à mon goût et s’il lui irait bien. Plus direct, tu meurs. C’est armé de mes habituels sarcasmes que je répondais à son rentre-dedans de bas étage. « C’est le genre d’ensemble que ma grand-mère aurait pu porter. Je marquais un léger temps, histoire de lui laisser le temps de comprendre le poids de mes mots, avant de reprendre, sans qu’elle n’ait eu le temps de répondre. Et puis, soyons honnête, tu as pris beaucoup trop petit, jamais tu ne rentreras là-dedans. Ça, c’est taille mannequin. » Accueil glacial. Qu’elle le prenne mal ? C’était le cadet de mes soucis.
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MessageSujet: Re: Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June EmptySam 19 Jan - 1:25


Écoute ! Je n’aime pas faire la morale, mais je vais te donner un conseil qui te servira à jamais. Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons. S’ils te blessent, dis-toi que c’est la bêtise qui les pousse à te faire du mal. Ça t’évitera de répondre à leur méchanceté. Car il n’y a rien de pire au monde que l’amertume et la vengeance. Reste toujours digne et intègre à toi-même ! Peter & June

❝ J’ai dit que j’étais un drogué, j’ai jamais dit que j’avais un problème.❞

    Le shopping était plus qu'une passion à mes yeux, mais bien un art de vivre. Entrer dans un magasin, observer, évaluer, analyser, toucher, essayer, me satisfaire ou non, choisir, me décider, sortir la carte bleue, payer, repartir satisfaite. Voilà le train train hebdomadaire que je m'étais imposée depuis que j'étais en âge d'avoir ma propre carte de crédit et surtout en âge d'en dépenser tout son contenu sans avoir la pression parentale derrière moi, soit mes quinze ans, âge à laquelle je m'étais exilée en Angleterre. Ce n'était d'ailleurs pas sans raison que j'avais ainsi obtenu l'honneur - à juste titre - d'être considérée comme une grande fashionista de mon époque, copiée mais jamais égalée bien évidemment. Des filles qui avaient essayé de me ressembler? Elles se comptaient par centaines, si ce n'est par milliers même. Mais jamais, ô grand jamais, une seule d'entre elle avait réussi à devenir une icône comme je pouvais l'être. Cependant, je devais bien reconnaître une chose, ces derniers temps, j'étais nettement moins présente dans les journaux, les paparazzis ayant apparemment bien saisi le message, à savoir ne jamais me prendre en photo en compagnie de Savannah. Or, étant la grande majeure partie du temps avec ma fille, les occasions de me prendre en photo s'amenuisaient. Et puis, je n'étais plus sur le devant de la scène, constamment à voyager aux quatre coins du globe pour tourner des scènes des derniers films à venir ou même à tourner dans des pubs. Je m'étais rangée depuis l'annonce officielle de ma grossesse, et les rares apparitions que je daignais effectuer, se faisaient toujours en compagnie d'Avery - ou plutôt lorsqu'il était présent - pour mon plus grand plaisir. En y repensant, je me souvins que j'avais l'une des ces avants premières pour le mois prochain, toujours en compagnie d'Avery. Mais cette fois, j'avais bien l'intention de décliner l'offre, et de ne pas honorer la soirée de ma sublime présence, n'étant pas en bons termes avec le jeune gamma. Les deux seules raisons pour lesquelles je me rendais à ces soirées étaient que je gagnais une montagne d'argent à y assister, et que je pouvais passer une soirée en compagnie de mon ami, à me saouler à n'en plus finir. Or, à l'heure d'aujourd'hui, les choses ayant changées avec Avery, je ne me voyais guère me rendre à cette soirée et le regardait batifoler avec sa Raiponce. Nous n'avions d'ailleurs toujours pas réglé nos soucis, et je n'étais pas sur que cela puisse s'arranger, suite à l'humiliation que je lui avais causé lors de la soirée des omégas. Qu'importe, je ne m'abaisserais pas à des excuses, ce genre de mots ne rentrant pas dans mon vocabulaire. Tournant la tête, je remarquais que Savannah touchait absolument à tout ce qui lui tombait sous la main et cela m'inquiétait énormément. Avec sa manie de touche à tout, elle était bien capable de renverser le magasin en un instant, telle une tempête tropicale dévastant un continent. Je sommais à la petite de s'arrêter dans l'instant même, sous peine d'être privé de sa surprise plus tard dans l'après midi. Même à deux ans, il n'en fallait pas plus pour aiguiser sa curiosité et pour la stopper dans son élan. Je tournais la tête de l'autre côté de ma fille pour tenter d'apercevoir ma meilleure amie, avant de me rendre compte qu'elle était tout simplement entrain de faire exactement ce pour quoi j'avais rouspeter ma fille, à savoir d'en mettre absolument partout. C'est simple, tempête Savannah avait hérité d'une tornade pour marraine. Emettant un petit rire en voyant la scène, je demandais à mon amie si cela ne la dérangeait pas de s'occuper de Savannah une petite heure, le temps que je puisse partir faire quelques achats seuls, en toute tranquillité. Aucune surprise pour moi lorsque j'entendis Leyna acquiescer avec un sourire et me faire signe de partir de la boutique. Je finis par atterrir dans un magasin de lingerie, pour mon plus grand plaisir. Je n'étais certes plus en couple avec le père de Savannah, mais cela ne signifiait pas pour autant que j'étais devenue une nonne et abstinente, bien au contraire. J'avais retrouver une certaine liberté pour laquelle je ne me plaignais guère et avec laquelle je m'accommodais à la perfection. Preuve en était, lorsque je sortis du magasin et percutais Peter, l'anglais par excellence, pour lequel mon esprit passa instinctivement en monde joueur. Peter et moi avions un long passé, et malgré les quelques différents qui nous unissaient encore, je n'en avais pas pour autant perdu l'envie de m'amuser avec lui. Le voilà qui d'emblée me coupait dans mon élan, ne semblant pas être d'humeur à rigoler, ni même à parler. Lorsque je vins déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, ce dernier me repoussa en m'annonçant très solennellement être en couple. Son manque d'entrain à me parler s'expliqua alors très rapidement. Ah oui c'est vrai. J'avais entendu dire que la sigma, présidente en chef des artistes de Berkeley avait mis le grappin sur le jeune homme. Remy Bradford-Duma. Décidément, elle et moi ne faisions que nous croiser par intermédiaire, un coup Avery, un coup Peter. Tout cela prenait décidément une tournure des plus intéressantes et qui me plaisait fortement. « Ah oui Remy j'en ai entendu parler. Tu sais, si elle se la joue comme avec Avery, d'ici quelques mois tu devrais être cocu. » Décrétai-je l'air innocente et presque désolée pour Peter. Quiconque s'approchait de la Bradford Duma le faisait à ses risques et périls, c'était inévitable. Avery en avait fait les frais et je l'avais ramassé à la petite cuillère après coup, même si je devais reconnaître que le gamma s'était très bien repris tout seul. Je dégainais l'ensemble que je venais de m'offrir et Peter me sortit l'un de ses vieux sarcasmes anglais pour démonter ma joie. Cependant, je ne me laissais pas abattre par ses quelques petites expressions de bas étages. « Oui et bien ces ensembles de grand-mère si je me souviens bien, te plaisais autrement à une époque. Je crois me souvenir même que tu en raffolais. » Concluais-je, ponctuant le tout d'un rire cristallin, mon esprit coquin divaguant vers de vieux souvenirs anglais. Et voilà que le jeune homme s'empressa de me rabaisser, en appuyant sur le fait que la taille de mon ensemble était taille mannequin et ne me correspondait absolument pas. « Taille mannequin? Tu veux dire ces anorexiques qui défilent sur les podiums? Oui en effet je ne rentrerai pas dans leur tenue, j'ai la chance d'avoir un minimum de formes et de poitrines comparée à ces planches à pain. » Répliquai-je avec un clin d'œil à l'intention du jeune homme. Il avait très certainement oublié que j'aimais plus que tout avoir le dernier mot, et que je ferai toujours tout pour l'avoir, qu'importe ce que j'aurai à dire pour y parvenir. « Alors on fait ses derniers cadeaux de noël? J'imagine que tu as bien du mal à trouver le cadeau qui contentera cette chère Remy. C'est qu'elle a été habitué à un certain standing avec Avery tu sais… » Tu voulais jouer à l'ère glaciale avec moi? Tu vas être servi mon cher. Lui rappeler l'ex de Remy, celui qu'elle avait follement aimé, était forcément quelque chose qui déplairait fortement à Peter, et je m'en réjouissais d'avance.
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MessageSujet: Re: Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ? Peter & June EmptyDim 3 Mar - 14:21

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