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(isaac) . I choose to be happy .. You and I .

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MessageSujet: (isaac) . I choose to be happy .. You and I . (isaac) . I choose to be happy .. You and I .   EmptyDim 20 Jan - 14:49



Cause you're all i want. You're all i need.
Avant de tomber amoureuse, j'étais une femme parmi tant d'autres, comme tant d'autres clichés, pareille à mes semblables je suppose. Avec mes soucis, un train-train quotidien, des questions existentielles stupides, une paire de crises de nerfs inexpliquées, des sentiments, beaucoup, et un passé que je ne pouvais refouler, impossible à noyer et bien évidence, juste là, à la surface. Puis l'amour s'est immiscé dans ma vie, une fois de plus, lentement, sur la pointe des pieds pour se loger tout en silence au creux de mon cœur, comme pour ne pas éveiller mon attention, sournoisement. Vous est-il déjà arrivé d'espérer et de croire en l'amour,"simplement", de laisser la magie opérer, vous charcuter, tout en ayant la ferme conviction que peu importe les espoirs que vous puissiez porter, au plus profond de vous un sentiment se terre, méfiant. Simplement là pour vous avertir trop tard que vous n'avez d'ores et déjà plus le contrôle et que la chute est proche, inévitablement. Malgré l'espoir, on ne peut se cacher que tôt ou tard ils deviendront un poids malsain, bien trop lourd, trop encombrant, insupportable et que soudainement, comme la règle le stipule, sadiques, ils finissent par vous peser jusqu'à ce que les bras vous tombent, que vous abandonniez, désarmée, à nu de vos sentiments. Une fois de plus. Livrée à votre sort en attendant le prochain. Mais malgré le fait que je sache que, comme toute femme avertie, cela serait inévitable, je m'y accordais aveuglément, me plaisant à croire que cette fois-ci serait peut-être la bonne, probablement. Parce que, aujourd’hui ça faisait un an. Trois cent soixante-cinq jours, que nous étions officiellement ensemble. Alors, pour ce quatorze février, indéniable fête des amoureux et premier anniversaire de notre relation, je voulais faire les choses biens. Je voulais qu’on se retrouve, qu’on réalise que tout se passait toujours à merveille entre nous. Même si nous avions des hauts et des bas. Même si on ne se comprenait pas toujours. Je voulais lui prouver que pour moi, rien n’avait changé. Mes sentiments étaient toujours aussi présents, aussi forts et je ne pouvais plus le nier. Je n’en avais plus envie. Bien au contraire, je ne me gênais pas pour laisser parler mon bonheur, pour laisser les jaloux le critiquer ou le démonter. Rien n’y ferait. Rien ne le détruirait et ils pouvaient continuer leurs médisances. J’arrivais encore à leur sourire au nez. Quand dans mon dos, ils continuaient de nous juger. Mais que pouvaient-ils savoir ? Il n’y a pas de recette au bonheur, tout ça c'est chimique, soit ça fonctionne, soit ça fonctionne pas, question d'alchimie entre les deux concernés, qu'ils le veuillent ou non. On ne décide pas de tomber amoureux, ni de faire que tout ce que l'on prévoit niaisement d'avance se fera, ça ne fonctionne pas comme ça, ce serait bien trop simple. L'amour est comme une maladie, ça s'attrape comme une grippe, sans crier gare, et à ce propos parfois, ça ne sera pas trop demander, tout ça nous éviterait bien des peines. Mais on ne contrôle ni sa propagation tout au creux de soi, ni la guérison tout au creux de l'autre. C'est là l'un des effets les plus indésirables de l'amour, parfois la maladie nous touche et s'installe, mais au final, rien ne peut empêcher l'autre de tomber malade, raide dingue d'un autre que soi. Je suis raide dingue de lui. Sans aucun doute. Je ne peux plus m’imaginer sans lui. Je ne pourrais plus avancer s’il décide de s’éloigner de mon chemin. Alors si les autres jugent que je suis atteinte d’une maladie dangereusement destructrice. Pour lui, je suis prête à prendre le risque. A tous les prendre. Isaac a donné un sens à ma vie. Il m’a montré la bonne voie. Il m’a tendu la main. Ses lèvres ont embrassé les miennes, si délicatement, si amoureusement qu’il était impossible de résister. De ne pas prendre le risque. Et si je perdais tout ? Et si ça ne fonctionnait pas ? Je n’y pensais plus. Je ne voulais plus voir le futur aussi sombre, plus maintenant, parce qu’il était là. Il était présent, aimant et attentionné. Parfois, souvent même ces derniers temps, on se chamaillait. On n’était d’accord sur rien. Cependant, on ne pouvait pas s’arrêter devant ces quelques embûches, ces quelques murs devant nous. Main dans la main, on allait les franchir l’un après l’autre. J’en étais sûr. Simplement parce que s’il y avait bien un sentiment qu’il avait changé en entrant dans ma vie, c’était l’espoir. L’espoir de croire que tout est possible, réalisable, quand on s’en donne les moyens, quand on y croit de toute son âme, de tout son cœur. Alors, quand il m’arrivait de douter, perdre pied ou penser qu’il ne m’aimait plus. J’espérais. J’espérais que la raison allait retrouver sa place dans ma vie, dans notre relation. Les questions étaient là pour mettre le trouble, pour nous mettre à l’épreuve et nous rendre finalement encore plus fort. Il était dix-neuf heures et dans un peu plus d’une heure, il sera là. Je lui avais envoyé ce message qui en disant assez, sans trop en dévoiler. Je jouais la carte du mystère. Même s’il devait avoir de grands soupçons. Je m’étais arrangée avec ma colocataire de chambre pour avoir l’exclusivité, pour qu’elle découche, qu’elle trouve un autre lit, cette nuit. Je pensais juste profiter de lui. Je voulais que nous soyons seuls et tranquilles. Je voulais discuter, l’embrasser jusqu’à perdre toute notion, ne plus savoir où je suis, en quelle année on est. Je veux juste qu’il soit là. Je n’avais donc rien mis de côté. J’avais enfilé cette magnifique robe que je mettais rarement. J’avais bouclé mes cheveux, comme il l’aimait. J’avais mis les petits plats dans les grands. Ce soir, on ne commanderait pas de pizza et non plus chinois. J’avais un repas de prévu, très travaillé, que j’avais commandé chez un traiteur renommé. J’avais installé une cinquantaine de bougies dans la pièce. Je l’attendais. Nerveuse et stressée. Isaac allait surement être étonné de tout ce que j’avais prévu, de toute cette attention. Il n’était pas habitué. Ce n’était pas moi. Enfin, si j’avais tout prévu, c’est parce que je le voulais, je souhaitais marquer le coup. Cette année qui s’était écoulée, ces prises de têtes qui ne nous avaient pas séparées et surtout ces épreuves qui nous avaient rapprochées. Alors s’il trouvait que c’était romantique ou trop niais, je pense que je l’étoufferai. Oui, peut-être qu’il n’avait pas tort mais il n’avait aucun droit de l’admettre à haute voix, et encore moins devant moi. Simplement parce que ça me rendrait dingue et qu’on en viendrait aux mains. Je le pincerais. On tomberait sur le sol et je le chatouillerais sur les côtés, comme il en a horreur. Je le chatouillerais jusqu’à il retire ces mots, ces conclusions. Il n’y avait pas besoin de discuter, pas besoin de me les confier. Il peut se satisfaire d’en profiter simplement, de se prendre le temps d’une soirée pour le roi du monde. Je crois que ça me conviendrait parfaitement. Puis, il y eut ces trois bruits sur la porte. Cette façon de me prévenir que c’était lui et qu’il était le seul à agir de la sorte. Un large sourire se dessinait alors sur mon visage. J’avais besoin de le retrouver, besoin de se retrouver. Lui et moi, comme on l’a fait un bon nombre de fois. Lui et moi. Simplement et tendrement. J’ouvris alors la porte et remarquais sa silhouette parfaite, sa coiffure coiffée et son regard pétillant. « Je suis contente que tu aies acceptée cette invitation. » Ajoutais-je délicatement, avant d’entourer son cou de mes bras et de lui donner un tendre baiser. Je l’attirais vers moi pour le faire entrer et fermer la porte du pied. Il allait pouvoir admirer mon travail, ma profonde attention pour notre première année d’amour et d’émotions.


Find me here and speak to me. I want to feel you. I need to hear you. You are the light. That's leading me to the place. Where I find peace again. You are the strength. That keeps me walking. You are the hope. That keeps me trusting. You are the light to my soul. You are my purpose. You're everything
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MessageSujet: Re: (isaac) . I choose to be happy .. You and I . (isaac) . I choose to be happy .. You and I .   EmptyMer 30 Jan - 0:33

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