the great escape
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do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi)

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MessageSujet: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptyMar 18 Déc - 18:03

do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) Tumblr_m6gebcwgC71rq9ghh



« do not take life too seriously, you will never get out of it alive anyway »
Le début de l’année scolaire avait été plutôt chaotique pour Leyna puisqu’elle entamait sa dernière année officielle. Enfin, du moins, sa dernière année avant d’obtenir un papier suffisant à pouvoir se faire embaucher dans une galerie d’art, un papier suffisant à prétendre pouvoir être une artiste. Cependant, les ambitions de la jeune australienne sont plus exigeantes que cela puisqu’elle désire poursuivre et obtenir un master en photographie, tout en ouvrant une galerie rien qu’à elle dans un quartier plutôt branché de la ville. Travailler au bar du coin, c’est super, elle a rencontré des gens particulièrement sympathique, mais ce n’est pas ce qu’elle veut faire de sa vie. Un jour, Leyna compte bien clouer le bec à ses parents en parvenant à vivre de son art, à vivre bien. Elle espère bien leur prouver qu’être médecin ou avocat n’est pas une fin en soi, et qu’elle a eu raison de poursuivre son rêve, quitte à leur tourner le dos. Après tout, ce n’est pas comme s’ils s’étaient préoccupés d’elle, que ce soit aujourd’hui où lorsqu’elle était petite, puisque la demoiselle avait quasiment été élevée par ses grands-parents, qu’elle adore par dessus, d’ailleurs. En ces périodes de fêtes, Noël approchait à grand pas et Leyna ne pouvait s’empêcher d’être triste de ne pas pouvoir passer ce moment en la compagnie de ses grands parents. Aller jusqu’en Australie pour deux ou trois jours n’aurait pas servi à grand chose, d’autant plus que ses grands parents étant plutôt âgés, elle ne voulait pas les déranger pendant des lustres. Et puis, force était de reconnaître qu’en rendant visite à ses grands-parents, elle pourrait difficilement échapper à ses parents. Ainsi, n’ayant pas pris de vacances depuis un certain moment et ayant donc économisé depuis plusieurs mois, Leyna songea à partir juste après les fêtes, juste quatre ou cinq jours, histoire de bronzer au soleil et de fêter le 31 décembre à l’étranger, pour une fois. S’il y avait une chose dont elle avait besoin, c’était bien de décompresser et de se changer les idées avant la reprise des cours, c’est-à-dire avant la dernière ligne droite avant ses examens finaux. Elle allait continuer à travailler d’arrache-pied, mais avant cela, elle méritait bien d’une petite pause pour se ressourcer et reprendre de l’énergie.

Leyna est une fille particulièrement spontanée. Elle n’a certes pas toujours les moyens de ses envies, mais elle se débrouille toujours pour les obtenir, et ce par elle-même. Elle déteste devoir compter sur d’autres personnes, raison pour laquelle elle n’accepte jamais quand ses amis un peu plus fortunés qu’elle proposent de lui offrir quelque chose. Ainsi, lorsqu’elle songea à cette petite escapade improvisée, elle ne pu s’empêcher de penser immédiatement à Aislynn. Bien que plutôt différentes l’une de l’autre, elles avaient ce petit grain de folie et de spontanéité que l’on ne trouve pas chez tout le monde. Une fois la chose discutée autour d’un café, Aislynn accepta sans trop broncher, et elles se mirent d’accord sur la destination parfaite : Hawaïi. Leyna proposa à son amie de partir sur l’île de Oahu, particulièrement renommée pour sa « night life ». Ainsi, leurs petites vacances de dernière minute s’annonçaient totalement folles. Ce n’est que la veille du départ que Leyna commença à préparer ses affaires. Elle détestait faire ses valises, mais ce qu’elle haïssait encore plus, c’était de les défaire. Heureusement, ça, ce serait pour plus tard. Elle opta pour deux bikini différents ; l’un venait de chez Victoria’s secret, était de couleur corail, donc plutôt flashy, et le haut avait la forme triangle. Le second était bicolore ; le haut était blanc, en bandeau, avec une sorte de broche en diamant turquoise au centre, tandis que le bas était de couleur assortie à cette petite broche. Les deux lui allaient bien, mais elle préférait avoir le choix et préféra les prendre avec elle. Ainsi, elle glissa un linge de bain dans sa valise, des sous-vêtements, des chaussures — tongs pour la journée, talons vertigineux pour le soir — et y ajouta quelques tenues aguicheuses mais loin d’être vulgaires pour les sorties en boîtes.

Une fois le jour J arrivé, les deux amies se retrouvèrent devant le parking de l’université, comme convenu. Leyna n’ayant pas de voiture et le parking de l’aéroport étant particulièrement onéreux, elles s’étaient mises d’accord pour prendre le taxi. Ainsi, les voilà parties avec un monsieur un peu étrange qui leur fit la conversation pendant tout le chemin. Leyna n’aimait pas faire ses valises, mais elle redoutait également l’aéroport dans le sens où elle n’avait pas beaucoup de patience. Les systèmes de sécurité étaient toujours très longs et pénibles, mais elle savait qu’une fois dans l’avion, elle n’avait plus qu’à dormir quelques heures pour être en forme une fois arrivée. Par chance, Aislynn et elle se retrouvèrent côté hublot, c’est-à-dire qu’il n’y avait que deux places ; une pour chacune. Une fois assise et la ceinture de sécurité attachée, elle posa sa tête contre le siège et ferma les yeux. « C’est parti, Aislynn ! », dit-elle à son amie. Il ne lui restait plus qu’à se reposer et à rêver du magnifique hôtel qu’elles avaient choisi avant que tout cela ne devienne réel.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptyJeu 27 Déc - 21:43



Encore combien d'années avant d'être vieux ?
On l’avait décidé. On l’avait planifié. Le grand jour était arrivé. Avec Leyna nous avons rendez-vous à l’aéroport. On l’avait décidé vite et naturellement. Un besoin d’évasion, important. Nous décidons donc de quitter l’université pour le soleil et la plage. Pour les soirées, les cocktails et la détente. Pour s’éloigner des personnes que l’on croise au quotidien. Ceux qui nous exaspèrent, ceux qui se croient plus forts ou encore ceux qu’on préfère répondre par le silence. Bien sûr, Camélia allait me manquer. C’était une évidence. Quatre jours, sans la voir, l’ennuyer, l’écouter et surtout lui demander de marcher dans mes plans assez louches. Pour elle, ça allait peut être faire des vacances, mon absence ? Noo ! Impossible. J’avais lui manquer sérieusement et elle allait me manquer également. Sans plus attendre, je me décidais de faire ma valise. Si je ne voulais pas raté le vol. J’allais devoir mettre la deuxième vitesse, si je voulais être dans les temps et si je ne voulais rien oublier. Il me fallait tout pour préparer ce voyage. Bikinis, évidemment. Sans oublier la crème après soleil, les tenues de soirées, les mini shorts et les décolletés. Cela faisait quelques mois que je ne portais plus ce genre de tenue à San Francisco. Bien dommage, je me sens toujours à l’aise dans ce genre de tenue légère. Je ne suis pas exhibitionniste, que les choses soient claires. Je dis juste que c’est toujours plus valorisant. Alors quand les températures pointent, et que la garde-robe change de visage. Les seuls hommes se rabattent que sur deux points de regards. Il y a le premier dans l’hémisphère nord du corps et le second dans l’hémisphère sud. Autrement dit, la poitrine et les seins deviennent tout ce qu’il nous reste. Une ou deux couches, quand l’hiver se pointe et que les maillots retrouvent le fond du tiroir, ils se rabattent sur ce qu’ils peuvent imaginer. C’est-à-dire, les deux parties les moins intéressantes. Un homme reste après tout un homme. C’est juste une fois, l’été présent, on y fait moins attention. On a le soleil pour être aveuglée. Pour leur laisser une chance, de changer. On prend moins vite la mouche et le pire, c’est que parfois, il nous arrive d’être charmé. Tout ça pour s’avouer que nous avons besoin de prendre l’air, de quitter la ville, d’éviter les lourdingues de Berkeley. A cet instant précis, au moment où je terminais mes bagages, je réalisais que Leyna et moi étions très différentes. Elle a peur de son ombre, je m'assois dessus. Elle recopie des sonnets, je télécharge des samples. Elle admire les peintres, je préfère les photographes. Elle ne dit jamais ce qu'elle a sur le cœur, je dis tout haut ce que je pense. Elle n'aime pas les conflits, j'aime que les choses soient bien claires. Elle aime être « un peu pompette », je préfère boire. Elle n'aime pas jouer, je n'aime pas perdre. Elle a des bras immenses, j'ai la bonté un peu échaudée. Elle ne s'énerve jamais, je pète les plombs. Elle dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, je la supplie de parler moins fort. Elle est romantique, je suis pragmatique. Cependant, on s’est malgré tout bien trouvé. On a planifié cette escapade et je pense, ne pas regretter. Au-delà, de ces différences, nous avons quelques points communs. Ceux-là font notre force, notre complicité et c’est pour cette raison que j’acceptais toujours. Avec le sourire et l’enthousiaste, on allait pouvoir décompresser, s’éloigner de la vie active qu’on partage à l’université. Oublier les tracas, mettre de côtés les questions sans réponses mais, surtout se retrouver pour profiter. En arrivant devant le parking de Berkeley, je la remarquais directement. Cette grande brune attirait tous les regards. Il y avait de quoi, en même temps. Elle est radieuse. Nous nous rendons alors vers l’aéroport. On enregistrait nos bagages et tout était parfait. On allait pouvoir s’envoler vers les cocotiers et la tranquillité. « On ne va rien regretter. Je t’assure. » Dans quelques heures, on allait arriver. On allait mettre les pieds dans ce palace. Je me réjouissais d’avance et je savais que le temps allait nous filer entre les doigts. On sera à peine arrivé, qu’on devra repartir. C’est tout le temps comme ça, les bonnes choses passent à une vitesse folle. Je tournais mon attention sur mon amie qui semblait avoir quelques difficultés avec les nouveautés. L’avion, ça semblait lui donner la nausée. Elle fermait les yeux, quelques fois. Puis, elle les rouvrait et me souriait tant bien que mal. Je lui souriais alors en retour, histoire de la rassurer que tout se passerait bien. L’avion n’allait pas perdre une aile. Ces moteurs et réacteurs étaient en bonne santé. Aucun souci. Rien ne pourrait venir salir notre petite virée. « Dis-moi, c’est qui la personne qui va le plus te manquer pendant ces quatre jours ? » Cette question aurait pu paraitre indiscrète mais, depuis le temps que l’on se connaissait, il n’y avait pas de gêne entre nous et encore moins à ce niveau-là. Puis, c’était aussi le moyen de savoir, si elle avait rencontré un homme depuis notre dernière discussion. J’étais curieuse et elle le savait. Je ne m’en cachais plus et encore moins avec mes proches amies. Je leur posais des questions. Elles avaient tout le droit d’en faire de même. On avait deux heures à tuer avant d’arriver à destination. Je ne comptais pas garder le silence pour ne pas déranger les autres passagers. Je comptais déjà profiter de mon amie et de discuter, comme on ne l’a plus fait depuis quelques temps, déjà. « Moi, c’est Camélia mais tu t’en doutes déjà. » Ajoutais-je avec le sourire. Car c’était une évidence, notre duo n’avait plus de secret pour personne. La blonde et la brune. L'epsilon et la iota.
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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptyVen 25 Jan - 22:31

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« do not take life too seriously, you will never get out of it alive anyway »
Les américains avaient pour habitude de dire de la jolie australienne qu’elle était « fearless ». Vous savez, ces gens qui prennent des risques et n’ont peur de rien. Ils ont l’air invincibles, plus fort que tout ; rien ne semblerait pouvoir les déstabiliser. Leyna, elle, sait que ce n’est qu’une facette de sa personnalité qu’elle aime bien montrer aux gens pour éviter de passer pour une personne trop sensible, ou pire, faible. Compte tenu de sa situation familiale, elle a toujours été livrée à elle-même et n’a jamais eu la chance d’avoir quelqu’un à qui se confier. Ce n’est pas qu’elle n’avait pas d’ami ou quoi, mais tout simplement qu’elle avait horreur de se faire plaindre. Il suffisait qu’on lui pose une ou deux questions sur ses parents pour que les gens la regarde comme si elle était atteinte d’une leucémie et qu’elle allait mourir la semaine prochaine. Certes, ses « vieux », comme on dit aujourd’hui, ne lui portaient aucune attention et aucun amour, mais étant encore petite, Leyna avait toujours une lueur d’espoir. L’espoir qu’ils allaient un jour se réveiller et se comporter comme de vrais parents. Elle aurait tant voulu aller au cinéma, au zoo, à la piscine, au restaurant, et bien plus encore. A vrai dire, même un repas assis les trois autour de la table lui aurait convenu, mais les deux travaillaient toujours trop tard et c’est sa grand-maman qui se chargeait de la mettre au lit. Bien qu’elle l’adorait, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il s’agissait ici du travail de sa maman. C’était à sa mère ou son père de la mettre au lit, de la border, et de lui lire une histoire. Hélas, Leyna n’a jamais eu cette chance. C’est donc ainsi qu’elle développa ce côté intouchable, ce petit côté qui la fait paraître courageuse et brave. Malgré tout cela, il y a une chose que la brunette n’apprécie pas : l’avion. Et pourtant, avec son amour pour le voyage, elle a déjà du vaincre cette peur de nombreuses fois, mais rien n’y fait. Aislynn remarqua d’ailleurs rapidement que son amie rencontrait quelques difficultés, mais ce n’était pas la première fois qu’elles voyageaient ensemble et la blonde avait pris l’habitude de la rassurer. Ainsi, elle opta pour une chose ridiculement simple : faire la conversation. Bavardes comme elles sont, cela ne devrait pas être trop difficile. Malgré leurs nombreuses différences, les deux amies savaient toujours quoi se dire, quoi se raconter. Sans doute parce qu’elles partageaient certains intérêts et un sens de l’humour sans pareilles. « Tu me connais, je ne regrette jamais rien » répondit Leyna du tac au tac. Ce qu’elle venait de dire n’était pas tout à fait vrai. A vrai dire, elle n’aime pas regretter ce qu’elle fait, mais parfois, ce sentiment est inévitable. Elle avait aimé Ryan, de tout son cœur même. Mais elle ne pouvait s’empêcher de regretter de l’avoir connu, de s’être laissée entrainée dans la spirale infernale de la drogue. Pire, elle regrettait de ne pas l’avoir sorti de là, raison pour laquelle il lui arrivait de temps en temps de se sentir coupable pour sa mort tragique. Cet accident avait bouleversée sa vie et l’avait certainement changée à jamais. « Mmmh… sans hésiter, je dirais June. Et Savannah bien sûr. On se voit tous les jours, ou presque. Quand on ne se voit pas, on s’appelle, on skype, on s’envoie des sms. J’imagine que c’est pareil pour Camélia et toi ! », continua Leyna, tout en pensant à sa filleule. Elle avait toujours adoré les enfants et avait toujours voulu en avoir. Déjà petite, son jeu préféré était la poupeé, sans doute parce qu’elle voulait se conduire envers son fils ou sa fille comme la mère qu’elle n’avait jamais eu. C’est pourquoi, lorsque sa meilleure amie June lui demanda d’être la marraine de sa fille, Leyna n’hésita pas une seule seconde. Et depuis la naissance de la petite, jamais elle n’avait regretté sa décision. Savannah était extrêmement mignonne – elle avait de qui tenir – et elle adorait l’emmener au cinéma, au zoo, faire des balades. Et puis, vu que son père a lâchement abandonné June, Leyna ne pouvait s’empêcher de se dire que même si elle avait connu son père, elle savait ce que c’était que de vivre sans. « J’ai tellement hâte d’arriver. La première chose que je fais, c’est enfiler mon maillot et ensuite, direction la piscine pour siroter un bon Mojito » ajouta la brunette en souriant à son amie. Leyna était une sigma, mais comme elle n’avait pas une allure d’artiste complètement taré, les gens la prenait toujours pour une petite fille toute sage, pour une sainte. Certes, elle ne se bourrait pas la gueule tous les weekends, mais lorsqu’elle est en vacances, c’est autre chose. Et là, elle avait envie de rencontrer des gens, de faire la fête et de profiter. Pour cela, qui de mieux qu’Aislynn pour l’accompagner. « Ces quelques jours improvisés avec toi, c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je compte bien me changer les idées. J’espère que les beaux mecs seront au rendez-vous », rigola Leyna. Lorsqu’elle discutait avec Aislynn, le temps passait très vite. C’est sans doute pour cela qu’il n’y a qu’avec elle que la jeune australienne accepte de faire plus de 15 heures de vol pour une simple virée shopping à Londres ou Paris. Sans qu’elle n’ait jeté un coup d’œil à sa montre, voilà que l’avion atterrissait déjà. Il ne leur restait plus qu’à prendre leur valise et de monter dans le « shuffle bus » qui assurait leur transfère à l’hôtel qu’elles avaient choisi. A peine sortie de l’aéroport, Leyna crevait déjà de chaud. « Ais’, je te le dis, ça va être dingue, carrément inoubliable ». Elle ne mâchait pas ses mots : elle allait tout faire pour.


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptyLun 4 Fév - 16:42

Avec Leyna, je me sentais bien. Je me sentais légère. Tout était simple et ça me faisait le plus grand, après le départ de Camélia. Je me sentais terriblement seule. Cette dernière était pour moi, la seule personne que je considérais comme ma famille. Camélia comptait plus que tout pour moi. Elle avait toujours suivi chacun de mes pas, comme j’en avais fait autant, avec les siens. Alors, quand Leyna m’a faite cette proposition, quand elle m’a mis l’eau à la bouche, je n’ai pas pu refuser. Impossible. Avec la jeune femme, on aimait beaucoup s’éloigner de la ville et de l’université. D’une certaine manière, on prenait de la distance avec tous nos problèmes et tous nos tracas. Personnellement, il n’y avait pas grand-chose qui me retenait à San Francisco. Certes, je m’y sentais comme chez moi. Mais, c’était le seul sentiment que j’arrivais à éprouver, parce que cela devait faire quatre ans que je n’avais plus adressé la parole à ma mère et encore moins, à mon père. J’avais pris mon indépendance. Totalement. Alors, quand, j’ai réalisé le peu de principes qu’ils avaient. Je suis tombée de haut et je me suis posée de nombreuses questions. Mes parents se sont acharnés pour que j’apprenne les hauts et les bas d’une existante, comme il y a des milliards sur cette planète bleue. Pourquoi ils ne suivaient pas leurs conseils ? Pourquoi ils se mentaient ? Pourquoi mon père menait cette double vie ? Même si aujourd’hui, ma mère lui pardonne ses infidélités. Je ne peux pas en faire autant. Je ne peux plus lui accorder ma confiance. Il s’est trop joué de moi. Il n’est pas le père que j’ai connu, celui avec qui j’ai passé mes plus belles années, avec qui j’ai vécu mes plus belles expériences. Il n’est pas ce père que je voyais parfait. Alors, si nos différences voulaient dire que je marchais vers un autre chemin, je l’admettais. Je ne pouvais plus suivre ses idées, suivre l’avenir qu’il me promettait parce que je ne le croyais plus. Ces promesses, il pouvait s’étouffer avec. Il pouvait me renier. Cela ne m’atteindrait pas. Aucune parcelle de mon corps ne souffrira à cause de lui. Il en a déjà fait assez. Alors, quitter la ville. Continuer ma vie. C’est tout ce que je souhaitais. Un beau matin, je me réveillerai avec mon diplôme en main. J’aurai obtenu tout ce que je voulais. Seule et comme une grande. Je ne lui devrais jamais plus rien. Nos comptes sont soldés. Je fais ma vie de mon côté. Il fait la sienne et je me porte à merveille. « C’est pour ça, qu’on fait une belle équipe. » Je le pensais sincèrement. Et je ne me rappelle pas avoir éprouvé le moindre regret. Même quand Joshua a quitté la ville et que je n’ai rien pour retenir. Il m’arrivait de revoir cette scène de la tourner sous tous les angles. Pour finalement, me dire que le destin est inévitable. Alors, si nous devions terminer nos vies ensembles, j’étais persuadée que nos chemins allaient se retrouver. C’était inévitable. Sur le moment, je ne voulais pas le punir. Quand il m’a mis face à mes erreurs, face à notre situation, je suis restée silencieuse et si c’était à refaire, je ne changerai rien. A cette époque, j’étais coincée avec ce plâtre à la jambe. J’avais perdu toute envie d’avancer, de continuer. Je ne voulais voir personne. Je n’arrivais même pas à me regarder dans le miroir. Alors, s’il pense que j’ai été égoïste. Je l’admets. Simplement parce qu’avec cette attitude, je l’ai laissé partir. Je lui ai donné cette chance d’être heureux. De connaitre ce sentiment qui nous avait échappé, qui ne faisait plus partie de mon être. J’ai été égoïste pour lui rendre sa liberté. Il ne méritait pas le quotidien que j’allais devoir affronter, ma rééducation et mes sautes d’humeur. Je voulais le meilleur pour Joshua, qu’importe le prix à payer. Dans cet avion, je continuais pourtant de respirer. J’avais retrouvé ma vie, mes amis et ces habitudes que j’aime tant. Avec Leyna, on ne se faisait pas prier pour prendre du temps et ça me plaisait tellement. C'est ce qu'il me fallait. « Bien sûr, Camélia. » La preuve que la jeune femme me connaissait toujours si bien. Même si on ne se voyait pas tous les jours ou toutes les semaines. Il y avait cette relation simple et sans raison qui nous liait, parce qu’on s’appréciait et c’est tout ce qui comptait. « On en demandera deux, de mojito. Deux pour toi. Deux pour moi. Histoire de se mettre dans le bain et d’accueillir la soirée comme il se doit. Je me suis renseignée. Dans le club à quelques kilomètres de l’hôtel, il y a une soirée spéciale ‘events’. A surtout ne pas manquer. » C’est ce qu’il était précisé en dessous des détails et de la photo de la boite. Je pense à tout. Quand je pars quelque part, j’aime faire les choses à la perfection. Je ne veux pas manquer la soirée du siècle, si elle se passer là. Alors, j’avais fait le nécessaire pour être au courant de tout ce qu’il y avait à savoir. Nous continuons de discuter pendant ces nombreuses heures de vol. Discuter de nos vies, de nos études, de nos rencontres. On parlait de tout et de rien. Et pourtant, le temps filait à la vitesse de la lumière. L’avion sortait ses roues et se posait sur le sol. Les personnes occupant l’appareil commençaient à se lever et la chaleur était présente pour nous souhaiter la bienvenue. Je sortais instinctivement mes lunettes de mon sac à main. C’était parfait. « Se sera inoubliable et je sens qu’on va se trouver quelques hommes. Regarde là-bas. » A peine sortie de l’aéroport et je remarquais deux jeunes hommes. J’avais oublié combien les australiens peuvent être charmants et le séjour ne faisait que commencer. Je me réjouissais d’arriver à l’hôtel, de voire notre chambre. Avec Leyna, on se décidait à ne pas laisser filer le temps. Pas la moindre seconde. On montait dans le véhicule. On se réjouissait. On était toute excitée. Comme deux adolescentes qui partent pour la première fois.
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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptySam 16 Fév - 17:09

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« do not take life too seriously, you will never get out of it alive anyway »
Avant même qu’elles arrivent à l’hôtel, Aislynn et Leyna avait déjà repéré quelques beaux mâles. Après tout, elles ne faisaient pas partie de la gente féminine pour rien, cela était une évidence. D’autant plus que le mot d’or de ces quelques jours de vacances était de s’amuser, de profiter, de laisser leurs tracas du quotidien de côté. Le temps de trois ou quatre jours, Leyna n’était plus une étudiante en photographie fauchée dont les parents ne sont que de vulgaires hypocrites. Non, désormais, elle était simplement Leyna, jeune et sexy australienne venue faire des rencontres et décompresser dans un cadre plus qu’idyllique. Les hommes, Leyna les aime sûrs d’eux en apparence, mais sensible à l’intérieur. A la fois distant et chaleureux, comme ces hommes qui paraissent froid alors que lorsqu’on les connaît, ils se dévoilent de jours en jours. Le feu sous la glace, comme on dit. La belle demoiselle est elle aussi un peu comme cela, et sans doute est-ce une des raisons qui fait qu’elle n’aime pas les dragueurs, les beaux-parleurs, les coureurs de jupons. Non, elle les aime mystérieux et intéressant. Cela dit, elle était bien conscience que ce n’était certainement pas en boîte à Hawaï qu’elle rencontrerait ce genre d’homme. Là, elle aurait plutôt à faire à des séducteurs. Ainsi soit-il. Peut-être que si elle apprenait à lâcher prise et à se décoincer un peu, la vie le lui rendrait. Lorsqu’elle était sortie avec Ryan, elle se souvenait que ce qui lui avait plus chez le jeune homme était avant tout son assurance, sa tendresse. Lorsqu’elle est en couple, la jeune australienne aime ce sentiment de sécurité que l’on peut ressentir. Non seulement une jeune femme est bien contente d’avoir un bel homme pendu à son bras lorsqu’il fait nuit dans une rue un peu sombre, mais également lorsqu’elle est triste, déprimée, ou tout simplement lorsqu’elle traverse une passe difficile. Avoir quelqu’un sur qui s’appuyer, quelqu’un qui nous aide à nous relever quand tout nous paraît impossible, on se sent mieux. On se sent aimée, tout simplement. Bien que Leyna puisse être une véritable chieuse quand elle le veut bien, c’est une romantique inconditionnelle qui persiste à croire qu’un jour, elle le rencontrera. Elle est persuadée que l’homme de sa vie, l’homme qu’il lui faut, se trouve quelque part. En dehors de cela, c’est une fille en or sur qui ses amis peuvent compter. Elle les fera toujours passer avant elle. En revanche, elle a un petit côté timide, et lorsqu’il s’associe à son côté poisseuse maladroite, il lui arrive de faire fuir les hommes. A Hawaii, elle comptait bien faire tout, sauf les faires fuir…

Une fois arrivée à l’hôtel, Leyna se réjouissait que l’étape du check-in soit terminée puisqu’elle avait toujours eu horreur de cela. Heureusement que l’anglais était la langue nationale car il peut parfois être difficile de se faire comprendre. Une fois chose faite, les deux amies foncèrent tout droit dans leur chambre afin de se mettre en maillot de bain. Il n’était que quatorze heures, ce qui leur laissait largement le temps d’aller bronzer, se baigner, faire des rencontres, puis de rentrer faire une petite sieste avant de passer une soirée de folie. Leyna était subjuguée par la grandeur et le luxe de leur chambre. Ou plutôt de leur suite, puisqu’elles avaient été surclassées dans une suite supérieure avec vue sur la mer. Habituée à sa poisse légendaire, ce fut une jolie surprise, qui ne faisait qu’annoncer qu’elles allaient passer d’incroyables moments. N’ayant rien mangé depuis la veille, Leyna avait très faim, mais elle décida de ne pas se plaindre afin de ne pas commencer à gonfler Aislynn dès le départ. La brunette déteste le sport et aime la malbouffe, heureusement qu’elle a la chance de faire partie de ces personnes qui mangent tout et n’importe quoi sans prendre un gramme. Elle pourrait être obèse à l’heure qu’il est. Après s’être mise en maillot de bain, elle prit sa serviette et enfila ses tongs. Aislynn, enfermée dans la salle de bain, n’était pas encore prête. « Dis, t’as mangé ce matin, toi ? Je crève la dalle, moi. Si on compte abuser des mojitos, au soleil qui plus est, je ferais mieux de manger quelque chose » balbutia Leyna sur un ton impatient. Assise sur le bord du lit, elle avait les yeux rivés sur l’océan. La vue qu’elles avaient depuis leur chambre était à couper le souffle. Jamais elle n’avait eu la chance de passer ses vacances dans un endroit aussi joli. Le temps était au rendez-vous, puisque le soleil était cuisant, tout comme la température, qui affichait une trentaine de degrés. Pas mal pour un mois d’hiver. Elles avaient décidément bien de la chance, Leyna avait presque du mal à y croire.

Lorsqu’elles arrivèrent au bord de la piscine, toutes les chaises longues semblaient prises. Décidée à passer du bon temps, Leyna se dirigea vers un membre du personnel, qu’elle avait déjà remarqué lorsqu’elles étaient arrivées une heure plus tôt. Après quelques échanges et un grand sourire charmeur, le jeune homme la conduit vers deux chaises. Ces dernières semblaient prises, mais il se contenta de prendre les serviettes posées dessus. Elle fit signe à Aislynn de la rejoindre, et elles s’installèrent. « Il était plutôt mignon, non ? » demanda-t-elle, espérant que cela ne se voyait pas qu’elle avait légèrement rougit. Au pire, elle pouvait toujours mettre ça sur le compte d’un coup de soleil. Le jeune homme était tout à fait au goût de Leyna ; il était incroyablement sexy ; brun, bronzé et avait un sourire à tomber. En effet, la jolie australienne avait toujours été particulièrement sensible aux fossettes. D’habitude peu sûre d’elle, elle avait pourtant eu l’impression que l’attirance était réciproque. Peut-être qu’elle le croiserait ce soir, qui sait. « Tu peux me passer la carte s’il te plaît ? Ils doivent sûrement avoir des tapas ou autre » lâcha Leyna. Elle parcouru la carte, indécise. « Je crois que je vais opter pour un hamburger, tiens. Et bien sûr, un mojito framboise » indiqua-t-elle à son amie. « On va nager ? »


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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptySam 23 Fév - 19:55

Cela faisait quelques temps, que je n’avais pas pris des vacances. Alors, elles étaient largement méritées. Même si elles ne duraient pas deux semaines, je ne comptais pas laisser filer la moindre seconde. Impossible que je fasse cette bêtise. Avec Leyna, on avait rechargé nos batteries. On était prête à s’éclater et laisser tomber toutes les limites qu’on se fixe d’habitude. Personnellement, depuis quelques mois, j’avais de moins en moins de limite. Je fréquentais du monde. Je jouais à des jeux dangereux mais, avant tout, je profitais de ma jeunesse. Il faut juste réaliser qu’elle file à toute vitesse pour réagir à temps, pour laisser tomber les masques et profiter de cette vie qu’on nous a confiée. Est-ce que j’avais négligée ma jeunesse ? Non, du tout. Cependant, je pense l’avoir déjà mise de côté, quelques fois. Alors, je ne veux plus faire cette erreur. Je ne veux absolument pas éprouver le moindre regret. Parce que la vie est trop courte. Je peux mourir demain ou dans cinquante ans. Je le sais. Alors le minimum est d’assurer, de se donner toutes les opportunités du monde, se donner toutes ces chances de profiter et d’être comblée. Ce voyage, c’était aussi l’opportunité de bien s’entourer, de vérifier si mon charme avait toujours la côte. Avec Leyna, on partageait les mêmes goûts, plus ou moins, quand il s’agissait de la gente masculine. Les hommes sécurisant et pour moi, plus ils étaient grands, plus j’étais satisfaite. J’aimais ce sentiment qu’on peut ressentir, seulement, lorsqu’on est deux. Avec Zachariah, il m’arrivait de réaliser que je le ressentais, que je pouvais l’éprouver à ces côtés. Me sentir en sécurité, même si on était plus du genre à se faire la guerre sans cesse. C’était peut-être étrange, voir incompréhensible mais, tout ce qui comptait, c’est que c’était bien réel. Je ne pouvais pas le nier à l’intérieur de moi. Néanmoins, je pouvais garder ce détail secret. Je ne voyais pas à quoi, ça rimerait de lui dire tout ce qui se passe en moi, lorsqu’il se trouve à mes côtés. Tous ces sentiments qui deviennent confus et compliqués à gérer. Je pense avoir eu mon lot de déception et je ne souhaite pas l’augmenter. Je souhaite juste avancer. Alors, comment j’imagine l’homme avec lequel j’aimerai passer le reste de ma vie ? Je l’imagine différent de moi. Je l’imagine me tenir tête quand je décide d’être butée. Je l’imagine calme, quand il m’arrivera de devenir dingue. Je l’imagine maladroit quand il s’agirait de m’exprimer ses sentiments. Je l’imagine réservé, pour être toujours étonnée, surprise par un détail de sa personnalité, que je n’aurai pas encore rencontré. Je l’imagine franc et honnête. Quand, il s’agira de me dire que cette robe me boudine comme un saucisson. Je l’imagine solide et indestructible, quand de mon côté, il m’arrivera de flancher et de maudire la vie. Je l’imagine unique et surtout, je l’imagine fidèle. Mais, il faut savoir limiter ses rêves et ses envies. On ne se promène pas dans le magnifique pays des merveilles. La vie est loin d’être aussi belle, aussi parfaite. Je devrais me satisfaire de ce qui vient à moi, de celui qui sera prêt à me supporter. Souriant face à toutes ces idées, je regardais mon amie qui était émerveillé par l’endroit, par cette suite. Il est clair qu’on avait de quoi faire naitre quelques jalousies avec cette suite, simplement parfaite. Renfermée dans la salle de bain, je me changeais. Echangeant mon haut et mon bas, pour un joli bikini. Je ne l’avais jamais encore porté, c’était l’occasion parfaite de l’exhiber et de récolter les différents avis. Tout en me changeant, j’entendis Leyna me parler, me faire part de sa faim qui devenait incontrôlable. « Oui, si tu veux tenir jusqu’à ce soir, je te conseille de manger quelque chose. J’ai presque fini et on y va. Promis. » Ajoutais-je, tout en me brossant les cheveux. Je ne voulais pas la faire attendre davantage. Elle qui m’avait si gentiment proposé cette escapade. Cinq minutes plus tard, j’étais prête. J’avais enfilé ce voile au-dessus de mon maillot. J’avais sorti les tongs et la crème de protection. Il était impossible pour moi, de rentrer avec le moindre petit coup de soleil. Je n’en fais que très rarement mais, ma peau de blonde me réserve parfois des surprises et je préfère les éviter. J’avais donc pensé à tout. Au sac à main, que je pris également pour rassembler quelques affaires. J’étais donc prête et surtout enthousiaste à l’idée de me siroter quelques mojitos au bord de la piscine. Je suivais donc d’un pas décidé et enthousiaste, Leyna, qui quittait la première notre chambre, en direction des transats. J’étais certaine à cet instant que notre séjour serait une pure merveille. Même si en arrivant près de la piscine, je réalisais qu’il n’y avait plus un siège de libre. La galère ne pourrait pas nous lâcher. C’était incroyable. Jusqu’ici, ça avait était parfait. La suite. Le vol. Nos humeurs. Alors, voir que tous les transats étaient occupés, c’est le genre de chose qui pouvait me faire dresser les poils. J’étais donc prête à aller hurler à la réception. Mais, je pouvais compter sur le côté malicieux de ma très chère amie, qui avait su le cacher jusqu’à maintenant. Elle s’était avancée jusqu’à cet homme qui travaillait pour l’établissement. Avec un peu de charme et un sourire radieux, elle obtient ce que l’on désirait le plus à cet instant. Un transat ! J’aurai pu tuer pour en obtenir un. Mais, elle avait trouvé une solution pour m’éviter la prison. Se retournant vers moi, j’étais encore une fois étonnée. A croire qu’il fallait un voyage pour que la jeune femme se laisse découvrir, se laisse vivre. J’étais contente de la reconnaitre, de la retrouver et surtout de l’avoir à mes côtés. « Pas mal, j’avoue et je crois qu’il te trouve également à son goût. » J’observais le jeune homme qui s’éloignait de nous et qui ne pouvait pas s’empêcher de se retourner à plusieurs reprises sur la belle brune. Nous prenions donc place sur ces transats qui étaient parfaitement situés. Je passais la carte à Leyna qui la réclamait. « J’entends ton ventre gargouiller jusqu’à moi. Mange ce qu’il te plait, ce qui te remplit l’estomac. J’ai juste besoin d’un ou deux mojitos. » Acquiesçant de la tête, à sa dernière question, on se levait après avoir noté sur ce carnet notre commande. Un serveur allait passer pour le ramasser et nous amener sans tarder nos réclamations. Entrant dans l’eau, je sentais les regards se poser sur nous. J’entrais mon corps dans l’eau chaude et douce de cette piscine. Je regardais Leyna qui en faisait autant. Me rapprochant d’elle, j’ajoutais quelques paroles. « On va faire le tour, voir si quelques Apollons sont également présents dans cet hôtel. Ça te dit ? » C’était le moyen parfait pour le faire avec beaucoup de tact mais, également pour se faire remarquer. Une brune et une blonde se baignant dans cette immense piscine, entourée de palmiers. L’endroit parfait. Une photo à prendre pour en faire une carte postale magnifique. On était juste à l’endroit qu’il fallait et j’étais satisfaite d’avoir acceptée cette invitation, cette proposition de s’évader de nos habitudes du quotidien.

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« do not take life too seriously, you will never get out of it alive anyway »
Le temps était particulièrement magnifique et il fallait le dire, la journée avait très bien commencé. Ce dernier détail est loin d’être négligeable quand on connaît les antécédents de Leyna et de sa légendaire malchance. C’est vrai, après tout, elles avaient réussi à prendre l’avion sans que ce dernier soit annulé, l’hôtel était carrément au dessus de leurs attentes – ou du moins de celles de Leyna – sans parler du fait qu’elles avaient été surclassées et avaient obtenu une superbe suite. De plus, elles étaient parvenues à obtenir des transats sans trop de peine ; en vacances, la belle australienne se sentait pousser des ailes. Elle avait ce petit côté innocent et naïf qui amenaient beaucoup de gens à la sous-estimer. En réalité, elle a son petit caractère et s’il y a une chose qu’elle sait faire, c’est obtenir ce qu’elle veut. Et à l’heure qu’il était, ce qu’elle voulait, c’était manger. Alors qu’elles s’apprêtaient à aller nager, voilà que le serveur arriva. Ce n’était hélas pas le même homme que celui des transats, mais celui-ci avait également du charme. « Un cheeseburger, s’il vous plaît. Avec un Mojito fraise, merci » lui demanda-t-elle. Aislynn commanda ses deux Mojitos à son tour et demanda à la brunette d’aller faire un tour histoire d’aller repérer les nombreux apollons de l’hôtel. « Très bonne idée, j’ai rarement vu autant de beaux mecs dans un seul endroit » ajouta Leyna en rigolant. Ce qu’elle venait de dire était bel et bien vrai. A San Francisco, elle n’avait pas retrouvé chaussure à son pied depuis un sacré moment. Cela fait maintenant presque trois ans que Ryan, son ex, est décédé, et pourtant, la belle commence tout juste à se remettre. Pendant deux ans, elle ne pouvait pas envisager l’idée d’être avec un autre homme, et d’ailleurs, elle n’a jamais été intime à nouveau avec quelqu’un depuis cette période. « Oui tu as raison, allons faire un tour ! ». Bien que bronzant facilement, Leyna a toujours été obligée de mettre de la crème solaire, et si elle venait à oublier cette étape, elle aurait la peau un peu rouge, ce qui ne serait pas très joli avec les tenues qu’elles avaient prévues pour la soirée. Et puis, un peu hypocondriaque sur les bords, loin d’elle l’envie de se retrouver avec un mélanome. Si elle n’avait pas été photographe, la médecine lui aurait sans doute plu. Les deux amies se jetèrent un regard entendu, se levèrent et se dirigèrent vers la piscine ; un grand bassin bleu dont l’eau donnait particulièrement envie de se baigner. Il y avait même des sortes de matelas gonflables sur lesquels elles pouvaient se baigner tout en posant leur boisson sur un petit trou prévu à cet effet sur le côté. Pas frileuse pour un sou, Leyna plongea dans la piscine avec élégance. N’aimant d’habitude pas se faire remarquer, elle était obligée d’admettre qu’elle avait très chaud et qu’attirer l’attention de l’homme des transats ne lui ferait pas de mal. Elle sortit la tête de l’eau et mit ses cheveux en arrière d’un geste rapide. « Qu’est-ce qu’elle est bonne l’eau ! Ni trop chaude, ni trop froide. Parfaite ! » ajouta-t-elle. Alors que les deux filles prenaient le soleil, voilà que Leyna aperçu le serveur au loin, qui venait leur amener leur commande. « Viens, nos mojitos sont là, depuis le temps qu’on les attend ! » dit-elle en rigolant. Assise sur sa chaise longue, elle engloutit son cheeseburger à vitesse grand V afin que son estomac cesse de crier famine. Les deux amies passèrent l’après-midi à bronzer et à reluquer les hommes qui se trouvaient autour d’elles, avec l’idée claire de s’amuser une fois le soir venu. Leyna avait besoin d’oublier ses petits tracas du quotidien, d’autant plus qu’elle avait appris la veille du départ que son grand-père avait fait un accident vasculaire cérébral. Avec l’argent qu’elle avait dépensé pour ce petit voyage avec Aislynn, elle n’avait clairement pas l’argent pour se permettre un second voyage, qui plus est en Australie. Elle espérant cependant qu’il parvienne à s’en remettre sans trop de séquelle afin qu’elle puisse s’y rendre d’ici quelques mois, si possible avant l’été. Et puis, si par la suite l’ouverture de sa galerie devenait un grand succès, elle aurait de l’argent de côté et pourrait payer le billet d’avion de ses grands parents, qui pourraient venir la voir à San Francisco.

Le soir venu, Leyna était reposée puisqu’elles avaient flâné au bord de la piscine toute la journée. Même si elle avait un faible pour la mer, la piscine restait un plaisir. Elles auraient de toute façon l’occasion d’aller voir l’océan le lendemain. Une fois rentrée de la plage, Leyna prit une longue douche froide, histoire de se réveiller un peu et de bien enlever l’odeur de chlore qui lui collait désormais à la peau. Voilà un des inconvénients de la piscine. Certes, vous n’avez pas le sel qui assèche votre peau et vous brûle la gorge lorsque vous buvez la tasse, mais vous avec le chlore, qui lui vous pique les yeux et vous parfum la peau pour une durée indéterminée. Et encore, Leyna était bien contente d’être brune puisque c’est bien connu que chez les blondes, une exposition au chlore sans lavage le jour même peu conduire à des reflets verdâtre dans les cheveux. Pas très sexy, c’est sûr. Tandis qu’elle se brossait les cheveux, elle en profita pour discuter avec son amie. « Tu as une idée de ce que tu veux faire ce soir ? Tu veux juste aller boire un verre ou tu te sens d’attaque pour une longue nuit en boîte ? » lui demanda-t-elle. Après tout, la nature de leur soirée allait très clairement déterminer la tenue que porterait l’australienne. Elle avait en tête sa robe noire dos nu et ses escarpins argentés, ou alors sa robe rouge assortis des louboutins classique noirs avec semelles rouges. Ces louboutins, Leyna avait du économiser des mois pour se les offrir ; elle en avait toujours rêvé, l’idée de mettre autant d’argent dans une chose si matérialiste la faisait culpabilisé. « Quoi qu’il en soit, ça promet d’être une soirée géniale ! ». Elle ne savait pas encore que ce n’était qu’un doux euphémisme.



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MessageSujet: Re: do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) do not take life too seriously ; you will never get out of it alive anyway. AISLYNN&LEYNA (oahu, hawaïi) EmptySam 9 Mar - 13:01

Y a rien de tel, se retrouver entre filles. Un cheeseburger et deux mojito. Que demande de plus ? Rien, du tout. Aislynn était heureuse. J’étais comblée. Avec Leyna comme compagnie, je ne pouvais pas rêver mieux. Alors, sans perdre la moindre seconde, je lui proposais ce petit tour gratuit dans la piscine. A la recherche de quelques proies, quelques beaux hommes à se mettre sous la dent, histoire qu’on revienne la tête bondée de souvenirs et surtout de fous rires. Ce n’est pas tous les week-ends, qu’on peut s’autoriser de telles virées. Bien dommage, d’ailleurs. Le serveur venait de nous amener notre commande, que je tirais déjà ma compagne de voyage, loin de son plat. Il n’y avait pas une minute, une seconde à perdre. La vie file à toute vitesse. Elle file sous mes yeux. Elle file et je ne peux pas avoir le moindre regret. Je ne veux pas me retrouver dans cet avion et me dire que les choses auraient été mieux ou différentes, si j’avais agis d’une autre façon. J’aimerai également que Leyna garde de bons souvenirs, qu’elle se laisse aller, qu’elle se trouve de la compagnie et qu’elle rentre à Berkeley, les batteries rechargées. D’ailleurs, je me demandais pourquoi, je n’avais jamais mon amie en charmante compagnie, à l’université. Est-ce qu’elle avait eu sa dose d’américain ? Peut-être qu’elle voulait éviter les histoires, les commérages. Je ne sais vraiment pas mais, si c’était pour cette deuxième raison, je trouvais bien ça dommage. Quoi que l’on fasse, que ce soit avec Paul ou Jacques, les gens parleront toujours. Alors, un peu plus ou un peu moins, je ne me gêne plus. J’agis sur l’instant. Comme ce pari que j’avais perdu avec Zachariah. Un mois plus tard, j’honorais ma parole. Je défilais dans les couloirs de Berkeley, en tenue très légère et avec quelques explications écrites sur la peau. Alors, qu’ils en parlent, qu’ils me critiquent ou pas, je n’y accorde plus d’importance. Ce qui compte vraiment ? L’avis de mes proches et les conseils qu’ils me donnent. Je fais de mon mieux pour être à la hauteur, pour ne pas les décevoir ou devenir quelqu’un de totalement différent. Parfois, il m’arrive bien sûr de ne pas partager leurs opinions. Mais, il suffit d’une discussion, d’élaborer chacun notre avis sur la question et d’accepter ce que l’autre pense. Même si je suis butée et têtue comme une mule. Il faut savoir prendre sur soi. Cependant avec Leyna, on était loin de ces petits conflits. Souvent du même avis, on s’entend à merveille et c’était pour cette raison qu’on se retrouvait le temps de quelques jours, dans une aventure comme celle-ci. « C’est vrai, qu’on n’a pas de quoi se plaindre. Ne soyons pas difficiles. » Ajoutais-je avec le sourire, tout en me levant de mon transat. Derrière moi, la jeune femme suivait mes pas. Elle fit une entrée remarquable, avec cette silhouette parfaite. Plongeant tout en finesse, je la suivais. Les regards se posaient sur nous. Je les sentais et je les remarquais. Le soleil caressait ma peau et comme un radar, Leyna remarquait le serveur qui s’approchait de notre petite table. Il y déposait nos verres, notre commande. Sans plus attendre, on revenait sur nos pas. Le ventre de mon amie criait famine. D’ailleurs, elle ne se fie pas prier et en moins de deux minutes, elle avait tout avalé. Elle devait réellement avoir faim. « Il était bon ? » Je souriais de plus belle, tout en buvant mon verre. Délicieux. Un mojito comme je les aime. Il n’y avait rien à ajouter. Cette idée, ce voyage était parfait. J’avais une des meilleures compagnies. Je m’allongeais sur mon transat et déposais mes lunettes sur le bout du nez. Il faisait calme. Il y avait ce petit vent qu’on adore tellement. Quelques hommes passaient devant mes yeux, occupaient la piscine, une vue à ne pas négliger. Leyna digérait et on décidait se reposer. Après le voyage, notre arrivée et cette folle envie de s’allonger au bord de la piscine, on avait bien droit à une pause. Il fallait recharger les batteries pour la soirée. Le soleil finirait par se coucher et la lune nous annoncerait le début de la nuit, de notre première soirée. Après quelques heures, on décidait donc de rentrer, de se diriger vers la chambre. Pendant que Leyna se lavait, je m’étais allongée dans le canapé et j’avais allumé la télévision. Bien sûr, il n’y avait rien d’intéressant. Je décidais donc de regarder et d’entendre les nouvelles chansons. Pendant quelques minutes, je ne bougeais pas et je réalisais que cet hôtel était superbe et que ça me faisait le plus grand bien de m’éloigner de l’université. C’est la voix mélodieuse de mon amie qui me rappela à l’ordre, qui me fit descendre du nuage sur lequel, je me trouvais. « Une boite de nuit. Ça te dit ? Mes batteries sont rechargées et j’ai cette folle envie d’aller danser. Et toi, dis-moi ? » Je décidais donc de me lever et de regarder dans les vêtements, ce que j’avais emporté. Cherchant la tenue parfaite pour me sentir à l’aise et dévoiler quelques-uns de mes atouts. J’aimais me faire remarquer et c’était plus fort que moi, à vrai dire. C’était dans mon tempérament et mes proches, le savait. Je décidais de choisir cette robe très moulante et ouverte dans le dos. Elle était parfaite. Je l’accompagnais de magnifiques chaussures. Même si j’avais pris le soin d’en apporter plus de cinq paires. Je dois avouer que ça avait été plus fort que moi. Difficile de trancher, j’avais emporté mes préférées. Délicatement et avec beaucoup de finesse, je me décidais à poser quelques questions à mon amie. Ce n’était pas une première, ce voyage et ces folies. Néanmoins, je n’avais jamais eu le courage de lui poser ces quelques questions. « Leyna. Dis, tout va bien pour toi ? Tu ne fréquentes personne à l’université ? Je parle au niveau des hommes. » Quelques rumeurs couraient dans les couloirs de Berkeley. J’espérai qu’elle était au courant et que ces réflexions sur son orientation sexuelle, la faisait rire. Mais, je ne pouvais pas faire comme si je ne les avais pas entendus. Elle était mon amie et je me devais de la prévenir, si elle ne savait pas. Si elles n’étaient pas arrivées jusqu’à ses oreilles. Tout en sachant pertinemment que Leyna était bien attirée par les hommes mais, qu’une aventure l’a poussée à s’éloigner de ces sentiments, de ces émotions qu’on côtoie quand on s’attache à quelqu’un. A mon tour, j’entrais dans la salle de bain. Leyna allait pouvoir se changer en toute tranquillité, pendant que je serai en train de me doucher, de m’apprêter. « Je fais au plus vite. » Précisais-je, histoire de ne pas trop manquer, de ne pas laisser notre soirée nous filer sous le nez. Je sortais donc de la salle de bain, trois quart d’heure plus tard, maquillée et coiffée, il ne me restait plus qu’à enfiler ma tenue.
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« do not take life too seriously, you will never get out of it alive anyway »
La nuit commençait gentiment à tomber, et tandis que les filles se préparaient pour sortir, Leyna se fit la réflexion qu’elle et Aislynn devraient passer plus de temps ensemble. A l’université, on se croirait presque comme dans ces séries où il y a les gens « in » et les gens « out ». Faisant partie de la confrérie des iotas, soit des sportifs et cheerleaders en tout genre, Aislynn ne pourrait pas être plus populaire qu’elle ne l’est déjà. Leyna, en revanche, fait partie des sigmas, des artistes, que l’on prend souvent pour des gens bizarres un peu en décalage avec la réalité. Les gens ont tout un tas de préjugés sur eux et certains iotas et epsilons notamment préfèrent ne pas être vus en leur compagnie. Leyna s’était toujours demandée si le fait qu’elles ne se voient pas sur le campus avait un rapport avec le fait qu’Aislynn n’avait pas envie d’être vue avec elle. Peut-être qu’elle n’osait pas lui demander car au fond d’elle, la brunette craignait la réponse de son amie. Quoique, si la réponse en question devait être « oui », il serait difficile de la qualifier d’amie. Lorsqu’elles passent du temps ensemble, ces deux là font les 400 coups, s’amusent, mais ne se confient que rarement. Elles ignorent beaucoup l’une de l’autre, puisque la confidence ne fait pas vraiment partie de leur amitié un peu particulière. Ensemble, elles rigolaient et s’amusaient, sans se prendre la tête et loin des langues de vipères de Berkeley. Juger les gens et parler dans leur dos n’est pas du genre de la jeune sigma. A vrai dire, elle méprise carrément les gens qui font du gossip leur passe-temps. N’ont-ils donc rien de mieux à faire ? Pendant qu’elle se préparait, Leyna entendit Aislynn allumer la télévision. Par pitié, faites qu’elle ne tombe pas sur une chaîne diffusant une des séries que regarde l’australienne. Fan de soap opera en tout genre, difficile pour elle de résister à l’appel de la télévision. Et le soir, à ces heures là, difficile de trouver autre chose que des séries. Par chance, Aislynn zappa et mis une chaîne musicale, qui lui donnait encore plus envie de sortir. Sa motivation était au maximum. Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, elle était déjà maquillée et n’avait plus qu’à enfiler sa robe. Après réflexion, elle était décidée à porter la robe noire dos nu qu’elle avait emmenée. C’est alors qu’elle vit Aislynn, prête à aller se doucher, qui avait déjà préparer sa tenue, qui était posée sur son lit. Une robe noire sublime, également ouverte dans le dos. Afin d’éviter un quelconque embarras, Leyna farfouilla dans sa valise et opta pour une robe rouge – couleur qui lui allait à ravir – moulante et relativement décolletée devant. Non pas vulgaire, mais sexy à souhait. Assortie de ses louboutins noires à semelles rouges, les classiques, elle fut satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir. « Très jolie ta robe, j’ai pratiquement la même ! » dit-elle à son amie en rigolant, repensant au fait qu’elles avaient tout de même pas mal de point en commun. Plutôt discrète jusqu’alors, Aislynn engagea la conversation et l’heure semblait tourner aux confidences. « Leyna. Dis, tout va bien pour toi ? Tu ne fréquentes personne à l’université ? Je parle au niveau des hommes ». Un peu surprise, elle fut contente que son amie lui pose, pour une fois, une question un peu plus personnelle. Elle a beau être un peu renfermée, Leyna se sentait à l’aise avec son amie et lui faisait suffisamment confiance pour parler de ce genre de choses avec elle. « Oui, tout va bien, du moins niveau étude ! Je ne sais pas si je te l’ai dit, mais je vais ouvrir ma propre galerie cette été ! J’espère vraiment pouvoir percer dans le monde de la photographie. Inutile de préciser que tu seras invitée à l’ouverture et que je compte sur toi ! » répondit-elle à la première partie de la question de la jeune femme. « Et non, je ne fréquente personne » continua-t-elle. Elle aurait pu s’arrêter là mais semblait être d’humeur bavarde ce soir. « Il y avait bien ce type, Jackson, sigma lui aussi… mais il est reparti aussi vite qu’il est arrivé. Des problèmes familiaux, je crois… ». Le départ de Jackson avait beaucoup déçue Leyna, mais elle semblait décidée à tourner la page. Après tout, rien de concret ne s’était passé entre eux. « Mais bon, depuis le décès de Ryan, tu sais, j’ai de la peine à faire confiance et à m’investir… » balbutia-t-elle d’une fois presque sourde. Les personnes étant au courant de son passé et de l’épisode Ryan se comptaient sur les doigts d’une main, d’ailleurs, peut-être qu’Aislynn n’était même pas au courant de cela, auquel cas il était trop tard pour faire marche arrière, elle allait sûrement devoir tout lui expliquer. « Et toi, les amours ? Les études ? Tout a l’air de bien se passer, non ? Tu m’as l’air heureuse, en tout cas ». Leyna le pensait vraiment et était ravie que leur amitié passe un cap important, celui de la confidence. En revanche, Aislynn semblait réellement intriguée voire étonnée de ce que lui racontait la brunette. Lui cachait-elle quelque chose ? Malgré ses nombreux défauts, Leyna n’est pas naïve et possède une sorte de sixième sens. Espérons que ce n’est rien de grave. « Prend ton temps, je suis sûre qu’une de mes séries passe à cette heure-ci, je saurai m’occuper pendant que tu te prépares ». Une heure plus tard, elles entraient dans un des clubs les plus branchés de l’île. La soirée allait commencer et promettait d’être inoubliable.

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