the great escape
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❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier

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MessageSujet: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptySam 1 Sep - 21:36

❝ Are you kidding me ? ❞

we're undeniable
thea i. mika gray-scott & gaulthier a. l-carcenac.♥. « you are one of god's mistakes, you crying, tragic waste of skin, i'm well aware of how it aches , and you still won't let me in. now i'm breaking down your door, to try and save your swollen face, though i don't like you anymore, you lying, trying waste of space. before our innocence was lost, you were always one of those , blessed with lucky sevens, and the voice that made me cry. my oh my. you were mother nature's son ,Someone to whom i could relate, your needle and your damage done, remains a sordid twist of fate. now i'm trying to wake you up , to pull you from the liquid sky, coz if I don't we'll both end up , with just your song to say goodbye. my oh my. a song to say goodbye, a song to say goodbye, a song to say... before our innocence was lost, you were always one of those, blessed with lucky sevens, and the voice that made me cry. it's a song to say goodbye. » ▬ placebo ;; song to say goodbye.


San Francisco, 2012, Appartement de Thea. Thea & Gaulthier


San Francisco, appartement de thea. 22h36. La nuit avait été rude et difficile. Les étoiles n'avaient plus le même éclat, et faire la fête était devenu aussi insipide qu'un thé glacé. J'avançait difficilement vers mon appartement. J'avais été plus que déraisonnable ce soir là, et cela se ressentait sur ma démarche. Sans être soule, ma tête avait le poids d'une enclume sur mes épaules et mon cou. Je n'aimais pas cette sensation de bouche pâteuse qui envahissait ma bouche et me rendait incapable d'appeler qui que ce soit, car j'avais peur que l'on me voit dans cet état. Qu'est-ce qui m'avait prit de boire autant alors que d'habitude, je ne me contentait que d'un ou deux verre. Mon corps n'était pas fait pour supporter autant d'alcool, alors boire sept shoot de vodka dans la même soirée avait été une grosse erreur. Pourtant, j'avais peut-être eu raison d'avoir été dans cette boîte. J'y avais croisé Edward et il me soutenait à présent sur le chemin de mon appartement. Son bras autours de ma taille m'aidant à marcher avec mes pieds qui ne touchait pas le sol. Ou du moins, en avais-je l'impression. J'étais heureuse et en même temps malade. Son bras me réconfortait sur le fait que j'allais rentrer chez moi en de bonnes mains. Peut-être plus, mais pour l'instant, juste sa présence me réconfortait. Je montais dans l’ascenseur avec lui, ses yeux bleu océan ne me quittait pas. Je voyais flou, mais son visage était aussi parfait que dans mes plus profonds souvenirs. J'avais envie de le toucher, de voir si il était réel. Ma main se leva toute seule, comme si le fait de l'avoir pensé l'avait faite se lever. Ah, mais oui, on pense avant d'agir. Sa peau était douce et fraîche au toucher. Comme une pétale de rose au lever du soleil, quand le soleil ne l'avait pas encore noyé sous ses rayons de chaleur. Je ferma les yeux sous la sensation. L'alcool aidant, elle leva mes inhibitions, et je me colla contre lui, comme si il était cet ours en peluche que j'adorais quand j'étais enfant et que je dormais seule dans mon lit, sans que ma mère ne vienne me faire ce bisou de bonne nuit que toutes les mères font. Sauf la mienne. Mon manque d'attention venant de mes parents dans mon enfance me poussait à en rechercher. Mais avec un caractère comme le mien, le plus souvent, c'était l'attention en général, que ce soit par mes actes ou mon argent, que j'arrivais à avoir. C'était pathétique, mais c'était ma vie. L'ascenseur s'arrêta dans un bip trident qui était désagréable. Je n'avais jamais remarqué combien mon appartement était haut dans l'immeuble. Il ne restait qu'un seul étage avant le toit. Il me conduisit à la porte qui nous faisait face, la mienne. Comment il avait deviné que c'était la mienne. Décidément, il savait tout de moi. Cela n'avait pas changé malgré les années. Les clés étaient dans mon sac à main. Je les sortis d'une main tremblante et voulu les mettre dans la serrure. Peine perdu, elles tremblaient tellement que je n'arrivais à rien. Edward les prit de mes mains avec délicatesse et ouvrit la porte. J'entrais dans mon chez moi. Je me dirigea vers mon frigo et prit un verre d'eau. Cela éclaircit quelque peu mes sens, et je me sentis mieux qu'il y a quelques minutes. « Merci de m'avoir raccompagner chez moi ! » Je le regarda droit dans les yeux. Ses si beaux yeux bleu qui m'avait hanté durant des jours et des jours. Le voir devant moi après plus de deux ans était déconcertant. Je sortit de sa cuisine, mes pas étaient plus assurés sur le parquet. Il m'avait suivit et était devant moi. Je n'en pouvais plus. Posant mon verre sur ma table basse, je me mis bien en face de lui. Ses lèvres étaient tentantes, aussi rouges qu'une cerise bien mûre. Je me souvenais de la sensation de ses lèvres sur les miennes. Une sensation qui ne me quitterais jamais sans aucun doute. Je l'embrassa. Avant même de l'avoir pensé, mes lèvres étaient sur les siennes. La suite n'était plus qu'un enchevêtrement de gestes saccadés et passionnés. Les détails restaient flous dans ma mémoire, mais je me souviens qu'à aucun instants, je n'avais regretté.

San Francisco, appartement de thea. 09h59. Le réveil a mes côtés me leva en sursaut. La tête lourde et les sens brumeux, je me laissa retomber comme une crêpe sur mon lit. L'habitude me laissa étendre mes bras de chaque côtés du lit pour m'étirer. Un corps chaud et remuant me surpris. Ayant trop bu la veille au soir, je n'avais que quelques souvenirs brumeux de ma nuit. Soulevant ma couverture, je vis que j'étais nue comme un vers. Je n'osais pas regarder à côté de moi car n'ayant jamais été dans cet état, je ne savais pas qui j'avais accueillis dans mon appartement. Rassemblant mon courage à deux mains, je tourna mon visage dans sa direction et le ouvrit un oeil après l'autre. Edward. Edward était dans mon lit, aussi nu que moi visiblement, et je ne me souvenais pas d'une seule seconde de ce qui s'était passé. Mais quelle idiote étais-je pour ne pas m'en souvenir ? Pourquoi ? Comment ? Quand ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon cerveau à un rythme effréné sans que je ne puisse les arrêter. Ma tête me faisait mal. Si mal. Je me leva d'un bond pour aller chercher une aspirine dans la pharmacie de ma salle de bain. Je me cogna le pied contre le lit, mais sortie tout de même nue du lit. L'aspirine avalé, je me regarda dans le miroir qui me faisait face. Mon teint était blafard, mes yeux rouges, mais un magnifique sourire étirait mes lèvres. J'avais retrouvé Edward. Et même si je ne me souvenais plus le pourquoi du comment, il était là. Chez moi. Par contre, comment cela s'est-il passé ? Mon sourire se fana automatiquement. Je détestais ne pas savoir, et à présent, je ne savais pas ce qu'il fallait faire dans le cas où l'on ne se souvenait pas d'avoir passé la nuit avec l'homme qui hantait tous vos rêves. Moi qui était si hautaine et sure de moi, me voilà aussi désemparé qu'une jeune fille qui venait de perdre sa virginité. Je retourna dans la chambre et fit face au lit. Il était là, paisiblement endormis. Je m'assis de mon côté et attendit. Au bou d'un moment, je sentis une main sur mon épaule nue. D'ailleurs, je l'étais toujours. « Salut Edward ! Je crois qu'on a fait une grosse erreur. Il faut qu'on parle. » J'avais lâché ça d'un souffle. Ma gorge était nouée. La main qui me caressait l'épaule s'était figé. Je me retourna pour voir son visage et saisir la porté de mes paroles sur son visage d'ange. Il était là, en train de me fixer avec un petit sourire en coin que je ne lui reconnaissais pas. Qui était-il ? Il n'était pas Edward en tous cas, pas celui que je connaissais. « Qui es-tu ? »
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MessageSujet: Re: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptyMar 4 Sep - 21:28

Edward, Edward, Edward, j'avais déja réussi à rendre sa vie impossible lorsque nous étions en France et j'avais bien l'intention de continuer maintenant que je savais qu'il se trouvait à San Fransisco. J'étais tellement content le soir ou j'étais tombé sur lui, c'était comme avoir un cadeau de noël avant le temps des sapins et des guirlandes, en effet je pouvais devenir à nouveau son pire ennemi malgré notre ressemblance flagrante. Je me souvenais parfaitement de la première fois où nous étions tombés tous les deux face à face, c'était assez épique car pendant un instant j'avais cru à un mauvais sort, à une farce, un mec qui aurait fait faire de la chirurgie pour devenir comme moi, bref un fou furieux qui méritait de se faire enfermer, cependant nous avions pratiquement la même tête tout en ayant des parents différents, stupéfiant. A partir de ce moment là, j'avais pu me servir à de nombreuses reprises de son patronyme en cas de problème et au final je ne me faisais jamais inquiéter lorsqu'on me voulait du mal, et je me fichais éperdument de ce qui pouvait lui arriver, je n'étais pas le genre de mec qui faisait des sentiments et je ne voulais en aucun cas faire ami-ami avec lui même si au début j'avais du au moins faire semblant de bien m'entendre avec lui histoire d'en savoir assez sur lui pour utiliser son identité comme couverture.

Ce soir, j'avais décidé de mettre le plan que j'avais prévu depuis un certains temps à exécution. J'avais entendu qu'Edward avait une nouvelle copine ou au moins une fille qui lui courrait après, elle était plutôt mignonne et semblait d'une naiveté à toute épreuve, ce que j'allais pouvoir bien sur exploiter au possible, m'ennuyant en ce moment après la débâcle de ma relation avec Autumn et un mariage presque prévu de A à Z avec Meleya , je décidais qu'il était temps que je redevienne le Valmont que j'avais pu être à l'époque du lycée ou même du temps où je vivais à Paris. C'est pourquoi j'avais infiltré une soirée où je savais que je pourrais la trouver sans problème, et après quelques verres, il ne fallut pas grand chose pour qu'elle me prenne pour son cher Edward, quelle pauvre fille, elle me faisait presque pitié et pourtant je comptais bien coucher avec elle ce soir, pourquoi ? Eh bien déja parce que j'avais très envie de déstresser et le sexe était un bon moyen pour ça et en plus j'avais hâte de voir la tête du jeune Iota lorsqu'il saurait ce que j'avais fait avec sa chère copine, ce serait simplement un pur délice. Ne t'inquiète pas, je suis là pour m'occuper de toi, tu ne seras pas toute seule ce soir. Tels étaient les mots qui étaient sortis de ma bouche à de nombreuses reprises pour rassurer la blonde qui se demandait où je pouvais bien l'emmener et ce que j'allais bien lui faire, cependant elle semblait tellement complètement gaga de cet idiot qu'elle n'avait aucun doute sur mon identité ou mes intentions... un sourire carnassier sur le visage, j'avais ouvert la porte et laissé l'objet de mon désir entrer la première afin qu'elle puisse reprendre un peu ses esprits, j'avais peur qu'elle ne me reste sur les bras avec cet alcool qu'elle avait ingurgité mal à propos.

En un instant, je n'eus besoin de rien faire de plus que de sourire et de lui murmurer quelques mots doux pour qu'elle me saute dessus, les choses étaient décidément plus simple que prévues. Je ne me fis pas prier et la nuit fut forte en rebondissement car je ne m'étais pas gêné pour remettre ça une deuxième puis une troisième fois sur les coups du matin avant de me rendormir paisiblement, dans le plus simple appareil avec la jeune femme à mes côtés. Je fus réveillé par les quelques rayons de soleil qui vinrent épouser la forme de ma joue et qui me firent grimacer presque instantanément, je me retournais et posa ma main délicatement sur l'épaule de Théa qui semblait encore essayer de remettre toutes les informations en ordre dans sa tête, c'était un peu inutile mais je lui laissais le temps de tout de même comprendre ce qu'elle avait fait et surtout avec qui. Bien observé dis moi, tu as du être detective privée dans une autre vie, dommage que tu forces un peu trop sur la bouteille ça aurait été encore plus drôle de faire ça en étant sobre. Malgré tout j'avoue que Edward sait les choisir, je ne me suis pas ennuyé une seconde hier soir tu peux être fier de ce déhanché tu sais... je lui fis un léger sourire en coin signe de ma victoire sur elle et sur ce Edward qui avait osé copier mon apparence, non mais où allions nous si n'importe quel idiot pouvait se faire prendre pour nous ? Alors dans ce cas autant que je lui livre les clés de ma villa et mon numéro de compte en banque tant qu'on y était, pitoyable. Tel était le mot que j'associais la plupart du temps à cet imposteur et à ceux qui le fréquentaient, mais ce matin là j'avais plutôt envie de dire qu'il était même pathétique, oui laisser sa copine finir aussi bourrée dans un bar à la merci du premier dragueur alentours, ce n'était tout de même pas très malin, et en voici la preuve.

J'attendais une réaction de sa part, elle ne serait sans doute pas contente mais qu'importe, de toute façon j'étais un bien meilleur amant, il vaut toujours mieux avoir le modèle réel plutôt que la simple copie dans son lit voila tout. J'attrapais instinctivement mon boxer que j'enfilais avant de mettre mon t-shirt. La jeune femme semblait encore complètement perdue et ne se rendait même pas compte de ce que je venais de lui dire, elle devait surement se faire un petit récapitulatif dans sa tête ce que je comprenais car avec la cuite qu'elle avait prit, il allait falloir un peu de temps histoire de reconnecter tous les neurones entre eux. J'espère que tu ne m'en voudra pas si je prends le petit déjeuner ici, de toute façon j'imagine que tu vas vouloir qu'on discute, l'avantage c'est que comme tu vois en ce qui s'est passé quelque chose de mal, tu ne referas pas l'erreur avec Edward, je t'épargne une longue et lassante flopée d'excuses inutiles, c'est sympa non ? Un petit clin d'oeil vint s'accompagner de mes quelques pas vers la porte de la chambre, je n'avais pas envie de rester au lit de toute façon il était temps que je me lève et que je regagne la villa, les cours allaient commencer d'ici quelques heures et je ressemblait à un mec qui avait un peu trop fait la fête, il ne fallait pas faire mauvais genre dès la rentrée, après tout chez les Levy-Carcenac c'est l'apparence qui prime sur la réalité des choses, tout le monde le sait et c'est très bien comme ça.
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MessageSujet: Re: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptyMar 4 Sep - 23:41

Sans être une pute, je profitais de ce que m'offrais la nature. Les préjugés sur les filles qui couchaient sans avoir de relations sérieuses m'exaspéraient au plus haut point. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais entendu des jeunes femmes se faire traiter de pute parce qu'elle sortait avec un homme différent chaque week end et qu'on ne la voyait pas avec le même dans la semaine. Je comprenais ces jeunes femmes parce que j'étais comme elle. Libre et indépendante, j'assumais totalement le fait de ne pas être en couple. Malgré mon amour pour Edward, la situation "en couple" me passait en travers de la gorge, me rendait nauséeuse et m'irritait au plus haut point. J'avais trop bu ce soir et ces réflexions sur cette situation m'était venue au courant de la soirée. J'étais morte. Complètement HS avec tous cet alcool dans le sang et pourtant les paroles de l'homme qui se situaient derrière moi était parfaitement compréhensible par mes oreilles encore un peu endormies. Quel goujat ce mec ! Horriblement et terriblement prétentieux. La colère montait, il me traitait comme une petite écervelé qui était l'archétype d'une blonde. Il ne savait pas à qui il avait à faire, sa manière de faire le confirmait. Espèce de sal*** ! Tu ne sais vraiment pas à qui tu as affaire ! Et je t'interdis de commenter ma façon de baiser. Je sortis de mon lit d'un geste brusque. Avec mes cheveux en pétard, mon maquillage qui a coulé et un seul drap comme habit, j'avais vraiment de quoi rire. Mais je n'en avais aucune envie. Sale. C'était le mot qui me venait à l'esprit pour refléter mon état d'esprit. Je n'avais aucun souvenir de la nuit qui était passée, mais je me souvenais tout de même des vagues de plaisirs qui m'avaient submergé jusqu'au petit matin. En ce moment même, je me sentais comme une pute, parce que je n'avais pas voulu cette nuit, qu'elle avait été faite avec ma volonté, mais pas mon coeur. Chacun des hommes avec qui j'avais couché avait été choisis, pas pris au hasard. Et lui, d'ailleurs je ne connaissais même pas son nom, m'avait prise. Et je détestais ça. De toute façon, c'est la dernière fois qu'on se voit, donc pas la peine d'en faire toute une histoire. Sobre ou pas, je n'aimerais pas retenter l'expérience avec toi ! Mentir est un péché Thea. Ah, stupide conscience. Oui, bien sûr que j'avais envie de recommencer, juste pour savoir ce que cela faisait de reproduire cette nuit qui était explosive de ce que je m'en souvenais. Sobre, sans rien dans le sang, qu'est-ce que cela donnerait ?

Il s'était fait passer pour Edward. Quel genre de personnes était-il pour abuser de sa ressemblance avec quelqu'un d'autre. Un monstre, une ordure, un salaud, un connard ? J'avais l'impression qu'il était plus que cela. Un assemblage de tous ces adjectifs avec un coeur de glace en plus. Il avait tout pour l'être. Ses yeux bleus glacial était troublant. Trop inquisiteur et calculateur pour être, ne serais-ce qu'une fois, gentil avec quelqu'un pour de vrai. Tromperie et mensonge transpiraient par tous les pores de sa peau. Mais pour qui tu te prends de t'incruster ainsi chez moi ? Je t'ai peut-être invité hier soir mais j'étais beurré au cas où tu l'aurais oublié. Et enlève ta sale patte de mon épaule ! Il se dirigeait déjà vers la cuisine. Non, mais oh, il va m'entendre celui là. Je n'étais pas du genre colérique, mais lui il me les chauffait grave avec ses grands airs et sa manière de me parler. La rentrée universitaire avait beau avoir lui dans quelques heures, il allait de me devoir des explications avant qu'il ne se barre de chez moi comme un voleur, parce que c'est comme ça qu'il voudra faire bien sûr. Ce genre d'individu était sans gène et coucherait avec une none si l'occasion se présentait à eux. Je prisune robe légère dans un placard et me lança à son assaut dans MA cuisine. Belle et spacieuse, elle était parfaite jusqu'à ce qu'il arrive et que je le vois ouvrir mon réfrigérateur et loucher sur son contenue. Je ne mangeais pas des masses et de ce fait, il contenait peu de choses à part des trucs de premières nécessités, style lait, eau, jus, oeufs et galettes de riz. Oui ! Galette de riz. C'était très bon nature. Enfin ! Je voyais déjà la tête de l'imposteur qui me demanderait ce que je mangeais au cours de la journée et comment j'allais le nourrir. Archétype de l'ingrat qui se croit tout permis. Argh ! J'enrageais. Mais fait comme chez toi ! Ouvre le réfrigérateur, sert toi dans ma réserve de galettes, bois tout mon lait et engloutis tout mon jus. Après tous, je t'ai bien épuisé hier soir d'après ce que j'ai compris. Revanche personnelle. Il avait profité de moi durant la nuit, je profiterais de son réveil pour lui faire vivre un enfer.

Je me dirigea vers lui, le poussa et prit place devant mon réfrigérateur avant de choisir le paquet de galettes de riz avec un pot de confiture à la myrtille. Hum, délicieux. Coup d'oeil menaçant en sa direction. Mais comment diable se nommait-il que je puisse au moins le situer dans l'université ou au pire dans une échelle sociale. Alors mon choux, c'est quoi ton petit nom ? Ton ironique bien sur. Il ne me viendrait pas un instant à l'esprit de le considéré comme un petit choux ne serais-ce qu'une seconde. Trop arrogant, vicieux et manipulateur. Tout le contraire d'Edward en fait. Même si ce dernier avait ces défauts, avec moi, il était d'une gentillesse inouïe. En clair, un vrai ange. Pourquoi tu t'es fait passé pour Edward ? Pour que je puisse au moins avoir une autre raison de te détester ? Tartinant ma galette, je le regarda droit dans les yeux. Preuve de gentillesse récemment acquise, je la lui offrit avec une mimique désobligeante. Oui, Thea Gray-Scott pouvait faire preuve de bonne volonté quand elle le voulait. J'en tartinais une autre et la croqua. De la confiture coula sur mon menton, comme à chaque fois. Hum, c'étais bon !
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MessageSujet: Re: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptyLun 10 Sep - 15:29

Et oui la jeune femme réagissait comme je m'y attendait, une véritable gamine qui aurait été prise en faute. Non mais il fallait qu'elle se calme comme si c'était moi le responsable de ce qui s'était passé, je n'avais fait que profiter de la situation, si elle n'était pas une chienne en chaleur nous n'en serions sans doute pas là, d'ailleurs elle qui prônait le fait qu'elle avait fait une erreur la veille en me prenant pour Edward avec qui apparemment elle ne voulait pas coucher, semblait plutôt détendue pour une fille qui devrait être rongée par le regret. Je n'attendais même pas d'avoir des réponses de sa part car je me fichait pertinemment de ce qu'elle pouvait penser de moi ou de ce que j'avais fait, elle n'était qu'un pion dans mon envie de plomber la vie de ce cher Iota que nous connaissions tous les deux et je n'allais pas la laisser me donner des leçons, elle n'en avait certainement pas le droit. Ecoute je te conseille de te calmer parce que quand on rentre chez soi assez beurrée pour ne même pas se rendre compte qu'on est avec un parfait inconnu, on ne la ramène pas, merci ! Heureusement pour toi que tu es mignonne parce que bon c'est pas comme si tu avais autre chose. Je lui fis un sourire aimable qui mettait fin à la discussion et essayait de me frayer un chemin parmi les vêtements afin de rejoindre l'extérieur et la cuisine car je commençais à avoir faim, elle me suivait au pas comme si j'allais lui voler un de ses précieux sac à main contrefait, mon dieu j'étais presque arrivé au paradis de la bêtise en me coltinant cette écervelée, j'allais tout de même profiter d'un repas bien mérité car l'alcool ingurgité la veille mélangé à la fatigue me rendait presque amer. Je la regardais se dandiner à moitié nue, elle n'était pas si mal après tout, j'aurais pu tomber sur pire et il faut dire que j'avais déja eu pire, Edward n'avait donc pas si mauvais goût que cela au final.

Je pris une des galette avec la confiture qu'elle me tendit et croquait nonchalamment dedans, je pris un verre de lait au passage car oui malgré tout j'étais encore un grand enfant qui buvait du lait, je trouvais ça apaisant et en plus ça évitait de prendre des kilos superflus que j'aurais du ensuite aller perdre en me tuant à la muscu ou à courir au bord de la plage et non merci, j'avais bien assez transpiré la nuit dernière avec Théa qui semblait ne pas avoir eu de mec dans son lit depuis des mois vu l'ardeur qu'elle avait mis à la tâche, je ne m'en plaignais pas cela dit. Moi c'est Gaulthier, Edward me connaît bien on était à Paris ensemble il fut une époque et on a tout de suite remarqué la ressemblance frappante qu'il y avait entre nous, c'est depuis ce temps là qu'on se taquine un peu en se faisant passer pour l'autre mais t'inquiète pas, il ne doit pas être si nul qu'il n'y paraît au lit s'il peut avoir des filles comme toi. Un compliment ? Oui ça arrivait parfois que je devienne quelque peu sympathique avec les cibles que j'avais choisi pour m'amuser, cela dit je ne voulais pas non plus qu'elle pense que j'allais revenir dans son lit et que nous allions passer la journée à discuter autour d'une tasse de café de nos vies et de nos espoirs, je n'étais tellement pas ce genre de mec... d'ailleurs rien que l'idée d'y penser me dégoutait presque, tout ce que je voulais c'était prendre une bonne douche avant de retourner à la fac, je n'avais pas vraiment le temps de tergiverser ce matin là mais je prenais tout de même un moment pour me sustenter histoire de ne pas paraître trop impoli en me barrant comme un voleur sans la moindre explication à mon geste.

Je me levais enfin pour faire quelques étirements, je ne portais pour l'instant que mon boxer et on pouvait toujours voir ma musculature se dessiner au fur et à mesure que je bougeais, je n'en était pas peu fier car toutes ces séances de sports que je faisais n'étaient pas vaines. Je lui fis un petit sourire tandis qu'elle continuait de manger son petit déjeuner, je terminais mon verre de lait avant de le reposer sur le plan de travail, son appartement était plutôt mignon, je reconnaissait quelques babioles hors de prix et soudain je compris qu'elle n'était pas pauvre, c'était tant mieux, au moins je n'avais pas été me fourrer dans un nid à morpions OUF. Alors tu vis ici toute seule ? Tu devrais faire attention à qui tu ramènes, avec tout ce qu'il y a ici certains voleurs s'en donneraient à coeur joie. Oui je m'y connais ma mère est une fana de décoration plus inutile qu'autre chose mais bon... chacun ses passions. Il me semblait bien que je t'avais vu à la confrérie, au moins nous avons déja un point commun, notre compte en banque. Je riais avant de venir me poser vers elle, finalement j'étais bel et bien d'humeur à remettre ça et à enfoncer encore un peu le couteau dans le dos de ce cher Edward, pas de chance mec aujourd'hui c'est moi qui suis avec ta nana et je compte bien en profiter au maximum. Alors... est ce que ça te dit de me suivre dans la douche avant qu'on se dise au revoir. Je lui murmurais ces mots à l'oreille avant de déposer quelques baisers experts dans son cou de poupée de porcelaine, je me dirigeais ensuite à l'aveugle vers le couloir adjacent afin de trouver la salle de bain, je sentais que cette matinée ne faisait que commencer et ce n'était pas pour me déplaire au final, loin de là.
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❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier Empty
MessageSujet: Re: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptyVen 19 Oct - 4:46

Non mais quel goujat ! Certes, j'étais beurrée cette nuit, mais je n'étais pas en pleine possession de mes moyens. J'étais outrée par le comportement de Gaulthier mais je l'avais bien cherché aussi. Si je n'avais pas bu autant, on ne serait pas dans cette situation gênante de matin après coucherie intensive. J'avais été choquée par la réplique du jeune homme mais en même temps, il flattait mon égo. Le mauvais bien sur ! Celui qui me rassurait que j'étais une jeune femme désirable et parfaitement en pleine possession de ses moyens au lit même avec une bonne dose d'alcool dans le sang. J'avais souvent entendu dire que l'alcool diminuait la libido. J'ai eu l'effet inverse moi, et ce serait mentir que de dire que le jeune homme arrogant et con au possible n'était pas le coup du siècle. Merci pour le compliment, au moins tu sais reconnaître les belles personnes. Attablée à table, nous discutâmes du comment du pourquoi je l'avais pris pour Edward. Quelle bonne blague que les deux jeunes gens se faisaient en se faisant passer l'un pour l'autre pour passer le temps. Sérieusement, les mecs étaient vraiment tous des cons quand ils le voulaient. Edward comprit. Franchement, je me demande pourquoi je t'ai posé la question maintenant. Réponse qui n'était pas destiné à Gaulthier, mais juste une pensée dite à haute voix. Je faisais ça parfois, ayant tellement l'habitude de vivre seule. Je croquais dans ma tartine couverte de confiture et essuya ce qui coula sur mon menton. J'adorais les petits déjeuners français tous sucrés et sans un gramme de sel. J'étais plus sucré que salé, et j'avalais sans remord des tablettes de chocolats devant un bon film quand l'envie me prenait, et prenais toujours des pop-corns sucré au cinéma. Edward me disais que j'allais faire du diabète si je n'arrêtais pas de manger autant de sucre mais je m'en fichais tant que je gardais ma ligne parfaite. Je te confirme qu'Edward est parfaitement compétant dans un lit Gaulthier. Il assure un max, pas de quoi t'en faire ! Edward valait largement Gaulthier pour moi car quand les sentiments se mêlaient à l'acte, c'était meilleur. A l'époque de notre première nuit, je n'avais aucune idée de ce que c'était de coucher avec des sentiments, et après, tous avait paru si fade en comparaison.

Je continuais de manger pendant que lui avait fini. Il n'était vêtus que d'un simple boxer qui laissait tous deviner et s'étirait avant de finir son verre de lait et de le reposer sur la table comme si c'était à moi de le débarrasser. Je l'avais servie, mais fallait pas pousser non plus. En général, je laissais tous en bordel et Maria, ma femme de ménage, passait dans la journée pour tout nettoyer. Il m'adressa un petit sourire comme s'il pensait que je le matais. Quel con et arrogant ! Oui, je vis toute seule. Et, en général, je fais attention à qui je ramène. C'était la première fois que j'étais soûle alors j'ai une excuse. C'est quoi ton nom de famille ? Sa mère était décoratrice d'intérieur. J'ai eu recours à une décoratrice justement pour mon appartement. Je ne voulais pas courir les magasins de déco pour l'aménager alors j'avais demandé les services d'une décoratrice reconnue qui avait compris mes goûts et avait fait un espace que j'adorais. Quand on mettais le prix, on avait des choses de qualités, et beaucoup d'objets de mon appartement était des objet de valeur qui coûtait la peau des fesses pour beaucoup de personnes, mais qui était juste une pichenette sur mon compte en banque. J'ai fais appel à une décoratrice, alors ... Et je fais partie des Epsilons ! Toi aussi sans doute. Il s'avança vers moi, un petit sourire au lèvre. Il comptait faire quoi là au juste ? Remettre le couvert ? Désolé mon choux, mais une fois que la vérité a éclaté, pas question de mettre ce que j'ai de plus cher au monde au placard. Oh non ! Fallait pas y compter. Ses petits bisous dans mon cou pour me mettre en appétit ne firent rien du tout. Ni sa petite phrase minable avec laquelle nombre de filles avait du tomber dans le panneau comme les pauvres connes qu'elles étaient. Il partit dans le seul couloir de l'appartement dans le but de trouver la salle de bain. Mais c'était à mon tours de jouer cette fois ci. Désolé mon choux, mais tu vas la prendre tout seul ta douche. J'ai pas finie de petit déjeuner. Comme pour appuyer mon argument, je me resservie une tartine même si mon estomac était sur le point d'exploser avec les deux précédentes tartines. Un petit sourire innocent sur mon visage, j'admirais avec jubilation la mine un peu étonné de Gaulthier qui venait de se prendre un beau vent de ma part. Aucunes filles n'avaient sans pu du oser refuser une partie de jambes en l'air avec lui. Et bien, j'allais inaugurer le bal avec grand plaisir. Je me leva, tartine à la main, et m'avança vers lui. Tu sais, toutes les filles ne sont pas obligés d'accepter de coucher avec toi parce que tu le demandes et que leur fait des petits bisous dans le cou. Certaines peuvent dire non. Et c'est ce que je fais maintenant. Non ! Je croqua dans ma tartine et lui fit un petit clin d'oeil avec un sourire moqueur. T'en as pas fini d'en voir de toutes les couleurs mon gars.

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MessageSujet: Re: ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier ❝ don't be silly man ! ❞ ▶ gaulthier EmptyDim 27 Jan - 14:20

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