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je n’ai de sympathie pour aucun de vous, bande d’asticots, ni même la patience de prétendre le contraire ◮ june&koda ; juda.

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je n’ai de sympathie pour aucun de vous, bande d’asticots, ni même la patience de prétendre le contraire ◮ june&koda ; juda. Empty
MessageSujet: je n’ai de sympathie pour aucun de vous, bande d’asticots, ni même la patience de prétendre le contraire ◮ june&koda ; juda. je n’ai de sympathie pour aucun de vous, bande d’asticots, ni même la patience de prétendre le contraire ◮ june&koda ; juda. EmptyDim 9 Sep - 0:54



❝ - Il faut que tout soit parfait : l’heure, le moment, l’endroit...
- Vicky, c’est toi que tu envoie en l’air, pas un satellite. ❞
June, je te jure, si c'est pour me parler de ta rupture avec Arthur, tu peux raccrocher tout de suite. marmonnais-je à ma meilleure amie, le téléphone coincé entre l'épaule et l'oreille, absorbée par mes recherches internet. Incroyablement agréable. Sans rire, je déteste résoudre les problèmes des autres, ou même les écouter m'en parler. Je ne suis pas psychologue ni conseillère conjugale, et je n'ai aucune envie de me voir forcée d'en endosser le rôle, ne serait-ce qu'un instant. Qu'ils aillent vider leur sac - et leur argent - autre part que dans mes oreille, merci pour moi. Quelle chance j'ai, d'avoir une amie aussi attentionnée que tu l'es. grogna June à l'autre bout du fil. J'esquissai un sourire cynique en allumant une clope. Ravie que tu reconnaisse ta chance, alors. C'est pour quoi ? répliquais-je, fermant la fenêtre ouverte sur l'écran lumineux. C'est pour te proposer de sortir, mais comme tu as l'air de bonne humeur on s'en passera hein ? Je me lève, expirant de la fumée par le nez. T'inquiète, je vais prendre sur moi. Où ? renseignements pris, je raccroche sans mot dire, jetant un regard à la grosse horloge du bureau. Il faut croire que j'ai perdu toute notion du temps. Les heures passent à la vitesses des minutes, si ce n'est plus. Tant pis, June attendra. Ça lui apprendra à appeler toujours au dernier moment. [...] Les feuilles commencent à mourir. Les nuits s'allongent, les jours se tassent. L'été cédera bientôt sa place à l'automne. Les feuilles mortes reviendront et continuerons à s'accrocher à mes talons, continuerons à craquer sous mes semelles, continuerons à recouvrir le bitume de leur couleur orange. Les mômes recommencerons à shooter dans les tas de feuilles, leur mères recommencerons à leur crier d'arrêter, les prendrons par la main et les traîneront loin de moi. Avant qu'à mon tour je ne leur demande avec toute la courtoisie qui s'impose d'aller crier sur leur progéniture ailleurs que près de moi, et que si elles ne sont pas contente, elles n'avaient pas qu'à faire d'enfant. Je fend la masse humaine qui se déverse dans la rue, sortant des boutiques ou des bar, et ils s'écartent pour me laisser passer. Je marche au milieu du trottoir, mes talons claquant sur le bitume, insensible au brouhaha commun à San Francisco. Qu'ils s'écartent donc pour me dessiner un passage. C'est ce que l'humain sait le mieux faire, de toute façon. S'écraser devant les plus fort de sa race, se prosterner à ses pieds pour un peu plus d'argent et de reconnaissance. Dans la lutte sans merci que se livrent les autres pour accéder aux premiers échelons de la suprématie, personne ne sera gagnant. Ni nous, qui de là haut les regarderons gravir les échelons pour mieux retomber, ni ceux qui arriveront à se hisser jusqu'à nous. Ils se rendront compte alors de la vacuité de notre existence luxuriante et alors, voudrons redescendre. Ce qu'il feront bien sur. Mais d'en bas, les merveilles folles d'en haut leur manquerons et peu à peu, ils sombrerons dans le néant. Puis ils se suiciderons. Charmante perspective. Moi c'est différent, je suis née dans le luxe. C'est mon élément. Et la fortune familiale me garanti une place éternelle en haut de l'échelle. Cependant, quand on est si riche et que tout nous est du, on s'ennuie. Et je noie mon ennuie dans les substance illicite et dans l'alcool, dans les virées nocturnes, la débauche et la baise. Il y en a qui compensent par la bouffe. Pas moi. Manger ne m'apporte rien, en plus je ne grossis pas. Plus jeune, on croyait que j'étais anorexique. Jessica et James m'ont traîné chez des psychologues, des diététiciens, des nutritionniste et autres charlatans pour tenter de déceler ce qui ne tournait pas rond chez moi. Et quand ils se sont rendus simplement compte que c'était ma morphologie, que moi je pouvais m'enfiler un pot de nutella sans grossir - juste vomir ensuite - ils se sont confondus en excuses ces pauvres êtres et m'ont offert des fringues. Ce dont je me contrebalançais, j'en avais déjà tellement. Si j'avais été gentille, je les aurais offert à une oeuvre de charité. Mais qu'aurais fait des gosses avec du dior ou du gucci ? Ils se seraient fait prendre par d'autres gosses, plus forts, plus vieux, qui leur auraient planté un couteau dans le bide et qui se seraient barrés avec leur fringues pour se faire racketter à leur tour. En un sens, c'est un service que je leur ai rendu en les gardant. Je suis tellement généreuse. J'aperçois le Lexington club à vingt mètres de moi, mais pas June. Qui sait, peut être que, lassée de m'attendre seule devant le bâtiment, noyée par la marée humaine, elle est rentrée chez elle. June est incroyablement petite. Je ne me considère pas comme géante - c'est moche - mais force est de reconnaître que je suis plus grande que petite. Je perce le mur humain qui se dresse devant les portes, à la recherche de ma meilleure amie, quand je l'entrevois entre quelques résidus humain qui tente de la séduire ou que sait-je. Un sourire tord mes lèvres tandis que je m'approche et la saisi par le bras. Ne vous fatiguez pas à draguer une pauvre maman en phase de post-rupture, les gars. leur lançais-je, sarcastique. Puis j'entraînais June sur mon sillage, congédiant les gêneurs d'un geste de la main. Elle me jeta un regard accusateur et commença à ouvrir la bouche pour me houspiller, mais je la devançai avant qu'elle ne s'enfonce encore plus. Ma pauvre enfant, tu n'as vraiment aucun goût ! Croit moi, je connais les mecs comme ça, et c'est une perte de temps. Elle alla poser son regard foudroyant sur quelqu'un d'autre. Mon sourire s'agrandit. Mais je ne sais pas, après, peut-être que tu as du temps à perdre. susurrais-je en haussant innocemment les épaules. Elle poussa un soupir d'exaspération et dégagea son bras. Je lui adressais un sourire rayonnant, nous frayant un passage jusqu'à l'entrée, écrasant de mes talons immenses les pieds appartenant aux quelques têtes qui décidément ne me revenait pas. J'entrais sans attendre, doublant une quantité astronomique de gens qui de toute façon ne pouvaient que me jeter des regards haineux. Pauvres chiens. Je me laisse happer par l'atmosphère du lieu, ne sachant plus s'il est tôt ou tard, souriant hypocritement aux nombreux visages connus et qui surtout, me reconnaissent. Si j'avais voulu arrêter les substances, actionner le frein sur ma débauche, c'est raté. Ça sera toujours raté. Je me contente de ne plus avoir aucune volonté. Je crois que je n'irais pas en cours demain.

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