the great escape
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Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS

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MessageSujet: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyLun 27 Aoû - 21:33

Eileen était assise à l'arrière d'une limousine noire aux vitres teintées. D'un œil distrait elle observait les lumières de Las Vegas défiler devant elle. Le trajet entre l'aéroport Mc Carran et le Strip lui était désormais familier. Tandis qu'elle laissait sa tête tomber en arrière contre l'appui tête en cuir elle repensa à ses vacances de rêves qui allaient bientôt s'achever. Se servant une coupe de champagne, elle se remémorait les plages de sables fins, l’océan à perte de vue, les cocktails multicolores, ne subsistait qu'une odeur de monoï et un teint halé dû aux heures de bronzette passées sur le quatrième pont du yacht familial. Ce soir elle revenait enfin à Vegas après un mois passé à sillonner les iles du pacifique. Les vacances d'Eileen avaient étés luxueuses, riches en émotion. Elle avait rejoins sa mère qu'elle n'avait pas vue depuis des mois puis avait profité pleinement du yacht familial, de ses trois ponts, du personnel à sa disposition et de son jacuzzi. Evidemment elle avait fait quelques détours dans des villes animées pour faire la fête, danser au rythme de musiques endiablées et boire jusqu'à atteindre enfin l'ivresse. Sortant son smartphone de son sac à main, elle regarda l'heure 20H45, elle n'était pas en retard, ce soir elle avait prévue de diner avec son père dans l'un des restaurant de son hôtel, elle ne l'avait pas vu depuis son départ et elle savait qu'il avait une grande nouvelle à lui annoncer. En effet dès septembre Eileen allait retourner étudier à Berkeley, loin de l'effervescence de Vegas. San Francisco, une ville splendide, bordée par l’océan, une université de premier choix. L'an dernier elle s'était installé au palace hôtel, ce dernier étant tenu par un ami de son père, mais aujourd'hui elle était en quête de plus d'indépendance, elle voulait vivre dans un endroit rien qu'à elle. Elle avait visité plusieurs villas de haut standing avant son départ et avait laissé son père se chargé du reste, ce soir il allait lui remettre les clés de sa nouvelle maison s'étant occupé de tout régler pour qu'elle puisse emménager paisiblement d'ici quelques semaines. Il lui avait envoyé quelques photos de l'endroit, une villa sublime, moderne située sur les hauteurs de la ville, plus de 400 mètres carrées habitable, un jardin gigantesque remplis d'arbres exotiques, une piscine à débordement, une abondance de luxe. Il s'était également chargé d'embaucher le personnel nécessaire au bonheur de sa fille, un chef cuisiner, deux agents chargés de la sécurité, plusieurs jardinier et femmes de ménages, elle n'aurait à s'occuper de rien, et ça c'était parfait, d'ailleurs elle s'y voyait déjà. Combien de millions son père avait dépensé pour cette folie elle l'ignorait et s'en fichait, l'unique point sur lequel elle avait mit son grain de sel avait été la décoration, meubles de designer importés d'Europe, réplique du panneau « Welcome to Fabulous Las Vegas » dans l'un des salons, elle avait tout choisis elle même, et aujourd'hui la seule chose qu'il manquait c'était elle. Au travers des vitres teintées de la limousine, Eileen regardait les lumières de la ville défiler devant ses yeux. Panneaux publicitaires géants, enseignes des grands casinos dont les centaines d'ampoules clignotantes lui brulaient les yeux. L'effervescence des nuits de Vegas, l'animation partout, au milieu du désert de Mojave, une oasis de luxe et de décadence.Elle comptait bien profiter des derniers moments à Vegas, avant le retour à l'université, ses dernières soirées de folies, de décadences, d'abus en tout genre,et cela dès ce soir. Au loin elle voyait la silhouette du Wynn se dessiner, de retour chez elle, à Vegas, la ville du jeu et du péché. Ses valises avaient étés montées dans sa suite, elle s'était joliment apprêté, robe de couturier français blanche qui mettait clairement son bronzage et son corps parfait en valeur, talons vernis, rivière de diamant autour du cou, elle était belle, jeune et riche et comptait bien en profiter. Attrapant sa pochette argenté sur son lit elle quitta sa suite en direction du restaurant, oui, elle avait faim, les heures passées dans le jet privé avaient parues être interminables. D'une démarche assuré et sexy elle entra dans le restaurant ; elle salua d'un simple le sourire le personnel et demanda à quelle table était assis son père. Au même moment deux gardes du corps débarquèrent et la saluèrent, c'était ses gardes du corps, constamment autour d'elle à chacun de ses déplacements en ville. Vegas, était une ville dangereuse et tout le monde ici savait qui elle était et combien son père était riche et cela n'attirait pas que d’honnêtes personnes. Mikaël quant à lui était encore en vacances et ne rentrerait que dans quelques jours, elle était un peu déçue elle l'avait toujours considéré comme le frère qu'elle n'avait jamais eu et l'appréciait énormément. En réalité Eileen avait un demi frère, fils que son père avait eu d'un premier mariage, un crétin fini qui vivait avec sa mère à Miami, moins elle le voyait, mieux elle se portait, elle ne supportait pas son air sur de lui, son assureur et ses airs de fils de riche devant qui chacun doit s'abaisser. Le seul point commun qu'elle partageait avec Jorden était un goût prononcé pour la fête et les belles voitures, et cela n'était absolument pas suffisant pour qu'elle daigne lui accordé une quelconque considération. Jorden était ambitieux et elle savait l'idée qu'il avait en tête, il voulait reprendre l'empire de son père, régner sur Vegas et elle ne supportait pas cette idée, elle n'aimait pas non plus la manière dont il s'appropriait son père et leur complicité. A chaque fois qu'elle le voyait s'était la même histoires, ils se lançaient des pics, s'insultaient, se méprisaient, et seulement une fois en soirée, légèrement alcoolisé ils déniaient s'adresser la parole et rire ensemble. Eileen repéra alors son père assis à une table à l'écart des autres, dans un coin qui offrait plus d'intimité, il était seul et son regard était vissé sur l'écran de son téléphone, derrière lui son garde du corps, discret mais veillant sur toute la pièce. Hé ! Je suis la Le père d'Eileen leva les yeux vers sa fille et sourit, il se leva et se dirigea vers sa fille. La serrant dans ses bras il lui fit signe de s'assoir ; il portait un costume Dior extrêmement bien coupé, assortis à une montre en or et diamant, son père était classe, chic, des allures d'hommes d'affaires, un regard d'acier. Les gardes du corps entourèrent la table en toute discrétion et Eileen s'installa enfin. Regardant la table elle constata qu'une bouteille de champagne avait déjà était commandé, et qu'il y avait deux coupes vides. Un serveur arriva et lui versa un verre qu'elle porta immédiatement à ses lèvres. Puis elle remarqua une chaise vide à sa gauche, et une veste posé délicatement dessus, un autre homme était donc ici. Mikaël était il rentré plus tôt que prévu, ou était ce type qui allait s'incruster dans ce repas familial. Eileen pointa du doigt la chaise et d'un ton hautain ajouta.C'est à qui cette veste ? Mikaël m'aurait prévenu s'il était rentré en avance.Son père n'eut pas le temps de répondre, qu'elle le vit, Jorden se pavanant entre les tables du restaurant, il revenait du fond de la salle, ce même sourire débile au milieu du visage. Dans un autre monde elle aurait pu le trouver à son goût, voir même canon, mais la non ça ne passait pas. Il suintait le fric de toute part, costume à plusieurs milliers de dollars, montre serties de diamant, cheveux parfaitement coiffés, chaussures impeccable, elle ne pouvait pas lui retirer ça, il était canon, mais malgré tout le voir l'insupportait. Et puis d'abord que faisait il ici ? Il n'était pas en vacances ou à Miami à cramer ses derniers neurones, pourquoi venait il empiéter sur ses plates bandes à Vegas ? Elle acceptait sa présence à Noël, aux fetes familiales importantes, et quelques fois par an pour qu'il vienne voir ses potes et son père, mais à la fin de l'été, il n'avait rien à faire ici. Elle lui lança un regard des plus glacial, et observa son père d'un regard accusateur. Pourquoi ne lui avait il pas dit que Jorden était en ville ? Si c'était une surprise elle était de très mauvais goût. Il s'installa alors à sa place, toujours sa foutu sourire qui dévoilait des dents parfaites sur un visage angélique, elle haussa un sourcil, tenant fermement sa coupe de champagne pour contenir son agacement. D'un ton dédaigneux elle lui lança.On peut savoir ce que tu fous ici ? Son père ne l’arrêta pas, il connaissait sa fille et ne la reprenait jamais, quoi qu'il en soit il s'interposa pour mettre au clair cette situation.Jorden entre à Berkeley en septembre Eileen resta sans voix, non, c'était impossible, il faisait tout comme elle, son visage se durcit et s'assombrit elle s’enfonça dans sa chaise et lanca une nouvelle phrase du même ton désagréable.Pourquoi Berkeley ? Si t'es si brillant que ça tu pouvais pas aller à Harvard ? Ou c'est seulement pour me faire chier Elle se tourna vers son père un sourire aux lèvres, il avait compris, il sortit de sa veste un trousseau de clés métalliques qu'il tendit à sa fille.voilà pour toi, tout est prêt ! Un mince sourire réapparu sur les lèvres d'Eileen, mais il allait surement être de courte durée.
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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyMar 28 Aoû - 11:40



«Un frère comme moi, il n'y en a pas deux»
feat. Eileen


C'est dur de se lever le matin après s'être éclaté comme la veille, quand je viens à Vegas ce n'est pas pour faire les choses à moitié. J'oublie même très souvent mes soirées mais c'est tellement bon Vegas que on en redemande toujours plus. Si on a de l'argent on peut tout faire là-bas, en plus si on porte un nom comme le mien c'est le jackpot. Moi je n'avais rien fait et pourtant j'étais reçu comme un roi partout où j'allais, c'est ça d'avoir un père qui est très influent à Vegas et qui a beaucoup de thunes. C'est grâce à lui que je peux faire tout ce que je veux, quand je le veux. Toutes mes voitures à Miami, j'ai un parc exprès pour moi, des appartements un peu partout super bien placés. Il n'y a pas un seul dollars de ma poche et pourtant j'ai tout ça, grâce à mon père. C'est un exemple à suivre et que d'ailleurs je suis, il est le meilleur et a réussi à se faire un nom dans ce monde de fou. En effet c'est bien pour ça que je veux marcher sur ses pas, si je peux être juste la moitié de ce qu'il a été ça serait un truc énorme. Je n'ai peut-être pas grandi à ses côtés mais il en faut pas plus pour sentir que je le connais super bien, il m'a beaucoup influencé dans le bon sens. J'ai des capacités pour bien bosser mais à Miami je faisais n'importe quoi, je finissais très mal en soirée et je n'allais plus en cours. Il m'a remis dans le droit chemin, c'est juste en voyant quel homme il était que j'ai changé.

Quand je suis à ses côtés j'ai l'impression d'être un petit, d'habitude je me sens toujours bien au dessus ou presque de tout ceux qui m'entourent, mais lui juste sa présence provoque quelque chose chez moi. Enfin bref, pour dire que j'avais rendez-vous avec lui dans la journée pour parler un peu de tout et de rien. Mais surtout de mes études, j'avais fait quelques années d'études à Miami mais il me fallait quelque chose de plus prestigieux. L'élite, c'est ça que je voulais et mon père aussi c'est pour ça qu'on allait en discuter tous les deux autour d'un bon restaurant. C'était assez simple, il y avait deux choix possible Harvard ou Berkeley, j'avais déjà reçu des propositions et en avait pris compte mais mon choix allait se porter sur un des deux. Je travaille beaucoup depuis un moment maintenant, j'ai envie de toujours être le premier, toujours rester au top du top. Et même si je bosse énormément, ça ne gène en rien mon goût prononcé pour la fête. C'est simple, si un jour on me rencontre on se souviendra toujours de moi. Souvent j'arrive avec une belle voiture et déjà accompagné par des filles, inconnues pour la plus part du temps. Je les perds ensuite et je les revois plus, je rentre avec d'autres filles. D'ailleurs, je savais pas ce matin où je me trouvais. Dans une chambre avec une fille à côté, par contre la chambre est vraiment miteuse la fille un peu moins. Je savais pas où je me trouvais, je sortis alors quelques secondes pour regarder. Finalement je me trouvais dans un motel pourri à l'est de la ville, je savais pas quel trip j'avais eu hier soir mais pour finir dans cette chose j'ai du vraiment forcer.

Vraiment, si mes potes me voyaient dans cette chose ils se foutraient bien de moi. Moi aussi j'suis con pour finir dans ça avec une fille qui n'était pas un top modèle non plus, fin j'ai vu mieux. Heureusement il y avait toujours ma voiture dehors, je remis ma chemise et mon pantalon pour partir le plus rapidement possible. En partant je mis quelques billets sur le chevet pour que la fille reparte en taxi et aille voir un chirurgien ahah. En descendant je vis que ma voiture était cabossé et en regardant le mur d'en face je compris pourquoi, j'avais un peu explosé le pare-choc avant. Après un petit soupir je repartis en direction de mon appartement pour me préparer à voir mon père, je pense que tellement que j'ai poussé la caisse un morceau s'est décollé car à mon arrivée à mon appart il n'y avait que la moitié. Et comme un con je riais, ça me faisait délirer je m'imaginais des scènes, ça c'était que j'avais pas encore totalement décuvé. De plus j'en revenais toujours pas de m'être retrouvé dans un motel pourri, de l'ascenseur à ma chambre je ne faisais que rire, j'en étais plus que mort de rire.

Dans mon appartement il y avait la femme de ménage, je lui fis un signe de la tête pour la saluer et ensuite aller me doucher pour me remettre. Après la douche je mis un costume assez classe, belles chaussures noires cirées parfaitement, une montre que j'avais eu pour quelques milliers de dollars rien de trop grave. En passant j'avais appelé une limousine car si j'arrivais au restaurant avec la voiture démontée, je sais pas ce que mon père aurait pensé de moi. Dans la limousine je pris un café en regardant mon portable, je supprimais des numéros que j'avais entré la veille pour ensuite regarder l'heure. J'étais dans le timing, arrivé au restaurant on m'ouvrit la porte. Je sortis en m'étirant pour ensuite rentrer dans le bâtiment, il était déjà dedans je le vis au fond avec son puissant garde du corps. Moi j'en avais pas, c'était peut-être mon côté aventurier je sais pas haha. Je lui dis bonjour à lui et à son gorille derrière lui pour ensuite m'assoir en soupirant, d'une manière presque pas classe. On ne mit pas longtemps pour parler du sujet, mes études. Alors il y avait deux propositions, Berkeley ou Harvard.

Alors, je vais à Berkeley ou alors à Harvard?

Berkeley, dit-il sans rien rajouter.

Je savais que j'allais y aller, de toute façon c'était là que je voulais me tirer. En plus il y avait mieux à faire et une meilleure proposition, m'enfin bref j'avais un mal de crane et je devais prendre un truc pour la tête. Après m'être excusé à mon père je sortis de table en direction du comptoir pour chercher un médicament. En attendant qu'il me le donne je regardai autour de moi et je vis Eileen rentrer. Alors là, c'était le jackpot du jackpot j'allais me retrouver avec elle à table. J'avais déjà mal à la tête mais alors elle.. fin bref, on l'avait tous remarqué dans le restaurant. Quand elle vient elle, on la remarque c'est comme ça c'est le genre de petite star quoi. Je fis un gros soupir avant de prendre le médoc et revenir à ma table. Elle et moi, on se supportait pas, je ne pouvais pas la voir comme elle ne pouvait pas me voir. Elle est saoulante, sa manière d'être et comment elle est me donne toujours des occasions pour lui reprocher un tas de choses. C'est pas une personne avec qui je peux parler normalement. Elle me le prouva une nouvelle fois en me voyant arriver.

Qu'est-ce que je fais ici? Je venais rendre visite à ma belle petite famille.

Avec mon petit sourire moqueur, elle savait très bien que je me foutais de sa gueule mais à un point que si elle savait elle me tuerait sur place. C'est vrai qu'elle était à Berkeley elle, alors ma venue n'allait pas la rendre heureuse et j'en étais vraiment heureux moi par contre! La voir pas contente, qu'est-ce que c'est kiffant. Mon père lui annonça la nouvelle et moi je souriais.

Berkeley c'est un très bon établissement, voilà la principale raison. Mais faut dire aussi que l'occasion de veiller sur ma petite sœur adorée, c'était quelque chose que je ne pouvais rater ahah.

Je me retenais d'exploser de rire, car il y avait mon père mais je ne pouvais pas m’empêcher de rire un peu rien qu'en imaginant sa réaction, mais bon c'était pas fini si j'allais là-bas il me faut un hébergement et je crois avoir trouvé la parfaite occasion pour me dégoter une maison avec la fille que je préfère au monde, Eileen la très belle femme au caractère étrange.

Et père, dis, tu sais c'est dur de trouver une villa je crois en ce moment et il m'en faut un hébergement, t'as pas une solution?


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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyJeu 30 Aoû - 15:49





LAS VEGAS - AOUT 2012

« « Vous n'êtes pas ici parce que vous êtes les meilleurs. Vous êtes ici parce que vous êtes les meilleurs des meilleurs » ►
Eileen fusillait son père du regard, pour le coup elle lui en voulait. Il avait osé ne pas la prévenir de la présence de Jorden, alors qu'il savait très bien que ses deux enfants ne se supportaient pas. Pire encore, elle se sentait trahie, il autorisait Jorden à venir à Berkeley, que souhaitait il à la fin déclencher une troisième guerre mondiale ? Déchirer la famille une fois de plus. Eileen et Jorden n'avaient jamais pu s'encadrer et ce déjà plus jeune. Petit, il avait déjà ce don pour l’embêter, lui taper sur les nerfs, et en grandissant cela était devenu encore pire. Il s'était transformé en pauvre type égocentrique, profitant pleinement de l'argent de son père, s'était hissé sur un piédestal ou rien n'avait d'importance mise à part sa petite personne. Aux fêtes familial ou il était obligé d’être présent, Eileen prenait sur elle pour être la moins désagréable possible. Mais la, non, c'était trop, elle venait tout juste de rentrer de vacances et il était la dernière personne qu'elle avait envie de voir. Elle n'en revenait pas qu'il ose se pointer ici la bouche en cœur et le regard méprisant, comme s'il était le bienvenue, comme s'il était chez lui. Il se croyait en terrain conquis à Vegas et cela était insupportable. Lorsqu'il arriva à table, elle lui fit un accueil des plus glacials, il n'avait encore rien dit que déjà il l’énervait. Il prit place avalant l'aspirine qu'il était allé chercher. Elle imaginait très bien sa soirée de la vielle, sans doute trop alcoolisée, gueule de bois en prime suivie d'un mal de crane, et bien tant mieux car elle ne comptait pas le lâcher aussi facilement. Eileen termina d'une traite sa coupe, oui, elle avait vraiment besoin d'alcool, surtout après ce qu'elle venait d'entendre, Jorden à Berkeley, la prochaine révélation ça allait être quoi ? Que son père lui donnait la gérance de Vegas, non mais sérieusement elle était au bord de la crise de nerfs, et dans d'autres circonstances elle l'aurait déjà étripé sur place. Un sourire moqueur au visage, un ton dédaigneux il répondit au tac au tac à Eileen, il venait voir sa « belle petite famille », tissus de mensonges. Jorden venait à Vegas uniquement quand il avait besoin de quelque chose et que seul papa Rosenbach pouvait lui procurer, ou pour festoyer comme un roi, point barre, en aucun cas pour des visites de courtoisies. Elle prit un ton des plus hautain avant d'ajouter.

- Comme c'est gentil à toi de venir nous rendre visite Jorden, mais tu t'es demandé si nous on avais envie de te voir ? Pour ma part, la réponse et non, d'ailleurs ça me ferais très plaisir de te payer un aller simple pour Miami.

Et puis Jorden reprit de nouveau la parole, sa voix devenait de plus en plus insupportable, il expliquait les raisons de sa venue à Berkeley. C'était un excellent établissement certes, tellement excellent qu'elle se demandait comment un crétin comme lui avait pu y être accepté. Oui, Jorden avait de bons résultats, mais de ce qu'elle avait compris ces derniers temps il était plus du genre à faire l'école buissonnière qu'à se rendre en cours, préférant, ses potes, les soirées et les filles aux manuels scolaires. Ainsi elle soupçonnait son père de lui avoir une fois de plus facilité la vie. Elle se tourna vers son père, un sourire en coin.

-Il était de quel montant le cheque que tu as fais pour qu'ils acceptent de le prendre à Berkeley ? Et pour ton information Jorden c'est plutôt moi qui vais devoir veiller sur toi vu ton manque de maturité !

Eileen se pencha alors vers la clé de sa nouvelle maison et regarda les photos qui l'accompagnait. Propriété des plus luxueuse, piscine gigantesque, jardin arboré, six chambres toutes équipées de salles de bains ultra moderne, c'était vraiment le pied. Elle savait qu'elle allait s'y plaire et qu'elle pourrait y donner de superbes fêtes, avec ses amis et les membres de sa confrérie. Elle rangea les clés dans sa pochette avant de regarder une nouvelle fois Jorden et son père, à priori il ne comptait pas en rester la.

-Et père, dis, tu sais c'est dur de trouver une villa je crois en ce moment et il m'en faut un hébergement, t'as pas une solution ?

- Non, Jorden n'y pense même pas, je ne veux pas de toi chez moi !

C'est alors que contre toute attente, son père prit la parole, sa voix était tranchante froide, dans son regard on pouvait voir qu'il était excédé, Jorden et Eileen se tournèrent vers lui silencieux.

- Bon, vous avez bientôt terminé ? Vous avez passé l'age de vous disputer comme des gosses non ? Sérieusement vous devenez insupportables, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Et au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué j'ai un buissness à faire tourner et croyez moi j'ai autre chose à faire que de régler vos conflits, de m'occuper de l'assurance de vos voitures que vous détruisez chaque mois, ou des papiers nécessaires à l'achat d'une maison. Ecoutez moi bien, parce que je ne le rependrait pas ! Jusqu'ici j'ai était sympa, j'ai couvert chacune de vos conneries, soirées alcoolisées à Vegas, débauche dans les suites, pire encore, prise de cocaïne dans mes boites de nuit.

Eileen se tourna vers Jorden, oui, lorsqu'ils faisaient la fête tout les deux, tout pouvait très vite dégénérer et aller très loin, mais elle ne pensait pas que son père était au courant de ce genre de choses.

- Alors maintenant stop, je me fiches que ça vous plaise ou non, Jorden ira habiter chez Eileen le temps de trouver quelque chose à San Francisco, parce que pour ma part j'ai clairement plus important à faire ! Et ceci n'est pas négociable. Et vous avez intérêt à faire en sorte que ça se passe bien, parce que le premier que j'entend c'est directement billet d'avion et retour à la maison ! C'est clair ? Cette maison je peux la revendre et vous retournerez tout les deux vivre à l’hôtel …

Il n'avait pas terminé sa phrase que son téléphone se mit à sonner, il attrapa l'appareil se leva et quitta la table suivit d'un de ses gardes du corps, prenant l'appel à l'écart pour plus d'intimité. Eileen regarda Jorden avec un sourire méprisant aux lèvres et se mit à l’applaudir.

- Et bien félicitations, on dirait que tu viens de réussir une nouvelle fois à me pourrir l'existence !





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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyVen 31 Aoû - 16:39



«Un frère comme moi, il n'y en a pas deux»
feat. Eileen




Assis sur mon confortable fauteuil, j'étais bien mais la venue de Eileen n'allait pas arranger mon mal de tête. Déjà que ce mal de tête me faisait chier alors l'arrivée de cette fille c'était la cerise sur le gâteau. Je prenais mes médicaments en la regardant avec mon sourire moqueur, malgré ce mal de tête j'avais encore envie de faire de l'humour en embêtant Eileen. Ça me faisait rire rien que de voir la réaction sur son visage, j'y avais trouvé un amusement. Mais bon ça n'a pas toujours été le cas, quand tu t’engueules toujours avec la même personne c'est saoulant à force mais à quoi bon résister aussi, si ça ne colle pas, ça colle pas. Elle disait vouloir me payer un allé simple pour retourner à Miami et elle disait aussi ne pas vouloir me voir, je mis ma main sur mon front en souriant. Ces paroles rentraient d'un côté pour en sortir de l'autre, qu'est-ce que j'en avais rien à faire de son avis. J'avais menti, bon c'était plus pour me foutre de sa gueule mais je n'étais pas venu à Las Vegas spécialement pour la famille. Quand j'y vais, je retrouve mes potes et ça devient la guerre et bien sûr j'essaie de passer du temps avec mon père, ce qui est très difficile. Je pense qu'il doit être aussi inaccessible que le président américain.

Bof, je ne voulais pas répondre à Eilenn donc j'avais arrêté de la regarder pour regarder mon père essayant de l'ignorer. Mais ignorer quelqu'un qui nous saoule c'est pas simple et j'arrivais pas à tenir donc après avoir essayé d'éviter la discussion sans fin je remis mon regard sur elle en soupirant. Ensuite elle s'adressa à mon père et à moi en même temps, fin d'une manière toujours aussi directe. Elle disait qu'il avait du sûrement payé Berkeley, bah moi je suis intelligent. Je peux pas le nier, j'ai toujours été intelligent quand on me met devant des cours je suis du genre à bosser comme un fou. J'ai rarement négligé les études, je sais pas je crois avoir ça dans le sang je ne peux pas m’empêcher de vouloir devenir le meilleur. C'est comme ça, je dois tenir ça de mon père, être le premier c'est mon objectif que ça soit dans n'importe quoi. De toute façon je suis le meilleur, je suis en haut de la pyramide alors je ne vois pas pourquoi on aurait besoin de payer pour rentrer dans un établissement.

Ne dis pas n'importe quoi, je suis le meilleur et je rentre où je le souhaite quand je le souhaite.

J'avais décidé de ne pas répondre à sa petite pique, genre je suis pas un mec mature et tout. Je pense l'être assez pour gérer quoi que ce soit, même si c'est vrai que des fois je peux faire des trucs un peu fous, bah c'est ça qui fait de moi le mec que je suis. Elle me faisait rire, le scénario me faisait rire, la voir arriver et taper sa petite crise franchement c'était mieux qu'au cinéma. Du pop-corn pour regarder la scène aurait été le bienvenue, elle aurait fait une très bonne actrice je pense. Ce que j'aime le plus faire c'est de sourire et de regarder de haut les gens, ça a le don d'énerver très facilement les personnes. Et j'en use beaucoup avec Eileen à chaque fois que je finis une phrase ou que je la taquine. Puis le père parla, quand c'est comme ça plus personne ne parle et on attend la fin. Juste le fait qu'il prenne la parole signifie qu'il ne parle pas pour rien, je ne l'ai jamais interrompu car il a tellement de charisme, il dégage tellement qu'on a qu'une envie c'est de l'écouter.

A un moment il parla de cocaïne et tout, ouf je sentais le regard de Eileen sur moi. Je m'amuse beaucoup c'est comme ça, mais entendre mon père parler de ça ça faisait quelque chose. Comme si j'avais honte de moi, je n'avais envie de faire qu'une chose c'était de baisser les yeux. Mais comme je suis son fils et que je suis un Rosenbach je dois l'écouter, alors je peinais à le regarder dans les yeux mais j'essayais au moins. Ça m'a fait chier qu'il sorte ça, c'est vrai que j'avais jamais fait attention à qu'on ne me voit ou pas, je pense que ça devait être pareil pour elle. Je n'eus même pas le temps de dire quelque chose qu'il reprit la parole annonçant que j'allais habiter avec elle et qu'il nous menaçait tous deux. Après ça il partit pour décrocher à son téléphone, quand il se leva je savais que j'allais passer un bon moment avec Eileen. Elle m'applaudit, pour répondre à cela je fis comme un acteur quand il salue la scène avec ma main et en me baissant légèrement. Que de la connerie pour l'énerver encore plus. Je mis mes deux mains sur la table avant de regarder Eileen dans les yeux, l'air sérieux.

C'est avec plaisir, ne me félicite pas, ça vient du cœur. Et si tu veux, je peux continuer encore et encore ma futur colocataire.

Et.. en fait, je dois te dire que quand même je suis content que tu n'apprécies pas la situation , car ça en a demandé du temps pour en arriver là!


Je fis un petit soupir comme si j'étais fatiguer d'avoir fait tout ça, histoire de toujours en rajouter pour attiser Eileen. Cela ne m'avait rien demandé du tout car je savais même pas ce qui allait se passer, je savais juste que Berkeley elle allait pas apprécier, m'enfin bon c'est pas un problème pour moi.



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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyMar 4 Sep - 20:05





LAS VEGAS - AOUT 2012

« « Vous n'êtes pas ici parce que vous êtes les meilleurs. Vous êtes ici parce que vous êtes les meilleurs des meilleurs » ►
Eileen regardait Jorden droit dans les yeux, elle était forcée de constater qu’il n’avait pas changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Toujours autant immature et égocentrique. Jorden se prenait pour le centre du monde, et ça depuis toujours. Vraiment, elle avait l’impression que même si elle faisait tous les efforts possibles au monde, jamais elle n’arriverait à l’apprécier, c’était au dessus de ses forces, elle ne supportait pas sa personnalité. Pire encore, elle lui en voulait d’être si proche de leur père, d’avoir avec lui, une telle complicité, elle avait peur qu’un jour ce crétin reprenne les rennes de Vegas. Elle avait beau le détester, Jorden était un Rosenbach et par conséquence il était capable d’aller très loin pour arriver à ses fins, c’était inscrit dans ses gènes. Eileen n’avait jamais eu l’ambition et la prétention de vouloir reprendre le business de son père, c’était bien trop de boulot, mais laisser son héritage à Jorden était une chose qu’elle ne pouvait se laisser produire. Ainsi, elle se montrait des plus désagréable avec lui et il lui rendait bien. Dans sa tête elle imaginait déjà les prochains mois de colocation avec lui, elle le savait ça allait être la guerre, ils allaient tout faire péter, car ni Eileen, ni Jorden ne connaissaient le mot « Limite ». Ils n’avaient aucune limite, que ce soit en matière d’argent, de fêtes ou de coups bas. Ils n’étaient pas des enfants de cœurs et leur père se chargea de le leur rappeler pour le moins durement. Il ne leur laissa aucun choix, ils allaient vivre ensemble et faire avec et ceci n’était pas négociable, d’ailleurs Eileen ne tenta même pas un début de négociation, le combat était perdu d’avance. Si papa Rosenbach décidait quelque chose, les choses se passeraient ainsi et pas autrement. Néanmoins, une chose avait surprit Eileen, cette histoire de cocaïne que son père venait de mettre sur le tapis. Et c'était très clairement qu'il les avait visé tous les deux. Eileen savait que Jorden n'était pas un enfant de cœur et qu'il lui arrivait de sniffer quelques lignes dans les soirées branchées de Miami ou de Vegas, mais pour elle, elle tombait de haut. Elle avait toujours fait très attention, à être la plus discrète et elle se demandait qui avait pu la balancer. Son père lui laissait énormément de libertés, mais il lui avait toujours interdit de toucher à la drogue, parce que au fond c'était une vraie merde et parce que si ça se savait cela ferait une très mauvaise pub à ses palaces, un homme qui n'est pas capable de gérer sa fille de 19 ans perd beaucoup de crédibilité dans ce monde de requin ou tout est une question d'apparences, d'illusions et d'image. D'ailleurs, elle remerciait secrètement, le type qui avait téléphoné à ce moment, parce qu'elle savait que sinon ça aurait chauffé pour eux deux. Malgré tout, elle avait des doutes, Jorden était tout à fait capable de l'avoir balancé à son père, et si c'était le cas elle trouvait ça clairement dégueulasse et mesquin, elle fixa ses yeux bleus dans les siens, le fusillant littéralement du regard.

Sérieusement Jorden, ne me dis pas que c'est toi qui à balancé à papa que je sniffais quand il avait le dos tourné ? Et pour ta gouverne tu n'es pas le meilleur, tu rentres partout grâce au fric de papa et à ta belle gueule. Je vais t'apprendre quelque chose avoir un compte en banque qui se compte en milliard il paraît que ça ouvre des portes.

Dans le fond, elle était sure que ce n'était pas Jorden, mais elle voulait quand même avoir sa version des faits. Elle avala d'une traite une nouvelle gorgée de champagne millésimé, la soirée n'était pas de tout repos, chacun en prenait pour son grade à tour de rôle. Eileen attrapa alors la bouteille et la tendit vers Jorden pour le resservir, peut être l'unique geste gentil de la soirée. Les soirées, les fêtes , étaient les seules choses qui les rapprochaient, en soirée ils ne se disputaient pas, ils devenaient les rois de la nuit. Regardant les bulles de champagne tomber dans la coupe de Jorden elle releva les yeux vers lui, et lui demanda d'un ton plus doux, les paroles de son père l'avait calmé à priori.

Tu sors ce soir ? On se rejoins ?

Ils avaient beau ne pas se supporter dans la vie de tous les jours, Eileen et Jorden adoraient faire la fête ensemble, c'était plus fort qu'eux, la fête réglait tous leurs conflits. Alors que l’atmosphère se détendait enfin, le père d'Eileen revint et reprit sa place initiale. Il ne fit aucun commentaire sur l'appel qu'il venait de recevoir et rangea son téléphone dernier cri dans la poche de sa veste avec élégance, avant de reprendre une coupe à son tour. Il regarda l'un après l'autre ses enfants, le regard grave, l'expression sèvere.

- Maintenant que les choses sont claires passons commande.



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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyDim 9 Sep - 15:14



«Un frère comme moi, il n'y en a pas deux»
feat. Eileen




Elle me regardait dans les yeux, comme si elle pouvait m'atteindre. Je sais pas, c'est comme si elle croyait que le fait de me regarder fixement me ferait quelque chose. Je sentais qu'elle n'était pas contente, je l'étais pas aussi de la voir mais c'était autre chose. C'est vrai que quand notre père a annoncé le coup de la coke, nos visages ont littéralement changés, personnellement je ne savais pas où me mettre. Si j'aurais pu partir, je l'aurais fait. Entendre mon père dire ce genre de chose, c'est quelque chose qui m'a directement mis la boule au ventre, je me sentais simplement mal. Je pense que Eileen aussi, c'est pas cool d'entendre ça de ses parents. Heureusement que son foutu téléphone avait sonné pour l'arrêter dans son discours et il ne restait que nous à table. En même temps faut dire que avec autant d'argent on ne peut faire que s'amuser et s'amuser passe aussi par faire le con, se défoncer comme il le faut. Je pense qu'il devait s'en douter depuis longtemps mais il devait aussi penser qu'on serait raisonnable pour faire honneur au nom de famille Rosenbach. Je n'arrivais pas à me mettre à sa place, comment il réfléchissait. Cette situation me dépassait complétement, une image de moi entrain de me faire un rail dans sa tête.. je pouvais pas le concevoir. Même étant un grand fêtard je veux que les gens gardent une bonne image de moi, je suis comme ça.

Je sentais que la peste voulait me dire quelque chose et elle ne tarda pas. Elle pensait que je l'avais balancé, pas trop mon genre de faire ça surtout si je fais les mêmes choses que elle. Et puis je n'y vois aucun intérêt, encore j'aurais pu y gagner quelque chose.. Mais là, non rien, alors je n'avais vraiment pas compris pourquoi elle tirait cette conclusion. C'est vrai que elle et moi c'est la guerre, mais de là à lâcher des trucs comme ça à père, non jamais. De toute façon Eileen et moi, on aime s'amuser et il y a pas non plus cinquante mille manières de s'amuser. Alors souvent on est amené à se rencontrer et à faire la fête ensemble et on passe de bons moments, mais il suffit que le jour revienne pour qu'on recommence à se tirer dessus. C'est une relation assez spéciale que j'ai avec elle, je suis largement supérieur à elle dans tous les domaines mais elle continue encore à me tenir tête. Elle recommençait à parler de l'argent et tout et tout, je fis l'air fatigué avant de répondre.

Écoute, je n'ai aucun intérêt à te balancer. Je ne vais pas te mentir, si jamais ça m'aurait apporté quelque chose j'aurais pu faire un truc de la sorte.. mais dans ce cas là, rien. Et en plus tu sais très bien qu'on est autant concerné l'un que l'autre par ce qu'il vient de dire.

De plus laisse moi te dire gamine que même avec l'argent ne fait pas la classe, la classe c'est un truc inné tu vois? Je sais pas si tu peux me comprendre en fait, car tu n'es pas vraiment concerné non?


Je me mis à rire en mettant ma main droite devant ma bouche, ça me faisait rire comment elle parlait. Je la déteste mais je l'aime aussi, souvent on m'a dit : " Ouais c'est normal, c'est comme tous les frères et sœurs " mais je pense que pour nous ça ne s'applique pas vraiment. Moi je veux quelque chose qu'elle ne veut pas que j'obtienne, c'est à dire la fortune familiale et elle sait que je peux tout faire pour l'avoir. Je suis vraiment prêt à tout pour avoir ce que je souhaite, je suis vraiment déterminé. Je prenais vraiment du plaisir à la voir s'énèrver contre moi, la voir péter des câbles. Elle est pas en reste non plus, dans le passé combien de fois elle m'a fait crié de rage. Enfin bon elle reprit pour parler de sortie, c'est vrai que le mot coke avait fait bond dans mon cerveau. Je pensais aussi à ce que j'allais faire ce soir et sa question ne m'était pas étrange ni même déplacée. C'est vrai qu'on s’engueule la minute d'avant, mais celle d'après c'est autre chose surtout si ça parle de fête. Je la vis me servir du champagne, je pris ma coupe pour en boire une gorgée avant de lui répondre.

Oui je sors mais je ne sais pas où encore, de toute façon je te le dirais par SMS, sûrement.


Et là notre père revient, il avait apparemment fini sa conversation et je savais pas vraiment ou il allait reprendre la conversation. Je le voyais s'assoir doucement, je l'observais furtivement je ne voulais pas qu'il me dise quelque chose. Mais il suffit juste qu'il me regarde, son visage, son expression me mit vraiment très mal à l'aise. C'est comme si on me tirait dessus, le genre de chose qui donne pas envie de manger après. Il voulait passer commande, moi je ne dis rien, juste je mis ma main devant la bouche le coude posé sur la table faisant mine de réfléchir ce que je voulais manger. Mais en fait c'était juste que j'étais mal, je pense qu'il est la seule personne au monde à pouvoir me faire ce genre d'effet.

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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyDim 9 Sep - 20:52





LAS VEGAS - AOUT 2012

« « Vous n'êtes pas ici parce que vous êtes les meilleurs. Vous êtes ici parce que vous êtes les meilleurs des meilleurs » ►

L’ambiance était tendue désormais, Eileen et Jorden se regardaient dans le blanc des yeux, attendant le retour de leur père. La cocaïne, et la drogue en générale étaient des sujets tabou chez les Rosenbach. Le genre de sujet qui, s’il éclatait au grand jour pouvait aisément détruire une réputation. Eileen et Jorden n’étaient pas des drogués, simplement, ils aimaient s’amuser et parfois ils dépassaient les bornes. Seulement voila, si certaines personnes mal attentionnées venaient à apprendre que les enfants Rosenbach consommaient des substances illégales, cela pourrait porter préjudice aux affaires de leur père. Et bien qu’ils en soient tout deux conscients faire la fête était une chose tellement indispensable pour eux que les dérapages étaient inévitables. Quoi qu’il en soit, ils venaient tout deux de se faire remonter les bretelles, ils étaient dans le même sac, et ils n’osaient même pas nier les accusations faites à leurs sujets car elles étaient avérées. Eileen avait dans un premier temps accusé Jorden de l’avoir balancé, parce que c’était tout à fait son genre et qu’il en était capable. Mais elle devait se rendre à l’évidence, cette fois si il n’y était pour rien, car lui-même avait fait les mêmes idioties avec ses potes. Son père avait du avoir l’information par des personnes hauts placés, ou par des gens qu’il payait pour surveiller ses gosses en soirée. Jorden et Eileen étaient les personnes les plus surveillées de Vegas, leur père dépensait chaque mois une fortune pour leur sécurité. Ils étaient épiés, filmés en permanence, et chaque personnes avec qui ils parlaient en ville étaient fichées. Leur fortune était bien trop colossale pour oser prendre le moindre petit risque. Combien de meurtre y’avait il à Vegas chaque années ? En particulier dans les Downtown ? Combien de mecs fous traînaient en ville, de types en quête d’argent ? Combien parmi eux seraient capables de prendre l’un des deux enfants Rosenbach en otage et de demander une rançon hallucinante ? Enormément, ça c’était déjà vu. La prudence était de rigueur, c’était une question de vie ou de mort. Discrets, les gardes du corps échangèrent des regards lorsqu’ils entendirent la conversation, ils étaient au courant de tout ce qui se passait dans cette famille, mais ne disait rien. Leurs silences avaient certes un prix, mais rien n’était trop cher pour eux. Eileen écouta Jorden parler le regard dans le vide, elle ne l’écoutait plus qu’à moitié, trop occupé à regarder l’entrée du restaurant pour guetter le retour de son paternel.

- Tu m’aurais balancé par intérêt ! Si ça avait pu t’apporter quelque chose ? T’es vraiment un enfoiré Jorden ! Et oui je sais parfaitement que nous sommes tout les deux concernés, et surtout toi, d’autant plus que tu es majeur, et donc implicitement responsable de tes actes ! Le jour ou papa ne sera plus la pour te protéger et réparer tes conneries crois moi que je vais bien rire !

Elle ria nerveusement et avec insolence, avant de reporter sa coupe de champagne jusqu’à ses lèvres. Elle jeta un énième regard à Jorden et décida qu’il était plus intelligent de l’ignorer que de tenter un dialogue qui dans tous les cas finirait en champ de bataille. Elle se moquait de ses convictions sur ce qu’était ou non la classe, Jorden était classe de par son fric, elle aussi sans doute mais elle estimait avoir bien plus la tête sur les épaules que lui. Malgré tout Eileen ne le haïssait pas comme un ennemi, au fond d’elle-même elle avait une once d’espoir qu’un jour ils parviennent à s’entendre. Il était son frère, et cette place était irremplaçable, elle n’avait qu’un frère, et il avait beau être odieux avec elle parfois, il restait un Rosenbach et méritait donc un semblant de respect. Malgré tout, la guerre entre eux était continuelle, et elle durait depuis des années, chacun voulait la meilleure part du gâteau, et était en permanence en concurrence avec l’autre. Ils se déchiraient à longueur de temps, pour mieux se retrouver en soirées. Ce soir n’y échapperait pas, ils se retrouveraient dans un club branché, dépenserait des sommes hallucinantes en bouteilles de champagnes et autres cocktails colorés, en se déhanchant sur les dernières musiques tendance du monde de la nuit. D’une mine boudeuse Eileen acquiesça, ils se contacteraient par messages, parfait, car elle avait l’intention de disputer une petite partie de poker après le repas avec d’autres fils à papa comme elle. Jorden jouait aussi au poker parfois, mais il était nettement moins bon qu’elle, bien trop expressif pour un tel jeu, et trop flambeur aussi, il ne connaissait rien à l’art du bluff, et elle aimait le plumer, le narguer derrière ses piles de jetons.

- J’ai rendez vous avec des amis au Bellagio pour un poker si jamais tu veux en être.

Papa Rosenbach reprit alors sa place et le repas se déroula normalement, ponctué de piques entre Eileen et Jorden, de discussion sur les nouveaux projets de leur père de conquérir le marché asiatique, critiques également des nouveaux clubs en ville et de la suprématie du Wynn, qui avait une nouvelle fois était élu comme l’un des plus luxueux palace de Vegas. A la fin du repas papa Rosenbach, embrassa chacun de ses deux enfants avant de disparaître, il avait un nouveau rendez vous urgent, il régla la note et disparu dans les couloirs labyrinthique du Wynn. Eileen se leva et attrapa sa pochette, au même instant ses gardes du corps l’entourèrent, voulant connaître la suite du programme. Pour Eileen il était tout tracé, elle allait grimpé dans sa limousine et remonter le Strip jusqu’au Bellagio, restait à savoir si Jorden allait être de la partie.

- Alors tu viens ou pas ? Pimentons les choses, si tu gagnes je paie toutes tes dépenses de ce soir et même du week-end, et si je gagnes, tu te trouve un nouveau logement à San Francisco dans les trois mois !

Elle lui lança un sourire des plus charmeurs, tout en passant la main dans ses cheveux. Jorden aimait les défis, et il était impossible qu’il refuse celui-ci, juste pour le plaisir de gagner et de dépenser plus que jamais et de voir sa sœur le rincer avec son compte en banque.




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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyMer 12 Sep - 19:14



«Un frère comme moi, il n'y en a pas deux»
feat. Eileen




Si il y a bien un truc que j'adore par dessus tout avec Eileen c'est que j'arrive très facilement à lui faire hausser la voix, c'est à dire qu'elle s'énerve rapidement et donc moi ça me fait bien rire ses réponses. Si moi je fais souvent passer sous le ton de l'humour mes vraies intentions ou alors j'annonce clairement et doucement ce que je pense, elle, elle est plutôt du genre à hausser la voix pour vouloir prendre le dessus. Et bien moi ça ne me fait que rire ce genre de trucs, même si des fois j'avoue honnêtement qu'une relation normale de sœur frère me conviendrait. Je pense qu'on se ressemble au fond et c'est peut-être ça qui cause problème. J'ai jamais été cool avec elle aussi c'est peut-être ma faute, elle non plus je pense que le tort est partagé mais c'est plus fort que nous. Juste le fait de se voir nous donne envie de se disputer, mis à part quand on sort ensemble alors là c'est drapeau blanc et on s'amuse souvent ensemble. Peut être qu'un jour je pourrais la prendre dans mes bras comme une sœur avec qui je m'entends super bien, en temps normal je veux dire, la journée et non le soir. J'ai souvent fait des efforts mais sans résultats, je ne peux pas m'empêcher de dire ce que je pense et de le faire comprendre, peut être un jour qu'on se comprendra.

M'enfin bon, je lui avais quand même annoncé que si j'avais eu intérêt à la balancer je l'aurais fait. Elle avait pas vraiment aimé, pour preuve que moi aussi j'aime bien l’attiser. En même temps je n'ai pas de temps à perdre et je ne prends pas cinquante chemins, quand je pense quelque chose je le dis que ça plaise ou non. Si j'aurais eu un intérêt à faire ce genre de chose, je l'aurais fait sans hésité. Je suis pas le mec tout gentil et j'ai pas envie de l'être, je réfléchis comme je le veux et je fais comme je le veux aussi. Je pense que ça, c'est un gène qui a été transmis à tous les Rosenbach. Eileen doit réfléchir plus ou moins comme ça elle, je sais d'où vient sa haine envers moi et je crois la comprendre un petit peu, vraiment un petit peu. Je sais ou je veux aller et elle veut me barrer la route, moi ça ne me dérange pas les obstacles car je les franchis. Elle parlait de responsabilité et encore une fois de notre père, moi je m'en foutais je mangeais tranquillement sans laisser paraître une seule émotion sur mon visage. C'est simple je ne répondis pas à Eileen, je voulais finir de manger mon assiette sans lui adresser un mot par rapport à sa réponse. Elle pouvait penser ce qu'elle voulait, moi j'en ai rien à faire ça m'empêchera pas de vivre.

Pour finir Eileen rit, ce qui amusait encore plus honnêtement. Je n'avais pas besoin de trop me dépenser pour la faire crier, rire, s'énèrver. Sur le coup c'était pas un rire d'humour ou autre mais j'avais quand même posé mon regard sur elle à ce moment là. Elle a une belle bouille et ça c'est de famille, c'est une très belle fille et malgré tout je suis content d'avoir une si belle fille dans la famille. Elle est remarquée Eileen mais pas de la même façon que moi, moi des fois je peux passer incognito mais elle elle est bien plus connue que moi. Faut avouer aussi que Vegas c'est plus son monde que le mien à la base, mais quand elle rentre quelque part les gens la remarquent et non pas que pour son nom mais aussi pour son sens de la fête. C'est un truc que j'aime bien ça, elle a imposé le 'respect' c'est une de ses qualités, c'est vrai que le fric fait beaucoup mais pas tout non plus comme je le dis souvent. J'avais affirmé le contraire mais elle aussi a bien la classe, innée sûrement.

Elle me proposa ensuite une partie de poker, à entendre ce mot je fis un grand sourire. Je suis vraiment nul aux jeux d'argents, j'ai aucune stratégie et je balance tellement de fric dans cette merde que c'est à en devenir fou. J'ai gagné très rarement au poker et quand je regagne il suffit d'une autre manche pour pouvoir tout reperdre. J'aime pas quand on y va doucement, moi il faut que je mette tout mon fric à chaque fois. Quand je vais au casino j'aime bien prendre les tables publiques avec les gens qui regardent autour. Ce que je préfère c'est quand ils s'étonnent tous quand je mise des sommes astronomiques. Ils font tous les étonnés et quand je perds sont dégoûtés à ma place, ça me fait bien rire ça. Pour ce qui est de Eileen, elle est très forte à ça elle et c'est bien pour ça que j'ai peur de jouer avec elle mais avec la fierté que j'ai, je ne peux pas refuser. J'allais lui répondre mais notre père vint s'assoir et couper la conversation. Il nous parla alors de ses projets, ce qui m'intéressa beaucoup, même énormément. Tout ce qui touche aux affaires Rosenbach me concerne et donc je dévore chaque mot que mon père peut dire sur le sujet. Il partit en nous saluant, il me laissait devant Eileen. On était tous les deux et elle réitéra sa question avec son beau sourire et Jorden répondit d'un sourire aussi beau avant de se lever de table doucement. Il mit ses mains dans ses poches en regardant Eileen.

Je veux bien jouer au poker, ça donne envie! Sauf que sache une chose Eileen, que tu le veuilles ou pas, pour ton bonheur ou ton malheur, je vais habiter avec toi à San Fransisco. Il n'y rien à redire sur ça et un jeux n'y changera rien.

Et là je me remis à lui faire un gros sourire, j'avais dit ça avec un ton entre l'humour et le sérieux de quoi faire comprendre mes intentions. En espérant qu'elle me réponde aussi bien que je lui avais répondu, j'avais fait des phrases digne d'un grand dirigeant, un patron. Je répétais avant de devenir vraiment le roi de l'empire Rosenbach et Eileen était un bon sujet d'entrainement!



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MessageSujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS Si ce n'est toi, c'est donc ton frère / LAS VEGAS EmptyJeu 11 Oct - 18:33





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