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never forget a birthday ;; micah

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MessageSujet: never forget a birthday ;; micah never forget a birthday ;; micah EmptyDim 22 Juil - 1:17

never forget a birthday ;; micah Alex-Teresa-Pretty-alex-pettyfer-and-teresa-palmer-23149022-500-420
sinclair's family



    San Francisco était littéralement différente de New York. La vie, la mentalité, le climat, tout. C’était le jour et la nuit et j’avais un peu de mal à m’adapter à ce changement radical. J’avais pourtant découvert beaucoup de sociétés différentes lorsque j’avais fait mon tour du monde, mais je m’y attendais. Alors que cette fois-ci, je n’étais pas du tout préparer à ce changement, je ne pensais pas que des villes d’un même pays pouvaient être tellement opposées. La Côte Est et la Côte Ouest n’avaient définitivement rien en commun. Ceci dit, ici, les filles se découvraient plus rapidement et ça, c’était vraiment quelque chose qui me faisait aimer la Californie, mon instinct de séducteur n’en était que plus stimulé. Les soirées étaient différentes aussi, on percevait moins ce côté hype un peu sectaire qu’il pouvait y avoir sur la Côte Est. Ce n’était pas plus mal. J’avais beau être riche, faire partie de ce qu’on appelle la haute société, j’aimais bien me mélanger avec des gens de tous les milieux, cela permettait de découvrir des mentalités différentes. J’avais beau être fier de ma personne, je n’étais pas ce genre de fils de riche qui pète plus haut que son cul, je ne méprisais pas les gens. Nan ce n’était vraiment pas mon genre de faire la guerre, je préférais de loin faire l’amour, et ça, les californiennes s’en étaient rapidement rendu compte. On était en plein de mois juillet et des fêtes étaient organisées tous les soirs, pour mon plus grand bonheur. J’étais resté à San Francisco, j’avais décidé de ne pas partir en vacances pour prendre soin de ma cousine, Micah, qui sortait tout juste de l’hôpital. Ses problèmes de santé étaient de plus en plus important et il était hors de question que je la laisse toute seule tout un été, c’était mon rôle de la protéger, elle était la personne qui comptait le plus à mes yeux. Rester ici ? Je n’avais pas hésité, ce n’était pas un calvaire ou quoi que ce soit, j’étais heureux d’être auprès de ma cousine. Passer du temps avec elle tout en faisant ce que je voulais à côté, c’était même parfait, mieux que des vacances à Cancun. Et puis la plupart des potes que je m’étais fait ici étaient restés à l’université, j’avais donc de quoi faire de bonnes soirées. J’avais justement une soirée avec mes potes ce soir. L’animation ne risquait pas de manquer et nous allions probablement finir la soirée complètement saouls et ne plus nous rappeler de grand-chose le lendemain. Quand j’y pensais, c’était triste de se mettre dans des états pareils… non j’déconne. C’était tellement le pied de profiter de sa jeunesse de cette manière plutôt que de la passer plonger dans des bouquins comme savaient si bien le faire les alphas. Je ne les comprenais pas vraiment, quand est-ce qu’ils s’amuseront s’ils ne le font pas quand ils sont à l’université, là où il est facile de concilier travail et fêtes, ils étaient vraiment trop différent de moi pour que je puisse les comprendre.

    Vingt-deux heures. La soirée battait désormais son plein, je commençais à bien alcoolisé, comme toutes les personnes qui se trouvaient ici. On me proposait gentiment de tirer sur un pétard, il aurait été vraiment malpoli de ma part de refuser une si gentille proposition, j’étais donc dans l’obligation de prendre plusieurs taffes de ce merveilleux produit exotique. Très rapidement, tout tourna bien plus vite qu’à l’accoutumé, ça ne devait pas être de la weed classique, il devait y avoir quelque chose d’autres dedans parce que les sensations étaient bizarre. Je commençais rapidement à partir en bad trip, à être attiré par le vide, avoir des envies suicidaires. Quelle était cette merde qu’on m’avait refilé. Rapidement, la dépression laissa place à la rage, je détestais par-dessus tout qu’on me prenne pour un con, peu importe les effets sous lesquels j’étais empreint, ma colère les surpassait. Je n’avais qu’une envie, retrouver ce connard qui m’avait donné cette merde et lui mettre mon poing dans la gueule, l’envoyer valser, lui faire faire trois fois le tour de son slip. La rage montait de seconde en seconde, je fulminais, j’étais prête à frapper n’importe qui se mettait en travers de mon chemin, j’étais comme l’incroyable Hulk, sauf que je n’étais ni géant, ni vert. J’avais chaud, très chaud, des gouttes de sueur perlaient sur mon front, j’étais dans un état second. Finalement, ma rage n’avait probablement pas surpassé les effets, elle les avait empirés. J’étais désormais dehors, à chercher l’air, pour mieux respirer, quand tout à coup, mes jambes fléchissaient et je m’écroulais lamentablement sur le sol, inconscient.

    Quelques heures plus tard, je me réveillais péniblement, un mal de crâne atroce et la bouche pâteuse. Je jetais rapidement un œil à mon portable, il était une heure du matin. La fête était loin d’en fini, en témoignait les basses des enceintes qui frappaient encore et encore rendant mon mal de crâne insupportable. J’aurai pu me relever, repartir faire la fête comme si de rien n’était mais je n’en étais pas capable, je ne me rappelais de rien, je ne me rappelais même pas ce que je faisais ici, j’étais dans les vaps, comme frappé par une amnésie partielle. Inconsciemment, je marchais pendant dix minutes, j’étais désormais à plusieurs centaines de mètres de la fête, j’étais au calme, seul, dans la nuit. Mais il fallait que je rentre chez moi, et ça, je n’en étais pas capable, c’était bien trop le bordel dans ma tête pour que je puisse retrouver mon chemin, à pied. Je cherchai le nom de la rue dans laquelle je me trouvais pendant quelques instants. Une fois trouvé, j’envoyais un texto à Micah pour lui demander si elle pouvait venir me chercher. J’espérais vraiment que son portable n’était pas éteint et qu’elle ne dormait pas profondément. Ça m’embêtait un peu de la déranger pour venir me chercher, mais c’était probablement la seule personne qui pouvait me rendre ce service-là. La plupart des gens que je connaissais ici étaient partis en vacances, et les rares amis qui étaient restés se trouvaient à cette soirée. Micah était la seule personne de confiance sur qui je pouvais compter à ce moment-là, la seule personne qui pouvait me ramener chez moi sain et sauf, la seule personne que j’avais réellement envie de voir à l’instant présent.
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MessageSujet: Re: never forget a birthday ;; micah never forget a birthday ;; micah EmptyMer 25 Juil - 12:42

❝.We could just go home right now or maybe we could stick around.❞
Le silence de la nuit m'imposait un calme dont je profitais, je m'assoupissais lentement dans les bras de mon compagnon, bercée par son parfum se déposant sur mes draps. Il n'y avait à mes yeux rien de plus idyllique que de m'endormir de cette manière, après avoir passé une journée sous le soleil à profiter de l'instant présent, en compagnie de l'une des personnes, si ce n'est la personne, que j'affectionnais le plus. Journée parfaite, mais pas moins épuisante. Je m'étais endormie comme un rien, devant un film et me souvenais seulement de son étreinte m'accompagnant jusqu'à mon lit, puis s'installant à mes côtés. Fatiguée par un rien depuis peu, j'en venais presque à faire des siestes de trois heures en pleines matinées, ou bien en plein après-midi. Aujourd'hui j'avais réussi l'exploit de tenir bon, une journée sans repos, à me laisser entraîner dans les rues Franciscaine, à la recherche d'art et de savoir, en compagnie d'un expert en la matière, le jour de mon anniversaire qui plus est. Mon teint blême en affolait plus d'un, mon visage décrépi ne trompait personne, néanmoins à ma plus grande surprise, tous faisaient l'effort de m'accorder une vie normale. Sans chichi, sans artifice, ni prévention. Une vie comme je l'entendais, un anniversaire comme je les aimais, même si parfois il m'avait été difficile de tenir debout plus de vingt minutes. Éreintée par cette simple idée, je m'endormais plus profondément, touchant du bout du doigt un sommeil de plomb que j'avais espéré toute la journée. Mes doigts caressant jusqu'alors la chevelure de Sandro – déjà bien endormi – se stoppèrent doucement, tandis que mes muscles se détendirent et que je me laissais tomber dans un rêve encore trouble. Le nirvana, le sommeil, presque la transe. Si seulement la réalité ne mettait pas un cœur monstrueux à toujours venir me rattraper. La technologie, jusqu'alors mon amie, devint mon ennemi en un tintement bien sonore. Un bruit perçant la nuit d'un enchaînement de bip pouvant réveiller un mort. Ou une presque morte. Mes pupilles s'ouvrirent tant bien que mal, cherchant à ta-ton l'objet de mon malheur sur ma table de cheveux. Prenant soin de ne pas réveiller mon bel endormi, qui d'ailleurs n'a pas moufté d'un demi millimètre lorsque mon portable à sonné, je décidais finalement de chercher avec mes yeux, plutôt qu'avec mes doigts. Trouvé, saleté de portable allumé de malheur de credi. Poussant un soupir, je lu dans mon brouillard ambiant le nom de « Asher Sinclair » apparaître sur l'écran. Ok ça va, si j'avais eu dans l'idée de ne pas lire le message s'il venait d'un imbécile heureux de ma confrérie ou bien quelqu'un sans importance, maintenant je savais que je devais m'adonner à une lecture attentive. Une demande sans formalité, formulée à précisément une heure vingt-trois du matin. Poussant un soupir, me frottant les yeux un instant, je décidais de m'extirper de mes draps. Seigneur, celui-ci aurait raison de moi un jour. Il n'était pas prudent, dans mon état, de conduire, de bouger en pleine nuit, partir à l'aventure en quête d'un cousin ivre en pleine soirée. Mais que voulez-vous, trop bonne la Withmore-Sinclair. L'appel de la famille était plus fort que n'importe quoi et ma générosité sans borne me criait de me lancer à la poursuite de mon cousin perdu au milieu des éberlués fêtards. Habillée de nouveau en vitesse, je pris soin de laisser une note à Sandro, si jamais il se réveillait, bonjour la crise. « .Partie chercher mon cousin, pas d'inquiétudes. » . Folle, intrépide, mais toujours fidèle et dévouée, je remarquais que la voiture de Sandro bloquait la mienne. Tant pis pour toi mon vieux, clef de voiture en main ( pas la mienne ) et j'étais déjà partie vers l'adresse qu'Asher m'avait indiqué dans son texto.

Arrivée sans encombre, avec une voiture plus luxueuse, plus grande, plus tout ce qu'on voulait, que la mienne, je me pointais à l'adresse indiquée sur les coups de une heure cinquante. Évidemment, Allbright n'avait pas fait ça à moitié et avait festoyé à l'autre bout de la ville. Apercevant enfin sa carrure au coin de la rue, je décidais de m'engager et de me stopper, porte passager devant lui, fenêtre ouverte. « .Tu as demandé un taxi ? » demandais-je en me penchant, ne coupant pas le moteur pour autant. Plus vite je serais partie, mieux je me porterais. Le bruit de la fête battant encore son plein au loin me donnait déjà envie de faire un rallye jusqu'à la maison. Néanmoins consciente que je n'avais pas fait mon meilleur chrono en arrivant ici, je bafouillais quelques excuses tandis qu'il ouvrait la portière. « .Navrée du retard, mais comme tu peux le voir, il a fallut que je compose avec les moyens du bord. » Oui, comme tu peux le constater, bienvenue dans la voiture d'un Pelizza Da Volpedo, que je ne sais pas conduire et qu'il ne sait pas qu'il me prête pour une course de quelques minutes ( qui commencent à être vraiment longue ). Mais enfin, au moins avec ça, il voyageait première classe. N'étais-je pas grandiose parfois. Portière claquée, j'en profitais pour m'engager le plus rapidement possible, décidant de prendre la grande voie pour le déposer chez lui. Décidant d'entamer la conversation, histoire de faire passer le temps et surtout d'éviter de m'endormir littéralement sur le siège conducteur, je haussais la voix. « .Si je m'endors au volant, c'est toi qui te débrouillera avec le propriétaire de cette voiture pour le constat. » indiquais-je, essayant par la même de lui accorder un vague sourire conciliant, mais guère convaincant. Essayer de faire semblant que ça ne me dérangeait pas, totalement dans mes cordes. Réussir, moins. J'étais crevée, je sortais de deux semaines d'hôpital et d'une journée à balader, je n'avais envie de rien d'autre que d'aller m'écrouler dans mon lit. Néanmoins, l'odeur assortie à mon cousin réussie à me tenir éveiller, à captiver mon odorat le temps d'une inspiration. « .Tu sens... étrange. » pour ne pas dire le mauvais. Loin d'être idiote, je sentais l'alcool, la drogue et autres substances répugnantes dévouées à une seule cause : me faire vomir. Lui adressant un air révulsée, un peu exagéré sur les bords, je décidais alors que je n'aurais plus la même image de lui. Voilà, pas beau, tu manques mon anniversaire et tu vas fumer des pétards par-dessus le marché, c'est décidé, je ne t'aime plus. Si seulement c'était aussi simple de renier quelqu'un. Famille ou non, je n'y arrivais jamais. Toujours à revenir au pas de course dès qu'elle le pouvait la Micah. « . Il n'y a que toi pour me faire venir à une heure pareille. » grommelais-je, alors que nous arrivions à un feu rouge. Great, j'adore les feu rouges, surtout celui-ci réputé pour durer une plombe et que j'ai moi-même vu passer du orange au rouge il y a une seconde. Mimant d'être toujours peu dérangée par la course, je renchérissais afin de nourrir l'intermède, affublée d'un faible sourire. « .Tu t'es bien amusé au moins ?» demandais-je, comme une maman questionne son enfant ! J'espérais qu'il s'était au moins bien amusé, il avait manqué mon anniversaire et en plus me faisait bouger à une heure impossible. Monstre !
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MessageSujet: Re: never forget a birthday ;; micah never forget a birthday ;; micah EmptyDim 9 Sep - 23:27

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