the great escape
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Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood]

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MessageSujet: Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] EmptyDim 5 Aoû - 18:25

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Ysabel & Eliad



« Un peu de toi est entré en moi pour toujours
et m'a contaminé comme un poison. »

Guillaume Musso.

C’est les yeux rougis par le manque de sommeil et illuminés par le scintillement des nombreuses sources de lumières régnant dans les rues de San Francisco, dite ‘La ville qui ne dort jamais’, qu’Eliad Aaron Johnson vêtu d’une veste Franklin Marshall bleue et noire et d’un jean slim levis brut, roule à toute vitesse au volant de sa Ford Mustang Fastback noire datant de 2003. Il est deux heures du matin mais le jeune homme a manifestement perdu le billet d’entrée pour le pays des rêves. Alors il se défoule. Le pied enfoncé sur l’accélérateur, il passe les vitesses les unes après les autres et se délecte des vrombissements du moteur qui l’aident. Ils l’aident à passer le temps, à retarder l’heure où Morphée viendra le chercher, mais surtout à oublier. C’est trop dur. Beaucoup trop dur d’être si près du but et de ne pas savoir comment agir. Il se sent perdu. A la fois puissant et fébrile. La Ford débouche sur une grande avenue qui semble s’étirer jusqu’à l’infini. Ce n’est pas le cas, évidemment. Ce qu’il va faire est irraisonnable, il en est conscient, mais Eliad passe une vitesse de plus et l’engin fonce à toute allure. Il sent l’adrénaline monter, son cœur tambouriner dans sa poitrine. Alors il se mordille la lèvre inférieure, s’ancre bien au fond du siège et place son regard droit dans la petite glace qu’est le rétroviseur intérieur. C’est ce moment précis que choisit une vieille Triumph verte sortie de nulle part pour foncer tout droit sur la Ford. D’un coup de volant brusque, Eliad effectue un dérapage et stoppe l’automobile en travers de l’avenue.

« Hey ! Ca va ? ! » lance-t-il au conducteur.

Mais celui-ci ne répond pas et repart en trombe. Eliad marmonne dans sa barbe, sidéré par le comportement de l’individu. Il réalise que s’il n’avait pas fait cette manœuvre, il ne serait plus de ce monde ou du moins en route pour l’hôpital le plus proche et probablement dans un sale état. Il constate par ailleurs que tout ce que l’on raconte dans les livres ou dans les films ne sont que des conneries. Car dans ces moments-là, on ne voit pas défiler sa vie devant ses yeux par bribes de souvenirs qui remontent à la surface instantanément, non, on a simplement peur. C’est une peur qui nous prend les tripes et qui bien souvent nous paralyse. Alors il faut prier. Prier pour que notre ange gardien soit entraîné afin de nous tirer de ce pétrin. Et l’ange gardien du futur chirurgien venait de merveilleusement bien faire son boulot si l’on se fiait à ce genre de croyances. Le jeune homme soupire, sans doute d’épuisement, et sort de la poche de sa veste une photo. On y voit deux personnes. Elles ne sont pas bien vieilles. On le reconnaît à gauche, bien qu’il soit de dos et occupé à embrasser une belle créature. Ysabel .. Il range la photo, et démarre.

*

Eliad sort de la voiture qu’il vient de garer non loin du campus et part en direction de la Berkeley University. Dehors il fait bon. Il n’y a pas trop de vent, il ne pleut pas et le ciel est en partie bien dégagé. Cependant, le beau brun regrette l’absence des étoiles qui auraient sans doute pointé le bout de leur nez dans un environnement moins urbain comme la campagne, la mer ou la montagne. En dépit de leurs centaines d’éclairages de mille et une couleurs avec leur haute technologie, leurs transports en commun et leur luxueuses boutiques, les grandes villes sont malheureusement dans l’incapacité d’offrir aux yeux des citadins les merveilles de la nature. Au lieu de ça elles donnent en spectacles des fêtard le plus souvent bourrés dont les cris et les rires se font perçants dans le silence de la nuit, et, pour tout dire, cela lui convient également. Il se souvient des propos qu’il tenait, encore adolescent, ‘la fête, il n’y a que ça de vrai’. Il sourit tout en secouant la tête de droite à gauche puis passe sa main dans ses cheveux et monte une à une là ou certains l’auraient fait quatre à quatre les marches de l’entrée de Berkeley.
Il pense à passer prendre une douche rapide dans sa chambre mais se dit que sa colocataire dort probablement. Puis il se dit qu’il a d’autres choses plus importantes à faire. D’autres choses qui ont déjà beaucoup trop attendues. Alors il se dirige vers les maisons de confrérie et pénètre dans celle des Bêta Delta Psi. Mais au lieu de se rendre au niveau 2 qui est le sien, le futur chirurgien s’aventure à celui juste en dessous, où logent les premiers et les deuxièmes années, là où se trouve Ysabel. Il ne doit pas être loin de 2h45 et à sa grande surprise, le couloir dans lequel il s’engouffre n’est pas vide. Deux étudiantes, une rousse et une blonde, se bourrent la gueule assises dans un coin en piaillant et rigolant.

« Dis, tu nous rejoint beau brun ? » s’émoustille la blonde en pouffant.

« Une autre fois, peut-être. » répond-t-il avec un sourire forcé.

Il sait que cela est faux, qu’il ne cherchera pas à les revoir et que, vu leur niveau d’alcoolémie dans le sang, elles ne se souviendront pas de lui demain mais de cette manière, elles haussent simplement les épaules et ne relèvent pas tandis que lui poursuit son chemin. Il passe devant la chambre 5, puis la 4, la 3, la 2 .. et s’arrête devant la 1. Il est 2h50 du matin. Eliad inspire profondément et frappe à la porte.
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MessageSujet: Re: Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] EmptyLun 6 Aoû - 23:55

Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] 1158955464
« Est-ce la réalité ou ce rêve que je fais à chaque fois ? »


Son sourire se crispa, son esprit était déjà à des milliers de kilomètres. Elle était là, assise au beau milieu d'une pelouse verdoyante dans ce petit parc de San Francisco. Elle était bien entourée. Un petit groupe d'amis. De nouveaux amis. Ysabel ne les écoutait plus, elle les entendait rire mais cela ne l'intéressait plus. Elle ne se sentait pas à l'aise, ce n'était plus elle. Elle regardait tristement une mère courir après sa petite fille qui riait aux éclats. Pourquoi lui avait-on arraché sa mère, aussi brutalement ? Il n'existait sur Terre que deux personnes qui savaient réellement qui elle était. Ces deux seules personnes savaient parfaitement que derrière cette apparence de fille superficielle au caractère bien trempé, se cachait une jeune femme douce et aimante à qui l'on donnerait toute sa confiance. Seulement ces deux personnes n'étaient plus là. L'une, sa mère, avait rejoint les cieux quelques mois plus tôt. L'autre, son petit-ami, était resté à New York. Alors si elle à ce moment même elle était accompagnée de ces nouveaux camarades avec qui elle semblait heureuse, Ysabel était seule. Terriblement seule. Elle n'avait plus confiance en son père et elle ne connaissait pas suffisamment sa nouvelle famille pour se sentir à l'aise à San Francisco. « Ysabel! Ysa! » Elle détourna le regard, l'orientant vers la personne qui l'interpellait et lui adressa un regard froid, vide. « Qu'est-ce que tu veux Josh ? » Le dénommé Josh haussa les épaules et se contenta de sourire. Il avait simplement voulu la tirer de son absence. C'était réussi. Elle se mêla de nouveau à la discussion, les jeunes organisaient leur soirée. De l'alcool à gogo, un niveau de volume beaucoup trop élevé, des voisins en furies, un lendemain difficile. C'était le quotidien de la jeune femme. Elle avait découvert ce monde avec Eliad, à l'époque où elle ne jurait que par les études et la réussite pour rendre sa mère fière. Le jeune homme, fêtard, lui avait fait découvrir les joies de la débauche et elle n'en était jamais ressortie. C'était important pour elle. C'était son seul moyen de sentir vivante et d'oublier ses soucis. Mais ce soir, Ysabel n'avait pas envie de sortir. Elle voulait rester dans sa chambre, au calme. Elle en avait besoin. Depuis qu'elle était arrivée à San Francisco, elle n'avait pas eu une minute à elle. Elle partait toujours à droite, à gauche. Elle avait fait de son mieux pour s'intégrer dans son université mais surtout au sein de sa confrérie. Chose qu'elle avait sans doute réussi avec succès puisqu'elle ne s'était jamais sentie à l'écart. C'était la belle vie, mais elle voulait prendre du temps pour elle.

Elle avait donc quitté le petit groupe pour regagner sa chambre universitaire. Son manque d'envie de sortir en avait inquiété plus d'un, mais elle n'avait donné aucune explication. Cela ne les regardait pas. Ysabel n'était pas du genre à s'étaler sur sa vie privée, elle ne voulait rendre de compte à personne. Après tout, elle faisait ce qu'elle souhaitait et si cela dérangeait certaines personnes elle n'en avait que faire. Une fois dans sa chambre, elle s'installa devant son poste de télévision, une pomme entre les dents. Elle regardait un vieux film d'amour tout en se remémorant ses doux souvenirs en compagnie d'Eliad. Il lui manquait terriblement. Ysabel le savait, il était l'homme de sa vie. C'était la seule personne avec qui elle envisageait un avenir. Mais comme d'habitude elle n'en avait fait qu'à sa tête et avait décidé de quitter New York, de tout quitter, pour retrouver un père qui n'en était pas un. Et ce, uniquement parce que sa mère le lui avait demandé. Elle regrettait souvent son choix lorsqu'elle pensait à son petit-ami, mais elle savait que c'était ce que sa mère aurait voulu. C'était plus fort qu'elle, sa mère représentait tout pour elle, même au-delà de la mort.

Sa soirée n'avait certes pas été très passionnante, mais elle avait apprécié le calme de sa chambre et la solitude. Elle n'attendit pas d'être épuisée pour aller se coucher, elle avait besoin de sommeil, elle allait le récupérer. Il n'était que 23 heures lorsqu'elle se laissa tomber sur son lit, le téléphone éteint, déconnectée du monde. Mais sa nuit fut interrompue en pleine nuit. Elle entendit qu'on toquait à la porte. Il lui fallut un temps pour émerger et comprendre que c'était bien à sa porte que l'on frappait. Elle jeta un coup d'oeil à l'horloge qui affichait 2h50 et elle jura. Qui pouvait bien venir la réveiller au beau milieu de la nuit ? Alors dans un demi sommeil elle se leva et traversa sa chambre. Elle n'était qu'en sous-vêtements, mais c'était là sa dernière préoccupation puisqu'elle n'avait qu'une envie : réexpédier son visiteur pour retourner dans les bras de Morphée. Mais ses projets tombèrent à l'eau lorsqu'en ouvrant la porte, elle tomba nez à nez avec Eliad. Elle écarquilla les yeux, resta figée un instant, avant de lui sauter au cou. « Mais..mais..que.. qu'est-ce que tu fais ici ? » Elle resta collée contre lui, l'enlaçant tendrement. Elle ne savait pas si c'était la réalité ou simplement un rêve qu'elle faisait, mais elle s'en fichait. Elle respirait son odeur à plein nez, les yeux fermés, pour profiter de cet instant.
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MessageSujet: Re: Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] EmptyMar 7 Aoû - 12:04

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Ysabel & Eliad



« Un peu de toi est entré en moi pour toujours
et m'a contaminé comme un poison. »

Guillaume Musso.

Il espère. Il espère que la porte va s’ouvrir et qu’Ysabel va sortir. Alors il attend. Il sait parfaitement qu’elle dort probablement d’un sommeil profond. Après tout, il est presque trois heures du matin. Mais il reste là. Puis il se dit qu’elle est peut-être sortie comme ils le faisaient avant. Alors il se retourne comme si d’une minute à l’autre elle pouvait surgir à l’autre bout du couloir. Il se souvient à quel point il la trouvait belle en soirée avec les paillettes qui illuminaient ses yeux dues aux jeux de lumières ou tout simplement au maquillage qu’elle prenait soin de faire, bien qu’elle n’en ai pas besoin à son goût. Il se remémore son visage. Il sourit. Elle a ce petit quelque chose, qu'aucune autre ne peut avoir. Et ce petit plus qui fait tout son charme, il l’a décelé il y a de ça presque cinq ans. Le beau brun se rend compte à présent que le temps passe vite, vraiment très vite. Il se demande s’il n’aurait pas mieux fait de la retenir lorsqu’elle semblait déterminée à le laisser seul à New York pour rejoindre un père qui n’avait, jusqu’à présent, jamais été là pour elle. Peut-être est-ce différent maintenant. Mais il en doute. Il sait aussi que la décision qu’elle a prise ne pouvait pas être la sienne. Pas après tant de secondes, de minutes, d’heures, de jours, de semaines, de mois et d’années d’amour. Car quatre ans, ce n’est pas rien. Il soupire. Puis, il entend du mouvement à l’intérieur de la chambre alors il lève la tête pour fixer la porte, qui ne s’ouvre pas. Pas encore. Son cœur palpite. Il palpite fort, vraiment très fort, et vite aussi. Il sent l’excitation monter. Cela fait longtemps qu’il attend ce moment.
Le jeune homme voit la poignée qui se tourne. Il esquisse un sourire. Un sourire différent de beaucoup d’autres, unique. Car dans ces moments-là, il y en a rarement de semblables. La porte s’ouvre. Ysabel est en sous-vêtements. Magnifique, comme toujours. Les cheveux légèrement en bataille, l’air surprise puis le regard qui s’éclaire, elle se jette dans ses bras. Alors il retrouve cette sensation qui lui manquait depuis longtemps. Cette sensation de l’avoir tout contre lui. Ce sentiment de vouloir la protéger à n’importe quel prix. Juste parce qu’elle est la plus belle chose que la Terre ai pu lui donner outre le fait qu’il ai des parents extraordinaires l’ayant toujours soutenu dans ses projets. Il inhale son odeur. Ce parfum exquis et naturel n’appartenant qu’à elle. Cette effluve à laquelle il ne peut résister.

« Mais .. mais .. que .. qu’est-ce que tu fais ici ? » demande-t-elle alors.

« Je t’avais dit que notre histoire ne se terminerait pas comme ça trésor. Depuis le temps, tu devrais savoir que je tiens toujours mes promesses. » répond-t-il d’une voix qui se veut rassurante.

Puis il continue dans un soupir.

« Et puis, sans toi ce n’est pas pareil. Ça ne peut pas l’être. »

Il se penche légèrement en arrière et du bout du doigt, soulève le menton d’Ysabel, se redresse et l’embrasse doucement, tout doucement. Comme au tout début. Puis c’est comme une décharge électrique. Un flux puissant qui se répand dans tous ses membres. Eliad passe sa main dans les cheveux de sa dulcinée et fait durer le baiser. Après trois mois sans cesser d’y penser, il a du mal à s’arrêter. Il l’a tellement imaginé. C’est quelque chose dont il ne peut se lasser. Et puis il a peur, peur que ça s’arrête, peur qu’il soit en plein rêve. Mais il arrête tout de même car la nuit est déjà bien avancée et qu’Ysabel est fatiguée. Alors il pose ses mains sur les hanches de la belle et la tourne tout en la gardant près de lui, de façon à ce que son dos se pose contre son torse. Le beau brun l’enlace appuyant sa tête contre la sienne. Puis il la fait entrer dans la chambre, comme pour les enfermer dans une bulle, un cocon d’amour. Mais aussi parce que la femme qu’il aime est en sous-vêtements dans le couloir et que bien qu’il l’habille de ses bras, il ne peut s’empêcher d’être jaloux, même un tout petit peu. A vrai dire, c’est plus fort que lui.
Le jeune homme est curieux de savoir ce qu’il s’est passé durant ces trois mois où ils ont été séparés. Il se demande qui elle a rencontré, comment se sent-elle ici, à Berkeley .. Mais le sujet qui l’intéresse le plus, sans doute le sait-elle, c’est cette famille qu’elle est venue rejoindre. Cependant il ne veut pas gâcher leurs retrouvailles alors il ne dit rien, au risque que ce qu’il entende ne soit plus négatif que positif. Mais, maintenant qu’il est là, ce sera différent. Il sera là pour elle, dans tous les sens du terme. Eliad retire son étreinte et se déshabille afin d’être lui aussi en sous-vêtements. Puis il l’entraîne dans le lit qui paraît être le sien afin qu’elle se blottisse contre lui, comme elle aimait le faire avant. Il pense rester là un bon moment, du moins jusqu’à ce qu’elle s’endorme, puis probablement la nuit s’il ne trouve pas le courage de monter dans la sienne ou si, comme il l’imagine, ils vont parler et se bécoter toute la nuit.

« Je t’aime.» murmure-t-il.
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MessageSujet: Re: Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] EmptyVen 17 Aoû - 11:35

Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] 1158955464
« Est-ce la réalité ou ce rêve que je fais à chaque fois ? »


Ysabel était tendrement blottie dans les bras du jeune homme, se demandant si tout cela était bien réel. Elle ne semblait pas avoir complètement réalisé que son petit-ami se tenait là, devant elle, alors qu'il était censé se trouver à l'autre bout du pays. C'était impossible. Mais qu'il soit venu la retrouver ici était tellement romantique, Ysabel voulait bien penser que c'était vrai, qu'il était réellement là et qu'elle ne rêvait pas simplement de sa présence. « Je t’avais dit que notre histoire ne se terminerait pas comme ça trésor. Depuis le temps, tu devrais savoir que je tiens toujours mes promesses. » Ysabel se mordit la lèvre inférieure, retenant un large sourire qui l'envahissait à ces simples mots. Elle se souvenait parfaitement de ce qu'il lui avait dit avant qu'elle ne le quitte pour rejoindre San Francisco. Il lui avait dit qu'il viendrait la retrouver, mais Ysabel ne s'attendait pas tellement à le voir débarquer, pas aussi tôt. Eliad était le plus merveilleux des hommes. C'était le seul homme à être présent pour elle et pour qui elle ferait tout. L'amour qu'il lui portait lui était essentiel, vital. Elle n'imaginait plus sa vie sans lui. Il était parfait à ses yeux. « Et puis, sans toi ce n’est pas pareil. Ça ne peut pas l’être. » Tout comme sans lui ce n'était pas pareil non plus. Même si elle avait tout pour être heureuse ici, si Eliad n'était pas à ses côtés, la vie semblait fade, sans couleurs, sans goûts. Il était son meilleur ami, son confident, son amant, il était tout à la fois. Elle n'avait besoin que d'un seul homme dans sa vie et c'était lui. Il la rendait meilleure, pour lui elle souhaitait être quelqu'un de bien, de respectable. Elle allait répondre quelque chose lorsqu'il souleva doucement son menton. Elle plongea alors son regard dans le sien, elle n'avait plus envie de parler. Ils avaient toute la nuit pour discuter, après tout. Mais à présent, elle voulait goûter de nouveau à ses lèvres, partager un tendre baiser avec lui. Leurs lèvres entrèrent en contact, doucement. Ce fut comme si c'était leur premier baiser, comme au tout début. C'était comme s'ils n'osaient pas, comme si cela allait leur échapper. Ysabel posa une main sur son torse, l'autre vint chercher sa joue qu'elle caressa du bout des doigts, avant de la laisser glisser sur sa nuque. Ainsi, elle répondit à son doux baiser, amoureusement. Puis finalement, Eliad interrompit le baiser. Ce fut comme un retour brutal à la réalité. Ysabel ouvrit les yeux, adressa un sourire à son petit-ami et se laissa guider à l'intérieur de la chambre.

« Si tu savais comment je suis heureuse de te voir Eliad.. Le temps était long sans toi.. terriblement long. » dit-elle dans un soupir alors que le jeune homme retirait ses vêtements. Ysabel le déshabilla du regard, il lui plaisait toujours autant. Il n'avait pas changé, il était toujours aussi séduisant. Ils s'installèrent tout les deux dans le lit d'Ysabel, elle se serra tout contre lui, comme elle le faisait autrefois. Elle chercha sa main pour entremêler ses doigts aux siens, puis chercha ses lèvres pour lui donner un court mais tendre baiser. « Je t’aime. » Elle ferme les yeux, souriante, restant cependant silencieuse. Ce n'était pas la première qu'il le lui disait, mais cela lui faisait toujours autant d'effet. C'était dingue, après quatre ans ils étaient toujours autant amoureux. Et dieu sait combien les jeunes aiment le changement, combien ils aiment goûter à tout, sans se laisser embarquer dans une longue et sérieuse relation. Pourtant, Ysabel et Eliad tenaient bon. Ils ne s'étaient pas laissé aller dans une routine à mourir d'ennui et n'avaient jamais eu envie d'aller voir ailleurs. Malgré leur jeune âge, l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre était plus fort que tout. Ysabel trouvait cela merveilleux. Comme dans un film. « Je t'aime aussi mon amour, plus que tout. » Du bout des doigts, elle parcoura chaque parcelle de son corps, reprenant petit à petit possession de cet être qui était sien. Elle voulait rester avec lui, ainsi, jusqu'au petit matin. Elle ne pensait déjà plus aux heures de sommeil qu'elle voulait rattraper, au fait qu'il venait de la réveiller à 3 heures du matin. Elle pensait juste à lui et à rattraper le temps perdu. Elle était dans ses bras et elle ne voulait pas perdre du temps en dormant, ils avaient trop de choses à dire, trop de choses à faire pour cela.

« Tu t'es inscrit à Berkeley ? » demanda-t-elle finalement. Était-il venu pour refaire sa vie ici, où était-il là pour quelques jours seulement. Ysabel aimerait tellement que ce soit la première option, mais elle ne pourrait lui en vouloir s'il n'était pas là pour toujours. Il avait sa famille à New York, ses amis, sa vie. Et il en avait déjà fait suffisamment en traversant le pays pour venir passer du temps avec sa petite-amie, qu'elle ne pourrait lui reprocher de repartir. Surtout que c'était elle qui l'avait abandonné la première fois. Mais s'il était venu pour s'installer en Californie, alors la vie d'Ysabel prendrait un nouveau tournant. Sa vie prendrait un nouveau sens et à nouveau elle pourrait se sentir bien.
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MessageSujet: Re: Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir [Ft. Ysabel E. Forzwood] EmptyMar 18 Sep - 1:50

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