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sometimes, keep a secret it's the best thing . feat. holden

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MessageSujet: sometimes, keep a secret it's the best thing . feat. holden sometimes, keep a secret it's the best thing  . feat. holden EmptySam 4 Aoû - 20:59

Un léger coup d’œil ma montre. C’est bon, j’avais le temps. Je devais partir retrouver les membres de mon groupe de musique dans une dizaine de minutes. Je sortis de mon lit et m’habillait en quatrième vitesse, prenant les premiers vêtements qui me passaient sous la main. Non, je n’avais pas l’habitude de m’habiller très bien. Je n’avais pas l’habitude de m’acheter des vêtements non plus. En fait, je n’avais pas l’habitude de dépenser de l’argent tout court. Je m’en tape comme de l’en 40 de savoir si je suis millionnaire ou si je suis pauvre. De toute façon, dans l’une ou l’autre des situations maman et papa seront toujours là. Bon, d’ailleurs ça m’arrange puisqu’ils n’auront pas à intervenir car mon compte en banque est plutôt bien plein. Non j’aime pas quand mes parents interfèrent dans ma vie. Je n’aime pas quand ils me parlent non plus. Je ne suis pas très famille, effectivement. Je ne suis pas grand-chose, pas famille, pas amis, pas petite amie, rien. A moins que … Oui, on venait de toucher mon cou, on venait de m’embrasser. Merde, je l’avais complètement oublié celle-là en me levant tout à l’heure et la voir là, dans la salle de bain de la chambre d’hôtel que j’occupais, ne me ravissait pas. J’avais pour habitude d’utiliser les femmes, de les faire dormir – et plus si affinités – dans mon lit avant de les renvoyer, méchamment, chez elles. Cette bitch n’allait pas déroger à la règle. D’ailleurs, je crois que j’étais un peu défoncé, hier soir, lorsque j’avais choisis ma proie pour la nuit, vu comment cette jeune femme ne ressemblait que peu à un top model. « Ma mère va arriver sous peu. » Son visage vira au blanc. Ça fait toujours fuir cette excuse. Ce n’était évidemment pas du tout le cas. Elle me dévisagea, puis prit la sage décision d’aller rassembler ses quelques affaires avant de passer la porte de ma chambre. Je n’avais pas l’habitude de rester plus d’une nuit avec une femme et c’était très bien comme ça. Et puis vu comme ça c’est terminé la dernière fois, je ne tenais pas à retenter l’expérience. Même si la phase Remy était terminée, il m’arrivait encore fréquemment de faire semblant d’avoir encore mal. Cette bitch n’avait pas ruinée ma vie, bien au contraire, mais ça me faisait rire de jouer à la victime par moment. Bon, je ne dis pas, sur le moment j’avais eu envie de l’assassiner elle et son Nattéo, mais finalement ça m’amusait. Elle avait voulu jouer avec moi, elle l’avait payé, je l’avais plaquée comme une moins que rien et j’étais plutôt fier de mon coup. On ne se fout pas de la gueule d’Avery Richard-Young, ça devrait être accepté par le parlement et devenir une loi. Tous ceux qui ne respecteraient pas cette règle se verraient infliger une amende. Euh, non, pas une amende, l’argent ne m’intéresse pas. Plutôt une bonne claque. Ou un bon poing dans la figure, voilà qui est encore mieux. Oui, j’aimais pardessus tout distribué les coups de poing. C’était mon loisir favori en soirée d’ailleurs et il n’était pas rare que le lendemain je me vois en une d’un tabloïd, frappant ma dernière victime. Je n’avais jamais eu de sanctions judiciaires car d’une je savais comment détourner la faute et que deux, ce n’était jamais moi qui ce n’était que de la légitime défense, ne commençant jamais le combat. Bon, je ne vais pas dire que je suis blanche colombe, aimant beaucoup la provocation qui déclenchait les hostilités. Je me fichais de l’image publique que je pouvais avoir tant que j’en étais le seul responsable. Que l’on m’aime, que l’on ne m’aime pas, je m’en contrefoutais. D’ailleurs, quoi que je puisse faire, mon groupe restait au sommet des charts. Nous vendions des centaines de milliers et même des millions d’albums et chacune de mes frasques permettait d’en vendre encore plus. Alors pourquoi s’arrêter ?

Oui, pourquoi arrêter une chose qui fait recette ? Je n’en vois pas l’intérêt. Cinq petites minutes après avoir viré ma dernière conquête, j’étais prêt pour aller au studio d’enregistrement que nous squattions depuis que nous étions à San Francisco. J’avais choisis la Californie plutôt que New York pour pouvoir échapper à l’emprise de mes parents qui se permettaient tout dans la gestion de mon groupe et de ma carrière. Ici au moins j’étais tranquille, je pouvais diriger la petite entreprise d’une main de fer. Personne ne me disait ce que j’avais à faire, nous choisissions nos chansons, nous les chantions et le résultat était là : des milliers de disques vendus et une carrière qui se portait plutôt bien. Tout cela je le devais à mes extravagances. Je devais ma carrière à toutes mes excentricités alors pourquoi les arrêter ? Lorsque j’étais encore à New York, à Juilliard, j’avais eu un envie un peu schizo, je dois l’avouer, en incendiant une partie de l’université. J’aurais pu être arrêté et avoir des sanctions judiciaires mais la doyenne avait préféré régler ça elle-même en m’infligeant un sermon comme on ne m’en avait jamais infligé. Je n’aime pas quand on m’inflige des sermons. Mais passer deux heures dans le bureau de la doyenne passe mieux que des mois en prison, j’en conviens. Même si je ne l’avouais pas, je crois que j’étais vacciné en ce qui concerne la pyromanie. Je n’étais pas prêt de recommencer. Enfin … si ma carrière se met à battre de l’aile, pourquoi pas car vu ce que ça a entraîné la dernière fois … Nous étions à l’époque un jeune groupe dont faisait partie Lenny le badass et Holden notamment. Nous ne vendions que peu de disques et moi et mon égo surdimensionné n’aimions pas ça. Alors une petite allumette et boum. Des milliers de disques vendus. Vous n’imaginez pas à quel point une allumette peut être importante dans la vie. Bref, nous voilà donc sur le toit du monde : demandés de partout, présents à bon nombre d’évènements : je n’en demandais pas tant. Ce n’était pas pour l’argent que je faisais ce métier, de toutes façons je n’avais pas besoin d’argent, je le faisais d’une part parce que j’aimais me montrer et d’autre part parce que la musique était la seule chose qui ne m’ait jamais déçu dans la vie. Je trouvais dans la musique tout le réconfort que je n’arrivais pas à avoir dans ma vie. Ça faisait bizarre de m’entendre dire ça, de m’entendre dire que j’aime quelque chose, mais c’est la vérité. La musique m’apaise, la musique me permet de m’exprimer avec autre chose que des poings dans la figure. C’est l’un de mes seuls loisirs qui, j’en suis sûr, ne me coûtera pas la vie. Oui, Avery Richard-Young peut aussi faire des choses en toute légalité. Je sais, le mythe s’effondre. Montant dans ma voiture qui n’avait absolument pas l’allure d’une Ferrari, d’une Maserati ou d’une Bentley, je pris la direction du studio d’enregistrement où, en arrivant, je découvris Holden, seul. Je détestais lorsque mes partenaires arrivaient en retard. J’avais le droit de ne pas être à l’heure, mais eux pas. C’était la règle. « Dis, ils foutent quoi les autres, Dawkins ? Ils attendent que je les virent ? » Holden se tourna vers moi et je lui fis un clin d’œil amical. C’était certainement le seul de mon groupe de musique que j’arrivais à supporter. Les autres n’étaient que des marionnettes qui me servaient à assouvir mon besoin de notoriété. Cependant, j’avais un mauvais pressentiment. Holden faisait une tête … étrange. Il avait la tête d’un chien battu et je n’aimais pas les chiens.
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MessageSujet: Re: sometimes, keep a secret it's the best thing . feat. holden sometimes, keep a secret it's the best thing  . feat. holden EmptyVen 24 Aoû - 18:31

Déja deux heures que je tournais dans ma chambre, je ne savais pas vraiment pourquoi mais je sentais que quelque chose me travaillais l'esprit. J'allais bientôt rencontrer Avery pour une petite répétition, déja longtemps que lui et moi ne nous étions vu et pourtant nous trouvions toujours le temps de rester en contact musicalement parlant, mais amicalement... les choses avaient bien changées. Au début j'avais cru pouvoir me sortir de la tête l'affreuse trahison que je lui avais infligé sans même m'en rendre compte mais malheureusement ce genre de chose n'est qu'une espèce de bombe à retardement, un jour elle finit par vous exploser directement à la figure et ce n'est jamais très propre au final. Le jeune gamma et moi avions un passé assez lourd tous les deux, nous nous étions rencontré dans un bar de New York et cette idée de fonder un groupe nous avais paru tellement bonne après quelques verres que peu après nous nous retrouvâmes avec Lennon en trio pour enflammer les scènes de la grosse pomme. Cela étant, nous avions fini par quitter le groupe lui et moi pour partir en tournée car une opportunité comme celle la ne se présenterait sans doute pas deux fois, bro's for life c'était ce qu'on pensait à l'époque. Malheureusement peu avant notre départ une violente dispute avait éclaté entre Remy et avery si bien que j'étais le seul alentours à pouvoir la consoler car oui nous étions tous les deux complètement bourrés, arrachés, décalqués enfin appelez ça comme vous voulez mais en bref nous ne savions plus vraiment ce que nous faisions. Evidemment l'alcool aidant, je la portais jusqu'à son lit et finis par dormir dedans moi aussi si bien qu'en ouvrant les yeux le lendemain matin avec un mal de tête digne des plus grande soirées de la ville, je poussais un léger grognement comprenant que j'avais commis l'irréparable avec la copine de mon meilleur ami. Je n'étais pas quelqu'un de très sociable d'habitude et la culpabilité n'était pas non plus un sentiment que j'éprouvais souvent, mais pour un mec qui m'avais aidé à me sortir de la merde et qui connaissait tout de mon passé houleux sans jamais me juger, je ne pouvais qu'être désemparé d'avoir trahi sa confiance d'une manière aussi bête.

Je passais mon visage sous l'eau histoire de changer ma tête de zombie en quelque chose d'un peu plus potable, j'étais tellement stressé à l'idée de le revoir que bon c'était assez dur pour moi de ne pas le montrer directement tant mon visage était comme un livre ouvert lorsqu'on me connaissait un minimum. Je me souvenait parfaitement des super moments que nous avions passé tous les deux en tournée, boire des verres avec des filles plus jolies les unes que les autres à nos bras, jouer sur scène et se déchaîner jusqu'à n'en plus pouvoir et tout ça pourquoi ? Pour un peu de célébrité. Même si ce n'était pas la reconnaissance que nous cherchions réellement cela ne faisait pas de mal de voir que notre travail était reconnu à sa juste valeur vu tout le temps et la sueur que nous avions mis dedans. Je jetais un oeil évasif à ma montre qui m'indiquait déjà qu'il fallait que je parte alors que je n'étais pas du tout prêt, pourtant connaissant Avery je savais qu'il serait surement un peu en retard mais qu'il reprocherait à tout le monde d'arriver en retard eux même si on arrivait après lui, oui il était ce genre de mec un peu trop imbu de sa personne mais je le supportais assez bien car j'avais tout de même le droit à quelques faveurs de sa part étant donné que nous étions assez proches, l'avantage de le connaitre depuis maintenant plusieurs années sans doute. C'est donc assez vite que je passais sous la douche, puis j'enfilais un marcel, un jean mes chaussures et ma veste en cuir, souvenir de ma première paie qui m'avait permis de me faire un peu plaisir dans toutes les boutiques du coin, je me revoyais encore regarder les étals de vêtement avec des yeux de gosse car oui en général avec ma mère nous allions plutôt dans les marchés ou les banques alimentaires pour vivre, je n'avais jamais ou presque jamais vu la couleur d'un supermarché ou d'une boutique de fringue avant de quitter la maison, sauf en vitrine évidemment... combien de fois est ce que j'avais du me mettre sur la pointe des pieds pour regarder les gens qui avaient les moyens de s'acheter toutes ces choses auxquelles je n'aurais sans doute jamais eu accès si je ne m'étais pas réveillé un matin avec ce goût de devenir quelqu'un ? Je me félicitais de ne pas terminer comme ma mère c'est à dire un espèce de paumé de la vie qui ne voit rien d'autre que sa bouteille pour se consoler.

Enfin je pris l'étui de ma guitare et me mis en route, je ne mis pas trop longtemps à débarquer devant le studio à vrai dire il n'étais pas très loin de là où j'habitais et j'y venais souvent seul histoire de m'imprégner de cette ambiance, celle que j'avais longtemps secrètement espérer connaître étant plus jeune et oui aujourd'hui j'y étais enfin, j'étudiais dans une des facs les plus cotées du pays et en plus de ça je faisais parti d'un groupe de musique, je pouvais enfin dire que ma vie était réussie et qu'elle valait la peine d'être vécue. Malgré tout la culpabilité continuait de me ronger et j'avais décidé de faire la chose la plus juste aujourd'hui, avouer enfin à Avery ce que j'avais fait, enfin ce que nous avions fait alors que nous étions complètement torchés il y a de ça longtemps maintenant, malgré tout je doutais qu'il prenne la chose du bon côté, mais je ne pouvais plus décemment garder cela pour moi, il avait été trop bon avec moi en m'aidant quand j'en avais besoin et je savais que j'avais mal agi en le remerciant de cette façon mais je ne voulais certainement pas perdre son amitié, moi qui n'avait jamais vraiment eu de potes auparavant, je le voyais comme un frère, celui que je n'avais jamais connu sans doute mais en mieux.
Je fus assez vite sorti de mes rêveries quand le jeune homme se pointa au rendez vous, toujours aussi à l'heure évidemment, je pouvais au moins prétendre que j'avais été ponctuel comparé aux autres qui connaissant les petits retards de l'oméga qui pouvaient s'étendre jusqu'à une heure, n'avaient pas pris la peine de pointer encore le bout de leur nez. Hey salut mec, je crois qu'ils sont toujours à l'heure de la tournée, en train de cuver quelque part, enfin avec le temps on à l'habitude, mais tant que toi et moi sommes là c'est l'essentiel. Je lui fis un léger sourire avant de venir lui donner une accolade franche et amicale, il avait du voir tout de suite que quelque chose n'allait pas sur mon visage mais n'avait encore fait aucune reflexion, rien du tout... je savais pourtant qu'il n'hésiterait pas à le faire d'ici peu et cela me terrifiait au plus haut point, mais bon je n'étais pas un lâche et même si je devais perdre le seul ami que j'avais jamais eu, l'honnêteté restait une qualité que j'avais et que je prônais. Alors dis moi quoi de neuf ? Tu as revu du monde depuis notre retour au bercail ? Il paraît que Lennon est ici, j'ai bien rigolé quand j'ai su ça, il doit encore avoir la rage contre nous j'imagine... un ennemi de plus ou de moins de toute façon, je n'étais plus à ça près.
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MessageSujet: Re: sometimes, keep a secret it's the best thing . feat. holden sometimes, keep a secret it's the best thing  . feat. holden EmptyVen 31 Aoû - 15:40

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MessageSujet: Re: sometimes, keep a secret it's the best thing . feat. holden sometimes, keep a secret it's the best thing  . feat. holden Empty

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