La fin de l’été. Edward n’aime pas ce mot : fin. Surtout quand il s’agit de mettre fin aux vacances, plus de plages, plus de fêtes, plus rien si ce n’est les études et les petites fêtes le soir. Ok, le seul point positif qu’avait trouvé le brun c’était qu’il allait enfin revoir Thea mais quand même quoi, c’était énervant. Il n’avait pas du tout la moindre envie de revoir ces stupides lèches-bottes qui viennent nous voir uniquement pour être populaire.
Le jeune homme se trouvait sur la route du Lexington Club, la boite de nuit la plus branchée de San Fransisco, là où les meilleurs DJ venaient mixer. C’était sa dernière fête, la dernière avant ces punaises de cours qui nous gâchent nos journées ! Il s’était bien habillé, bien coiffé, ce soir il allait s’amuser, il allait draguer, il allait boire, une bonne soirée en perspective. Edward allait souvent en boite pour draguer les jolies filles, il aimait ça en fait.

Arrivé devant la boite, il gara sa magnifique berline noire sur le parking privé avant de rentrer dans la fête. De l’extérieur, on sentait le sol vibrait, l’air avait déjà l’odeur d’alcool, on sentait l’effervescence qui montait en puissance dans la salle. Edward n’attendit pas plus longtemps avant de s’engouffrer dans la salle pleine à craquer. Le DJ était en forme ce soir, l’ambiance était à son maximum, tous les étudiants étaient là, prêt à dire un au revoir en règle à leurs chères vacances d’été !
Le beau brun se mêla rapidement à la foule et reconnu quelques têtes de l’université. Il se sentait dans son élément, la musique le transportait dans un monde parallèle, il était là, prêt à faire la fête toute la nuit. Il enchainait danse sur danse, fille sur fille, cocktail sur cocktail, il disait bonjour aux personnes qu’il reconnaissait.
Après avoir dansé avec une belle jeune femme il se reposa un peu et alla chercher un verre. En chemin il bouscula une femme. « Excusez-moi ! Pas fait exprès ! » dit-il. Il était pas très sobre et eût du mal à reconnaître la brunette, quand il la reconnue enfin, il rigola. « Nikki, mais qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas en train de revoir tes cours ? ». Nikki était son amie, elle lui plaisait physiquement mais leurs caractères étaient si opposés qu’ils se détestaient, leur seule passion pour l’étranger les rapproche ainsi que leurs amours pour la fête. D’ailleurs ce n’était pas étonnant de la retrouver ici, Edward se demandait juste pourquoi elle était seule et non avec son cher et tendre. « Attend moi ici deux secondes, je reviens ! ».

Pour se faire comprendre, il devait hurler et avec la gorge sèche, ça faisait un mal de chien. Il alla donc vite au bar et revint là où était censé se trouver Nikki. Elle n’y était plus. Edward haussa les épaules, tant pis pour elle, lui, il allait continuer à danser ! Soudain il l’aperçut au bras d’un jeune homme, une pointe de jalousie se fit sentir dans son corps et il marcha vers eux. Il se posa devant eux, Nikki n’avait pas l’air contente d’être avec ce mec, il avait dû l’obliger ou faire son relou…
Le beau brun réfléchit un cours instant, si il se présentait en tant que son ami, le mec voudrait pas la lâcher et ça finirai mal, mais si il se présentait comme son petit-ami, c’est Nikki qui risquerait de le prendre mal… Il était en face d’un dilemme qui s’illumina soudain : Nikki avait beaucoup d’humour ! « Bon mec, tu lâches ma copine ok ? » lança-t-il au mec en soutenant son regard. L’autre ne semblait pas lâcher Nikki pour autant mais en voyant Edward remontait ses manches, il déguerpit aussi vite qu’il était arrivé. Le jeune homme prit son amie avec elle et lui proposa de parler un peu, après tout, il ne s’était pas vu depuis une semaine !

« Alors t’as fait quoi cette semaine ? » demanda Edward pour enclencher la conversation.

Ouf ! Nikki n’avait pas mal pris la remarque d’Edward, au contraire, elle avait l’air plutôt amusée. Heureusement pour le brun car sinon ça aurait été une dispute de plus entre les deux amis… Après l’avoir courageusement délivré des griffes de ce lourdingue Edward conduisit Nikki plus loin, bah quoi ? Il avait envie de discuter un peu, voilà tout.
Même si le charme de Nikki ne laissait pas Edward indifférent, il avait bien compris que c’était non, à quoi bon se prendre encore un râteau ? Surtout que le jeune homme n’aimait vraiment pas ça. Une fois assis, il enclencha la conversation et elle lui répliqua qu’elle avait trainé toute la semaine à la confrérie. Le brun eût envie de rire, Nikki enfermée dans une chambre à bosser ? Impossible, si elle était bel et bien restée toute la semaine à la confrérie c’était sans doute pas pour bosser, surtout pas en vacances ! Il rejeta sa tête en arrière avant de regarder sa belle amie « Toi ? Toute une semaine enfermée dans une chambre ? Soit, mais alors t’as du faire des conneries ou des fêtes immenses !... ». Puis il se mordilla la lèvre inférieur avant de rajouter « Nan, j’ai du mal à croire que tu sois restée enfermée pendant une semaine… ».

Edward se mit à l’aise dans le sofa et passa un bras autour de l’épaule de Nikki. Il aimait le contact de sa peau, il aimait l’avoir proche de lui et en passant son bras et effleura son épaule, sa peau était si douce. Quand elle lui demanda à son tour ce qu’il avait fait cette semaine, il pouffa de rire « Comme tu le dis si bien, je suis une sorte de héro et j’ai passé ma semaine habillé en Superman à draguer les jolies filles dans les soirées. ». C’était véritablement ce qu’il avait fait, Edward se sentait bien quand il avait l’impression de plaire, il aimait qu’on parle de lui. D’ailleurs, comme pour conserver une sorte « d’honneur » il ne put s’empêcher de rajouter « Elles sont d’ailleurs toute tombée dans mes bras, je suis un tombeur ! ». Oui, Edward était comme ça, il devait tout justifier, tout commenté, comme si il avait quelque chose à prouver à Nikki !
Le jeune homme tapota son verre et lança un grand sourire à la brunette « T’es la seule que je draguerai pas ! Promis juré ! ». Il fallait le préciser pour pas qu’elle parte en furie si jamais elle pensait qu’il avait sous-entendu qu’il l’avait amené ici pour la draguer. Non, là, Edward partait un peu trop loin dans ses réflexions à son goût, un peu trop ivre sans doute.

Il laissa passer un court instant avant de se retourner vers son amie, le regard lourd de sentiments. Edward ne se sentait pas heureux de cette vie-là, enfin si, il l’était mais il voulait Thea dans ses bras. Il voulait en parler à Nikki, mais cette dernière ne comprendra sans doute pas, elle était sa pote mais elle ne savait en rien qui était Thea pour Edward. Le brun baissa donc la tête. Il devait dire quelque chose sinon la Gamma n’allait pas le lâcher, mais que dire ?
Il laissa passé encore un instant, espérant qu’elle oubliera ce passage et qu’elle aussi été bourrée. Seulement, Edward avait le sentiment qu’il était en mauvaise posture pour échapper aux questions de la belle. Il se retourna alors une seconde fois vers elle. « [b] Bon, t’as fait quoi comme fête ? Tes vacances se sont bien passées ? T’as voyagé ? T’as fait des conneries ? Raconte-moi tout, je veux tout savoir !(/b] » lâcha-t-il. En changeant de sujet, il espérait que son amie oubliera son regard triste.

Il pinça les lèvres, Nikki est une fille qui lâche pas le morceau alors si elle voulait savoir, elle saura. Mais lui ne veux pas lui dire, comment se sortir de ce cercle infernal ? Il ne veut pas une autre dispute, ce serait trop dommage. Surtout que la dispute risquerai de démarrer par sa faute vu son état d’ivresse… Il se prit la tête entre ses mains, faisant mine d’être fatiguée.

Mission accompli, il avait réussi à lui faire changer de sujet. Elle lui parlait de son voyage à Barcelone, elle lui annonça aussi qu’elle n’avait fait aucune connerie. « Ben parce que t’aimes t’amuser et tu peux faire des bêtises en étant bourré. ». Edward avait répondu à sa question assez froidement, il sentait bien un semblant d’irritation naître dans son ventre. Il n’avait sans aucun doute pas digérer l’allusion de son amie sur le râteau qu’il s’était pris. Seulement le brun n’avait pas envie de se battre avec Nikki, pas ce soir alors il faisait tout pour rester calme. Malheureusement c’était son égo qui en avait pris un coup. Certes il s’était pris un râteau mais elle était bien contre lui là, non ?
Il ignora sa seconde question et regarda les lieux tentant de faire passer sa petite frustration. Le Lexington Club ne se refusait donc rien, le grand luxe. Des mûrs ornés de superbes néons et tableaux. Une moquette moelleuse à souhait. Des sofas en cuir confortables. Le grand luxe. Et lâcha une approbation quant à la décoration avant de retourner vers son verre.
« Tu bois quoi ? » lui demanda la brunette. Edward leva les yeux vers elle et les reposa directement sur son verre. Drôle de question mais il lui répondit simplement « Tequila Sunrise. Pourquoi ? ». Son ton restait toujours froid. Il était toujours frustré mais aussi malheureux mais ça elle ne pourrait pas le savoir à moins qu’elle le pousse à bout.

Il continuait de regardait autour de lui, comme si Nikki n’existait pas. En fait, il faisait peut-être un peu la tête. Il n’aimait vraiment pas qu’on lui rappel ce genre de mauvais souvenir. Il ne supportais pas ça, il en avait horreur. Elle avait touché son égo et ça, c’est regrettable, surtout qu’Edward veux toujours avoir le dernier mot, il veut toujours avoir raison. Malgré le fait qu’il ne voulait pas de dispute ce soir, il ne put s’empêcher de se retournait une troisième fois vers son amie. « Ok tu m’as foutu un râteau mais tu m’en aurais pas foutu un si t’avais pas étais avec ton mec. Et puis tu sais, oui tu me plais mais et alors ? Pas besoin de me le rappeler tous les quatre matins ! T’es la seule que je ne draguerai pas parce que j’ai compris que t’étais en couple et je ne suis pas un briseur de couple. Après tu sais quoi, pense que je me suis casser les dents sur toi, tu sais aussi bien que moi que j’suis fou amoureux d’une autre fille ! ». Edward avait laissé sa frustration explosée malgré lui. Il se pinça les lèvres remarquant que pendant son discours il s’était levé et avait pointé le doigt en direction de Nikki.

C’était trop tard, la machine était lancée, encore une dispute de plus, il la sentait venir. Mine de rien il se rassit et croisa les bras sur sa poitrine. Le jeune homme savait qu’il devait s’excuser mais après tout c’était elle qui l’avait cherché ! Il était là, toujours dans sa frustration. Dans son état normal, Edward n’aurait pas réagi de la même manière, il se serait sans doute excusez aussitôt après ou bien il aurait tout simplement réussi à se maitriser… Seulement la frustration et le malheur de ne être avec Thea avait envahi tout son corps, il fallait qu’il sorte toute cette haine, cette frustration. Malheureusement c’était tombée sur la fille avec le plus de caractère qu’Edward connaisse…

Elle n'avait pas l'air de l'avoir si mal pris que ça... Edward était plutôt rassuré de savoir qu'il n'y aurait pas une nouvelle altercation entre les deux amis. Il regardait dans la direction opposé, évitant de croiser à tout prix le regard massacreur de la brunette. Il n'était vraiment pas bien, il avait la boule au ventre, il avait chaud et froid à la fois, l'envie de vomir lui tordait les boyaux. Le jeune homme serra les dents et ferma les yeux. Il avait préféré se défouler sur son amie plutôt que de lui parler de Thea... Quel idiot ! Il continuait d'attendre, comptant les secondes. "Si ça dépasse la minute, je suis sauvé et je m'excuserai " pensa Edward. Il était vraiment mal à l'aise et tenait vraiment à s'excuser. Trente. Trente et un. Trente-deux. Trente-tr... Il entendit son amie bougeait derrière lui.
Edward s'était retourné pour voir ce que son amie faisait, il avait peur qu'elle le laisse seul. Il ne voulait pas. Il était comme un enfant sans sa mère lorsqu'il était seul. Il ne voulait pas être seul, il avait besoin de soutient... Mais Nikki ne semblait pas vouloir partir. Au contraire, elle voulait des explications. Edward savait qu'il l'avait bléssée en l'attaquant comme ça, sans aucune raison apparante... Il attendit encore quelques instants avant de se rendre compte qu'il allait se faire engueuler. Malheureusement pour lui, la brune avait ce regard de tueuse, ce qui voulait dire que la personne allait en prendre pour son matricule.
Le jeune homme baissa la tête sous les dires de son amie. Il savait qu'il avait tout faux, depuis le début. L'alcool avait fait son effet, il avait pénetré dans son sang, dans ses organes, dans son corps. Il n'avait fait qu'avancer la dispute et Edward le déplorait... Il n'osait plus regarder la brune dans les yeux, il était là, honteux de lui avoir crier dessus tout à l'heure.

"Tu crois vraiment que le monde tourne autour de toi ?" lui balança-t-elle à la figure. Le jeune homme releva la tête d'un seul coup. Oui, il était imbu de lui-même mais non, il n'était pas narcissique. Oui, il aimait qu'on parle de lui mais il aimait aussi être là pour ses ami(e)s ! Comment pouvait-elle dire une chose pareil. Edward sentit la colère revenir d'un seul coup dans son corps. Ses poings se refermèrent, sa mâchoire se serra, son regard devint noir.
Pour le brun c'était l'insulte suprême. Il avait fait tellement de progrès depuis son arrivée à Berkeley sur son égo. Quand on lui disait ça, c'est comme si on lui disait que c'était un looser de première. L'échec, un mot qu'il ne supporte pas. Il pensait avoir fait des progrès, il en avait bavé mais il était devenu beaucoup moins égocentrique ! " Comment tu oses dire ça ?! Tu sais aussi bien que moi que je fais tout pour ne pas l'être et que je le suis plus ! J'y crois pas que tu puisses me dire ça, c'est dégueulasse !". Le corps du jeune homme était partagé entre tristesse et colère. Et tout le monde sait que les deux ensemble ne font vraiment pas bon ménage. Edward sentit une boule se formait dans sa gorge. Elle lui faisait mal quand il déglutissait. Elle était lourde, il n'arrivait pas à la faire redescendre.
La pièce autour d'eux était noire de monde mais personne ne semblait leur prêter une attention particulière. Ils étaient tous en train de danser, de draguait, d'embrasser ou même de coucher. Le jeune homme savait qu'il allait trop loin mais il ne pouvait plus retenir sa colère qui lui bouffait le ventre. " J'fais des punaises d'éfforts pour toi, pour mes ami(e)s et tu le remarques même pas ! Tu vois même pas que si j'me bourre la gueule c'est pour oublier ! T'es sure d'être vraiment mon amie ?..."

Le jeune avait dis tout ce qu'il avait à dire, il ne voulait pas insulter son amie, il ne voulait pas jeter de l'huile sur le feu. Quoique qu'en sous entendant qu'elle ne le considérait pas comme un ami... Le brun secoua la tête, non, il avait été correct. Il releva la tête et vis son amie, assez irritée. Il était allé trop loin. Il savait que si il n'excusait pas, elle allait partir. Il ne voulait surtout pas qu'elle parte, il voulait se blottir contre elle et pleurer. Sa boule ne l'avait toujours pas quittée.
Edward passa sa langue sur ses lèvres avant de baisser la tête en murmurant " Je suis désolé, excuse-moi, je voulais pas dire ça... Je suis un con égocentrique, je...". Sa voix se brisa et il sentit une perle salée rouler sur sa joue, sa vision devenait de plus en plus floue. Il regarda son amie, il devait faire peur à voir. " Excuse-moi Nikki, excuse-moi...

Il sentait qu’elle allait partir, il le savait. C’était évident. Elle était là pour passer une bonne soirée et tout ce qu’avait réussi à faire Edward c’était la gâcher. Il avait les larmes aux yeux, un champ de bataille dans sa tête, l’amour de Thea, l’amitié de Nikki, l’alcool… Tout ça lui prenait la tête, il ne pouvait plus réfléchir. Dans un élan d’espoir il s’excusa auprès de son amie. Il tentait le tout pour le tout.
Elle était levée devant lui, les bras croisés sur sa poitrine. Ce qu’elle était belle en robe, même énervée, elle était belle. Le brun regarda son amie un court instant, il savait qu’elle allait partir, seulement il ne pourrait pas s’en sortir tout seul, il avait besoin de son aide. «C’est facile de s’excuser maintenant ». C’est vrai que le jeune homme avait choisi la solution « facile » mais en même temps qu’aurait-il pu faire de plus ? Pour Edward, s’excuser était un IMMENSE effort, il n’aimait pas admettre qu’il avait eût tout faux depuis le début. Il sentit de nouveau une pointe d’énervement dans toute cette pagaille. Il ferma les yeux et serra les poings pour la faire partir. Edward ne voulait pas que les choses empirent, elles étaient déjà assez compliqué comment ça pour en rajouter une couche…

Il était dans un sale état. La chemise ouverte jusqu’au torse, les cheveux en bataille, le visage ravagé par le désespoir, le dos vouté et une bouteille d’alcool à la main. Il avait tout du mec qui avait tout perdu. En effet, il venait de perdre son amie, comment voudrait-elle rester après cela ? Comment pourrait-elle lui pardonner ? Edward voulait tout arranger mais il savait que cela ne pourrait se faire dans cette ambiance de fête. Il posa la bouteille sur la table en face de lui et leva les yeux vers la belle brune. « Nikki, pardonne moi, je suis le pire des idiots, j’ai tout faux depuis un an, j’ai tout faux depuis mon arrivée ici. Je t’en supplie, pardonne-moi, j’ai besoin de toi ce soir… ».
Encore une excuse, que des mots et pas des actes. Les mots c’est bien beau, mais ce n’est que du vent, il faudrait plutôt une belle preuve d’excuse. Il était là, comme un gamin, il ne méritait pas mieux que de finir seul ce soir.

Edward se leva en prenant sa veste, il regarda une dernière fois son amie. Là, maintenant tout de suite, il n’avait qu’une envie : partir le plus loin de cette ville. La colère était effacée de son corps, seule la tristesse et le désespoir étaient présents. Nikki était là, derrière lui, il se retourna en fixant le sol avant de lui lancé « J’espère que tu me pardonneras un jour, j’ai dérapé et je suis vraiment désolé… ». Le jeune homme déglutit puis rajouta. « Je suis pas en état de conduire, tu peux me ramener chez moi s’il te plaît ? »
Il était gonflé de lui demander une telle faveur mais il ne connaissait personne d’autre ici. Et puis Edward pensait que c’était une bonne chose pour lui expliquer son comportement, lui avouer pourquoi il était venu ici, à San Fransisco. Il espérait vraiment que les choses s’arrangeraient…