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les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains »

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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyLun 26 Mar - 10:18



« Toutes les filles sont belles , certaines sont jolies, quelques unes sont rares »


Il y a un temps pour tout. Un temps pour rire, un temps pour travailler et un temps pour se reposer. Le temps que je préfère ? Faut pas chercher plus loin que le bout de son nez, ça reste le temps que je prends pour vivre. J'ai eu des hauts comme des bas mais ça ne m'a pas empêcher de survivre. Puis il suffit d'avoir les bonnes personnes à ses côtés et le tour est joué. Pour savoir qui sont les vrais, ceux sur qui on pourra toujours compter quoi qu'il advienne. Il suffit de constater qui sont là pour le meilleur mais comme le pire. Après toutes ces années, je peux dire que Indianna a fait ses preuves. Cousines depuis toujours, proches depuis le berceau, je la considère comme une soeur. On a évolué au fil des années côte à côte. Je suis fière de la personne qu'elle est. Comme si on m'avait ôté ma jumelle à la naissance. Au de là du sang qui coule dans nos veines, il y a cette complicité qu'on ne peut pas contester. D'ailleurs, elle est encore une des rares personnes à me considérer depuis que j'ai fait le choix de faire une croix sur mes parents. Comme si elle n'avait pas besoin d'explication pour me comprendre. En même temps, comment est ce que j'aurai pu garder notre relation intacte quand je vois tous les secrets que mon père a tenté de camoufler.. Et ma mère continue de lui pardonner. Personnellement, je trouve ça insurmontable. Après tout ce que l'on a vécu, il a toujours bien caché son jeu. Sans qu'il sache encore aujourd'hui que je suis au courant de cet enfant qu'il a eu avec une autre. Certes, je n'étais pas encore venue au monde mais il partageait déjà une histoire à ma mère. Il n'a jamais trouvé trente secondes de courage pour essayer de lui expliquer ce qu'il cachait dans son passé, ses vieux fantômes dans son armoire. Quand le soir où tout à basculer, quand ce soir là, je suis rentrée et qu'il était parti. J'ai demandé à ma mère où il était parti. Elle n'en avait aucune idée et je pouvais lire la douleure mélangée à l'incompréhension sur son visage. Je ne pouvais pas accepter son acte. Quitter la femme avec qui il se voyait vieillir pour une secrétaire. Excusé moi du mot mais c'est vraiment un crétin de première. Le pire n'est pas qu'il soit parti sans rien dire, sans prendre la peine de me parler ou de me retrouver pour s'expliquer. Non. Comme un lâche, il a pris sa valise et je ne l'ai plus vu pendant deux mois. Deux mois où ma mère a du se battre contre elle – même. C'était difficile de l'entendre pleurer le soir dans sa chambre. Il m'était impossible de faire comme si je n'avais pas vu les cernes et les creux qui se créaient au niveau de son visage. Je ne pouvais pas faire comme si je ne la comprenais pas car pour rien au monde j'aurai voulu vivre une telle situation. Ma mère a toujours été la femme qui vit dans l'ombre de son mari. Alors sans lui, elle se voit nul part. Elle a perdu sa raison de continuer d'avancer et je ne peux pas la laisser tout plaquer. Certainement pas pour lui. Puis il est revenu. Il est rentré. Il a rangé ses vêtements et a repris place dans son lit conjugal. Vraiment méprisant son comportement. Bien entendu, pas étonnant, ma mère n'a rien rajouter. Elle voyait sa moitié revenir. Sauf que pour ma part, je ne pouvais pas l'accepter. Nous avons donc eu cette conversation mouvementée où il a été au point poussé de me mettre une gifle en pleine figure. Je n'acceptais plus rien de lui, même si j'avais pu le tenter en prononçant mes plus profondes pensées. J'ai donc décidé de partir. Je ne pouvais pas rester dans cette maison et continuer de faire comme si tout allait bien. J'ai pris le premier avion pour retrouver ma cousine chez elle. J'ai passé une journée là – bas et ça m'a beaucoup aidé. Sauf que je ne pouvais pas rester là. Mon père aurait pu venir me rechercher comme bon lui semblait et essayer de me punir, je ne sais de quelle façon. Néanmoins, je ne voulais plus avoir à faire avec cet homme. J'ai alors pu compter sur une partie de mes économies pour acheter un second billet d'avion, en direction de l'Italie. Mes grands parents maternels m'attendaient. Ils ont été aussi de mon avis sur la situation malgré qu'ils ne le disaient pas. Je pouvais le deviner dans leurs regards.

Depuis, je ne les ai plus vu. J'ai commencer à Berkeley et j'en suis très fière. Un jour, je pourrais lui dire que si j'en suis arrivée où j'en suis, ce n'est certainement pas grâce à lui. Je ne suis pas sa fierté et ça m'enlève bien en poids. La fierté d'un homme qui n'a aucune valeur, ça ne m'intéresse pas. Aujourd'hui, je souffle et vie mon quotidien comme je l'entends. En droit, j'ai trouvé ma place et en tant que capitaine de l'équipe de cheerleaders, je suis comblée. Quand j'ai su que Indianna arrivait à l'université. Je m'en rappelle comme si c'était hier. J'ai tout fait pour lui vendre les iotas. En même temps, j'ai été honnête sur toute la ligne. Elle reste l'une des plus grandes confréries du campus. Puis je savais d'avance que ça lui plairait. Je sais ce qu'elle aime et ce qui lui plait. A force d'avoir partagé des moments avec elle, ça reste dans la logique des choses. Alors quand elle est entrée chez les rouges, bien entendu, elle est entrée dans mon équipe et c'était le summum. La classe a l'état pur. - C'était plus fort que moi fallait que je le place – Une classe qui ne se mesure pas. J'allais pouvoir partager de nombreuses choses à venir.

Je me levais en ce samedi printanier. Juste ce qu'il faut pour me motiver. Même si la soirée du vendredi fut longue et pleine de rebondissements. J'ai profité comme il se devait. Enfin presque parce que je me suis réveiller chez Charles – Edouard. Je l'avais cherché inconsciemment quand mon portable avait composé son numéro sans ma volonté. Il avait su cerner mon état plutôt avancé et dans quel type de compagnie je me trouvais. Le matin, je pris le temps de le remercier, c'était la moindre des choses. Cependant, j'avais quelques projets pour la journée. Je devais aller faire les magasins par simple envie de changer ma garde – robe. Quand je repassais par chez moi, je racontais ma soirée à Camélia qui sortait à son tour de la salle de bain. Malheureusement, elle avait des plans et ne savait pas m'accompagner. J'allais devoir voyager en solitaire. En tenue plutôt à mon goût, j'attrapais mes lunettes fumées et je fermais la porte derrière moi. Prenant la voiture pour aller faire les plus grandes boutiques de la ville. Je pouvais compter sur la gentillesse de mes grands parents de s'occuper de mon argent. J'allais donc les honorer en allant dévaliser quelques magasins. Me garant sur une place réservée, je ne craignais rien car je connaissais la personne qui occupait cet emplacement. Un très vieil ami. Passons. J'avais d'autre chat à fouetter que de commencer à chercher une place pour me garer. Je rentrais alors dans mon endroit préféré pour chercher des trésors. Il y avait du monde et j'allais devoir redoubler d'effort pour ne pas me faire chiper en dessous du nez, une tenue qui serait à mon gout. Quand je remarquais non loin cette silhouette plutôt bien connue. Je baissais mes lunettes et regardais de loin si c'était bien elle. Comme étrange hasard du destin. Enfin pas vraiment étrange qu'on se retrouve dans ces lieux, en sachant qu'on partage beaucoup de points communs. Je m'avançais telle une panthère sur sa proie et je ne la quittais pas des yeux. Pour arriver derrière elle et ajouter : «  Laisse tomber, cette robe. Elle est faite pour moi, pas pour toi Georgette. » J'étais certaine, elle allait me sentir arriver à dix kilomètres – quel jeu de mot – Non mais ce genre de réplique, elle sait que je peux les sortir. En tout cas, ça me faisait plaisir de la retrouver. A croire que les mêmes esprits se retrouvent.

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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyJeu 29 Mar - 19:38

❝ Shake it like a polaroid ❞
My baby don't mess around because she loves me so and this I know so sure. Uh, but does she really wanna? But can't stand to see me walk out the door. Don't try to fight the feelin' because the thought alone is killing me right now. Uh, thank god for mom and dad, for sticking through together cause we don't know how, uh! « La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et s'attaquent en particulier. » Aislynn & Indianna •• Indilynn.


« Aurlanne, ouais, alors ? Toujours chaude pour aller m’acheter une paire de chaussure ? … T’es sérieuse ? Non mais tu peux faire ça plus tard non ? … Non mais t’es chiante là. … Toute seule ? J’en ai marre d’y aller toute seule puis on avait dit qu’on y allait ensemble. … Ouais ouais ok, à plus tard, ouais. Bye. » Et voilà, encore un plan. C’était déjà le deuxième de la semaine. Je trouvais ça plutôt louche mais j’ai laissé couler, après tout, je pouvais très bien y aller seule. J’avais l’habitude d’y aller seule mais bon, c’est vrai que cette fois ci j’aurai adoré avoir la compagnie d’Aurlanne, ma meilleure amie. J’avais beaucoup de chance de l’avoir même si parfois elle pouvait être une sacrée vipère. J’allais donc y aller seule, peu importait tant que j’avais ces foutus escarpins. Je ne me souvenais plus où je les avais vu mais il me les fallait absolument. Je n’attache pas une grande importance au regard des autres, mais c’est vrai que j’aimais me sentir belle, ça me rendait bien dans ma tête et je me sentais un peu mieux dans ma peau. C’était important après tout. J’avais ce besoin de me sentir belle pour pouvoir assumer une journée entière en dehors de chez moi car je dois avouer que quand je n’en sors pas, je ne ressemble vraiment un rien. Je préfère me mettre en jogging, ou rester en pyjama. C’est toujours plus confortable que n’importe quel autre vêtement et personne n’était là pour lui dire quoi faire, quoi comme et personne n’était là pour critiquer sa tenue très eu glamour et chic. Dans tous les cas, il me fallait ces chaussures pour aller avec ma robe noire que j’avais achetée il y a quelques mois. Je l’avais acheté pour la saint-valentin mais le connard qui devait m’emmener au restaurant le soir a rompu avec moi. J’étais tellement furieuse contre lui. Déjà parce que ça ne se fait pas, même si je n’étais pas beaucoup attaché à lui mon égo en a pris un coup et puis aussi parce que j’avais dépensé une fortune pour cette robe que je n’ai oc jamais pu mettre. Enfin bref, j’avais bientôt une soirée et j’avais donc décidé de la mettre pour y aller et j’avais vu ces jolis escarpins dans une vitrine sauf qu’Aurlanne était tellement pressée de rentrer que je n’ai même pas eu le temps de regarder de quelle boutique et elle venait et combien elle comptait, bien que l’argent n’était pas important, mais j’aime bien savoir qu’est-ce que je porte et combien ça m’a couté. Malgré l’argent abondant de la famille, je connaissais la valeur de l’argent et j’ai toujours gardé en mémoire ce que me disaient mes parents quand j’étais petite, comme quoi ils avaient dû se battre pour arriver là où ils en sont aujourd’hui.

J’étais étalée dans mon lit, regardant le plafond, j’avais jeté mon portable un peu plus loin sur la couette et je me suis finalement levée, lavée, habillée et je suis sortis tout ça en 40 min. J’ai pris ma voiture et j’ai roulé jusqu’au Diamond Heights Shopping Center à la recherche de mes chaussures adorées. J’ai d’abord commencé par les magasins les plus classiques, là où la musique y est abominable et où les vendeuses vous collent afin de vous vendre quelque chose dont personne ne veut tellement c’est moche. Je suis passée aux boutiques un peu plus élevé niveau prix et je n’ai toujours rien trouvé. Il ne me restait plus que les boutiques de luxe mais je doutais fort qu’elles y soient. J’y suis quand même allée faire un tour et en effet je n’ai rien trouvé. J’ai cherché pendant 2 heures entières, faisant tous les magasins, tous les rayons, demandant à un tas de vendeuse. Rien. Elles m’étaient passées sous le nez et je détestais ça. Je me suis alors mise à compenser le manque en essayant plusieurs vêtements et d’autres chaussures. J’étais frustrée de ne pas les avoir trouvé et le seul moyen d’inverser mon humeur était de m’acheter quelque chose d’autre.

Je suis finalement allée dans une toute petite boutique dont les vêtements étaient à des prix variables mais ils étaient modestes, dans la moyenne, tout ce dont j’avais besoin. Je me suis donc mise à chercher la perle rare qui ne me fera pas regretter d’être venu ici car quand on vient dans un centre commercial et que finalement on ne trouve pas notre bonheur on est frustrée et on se met à faire des achats compulsives qu’on finira par mettre dans le fond d’un placard car finalement il ne nous plait pas.J’étais donc entrain de chercher quand je suis tombée sur une robe super mignonne et à peine sortis du tas de vêtements qu’on me l’arracha. J’ai toujours détesté les filles qui croient que tout leur est dut. J’ai soupiré et je me suis retournée en même temps que la voix de la jeune femme vint à mes oreilles. Je l’ai regardé, et lui ai arraché la robe et lui ai dit d’un air méprisant : « Elle ne t’ira jamais, t’as de trop large hanches ma grosse. » Je l’ai regardé fixement pendant quelques secondes puis je me suis mise à rire et l’ai pris dans mes bras. « Qu’est-ce que tu fais là ? Même pas tu me préviens quoi ! » Aislynn et moi avons toujours été proche et ça depuis que nous sommes petites. On était les deux petites pestes de la famille et nos cousins et cousines respectifs nous détestait, contrairement à nous deux qui nous considérions comme des sœurs. On a toujours été ensemble et rien n’était capable de nous séparer. Et encore aujourd’hui, nous voilà ici, à Berkeley, ensemble, dans l’équipe de Cheerleading. Aislynn a toujours été là pour moi et aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été là pour elle en retour.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyDim 8 Avr - 23:35



« Toutes les filles sont belles , certaines sont jolies, quelques unes sont rares »


Etre une femme, c’est une chose. Se respecter, c’est la suite de l’affaire. Quelle peut dire que plaire ça ne l’intéresse pas ? C’est qu’elle manque une étape dans l’appréciation de ce qu’elle peut être. On doit se plaire avant tout. Avant que le regard des autres se pose sur nous. Car dès lors, les critiques partent et là nous n’avons plus aucun pouvoir de contrôle. Des gens se sont donné la mort pendant que les explications fusaient. Vous êtes rousse. Vous êtes moche. Vous êtes petite, ce n’est pas agréable. Vous êtes trop grande, c’est gênant. Oui, je vous assure certaines personnes réagissent et pensent de cette façon. Je ne vais pas me voiler la face en disant que ça ne m’est jamais arrivé. J’ai déjà jugé sur ce que je voyais. J’ai déjà donné mon opinion sur une personne sans vraiment la connaitre et je constate que ça ne colle pas toujours à la vérité de la situation. Dans le sens où moi-même je fais partie des stéréotypes que l’on peut rencontrer dans la vie de tous les jours. La capitaine de l’équipe de cheerleaders, la blonde bien foutue qui doit avoir un petit pois dans le crâne. Combien de fois, j’ai imaginé les gens se la raconter cette version. Pas besoin qu’ils ouvrent la bouche pour que je comprenne ce qu’ils pensent. Souvent se sont ces mecs de soirées, après le match qui viennent m’accoster et qui pensent que je ne vaux pas mieux qu’eux. Alors directement, ils pensent que je suis idiote. Ils essayent de me faire boire, de me faire rire pour espérer que je finisse dans leur lit. Je ne dis pas que ça n’a jamais abouti car je serais une grosse menteuse. Je me suis déjà laissé faiblir dans ce type de relation. C’était ces jours où le moral n’était pas au plus haut de sa forme et que le jeune homme en question était plutôt sexy. Je me disais qu’après tout, c’était juste l’histoire d’une nuit. Dès que je prendrais conscience d’où je suis, je ne perdais pas une seconde pour rester à ses côtés. Rassemblant mes affaires, je quittais l’endroit et je faisais comme si ça n’avait pas eu lieu. Simplement car une femme reste une femme et elle a besoin de se sentir désirée, appréciée.. On aime avoir ce pouvoir sur l’homme, sur ses envies et ses désirs. On aime être celle qui choisit, celle qui dit oui ou non. Avoir le volant en main et choisir la direction, c’est assez cool comme position que de suivre la troupe en se faisant clairement chier. Cependant, j’avoue que ça fait un bout de moment que je ne me suis plus permise une telle situation. Si le gars est trop débile pour comprendre que je n’ai pas que du vide dans mon cerveau, c’est qu’il ne mérite pas la moindre seconde mon attention. C’est bon, va voir ailleurs si j’y suis. Puis il y a aussi les jeunes hommes avec qui ça été plus fusionnels. Ceux qui en valaient la peine. Je suis déjà tombée amoureuse et je peux vous dire que ça n’a pas été tout rose comme ce que l’on peut voir dans les films avec ces fins qui finissent bien. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Bien sûr. On ne dit pas combien de fois Cendrillon a eu droit à une césarienne. On nous cache la vérité pour nous tenter de la découvrir par soi – même. Joshua a eu mon cœur. Et où il en est aujourd’hui ? Pas plus loin que moi. On s’est éloigné. Les évènements ont eu raison de notre relation et je n’ai pas réagis. La situation était bien trop complexe pour que je trouve le moindre courage. Au final, je n’ai pas fini heureuse et eu aucun enfant. Je ne m’imagine pas tombée enceinte, ni assumée une seconde vie. Car ce bébé aurait besoin d’attention, de tendresse maternelle. Sauf que je ne pense pas être la bonne personne pour faire ça. Malgré les vingt – deux ans que je porte, j’ai encore du chemin à faire avant d’être à mon tour Cendrillon version réalité. Je n’ai pas envie de brûler les étapes ou gâcher les années qu’il peut me rester pour m’amuser. J’aime sortir, boire, faire la fête. Sans oublier les moments défis où je m’éclate toujours à deux cent pour cent. Je me vois mal avec un landau, un bébé à nourrir. Avec ma mémoire, je risque carrément de zapper l’heure du biberon. Alors même si j’ai envie de mon moment à moi, ce type de relation qui prouve que tout peut encore arriver.. Je ne laisse pas la vie me filer entre les doigts.

Je m’étais donc perdu dans ces magasins. Seule. Le truc que je déteste le plus, je pense. Me retrouver toute seule. J’arrive toujours à me faire des conversations personnelles avec ma conscience et là c’est la solitude assurée qui me colle aux fesses. Puis je remarque cette jeune femme, avec ces cheveux fabuleux et cette tenue que j’aurais pu reconnaitre entre mille. En même temps quand on sait le nombre de jours où on a passé à s’enquiquiner. C’est incroyable. Rien que dans notre propre famille, on créait les conflits. Nos cousins et cousines ne pouvaient pas comprendre ce qui nous unissait. Elle est ma cousine de sang mais je la considère davantage comme ma sœur de cœur. Après tout ce que l’on a vécu, je ne pourrais jamais faire une croix sur ce qu’elle est, sur ce que nous formons. Un duo si compatible qu’il avait fait naitre des envies. On a essayé de nous éloigner et la possibilité ce n’est pas présenté qu’une seule fois. Néanmoins, je dois avouer avoir déjà craint de la perdre. Ce jour où j’ai fait le choix de faire une croix sur mon père et par conséquent indirectement sur ma mère. Ma famille a été vite alarmée de la chose et du fait que j’avais pris quelques affaires avant de quitter la maison. La plus part se doutait que je viendrais vers Indianna pour m’expliquer et c’est ce que j’ai craint. J’ai eu peur qu’on lui monte la tête et qu’on me fasse passer pour la vilaine de l’histoire. Pour celle qui était trop immature de remercier son père de lui avoir tout donné. Bien sûr, c’est ce que l’on raconte quand on connait la moitié des faits. J’ai donc décidé de prendre le temps avant de rentrer en Italie chez mes grands – parents. J’ai eu droit à une heure. Soixante minutes pour lui raconter ce qui m’arrivait et ce que j’allais faire. Toute ma famille avait tourné ses talons dans la direction de mon père. Pas étonnant quand on sait qu’il allonge l’argent qu’il veut quand on lui demande. Mais ma cousine a toujours su être sincère avec moi. Elle m’a comprise et même si ça faisait mal de prendre de la distance, on savait à l’époque que c’était pour nous deux. Je crois que c’est la première fois que l’on s’est séparé aussi longtemps. Cependant quand on s’est retrouvé, c’était toujours pareil, toujours aussi complice. Dans ce magasin, j’attirais alors son attention à ma façon. La serrant contre moi à l’instant où elle me reconnut, je ne peux m’empêcher d’argumenter ses propos. « Tu sais ce qu’elles te disent mes hanches. Madame, je cache un gros orteil. » Qui aime bien, châtie bien. Nous, c’est notre créneau. On adore agir de la sorte, cela n’empêche pas pour autant de savoir qu’on compte énormément l’une pour l’autre. Je lui rendis alors sa robe. Après tout, elle était là avant moi. Tu l’as gagné beauté. Fais toi plaisir et la rend digne. Amen. « Tout comme toi, je vois. Elle se fait une virée boutique en solitaire la top model. » Sourire sur le bout des lèvres, je venais de tomber sur une des personnes pour qui j’aurais pu tuer. Bien sûr, je n’allais pas lui dire. Elle serait bien fière de voir combien elle compte. Je la connais quand même. Je sais comment elle peut agir et même si elle me traite de gros jambonneaux. Je sais qu’elle m’adore telle que je suis. « Comment ça va toi ? Depuis l’autre crétin qui a laissé passer sa chance. L’enfoiré de première. Il va s’en mordre les doigts. » On se confiait assez facilement l’une à l’autre. Elle était l’une des rares personnes au courant du vide que laissait Joshua en moi, de la souffrance que je ressentais quand je tombais sur une photo de mes parents et aussi l’incompréhension que j’avais sur ce gars de la Saint – Valentin qui l’avait planté là. Même sans savoir qui il était réellement, ça me suffisait de savoir qu’il était bien débile pour avoir laissé passer sa chance avec ma cousine.


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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyMer 25 Avr - 20:17

❝ Shake it like a polaroid ❞
My baby don't mess around because she loves me so and this I know so sure. Uh, but does she really wanna? But can't stand to see me walk out the door. Don't try to fight the feelin' because the thought alone is killing me right now. Uh, thank god for mom and dad, for sticking through together cause we don't know how, uh! « La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et s'attaquent en particulier. » Aislynn & Indianna •• Indilynn.


Mais c’est comme ça que ça marche. On est conditionné dès notre plus jeune âge à être déçus. Toute notre jeunesse on écoute des comptes, sur ce que va être notre futur. Le prince charmant la princesse, l’argent, les amis, tout ça. On croit que tout est acquit mais pourquoi tant de jeunes se sentent perdu ? Pourquoi un tas décide d’en finir ? Il y a bien une raison mais ça on ne nous l’explique pas. On nous dit que tout sera simple, que ça ira, qu’on sera heureux quoi qu’il arrive mais qui prend la responsabilité de nous parler de la mort ? De la cruauté qui vainc les plus faibles ? Qui nous prévient qu’il faudra travailler dur pour avoir ce que l’on souhaite ? On est là devant nos livres et nos écrans à nous imaginer dans 20 ans, heureux, en forme et plus jeune que jamais mais ce n’est pas comme ça que ça marche. C’est bien plus compliqué. C’est complexe la vie et on ne nous le dira jamais assez. L’adolescence est le moment de transition entre être un enfant et la vie d’adulte et c’est dur comme période parce qu’on ne nous y a pas préparé. On doit se préparer seul à ça et les parents ont vite oublié qu’ils sont passé par là mais c’est tellement douloureux comme transition pour certains qu’ils ne préfèrent même pas y repenser et laisse leurs enfants plonger dans le néant de la confusion. Je pense que je n’ai pas eu trop de problème. J’ai toujours été perdu, je me suis trompé quelques fois mais jamais je n’ai pensé en finir alors je pense que c’est déjà une victoire et j’en suis fière. Je sais qu’Aislynn aussi à du parcourir pas mal de chemin, je sais qu’elle a souffert, qu’elle est tombé mais elle s’est toujours relevé. C’est quelqu’un qui e très fort et je l’admire beaucoup pour ça. Je ne sais pas si j’aurai la même force qu’elle un jour. Je ne pense pas être aussi courageuse qu’elle. Elle en veut, c’est une battante, mais je ne suis pas comme elle. J’abandonne facilement, je suis qu’une faible. Je ne le montre pas, non, ça ferait beaucoup trop plaisir à certaines personnes. Alors je garde on masque, je fais croire à qui veut bien le croire que je suis forte, que je me fous de tout et que je suis une guerrière, une warrior mais ce n’est qu’un mensonge. Je suis une mensonge humain. Même à Aislynn je mens. Je prie pour qu’elle ne remarque pas que ma cheville n’est pas dans un bon état. Je sais que si elle l’apprenait elle me m’enlèverait mon rang de cheerleader mais c’est tout ce qu’il me reste maintenant que je ne peux plus faire de danse. Et même si j’espère un jour pouvoir reprendre, je suis bloquée, je n’ai plus que ça et si je venais à perdre ça, je tomberai dans un néant de tristesse sans fin. Mais en même temps je sais qu’elle ferait ça pour mon bien et pas par méchanceté car malgré les nombreux problèmes présent de son côté de la famille j’ai toujours été là, et jamais je ne l’ai jugé pour ce qu’il s’était passé et je savais qu’elle aurait fait pareil pour moi et qu’aujourd’hui elle le ferait si elle devait le faire. On se couvrait mutuellement quitte à se mettre l’une et l’autre dans la merde. C’était comme ça entre nous. Autant on pouvait se faire chier au point de gueuler, autant on pouvait s’aimer comme des folles. Entre nous c’était à la vie à la mort. Elle était ma cousine, ma meilleure amie, ma sœur. Un tas de chose à la fois. Un beau foutoir sans nom qu’on appelait les Woobleforth/Ross-Burgess. Et pourtant, quand j’allais chez eux, j’avais l’impression d’être dans la famille parfaite. On m’a toujours caché les choses qu’importe les personnes avec qui j’étais, on m’a toujours fait croire que tout était bien et cool et même ma famille semble parfaite mais trop de sujet restent tabous. Il a un tas de choses dont j’aurais aimé leur parler mais je ne l’ai jamais fait. « Tu sais ce qu’elles te disent mes hanches. Madame, je cache un gros orteil. » Mais quelle bitch celle-là. Elle aimait tant me fait chier. Je l’ai regardé et je n’ai fait que grogner. Je ne pouvais rien faire d’autre après tout. J’ai repris ma robe, lui arrachant presque de manière sauvage. Ouais, j’étais comme ça quand il s’agissait de vêtements. On ne rigole pas avec ça. C’est sacré. « Tout comme toi, je vois. Elle se fait une virée boutique en solitaire la top model. » Top model top model.. Top poubelle ouais.. « Comment ça va toi ? Depuis l’autre crétin qui a laissé passer sa chance. L’enfoiré de première. Il va s’en mordre les doigts. » Je l’ai alors regardé, ne sachant pas du tout de qui elle parlait. J’ai aussi un sourcil et ai cherché des vêtements dans les rayons. Je tentais de réfléchir. Peut-être que j’étais en train de délirer et que c’était moi qui n’avait plus aucun souvenir. Je continuai de chercher. « Euh.. Oui ça va mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Quel crétin ? Je sais qu’on les attire mais là je ne vois vraiment pas de qui tu parles. » Je me suis mise à rire quand quelqu’un me bouscula. « Hé grognasse, tu peux pas faire attention quand tu passes dans les rayons ? Espèce de cachalot. » « Qu’est-ce que tu viens de me dire là ? » Bon, la fille était plus grande que moi, plus musclée et si je me prenais une claque, j’allais me coucher pour ne plus me réveiller, qu’est-ce que je faisais ? J’avais l’âme brave et aventureuse ce jour-là. « ES-PE-CE DE CA-CHA-LOT. T’as bien entendu là ? » L’insulte du siècle, good game Indianna. J’étais sacrément dans la merde et je ne savais pas encore comment j’allais me débrouiller. Je la regardais de haut en bas comme si ma vie se décidait à cet instant. Pauvre de moi. J’étais dans la merde et je ne savais pas comment j’allais m’en sortir. Avec la grâce de dieu j’allais peut être ressortir vivante avec seulement deux côtes cassées. Oh et puis merde, qu’elle vienne cette grognasse, je l’attend, je n’aurais pas et j’étais prête à me battre si il le fallait même si je e doutais bien qu’on nous aurait viré du magasin avant qu’on ait le temps de se toucher. Cette façon de me comporter, de réagir au quart de tour m’avait plus d’une fois porté défaut mais je m’en étais toujours sortis. Ce n'était pas maintenant que j’allais perdre par retrait. Autant se battre et perdre parce qu’on n’a pas été fort, au moins on aura tenté. En m’écoutant pensé, j’avais l’impression de jouer ma vie là alors que c’était tout à fait ridicule, mais elle m’avait bousculé sans s’excuser et je ne supportais pas ça. Je ne laissais jamais passer ça, ce n’était pas avec elle que ça allait commencer.
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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyLun 14 Mai - 22:42



« Toutes les filles sont belles , certaines sont jolies, quelques unes sont rares »


Il paraît que lorsqu'on aime, on ne compte pas. C'est de là que le problème du monde découle, j'en ai la certitude. Comment l'être humain peut être aussi limité au point de tout donner sans prendre le temps de calculer. S'il se retrouve sans rien. Qu'est ce qu'il pourra encore partager ? Puis on connaît la suite, quelqu'un d'autre arrivera avec les mains pleines et la première histoire se terminera. C'est peut être triste comme dénouement. Néanmoins, je suis certaine que se sont les personnes ayant moins de moyens qui restent les plus heureuses. Prenez l'exemple de mon père, il n'a pas vraiment l'air de se tracasser de ce que devient sa fille, depuis quatre ans. Bien sûr que non, il sait qu'il a tort et ça ne vaut pas la peine qu'il essaye de discuter. Je ne suis pas encore prête à ça, sans savoir si je le serais un jour. Et le fait qu'il ne cherche pas à savoir ce que devient n'arrange pas notre relation. Car même si je ne souhaite plus avoir de contact, savoir qu'il cherche toujours de mes nouvelles me ferait penser qu'il n'est pas totalement mauvais ou qu'il commence à prendre conscience que sa trahison m'a blessé au plus profond. Il pourrait se rendre compte de ses erreurs et se serait un pas vers moi. Au lieu de ça, le silence persiste et la haine demeure. Je ne compte plus sur lui. Mon père s'est révélé être un grand égoïste, coupant toutes mes vives. Je me suis retrouvée sans rien. Ma mère pendant quelques temps s'est arrangée pour me faire parvenir de l'argent et quand il s'en est rendu compte, il l'a obligé d'arrêter. Aujourd’hui, je n’ai jamais baissé les bras face aux attaques détournées de mon père et ce n’est pas prêt de s’arrêter si ça venait à se reproduire. Néanmoins, je dois beaucoup à ceux qui sont restés, ceux qui ne m’ont jamais tourné le dos et Indianna est sans aucun doute ma plus fidèle alliée dans cette histoire. N’ayant porté aucun jugement sur mes choix, elle m’a toujours soutenue et elle est devenue d’une certaine manière une force pour moi. Je ne veux pas la décevoir. Je souhaite lui montrer l’exemple et quoi qu’il arrive, qu’importe ses choix, elle pourra compter sur moi. Notre relation va au-delà des histoires de familles dites normale. Elle est beaucoup plus qu’une cousine, c’est une amie, une complice, une confidente mais aussi mon double. Peut-être que comme ça, tout le monde ne le remarque pas mais les gens qui nous connaissent, savent qu’on est copie conforme. On peut être mystérieuse comme excentrique. Franche ou manipulatrice. On peut être généreuse mais également égoïste. Un vrai reflet que j’accepte volontiers. Je n’ose même pas imaginé si on en venait à la toucher ou à la blesser, ça me rendrait dingue. Limite, je serais capable de lui faire la peau. « Euh.. Oui ça va mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Quel crétin ? Je sais qu’on les attire mais là je ne vois vraiment pas de qui tu parles. » J’avais semé le doute dans sa tête. Mon habitude de lui raconter tout et n’importe quoi pour qu’elle me lâche ses dernières nouvelles, derniers popotins qu’elle essayerait de garder secret. « Je pensais que tu m’avais évoqué un gars ou l’autre. Peut – être que je me trompe. Si ça te revient, on ne sait jamais » Je souriais toute seule, la laissant regarder dans les rayons et surtout tenir sa belle robe à deux mains pour que personne ne vienne lui choper. Quand j’entendis le son de sa voix monté. « ES-PE-CE DE CA-CHA-LOT. T’as bien entendu là ? » Oh làà. Je compris que l’ambiance chauffait de l’autre côté de la boutique et plus précisément où se trouvait ma cousine. Sans plus attendre, je revenais à sa hauteur. Mon dieu, s’il fallait que j’enlève mes escarpins pour coller une raclée à une de ces filles, je n’hésiterais pas une seconde.

Arrivant en face de cette fille qui devait faire le double de ma taille, je me doutais que ce n’était pas gagné d’avance. Mais ça nous connait les défis et ni Indianna, ni moi, on allait se démonter par son physique, si ça se trouve, on en avait davantage dans le ventre de cette girafe. Puis j’arrivais jusqu’à son visage et je reconnus cette jeune femme. Oh god. Pas besoin de se battre, j’en ai davantage plus en parole que dans les jambes pour elle. « Paméla. Au fait tu es toujours avec ta petite amie de l’autre soir ? Tu vois de laquelle je parle.. Celle avec qui, vous vous faisiez un.. Enfin, tu sais bien. » Je n’allais pas trop en dire mais elle savait pertinemment de quoi je parlais. Etant donné la position dans laquelle, je l’avais surprise avec cette autre demoiselle. Sauf que depuis, elle n’avait manifesté aucun autre signe. Cela me faisait bien penser qu’elle n’était pas encore sortie du placard aux yeux du monde. Personnellement, je n’ai rien contre les femmes qui en aiment d’autres. Cependant sur le coup, c’était mon plus gros atout pour ne pas en venir aux mains et autant annoncer la couleur au plus vite. « J’ai oublié de te présenter, voici ma cousine. Indianna. » Je me la jouais grande et fière. Alors que si ça se trouve en moins de deux, elle n’allait même pas prendre conscience du chantage que je lui faisais verbalement et elle m’aurait collé avec Indianna face contre terre. Au pire, on serait toutes les deux des gagnantes ou des perdantes. On n’avait rien à perdre. Mais si ça tournait mal et que deux de ses copines débarquaient. Je n’allais pas me laisser démonter d’avance. Puis dans le pire des cas, je rentrerais avec un bleu. Néanmoins, je ne me laisserais pas faire sans réagir. Je trouverais toujours le moyen de faire payer. En me salissant les mains ou pas. Il n’y a pas façon, quoi qu’il advienne, que je me retrouve devant un nain ou devant hulk, je ne baisse jamais les armes avant d’avoir osé essayer. Alors bon, je suis prête à lui mettre une raclé. On ne sait jamais si ça se trouve, elle est impressionnante mais elle n’a rien dans le ventre. Ou contrairement, je me fais rétamer et je sors de là avec le sourire, malgré tout. Sans savoir la réaction de ma cousine, qui pourrait aussi vite lui voler dans les plumes ou attendre que le monstre tire sa révérence et nous laisse un peu d’oxygène. Même si je sais que sur le coup, Indianna ne l’a épargné. Cachalot, d’où l’expression qui peut vous blesser de la tête au pied. La fille pourrait très bien nous mettre la raclé sur le coup de nerfs et puis rentrer chez elle en pleurant. Juste parce que ce genre d’insulte, ça blesse carrément.


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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyJeu 14 Juin - 12:16

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My baby don't mess around because she loves me so and this I know so sure. Uh, but does she really wanna? But can't stand to see me walk out the door. Don't try to fight the feelin' because the thought alone is killing me right now. Uh, thank god for mom and dad, for sticking through together cause we don't know how, uh! « La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et s'attaquent en particulier. » Aislynn & Indianna •• Indilynn.


C’est vrai qu’Aislynn et moi étions très proches. Dès qu’on pouvait passer du temps ensemble quand nous étions petites nous le faisions parce que nous adorions ça. On s’amusait à imiter des personnes, s’imiter nous-même. On se connait tellement par cœur qu’il était facile pour nous de se reproduire par des mimiques, des mots ou des attitudes. Et malgré notre profonde bêtise, ce qui nous renforçait d’avantage c’était le faite qu’on pouvait être aussi très sérieuse et forcément on se racontait tout. On connait nos vies par cœur et rien ne nous échappe. Aislynn est la seule à savoir que j’ai des sentiments pour Timéo, elle est la seule à savoir que a relation avec Oswald est très ambigu et difficile à gérer, elle sait que je déteste Adriel et à quel point je peux être stressée si Timéo venait à apprendre tout ce qui se passe dans ma tête. A vrai dire, il n’avait qu’une chose dont elle n’était pas au courant et ça, je ne me sentais pas capable de lui annoncer. J’avais trop peur. Ok c’est ma cousine, ma sœur, ma meilleure amie, mon double et tout ce qui suit mais elle n’en restait pas moins la capitaine des cheerleaders et si elle apprenait que j’avais un problème à la cheville elle demanderait des examens et verrait que tout n’est pas en règle. Je ne pouvais pas perdre ma place dans l’équipe et si elle l’apprenait, elle irait en parler à Constance et je savais qu’elle, elle serait impitoyable avec moi et je ne pouvais pas me permettre de perdre ça, perdre la seule chose qui me fait du bien. Alors je garde ce lourd secret en espérant qu’elle ne l’apprenne pas, non seulement elle serait obligé de prendre des mesures, mais en plus de ça, elle m’en voudrait à mort de ne lui avoir rien dit. J’étais vraiment dans une sale position et je ne savais pas réellement quoi faire alors j’ai choisis de me taire. Surtout qu’elle était capable de tout pour me défendre et ça je le savais pertinemment, comme elle savait que la réciproque était jouable. On en déjà-vu passé des galères ensemble et on s’est toujours battu ensemble. Au sens figuré et littérale bien entendu. Sérieusement, si on nous croise dans la rue on ne peut pas nous imaginer entrain de nous battre, pourtant, ça nous est déjà arrivé. En même temps quand la dernière échappatoire est d’en venir aux mains, on ne cherche pas à faire autrement. Et c’est d’ailleurs avec une agréable surprise que je l’ai vu débarquer et s’interposer entre moi et le cachalot. Elle me faisait bien rire celle-là. Je n’étais pas bien grande mais Aislynn était encore plus petite que moi et la voir se mettre face à l’autre guenon, c’était assez hilarant. Comme si elle faisait le poids. Enfin, elle me faisait bien rire celle-là. « Paméla. Au fait tu es toujours avec ta petite amie de l’autre soir ? Tu vois de laquelle je parle.. Celle avec qui, vous vous faisiez un.. Enfin, tu sais bien. » Je n’ai pas tout de suite compris. Je la regardais avec de grands yeux. Comme si c’était le moment de discuter. On en avait rien à faire de si elle était toujours avec sa copine. J’allais me faire empaler entière et l’autre, qu’est-ce qu’elle trouvait de mieux à faire que de me défendre ? Bah mademoiselle tape la discute avec la mocheté qui se trouve en face d’elle. J’avoue que je n’ai pas tout de suite compris. Puis petit à petit les informations venaient et j’ai fini par faire le rapprochement entre son histoire et moi. « J’ai oublié de te présenter, voici ma cousine. Indianna. » Je croisée mes bras, me penchant légèrement sur le côté, lui affichant mon plus beau sourire. Il faut l’avouer, Aislynn était douée. Très douée. Il n’y avait pas d’autres mots ? C’était du talent à l’état pur et elle savait utiliser tous ses atouts pur s’en sortir et encore une fois elle avait réussi à gagner sans trop faire d’efforts. C’était une boss et moi j’en profitais. Je me pavanais comme si nous avions gagné la guerre. J’étais toute fière et j’avais l’impression d’être au-dessus de tout le monde. J’avais oublié à quel point c’était bon d’être avec ma cousine, elle est si géniale. Enfin, finalement elle ne l’était peut-être pas autant que je l’imaginais, en tout cas dans ce cadre-là. La fameuse Paméla se mit à sourire et là j’ai compris que finalement, nous n’étions pas si bien positionnées que ça. Elle se pencha sur Aislynn et chuchota. « Tu sais Woobleforth, ça fait un moment que mon homosexualité n’est plus un secret. Tu as quelque chose à ajouter avant que je n’écrase vos visages de niaises garces contre le sol ? » Elle était sérieuse la lardonne à nous parler comme ça ? Elle se prenait pour qui cette petite conne ? J’allais n’en faire qu’une bouchée. Enfin verbalement car il était clair et net que physiquement je ne faisais pas le poids et c’était le cas de la dire. J’ai haussé un sourcil, gardant mon sale air de petite conne de service et je lui ai souris. « Putain ça va te demander de faire des efforts si tu dois te baisser pour nous écraser. Ca va être ton sport de l’année. Moi, tu sais ce que je te propose ? C’est d’aller perdre 200 kilos et après on pourra se battre parce que là j’aurais trop peur de te pousser et que tu roules je ne sais où.. » Je l’ai vu se décomposer sur place et son visage s’est complètement transformé. Elle était devenue rouge de rage et moi, j’étais là, plantée devant elle, le sourire aux lèvres. C’était ce que je faisais de mieux. Finalement, elle n’a rien répondu et je l’ai vu s’avancé vers nous d’une manière peut rassurante alors j’ai glissé à l’oreille d’Aislynn de la façon la plus discrète possible : « Ecoute, je te propose qu’on court pour sauver nos vies ? » Je l’ai regardé, complètement paniqué mais tout aussi amusé et je n’ai pas pu m’empêcher de rire et c’est à ce moment-là que j’ai attrapé son bras et que je l’ai tiré avec moi courant hors du magasin comme je le pouvais. « Plus jamais je fais les boutiques avec toi. PLUS JAMAIS. »
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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyVen 22 Juin - 16:24



« Toutes les filles sont belles , certaines sont jolies, quelques unes sont rares »


Les cousines. Les inséparables blondes qui aiment se tenir côte à côte. Je n’avais aucun secret pour elle, si je savais quelque chose, elle le savait. Parfaitement. On se disait tout. Nos rencontres, nos sentiments ou encore nos bêtises. Je n’avais rien à lui cacher. Rien du du tout. Indianna était au courant pour de ma situation avec Andréa. Je n’avais pas pu retenir en moi les émotions pour lui expliquer la saint-valentin ou encore son arrivée inattendue chez moi, l’autre soir. S’il y avait bien quelqu’un qui savait combien Joshua me manquait, c’était elle. Elle était aussi la personne qui fût présente dans ces moments-là, juste après l’accident quand je devais me trainer ce plâtre sur toute la jambe. Elle était la seule à avoir pris le risque de ne pas m’écouter. A cette époque, je me rappelle combien j’étais méchante et méprisante. Joshua m’avait annoncé son départ et je n’avais même pas répliqué. Je ne lui avais pas dit de rester et encore moins, combien je serais paumée s’il me laissait. La seule chose que j’avais prononcée, c’était cette phrase : c’est bien, j’espère que tu seras heureux. Quelle conne j’étais pour laisser l’amour de ma vie se faire la malle ?! Une attardée, surement. Alors, quand j’ai commencé à réaliser, j’ai éloigné tout le monde de moi. Me disant que s’il fallait les perdre, autant que ça se fasse en même temps. J’étais de très mauvaise compagnie, toujours à dire des choses pour blesser mes proches gratuitement. Je perdais tout ce que j’avais acquis. Mon état n’allait pas s’arranger le lendemain et je ne voulais pas perdre ma place de capitaine de l’équipe des cheerleaders. Mais, une personne spéciale fût là, c’est ma cousine. Elle m’a pris pas la beau des fesses, m’a sorti du lit et m’a donné par la même occasion, une paire de claque. C’est ce dont j’avais besoin pour réaliser combien je devenais égoïste. Elle fût celle qui ose, celle qui se dit autant se la mettre à dos directe que de me regarder m’enfoncer. Jamais je n’oublierais qu’elle a été un soutien et qu’elle a toujours cette place de pilier dans mon quotidien, qu’importe les années qui passent, qui défilent sous notre nez, on est toujours aussi indissociable, inséparable. Alors, dans ce magasin, j’avais essayé de jouer de mes connaissances. Depuis le temps que j’étais à Berkeley, j’étais au courant d’un sacré paquet de choses sur un sacré paquet de monde. Je me disais que c’était peut-être l’occasion pour ce cachalot que c’était le moment de lui rappeler la soirée où je l’ai surprise la tête entre les cuisses d’une autre fille. Oh god ! Qu’elle image horrible, me revient là. Sauf, que je faisais mauvaise route. Elle semblait avoir fait son coming out. Et moi, j’allais me manger un bourrelet en plein front. « Putain ça va te demander de faire des efforts si tu dois te baisser pour nous écraser. Ca va être ton sport de l’année. Moi, tu sais ce que je te propose ? C’est d’aller perdre 200 kilos et après on pourra se battre parce que là j’aurais trop peur de te pousser et que tu roules je ne sais où.. » Elle faisait fort ma cousine, la défiant jusqu’au bout. Même si je compris que ce n’était qu’une façade. Car même à nous deux, on ne fait pas le poids. Pas le temps de répliquer à sa proposition, qu’elle m’attrape le bras et me tire de là. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire en imaginant ce qui aurait pu arriver. Tandis que mon acolyte, le prenait avec moins d’enthousiasme, elle me lançait ces mots au visage. « Plus jamais je fais les boutiques avec toi. PLUS JAMAIS. » Remettant an place mes cheveux, et ma veste qu’elle avait tenue pour me tirer de la boutique avec elle. Je me rendis compte qu’elle avait de la force. L’imaginant déjà me foutre sur le dos comme un sac à patate, elle aurait pris la fuite pour éviter une mort subite, si cette Paméla venait à nous écraser. C’était l’étouffement assuré sous son poids. « Oh arrête. Ne fais pas ta charogne, je suis sûr que tu as aimé, lui en foutre plein la tronche, avant de déguerpir du magasin. » Indianna est assez perspicace pour trouver les points faibles chez ses adversaires. J’aimais sa façon de prendre les choses. Elle avait donc vraiment flippé face à cette montagne de poids. En même temps, en y réfléchissant bien, on aurait pu se retrouver dans un sale état et il n’y aurait rien eu de classe à rencontre notre histoire. Du coup, cette situation me replongeait dans un souvenir où nous avions déjà eu à faire face à telle situation. Quand nous devions faire face à la fille, la plus chiante du coin dans lequel vivait ma cousine. Mon dieu, elle me sortait de partout, celle là. Tellement que nous en étions venues aux mains. Même si elle était trois, rien ne nous avait retenu avec Indianna. On avait foncé dans le tas, comme on le faisait toujours. Ayant même perdu quelques mèches de cheveux, j’avais trouvé que ça le méritait, vu l’état dans lequel, elles étaient. On n’y était pas allé par quatre chemins. Se servant de nos poings et de nos pieds, on avait tenu bon. Si on raconterait cette anecdote à cette époque, personne ne nous croirait. Deux iotas, en venir au moins, d’habitude, elles se munissent de paroles et le tour est joué. Il y a eu une époque où on a fait bien plus. Tournant mon attention, une nouvelle fois vers ma moitié, je souriais de plus belle. « Allez respirer, t’es toujours une dame, elle ne t’a pas foutu un coup de bourrelet. Et tu as toujours ta classe. On est bien cousine pour quelque chose. » M’amusant encore un peu, je décidais de la faire déstresser. Je lui aurais bien dis, pète un coup mais, je ne sais pas si elle en rigolerait. Alors, j’usais d’une autre stratégie. « Je te paye un verre et tu me fais un sourire ? » Nous nous disputions entre cousine. C’est vrai. Mais, jamais cela n’avait vraiment duré. Je ne sais pas si je pourrais lui en vouloir bien longtemps, avec cette mine qu’elle me fait parfois pour se donner la conscience tranquille, mine de chien battu avec ces petits yeux. Je lui avais appris, cette mimique là et il lui arrivait de se jouer de moi. Notre complicité m’était essentielle, je ne pouvais pas m’imaginer la perdre.


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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptySam 30 Juin - 18:35

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« Oh arrête. Ne fais pas ta charogne, je suis sûr que tu as aimé, lui en foutre plein la tronche, avant de déguerpir du magasin. » Oui bon elle avait raison mais à n’était pas la question. J’avais prévu de passer une petite journée tranquille avec ma meilleure amie et celle là avait décidé de me foutre un lapin. Finalement je me retrouvais à courir dans les magasins avec ma cousine pour fuir une grosse brute. Cela ne nous arrivait que très rarement. Si je cassais un de mes talons, j’allais faire une crise. Ce n’est pas comme si ils valaient une petite fortune. J’y tenais énormément et il était hors de question de les abimer mais bon, courir avec des talons ce n’est pas l’idéal pour les préserver ! Là, j’en étais sûre, ils étaient foutus. C’est donc d’un air peu convaincu que je lui ai répondu. « Oui bon.. ok c’était marrant mais je vais moins rigoler si je casse le talon de mes chaussures. Je les ai payé super cher.. C’est pas le moment e faire les folles là ! » Je me suis tournée vers elle, la fiant pendant un long moment puis j’ai éclaté de rire. Je ne savais pas réellement pourquoi mais des situations qui peuvent vous mettre en stressent me faisait toujours rire avec elle. C’était automatique. Elle me faisait rire et je passais de merveilleux moment avec elle. C’est fou comme on peut être en phase avec quelqu’un. J’ai souvent eu peur de m’attacher aux gens. J’ai toujours eu beaucoup de mal à m’attacher et donner ma confiance à cent pour cent et encore aujourd’hui il est difficile de l’acquérir. Pourtant elle, je la lui confiais sans regrets. J’avais tout à fait confiance en elle et elle faisait partit de ma famille. Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir de plus fort ? J’ai toujours fais passer ma famille en premier et j’allais le faire jusqu’à la fin de ma vie parce qu’à mes yeux il n’y a rien de plus fort que les liens du sang et Aislynn le savait que trop. J’étais prête à la protéger face à n’importe qui, peu importe le gabarit de mon adversaire. Il était clair et net que je ne la laisserais pas seule et que j’allais me battre à ses côtés même si je savais que le combat était perdu d’avance. On m’a toujours inculqué cette valeur chez moi : toujours se battre pour la famille, qu’importe les vents et les tempêtes qui peuvent s’abattre sur un membre de ce groupe. Si l’un est sur le point de tomber, alors on fait tout pour l’aider à se relever. « Allez respirer, t’es toujours une dame, elle ne t’a pas foutu un coup de bourrelet. Et tu as toujours ta classe. On est bien cousine pour quelque chose. » Oh mon dieu comme j’ai ris. Sérieux ? Un peu de bourrelet ? Elle y allait fort aussi la cousine. Je me suis arrêtée de courir et complétement exténuée par la fatigue, je ne pus m’empêcher de rire. Sérieusement, c’était une situation plutôt comique à imaginer à vrai dire. La meuf qu’il se jette sur toi et qui te fout un coup de bourrelet dans la tête. Arme infaillible. J’étais plutôt pratique mais au finalement c’était quoi ce gros tas ? Un pokémon dans le même genre que ronflex ? ‘’Vas y Pamela, attaque graisse.’’ Mon dieu, j’avais de la peine pour elle, on était vraiment cruelles. Mais que dis-je ? Non, je n’ai pas une once de pitié pour cette créature difforme et sans nom. De toute façon, avec toute la pitié que les gens autour d’elle lui donnent, elle n’avait pas besoin de la mienne et je n’avais pas besoin de me sentir coupable pour elle. Non mais ça serait le comble. Moi, Indianna, avoir de la peine pour un gros tas, qu’elle blague ; Elle était rosse, elle était grosse écoute. C’est un peu son problème. Qu’elle fasse une cure ou qu’elle devienne anorexique, au moins ça sera radicale mais je n’avais pas à avoir pitié d’elle, elle était pleine de graisse, c’était de sa faute, elle n’a cas plus autant manger et faire du sport comme nous. On nous remet toujours la faute dessus, nous les belles et méprisante cheerleaders mais en attendant c’est pas nous qui bouffons comme des porcs. Certes on mange, mais on fait du sport en contrepartie, histoire de compenser. C’était le deal qu’on s’était imposé. Il serait temps qu’elles se remettent en question les grosses. Je passe encore pour la méchante de l’histoire mais c’est aussi dans leurs intérêts. Si elles maigrissent, elles diminuent leurs chances de tomber malade, elles n’auront plus aucun mal à se déplacer et surtout elles seront beaucoup plus jolies parce que pour l’instant, ce n’est pas trop ça hein. Si elle le voulait, je peux même leur donner quelques conseils, ça ne pouvait pas trop me faire de mal non plus, c’est bon pour le karma. Non je blague, je ne crois pas à tous ces trucs. A vrai dire qu’elles soient grosses ou non, ça ne changeait rien à ma vie, autant clair, ça faciliterait juste la vie de tout le monde si elle maigrissait pour qu’on ait plus de place pour passer dans les allées dans magasins. « T’es malade comme fille. Tu le sais ça ? Mon dieu, j’imagine trop la scène où la Pamela complètement hors d’elle arrive avec son bourrelet et me le fout dans la tête. Qu’elle grosse blague. Qu’elle aille suer autre part ce tas de graisse, elle était repoussante. Elle me débecte totalement. Aucun savoir vivre ces gros, vraiment. » J’avais pris une voix hautaine et je me la jouais, ahah, j’adorais faire ça. « Je te paye un verre et tu me fais un sourire ? » J’ai réfléchis en la regardant de haut en bas pendant plusieurs minutes. Bon, j’avoue qu’un petit mojito là n’aurait pas été de refus. Un peu d’alcool histoire de se relancer et se poser sur une terrasse pour se détendre.. Bon ok, elle m’avait eu, elle savait que je ne pouvais pas résister. Je donc levé les yeux et je lui ai fait mon plus beau sourire tout en lui enlaçant le bras comme j’ai toujours eu l’habitude de faire. « Ca nous permettra de parler un peu de nos vies, ça fait longtemps qu’on en a pas trop eu l’occasion. Je pense que je suis pas mal en retard sur certaines choses. » Je pensais par exemple à Andrea. Je savais que c’était une histoire compliqué et je n’étais plus trop à jour, il fallait que je me ressource qu’Aislynn me raconte tout de nouveau. Là, c’était le moment où jamais, il fallait que je saisisse cette chance d’être au calme avec elle pour pouvoir parler de choses sérieuses. « D’ailleurs, il faudra aussi que je te parle de quelque chose, enfin de quelqu’un.. Timéo quoi.. » Tout était devenu beaucoup plus compliqué depuis que l’on avait parlé moi et Aislynn. Rien ne s’était arrangé, par de hapy ending pour moi, non, rien que du vent et de la douleur. Il fallait qu’elle le sache.
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MessageSujet: Re: les cousines' ; « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » les cousines' ;  « Si t’es l’dernier d’ton espèce tape dans tes mains » EmptyLun 16 Juil - 17:49



« Toutes les filles sont belles , certaines sont jolies, quelques unes sont rares »


Ralentissant le pas, je posais mon attention sur Indianna qui me faisait part de sa hantise. Le talon qui se casse. On a toute vécue ce moment de solitude profonde quant au beau milieu d’une soirée notre poids bascule par l’absence de ce soutien. La chaussure perd tout son sens, sans cette petite merveille. Des femmes qui se respectent, savent que les chaussures à talons sont le meilleur moyen de mettre en valeur leurs formes et leurs silhouettes. Oh, oui, je pourrais faire un exposé sur le sujet s’il était question de vie ou de mort. Ce point-là était la preuve que ma cousine et moi-même partagions de nombreux centres d’intérêts. A la fois un objet féminin, je pouvais aussi en faire ma propre arme blanche. Vous vous êtes déjà ramassé le talon pointu d’une femme en furie ? Moi, non plus mais, rien que d’imaginer la situation, je suis certaine que ce serait sujet à de grandes douleurs. Le fou rire de ma cousine me fit sortir de ses pensées un peu spéciales. Cet écho de bonheur m’avait toujours fait quelque chose de spécial. La famille n’est pas un prototype que je défendais corps et âme. Pour moi, c’est la seule chose que l’on nous impose. Arrivée dans une famille où j’étais la fille unique, j’ai eu beaucoup de mal à partager des moments particuliers. Une complicité avec un père qui s’avère de plus en plus absent. Une mère renfermée dans sa bulle où sa plus grande occupation est de simplifiée la vie de son époux infidèle. Mais, il y avait des personnes qui ont su faire la différence. Indianna s’est démarqué, tout comme Lubja pour ce qui concerne la famille du côté de ma mère. Revenons-en à la première citée. Cette grande blonde aux allures de filles à papa et qui ne manque jamais d’un franc. J’ai souvent entendu ces réflexions sur celle que je considère comme mon double. Des mots qui ne faisaient qu’un tour dans mon sang. Elle n’est pas la personne que l’on voit ou que l’on croit voir. Elle a toujours su m’aider quand j’en avais besoin. Elle fût même la seule à comprendre mon départ du cocon familiale. Elle comprenait mon mal être et la situation que je ne pouvais pas supporter. Elle a été un repère sans faille, un morceau de famille pour qui je serais prête à tuer. Je pense qu’il n’y avait pas de grandes explications à tout ça, nos regards et notre complicité ne trompent pas. Qu’importe les batailles que je dois traverser, les marées que je dois surmonter, je ne laisserais jamais rien se mettre entre elle et moi. Et même s’il arrive par moment que l’on se dispute, que l’on s’envoie sur les roses, on arrive toujours à trouver notre compromis. Des différences, des ressemblances qui nous rapprochent. « T’es malade comme fille. Tu le sais ça ? Mon dieu, j’imagine trop la scène où la Pamela complètement hors d’elle arrive avec son bourrelet et me le fout dans la tête. Qu’elle grosse blague. Qu’elle aille suer autre part ce tas de graisse, elle était repoussante. Elle me débecte totalement. Aucun savoir vivre ces gros, vraiment. » Les réflexions de la belle blonde à mes côtés me faisaient sourire. Après tout, c’est vrai, je suis malade. Lâchant le plus souvent ce que je pense comme ça vient, ça peut choquer et je peux prendre parfois quelques risques. Mais, il n’y avait rien à craindre entre nous. Je n’aimais pas beaucoup ce monstre auquel nous avons dû faire face. Imaginez si nous nous en étions pas sorti vivante. Comment se serait passé nos funérailles ? J’imaginais déjà ma meilleure amie, Camélia en train de rire aux éclats pendant que le prêtre raconterait notre mort lente et douloureuse. Nos corps n’ayant pas survécus sous le poids d’une personne plutôt hors norme. Et puis, on dira encore que je suis raciste sur les personnes faisaient le double de mon poids. Après tout, il ne pouvait que s’en vouloir à eux-mêmes. Ils ne savent pas qu’un jogging n’a jamais tué ?! Suer, transpirer, faire des exercices ou encore manger cinq fruits et légumes, la norme. La base. Ils devraient en prendre conscience avant de se retrouver devant la façade d’un grand fast-food, hésitant entre le super méga bic mac ou encore pourquoi pas se laisser tenter par un duo de hamburger aussi gras l’un que l’autre. Certes, j’avoue qu’il m’arrive d’aller me perdre dans ses endroits où la bouffe n’est pas mise en valeur et où souvent, on se retrouver avec un mal de ventre parce que la viande n’était pas assez cuite ou les légumes pas assez lavés. « Il ne faut pas trop leur en demander. On sera toujours les vilaines à ce jeu-là. Celles qui n’ont pas besoin de se soucier de leurs poids parce qu’elles ont des entrainements quotidiens. Je suis sûr qu’elle viendrait courir avec nous, elle ne serait pas capable de faire un tour complet du terrain. » Reprenant une cadence plutôt sous des airs de promenades, je proposais à ma cousine de faire une pause, de prendre de quoi s’hydrater et surtout d’oublier cette petite altercation. Même s’il y avait beaucoup de chance pour que nos chemins croisent à nouveau celui de la brute du coin. Sentant son bras s’accaparer le mien, je souriais et retrouvais ma cousine. Toujours partante pour un petit verre, pour se faire une petite discussion bien tranquillement. « D’ailleurs, il faudra aussi que je te parle de quelque chose, enfin de quelqu’un.. Timéo quoi.. » Je me rappelle de ce prénom, de ce garçon qui avait surement fait craquer ma cousine. Il était, comme elle les aime. Ayant fait ma part de recherche sur le côté, j’avais conscience que la seule vérité bonne à savoir était celle d’Indianna. Les ragots, les gens et leurs jalousies savent transformer les choses à leurs façons. Donc je n’avais pas cherché à comprendre davantage, sachant qu’un moment ou à un autre, on en parlerait. Tout comme moi, d’ailleurs. Je devais lui parler d’Andréa. Il fallait qu’elle sache que j’étais complétement paumée et surtout qu’elle me conseille sur quelques points. Une relation complexe. Beaucoup trop de filles à ses fesses. Une jalousie qui devient de plus en plus importante et un côté sombre qui refait surface. Car lorsqu’on se promène sur mes plates-bandes, je suis prête au pire, quitte à perdre ce beaucoup je me battais. Je ne suis pas une perdante et encore moins quand il s’agit de mes sentiments. Prenant place sur la terrasse d’un grand café bien réputé, le serveur prit notre commande et je décidais de lancer les hostilités. « Dis-moi, où t’en est avec ce iota ? Il te respecte ? Il n’est pas trop macho ? Votre relation tient l’eau ? Je ne sais pas pourquoi mais, je sens qu’il a une place particulière pour toi. Je me trompe ? » Je ne commençais pas de main morte, la bombardant de questions. J’examinais ses réactions. Je ne savais pas par où commencer avec Andréa. Raconter combien j’y étais attachée ou combien j’avais des envies de meurtres sur certaines filles de l’université. Une attache particulière ou plutôt passionnelle. Des questions où je n’étais pas sûr de détenir les bonnes réponses. Seul le futur pouvait m’aider sur ce terrain sinueux. « Je me doute que tu attends de savoir les vraies nouvelles avec Andréa, entre toutes ces rumeurs qui courent, des infondées et de celles qui collent à la réalité ? » S’il y avait quelques personnes à qui j’arrivais à me confier, je pouvais largement les compter au nombre de deux. Camélia et Indianna. Ma meilleure amie et mon double. Ma cousine avait en effet une place importante dans n’importe quel moment de mon existence. Présente dans les moments de purs délires mais, également dans ceux où le pire ressortait chez moi. Outre l’histoire difficile avec mes parents, elle avait été celle qui m’avait sorti de l’impasse quand j’avais réalisé le départ de Joshua. Cet homme que j’aimais à en perdre la raison. Pour qui, sans aucun doute, à qui j’aurais donné un rein, voir les deux. Ce jeune homme que j’ai laissé partir à la suite d’un accident grave. Il était à mes côtés quand ce soir-là, l’ambulance m’emmena d’urgence à l’hôpital. Il avait été également présent pour voir l’état dans lequel, je me suis laissé flancher. Perdant toute confiance et toute fierté de ma personne. Indianna fût l’une des principales personnes à m’avoir sorti de l’ombre, m’avoir sorti de la chambre dans laquelle, je m’étais cacher comme prisonnière.


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