Que me vaut l’honneur d’apercevoir celle qui se mire à mon égard!? L’honneur entreprit par ces Elfensen à l’absurde monarchie et à la « structure organisationnel » grotesque! Sans parler de ces Fitsher de parents auxquels je dois allégeance et patrimoine. Quoiqu’il en soit, je ne leur doit pas mon reflet dans la classe ce matin! S’ils me verraient ainsi, mes « gosse » de parents seraient en crise d’épilepsie à l’heure actuelle!

D’une autre côté, n’empêche que ce qui me réjouis le plus est le fait d’aller à la rencontre de Matthew. Cependant, j’aurai eu tout autant de plaisir à me marrer de la tête « imaginaire » de mes parents en a sachant d’avantage sur moi et sur ma vie ici. Nonobstant cela, ma vie me convient parfaitement, à condition d’être enfin ici ou du moins, à quelque part qui me donne cette même chance qu’ici… Au moins, j’ai la paix et cela ne me fait pas de tords. Je n’ai pas à rester calme pour avoir une trêve. À présent, je peux réussir à m’éclater et faire des rencontres fortuites. Matthew en est un exemple. Il est sympa et sa rencontre m’enchante. Il s’agit là d’une belle complicité qui mérite mon intérêt sans intérêt personne au service de ma tête ou de cette *** famille à la con! J'ai bien hâte de le rencontrer, nous avons beaucoup parler ensemble de tout et de rien et le courant était bon, l'amitié peut être au rendez-vous.

C’est une journée ensoleillé, mais il fait plutôt frisquet avec les vents qui faisaient assez tourbillonner mes cheveux par cette tempête d’idée qui trottine dans ma tête. Je me plais bien ici, la ville est grande, le campus bondé et dynamique. Il ne manque pas d’énergie et de visage. Sans parler que les gens ici ont de la vie et ce ne sont pas que des fonctionnaires avec des « toiles d’araignée entre les deux jambes » ou un manche à ballet dans « l’arrière-train »… Je préfère encore me faire plus discrète et ne pas me rappeler mon statut en Europe. Mon jeans et mon pull à manche longue bleu en lin me suffit. De toute façon, mon attitude et ma personnalité sont déjà assez hors de mon contrôle et complexes que je n’ai pas besoin d’en faire trop! En plus, nous sommes samedi et c’est congé! Chose qu’il n’avait pas chez moi il y a à peine quelques mois.

Ainsi, suffit de verrouiller ma porte et d’y aller. La voiture est garer et déjà je suis partie. Sans peu de temps je peux me rendre et être à l’heure. À midi, je suis fraîche et « disposé » à être de bonne humeur. Alors arrivée, je m’aperçois que je suis d’avance, mais seulement de quelques minutes. C’est donc pourquoi je décide sans trop tarder et hésitation de m’asseoir à une table tout prêt de la porte. Ce sera plus facile ainsi.

La vie sur un campus avait toujours semblée être cette envolée tant redoutée et estimée. Seulement, maintenant que Bonnie avait franchi cette grande étape de sa vie, cela lui apparaissait uniquement lors de grande extravagance ou d’une touche de mysticisme. Toutefois, elle aimait bien prendre part à toute cet état d’ambiance que faisait fit les soirées, les rencontres, les cours ainsi que les flirts. Il allait de soi que derrière ce patronyme cette chère héritière Autrichienne française, se dévoilait une remarque boule d’énergie. Sans compter que le goût de l’aventure qui bouillait au creux de l’abdomen de celle-ci. Le moment suivant, elle s’exaltait afin de n’être plus prisonnière de cette cage duquel se trouvait son petit cœur revendiqué par la bonne vertu. À présent, elle était chez elles, n’importe où sauf là où elle devait!

Autrement, elle réussissait très bien dans tous ses cours et elle plaisait bien à la majorité des gens. Elle avait réussi rapidement à se faire quelques copines et à ne pas seulement faire les boutiques. Quoiqu’à défaut de ne pas avoir eu à concédé une certaine mesure dans ses désirs, maintenant, elle se désintéressait en résignation et en dépit d’avoir un excès d’intérêt pour la mode et la haute couture. Cependant, cela ne l’empêchait pas de se faire commander ces légitimes morceaux derniers cris de Paris ou des sacs-à-main chanel au prix digne d’un certain bovarysme indiquant ce dada tant capricieux chez Bonnie.

Nonobstant ces petit écarts de conduite, rien ne l’empêchait pas d’être elle-même et sérieuse. Elle savait où elle s’en allait et pourquoi. Autrement, même si elle était lunatique et que dans l’instant elle n’avait pas remarqué que son camarade était arrivé, elle avait conscience de son devoir d’étudiante et d’humaine. Elle devait s’épanouir et s’ouvrir aux autres. Ainsi, elle sortit de la lune et sourit à Matthew. Elle le regarda droit dans les yeux, comme elle avait l’habitude de faire. Elle lui sourit avec sincérité et lui fit signe de s’asseoir en posant une main sur le siège de la chaise à côté d’elle.

Oh! Fit-elle surprise. Excuse-moi, je suis un peu lunatique ces temps-ci. C’est Matthew alors, assoies-toi, n]on? Fit-elle intriguée.

Alors, as-tu eu du mal à me trouver, j’imagine que non…Fit-elle après quelques instant afin de s’excuser de son manque de tact et de son naturel frivole et spontané.

La vie était belle pour la plupart des êtres-humains. Certains étaient naïfs, d’autres comblés et bien d’autres choses. Pour ce qui était de Bonnie, elle était de ceux qui agissait naïvement comblé et etc… Autrement, elle était de celle qui devait agir comme étant une bonne fille de famille, bourgeoise et aisée sans jamais se plaindre. Seulement, Bonnie en avait marre. C’était pour cette raison qu’elle était partie. Vivre au sein d’une famille parfaite, républicaine en plus! Elle qui étudiait en philosophie, elle avait dû se casser en quatre pour leur faire accepter qu’elle n’irait pas faire science politique à Paris. En échange, elle leur avait promis qu’elle ferait conseillère éthique au sein du parti lorsqu’elle rentrerait au bercail! Elle qui n’avait pas du tout le malin plaisir ou l’envie irrésistible de retourner en Europe. Elle leur avait décrié qu’elle avait besoin de vivre de ses propres ailes et ailleurs de la presse et tout. Ils avaient acceptés en échange qu’elle se comporte bien et fasse bonne figure. Ce n’était pas un problème puisqu’ici, presque personne ne connaissait son statut et qu’elle avait appris à se faire discrète pour la presse et les médias. En plus l'argent de papa continuait de couler à flot!! Cela faisait déjà un bail qu’elle faisait les cents coups, alors elle avait appris à faire ça en cachette. Personne de sa famille ni même des médias ne savait au grand jour qu’elle s’amusait comme une petite dévergondé et qu’elle fumait, se droguait et buvait comme une déchainée pour se défouler le soir. Elle avait toujours d’excellentes notes et elle continuait de bon train ses activités. Rien en l’agaçait à présent et depuis qu’elle avait découvert les joies du sexe, de la drogue et de se perdre dans cet univers hors de portée habituellement pour les Bonnie de son rang!!

Ainsi, elle se sentait bien. Sur ce, elle regarda son interlocuteur angéliquement toujours et lui dit :

Oui je me prendrais bien un café ou plutôt un shooter de Vodka! Ça te dis de sortir au fait ce soir, ça fait un bail que je ne l’ai pas fait! Genre déjà une semaine… C’est trop!!

Fit-elle sans gêne et sans malice. En celui-ci, elle lui faisait confiance et elle s’amuserait bien, ils pouvaient parler de tout et de rien alors ou était le problème?