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you can count on me ;; aleyna&tobias

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MessageSujet: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptySam 14 Avr - 10:03


ALEYNA AND TOBIAS
❝ you know i've always got your back girl, so let me be the one you can run into, run into, run in. i say this, cause it's a matter of fact girl, you just call my name i'll be coming through, coming through, i'll get coming. on the other side of the world, it don't matter, i'll be there in two, i'll be there in two, i'll be there in two. i still feel it everytime, it's just something that you do. now ask me why i want to ❞ ONE DIRECTION ;; everything about you




Certains disent parfois que les meilleures années de leur vie étaient les années lycée. De mon côté, je ne pense sincèrement pas que ce soit le cas. Grandir avec un père violent était une chose, mais se laisser faire même lorsqu'on est capable de se défendre, c'était à mes yeux complètement stupide. Fort heureusement, aujourd'hui il n'était plus de ce monde. Et oui, j'en étais soulagé. Loin de moi l'idée de me vanter de ce que j'avais fais, bien au contraire, mais je n'avais aucun remord quant à cette fameuse nuit. Pourquoi en aurais-je alors que lui n'avait jamais montrer une once de compassion à l'égard de ma mère ou de moi. Aujourd'hui, je ne parlais que très rarement de ce qu'il s'était passé dans ma famille, pour ne pas dire jamais. Si nous avions déménager, c'était bel et bien pour commencer une toute nouvelle vie, et non pour rabâcher toujours les mêmes choses ou pour nous faire mal voir à cause des horribles choses que nous avions vécu ou faite. Je ne portais pas beaucoup d'attention au regard des autres sur moi. Non, à vrai dire, je me fichais de ce que l'on pouvait penser de moi. Tout du moins c'est ce que jamais croire, car dans le fond, on est tous les mêmes. Mais malgré tout cela, les plus belles années de ma vie seraient sans doute mes années fac. Je n'étais qu'au début de mes études. J'étais sur le point de terminer ma deuxième année, mais je pouvais déjà me permettre d'affirmer ce genre de chose. Je n'ai jamais été connu pour être sociable, ou même très agréable lorsqu'il y a du beau monde autour de moi. J'aime la solitude, et je ne m'en cache pas. Mais je dois bien avouer que j'ai fais certaines rencontres ici qui en valent malgré tout le coup, qu'importe tout ce que je pouvais dire concernant mon caractère. J'étais bien conscient que je ne pourrais pas passer toute ma vie tout seul. Dommage puisque parait-il, on est jamais mieux servi que par soi-même, mais qu'importe. Ici donc, j'avais fais la connaissance de pas mal de monde, surtout grâce à ma confrérie. Les confréries, ce n'était pas ce qui m'avais séduit le plus en premier. Et pour dire vrai, j'étais plutôt réticent quant à ce genre de chose. N'étant pas très friand de la compagnie, et n'aimant pas partager ce que certains se permettaient d'appeler mon talent, j'avais longuement douté sur mon intégration à une confrérie, et notamment à celle des sigmas. Mais au final, ça ne pouvait pas me faire de mal. Il est vrai que je n'aimais pas particulièrement partager ma musique. Pour moi, c'était quelque chose d'assez personnel et d'assez intime, et cela m'étais réservé. Mais on m'avait aussi souvent dis que je ne faisais que tout gâcher, que je n'avais pas appris à jouer pour me cacher ensuite. Même après une année et demi, je dois dire que je n'étais pas encore très extraverti de ce côté là, mais j'aimais penser que ça ne saurait tarder. Quoi qu'il en soit, l'une de mes plus belles rencontres ici serait probablement Aleyna. J'ai en réalité connu son petit ami bien avant elle, ce dernier étant atteint d'une maladie grave à laquelle il n'a pas su faire face. Depuis ce jour donc, j'essaye de veiller sur la jeune femme même si parfois je doute de mes capacités à le faire. Ce n'était pas dans ma nature de prendre soin des gens ainsi, mais j'avais décidé de faire un effort, et finalement, ça ne se passait pas si mal entre nous. Nous étions devenus proches, très proches, probablement plus que nous avions osé l'imaginer. Tout du moins, de mon côté, je ne pensais sincèrement pas que c'était possible. Je n'avais pas un certain don pour faire confiance aux gens. Au contraire, je me méfiais de tout et de tout le monde, car comme je l'ai appris avec le temps, les apparences sont souvent trompeuses, mais je savais que je n'avais pas à me méfier de la jeune sigma. Après tout, elle serait incapable de faire du mal à une mouche. Et je devais bien avouer que baisser la garde pour une fois, c'était plutôt agréable. Quoi il en soit, aujourd'hui, j'avais décidé de lui rendre une petite visite. N'ayant pas cours avant le lendemain, le moment était parfaitement bien choisi. C'est en fin d'après-midi donc que je me dirigeais vers la maison de confrérie où la jeune femme habitait encore. Je me sentais plutôt bien là-bas étrangement, mais j'avais décidé d'habiter dans une résidence universitaire à la place et de ne partager ma chambre avec personne. C'était beaucoup mieux ainsi, j'étais bien mieux seul. Et puis je n'avais pas choisi d'habiter à la confrérie pour le calme que pouvait offrir la résidence the miky way. Tout avait été soigneusement choisi pour que je me sente le mieux possible à Berkeley, et que je n'ai pas l'impression d'être un total étranger, ce qui était assez difficile au final. Rares étaient les endroits où je me sentais réellement chez moi. Même à Paris, j'avais l'impression de ne pas être à ma place. C'est sans doute pour cela que ma mère et moi avions déménager, mais ça n'avait pas changé grand chose au final. Certes j'avais tourné la page, j'avais commencé une nouvelle vie, mais les souvenirs de ce que j'avais vécu dans la maison familiale ne voulaient malheureusement pas s'en aller. Et je ne savais absolument pas comment m'en débarrasser. Beaucoup disent que le temps guérit les blessures, mais personnellement, j'ai plutôt envie de leur rire au nez et de leur dire qu'ils n'en savent absolument rien. En tout cas, dans mon cas, ça ne fonctionnait pas, tout du moins pas pour le moment. Et à vrai dire, je n'étais pas non plus du genre patient. J'avais beaucoup de défauts oui, aujourd'hui bien plus qu'avant encore, mais je savais aussi être agréable et me montrer sous mon meilleur jour avec les personnes qui en valaient vraiment la peine. Quoi qu'il en soit, il ne me fallut pas longtemps avant d'arriver devant la porte de la jeune femme chez qui je voulais me rendre. En venant ici, j'avais fait l'acquisition d'une voiture, et je devais bien avouer que c'était drôlement plus pratique. Je ne pris donc pas la peine d'attendre qu'elle vienne m'ouvrir, la connaissant, cela pourrait prendre des heures. Je me contenta donc de toquer deux ou trois fois avant d'ouvrir la porte de sa chambre et d'entrer. Je savais qu'ici, je pouvais faire comme chez moi, elle ne m'en voudrait pas. Et puis, si je la retrouvait avec quelqu'un, ou même à moitié nue, ça nous ferait simplement une anecdote de plus à raconter. Nous en avions déjà tellement.
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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptySam 14 Avr - 22:14

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✿ Tobias &' Aleyna-Kaitlynn ●●
La veille à 18h30.
Je venais de terminer ma journée de cours venait de se terminer. A vrai dire j’avais fini ma journée de cours depuis plus d’une heure et demie mais voilà que mon projet de fin d’année me prenait de plus en plus de temps. Je devais rendre mon book d’ici peu de jours, pour être plus précise dans 3 semaines et j’avais loin d’avoir terminé le tout. J’avais donc eu une séance de body painting durant plus d’une heure. De quoi me calmer un peu et surtout pour me divertir avant d’aller chercher ma princesse. J’avais pris le temps de faire ce modèle avant de le photographier et de partir à mon tour. 18h30 j’étais donc arrivée à mon lieu habituel. Je devais récupérer Maëlysse afin de prendre soin d’elle comme depuis plus d’un an. Cette petite à 8ans et elle aussi est atteinte d’une leucémie comme mon défunt petit ami. J’avais eu la chance d’avoir eu la compassion de la directrice de l’université. Oui c’est bien la première fois que je pense ceci mais c’est vrai, jamais je ne la remercierai assez de me laisser le droit d’avoir la petite dans ma chambre quelques soirs par semaine. Et comme une chose entraine une autre, le lendemain je n’allais pas aller en cours étant donné que je devais lui faire passer des examens. « ALEYNA ! » A peine étais-je arrivée au local de l’association que ma petite vint se blottir dans mes bras. C’est fou comme cette petite me faisait horriblement du bien.

La veille à 22h15.
La soirée se passa à merveille. On avait prit beaucoup de temps à se parler et à jouer un peu avec elle mais sa maladie me rappela vite à l’ordre. Elle n’était pas arrivée à dormir beaucoup qu’elle se réveilla en pleure. Je n’aimais pas la voir comme ça puisque ça me brisais le cœur à vrai dire. Je n’aimais pas voir le malheur dans les yeux d’une personne que j’aime mais surtout d’une petite fille comme elle. Après avoir passé quelques longues minutes après être restée dans la salle d’eau je regardais ma petite princesse doucement. « Ça va aller ma puce, je te promet que ça va aller. » Je venais de la prendre dans mes bras tout en lui déposant un baiser sur son front. Être malade et vomir n’étaient autre que des effets secondaires de la maladie et c’était ce qui me faisait peur. Qu’elle aussi me quitte à cause de cette maladie.

Aujourd’hui, au petit matin.
Je mettais endormie dans les bras de ma petite princesse mais la nuit fut relativement courte. Elle s’était réveillée en pleurant car elle avait mal à la tête. J’avais l’impression de revivre ce que j’avais vécu avec mon petit ami quelques long mois auparavant. Au petit matin tout allait un peu mieux. Elle était un peu plus calme au niveau de sa santé. La matinée avait été relativement courte puisque je m’étais occupée d’elle comme la prunelle de mes yeux. « Aleyna, je met quoi comme vêtement ? Je dois me coiffer ou non ? » Je souris suite à ces questions avant de reprendre par la même occasion. « Habille toi comme hier car tu dois faire des examens et tu va devoir te changer plusieurs fois et pour tes cheveux…laisse les détachés, ça sera plus simplement pour toi. » Oui je prenais soin d’elle, c’était comme ça. Je savais ce qui l’attendait étant donné que j’avais vécu ça avec mon petit ami. Cette maladie n’allait pas m’abattre ! Oh non, je ne voulais pas. J’allais me battre avec cette petite encore plus qu’avec mon petit ami.

Aujourd’hui, après midi.
Les examens avaient été vraiment longs, on était rentrées vers les 17h. Plus de 8heures d’examens, voilà ce que nous avions à endurer toutes les deux. C’est vrai que c’est long mais à deux on est plus fortes et c’est dans ces moments là que je me dis que je suis fière d’elle et que ça ne doit pas être vraiment facile seule, surtout à cet âge là. On était donc arrivées à la maison et je lui avais préparé un petit quelque chose qu’elle aimait tant. Un thé à la menthe. J’avais vu qu’elle était assez fatiguée aujourd’hui. On s’était donc mises sur le divan pour se reposer devant la télévision, je lui faisais quelques papouilles. Puis vers la fin d’après midi j’entendis que l’on toquait à ma porte et sans que je n’aie le temps de me lever je vis Tobias. Je lui fis un petit sourire. « Eh ma princesse regarde qui sait qui est venue nous voir. » Je vis ma princesse se lever doucement et aller dans les bras de Tobias. Je me mis à lui sourire avant de m’approcher de lui à mon tour. « Je suis désolée mais je vais me reposer je suis fatiguée aujourd’hui. » Je regardais ma petite avant de lui faire un bisou, puis elle retournait sur le divan. Je pris Tobias dans mes bras. « Quelle belle surprise mon loup. » Oui j’avais eu l’habitude de le surnommer comme ça et ça me faisait toujours autant sourire et plaisir de l’appeler comme ça. Je le regarde avant de lui dire simplement. « Tu serais arrivé 1heure avant tu n’aurais pas pu entrer dans ma chambre.» Dit comme ça, on pouvait croire à beaucoup de chose puis je lui fis un petit sourire tout en parlant encore et encore. « On a passé une mauvaise nuit toutes les deux et aujourd’hui elle avait des examens, donc autant te dire qu’elle est fatiguée à force. » Et ce n’était pas fini pour la journée. Elle avait encore un rendez vous de 2heures avec un médecin d’ici quelques longues minutes. « Et toi comment tu te porte mon ami ? » Oui je prenais toujours des nouvelles des personnes que j’aimais énormément et Tobias, mon meilleur ami était tout simplement l’une de ces personnes.


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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyMer 18 Avr - 16:28


ALEYNA AND TOBIAS
❝ you know i've always got your back girl, so let me be the one you can run into, run into, run in. i say this, cause it's a matter of fact girl, you just call my name i'll be coming through, coming through, i'll get coming. on the other side of the world, it don't matter, i'll be there in two, i'll be there in two, i'll be there in two. i still feel it everytime, it's just something that you do. now ask me why i want to ❞ ONE DIRECTION ;; everything about you



Je n'étais pas du genre à m'apitoyer sur mon propre sort, bien au contraire. Pour cause, je savais pertinemment qu'il y avait pire situation que la mienne sur cette Terre. Chose que j'avais du mal à concevoir lorsque j'étais plus jeune. Il est évident que lorsqu'on se prend des coups tous les jours sans jamais pouvoir répliquer, on pense qu'il n'y a pas pire chose au monde. Si il y a une chose que j'avais donc appris tout au long de ma vie c'est que cette dernière était une belle peste. Mais qu'importe, je ne comptais pas me laisser abattre, surtout lorsque je voyais la petite fille dont prenait soin mon amie Aleyna qui était atteinte d'une maladie presque incurable et qui pourtant, gardait espoir et une certaine joie de vivre que parfois je lui enviais. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'entourait. Non pas qu'elle était totalement stupide, mais bel et bien parce qu'elle n'était encore qu'une enfant toute innocente. Et je lui enviait cette innocence. La mienne, on me l'avait volé. Bien évidemment, je n'avais pas été abusé ni rien, il ne manquerait plus que cela, mais dans le fond, c'était du pareil au même à mes yeux. Lorsque mon père me battait il y a des années de cela, je me sentais comme un moins que rien, humilié au plus haut point, probablement parce que je n'étais pas capable de me défendre et de prendre la défense de ma mère. Au-delà des marques qu'il avait laissé sur mon corps désormais devenu adulte, je n'étais pas totalement guéri à l'intérieur. Je ne regrettais pas ce que je lui avais fait non, bien au contraire, seulement j'aurais voulu qu'il change plutôt que d'en arriver là. J'avais longtemps espéré qu'il le fasse. Qu'il change du tout au tout, qu'il devienne une toute autre personne, la personne qu'il était devant ses amis par exemple, ou même ses collègues. Et puis au bout de quelques années, j'avais cessé d'espérer. Je m'étais rendu compte que cela ne servait à rien. Et à la suite de cela, j'avais appris à encaisser les coups mieux que personne jusqu'à ce que je n'en puisse plus et que je prenne mes dispositions en quelque sorte. C'était peut-être horrible à dire de ma part, mais cela m'avait fait un bien fou d'oser l'affronter pour la toute première fois de ma vie. Je n'étais pas un de ces psychopathes qui aimait faire du mal aux autres, mais je devais bien avouer que ce que j'avais fait cette nuit là m'avais en quelque sorte libéré, et pour la première fois de ma vie, je m'étais senti vraiment bien. Ce sentiment de bien-être, je ne l'avais jamais ressenti, et je ne le ressentirais plus jamais. Dans un sens, cette sensation m'avait aussi pas mal effrayé. Encore aujourd'hui, je n'avais aucun regret. Pourquoi en aurais-je alors que lui n'avait jamais regretté le moindre de ses gestes ou la moindre de ses paroles ? Ce n'était pas juste. Aujourd'hui, je vivais toujours avec cela sur la conscience, et même si je ne regrettais rien, c'était tout de même un sacré fardeau à porter, chose que je ne souhaitais à personne d'autre. Qui plus est, je n'avais jamais parlé de cette nuit à qui que ce soit, je ne m'étais jamais confié, et je ne le ferais sans doute jamais. Je n'en avais pas la moindre envie, et qui sait si on ne me prendrais pas pour un fou. Ma mère m'avait incité à aller voir quelqu'un comme on le dit si bien dans notre jargon, mais je n'ai jamais voulu faire ce genre de chose. Je n'étais pas fou, et je n'avais aucun besoin de parler de cette nuit là, tout ce que je voulais faire, c'était oublié. Et j'aimais croire que cela était possible, même si peu à peu je perdais espoir. Tandis que la jeune Maëlysse elle ne pouvait pas oublier qui elle était, et encore moins ce qu'elle traversait. Contrairement à elle, j'allais plutôt bien aujourd'hui, je n'avais pas à me plaindre. Je m'en étais sorti, ça ne faisait aucun doute même si les nombreux cauchemars que je faisais m'empêchaient bien souvent de dormir. Mais ce n'était rien comparé à elle. C'est pourquoi j'aimais bien passer du temps avec elle. Elle me rappelait à quel point la vie peut être courte et qu'il ne faut pas perdre son temps à s'apitoyer sur son sort. Et dire que je n'aimais pas particulièrement les enfants... c'était assez difficile à croire lorsqu'on pouvait me voir avec elle, mais je n'étais pas très doué avec eux, et je doutais sur le fait d'en vouloir un jour. Je ne voulais déjà pas me caser, alors avoir des enfants était une toute autre histoire dont je ne voulais même pas entendre parler. Et pourtant, même si je fus surpris que ce soit la petite fille qui m'accueille lorsque j'ouvris la porte de la chambre d'Aleyna, je n'étais pas mécontent. Même si elle préférait se reposer à cet instant précis. C'était tout à fait normal. Je me contenta de sourire avant que la jeune femme me prenne dans ses bras. « Oh. » J'étais toujours quelque peu surpris par les démonstrations d'affection en général. Je n'étais pas vraiment du genre tactile, même si c'était devenu en quelque sorte une habitude avec Aleyna. J'avais tout de même un peu de mal à m'y faire. Ça viendrait sans doute avec le temps. Même si nous nous connaissions depuis pas mal de temps maintenant, j'avais toujours eu un peu de mal à lui faire confiance, même si tout était bien plus simple aujourd'hui qu'il y a quelques mois par exemple. Je commençais à m'habituer au fait d'avoir quelqu'un à qui parler de tout et de rien même si normalement je n'étais pas du genre bavard, n'aimant pas parler pour ne rien dire. « J'aurais bien trouvé un moyen d'entrer de toute façon. » Faisant comme chez moi, j'allais tout simplement m'affaler sur son lit comme j'avais l'habitude de le faire lorsque je venais ici. Et je me contenta de grimacer lorsqu'elle évoqua les examens de la petite. « Je me porte bien. » Quand bien même, si ce n'était pas le cas, je ne crois pas qu'elle le saurais. J'étais plutôt doué pour cacher mes émotions. En réalité, j'étais très mystérieux, et c'était sans doute ce qui plaisait et intriguait le plus chez moi. Je m'appuya sur mon coude, me contentant de lui sourire. « J'espère que t'as pas prévu ta soirée, parce que t'annules sinon. » Et oui, t'as pas le choix ma petite.
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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyJeu 19 Avr - 19:34

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✿ Tobias &' Aleyna-Kaitlynn ●●
Toujours dans ma chambre universitaire je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant arriver mon meilleur ami. A vrai dire on ne se connaissait seulement depuis 2 petites années grâce à Keyon mon défunt petit ami. Au départ nous nous voyons sans beaucoup parler à vrai dire mais on passait beaucoup de temps tous les trois. Mais quand Keyon a commencé à être de plus en plus malade il a alors arrivé à faire promettre à Tobias de prendre soin de moi. C’est alors depuis son décès qu’il a commencé à prendre de mes nouvelles…C’est vrai que je ne suis pas réellement une femme qui fait confiance tout de suite mais je ne sais pas quelque chose c’est passé avec lui quand il est arrivé dans ma vie…c’était comme une évidence. J’ai alors très vite fait confiance à cet homme qui, avec le temps, a baissé sa garde avec moi et c’est donc tout naturellement qu’il est devenu mon meilleur ami, celui à qui j’aime tout confier, mes craintes et de ce qui s’en suit. Quelques mois plus tard, cet homme était toujours là pour moi et je savais que je pouvais compter sur lui, chose très difficile à trouver de nos temps. Revenons à nos moutons. A peine l’avais-je dans les bras qu’il fut encore surpris, ce qui me faisais sourire puisqu’il n’était toujours pas habituée à tout ça mais je n’allais pas m’arrêté pour si peu. « Un moyen d’entrer dans ma chambre ? Comme tu sais si bien le faire c’est ça… Tu sais, un jour il va falloir que je te donne un double de ma clef, évitons de te faire passer pour un pervers. » Je me mis à rire doucement en lui parlant de ceci. J’allais voir ma petite en lui donnant une couverture et je le vis ce mettre sur mon lit, ce qui me faisait rire à vrai dire. Puis j’allais me mettre à ces côtés, assise, puis je regardais ma petite avant de dire simplement. « Non enfin…si je dois amener Maëlysse à l’entrée de l’université pour notre assistante sociale car elle doit aller voir le psychologue puis elle dort avec les autres enfants mais sinon je suis toute à toi mon beau. » Je lui fis un grand sourire. C’est vrai que Maëlysse devait aller au psychologue assez souvent pour ne pas qu’elle sombre dans la dépression ou je ne sais quoi mais aussi pour savoir comment cela se passait avec moi et de temps en temps elle dormait dans ce refuge où il y avait des enfants malades mais pas que…et oui elle ne devait pas oublier qui elle était. Et puis ça lui faisait du bien certainement.

Je regardais Tobias avec un petit sourire avant que Maëlysse ne vienne vers nous et vienne se blottir dans mes bras. Je lui caressais un peu son dos en souriant. « J’ai faim…» Je la regardais avant d’hocher la tête doucement, à vrai dire elle avait toujours faim avant d’aller au psychologue mais pas faim de légume ni d’un repas, en réalité elle voulait qu’une chose des sucreries ou de simple fruit. Peut être pour déstresser, je ne sais pas. « Il y a des raisons dans le frigo tu en veux ? » Elle me regardait avec un grand sourire alors je la laissais avant d’aller au frigo chercher ces fruits. « Par contre tu viens à table ma puce, d’accord ? » Bien évidemment elle arriva à table sans rechigner. Je lui donnais et regardais Tobias. « Tu veux quelque chose à boire Tobi ? » C’est vrai que j’avais toujours de bonnes habitudes avec mes invités mais surtout le fait que je ne voulais que son bien. « Alors ta journée s’est bien passé ? Je ne t’ai pas vu hier…Bon j’avoue je ne t’ai pas cherché non plus. » Je le regardais en rigolant légèrement. J’aimais beaucoup le voir minimum une fois par jour mais je savais que si ce n’était pas le cas on s’écrivait quelques messages ce qui me rassurais car j’aimais lui parler même si des fois il m’en voulait d’être aussi bavarde….mais c’est comme ça. Je m’assis à ces côtés une nouvelle fois tout en regardant Maëlysse, je ne voulais pas lui montrer que j’avais peur mais je devais en parler avec Tobias mais je ne voulais pas qu’elle m’entende…Je chuchotais alors très doucement, très proche de Tobias…«J’ai peur…» je fis alors un regard vers Maëlysse pour qu’il comprenne que le sujet était ma petite et sa maladie. Puis je m’espaçais un peu de lui et souris légèrement. C’est vrai que la dernière nuit que l’on avait passé était vraiment l’une des pires, je ne voulais pas revivre comme quand j’étais avec Keyon…j’avais peur qu’elle parte, elle aussi, et je ne sais pas si j’arriverai à surmonter cette pente, une nouvelle fois.

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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptySam 5 Mai - 10:41


ALEYNA AND TOBIAS
❝ you know i've always got your back girl, so let me be the one you can run into, run into, run in. i say this, cause it's a matter of fact girl, you just call my name i'll be coming through, coming through, i'll get coming. on the other side of the world, it don't matter, i'll be there in two, i'll be there in two, i'll be there in two. i still feel it everytime, it's just something that you do. now ask me why i want to ❞ ONE DIRECTION ;; everything about you



Cela ne faisait pas très longtemps que je n'étais plus sur mes gardes en présence d'Aleyna. J'avais toujours eu du mal à faire confiance aux gens, et ces dernières années plus que jamais. Ainsi, même si son défunt petit ami m'avait demandé de veiller sur elle, j'avais toujours eu un certain mal à le faire. Mais depuis quelques temps, tout allait bien mieux de ce côté là, sans même que je ne sache pourquoi. L'habitude sans aucun doute. Et cela faisait du bien de ne plus être mal à l'aise lorsque je la voyais. Au contraire, ce soir, c'était moi qui avait décidé de me rendre chez elle, ne sachant vraiment pas que la petite Maëlysse serait là. À vrai dire cette gamine me faisait réfléchir, et surtout relativiser. Il y avait toujours pire que soi sur cette Terre. Certes, j'avais vécu des choses horribles notamment durant mon adolescence, mais aujourd'hui tout était terminé. J'étais un homme libre et je n'avais aucun remord. Bien évidemment, cette histoire me hantait toujours, et ça serait sans doute le cas toute ma vie, mais je préférais cela à une maladie presque incurable. Qui serait assez fou pour faire un choix différent ? Malgré tout, même si j'avais baissé ma garde, je n'étais toujours pas habitué au fait qu'elle me prenne dans ses bras comme elle venait de le faire. Que ce soit elle ou quelqu'un d'autre d'ailleurs, c'était la même chose à mes yeux. On pourrait croire que j'avais manqué d'affection durant mon enfance, mais ce n'était pas le cas. C'était bien pire. Aujourd'hui encore donc, je ne supportais pas que l'on me touche sans que je ne m'y attende. J'étais très souvent sur la défensive, pour ne pas dire trop souvent, et cela commençait à m'agacer. Ainsi, à cet instant précis, je n'avais pas pu m'empêcher de sursauter et de montrer ma surprise même si je faisais quelques efforts pour ne pas que cela se remarque. Je me sentais quelque peu idiot dans ce genre de moment, mais la jeune femme comprendrait sûrement. Elle était l'une des rares personnes avec qui j'avais évoquer mon passé, sans pour autant que je ne m'étale sur le sujet. Je lui avait expliqué les grandes lignes afin qu'elle ne pose pas de questions gênantes en quelque sorte, et ça nous allait très bien comme ça. J'étais persuadé qu'elle aurait aimé que je partage un peu plus mes émotions et mes sentiments avec elle, mais je ne me sentais pas encore prêt pour quelque chose de ce genre. Surtout pour quelqu'un de discret et réservé tel que moi, c'était beaucoup trop tôt. Et dire qu'il y a encore quelques années de cela, j'étais quelqu'un de très extraverti. Mon père me battait, et alors ? Ce n'était pas cela qui aurait pu me mettre le moral à zéro. Seulement depuis que j'avais mis fin à notre supplice, à ma mère et à moi-même, j'étais devenu une toute autre personne. Ce nouveau moi ne me déplaisait pas, mais il ne me plaisait pas particulièrement non plus. C'était assez étrange en fait. Un jour je pouvais me sentir parfaitement bien dans mes baskets, et le jour suivant ça pouvait être tout le contraire. Je m'y étais fait à la longue, mais je devais bien avouer que cela était assez déroutant. Pour moi, mais aussi et surtout pour les autres qui ne savaient pas vraiment sur quel pied danser avec moi. Mais ce n'était pas ce qui m'importait le plus dans le fond. N'étant pas de nature sociable, il n'y avait pas beaucoup de gens qui avaient le temps de penser cela de moi. Pas très sociable, mais cela ne m'empêchait pas de sourire doucement à celle qui était à présent mon amie. C'était étrange car en apparence, nous étions totalement différents. J'étais un vrai goujat, un con, oui je pouvais me permettre de le dire, tandis qu'elle était absolument adorable. Elle n'avait pas un passé facile et c'est sans doute cela qui contribuait à nous rapprocher. « Un double, c'est que ça devient sérieux entre nous. » Je me contenta de sourire et de hausser les sourcils. Une blague, rien de plus, il était évidemment que je ne m'imaginais pas avec elle, bien qu'elle soit très séduisante, je ne pouvais pas mentir à ce sujet. À vrai dire je ne m'imaginais avec personne, si ce n'est pour une nuit alors... J'hocha tout simplement la tête lorsqu'elle m'énonça ce qu'elle avait à faire avant d'être toute à moi comme elle le disait si bien. « Ça promet d'être intéressant alors. » Blague à part, je grimaça légèrement lorsqu'elle évoqua la petite fille. Il n'y avait pas à dire, c'était vraiment moche pour elle, et pour Aleyna aussi. Elle n'avait pas à traverser tout cela une nouvelle fois, personne ne l'y obligeait, mais c'était son choix, et je ne pouvais que le respecter même si je ne lui avais jamais clairement dis ce que j'en pensais. Ce n'était pas vraiment mon rôle, je n'avais pas le droit de prendre ce genre de décision pour elle. Restant à la même place alors que la jeune femme venait de se lever, je les regarda toutes les deux alors qu'elle venait de me demander si je voulais boire quelque chose. « Non c'est bon ça va. » Puis, lorsqu'elle revint à mes côtés, je tourna la tête vers elle, la regardant dans le blanc des yeux. « Tu sais t'étais pas obligée. J'veux dire, de t'occuper d'elle. » C'était remarquable de sa part, ça c'était indéniable, mais au moins maintenant c'était dit. Je savais que tout ceci faisait du bien à cette petite, mais je comprenais pas pourquoi Aleyna avait ressenti le besoin de s'infliger cela encore une fois. Au final, elle allait en souffrir, et elle le savait déjà, la preuve, elle venait de m'avouer qu'elle avait peur. Il faut dire que je n'étais pas très sensible non plus, et le fait que je n'y aille pas par quatre chemins le prouvait bien. Voilà pourquoi je ne comprenais pas. Des explications seraient donc les bienvenues.
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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyLun 7 Mai - 15:04

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✿ Tobias &' Aleyna-Kaitlynn ●●
Toujours présente auprès de Thomas, je le regardais en souriant tout en l'observant. C'est vrai que ça peut paraître étrange mais j'adore observer les personnes que j'ai en face de moi. C'était comme ci j'arrivais à comprendre mon partenaire ou tout simplement arriver à pêcher le vrai du faux. Bon normalement avec Thomas je n'avais pas besoin de jouer à ce jeu étant donné qu'il était de plus en plus franc avec moi, enfin du moins je le pense. Bon en même temps, dites moi à quoi ça sert de mentir à l'une de vos amis surtout quand on est considéré comme la meilleure de ses amis. Avec lui j'étais moi même et ce n'était pas donné à tout le monde étant donné que je faisais tout de même attention à tout ce qui m'entourait puisque j'avais connu énormément de personnes qui profitait de moi. A vrai dire je ne sais pas pourquoi mais bon. Revenons au sujet qui était entrain d'évoluer entre nous deux. Je lui fis un petit sourire suivit d'un clin d'œil avant de reprendre 'sensuellement', oui j'aimais jouer un jeu avec lui et ma princesse savait pertinemment que je n'avais plus aucun homme dans ma vie, ou plus ou moins de cette façon là. « Oh tu n'es pas obligé d'accepter mais ça serait dommage de te faire repérer mon chéri. » Je me mis à rire à la suite de mes mots. Maëlysse connaissait énormément ma vie sentimentale, à proprement dit. Bien évidemment j'avais mes secrets, en même temps qui n'a pas de secret enfouit au fond de lui ?! Certainement pas toi ! D'ailleurs elle savait pertinemment que je n'étais pas prête à être à nouveau en couple, et puis j'avais mon rôle de maman à gérer du mieux possible. Vous savez avoir une petite fille âgée de 8ans, atteinte d'une leucémie, ce n'est pas facile tous les jours puisque, je vous l'avoue, je dois m'armer de patience et ceci de jour en jour. J'ai appris à vivre avec cette maladie à mes côtés mais rien n'est facile, même si on la connait énormément. Puis quand la petite était à table entrain de manger ce qu'elle m'avait réclamé, je mettais mise aux côtés de Tobias, tout en regardant de temps en temps ma princesse avant de me confier. Oui j'avais peur. Mais de quoi ?! La peur qu'elle me quitte elle aussi commençait à augmenter de jour en jour et je ne voyais plus ma vie sans elle mais je savais pertinemment que si un jour elle devait me quitter, j'allais tout faire pour être de nouveau 'mère' d'un enfant pas comme les autres. Puis pour ne pas verser de larmes tout de suite je lui avait demandé un verre mais il refusa ce dernier. Je souris donc avant de m'assoir une nouvelle fois à ces côtés et puis il me fixa avant de me poser indirectement une question. C'est vrai que j'en avais encore parlé à personne de mon envie de me ''sacrifier'' pour une enfant...mais c'était pour moi un sentiment de partage avec mon défunt petit ami...encore et toujours. J'hochais la tête doucement avant de reprendre doucement, car je ne voulais pas qu'elle se sente mal à l'aise à cause de tout ça...après tout Maëlysse n'était autre qu'un ange tombé du ciel, pour moi. « Tu sais à la suite du décès de mon petit ami, j'ai sentis que mon monde s'écroulait et que je n'avais plus aucune raison de vivre. Comme tu a pu le remarquer, je l'ai très mal vécue et je ne savais comment faire pour m'en sortir... J'ai alors décidé d'en parler avec une personne qui était avec Kendhal jusqu'au dernier instant, quelqu'un qui le suivait dans sa maladie et elle m'a alors mise au courant qu'il y avait une association ouverte pour toutes ces personnes qui le vivait mal. J'ai donc pris mon courage à deux mains pour y aller et j'ai donc commencé à me confier, mais dans les grands points...» je souffle doucement avant de baisser les yeux et de reprendre. « Je ne suis pas du genre à dire tout ce que je pense et vit à une inconnue tu me connais à force, non ?! Mais après quelques petites séances comme ça, elle m'a proposé ce échange. Enfin, elle m'a expliqué que je pouvais prendre en charge un enfant malade de la leucémie, abandonnée par ces parents et je n'ai pas pu passer à côté...Tu sais elle n'a que 8ans et elle n'a pas de parents, et elle est malade...je voulais qu'elle ait une maman qui puisse l'aider à passer toutes ces craintes, et je suis bien placé...je connais cette maladie après tout. » Maëlysse disait souvent que j'étais son ange gardien et que j'étais arrivée sur cette planète pour elle, et rien que pour elle, pourtant la réalité m'avait rattrapé bien rapidement. S'occuper d'un enfant est juste formidable vous savez, même si vous n'avez jamais connu ceci mais j'ai énormément appris avec elle, et maintenant je m'étais attaché à elle, autant qu'à mes amis. C'est faux, en réalité c'était pire que ça. Je l'aime, point. Je le regarde et dis un peu tristement. « Mais je sais que je ne pourrais rien faire de plus pour elle et qu'un jour elle mourra mais je voulais qu'elle ait une vie digne de ce nom...» Oui c'est vrai j'ai ce que l'on appelle la main sur le coeur mais j'aurai aimé que l'on fasse pareil pour moi si ça m'avait arrivé. Mourir si jeune n'est déjà pas normal alors je me devais de les aider. Ou du moins essayer. « Mais je sais que je recommencerai après...c'est aussi une façon de dire à Kendhal que de là-haut il me manque, et que je ne l'oublie pas.» En faite c'est dur de savoir au combien il me manque et surtout de savoir ce qu'est ce manque. Une personne qui n'a pas connut ce que j'ai connu ne peut pas se mettre à ma place même si cette dernière essaye tant bien que mal à essayer d'éprouver, ne serait-ce, un dizième de ce que je ressens. Ce manque qui augmente de plus en plus et qui ne se terminera jamais. D'ailleurs je trouvais énormé de voir que Jody, la petite amie au meilleur ami de Kendhall -lui aussi décédé d'une leucémie, juste avant Kendhal- , soit arrivée à passer à autre chose tout en étant à nouveau en couple. « et si je n'arrive jamais à passer à autre chose...que vais-je devenir ? » Oui pourquoi garder tout ça pour moi, il était mon meilleur ami alors autant lui poser la question, et puis il pouvait quand même m'aider un peu...même si il le faisait déjà énormément et d'une façon irréprochable.

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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyMar 15 Mai - 16:52


ALEYNA AND TOBIAS
❝ you know i've always got your back girl, so let me be the one you can run into, run into, run in. i say this, cause it's a matter of fact girl, you just call my name i'll be coming through, coming through, i'll get coming. on the other side of the world, it don't matter, i'll be there in two, i'll be there in two, i'll be there in two. i still feel it everytime, it's just something that you do. now ask me why i want to ❞ ONE DIRECTION ;; everything about you



C'était plutôt étrange et surtout nouveau pour moi le fait que je ne joue aucun rôle en présence d'Aleyna. C'est ce que j'avais tendance à faire avec les gens, me forger une sorte de carapace afin que l'on ne puisse pas m'atteindre, ou plutôt qu'on ne puisse plus le faire. Une fois, c'était amplement suffisant à mes yeux. Pour qui ça ne le serait pas de toute façon ? Il fallait vraiment être idiot pour avoir envie de vivre ce que j'avais vécu durant mon enfance et mon adolescence. Pourtant, tout n'avait pas toujours été si terrible que cela, et c'était bien ça que je trouvais étrange. Ma mère était tombée de haut la toute première fois où mon père avait levé la main sur elle, lui promettant le lendemain de ne plus jamais le refaire. Et finalement, il avait recommencer, encore et encore, sans jamais s'arrêter. Et dire qu'elle avait encore de l'espoir à son sujet. Elle avait en effet toujours espéré qu'il change, en vain. Et il avait fallu que je mette fin à ce supplice. Je n'avais pas vraiment l'impression d'avoir été maître de mon corps cette fameuse nuit. Je n'avais pas eu l'impression que c'était moi qui lui avait fait cela lorsque je l'avais vu allongé par terre, baignant dans son sang. Et pourtant. La peur et la colère peuvent engendrer pas mal de choses. Bien évidemment, je ne cherchais pas à excuser mon geste. Pas une seule fois je l'avais fait. Pour moi, cette ordure avait eu ce qu'il méritait, point final. Bien sûr, ma mère m'en avait voulu pendant un certain temps, et encore aujourd'hui, je n'étais pas certain qu'elle n'ait plus de rancœur envers moi, mais dans le fond, je m'en fichais. J'étais en paix avec moi-même, j'avais fait ce que j'avais à faire, et c'était parfait ainsi. En tout cas une chose était sûre, je ne voulais plus jamais repasser par là, revivre ce genre de chose. C'est pourquoi je ne comprenais pas vraiment pourquoi la jeune femme qui était à présent mon amie tenait absolument à s'occuper de cette petite fille atteinte de la même maladie que son défunt petit ami. Il fallait être un peu sadique pour prendre ce genre de décision non ? Il fallait dire aussi que je n'étais pas très doué lorsqu'il s'agissait d'aider son prochain, c'était aussi peut-être pour cela que je ne comprenais pas vraiment ce qui lui était passé par la tête. Cependant, je n'avais jamais évoqué le sujet avec elle. Ça devait sans doute lui tenir à cœur, et je ne voulais pas la rendre triste en évoquant le fait que la petite fille n'en avait peut-être plus pour longtemps parmi nous. Pour une fois que j'éprouvais un peu de compassion... En tout cas, ce qui était aussi très étrange de ma part, c'est que je prenais mon rôle très à cœur. Relativement froid au départ avec elle, je n'avais pas franchement eu envie d'honorer la promesse que j'avais fait à son petit ami. Je n'étais pas sa nounou après tout. Mais je m'étais finalement dis que ne pas respecter le dernier souhait d'un homme sur son lit de mort, c'était probablement la pire chose que je pouvais faire. Il m'avait fait confiance, et même si j'avais eu du mal à m'en montrer digne, je faisais du mieux que je pouvais. Bien évidemment, j'aurais aussi pu choisir de me pointer chez elle une nuit et de la réconforter comme je savais si bien le faire, mais cela ne devait pas être son genre. Même si après tout je n'en savais rien, ce n'était pas le genre de conversation que nous avions. La seule chose que nous savions tous les deux, c'est que j'étais un coureur de jupons. Mais par respect pour son petit ami, je ne lui avais jamais couru après. Ce n'était pas le genre de chose qui se faisait à mes yeux. Peu à peu donc, aussi inattendu que cela puisse paraître, nous étions devenus amis, et nous voici donc ce soir, à discuter de choses et d'autres, et à plaisanter. Je ne savais pas réellement quand il fallait la prendre au sérieux ou pas, tout comme elle avec moi d'ailleurs, et cela nous avait valu quelques anecdotes que nous aimions raconter ou tout simplement se remémorer. Je souris donc suite à sa remarque, les blagues de ce genre, c'était un peu habituel entre nous, même s'il ne s'était jamais rien passé. Juste des paroles en l'air, ce qui ne me ressemblait pas vraiment d'ailleurs. « T'as raison, je vais prendre le double. En plus, j'aime bien l'idée de me faufiler discrètement dans ta chambre la nuit. » Je souris de plus belle, tout en haussant les sourcils. Dans le fond, oui, ça ne devait pas être désagréable, bien au contraire. Il fallait être fou pour la laisser dormir dans la baignoire comme on le dit si bien. Finalement, un sujet beaucoup plus sérieux fut abordé. Enfin, je trouva en quelque sorte le courage de lui dire que ce qu'elle faisait n'avait pas de sens. Au moins, elle n'était pas égoïste, et c'était très bien, seulement cela ne lui ferait pas de mal de l'être parfois. Non, à mes yeux ça ne faisait jamais de mal d'être égoïste, bien au contraire, étant donné que je l'étais en permanence. Décidément, j'avais beaucoup de défauts, et je ne m'en cachais même pas. Qu'est-ce que Aleyna pouvait bien me trouver ? Je n'en avais aucune idée. J'avais été là au moment où elle en avait le plus besoin sans doute, ce qui faisait de moi une personne de confiance à ses yeux, même si je savais pertinemment que je n'étais pas ce genre de personne. Dans le fond, si, je jouais peut-être un rôle. Lorsque j'étais avec elle, je n'avais pas l'impression d'être moi-même. Non, le vrai Tobias était un type arrogant, affreusement sûr de lui, et qui ne se soucie de rien, ni de personne. Avec elle à mes côtés, j'avais l'impression d'être changé, et cela était assez déroutant dans le fond. Qu'importe, j'haussa les épaules lorsqu'elle eut fini de m'expliquer pourquoi elle faisait tout ceci. Je comprenais, je n'étais pas bête, seulement je continuais à penser que ce n'était pas la meilleure chose à faire. Après, elle faisait ce qu'elle voulait oui. « T'y arriveras, crois-moi. » Après tout, elle avait encore toute la vie devant elle, il n'y avait pas de raison qu'elle ne puisse pas passer à autre chose. C'était idiot que de penser cela. Je me contenta par la suite de plonger mon regard dans le sien, attendant de voir si elle était convaincue par ma réponse. Elle n'avait rien de très convainquant c'était certain. Je n'aimais pas particulièrement m'étaler sur ce sujet, ni sur aucun autre d'ailleurs. Elle savait que je n'étais pas doué pour les discussions, notamment les plus sérieuses d'entre elles. Baissant un peu la voix, histoire que la petite ne nous entende pas, je souris de nouveau. « Et puis, s'il le faut, je serais ravi de t'aider à passer à autre chose. Je suis plutôt doué pour ça. » Passant une main dans mes cheveux, je laissa échapper un léger rire, avant de laisser retomber celle-ci sur le lit.
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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyMar 15 Mai - 21:49

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Tobias &' Aleyna-Kaitlynn ●●
Être au côté de mon meilleur ami, et celui qui avait toujours été là pour moi depuis la disparition de Keyon n’était que le bonheur assuré. C’est vrai que les confidences étaient un peu difficiles entre nous car il n’avait pas l’habitude de le faire et je n’étais pas du genre à brusquer les personnes en face mais je savais aussi que s’il voulait parler je serais toujours là pour lui. Meilleur ami, c’est comme ça. Un homme comme lui on n’en trouve pas à toutes les rues. Je le regardais en souriant avant même de regarder ma petite princesse qui mangeait encore. Décidemment elle avait un appétit d’ogre ou tout simplement…envie de friandises et de fruit. Au début que j’avais eu sa charge elle ne mangeait que des sucreries et elle avait une alimentation qui n’était pas saine, et pourtant j’avais réussi à faire de ma princesse une petite fille qui mange comme il le faut. C’est vrai qu’il faut surveiller ce problème dès le plus jeune âge mais surtout quand on est malade. La leucémie est une maladie très grave et mortelle alors autant tout mettre de son côté pour qu’elle ai l’espoir de guérir car sans elle je ne sais pas si j’arriverai encore à sourire tous les jours et à me lever…Car oui elle est ma raison de me lever certains matins, de rire, d’étudier, de pleurer, et de profiter de la vie…de vivre tout simplement. Non je ne suis pas suicidaire mais c’est vrai que ma vie n’est pas simple et j’avais eu beaucoup de doutes suite à ce décès. Je sortis rapidement de mes pensées en le voyant sourire. J’en fis alors de même avant de répondre en laissant quelques sous entendus assez...mignon. « Et qui sait comment tu pourras me voir la nuit…» bien évidemment je parlais de ma tenue qui pourrait être sexy ou non. C’est vrai que mon meilleur ami est un bel homme et que son charme ne laisse pas indifférent, mais je ne pouvais pas penser comme ceci. J’étais et je resterai sa meilleure amie, enfin je l’espérais de tout cœur à ce moment présent. D’ailleurs je n’allais pas changer du tout au tout pour un homme…(sans parler de mon meilleur ami) Depuis la disparition de mon petit ami, je n’arrivais plus à me projeter dans le futur avec un homme, en couple…j’avais besoin d’aller de lit en lit et surtout de profiter de tout ce que je pouvais. Etait-ce rassurant de se dire que nous nous n’attachons pas à quelqu’un ? Que nous profitons de lui pour éprouver quelques plaisirs ? Oui certainement. Je ne voudrai pas être à nouveau en couple et voir mon petit ami partir, une seconde fois. Je ne m’en remettrais pas, et ça c’était sûr et certaines. « J’y arriverai…Je l’espère. Mais, il me semble que toi tu n’es pas réellement de cet avis ou alors que tu a une opinion qui est différente de moi. Est-ce que j’aurai la chance de savoir ce qu’il se passe en toi ? » C’est vrai que depuis le début il approuvait tout simplement tout ce que je disais alors je voulais juste qu’il me dise réellement ce qu’il avait en tête. En tant que meilleur ami j’avais besoin de savoir et de recevoir quelques conseils. Puis je regardais Tobias avant de rire doucement en l’entendant me parler. « Eh bien, quelle charmante avance que tu me fais là…Et comment pourrais tu m’aider à me faire passer à autre chose ? » Je n’étais pas très idiote sur le coup et je pouvais savoir ce qu’il se tramait derrière ces dires, bien évidemment je ne faisais rien de plus que de m’amuser avec lui et de répondre tout simplement à ces questions indirectes. Oui je ne suis pas une garce, une allumeuse avec tout le monde, loin de là. Je me souvenais de toutes ces personnes avec qui j’avais passé plus qu’une nuit à dormir avec eux…un petit sourire vint se mettre sur mon visage quand j’entendis que l’on toquait à ma porte. C’était assez étrange que l’on vienne me déranger à cette heure...Oui j’avais complètement oublié qu’une amie venait chercher ma princesse pour son rendez vous avec son psychiatre. Je parlais relativement vite avec mon amie et ma princesse. Elle me prit dans ces bras et je ne pus m’empêcher de sourire de pleine dent et de la garder contre moi tout en fermant les yeux. Oui j’avais appris à profiter de chaque instant partagé pour en profiter au maximum. Et puis je laissais donc ma princesse partir avec mon amie et mon cœur se serrait un peu à vrai dire. Je savais que j’allais la revoir le lendemain mais c’était comme ça, j’avais du mal à la voir partir. Puis je retourne la tête avant de fermer la porte. « Ça me fait toujours quelque chose quand elle va au psychiatre. » c’est vrai que je ne savais pas réellement ce qu’il se passait dans ces lieux clos avec cette femme. J’avais aussi été convié à aller suivre quelques thérapies mais je n’ai jamais voulu y aller…je n’étais pas folle alors pourquoi le faire. Je le regarde et m’approche de lui avant de m’installer sur le lit et puis, sans savoir pourquoi je le faisais, je mis ma tête sur ces jambes en souriant et je le regardais donc de bas. C’est vrai que je ne le faisais que très rarement car je savais qu’il était mal à l’aise quand j’étais proche de lui physiquement mais j’aimais avoir des approches avec mes amis, y compris mon meilleur ami. Je le regarde en souriant avant de dire simplement. « Si je te gène je me pousse…promis. » Oui c’est vrai que j’aimais beaucoup ce lien que nous avions en ce moment présent, le fait que je sois proche de lui physiquement me faisait plaisir et ça me rendait plus sereine du coup. Et puis je me mis à rire doucement quand j’entendis mon ventre gargouiller tel un tremblement de Terre à Haïti. « Hm, je crois que le repas de ce soir je vais le dévorer sans pitié. » et puis je le regarde et mis ma main sur mon ventre car je sentais de plus en plus ce manque de nourriture me ronger. « Et que veux manger mon petit Tobi ce soir ? » J’aurais bien fait un peu d’humour mais je ne pense pas que ça aurait été bénéfique pour moi sur ce coup. « Enfin si tu veux de moi, ce soir, encore. »
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MessageSujet: Re: you can count on me ;; aleyna&tobias you can count on me ;; aleyna&tobias EmptyLun 21 Mai - 18:01


ALEYNA AND TOBIAS
❝ you know i've always got your back girl, so let me be the one you can run into, run into, run in. i say this, cause it's a matter of fact girl, you just call my name i'll be coming through, coming through, i'll get coming. on the other side of the world, it don't matter, i'll be there in two, i'll be there in two, i'll be there in two. i still feel it everytime, it's just something that you do. now ask me why i want to ❞ ONE DIRECTION ;; everything about you



Il est vrai que je n'étais pas vraiment habitué à ce genre de relation, notamment avec la gente féminine. Mais ce qui était étrange, c'est que je commençais doucement à m'y faire. Aller rendre visite à Aleyna, prendre de ses nouvelles était devenu quelque chose de presque normal. Et j'en étais le premier étonné. Je n'avais jamais pensé refaire confiance à quelqu'un de si tôt. Ou tout du moins pas aussi vite. Lorsque j'y réfléchissais, cela ne faisait pas si longtemps que ce drame, pour ne pas le nommer autrement, s'était produit. Et je ne savais pas réellement si dans le fond, c'était une bonne chose ou non. Je ne pouvais tout simplement pas prendre le risque de revivre la même chose que j'avais vécu durant mon adolescence, ou tout du moins quelque chose qui s'en approchait. C'est pourquoi je m'efforçais de ne pas baisser ma garde, même en présence de la jeune femme, mais c'était tellement plus facile à dire qu'à faire malheureusement. Elle me faisait entièrement confiance, même si de son côté ça avait pris un certain aussi. Quoi de plus normal après tout, son petit ami venait de mourir et moi j'avais été là sans aucune bonne raison alors que nous nous connaissions pas vraiment dans le fond. J'avais mis du temps à lui avouer pourquoi je faisais tout cela, tout simplement parce que Keyon m'avait fais promettre de ne rien dire. Ce n'était pas mon genre, mais au final, lorsque j'y pensais, je ne pouvais m'empêcher de me dire que je lui avais fait une tonne de promesse que je n'étais pas vraiment capable de tenir. Il est vrai que sur ce coup, il m'avait surestimé. Peut-être parce que dans le fond il ne me connaissait pas si bien. Je n'avais après tout jamais eu l'occasion d'évoquer mon passé avec lui. Je n'en avais jamais parlé ici. À mes yeux, c'était complètement inutile de remuer le couteau dans la plaie. Aleyna connaissait les grandes lignes, mais elle savait aussi qu'il était hors de question que je m'étale sur le sujet. Avec elle, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs. Je préférais ainsi de loin plaisanter avec elle qu'aborder des sujets on ne peut plus sérieux. Je n'étais pas du genre sociable, je ne savais pas vraiment faire des blagues, mais encore une fois, je commençais doucement à m'améliorer, notamment avec la jeune femme. Mon côté souriant n'était après tout pas donné à tout le monde, bien au contraire. Je restais le même Tobias qui tirait toujours une tronche de dix mètres afin qu'on ne m'approche pas de trop près, et qu'on ne vienne pas entamer la conversation avec moi. Et ça fonctionnait plutôt bien jusqu'à aujourd'hui. Je souris donc doucement suite à la remarque de mon amie. « Qui sait oui. » Je me contenta d'hausser les sourcils, laissant place à mon imagination. Après tout, il n'y avait rien de mal à cela. On m'avait demandé de veiller sur elle, on ne m'avait pas interdit de fantasmer, même si bon, ça coulait de source. Mais je devais bien avouer que moi et les codes entre amis, ça faisait deux, voire plus. Je ne savais pas réellement ce qu'attendais son défunt petit ami en me demandant cela, ni même ce que la jeune femme attendait de moi au fond. Ne faisait-elle que plaisanter ou pas ? Je n'en savais rien, et plutôt mourir que de lui poser ce genre de questions. Pour moi les choses devaient se faire toutes seules, ou ne pas se faire du tout. Et autant dire que sa question suivante avait le don de me refroidir immédiatement. Il était hors de question qu'elle sache ce qu'il pouvait bien se passer en moi comme elle le disait si bien. J'étais quelqu'un de très discret, qui n'aimais pas particulièrement parler de ses sentiments, aujourd'hui bien plus qu'autrefois. Elle savait donc parfaitement qu'il m'était impossible pour moi d'évoquer des sujets plus ou moins sérieux. Déjà que je n'étais pas très bavard à la base. Je me contenta de mimer un non avec ma tête, histoire de passer plus rapidement à un autre sujet. Il est vrai que je savais énormément de choses à son sujet. Écouter les autres déblatérer leurs problèmes n'était pas non plus mon fort, mais c'était dans le fond toujours mieux que de parler de moi. Finalement, on en revint rapidement à nos fameuses blagues, c'était tellement mieux à mes yeux. Mais elle devait probablement m'en vouloir de ne pas savoir être sérieux lorsqu'il fallait l'être. Qu'importe, je n'étais pas parfait, et j'étais même loin de l'être, ça elle le savait depuis bien longtemps déjà. « Oh tu le sais. » C'est vrai, il fallait vraiment être bête pour ne pas comprendre ce que je venais de lui dire. Elle semblait l'avoir compris, mais disons qu'elle voulait l'entendre de ma bouche. Je me contenta de sourire, plutôt satisfait de ne pas lui avoir donné ce qu'elle souhaitait tant. Finalement, après quelques minutes, quelqu'un vint toquer à la porte de la chambre afin d'emmener la petite. Nous n'aurions plus à parler tout bas ainsi. Et mon amie vint se mettre à son aise sur mes genoux, ce qui me mis quelque peu mal à l'aise en premier lieu. Mais après tout, il fallait bien que je m'y fasse. Aleyna était quelqu'un de très tactile, comme beaucoup d'autres jeunes femmes après tout. Ainsi, ça me faisait toujours étrange lorsque quelqu'un s'approchait trop près de moi de cette façon. Mais il faudrait bien que je surmonte cela un jour ou l'autre. Aujourd'hui était ce jour. Je pris donc sur mon, soupirant légèrement. « Nan c'est bon t'en fais pas. » Je baissa la tête et lui fis un nouveau sourire. Lorsqu'elle me demanda ce que je voulais manger ce soir, je fus tenté par une nouvelle blague, que je ne dévoila pas. Mieux valait s'arrêter là pour ce soir, sans quoi ça pourrait porter à confusion. « Rien pour le moment. Moi ça va. » Il est vrai que je n'étais pas un grand mangeur, bien au contraire. Mais elle ne devait pas se gêner pour moi. La question suivante était au final un peu idiote, par conséquent, je ne pris pas la peine d'y répondre. Elle savait parfaitement que si j'étais ici ce soir, avec elle, c'est parce que j'avais envie d'être ici, et nul part d'autre. Ce qui était étrange puisque habituellement j'aurais tout fait pour rentrer le plus vite possible chez moi afin d'être enfin seul. Mais là non, je comptais bien passer ma soirée ici, et qui sait peut-être plus.
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