>> Tu sais John. J'aurai pu te sauver si tu m'avais laissé faire. Arrêtes ça Alexander ! Il faut toujours que tu te persuade que tu aurais pu le sauver ! Mais mince à la fin ! Dieu est ainsi. Il choisit de faire naître, un humain pour ensuite le condamné à mourir, à moins que ce ne soit le contraire. Peut-être bien est-ce la vie la coupable. Peut-être bien que Dieu n'existe pas. Peut-être bien que naître est horrible. Quand je pense, que même enfant,bébé même, il a fallut qu'on souffre. Vous rappellez-vous chers lecteurs de ce post maudit, le fait que quand on nait, l'air entre dans nos poumons et nous les brûle de l'intérieur. Un faux semblant de vie entre en nous à cet instant même ? Non bien sûre que non. Car avant 3 ans, on ne peut se rappeller de quelque chose. Je comprends que vous puissiez vous demander pourquoi je discute ainsi dans un post ? Mais c'est pour remplir les lignes évidemment ! Ahaha ! Et j'ai réussit ! Non plus sérieusement. Ca va faire maintenant, à peu près trois petits mois que Alexander a perdu son frère, et trois petits mois qu'il se culpabilise ou alors se persuade qu'il aurai pu le sauver, malgré ce que pense les autres. Mais c'était évident. Personne n'aurait pu sauver John car tout simplement : La mort l'avait déjà emmené. Enfin son esprit. Et pour les proches, emmener l'esprit est beaucoup plus dur que perdre un corps. Tout simplement car on espère, on secoue, on croit que l'on peut les sauver, alors que si le corps disparait, on se persuade qu'il est toujours vivant, alors qu'au fond de nous, on sait parfaitement que c'est fini.

>> Cui ! Cui~ ! CUI !

Doucement. Petit à petit. Un chant mélodieux pénétre dans l'esprit tourmenté du dormeur. Doucement, il lui fait ouvrir les yeux. Doucement il le fait grogner. Et encore plus doucement, un oiseau se retrouve assomé par un OVNI, qui est à cet instant un oreiller. Alexander a toujours les yeux ouvert, mais cette fois fixés sur le plafond. Il s'en fiche de l'oiseau sur le sol de sa chambre ? Oui car il sait très bien que le volatile n'est pas mort mais simplement inconscient et que cet être finira par s'en aller. Enfin il espérait. Les bras croisés derrière sa tête, il fixait encore une fois le plafond. Pourquoi tant de distraction dans un plafond ? Tout simplement car regarder quelque chose qui ne bouge pas, le détend. Soudain. Alexander sentit un tout petit poind sur son ventre, mais n'en fit pas pour l'instant attention. Soudain, il entendit >> Cui. Et là, il sursauta à un tel point que le rouge gorge, en fit un arrêt cardiaque sur son ventre. Le bandonné eut un soupir las, et il prit le petit corps dans entre ses doigt pour finalement le jeter directement dans la poubelle. Insensible vous dîtes ? Moi je vous répond pire.

>> Baka ! T'aurai pu aller chanter ta cacophonie ailleurs.

Il aurait pu tout de même dire un petit : Paix à son âme, vous ne pensez pas ? Autant mourir. Le blondinet se leva de son lit, pour finalement aller se doucher et choisir doucement ses habits. Alors qu'allait-il mettre aujourd'hui ? Facile ! Il mettrai un débardeur noir, une veste en cuir blanche, et un pantalon large avec des lanières un peu partout. Il mettrai aussi ses chaussure à compensation tiens. Bref. Il se maquilla rapidement et finalement alla se rasseoir. Qu'allait-il faire aujourd'hui ? Il n'en savait rien à vrai dire.

>> Bon alors réfléchissons. . . N'y a t il pas une cabane pas loin ? Allons-y !

Kami-sama ! Voilà, qu'il se parle tout seul ! Pauvre petit~. . . Bref. Alexander sortit donc du dortoir pour se diriger vers les rues. Là, il chercha, chercha pour finalement prendre un bus pour se diriger vers San Francisco, vu qu'une jeune femme lui avait dit que c'était là bas. Vous vous rendez compte, un peu ? Il a du faire des politesses à une jeune femme, pourquoi ? Aller prendre le bus. . . Arrivé à San Franciso, le jeune homme demanda où on pouvait trouvait La cabane abandonnée, ce qu'une jeune femme (encore. . .) lui dit alors. Il s'y dirigea donc et entra. . . Et ouais sans gêne !

Dans le genre mec chelou, Micha en a déjà croisé par mal, elle même fesant parti des louches du coin...Mais aujourd'hui, elle allait rencontrer un sacré spécimen du genre tordu, mais ça, elle l'ignorait encore ! C'était un matin comme les autres, elle n'avait pas encore cours ce jour là, et puis, elle était nouvelle à Berkeley, elle n'avait donc pas encore tout ses cours, ni ses cahiers ou livres d'ailleurs. Bref, Micha ne s'y était pas reellement pris à l'avance, avant de venir ici, elle avait quitté son appartement de la côt Californienne, elle avait déposé une partie de ses biens chez sa soeur, Hella, à New-York puis le soir, elle avait prit l'avion pour arriver à San Francisco. Dans le genre globe-trotteur, c'est pas mal, non ? En tout cas, aujourd'hui, Micha était crevée, le soir de son arrivée, elle avait encore fait la java...
Aujourd'hui, elle était donc complêtement exténuée, son visage était livide, des cernes sous ses yeux gris, du khol noir autour desdits yeux, les cheveux en batailles et hostensiblement dressés sur la tête et ceux-ci, étaient courts, se donnaient à coeur joie de crier l'état de la jeune femme. Sa voix était rauque, très grave, assez masculine, mais la soirée très arrosée de la veille et les inombrables cigarettes y étaient pour quelque chose, sans oublier son androgynité...Ce matin-ci, en se levant, elle esperait se coucher rapidement, mais à l'université, le bruit était insoutenable pour quiqonque souhaitant dormir. C'est pour celà qu'elle finit tout de même par se lever se doucer puis enfiler un jean et un pull informe, elle attrapa son sac qui puait encore la vodka puis, elle claqua la porte derrière elle. Elle avait envie de marcher un peu, se détendre, ne penser à rien du tout. Elle marcha ainsi un long moment en ville, fumant plusieurs cigarettes, l'unes après l'autre. Ses pas la menaient vers la sortie de la ville sans qu'elle ne le remarqua, jusqu'à ce qu'elle se trouva devant une vielle cabane abandonnée...

- Cool !

Elle regarda la vieille batisse puis, curieuse, elle y entra. C'était une grande cabane, abandonnée certes mais bien construite. Elle y vit le potentiel d'y passer un moment calme, paisible voir même y dormir...Elle retira sa veste puis la posa au sol et, elle s'y installa. Il y avait de la poussière au sol, elle ne voulait pas vraiment salir son jean. Le silence était parfait, il n'y avait ni electricité ni lumière, on ne voyait que les ombres. On ne la voyait pas ou peu et ce qu'on voyait n'était qu'une silhouette asexué. Alors Micha, qui es-tu aujourd'hui, une fille ou un homme ? Voilà une question interessante...Elle resta ainsi un long moment,elle finit par s'assoupire...Mais un bruit la réveilla. Une intrusion.



(HJ: Désolée, les posts longs, c'est pas mon fort XD)